Naissance en 1984 à Toluca, Mexique. ◊ Adoption à la naissance et arrivée à NOLA. ◊ Frère jumeau, Casey, avec qui il a commencé la musique à l'âge de trois ans. ◊ Passion pour le jazz transmis par les parents. ◊ En 2002 les frères se lancent dans une carrière de musicien, ils ont rapidement un certain succès. ◊ En juin 2014, Casey fait une overdose après un concert. Il meurt dans les bras d'Isaac. ◊ Isaac arrête la musique, il retourne à NOLA et monte le Snug Harbor Jazz Bistro. ◊ En août 2014, la femme de Casey met au monde une petite fille, la lumière de la vie d'Isaac.
trigger warning : warning : décès d'un être proche, deuil, victime d'homophobie, crises de panique, mention de toxicomanie, scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide).. trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
gif :
âge : trente-neuf ans. (7 mars 1984)
statut civil : fiancé à Aoden, pas de blague cette fois.
occupation : propriétaire du Snug Harbor Jazz Bistro, son havre de paix.
habitation : Faubourg Marigny, appartement 238, au dessus du club.
code couleur : #4E90BB
mes trophées :
[ the old memories we are ]
@Sutter Reeds & @Nolan Wilder L’ambiance à l’intérieur du bar est lourde, festive. Tu y entres avec un léger sourire aux lèvres, content d’être là, de passer une soirée sans but précis, simplement à discuter autour d’une bière. Il te plaît cet endroit, depuis que tu as découvert ce petit pub par hasard, tu y viens assez souvent, lorsque tu es en ville. Il y a pas mal de monde ce soir, des visages que tu reconnais, d’autres que tu n’as jamais vu mais tu n’y fais pas trop attention. Avec le temps, tu as appris que dévisager les gens n’étaient pas une très bonne idée, sauf lorsque tu as quelque chose de bien précis derrière la tête. Si tu passes trop de temps à détailler la salle, tu peux être certain que quelqu’un fera de même avec toi, froncera les sourcils en disant qu’il te connaît, et c’en sera terminé de la soirée tranquille. Tu ne peux pas mentir là-dessus Nolan, il y a de très bons côtés à la célébrité, mais pouvoir être reconnu n’importe où, n’importe quand, ce n’en est certainement pas un. Une fois ta bière à la main, tu te détournes du comptoir, faisant quelques pas dans la salle pour trouver un visage familier avec qui tu pourras discuter. Celui sur lequel tes yeux se posent, cependant, t’étonne. Des traits fins, des cheveux légèrement bouclés, en bataille, un sourire enfantin et amical… Il te rappelle quelqu’un, un jeune homme qui dans ton esprit, a encore quatorze ou quinze ans mais, si tu crois que ce que tu as sous les yeux, il a bien grandit cet adolescent. Intrigué, tu fais quelques pas dans la salle, te dirigeant vers cet inconnu au faciès amical. « Sutter ? » Depuis combien de temps n’as-tu pas fait ça ? Depuis combien de temps n’as-tu pas été celui qui se fait reconnaître partout où il va, mais celui qui aborde quelqu’un qu’il pense connaître ? Trop longtemps sans doute, bien que tu essaies de ne pas trop le laisser atteindre ta personnalité. C’est étrange, peut-être que tu imagines des choses, mais tu as bien la sensation que tu as rencontré ce jeune homme il y a des années, sur un autre continent, dans une autre vie. « Music camp de Leeds… été 2010. Ou 2011 peut-être ? » Tes souvenirs sont un peu brumeux, il faut dire que cette partie de ta vie, tu as essayé de la mettre derrière toi. Tu n’y penses plus vraiment à ton enfance sur le territoire britannique, tu préfères te concentrer sur le chemin qui se trace devant toi.
