[Terminé] Highest Bidder (Joakim & Peter)

[ highest bidder ]

@Joakim Hargreeves & @Peter König
Les lumières dansent, illuminant les corps en transe, les gens qui boivent et ceux qui tentent d’oublier leurs problèmes en conquérant un partenaire pour la nuit. Il reste tout de même des coins d’ombre ici et là, donnant l’opportunité pendant quelques secondes de se laisser aller, de tenter quelque chose avant que la lumière ne revienne. La musique, elle, est assourdissante. Les gens ne viennent pas ici pour parler et avoir des conversations profondes, ils sont ici pour s’amuser, se laisser aller et abuser de leur liberté. En résumé, c’est une bonne soirée au Masquerade Club et le sourire en coin pendu à tes lèvres le montre bien. Les fêtes de fin d’année ne changent rien à cette atmosphère d’excès qui brûle dans l’air et c’est parfait ainsi, c’est ton gagne-pain après tout. Depuis l’étage où sont les bureaux administratifs, tu regardes les jeunes danser en dessous, comme si leur vie en dépendait. Parfois tu es fatigué de les voir ainsi, faire comme si rien n’avait d'importance dans ce monde, mais ce soir ça te diverti. Tu es de bonne humeur ce soir. Un éclair de lumière bleue illumine une partie de la salle et, par réflexe, ton regard se braque sur le groupe qui s’y trouve. Des femmes, des hommes, d’une vingtaine d’année sans doute. Rien qui ne sort de l’ordinaire au fond, juste un groupe d’amis profitant d’une soirée en boîte. Tu t’apprêtes à détourner le regard, sans doute sortir de là pour allumer une cigarette, mais un visage attire ton attention. Le sourire sur tes lèvres meurt rapidement, remplacé par un air d'incompréhension qui passe furtivement. En bas, en train de se déhancher sur la piste de danse, se trouve un jeune homme que tu connais bien. Enfin non, de lui tu ne sais absolument rien. Jamais tu n’as pris le temps de le questionner sur ses goûts, ses rêves, son passé ou sa vie privée. Tout ce que tu connais de lui est son corps et le voir bouger devant toi réveille quelques pulsions que tu ne pensais pas ressentir ce soir. Ca t’étonne qu’il soit là, c’est un soir comme un autre, il devrait être en train de travailler. De nouveau, un sourire étire ton visage mais, cette fois, il est carnassier. Remettant bien en ordre le col de ta chemise, tu descends les escaliers réservés au personnel, faisant ta route jusqu’à lui. Extasy. Tu ne prends pas la peine de danser, tu ignores totalement les quelques personnes qui essaient d’attirer ton attention. Ce soir tu ne veux pas essayer un nouveau jouet, tu veux rester avec le modèle que tu connais déjà, puisqu’il se présente à toi. Sans te faire remarquer, tu te cales dans le dos du jeune homme, posant une de tes mains sur sa hanche. « Qu’est ce que tu fais là ? Je te manquais tant que ça ? » Des mots que tu prononces à côté de son oreille, pour être certain qu’il les entende. C’est la seule solution pour pouvoir parler quand la soirée bat encore de son plein. Tu utilises ton autre main pour le retourner, il te fait face à présent et instinctivement tu commences à danser au même rythme que lui. « C’est un peu ironique, tu ne trouves pas ? Tu utilises l’argent que je te donne pour entrer dans mon club… peut-être qu’il faudrait qu’on trouve un nouvel arrangement. » Tu n’irais pas crier sur tous les toits que tu te payes de tels services, tu sais que ça aurait forcément un impact sur la réputation de ton business. Mais dans l’atmosphère actuelle, personne d’autre ne peut t’entendre, tout cela reste entre lui et toi.

