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 K a t a ri n a » one letter away from a cyclone

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[ katarina azarova ]
28 ans | célibataire | détective privée | straight foward
âge, lieu de naissance ›  Tu as tout récemment atteint tes vingt-huit ans. La trentaine approche à grands pas et ça te fait peur. L'impression que les bougies t'attendent pour être soufflés dans la pièce d'à côté semble se concrétiser toujours plus. Tu es née dans le grand froid de la Sibérie, un 21 décembre au soir. Toujours sur le qui-vive, pile électrique ambulante, c'est à croire que tu étais pressée de mettre les pieds dans ce merdier qu'est la vie, puisque tu étais attendue le soir de Noël, mais tu auras surpris ta mère bien plus tôt que prévu. origines, nationalité › Depuis le temps que tu traines dans cette ville, tu es parvenue à atteindre ta nationalité américaine. Cependant, tes origines ne mentent pas: tu es russe de la tête aux pieds, suivant de longues générations qui ont tous ce même sang. statut civil, orientation › Toi, tu ne te cases pas. Tout simplement. C'est préférable ainsi, mieux pour tout le monde. Ton métier n'est pas toujours stable, tu dois disparaître souvent, tu risques un peu ta peau ici et là quand ce sont des gros dossiers. Et de toute façon, tu es incapable de te plonger dans cette sensation d'intimité. Tu as passé trop de temps à te forcer, à accepter les deux sexes entre les cuisses alors qu'au fond, ça n'aura été que les hommes qui te font réellement de l'effet, te forçant un faux désir pour les femmes. Depuis, le désir se ressent plus difficilement bien que tu tentes toujours, une relation semblant difficilement envisageable à tes yeux. Tu te laisses aller à trop peu de plaisir, en bout de ligne, préférant coller des râteaux et des lapins que de réellement. job, statut financier › Tu ne roules pas sur l'or comme les avocats et les médecins, autant l'admettre. Détective privée, ça fonctionne à contrats, ce n'est jamais stable, mais tu es réputée dans ce que tu fais. Tu parviens à bien vivre, à pouvoir te payer du luxe, louer un toit pour ta tête, mais tu n'as pas les moyens de t'acheter cette jolie maison qui te vend du rêve, cependant. Surtout parce que d'y vivre seule, c'est inutile. Un jour, peut-être. statut familial › Autant la considérer comme inexistante. Tout ce qui te reste comme famille se trouve là-bas, en Sibérie. Tu te considères comme orpheline puisque ta propre famille, tes parents, t'ont tournés le dos. à la nouvelle orléans depuis › Sept années. Sans doute les sept années les plus occupées de ta vie, entre l'insertion sociale, l'obtention de ta nationalité et de ton diplôme, ainsi que ta réputation travaillée pour être une détective privée demandée. Tu peux enfin respirer un peu, la corde autour du cou se relâche enfin.


La franchise qui quitte tes lèvres sans réfléchir | L'impulsivité et la violence au bout des doigts, par la croyance que la justice se fait avec les poings et des jurons en guise de ponctuation, preuve d'une éducation très sommaire | L'énergie d'une pile électrique dans chaque atome du corps, joie de vivre qui fait rayonner le sourire à tes lèvres | Ambitieuse dans tout l'entêtement possible, tête de mule et guerrière qui n'abandonne pas, véritable Valkyrie ambulante | Consommation sociale de drogue et d'alcool, parce que c'est impoli de refuser | Maternelle, douce adoratrice de l'innocence de l'enfance et mère involontaire via ceux proches de ton coeur | Trop peu pudique, qui préfère un teeshirt et des sous-vêtements à un habillement entier, mais qui ne laisse que difficilement les gens s'approcher de ton corps à moitié dénudé | Coeur sur la main, insupportée par le fait que l'on fasse du mal à ceux que tu aimes