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(#)The old memories we are (Sutter & Nolan) Mer 4 Déc - 19:26
Invité
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[ The Old memories we are ]
@nolan wilder@sutter reeds Comme à peu près chaque soir tu t’étais rendu au Spotted Cat. Ce lieu qui était devenu l’un de tes endroits préférés, un exutoire qui te permettait de t’exprimer à travers la musique. Une passion qui t’habitait depuis gamin et dont tes doigts avaient fini par être marqué des cordes de ta vieille guitare. Un refuge dans cette ville qui n’était pas tienne, un lieu convivial qui te permettait de te fondre dans la foule lorsque tu n’étais plus sur scène. Boissons à volontés offertes par la maison, tu rentrais souvent le soir la tête un peu amochée par l’ivresse du liquide chaud qui coulait dans tes veines mais pas ce soir, non, ce soir t’en étais seulement à ton premier verre. Une bière blonde que tu venais de commander et qui avait le goût de ton pays, un mélange d’amertume teinté d’un zeste de douceur. Tu fêtais ton premier mois sur le territoire américain et ton cinquième mois de survie. Un long mois que t’avais passé à jongler entre les petits boulots qui te permettaient de payer ton petit studio. Tu observais ces inconnus qui t’entouraient et parmi lesquels tu pouvais y trouver quelques habitués, des têtes familières à qui tu n’avais jamais vraiment parlé parce que, oui, t’étais un tantinet solitaire, un tantinet sauvage et que tu préférais observer qu’être celui qu’on observe. Certains étaient venus te voir pour complimenter ton grain de voix, d’autres avaient deviné ta nationalité de par ton accent anglais et quelques filles avaient même tenté de te draguer sans aucun succès. Il faisait chaud et tu t’apprêtais à aller prendre l’air, ton verre de bière à moitié vide dans une main et ton paquet de clope dans l’autre. Tu te dirigeais tant bien que mal vers la sortie rendant quelques sourires superficiels à ces têtes familières que t’avais l’habitude de voir mais dont tu ne connaissais rien. « Sutter ? » Le son de ton prénom se faisait rare, les inconnus de cette ville avaient pour coutume de tourner les phrases de telle sorte qu’ils n’avaient pas besoin de t'appeler par ton prénom et les collègues de boulot t'avaient renommé Reeds le british. L’inconnu qui se cachait derrière cette voix te connaissait même si l’intonation laissait sous-entendre une hésitation et cette voix ne t’était pas étrangère non plus. Tu l’avais déjà entendu quelque part mais impossible de savoir où ni même de mettre un nom sur la personne qui se cachait derrière. T’étais resté quelques secondes à lui faire dos, immobile au milieu de la foule, t’avais franchement l’air con. C’était un peu comme si tu venais d’être téléporté dans une émission TV telle que The Voice et que tu te retrouvais là, figé, à tenter de savoir si t’avais envie d’appuyer sur le buzzer afin de découvrir le garçon qui se cachait derrière cette voix masculine. Avait-il connu Sam ? Était-il au courant de la situation ? Parce que Sutter, tu sais bien qu’au fond ce que tu redoutais le plus c’était de voir un air compatissant prendre entièrement possession de sn visage lorsque ses yeux se poseraient sur ta personne. « Music camp de Leeds… été 2010. Ou 2011 peut-être ? » Nolan, c’était Nolan Wilder pensas-tu avant de finir par te retourner. Il n’avait pas beaucoup changé, ses cheveux avaient poussés certes, mais son faciès restait le même que celui d’il y a huit ans. Tu t’étais souvent demandé ce qu’il était devenu puis un jour t’étais tombé sur une interview de lui et son groupe alors que tu regardais la télévision. T’avais passé l’après-midi à écouter l’album de ce mec que t’avais côtoyé le temps d’un été en pensant qu’ils avaient bien bossé et que cette notoriété était amplement méritée. Les années avaient passé enterrant avec elle les souvenirs d’une jeunesse à Leeds. Des souvenirs qui, par moment, reprenaient vie lorsqu’un des sons des Midnight Prayers passait à la radio. « Nolan ?! Qu’est-ce que tu fous là ? » Tu venais de chuchoter son prénom non pas parce que tu n’étais pas sûr de toi mais parce que tu voulais te montrer discret de peur d'éveiller la curiosité de gens mal intentionnés. Tu lui fis signe de la tête après avoir ouvert la porte qui donnait sur le Faubourg. « Été 2011, je m’en souviens parce que les nanas n’arrêtaient pas de chanter Rolling in the Deep à longueur de journée !» Tu allumas ta clope et lui tendis le paquet tandis que ton regard arpentait l’allée pratiquement vide à la recherche de quelconques gardes du corps. « T’es pas censé être accompagné ?»