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[ Highest Bidder ]

ft @Peter König
Les jours ne sont jamais vraiment les mêmes pourtant ils se ressemblent. Une fois de plus ma soirée j'allais la passer en chasse de clients. Mais pas dans un bar ce soir. En boite ! Et pas n'importe laquelle. Non je ne l'avais pas choisis complètement au hasard celle ci. C'est un peu plus facile en boite. Beaucoup sont la dans l'espoir de trouver quelqu'un avec qui partir et même si l'argent était une barrière pour beaucoup j'arrivais en général à en trouver un ou deux qui se fichaient de dépenser. Surtout quand ça leur permettait de pouvoir faire ce qu'ils voulaient, sans avoir à se préoccuper de l'autre, ne penser qu'à leur propre plaisir et faire ce qu'ils aiment sans culpabiliser parce qu'ils ont payés. Ben oui, c'était le principe d'une pute, je ne m'étais jamais leurré la dessus, je l'avais dès le départ accepté. Quand es gens déboursaient il fallait qu'ils en aient pour leur argent, ça fonctionnait toujours comme ça. Et depuis, il n'y avait pas grand chose que je n'avais pas encore expérimenté sexuellement. De ce qui me plaisait ou non. Mais le petit moment de flirt avant, ça, j'appréciais toujours. Un petit jeu. Celui de faire céder. J'en avais ferré un. Plutôt timide encore, sur la réserve. Je sentais qu'il avait envie mais qu'il n'osait pas trop. J'étais a peu prêt certain que je l'aurais déjà emballé s'il ne s'était pas vu accaparé par un ses amis. Mais il m'avait dit qu'il allait revenir alors je serais patient. Il fallait bien. Surtout que vu ses fringues il était certain qu'il était loin d'être pauvre le coco ! Au rythme de la musique je me laissais aller. Par celle ci je me laissais posséder. Profitant de cette attente imposée pour me détendre, prendre un peu de temps pour moi en dansant sur cette piste. C'est à ce moment la que sur ma hanche je sens une main se glisser. Si au départ je pensais qu'il s'agissait du jeune homme qui revenait cette pensée s'envola vite en le sentant se serrer contre mon dos. Beaucoup plus grand. « Qu’est ce que tu fais là ? Je te manquais tant que ça ? » un sourire étirait mes lèvres. C'était lui. Ce serait mentir que de dire que je n'avais pas eu léger espoir de le croiser vu le lieu où je me trouvais. J'étais partagé. Partagé entre l'envie de lui dire ce qu'il voulait entendre, comme avec mes clients, pour leur plaire, pour les appâter. Ou bien l'envie de jouer un peu. Après tout Peter était déjà un client régulier et sa phrase invitait à la provocation. Je me cambrais légèrement pour appuyer mes fesses contre son bassin et basculais ma tête en arrière contre son épaule. Épaule à auteur de ma tête quasiment. Je relevais un bras pour venir perdre mes doigts dans ses cheveux "Peut-être bien..." Ni un oui ni un non. Je laissais libre cours à son imagination. Mais pas le temps de se prélasser bien longtemps que je me retrouve face à lui et ses mouvements dansant s'accordent aux miens « C’est un peu ironique, tu ne trouves pas ? Tu utilises l’argent que je te donne pour entrer dans mon club… peut-être qu’il faudrait qu’on trouve un nouvel arrangement. » doucement mes mains se posent sur son torse, et à travers la chemise, le caresse, remontent, jusqu'à se mes bras viennent s'appuyer sur ses épaules. Sur la pointe des pieds je me hisse, rompant le contact de nos regards pour venir parler tout contre son oreille "T'en fais pas, ton club est bourré d'arrangements sur pattes, j'en ai d'ailleurs un blond qui devrait pas tarder à revenir, ça remboursera bien plus que mon entrée ici" finalement j'avais opté pour un zeste de provocation faut croire. Mais ça n'était pourtant que la vérité ! Je mordillais le lobe de son oreille avant de me laisser retomber sur mes talons, revenant en face de lui. "Hm il en est où d'ailleurs ?" je regardais autour de moi, le cherchant du regard. Me retenant de rire aussi, il fallait bien l'avouer. C'était dur de ne pas le regarder pour voir quelle tête il tirait parce que j'étais incroyablement curieux de savoir si ça pouvait bien lui faire quelque chose. J'étais persuadé, rien qu'à l’ego. Je connaissais les hommes.

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[ highest bidder ]

@Joakim Hargreeves & @Peter König
Au fond, tu sais que tu n’as rien à faire là. Embêter les clients n’est pas dans la description de ton job et ce n’est pas la meilleure manière de donner une bonne réputation à ton club. Mais ce client là, il est différent des autres, parce qu’il est autant client que tu l’es. Peut-être que tu l’es d’ailleurs un peu plus souvent, ces derniers temps tu fais de plus en plus appel à ses services, bien que tu le nierais si quiconque osait le dire. Ton esprit détraqué aime penser qu’il est à toi ce gamin, rien qu’à toi, mais tu sais parfaitement que ce n’est pas le cas. Ils sont nombreux comme toi, des hommes, sans doute des femmes aussi, qui se paient les services du jeune homme pour oublier leurs problèmes, pour passer un bon moment, n’importe quand dans la journée ou dans la nuit. Tu devrais en avoir honte, mais tu as depuis longtemps passé les limites de ce qui est moral. C’est pour cela que tu n’hésites pas à poser tes mains sur son corps, à lui souffler des mots au creux de l’oreille, entouré de toutes ces personnes que vous ne connaissez pas. Sa réaction ne se fait pas attendre, il t’a reconnu puisqu’il se presse contre toi, trouvant la partie la plus sensible de ton anatomie. Il te connaît depuis le temps, il a pu comprendre ce que tu aimais, ce que tu voulais. Et la provocation a toujours été un moyen de t’atteindre. Contre ton corps, il semble petit, faible et tu aimes ça, ça te plaît de sentir le pouvoir que tu détiens. Mais lui aussi en a. Il l’utilise dans sa réponse vague, trop vague pour qu’elle te satisfasse. D’un mouvement sec, tu