Isaac Evans ‹ staff › champ sous l'avatar : The memories still hurt.
résumé du personnage
Naissance en 1984 à Toluca, Mexique. ◊ Adoption à la naissance et arrivée à NOLA. ◊ Frère jumeau, Casey, avec qui il a commencé la musique à l'âge de trois ans. ◊ Passion pour le jazz transmis par les parents. ◊ En 2002 les frères se lancent dans une carrière de musicien, ils ont rapidement un certain succès. ◊ En juin 2014, Casey fait une overdose après un concert. Il meurt dans les bras d'Isaac. ◊ Isaac arrête la musique, il retourne à NOLA et monte le Snug Harbor Jazz Bistro. ◊ En août 2014, la femme de Casey met au monde une petite fille, la lumière de la vie d'Isaac.
passionné | créatif | possessif | sanguin | rancunier | jaloux | sincère | loyal | travailleur | joueur | ponctuel | fermé | secret | à l’écoute | attentionné | doux | fier | sentimental messages : 7666 rps : 221
name : Undecided. (Sophie)
faceclaim : Diego Luna + suskind (avatar) ; bat'phanie (signature) ; blood eagle (profil) ; hawkicons + brooklycons (icons) ; crackship&crap (crackship)
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : décès d'un être proche, deuil, victime d'homophobie, crises de panique, mention de toxicomanie, scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide)..
trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
gif : âge : trente-neuf ans. (7 mars 1984)
statut civil : fiancé à Aoden, pas de blague cette fois.
occupation : propriétaire du Snug Harbor Jazz Bistro, son havre de paix.
habitation : Faubourg Marigny, appartement 238, au dessus du club.
code couleur : #4E90BB
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| [ the night is dark and full of terrors ] @Alexander Hawke & @Nolan Wilder Un souffle court, des yeux grands ouverts, un coeur qui tambourine violemment dans ta poitrine. Tu es assis dans ton lit, en sueur, paralysé par les images fantasmagoriques qui se sont jouées sous tes paupières. Ca t’arrive parfois, un peu trop souvent à ton goût. Les cauchemars ne sont pas des choses exceptionnelles, tu sais parfaitement que tout le monde en souffre, mais dans la terreur qui étreint ta cage thoracique, tu as du mal à te rassurer. Lentement, comme si tu avais peur d’éveiller une quelconque créature monstrueuse dormant à tes pieds, tu bouges ta main pour atteindre la lampe de chevet. Une lueur éclaire la pénombre, allongeant les ombres dans ta chambre désordonnées. Les vêtements sur le sol, les partitions qui traînent un peu partout, les boîtes de disques vides et toutes ces choses qui occupent la pièce créent des formes angoissantes, que tu n’arrives pas à analyser. Tu restes immobile, hésitant entre te renfoncer dans tes oreillers ou te lever pour fumer une cigarette. C’est une peur irrationnelle et pourtant bien présente qui te ronge le cerveau, la peur que faire le moindre mouvement va détruire tout ton monde, mais il n’en est rien. Finalement, tu balances tes jambes d’un côté du grand lit, sentant le plancher sous tes pieds nus. Ca te rassure. Sur le sol, tu récupères le premier tee-shirt que tu trouves et tu l’enfiles, sans faire attention à ton apparence. Sans que tu y réfléchisses vraiment, tes pas te mènent à travers ta maison, tu descends les escaliers, rejoint la cuisine pour boire un grand verre d’eau fraîche. Puis vient la cigarette. Le bâton mortel que tu coinces entre tes dents, attendant de sentir tes muscles se relâcher, espérant que ton corps entier se détende et s’apaise. Mais ça ne vient pas. Les bouffées se succèdent, tu emplis tes poumons du poison si familier, ton état ne change pas. Dans ton salon vide, tu tournes en rond, ne supportant pas de rester assis. Si vivre seul a bien des avantages, la solitude n’en est pas un. Ca t’angoisse de te retrouver seul dans ces moments là. Un regard sur l’horloge, quatre heures du matin. Tu hésites. L’idée qui vient de te passer par la tête pourrait te valoir de recevoir quelques coups et jurons, mais peu importe. Tu n’es pas vraiment connu pour réfléchir avant d’agir de toute façon.
Rapidement, tu mets des chaussures, trouves ton trousseau de clé et sors de chez toi. L’air frais de la nuit se saisit de toi, si tu avais plus de distance à faire tu te maudirais d’avoir oublié une veste. Sauf que tu ne vas pas loin, il te suffit de quelques secondes pour passer de ta porte d’entrée à celle d’à côté, au numéro 145. Tu ne frappes pas, n’appuies pas sur la sonnette. Sur ton trousseau de clé, tu cherches celle qui correspond à la maison, et sans attendre la moindre invitation, tu pénètres à l’intérieur. Tu connais les lieux presque mieux que chez toi, tu n’as pas besoin d’allumer la lumière. Derrière toi, tu verrouilles la porte, laissant tes chaussures à l’entrée avant de monter à l’étage. Le plus silencieusement possible, tu effectues ton trajet dans le noir, essayant de ne pas te faire peur tout seul avec les ombres de la maison. Dans quelques secondes, tu iras mieux, tu le sais. Une fois arrivé devant la bonne porte, tu inclines la poignée, doucement, puis entres dans la chambre de ton meilleur ami. Hawke dort, bien au chaud entre la couverture et les oreillers. Son visage, apaisé, est éclairé par les quelques rayons de lune qui filtrent par la fenêtre, et cette vision est assez pour te faire sourire. Tu n’es plus seul à présent. Un frisson te traverse et tu fais quelques pas vers le lit, prenant soin d’éviter les objets sur le sol. En essayant de ne pas réveiller le jeune homme, tu te fais une place sous la couette, t’allongeant à côté de lui. L’air de la pièce, embaumée de l’odeur d’Hawke que tu connais par coeur, t’apaise. Tu n’es pas encore complètement détendu, mais ça viendra, il faut seulement que tu te réchauffes. Inconsciemment, tu bouges dans le lit, te rapprochant de son corps, pour capter un peu sa chaleur corporelle. Au fond de toi, tu sais parfaitement que ce que tu t’apprêtes à faire est mesquin, mais tu ne peux pas t’empêcher de coller tes pieds gelés aux siens. Tu le sens s’agiter, s’éloigner et tu ne sais pas si tu te sens coupable, ou heureux de l’avoir peut-être réveillé./ awards session | | (#) The night is dark and full of terrors (Hawke & Nolan) Mer 4 Déc - 23:57 |
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