Even if I'm not here to stay.(one) Boxeuse hors pair, tu fréquentes le gymnase près de chez toi afin de te garder en forme, afin de t'assurer de dépenser ce trop plein d'énergie et garder cette force. (two) Irritable au réveil, il est préférable d'attendre la première tasse de café avant de te faire la discussion, le temps de t'adapter à cette agression visuelle des rayons de soleil sur ta rétine et de prendre soin de te remettre correctement dans la réalité. (three) Bien que cela ne tire pleinement du préjugé, tu es bel et bien une grande amatrice de vodka. De plus, tu tolères bien l'alcool, au grand malheur de ceux ayant voulu faire un petit concours avec toi. (four) Tu as un blocage avec l'intimité. Un manque d'aise, une panique, qui te pousse à poser des lapins sans cesse et envoyer valser des râteaux. Si tu sais charmer, tu te retrouves toujours à prendre peur lorsque les choses deviennent sérieuses et tu trouves une excuse pour te sortir de là. Tu ne laisses rien paraître, misant sur le fait que c'est chose du passé, mais il y a cette partie de toi qui se sent sale et qui voit davantage ton corps comme un instrument de désir plutôt que quelque chose qui se doit d'être respecté. (five) Peu féminine, rares sont les occasions de te voir avec des robes ou des talons fins, des jupes, même. Si tu n'as rien contre les chandails qui se veulent un peu plus aguicheurs, si tu as l'idée soudaine de te mettre en robe et te faire plus femme, tu te retrouves généralement à regretter l'idée quasi aussitôt sortie de chez toi. (six) Tu as cette cicatrice au ventre, près de la hanche. Une bagarre qui a mal viré, qui s'est mal passée pendant l'un de tes contrats. La cible donnée s'est vue être un plus gros poisson que prévu, t'amenant dans un combat au corps à corps une fois les armes éjectés, lancées plus loin. Un coup de couteau surprise aura tranché la peau, délaissant une marque qui est encore difficile à faire disparaître entièrement. Au fond, tu es simplement heureuse que ça n'a pas atteint un tatouage. (seven) Tu collectionnes les vinyles. Précieuse collection dans ton salon, tu te veux tel un chien de garde avec ceux-ci, empêchant les doigts plein d'huiles de s'en approcher de trop, à risque de les abîmer pour de bon. Tu possèdes davantage de la musique rock, mais tu détiens aussi quelques classiques plus doux. (eight) Tu as appris à jouer de la guitare, t'y abandonnant de temps à autre avec le temps, profitant de tes moments libres afin de gratter les cordes et faire résonner une mélodie dans les murs de ton appartement moyen. (nine) Tu possèdes bon nombre de tatouages sur ton corps. Ils ont tous diverses raisons, que ce soit par souvenirs, avec signification ou tout simplement parce que tu les aimes bien. Tu en as plus d'une vingtaine au total, des doigts à derrière l'oreille en passant par les bras et à l'intérieur de la lèvre tout comme entre tes seins. Tu caches au fur et à mesure ce corps qui aura servit d'instrument pendant si longtemps. (ten) Tu aimerais avoir des animaux, un jour. Si ta vie se place suffisamment pour que tu puisses avoir un rythme stable te permettant d'être chez toi de façon constante. Pour l'instant, tu ne prends pas le risque en considérant que tu dois disparaître parfois sur quelques jours, mais tu t'es promise que lorsque tu en aurais la chance, tu en auras un. Pour l'instant, tu as pour idée d'avoir un petit chien du nom de Fedor, en guise de "cadeau de Dieu" en russe.

one day, maybe we'll meet again.
- pseudo, prénom › sarcastik moose, mélissa- âge, pays › 27 automnes, Québec - avatar, crédits › Ruby Rose, crédit underco - type de personnage › Inventé - comment as-tu connu le forum ? › Par @Jasper Clyde pour y refaire notre duo  :redheart:  - autres, une dédicace › Beaucoup trop impressionnée par le code automatique. Le forum est tout doux et tout beau :redheart:


Spoiler:




[ and the story begins ]
once upon a time in new orleans
Un jeune couple peu fortunés qui auront eu la chance, ou presque, de voir naitre une enfant afin de compléter leur famille. Une petite maison qui n'est pas assez chauffée, pas assez isolée, pas assez sécuritaire. Mais malgré tout, une famille aimante y habite. On se colle pour se réchauffer, on sacrifie une partie de son repas afin de s'assurer que l'enfant mange correctement. Une famille de misère et d'amour. De difficultés et de paix. Sans doute aurais-tu pu avoir une autre vie, Katarina. Sous une meilleure étoile ou avec davantage de malheurs, qui sait. Peut-être aurais-tu pu subir un coup de malchance et tout simplement crever en chemin, en acceptant ces mains tendues, en te retrouvant au mauvais endroit, en faisant confiance aux mauvaises personnes. Peu importe la différente vie que tu aurais pu avoir, peu importe le nombre de fois que tu as rêvassé des diverses possibilités, tu ne changerais rien. C'est toujours mieux être là où tu en es que morte dans un ravin, tu te dis. C'est toujours mieux être dans cette situation que d'être issue d'une vie parfaite qui ne te fait rien vivre, aucune adrénaline, aucune sensation forte. Sans ça, tu n'aurais pas subit toutes ces aventures. Tu n'aurais pas réalisé à quel point la vie peut se faire difficile, par moment.

Tu sais que tu n'es que le pion, qu'une pièce d'un jeu qui est bien plus grand que toi. Qu'un petit point dans l'univers qui est destiné à quelque chose de si grand, si fort, si terrible. Mais toi, quand tu es née dans ta petite ville, tu n'en avais pas encore conscience. Au départ, toi, tu croyais que tu vivais déjà la misère et qu'on avait fait exprès de te faire naître les deux pieds dans la merde, dès le départ. Aujourd'hui, tu en es reconnaissante. Parce que tout ça, c'est ce qui t'a forgé le caractère et fait de toi la femme que tu es désormais. Ce n'est pas une vie parfaite, certes, mais tu l'acceptes pleinement. Tes parents t'aimaient d'amour et tu ne peux pas leur en vouloir réellement pour ce qu'ils auront fait. Tu ne peux pas leur en vouloir car tu savais, au fond de toi, qu'ils n'avaient aucun autre choix. Tu sais, du haut de tes vingt-huit années, qu'ils ont fait ce choix parce qu'il y avait pire qu'eux. Parce qu'il y avait des choses qu'ils ne te disaient pas, qu'ils ne t'expliquaient pas, parce que tu étais bien trop jeune pour comprendre les drames d'adultes. Pourtant, même en bas âge, tu as vite appris que ton honneur, ta fierté, tu as rapidement dû l'écraser au sol, la piétiner, faire comme si elle n'existait pas. Mendier, c'était devenu une routine et ce, très tôt, dès que tu en avais l'âge afin de pouvoir aider ta famille à survivre ne serais-ce qu'un peu. Afin de te mettre quelque chose dans l'estomac, afin qu'ils cessent de rationner leurs portions afin de te nourrir. Tes parents te l'ont répétés si souvent, quand tu refusais, au départ. Que si tu ne faisais pas la manche, peut-être n'auriez-vous rien sur la table ce soir. Puis, tu as pris cette habitude. C'est devenu un mode de vie, éventuellement. Au même concept qu'aller à l'école, tu quittais le domicile afin de passer de nombreuses heures à quémander de l'argent.

Tu avais seize ans, quand le vent a tourné. Seize ans quand ton avenir a pris une autre ampleur et que la douleur aura été plus conséquente. Tu te souviens encore des larmes de ta mère tandis qu'elle te serre dans ses bras, comme si elle se voulait incapable de te laisser partir. Ton père qui pose un baiser à ton front et qui s'excuse de nombreuses fois, à répétition, alors qu'il se bat pour garder sa fierté d'homme, qu'il combat la brillance de son regard afin d'éviter qu'il ne s'embrouille lui aussi. Tu poses des questions, mais on ne te répond pas réellement. On t'explique qu'on va prendre soin de toi, qu'ils n'ont pas le choix, qu'au moins là-bas tu auras un logis assuré. Qu'ils vont te nourrir, aussi. Qu'ils t'aiment, surtout. On te dit vaguement que ces messieurs vont t'amener loin, que tu ne pourras plus revoir tes parents, mais qu'ils sont désolés. Plus ils parlent et plus tu paniques, les yeux s'humidifiant à ton tour alors que tu réalises. Alors que tu comprends. Parce que tu vois les billets offerts à ton père alors que ta mère est inconsolable. Les hommes qui donnent les billets d'argent sont si neutres, le visage impassibles, loin de toute la culpabilité de tes parents. Tu te débats, tu appelles tes parents, mais rien n'y fait. Ils ne bougent pas, ne t'aident pas. Ils ne peuvent pas, de toute façon, tandis que les bras de ton père enlacent ta mère tremblante. Ils ne peuvent rien faire puisque tu ne leurs appartiens plus, puisqu'ils t'ont vendus afin d'éviter de te faire subir davantage de leur misère, afin de ne pas terminer à la rue avec une adolescente à leur charge.