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(#)Re: The old memories we are (Sutter & Nolan) Jeu 5 Déc - 19:11
Isaac Evans
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The memories still hurt.
résumé du personnage
Naissance en 1984 à Toluca, Mexique. ◊ Adoption à la naissance et arrivée à NOLA. ◊ Frère jumeau, Casey, avec qui il a commencé la musique à l'âge de trois ans. ◊ Passion pour le jazz transmis par les parents. ◊ En 2002 les frères se lancent dans une carrière de musicien, ils ont rapidement un certain succès. ◊ En juin 2014, Casey fait une overdose après un concert. Il meurt dans les bras d'Isaac. ◊ Isaac arrête la musique, il retourne à NOLA et monte le Snug Harbor Jazz Bistro. ◊ En août 2014, la femme de Casey met au monde une petite fille, la lumière de la vie d'Isaac.
trigger warning : warning : décès d'un être proche, deuil, victime d'homophobie, crises de panique, mention de toxicomanie, scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide).. trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
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âge : trente-neuf ans. (7 mars 1984)
statut civil : fiancé à Aoden, pas de blague cette fois.
occupation : propriétaire du Snug Harbor Jazz Bistro, son havre de paix.
habitation : Faubourg Marigny, appartement 238, au dessus du club.
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[ the old memories we are ]
@Sutter Reeds & @Nolan Wilder Le fait qu’il chuchote ton nom te rassure, te met sur la bonne voie. Ta mémoire ne te joue pas encore des tours, c’est bien le jeune homme dont tu te souviens qui est devant toi ce soir, il a simplement pris quelques centimètres et quelques années de plus. Un sourire se dessine sur ton visage alors que tu t’approches un peu plus, sentant entre lui et toi une proximité différente de celle qui peut te lier à d’autres personnes de ce bar. On ne peut pas vraiment dire que vous vous connaissez finalement, vous vous souvenez que d’une version de l’autre qui date de presque dix ans auparavant, mais c’est justement quelque chose. Il n’est pas le seul dans cette ville à t’avoir connu avant que tu ne sois un nom présent sur toutes les bouches, tes trois meilleurs amis sont à tes côtés depuis bien des années avant que la gloire ne vous atteigne. Mais revoir un fantôme de ton passé, ça te fait étonnamment plaisir ce soir. Malgré ton sourire, tu ne réponds pas à sa question, te justifier n’est pas ce que tu préfères faire. Il n’attends pas de réponse dans l’immédiat de toute façon, te faisant plutôt un signe de tête pour que tu le suives à l’extérieur du bar. Certaines personnes te diraient que ce n’est vraiment pas une bonne idée de suivre un semi-inconnu dans une allée mal éclairée, mais tu choisis de ne pas réfléchir comme ça. Une fois dehors, tu ris en entendant le souvenir qu’il ramène à ta mémoire. Il a raison, cet été là vous n’en pouviez plus de cette maudite chanson. « On n’a pas gardé les mêmes souvenirs, je crois que mon cerveau a choisi d’effacer toutes les reprises d’Adele faites cet été là. Merci. » Tu le remercies pour le paquet de cigarette qu’il te tend et, avec un sourire, tu en saisis une pour la pincer entre tes lèvres. Tu tatonnes les poches de ta veste à la recherche d’un briquet, avant de finalement allumer le bâton empoisonné. La question que Sutter te pose par la suite t’étonne un peu, ce n’est pas souvent la première qui vient à l’esprit des gens à qui tu parles, mais il faut bien avouer que c’est ta vie à présent. Toi-même tu n’y es pas vraiment habitué, être suivi, encadré et protéger par un garde du corps, tu n’en vois pas vraiment l’intérêt. Certes, aux yeux de beaucoup tu es une rock-star qui vaut des millions, mais au fond tu es toujours la même personne. « Si, je suis censé l’être. Mais crois-moi, te faire suivre absolument partout, même quand tu as besoin d’un peu d’intimité, ça devient vite énervant. On développe vite des techniques pour s’échapper de la garde, du coup. » Il serait facile de te prendre pour quelqu’un d’arrogant, snob, qui ne voit pas la chance qu’il a. Ce n’est pas vraiment ton cas Nolan, tu sais à quel point tu as été chanceux, tu n’aimes simplement pas l’importance qu’on te donne. Tu n’es pas indispensable, ta vie ne va pas changer la face du monde, s’il doit t’arriver quelque chose, alors ce n’est pas un garde du corps qui l’arrêtera. « J’habite ici. Enfin… quand je ne suis pas ailleurs, c’est à la Nouvelle Orléans que je vis. Je connais les rues maintenant, les endroits à fréquenter, ceux à éviter. Mes managers voudraient que je sois accompagné absolument tout le temps, mais j’ai besoin de respirer, surtout dans les endroits où je ne crains rien. » Au fond, le danger peut se trouver absolument n’importe où, tu en as bien conscience. La Nouvelle-Orléans est, au yeux de beaucoup de personnes, une ville dangereuse, mais encore une fois ce n’est pas à cela que tu te raccroches. « Et toi alors, qu’est ce que tu fais là ? Ca fait longtemps que tu es en ville ? Tu joues ici ce soir ? » Une des choses qui te plaît le plus au Spotted Cat, c’est la musique live, différente chaque soir. Musicien, tu trouves évidemment l’inspiration en écoutant de la musique constamment, en te baignant dans les univers musicaux de toutes les personnes possibles.