le retournes pour voir ses yeux, et pour qu’il arrête de presser son arrière-train contre toi. S’il veut jouer, vous allez jouer, tu es prêt à lui apprendre les bonnes manières. Tandis que tu parles, ses mains se posent sur toi, ses doigts jouent avec la fabrique de ta chemise et toi, tu resserres un peu ta prise sur ses hanches. Pour te parler, il brise le contact de vos regard, s’approchant de ton visage pour glisser quelques mots à ton oreille. Des mots qui ne te plaisent pas. Alors que tu parlais de ce qu’il se passe entre vous, il te parle d’autres hommes, d’autres clients. Tu sais bien à quoi ses journées sont occupées, tu sais parfaitement ce qu’il fait de sa vie puisque c’est pour ça que tu l’appelle régulièrement. Mais cette boîte de nuit, c’est ton territoire, ton terrain de chasse, et tu n’apprécies pas qu’il l’utilise à ses fins personnelles. Tu ouvres la bouche pour répliquer, mais ses dents autour de ton lobe coupe le fil de tes pensées. Si tu aimes la provocation, venant de lui tu commences à la trouver irritante. Il peut te provoquer toi, mais pas s’il ne compte pas finir ce qu’il a commencé. Extasy se recule, cherchant du regard cet autre, ce client qui pour le moment est le tien. « Quoi, il te fait de l’effet ce blond ? Je ne pensais pas que tu choisissais tes clients, tant mieux pour toi si tu peux te permettre ça. » Vu les sommes que tu lui donnes régulièrement, tu ne doutes pas qu’en effet, le jeune homme puisse choisir quelqu’un de ses clients. Tu l’espères en tout cas, tu ne voudrais pas apprendre qu’il couche réellement avec n’importe qui. Pas que tu t’inquiètes pour lui, évidemment, mais tu ne voudrais pas apprendre un matin que tu as récupérer une quelconque merde à cause de lui et de ses clients. « Pourtant, mon petit doigt me dit que tu savais exactement ce que tu faisais en venant ici… tu savais exactement sur qui tu pourrais tomber. » Brusquement, tu passes ta main dans le creux de son dos pour rapprocher son corps du tien. Tu passes légèrement l’une de tes jambes entre les siennes, frôlant une des parties que tu connais le mieux de lui. « Est ce que j’me trompe ? » Sur tes lèvres s’étend toujours le même sourire carnassier, un sourire qui montre que quoi qu’il arrive, tu auras ce que tu veux ce soir.

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[ Highest Bidder ]

ft @Peter König
Ça m'arrange finalement que le blond se soit éclipsé un temps. J'aurais regretté de ne pas avoir droit à ce petit moment de flirt avec e grand ténébreux. Tête nichée dans son cou pour venir murmurer des mots empoisonnés à son oreille, je reconnaissais son odeur. Parfum de sa peau d'homme que je connaissais bien maintenant. Odeur dans lequel je trouvais un certain réconfort malgré moi. « Quoi, il te fait de l’effet ce blond ? Je ne pensais pas que tu choisissais tes clients, tant mieux pour toi si tu peux te permettre ça. » mes yeux se replongent dans les siens. La voilà, cette once de sentiment, cette bride de jalousie provoquée par son ego qui voyait que je m'intéressait à un autre que lui. Pourquoi est ce que je me plaisais à provoquer ça ? Habituellement les clients je les préférais totalement détachés. Je ne vendais que du sexe, pas de l'amour. Je pouvais faire preuve d'affection et de douceur dans le sexe si c'était ce qu'on voulait mais une fois finis, c'était finit. La seule raison qui me poussait à exciter par la provocation les gens c'étaient pour qu'ils couchent ou recouchent avec moi. Hors la c'était déjà quelque chose d'acquis, Peter était déjà un clients régulier, quand à ce soir j'en avais déjà un en vu. Et pourtant ça me plaisait de le voir réagir comme ça. Ouais, même s'il était parfois piétiné, mon égo était bel et bien présent lui aussi, et il était toujours flatté de voir ce qu'il pouvait provoquer. "Je choisis pas mes clients" je prenais ceux qui se laissaient prendre, pour finalement me faire prendre moi même dans la finalité, la plus part du temps "Ça veut pas dire qu'aucun n'est à mon goût" je laissais mes pupilles parcourir son corps, sans aucune discrétion, je le déshabillais du regard. De haut en bas, de bas en haut pour finalement planter à nouveau mes yeux dans les siens. Ouais le brun était bien loin de faire partis des clients qui me répugnaient ! Je savais parfaitement bien à quel point il était sculpté sous ces fringues, et comment il était monté. « Pourtant, mon petit doigt me dit que tu savais exactement ce que tu faisais en venant ici… tu savais exactement sur qui tu pourrais tomber. » son petit doigt n'avait pas tord sur ce coup. Mais je n'y pouvais rien s'il ne s'était pas pointé plus tôt ! D'un geste brusque il me ramène à lui et je ne peux m'empêcher de me mordre la lèvre en souriant légèrement et celles ci s'entre-ouvrent finalement en sentant sa jambe effleurer un endroit bien spécifique. Cette possessivité. Dîtes à un homme que vous voulez en voir un autre et il voudra absolument prendre sa place. Et ça pour être un homme s'en était pas la moitié d'un.. « Est ce que j’me trompe ? » plus proche à présent mon regard alternait entre ses deux yeux puis descendait finalement sur ses lèvres. J'humectais les miennes "Ton petit doigt est plutôt perspicace.." je me dégageais de son emprise pour prendre la main qui me maintenait contre lui juste avant "Mais ça n'est pas celui que je préfère.." je lui redressais sa main et venais emprisonner son index entre mes lèvres, prenant entièrement son doigt contre ma langue. Les yeux à nouveau dans les siens je ne le lâchais du regard alors que je retirais, lentement, son doigt de ma bouche. Oui l'allusion était plus qu'évidente la. "Mais je n’obéis jamais au doigt et à l’œil sans argent, et là je crois que j'ai un p'tit pactole à me faire" mais s'il voulait montrer son gros pactole lui... Y'aurait forcément moyen de négocier !