La prostitution. C'est à ça que se résume ta vie, désormais. Vendre ton corps pour mieux vivre ensuite. Ton corps est devenu un instrument qui te dégoûte, mais que tu cherches à mettre en valeur si tu veux pouvoir continuer de vivre. Tu auras coupé tes cheveux courts, au travers de tout ça, en guise de rébellion, mais rien n'y aura fait. Tu espérais attirer moins de clients, mais on se sera assuré de l'inverse dans cette maison de passe. On ce sera assuré de trouver moyen pour que ce soit tout à ton avantage, même. Tu auras apprécié la voir, cette galère, cette panique, dans leurs regards. Quand tu leur auras dis qu'ainsi, personne ne voudra de toi. Tu savais que tu les avais mis dans une impasse et qu'ils auront galéré à parvenir à trouver une solution. Cette tignasse courte, même s'ils auront trouvé moyen de s'en servir comme arme, tu la gardes désormais comme une preuve que tu auras cherché à te défaire de ce réseau de prostitution. Tu la gardes comme un souvenir de ce coup de panique que tu auras réussi à causer, démontrant la fragilité de leur système malgré la solution trouvée. Mais eux aussi, ils auront réussi à briser quelque chose en toi. À force d'ouvrir les cuisses pour les divers clients, à sortir des phrases de charme complètement fausses qui te donnent mal au coeur rien que de les murmurer, ils auront brisés une partie de toi. Tu le sais depuis longtemps que l'égo n'a pas de place dans un monde comme le tien. Sauf que cette part de toi brisée, elle t'amène à détester ce regard que tu croises dans le miroir. Elle t'amène à considérer ton corps comme un bout de chair plutôt qu'un objet de valeur. Elle t'amène à ressentir chaque douche comme un effet de purification, l'eau savonneuse quittant ton corps qui se parsème peu à peu de tatouages rebelles effaçant au fur et à mesure la sensation des mains d'inconnus contre ta peau. Elle te fait serrer ton oreiller le soir si fortement, comme si tu voulais te réveiller d'un mauvais rêve, te disant que demain ira mieux alors que tu sais que c'est faux.

C'était le client de trop. Celui qui te fait dire une fois de plus que tu dois fuir cet endroit. Celui qui aura été trop violent, trop dur, trop emporté par son désir. Étranglée, violentée, loin de ces clients un peu plus brusques qu'à la normale. Le pire, c'est que c'était un client régulier. Qu'il venait souvent, payait cher. Connu pour ses coups de reins plus brusques que d'autres, les jeunes femmes de la maison close n'était jamais à l'aise de devoir le satisfaire. Puis, c'est tombé sur toi. Ta mauvaise étoile qui te poursuit depuis le premier jour en a décidé ainsi. Le corps qui souffre, les yeux larmoyants, la respiration étouffée par les grands mains à ton cou. Il t'a fallu un moment pour te redresser, pour oser te revêtir, pour passer outre la violence que l'on venait de porter à ton corps. Les billets laissés contre la table, le corps recroquevillé au creux des draps et une porte qui se ferme. L'égo piétiné plus bas que terre, l'épiderme douloureux. Une envie de mourir, de revenir en arrière, de te débattre davantage de ton petit corps jadis pour empêcher ces hommes de t'embarquer avec eux et de te vendre. Vivre à la rue avec tes parents te semblait bien moins pénible, à l'immédiat. Sauf que tu es forte, Katarina. Un véritable désastre naturel qui n'attend qu'une chose, et c'est d'exploser.