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(#)Re: The old memories we are (Sutter & Nolan) Sam 7 Déc - 15:14
Invité
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@nolan wilder@sutter reeds Tu le regardes parler adossé à la façade du bar, le bout de ta cigarette coincé entre tes lèvres. Il a toujours ce même visage enfantin, celui qui t’avait souri alors que tu déposais tes valises sur un des lits du dortoir dans lequel tu allais passer tes trois semaines de vacance. « Je te conseil de ne pas prendre celui-ci » avait-il dit alors que t’étais sur le point de défaire tes bagages. « Il est positionné juste devant l’entrée principale tandis que celui du fond se trouve juste à côté de l’issue de secours si tu vois ce que je veux dire. » Sur le moment, tu n’avais pas réellement compris mais tu l’avais tout de même écouté parce qu’il avait l’air d’en connaitre un peu plus que toi sur le sujet. Puis un soir, alors que tu dormais paisiblement, il était venu te réveiller en sursaut pour te proposer une virée dans les rues de Leeds. Au début t’avais refusé puis tu t’étais rapidement laissé séduire par son côté anarchiste. Il était toujours à la recherche d’une limite, d’une règle à transgresser. Vous aviez fait du stop jusqu’à l’abbaye de Kirkstall où vous aviez passé la soirée à jouer de la gratte et parler de la vie en général. Toi, tu n’avais pas vraiment de plan pour l’avenir, tu te complaisais dans la vie que tu menais tandis qu’il rêvait déjà de conquérir le monde en espérant faire de sa passion, son futur métier. « T’en connaissais déjà des techniques lorsqu’on était à Leeds ! » Lui fais-tu remarquer buvant une dernière gorgée de la bière que tu tiens dans ta main. L'allée a beau être calme, tu ne peux pas t'empêcher de regarder les quelques passant en espérant qu’aucun d’eux ne viennent interrompre ce moment pour demander un autographe ou une photo à la star internationale qui se tient devant toi. Tu ne l’as jamais vu comme tel, même si tu l’as toujours trouvé talentueux. À tes yeux, il n’a pas le profil de la rockstar du moins t’es presque sûr qu’il ne fait pas ça par soif de notoriété mal placée mais seulement par passion et aussi, peut-être un peu, pour dire merde à ses parents. Ses parents, quelle plaie ! Du moins c’est l’image que t’en avais gardé depuis ce camp d’été. Tu te souviens de son père qu’il devait sans cesse avoir au téléphone, du contraste entre celui qu’il prétendait être auprès de sa famille et celui qu’il était après avoir raccroché. Tu tires une taffe sur ta cigarette le sourire au bout des lèvres, un peu nostalgique du gamin que t’as pu être. « Aurais-je trouvé un guide touristique ? » Tu souris en sachant pertinemment qu’il n’aurait jamais le temps de te faire la visite guidée de cette ville qui avait fini par t'apprivoiser. Tu écrases le mégot déjà rongé par la cendre et le jette dans le cendrier. Les yeux fermés, tu profites de l’air frais qui avait pris possession de la ville annonçant le début de l’hiver, saison que tu chérissais depuis le plus jeune âge. « J’ai débarqué il y a un mois de ça sur un coup de tête. J’avais besoin de prendre le large.»Tu hausses les épaules fourrant tes mains dans les poches de ton jean noir. Tu n’aimes pas mentir parce que c’est pas toi, non toi, t’as toujours eu pour habitude de prôner l’honnêteté. En bon fils d’avocat, les faux semblants n’étaient pas fait pour toi. Puis un jour, à force