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@Joakim Hargreeves & @Peter König
Tu ne devrais pas réagir. Le fait que Extasy ait rendez-vous avec un autre client, qu’il ait prévu de passer la nuit avec un autre, ça ne devrait pas t’atteindre. Tu sais comment il gagne son pain, comment il survit et ça ne devrait pas t’étonner qu’il soit là pour trouver un autre abruti désespéré. Et pourtant, tu sens la possessivité s’emparer de toi, la colère monter lorsqu’il te parle de cet homme blond, sans doute bien différent de toi. Est ce que lui aussi est un client régulier ? Est ce qu’il est un meilleur coup que toi ? Ca tu en doutes. Tu as passé l’âge où tu doutais de toi, à vrai dire ton égo a toujours été suffisamment bien portant pour que tu ne te remettes jamais trop en questions dans ce domaine là. Tu sais ce que tu vaux, tu n’aurais pas eu autant de succès si les choses étaient différentes. Mais comme le jeune homme te le fais bien remarquer, il n’est pas ici pour trouver un bon amant. Il veut juste toucher sa paye, un point c’est tout. Alors qu’il prenait un certain plaisir à te provoquer, il change soudainement d’angle d’attaque, te provoquant d’une autre manière. Il n’est plus question de cet autre, mais de vous, de toi. Il te déshabille du regard, te gobe par ses prunelles alors que vous continuez de danser lascivement. Si tu avais dix ans de moins, ce regard aurait un effet immédiat sur une partie bien précise de ton anatomie. Tu ne t’emballes plus aussi vite aujourd’hui, mais il faut dire que ça te fait quand même de l’effet. Le regard perçant du jeune homme ne laisserait personne indifférent. Peut-être que c’est pour cela que, malgré toi, tu continues à retourner vers lui. On ne peut pas mentir, il s’y connaît le gamin, il sait comment donner l’impression à un homme qu’il n’y a plus que lui sur cette foutu planète. Alors qu’il te dévisage, tu bouges l’une de tes mains sur son corps, atteignant le bas de son tee-shirt que tu soulèves pour effleurer sa peau. Il n’est pas le seul à pouvoir jouer et toi, tu préfères y mettre un peu les mains. D’un mouvement brusque, tu le rapproches de toi, passant ta jambe entre les siennes et tu vois sur son visage une réaction immédiate. Ses lèvres s’entrouvrent, incitant au péché et tu luttes pour ne pas les capturer tout de suite entre les tiennes. Non, à la place tu poses une question, le provoquant par tes mots, attendant une réponse. Sa voix parvient à tes oreilles tandis qu’il se détache de toi, prend du recul et tu sens la patience s’amoindrir lorsqu’il fait ça. Il n’est pas là ce soir, très bien, c’est compris. Sur ton visage il n’y a plus aucune trace de sourire, et lorsqu’il te saisit la main un éclair d’incompréhension passe dans tes yeux. Tu ne t’attendais pas à une telle réponse, mais celle-ci te plaît plutôt bien. Vos regards s’affrontent alors qu’il lèche ton doigt, qu’il le fait sien par sa langue. Cette image parle parfaitement au sud de ton corps et tu ne peux empêcher le rire qui passe tes lèvres. « Ce serait cruel de te priver de mes autres doigts alors, tu ne crois pas ? » Tu ne fais absolument pas attention aux personnes qui se trouvent autour de vous, vous êtes dans une bulle, rien qu’à deux. Evidemment il parle une nouvelle fois d’argent, et si ça pourrait te vexer qu’il y fasse allusion dans un tel moment, ça te fait plutôt rire cette fois. Il te laissera pas oublier qui il est. « Quelque chose me dit que l’obéissance n’est pas vraiment dans tes habitudes, en effet. » Une fois payé, le jeune homme fera absolument tout ce que tu lui diras de faire, tu le sais parfaitement. Mais jusqu’à ce que l’argent soit échangé, tu vois dans ses yeux une certaine fougue, une indocilité qui te plaît. « Je t’offre un verre, viens. A moins, bien sûr, que tu ne préfères attendre sagement ton blondinet ici… » Tu te rapproches de lui, passant la main qu’il t’avait capturé dans ses cheveux indiscipliné. Tes yeux sur lui sont noirs, traduisant les choses qui te passent par la tête, toutes les choses que tu as envie de lui faire. Sans attendre la moindre permission de sa part, tu t’empares de ses lèvres, l’embrassant passionnément sur la piste de danse. Tu n’as pas vraiment besoin de permission à vrai dire, il a été assez clair avec toi dans les dernières minutes. « Le pactole c’est bien, mais si tu peux l’ajouter à un bon coup, c’est mieux non ? » Un sourire passe sur tes lèvres alors tu prends sa main. Lentement, tu te mets à marcher à reculons, gardant tes yeux dans les siens. Il peut encore dire non, il peut encore choisir l’autre et tu en as conscience.