Toute la rage de ces dernières années aura réussi à éclater, quelques jours après cet évènement. Une querelle envers les responsables, envers ceux qui s'occupent de cette horrible mascarade pour le bien de leurs clients. Tu n'hésites même pas à retirer ton chandail devant eux pour leur montrer l'horreur et l'étendue de l'abus de ce client. Pourquoi est-ce que ça devrait te déranger, de toute façon? Ce n'est qu'un corps, qu'un bout de chair qui s'agite devant les hommes assoiffés de désir. Tu hurles, aujourd'hui, pour que ce client n'ait plus accès à la maison de passe. Pour qu'il ne soit plus admis, la voix qui craque encore un peu sous l'étouffement qu'il t'aura causé. Tu remets ton vêtement rageusement entre deux arguments, sauf que tout s'arrête vite. Tu te calmes presque de façon instantanée, d'ailleurs. Le silence est tombé dans la pièce parce qu'il y a du bruit, au loin. Tes collègues qui sont en panique et des voix d'inconnus qui se veulent autoritaire. En moins de temps qu'il ne le faut, sans même que tu ne puisses tout réaliser ce qui se passe vu la rapidité du moment, la maison de passe n'est plus. On arrête les propriétaires pour ce réseau illégale et les divers employés se veulent répartis ailleurs pour leur protection. C'est comme ça que tu mets les pieds en Nouvelles-Orléans pour la première fois. Car tu l'as demandé. Tu as osé le faire, cette fois. Tu as osé reprendre cette voix qui t'appartient pour reprendre contrôle sur ton avenir. Tu leur as demandé de quitter la ville, le pays, qu'importe. Parce que tu ne te sentais pas en sécurité ici, désormais. Qu'ils t'envoient où ils veulent, qu'importe, en autant que ce soit loin d'ici. Sauf que ce n'est qu'une épingle de plus à ton histoire, Katarina. Qu'une épingle de plus à cette histoire qui aura fait de toi la femme que tu es aujourd'hui. Peut-être que tu aurais pu avoir une histoire différente, mais jamais tu n'échangerais la tienne.

C'était peut-être moins pire que la maison de passe où tu te trouvais, mais ce n'était franchement rien d'agréable, cette ville. Au tout départ, tu l'as détestée. Parce qu'il n'y a pas une personne qui parle russe et toi, tu ne dis pas un seul mot d'anglais. Tu étais devenue majeure, tu as atteint tes vingt-et-un ans, alors on ne s'est pas trop embêté pour toi. Le plus important, c'était les gamins, les trop jeunes pour bien vivre sans parent. Tu as dû te démerder avec le peu d'aide que l'on t'a offert, de quoi t'aider à faire une insertion sociale en guise d'immigrante et c'est à peu près tout. On t'a fournis les papiers, on t'a mis entre les mains de certaines personnes pour t'apprendre la langue, puis le pole emploi pour que tu saches aussitôt prendre ton rôle de citoyenne. Au diable les blessures de l'esprit, les traumatismes. Rien à foutre de ce corps salit, de ce dégoût de ta personne. Tu n'es pas là pour te plaindre et raconter tes malheurs, même si un psychologue n'aurait sans doute pas fait de tord en vue de ton état. Sauf que comme tu ne dis pas un mot, on ne fait rien. Puis tu dois aussitôt te mettre à remplir ton rôle, à rendre à la ville le fait de t'avoir accueillie sans pouvoir réagir. Tu te sens comme une intrus, incapable de savoir quoi faire, quoi dire. La seule chose que tu sais, c'est vendre ton corps et tu refuses de le faire de nouveau pour t'aider à te remettre sur pieds. En quittant la Sibérie, lorsque tu étais dans l'avion, tu as fais une promesse à toi-même: Ton corps ne serait plus un objet à louer en échange de billets.