d'esquiver les questions bateaux qu'on peut poser aux gens qui se retrouvent dans ta situation, t'en avais décidé autrement. T'en avais eu marre de voir la tristesse, l’empathie, la compassion dans le regard de tous tes proches. Alors t’avais serré les dents endossant un sourire superficiel pour faire croire à ton entourage que malgré tout t'étais toujours vivant. Bordel, ce que ça pouvait être épuisant de faire semblant. T’as commencé par sécher les cours pour ne plus avoir à entendre certaines personnes se tromper de prénom en utilisant celui de ton double. T’as recyclé toutes les astuces pour éviter les repas de famille ne souhaitant plus te retrouver assis face à une assiette vide que ta mère s’était obstinée à mettre pendant les deux mois suivant la mort de ton frère. Un mensonge de plus ou de moins qu’est-ce que ça pouvait bien y faire ? La vérité, c’est que tu ne t’étais pas retrouvé ici par hasard, non, t’avais choisi cette destination parce que c’était un voyage qui figurait sur la bucket-list que vous aviez fait ton frère et toi. Mordus de films sur la ségrégation, vous aviez toujours eu envie d’aller visiter la plantation de cotons figurant dans l’une des œuvres de Quentin Tarantino. Finalement, tu remerciais son cerveau d’avoir effacé une grande partie de l’été durant lequel vous vous étiez rencontrés. Un rapide coup d’œil à ta montre pour te rappeler ton manque de ponctualité. « Oui, d’ailleurs je devrais déjà être sur scène ! Je remplace un mec qui s’est désisté au dernier moment.» T’étais sur le point de lui proposer de rester boire un verre après ta prestation lorsque ton bosse surgit en trombe « Sutter, tu fous quoi ?! Bouge ton cul, c’est à toi ! » Dos à lui, tu lèves les yeux au ciel laissant sa main robuste agripper le col de ta chemise pour te tirer à l’intérieur. « Désolé, je n’en ai pas pour longtemps, une chanson tout au plus et on pourra boire un verre si tu le souhaites ! » as-tu dis tandis que tu te faufilais déjà à travers la foule pour rejoindre la scène où ton piano venait d’être installé. Pas le temps de stresser, tu t’installes devant ton instrument réglant le micro qui se tient devant toi. « Bonsoir, je suis Sutter Reeds et ce soir je vais vous interpréter Stitches. » Une dernière inspiration, un moment de silence avant que tes doigts ne viennent effleurer les touches du clavier laissant résonner les premières notes d'une mélodie qui avait le don de t'habiter. Quelques cris par ci, par-là de certaines habituées qui, au fil du mois, avaient même fini par apprendre les paroles d’une chanson que t’avais écrit un soir de juillet où son absence se faisait des plus importantes. Là encore, tu t’étais montré stratège car de prime abord les paroles pouvaient faire penser à une rupture sauf que c’est de la perte de ton jumeau dont il était question. Tu y avais ajouté quelques phrases accrocheuses de celles qu'on pouvait retrouver dans les plus vieilles chansons d’amour afin de tromper les auditeurs et ainsi, les tenir loin d’une intimité qui était tienne. Un sacré comble quand t'y penses, toi qui n'a jamais connu que des amourettes de passage. Des histoires dans le seul but de faire taire les rumeurs qui avaient commencé à naitre à ton sujet, celles qui parlaient d'homosexualité. Un regard dans le public à la recherche d’une tête familière, il se tenait là, posté tout au fond de la salle près de la porte où tu venais de le quitter.