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ft @Peter König
Il franchissait la barrière de mon tee-shirt. La pulpe de ses doigts venant frôler ma peau et m'arrachant un frisson. La chair de poule alors que j'étais bien loin d'avoir froid. Et je ne parlais pas non plus de la chaleur humaines dégagée par cette piste de danse bombée. Il joue lui aussi. Il sait qu'il fait de l'effet. Il l'a forcément constaté. Il y avait des réactions qui ne se simulaient pas. De toute façon je n'avais pas à simuler mon plaisir avec lui. Mais hors de question de le lui dire. Les clients ils imaginaient ce qu'ils voulaient. Je pouvais certes leur dire ce qu'ils voulaient entendre mais dire la vérité c'était me dévoiler moi. Moi derrière la pute. Et ça je m'en gardais bien. En tout cas la plus part du temps. Et pourtant, Peter avait beau être un client ce petit jeu me poussais à révéler certaines choses. De temps à autre, sur mon caractère par exemple. Ça ne devait pas être évident pour lui, s'il cherchait à décelé ce qui venait de la pute ou de l'homme. Moi même parfois je m'y perdais. Peut-être parce que les deux se rejoignaient par moment. La, suçant son doigt, les yeux plus provocateurs que jamais planté dans les siens. Se fichant bien de qui pouvait nous regarder ou non. Je cherchais à provoquer un effet bien particulier chez lui. Certes je l'avais taquiné juste avant en le repoussant un peu, en lui parlant de cet autre qui existait bel et bien. Mais je ne voulais pas non plus qu'il abandonne tout de suite, il fallait bien que j’éveille aussi son désir pour ça. Même s'il semblait déjà ne plus être endormis « Ce serait cruel de te priver de mes autres doigts alors, tu ne crois pas ? » mon sourire s'étirait un peu plus "Tu parles de ces doigts la ? Ces si grand doigts.. si.." je me mordillais légèrement la lèvre "experts" je le laissais récupérer sa main. Il ne fallait pas oublier une chose. S'il voulait jouer de ses doigts sur moi, il fallait sortir la bourse. C'était comme ça que ça fonctionnait. Sans ça, pas de contrôle sur moi. « Quelque chose me dit que l’obéissance n’est pas vraiment dans tes habitudes, en effet. » comme quoi oui, il commençait déjà à me connaitre malgré tout, à me cerner, ça ne semblait pas le surprendre du tout. Ça aurait pu vu que j'avais toujours obéit à ses désir mais il suffisait de quelques indices par ci par la pour comprendre certaines choses. "Je gagnerais pas ma vie si j'étais docile sans argent" soyons honnête ! Après ça ne voulait pas dire que sous le désir dans une relation en dehors boulot je ne pouvais jamais me montrer docile. Mais pour dire vrai il était très rare que j'ai des relations sexuelles en dehors. J'en avais déjà en général plusieurs par jour, ou par nuit plutôt, il fallait bien que je me repose un peu de temps en temps. Mais parfois il y avait des exceptions. Parfois l'excitation me permettait d'accepter un échange sexuel sans avoir l'impression de perdre de l'argent. « Je t’offre un verre, viens. A moins, bien sûr, que tu ne préfères attendre sagement ton blondinet ici… » Il n'avait même pas pris la peine de me le proposer sous forme de question. Est ce qu'il s'en inquiétait vraiment du blondinet ? J'aimais bien le fait que ça le préoccupe. Ça me donnait encore plus envie de le taquiner avec. Mais je n'en eu pas le temps qu'il capta à nouveau toute mon attention. Sa main dans mes cheveux et surtout son regard noir de désir, pupilles dilatée. J'aimais voir ça. Les miens se fermaient quand ses lèvres rejoignaient les miennes. Baisé volé. Mais je ne le repoussais. Bien qu'il n'ai pas encore payé ce qu'il consommait. Un baiser, juste un, je pouvais bien lui donner. Instinctivement ma main vint se loger dans sa nuque, s'y agrippant durant ses quelques secondes pendu à ses lèvres « Le pactole c’est bien, mais si tu peux l’ajouter à un bon coup, c’est mieux non ? » ça pour le coup il n'y avait même pas besoin d'y réfléchir une seconde. Toujours face à moi il recule, m’entraînant avec lui, sans me lâcher du regard. Bien sûr que sur le plan physique le choix était vite faire entre le blondinet et lui. Mais ça n'était pas le seul plan qui comptait, même que ça passait en second plan la plus part du temps. Je le laissais m’entraîner mais je ne pouvais pas me laisser complètement aller non plus, j'étais toujours en mode travail. Arrivé au bar je me rapprochais de lui et ma main libre se glissais sur cette bosse dans son pantalon. Doucement je le caressais à travers l’épais tissus "Je prend le bon coup, s'il est prêt à miser plus que le coup d'un soir" Je délaissais sa queue pour remonter ma main sur sa joue, caressant sa mâchoire du pouce "Un verre et un charmant sourire ne suffiront pas" non la il ne pouvait pas l'oublier que j'étais une pute. Seul le dieu Dollars comptait dans ces cas la. Et je le lui rappelais aussi pour éviter que moi je ne dérape. C'était tentant il fallait bien l'avouer. Et c'est vrai, j'avais l'espoir qu'il veuille dépenser suffisamment pour m'emporter ce soir. Je glissais doucement mes doigts sous sa ceinture, tirant légèrement dessus et je relevais mon regard sur lui "Enfin.. Si t'as pas assez d'argent, je pourrais te filer une petite part de mon butin de ce soir, juste parce que j'suis chez toi et que je te pique un client" comment ça j'allais un peu loin dans la provocation ?