Tu as appris la langue, tu te débrouilles bien. Ça t'a pris un an pour arriver à bien te faire  comprendre, deux ans pour être assez fluide et agir normalement. Tu enchaînes les petits boulots, tel que babysitter et autres conneries. Tout pour arriver à te payer un meilleur toit sur la tête que celui que l'on t'a offert de base, à maigre loyer. À force de travailler comme une forcenée, d'enchaîner les divers boulots, faire du temps supplémentaire dans ce café, dormir à peine... Tu y es parvenue. La route aura été difficile, mais tu y es arrivée. Tu as réussi à te faire une soi-disant vie au travers des autres. Ta haine pour la ville s'est atténuée. Puis tu as décroché ce petit emploi particulier. Celui que tu dois taire car il ne doit pas se propager. Tu ne sais même pas de façon claire et précise comment tu es arrivée à te retrouver là. Un beau jour tu servais du café et le lendemain, tu étais dans le commissariat à te faire interroger par des policiers, pour au final te faire offrir un emploi. Tu t'es d'abord retrouvée indic, mais ça n'a pas su durer. À croire que tu étais efficace, puisque sans même savoir pourquoi, ils auront signés des papiers afin que tu suives des cours. Toi, celle qui n'a aucune éducation. On t'a signée comme ça pour te former afin de mieux travailler pour eux. Détective privée. Si par le passé, l'illégalité aura pris possession sur ta vie, c'est désormais la justice qui le fait. Ton corps ne t'appartient plus depuis qu'il a été vendu, de toute façon. Si on veut en faire une arme pour aider aux enquêtes, aider la police pour arrêter les malfaiteurs tels que les réseaux de prostitution dans lesquels on t'a envoyé, autant le faire. Il y aura eu des moyens de pression effectués sur toi, bien entendu. La carte d'immigration aura fait ses preuves, via les menaces de te retourner ailleurs si tu n'acceptais pas l'offre. Probablement parce qu'ils ont vus ces pupilles dilatés. Parce qu'ils ont vus que tu es retombée vers ces démons de ton passé à la maison de passe. La drogue. Pire addiction possible. Jadis, elle aura été une récompense face au fait de te taire et d'avoir obéit. Elle aura été une façon de te faire obéir, trop shootée pour réellement combattre les clients. Cinq années à consommer avec excès et un sevrage qui aura été long et douloureux. Pourtant, sans guide, te voilà de nouveau captive de la douceur des rouleaux d'herbes et quelques rares comprimés. Il aura suffit de quelques soirées, quelques fêtes et l'attirance face à l'odeur. Un joint que l'on te tend et ça marque ta fin, le retour de ta dépendance, bien qu'elle soit heureusement plus légère et récréative. Malgré tout, les policiers l'auront vu et toi, tu n'as pas eu d'autres choix que d'accepter cet enseignement forcé.

Diplômée. Si on te posait la question il y a de ça des années, probablement que tu aurais tout simplement dit que ça n'arriverait jamais, que tu étais destinée à mourir dans un ravin qu'importe ton ambition de rester en vie et te sortir de ce merdier. Sauf que tu y es arrivée. Tu as eu du mal, mais tu l'as fais. Peut-être que ça aura été un peu forcé par ces policiers dans cette salle d'interrogation, mais tu es parvenue à y trouver un certain attachement. Ta curiosité te pousse à continuer et ton ambition t'empêche de lâcher pour de bon. C'est peut-être du hasard, c'est peut-être aussi le destin. Qu'importe, vraiment. En bout de ligne, ta vie aurait pu être bien pire. Tu aurais pu mourir sous les doigts de ce client, il y a de cela des années. Peut-être on t'aurais tuée pour avoir osé crier sur les personnes détenant ta vie, si la police n'était pas débarquée au bon moment. Plein d'options et pourtant, te voilà. Tu as désormais un appartement en bon état où tu peux enfin appeler "chez toi", tu as un salaire qui fait désormais du sens. Tu as même réussi à avoir ta nationalité américaine au travers de tout ça. Puis il y a ta carrière qui se porte bien, malgré les aléas de la vie. Malgré ces blessures au travers des contrats. Ça ne te fait pas reculer cependant. Non, au contraire, tu t'entraînes encore plus afin d'éviter que la même situation se reproduise. Ça ne te fais qu'aller de l'avant, te pousser vers l'adrénaline à un point que tu l'acceptes, ce dossier, ce client qui vient vers toi car il craint pour sa vie ainsi que celle des autres personnes avec qui il habite dehors. Ta cible: un homme qui travaille dans l'illégalité, qui fournit les divers membres des squatts en drogues en tout genre. Il est aux trousses de ses clients en ayant appris que parmi eux se cachait un indic et il compte bien le démonter avant que les informations ne s'amènent à la police, sans se soucier s'il faisait du mal à la mauvaise personne. Tu sais désormais ce que tu te dois de faire, il n'y a pas d'autres solutions: T'incruster dans l'un des squatts, te faire passer pour l'une des leurs et trouver ainsi que protéger cet indic avant que l'homme n'y parvienne.