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(#)Re: The old memories we are (Sutter & Nolan) Dim 8 Déc - 17:17
Isaac Evans
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résumé du personnage
Naissance en 1984 à Toluca, Mexique. ◊ Adoption à la naissance et arrivée à NOLA. ◊ Frère jumeau, Casey, avec qui il a commencé la musique à l'âge de trois ans. ◊ Passion pour le jazz transmis par les parents. ◊ En 2002 les frères se lancent dans une carrière de musicien, ils ont rapidement un certain succès. ◊ En juin 2014, Casey fait une overdose après un concert. Il meurt dans les bras d'Isaac. ◊ Isaac arrête la musique, il retourne à NOLA et monte le Snug Harbor Jazz Bistro. ◊ En août 2014, la femme de Casey met au monde une petite fille, la lumière de la vie d'Isaac.
trigger warning : warning : décès d'un être proche, deuil, victime d'homophobie, crises de panique, mention de toxicomanie, scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide).. trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
gif :
âge : trente-neuf ans. (7 mars 1984)
statut civil : fiancé à Aoden, pas de blague cette fois.
occupation : propriétaire du Snug Harbor Jazz Bistro, son havre de paix.
habitation : Faubourg Marigny, appartement 238, au dessus du club.
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@Sutter Reeds & @Nolan Wilder C’est étrange de revoir une personne à laquelle tu n’avais pas pensé depuis des années. Ta vie en Angleterre est bien loin derrière toi, les coups de téléphone pour ta famille sont rares et aujourd’hui la plupart de tes amis sont aux Etats-Unis avec toi. Hawke, Weston et Elijah sont ta famille à présent, tu as leur soutien et leur présence auprès de toi, tu n’as besoin de rien d’autres. Alors replonger dans des souvenirs anciens, des souvenirs d’une autre vie, c’est une sensation inhabituelle. Elle n’est pas forcément désagréable, si elle l’était tu ne serais pas en train de parler à Sutter d’ailleurs, elle est simplement différente. Ca te fait penser à une époque où ta vie était bien différente, divisée entre celle que tu menais au pensionnat, avec tes amis, et celle que tu montrais à tes parents lorsque tu rentrais chez eux. Le fils aîné, le fils unique, autant d’attentes qui reposaient sur tes épaules que tu as délaissé avec le temps. Aujourd’hui tu ne dois plus rien à ta famille, tu es ta propre personne. Mais comme Sutter te le fait remarquer, déjà adolescent tu savais contourner les règles pour faire ce que tu voulais. « On ne change pas les bonnes habitudes. » Un sourire joueur étire tes lèvres, puis tu prends une nouvelle gorgée de bière, écoutant les informations qu’il te donne et les questions qu’il te pose. C’est surtout toi qui parle en fait, il faut dire que si tu n’as aucune idée de ce qu’il est devenu depuis votre dernière rencontre, ton chemin à toi a été assez médiatisé. Tu n’irais pas jusqu’à dire que toutes les personnes sur cette terre connaissent ton nom, mais des gens d’une certaine tranche d’âge, venant de certaines régions, ont forcément déjà entendu parler des Midnight Prayers. Parcourir le monde pour faire entendre ta musique est une chose qui te plaît, un rêve qui te semblait tellement lointain lorsque tu avais dix-sept ans, mais aujourd’hui c’est bien ta vie. « Je serai ravi de te montrer le coin, ça va faire sept ans que je suis là, je connais plutôt bien la ville. » Oui, aussi dépaysant que pouvait sembler la Nouvelle Orléans lorsque tu y es arrivé, aujourd’hui il s’agit de ta maison. Tu t’y sens plus chez toi que tu ne l’as jamais été à York, parfois tu regrettes même de ne pas pouvoir y rester plus longtemps entre deux tournées. Tu souris en écoutant les mots du jeune musicien. Toi aussi c’était un coup de tête de partir ici, un rêve, certes, mais un coup de