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@Joakim Hargreeves & @Peter König
Ca fait longtemps que tu n’es plus un adolescent, tu ne t’émoustilles plus dès que tes yeux rencontrent la moindre parcelle de peau, ton corps ne réagit plus au moindre petit mot indécent. Mais ce soir, au milieu de la piste de ton club, entouré de tous ces inconnus, tu sens des réactions venir bien rapidement. Le jeune homme sait ce qu’il fait, il cherche à garder le pouvoir et tu n’aimes pas ça. Le pouvoir c’est toi qui l’as d’ordinaire, tu n’apprécies pas quand il appartient à quelqu’un d’autre. Le frisson d’Extasy te montre que tu es sur la bonne voie, mais la torture délicieuse qu’il fait subir à ton doigt te donne une réaction bien plus franche que cela. Soudainement, ton pantalon semble un peu plus serré qu’il ne l’était il y a quelques minutes. Il ne s’arrête pas là, il continue à te provoquer par ses mots également et un nouveau sourire étire tes lèvres. Flatter ton égo est une technique qui marche souvent avec toi, il l’a sans doute bien compris. « Exactement, ceux-là même qui savent te faire trembler, te faire crier, demander plus... » Tu as conscience qu’il fait sans doute ça avec tous ses clients, une des lignes du contrat doit sans doute l’obliger à prétendre passer un bon moment, même quand ce n’est pas le cas. Mais tu choisis de ne pas y penser, tu préfères largement te dire qu’il aime réellement ce que tu lui fais. C’est justement son job, cette position qu’il te rappelle avec ses paroles. Comme si tu pouvais oublier. S’il n’était pas au service du plus offrant, tu ne serais pas en train de jouer avec lui en cet instant. Tu ne voudrais pas risquer une quelconque attache. Exta n’est attirant que parce qu’il est question d’argent entre vous, c’est une transaction, une simple question de business. Ou du moins c’est ce que tu dis les soirs où tu fais appel à lui. « La docilité s’apprend tu sais, il suffit de la bonne motivation. » Des images de ce que tu pourrais lui faire pour le lui apprendre te passent en tête, provoquant une nouvelle bouffée de chaleur au milieu du club. Tu sais parfaitement de quoi tu parles, un jour on finit par grandir, prendre ses responsabilités en main et on est un peu moins impulsif, on se plie plus aux règles. D’une manière ou d’une autre, tout le monde doit le faire et bien qu’il soit encore jeune, tu ne doutes pas qu’un jour ce sera son tour à lui aussi. Pour l’heure cependant, vous pouvez continuer à vous provoquer, à vous tourner autour avant que vous ne cédiez. Parce que vous alliez le faire, tu en es persuadé. Il ne peut pas te mettre dans cet état là et s’enfuir ensuite avec un autre, tu ne l’accepteras pas. Alors tu lui proposes un verre, lui imposes un verre plutôt. Et pour qu’il n’hésite pas trop longtemps, tu te rapproches de lui pour l’embrasser à pleine bouche. Sa main qui s’aggripe à toi te fait penser qu’il aime ça, cette possessivité que tu mets dans tes gestes ne le laisse pas de marbre. Puis tu te recules, tu prends sa main et commences à marcher jusqu’au bar, non sans lui avoir glissé des derniers mots plus provocants que les autres. Arrivés face au bar, il pose sa main sur ton sexe caché par le tissu de ton pantalon. Un grognement traverse ta gorge, passe tes lèvres tandis que tu lui jettes un regard désireux. Il ne le fait pas longtemps, ses doigts remontent rapidement le long de ton corps, s’intéressant à ta mâchoire quelques instants. Tu quittes Exta du regard pour faire un signe au barman. Deux verres, deux shooter qu’il dépose devant vous rapidement. Il sait mieux que de faire attendre le patron. « Je suis ravi de savoir que mon sourire te fait de l’effet en tout cas, après mes doigts, mon visage. Fais attention, un peu plus et tu pourras me faire sentir comme un client privilégié, que tu apprécies réellement. » Tu joues, tu n’en as pas besoin. Si son comportement sur la piste de danse voulait dire quelque chose, c’est bien qu’il te trouve à son goût, argent ou non. Sa manière de te déshabiller du regard, de lécher tes doigts comme si sa vie en dépendait, de répondre à ton baiser. Il y a trop d’indice pour que tu te remettes vraiment en question. « Et depuis le temps, tu devrais savoir que je mets le prix qu’il faut. » Tu n’irais pas crier sur tous les toits que tu te payes les services d’un prostitué, tu sais de quoi tu aurais l’air. Mais lui, lui il sait que votre arrangement dure depuis des mois, peut-être presque un an déjà, il devrait savoir que l’argent n’est pas un problème. Tu prends le shooter entre tes doigts, le levant devant tes lèvres, tes