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(#) K a t a ri n a » one letter away from a cyclone    Lun 23 Déc - 18:46
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BABYYYYY :lovely
T'es parfaite K a t a ri n a » one letter away from a cyclone 1822876619
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(#) Re: K a t a ri n a » one letter away from a cyclone    Lun 23 Déc - 18:49
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Mica Welsch
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âge : 26 ans || 02.02.1996
statut civil : dans les méandres d'un secret lourd, il se dit en couple, le clame, mais jamais il ne parle directement de cette personne qui partage sa vie.
habitation : w/ lucius
disponibilité : open ; 4 en cours
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Bienvenue :cat:
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(#) Re: K a t a ri n a » one letter away from a cyclone    Lun 23 Déc - 18:53
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Jax; Jamais autant que toi mon loup K a t a ri n a » one letter away from a cyclone 119659470

Yaël; Merciii :redheart:
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(#) Re: K a t a ri n a » one letter away from a cyclone    Lun 23 Déc - 18:54
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bienvenue ici :love3:
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(#) Re: K a t a ri n a » one letter away from a cyclone    Lun 23 Déc - 19:10
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BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUE !!! :fesses:

Mais on se recroise partouuut ! xD
Je ramène Jax et Jax te ramène ? JPP j'adore découvrir des liens comme ça xDD

RUBY est tellement un putain de bon choix :bave1: :bave1: :bave1:

Bonne chance pour ta fichette ! K a t a ri n a » one letter away from a cyclone 1355463647
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(#) Re: K a t a ri n a » one letter away from a cyclone    Lun 23 Déc - 21:12
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Bienvenue!!! :redheart:
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(#) Re: K a t a ri n a » one letter away from a cyclone    Mar 24 Déc - 1:27
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@Abigail Wheeler @Noor Jarrah Merciiii :redheart:

@"Joakim Hargeeeves" Encore toi? :rire: Ruby est toujours le meilleur choix :loly: Et c'est du pur hasard, je discutais avec Jax pour reprendre notre duo et on m'a montré la voix jusqu'ici :redheart:
/ awards session
(#) Re: K a t a ri n a » one letter away from a cyclone    Mar 24 Déc - 17:24
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Ah on s'est déjà croisées aussi du coup :rire:

Bienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue K a t a ri n a » one letter away from a cyclone 1355463647
Super choix de vava :bave1: :bave1: :bave1:
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(#) Re: K a t a ri n a » one letter away from a cyclone    Jeu 26 Déc - 1:02
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@Trixie Walker Je savais que ton titre d'absence je l'avais vu queque part!! :rire: :redheart:

Merci merci ! À force de se croiser partout, faudra se trouver des liens ! :rire: (j'tag aussi @Joakim Hargreeves comme c'était pour vous deux xD)
/ awards session
(#) Re: K a t a ri n a » one letter away from a cyclone    Jeu 26 Déc - 2:21
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@Katarina Azarova tu n'a pas marqué l'orientation sexuelle de la demoiselle dans la partie du même nom :l:
/ awards session
(#) Re: K a t a ri n a » one letter away from a cyclone    Jeu 26 Déc - 10:31
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Ah si, oups! J'avais écris au départ et comme j'avais modifié la partie, j'ai pas remis xD C'est fait :redheart:
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(#) Re: K a t a ri n a » one letter away from a cyclone    Jeu 26 Déc - 14:11
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@Katarina Azarova J'aime ce genre de hasard xD ET grave pour le lien ! xD
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(#) Re: K a t a ri n a » one letter away from a cyclone    Jeu 26 Déc - 22:35
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Bienvenue par ici K a t a ri n a » one letter away from a cyclone 775963067
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(#) Re: K a t a ri n a » one letter away from a cyclone    Ven 27 Déc - 13:06
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[ félicitation, tu es validé(e) ! ]
bienvenue officiellement parmi nous.
Bienvenue officiellement en tant que membre de what lies ahead ! Félicitation, le plus dur est passé. Tu peux enfin vaquer à tes occupations et surtout commencer à rp.

Mais tout d'abord, hésites pas à faire le tour des différents bottins pour vérifier que nous n'avons pas oublier de recenser un des formulaires que tu as rempli précédemment. Si c'est le cas, hésite pas à envoyer un message à un membre du staff pour correction.

les avatars | les logements | les emplois



sa fiche de liens
Ici, les fiches de liens sont de rigueur et donc obligatoire. Cela reste le meilleur moyen pour favoriser les échanges et les liens avec les autres membres du forum. Nous demandons à ce que la fiche soit tenue à jour et remplie convenablement (clique ici).

Mais pas de panique ! Un formulaire simplifié est disponible, si tu n'as pas envie de te prendre la tête avec des pavés pour tes liens.

liens rapides entre membres
Afin de favoriser les liens entre les membres de what lies ahead, nous faisons appel à la générosité et la bienveillance de nos membres pour participer à cette action ! Nous avons mis en place des liens rapides entre membres qui consiste à poster minimum 2 liens féminins et 2 liens masculins (ex. rencontre dans un bar, ex avec qui ça s'est mal fini, un ami d'enfance perdu de vue, etc.) qui sont susceptibles d'être adapté.

pour en savoir plus,
cliquez pour accéder au sujet

les rps terminés et libres
Sur what lies ahead, nous tentons une expérience ! Les rps ne seront pas archivés une fois ceux-ci terminés. Vous pouvez éditer votre premier post, dans "options" puis "modifier le titre du sujet" : il suffit de cliquer soit sur rp terminé (ils seront ensuite verrouillés par un membre du staff) ou rp libre s'il est disponible.

les multicomptes gratuits
Intéressant, n'est-ce pas ? Nous autorisons les membres à obtenir des comptes gratuitement sous certaines conditions. Si tu es emballé par le sujet et que tu veux en savoir plus, n'hésites pas à consulter le sujet des multicomptes.

les événements en cours
Vous pouvez rencontrer Mamie Blogueuse à son stand au marché de Noël si vous n'êtes pas trop occupés à vous délecter d'un délicieux vin chaud ou de prendre une photo avec le Père Noël ! Pour les amoureux de la glisse, c'est la première fois qu'une patinoire s'est installée au centre du parc de Washington Square.

en quête de partenaires
Une loterie des rps (clique ici) a été mise en place afin d'apporter un peu de piment dans vos rps en vous donnant un partenaire et une situation aléatoire. Autrement, vous pouvez toujours poster dans la recherche de partenaire rp (clique ici).



L'équipe administrative est composée de Sonya Watkins (blood eagle), Joyce Dudley (SACCAGE.) et Holly Kehler (Newtmas.). Vous pourrez les retrouver à tout moment grâce à la pa ou bien, grâce à la petite couronne devant leur pseudo dans le qeel. N'hésitez surtout pas à nous contacter en cas de besoin, nous sommes à votre écoute !

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(#) Re: K a t a ri n a » one letter away from a cyclone    Ven 27 Déc - 13:51
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Welcome (en retard) à la Nouvelle-Orléans :whiteheart:
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(#) Re: K a t a ri n a » one letter away from a cyclone    Dim 5 Jan - 14:24
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