tête quand même. Tu as tout laissé derrière toi, tout mis en jeu pour un fantasme qui peut-être n’aboutierait jamais. L’histoire retiendra pourtant que ce n’était pas une si mauvaise idée que ça. « Parfois il faut savoir prendre des décisions spontanées. Ca fait du bien de changer d’endroit, ça aide l’inspiration et ça permet de se comprendre vraiment. Je suis sûr que tu ne le regretteras pas. » Non, tu ne peux pas en être certain, chaque parcours est différent, mais s’il ressentait le besoin de s’éloigner de son monde pendant un temps, alors il a bien fait de venir ici. Analysant Sutter, tu fumes ta cigarette, la consumant chaque seconde un peu plus. Ca t’étonne presque de l’avoir reconnu, il faut croire qu’en huit ans, vous n’avez peut-être pas tant changer que ça. Tu te souviens d’un adolescent sérieux et renfermé, qui apprenait tout doucement à prendre des risques. Peut-être que tu n’avais pas été la meilleure influence d’ailleurs. Aujourd’hui, il a toujours cet air presque grave et tu te demandes s’il est toujours si nerveux à l’idée de briser les règles. Il te dit qu’il va jouer, un sourire naît sur ton visage. Depuis le temps, sa manière de jouer a forcément évolué, tu as hâte d’entendre ce dont il est capable. Mais tu n’as pas le temps de dire quoi que ce soit, avant qu’un homme vous interrompre pour le tirer sur scène, littéralement. Amusé, tu hoches la tête à sa proposition, écrasant ce qu’il reste de ta clope. Ta bière toujours à la main, tu restes près de la porte, appréciant l’air frais en contraste avec la chaleur humaine qui englobe la salle. Sutter se présente puis, sans attendre, commence à jouer. Les notes mélodieuses du piano font vibrer l’assemblée, certaines personnes semblent connaître la chanson, toi tu ne l’as jamais entendu. Tu écoutes, attentivement, analysant les notes, étudiant la mélodie, retenant les paroles. Tu ne peux pas dire que tu te sens lié à ce qu’il dit d’une manière personnelle, jamais tu n’as connu de douleur comme celle-ci, mais c’est un genre de poésie qui peut raisonner avec tout le monde. Tu croises le regard de Sutter, d’un mouvement de tête tu montres ton approbation, pas qu’il en est besoin. Encore une fois, ta confiance en toi ne te pousse pas à croire que tu es un expert qui peut juger ce qui est bien ou non. L’art est subjectif, tout ne peut pas être au goût de tout le monde. Lorsque la chanson prend fin, tu es un des premiers à applaudir, bien que tu ne te fasses pas autant entendre que les groupies du jeune homme. Ca te fait sourire de voir ça, tu y es habitué à présent mais tu te souviens comme si c’était hier de cette sensation étrange d'être adulé. Tu ne doutes pas que Sutter aura plus d’une fan, et aux vues de ce que tu te souviens de lui, tu doutes qu’il sera très à l’aise avec ça. Laissant l’occasion au jeune homme de recevoir des compliments, tu te rapproches du bar, commandant deux nouvelles bières. Il t’a proposé de partager un verre, tu comptes bien faire en sorte que vous fassiez cela. Une fois les breuvages payés, tu trouves à nouveau ton chemin vers lui, et avec un sourire aux lèvres tu lui tends l’une des bouteilles. « Félicitations, c’était vraiment bien. C’est toi qui l’a écrite ? » Avec ton groupe, tu composes, depuis des années maintenant. Parfois ensemble, parfois chacun de votre côté, mais tu es habitué au processus de création. Ca t’intéresse toujours d’entendre les histoires des autres, les techniques utilisées. Et puisque tu es un jeune homme curieux, il faut dire que tu es intéressé par l’histoire qu’il y a derrière ces mots. « Tu as trouvé une bonne scène pour jouer en tout cas, tu sembles avoir déjà un petit fan-club ici. » Un sourire amusé sur tes lèvres, mais tu es sérieux. Dans le monde d’aujourd’hui, les fans font avancer les choses.