yeux braqués sur le jeune homme, attendant qu’il fasse de même. Puis tu avales tout le contenu, d’une seule traite, laissant la chaleur de l’alcool te brûler la trachée dans une sensation bien familière. Doucement, tu sens les doigts d’Exta s’infiltrer sous ta ceinture et tu le laisses faire, te tendant lorsqu’il entre enfin en contact avec ta queue. S’il veut commencer ici, tu ne vas pas trop t’y opposer, bien que tu n’oublies pas où tu es. Si quelqu’un voyait le patron se faire toucher en public, la réputation de ton établissement pourrait en prendre un grand coup et ça, tu ne le laisseras pas arriver. Mais pour les beaux yeux du jeune homme, tu es prêt à prendre le risque, jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche. Ses mots, prononcés d’un ton provoquant ne te plaisent pas et brusquement tes doigts se referment autour de son poignet. Tu sers sans doute un peu plus que nécessaire, montrant ton mécontentement. Lentement, puisqu’il touche tout de même la partie la plus sensible de toi, tu retires sa main de ton pantalon. « Ne t’en fais pas pour moi, je peux me permettre de me payer ton cul quand j’en ai envie. Et tu l’as dit gamin, t’es chez moi. Ma maison, mes règles. » Te provoquer est une chose, te rabaisser en est une bien différente. Sans lâcher son poignet, tu le fais à nouveau marcher parmi la foule, jusqu’à atteindre cet escalier qui t’avait permis d’accéder à la piste. Au dessus, seulement des bureaux et des espaces interdits aux clients. Au dessus, c’est ton monde, un aspect bien moins glamour et amusant du nightclub. Avant d’atteindre la première marche, tu te stoppes, te retournes pour planter tes yeux dans les siens. « Combien il t’a promis, hein ? Plus que ce que je te donne d’habitude ? » Une nouvelle fois, tu te rapproches de lui, plaquant ton corps contre le sien, plus petit. Tes lèvres s’attaquent à son cou, déposant des baisers, suçant, mordant. Laisser ta marque, c’est ce que tu cherches à faire au cas où il choisisse de faire marche arrière dans les prochaines secondes. Au moins son blond saura qu’il n’est pas le premier à passer par là. Tes lèvres vont jusque son oreille, chuchotant quelques mots. « Tu veux de l’argent, j’ai compris. Mais tu sais parfaitement qu’en plus de ça, je peux te donner bien autre chose. Tu sais de quoi je suis capable et on sait tous les deux que tu en as envie. » Cette fois, c’est à toi de passer tes doigts au niveau de son entrejambe. Tu ne le palpes pas comme il l’a fait avec toi, tu te contentes de le frôler, de le provoquer une dernière fois. Tu n’as plus envie de jouer à présent, certaines limites ont été franchies.

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ft @Peter König
« Exactement, ceux-là même qui savent te faire trembler, te faire crier, demander plus... » Pfiou ! Une vague de chaleur venait d'envahir mon bas ventre. C'était pas prévu ça... Mais bon sang ses mots. J'avais beau en entendre régulièrement de toute sorte parfois.. Une façon de les dire, au bon moment, sortis des lèvres de la bonne personne.. Le fait que ce qu'il dise soit vrai jouait aussi évidemment. Ça n'avait pas été de la simulation. Ses doigts, j'avais effectivement tremblé compte, convulsé sous le plaisir, laissé mes gémissements s'échapper de ma gorge. Le plaisir était présent avec le grand brun, il s'en était rendu compte. Il le savait. Et il en jouait aujourd'hui. Si je me mettais à bander au milieu de la piste c'était foutu pour garder ma crédibilité. Celle du mec détaché à qui seul l'argent faisait de l'effet. « La docilité s’apprend tu sais, il suffit de la bonne motivation. » J'haussais un sourcil en souriant doucement "Je dois comprendre que tu veux me dresser ?" comme un bon toutou obéissant ? Qu'est ce qui lui faisait croire que je voulais apprendre à être docile en dehors de mon boulot ? Ça ne serait pas le premier ceci dit. Plusieurs fois il m'était arrivé de tomber sur des clients qui, parce qu'ils baisaient avec moi, finissait par penser que j'étais à eux et vouloir que couche avec eux même en dehors du job, simplement parce qu'ils le désiraient. Gratuitement. Donnez une main on vous prendra le bras. Ceci dit je ne pensais pas que ça soit le cas de Peter. Il n'avait jamais tenté certaines choses, certains rendez-vous galants ou encore des recherches d'affections. Ce soir ça n'était que du jeu, du flirt pour faire monter le désir et de la possessivité qui résultait d'un titillement d’ego. Et ce baiser... Juste un moyen que je ne lui échappe pas pour la soirée. Une tentative de séduction. Tentative qui portait ses fruits mine de