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(#)Re: The old memories we are (Sutter & Nolan) Lun 9 Déc - 3:53
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[ The Old memories we are ]
@nolan wilder@sutter reeds T’en es à la moitié de ta chanson, le stress a laissé place au plaisir. C’est toujours dans ces moments-là, quand l’adrénaline est à son apogée que tu te rends compte à quel point t’aimes ce que tu fais. Y’a rien de mieux que ça, tu n’aurais jamais pensé apprécier entendre d’autres personnes fredonner les paroles d’une de tes compositions. T’avais l’habitude de voir ça comme une violation de propriété privée, la tienne en particulier. T’as jamais été à l’aise avec la foule, avec les gens en général. Non, toi t’as toujours été le mec introverti, réservé, t’étais pas mal dans tes baskets mais t’as toujours eu du mal à te livrer. Tu te souviens d’un jour où Sam t’avait gueulé dessus lorsque t’avais refusé de l’accompagner à une de ses énièmes soirées. « T’es sans cesses en train de pousser les gens vers la sortie ! Tu te mets trop de barrières Sutter, tu te gâches la vie pour des futilités et tout ce qui te reste c’est des regrets » Il n’avait pas tort mais il n’avait pas raison pour autant. T’es de ceux qui préfèrent vivre avec des regrets qu’avec des remords, de ceux qui anticipent le pire prenant le risque de fuir le meilleur. Alors oui, tu vis avec des « et si… » mais t’es persuadé qu’au fond ça t’a évité pas mal de conneries. Au final, t’as fini par écouter ton frère, un peu trop tard certes, mais tu comptes bien rayer l’une des résolutions qu’il avait marqué sur un de tes vieux carnets « vivre au jour le jour », parce que quand t’y penses c’est un peu l’état d’esprit dans lequel t’es depuis un mois. Depuis ton départ pour la Nouvelle-Orléans, tu vis au jour le jour puisque tu pars du principe qu’à présent tu n’as plus rien à perdre et tout à y gagner. C’est ça qui est bien quand t’as touché le fond, quand plus rien n’a réellement d’importance. Tes doigts jouent les dernières notes de ton morceau, un dernier regard à la foule et un hochement de tête en signe de gratitude avant de quitter la scène qui t’as fait vivre le temps de quelques minutes pour échanger deux trois remerciements à ces filles qui ont aimé ta brève prestation. Mal à l’aise, tu t’excuses auprès d’elles prétextant de devoir rejoindre un ami qui t’attend, une photo par ci par là et tu te faufiles dans cette masse d’êtres humains pour rejoindre cette tête familière qui se tient à présent devant toi avec deux bières à la main. Tu souris lorsqu’il te tend une des bouteilles que tu lèves pour trinquer à ces retrouvailles avant d’en boire une gorgée pour te rafraichir « Merci pour la bière et pour le compliment ! Oui, c’est moi. Ça n’a rien à voir avec les paroles de ton groupe mais c’est un début ! » réponds-tu modestement en passant ta main dans tes cheveux pour relever les quelques mèches qui étaient retombées sur ton visage. Tu te rapproches un peu de lui pour l’entendre à travers la foule qui se fait plus bruyante lorsqu’une chanson populaire se met à résonner à travers les enceintes pour laisser place à la soirée dansante. Tu jettes un coup d’œil aux filles qui étaient venu te voir un peu plus tôt avant d’acquiescer de la tête « Mh, c'est le piano qui a fait le job ! Et oui la scène est vraiment cool puis j’aime beaucoup l’ambiance du Spotted Cat, c’est sans prise de tête et à la bonne franquette ! » dis-tu en riant pour masquer l’inconfort dans lequel tu te trouves. La notoriété n’a jamais été ta tasse de thé et l’idée d’avoir des filles qui puissent aimer ta musique ou même t’apprécier pour ton travail est quelque chose que t’as encore du mal à assimiler. « J’sais vraiment pas comment tu fais avec vos fans, ça doit être compliqué à gérer. D’ailleurs je suis étonné de voir que personne n’a encore remarqué ta présence ! » ajoutes-tu en baissant le ton de ta voix pour te faire discret. Étonné oui, mais content de voir que le mec que t’as connu peut, malgré sa notoriété, encore se rendre dans des endroits qu’il apprécie sans avoir un groupe de nanas à ses trousses. Mais aussi parce que ça te permet de pouvoir en apprendre un peu plus sur lui. « Tu repars en tournée ou tu comptes rester dans les alentours pour les fêtes ? » demandes-tu tandis que tu te pousses pour laisser passer un couple entre vous. Tu récupères la table qui vient de se libérer et fais signe à Nolan de venir te rejoindre. Situé un à l'écart de la foule, c'est l'endroit parfait pour pouvoir converser avec lui et respecter son anonymat le temps d'une soirée. « Parce que si t'es dans les parages, je me dis que ce serait l'occasion de me faire visiter les alentours ? Du moins les lieux qui te font vibrer parce que j'ai déjà jouer le touriste mais j'aimerais voir la ville à travers les yeux d'un habitué. » proposes-tu sans grande conviction tandis que tu déboutonnes le haut de ta chemise crevant de chaud dans ce bar qui vient de sonner l'happy hour. Tes doigts jouent avec l’étiquette de la bouteille alors que tu t’autorises à le regarder.
/ awards session
(#)Re: The old memories we are (Sutter & Nolan) Ven 20 Déc - 21:48