rien. J'y serais bien resté accroché encore un peu plus longtemps à ses lèvres. Mes gestes sont plus directs pour ma part. Ils se dirigent vers le point central, celui qui a amené à ce qu'on se rencontre la première fois. Ce grognement, et surtout ce regard qui me transperce, je ne peux que comprendre à quel point ça l'excite, et je m'en satisfait pleinement. « Je suis ravi de savoir que mon sourire te fait de l’effet en tout cas, après mes doigts, mon visage. Fais attention, un peu plus et tu pourras me faire sentir comme un client privilégié, que tu apprécies réellement. » un léger rire m'échappa. Je suis sûr qu'il apprécierait de se sentir privilégier ! Qui n'apprécierait pas de toute façon ? "Autant pour moi, je vais faire attention" Evidemment que je ne pouvais confirmer qu'il l'était probablement un peu. Affirmer ce genre de chose c'était une ouverture que je ne pouvais pas me permettre de donner. « Et depuis le temps, tu devrais savoir que je mets le prix qu’il faut. » ça c'était vrai et c'était aussi pour ça que je ne cherchais pas particulièrement à retrouver le blond. S'il avait été du genre radin j'aurais probablement dû le rembarrer, professionnalisme oblige. Mais ça n'était pas le cas. Pour toute réponse je lui offrait un sourire. Sourire largement suffisant, pas besoin de confirmer que oui, je le savais. Tout comme lui je prend un des shooters qu'il a commandé et le lève avant de le boire cul sec. Je retenais un léger toussotement avant de regarder le verre à shooter comme si ça allait m'indiquer ce qu'il y avait dedans avant que je le vide. Je le reposais bien rapidement pour reporter à nouveau mon attention sur le propriétaire du lieu. Mes doigts franchirent cette fois ci la barrière qu'ils avaient caressé un peu avant. Je retiens difficilement un mordillement de lèvre en le sentant se durcir et se tendre sous ma main. Je pensais que le manque flagrant de discrétion de ma part l'aurait fait réagir plus tôt mais c'est à ma phrase qu'il me stoppa dans mon geste en attrapant mon poignet. Oops, est ce que j'aurais poussé le bouchon un peu trop loin ? Son sourire disparu et la fermeté de sa main confirmaient cette hypothèse. « Ne t’en fais pas pour moi, je peux me permettre de me payer ton cul quand j’en ai envie. Et tu l’as dit gamin, t’es chez moi. Ma maison, mes règles. » Ce petit ton autoritaire éveillait mon côté rebelle autant qu'il m'excitait. C'était assez étrange comme sensation je dois dire. Mais pas le temps de répondre, d'approuver ou de désapprouver, que déjà il m’entraîne avec lui, tenant toujours mon poignet. J'avais presque l'impression que j'allais me faire gronder comme un gosse mais en réalité il y avait une petite variante. « Combien il t’a promis, hein ? Plus que ce que je te donne d’habitude ? » j'avais un peu plus que titillé son ego visiblement. Il s'approche, toujours plus prêt, jusqu'à se coller à moi et je ne bouge pas. Ne reculant pas. Mes yeux se ferment en sentant ses lèvres dans mon cou, ses dents... Bordel... Soyons franc, je n'avais pas du tout envie de lui échapper. Ses lèvres s'approchèrent de mon oreille « Tu veux de l’argent, j’ai compris. Mais tu sais parfaitement qu’en plus de ça, je peux te donner bien autre chose. Tu sais de quoi je suis capable et on sait tous les deux que tu en as envie. » je fermais à nouveau les yeux et un léger soupire s'extirpait de mes lèvres au presque contact de sa main contre mon sexe. Cette excitation qui grimpait et cette frustration de ne pas le sentir plus. L'envie d'être touché. Pas de doute il savait s'y prendre. "Hmm... 300. Il m'a promis 300 pour trois heures." je glissais mes mains sur ses épaules, les remontant sur sa nuque puis les redescendant dans son dos "Pas grand chose pour toi non ?" je me mordillais la lèvre "Et comme tu l'as dis, tu peux te payer mon cul quand t'en as envie" Je grimpais sur la première marche pour me retrouver a peu prêt à son niveau et lui prenais les mains pour les lui caler sur mes fesses "Il te suffis d'augmenter la mise" j'approchais mon visage du sien et regardais ses lèvres avant d'y passer ma langue, lentement. "Augmente" oui je le réclamais parce que oui, comme il l'avait si bien dit j'en avais envie. Ça commençait à se voir d'ailleurs. Je défaisais doucement le premier bouton de sa chemise puis le deuxième "Je te suis" j'embrassais à mon tour son cou "Emmène moi..." j'agrippais les pans de sa chemise et relevais la tête pour planter mes yeux dans les siens, bouche entre-ouverte sous l'impatience de satisfaire ce désir "Prend moi."

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