“ Bent or broken is the family tree. Each branch a part of a part of me. This is my tree, and it's a big ol' tree..Strong or fragile it's the family tree. See how the sun shines through the leaves this is our tree and it's a beautiful tree. ” @Mia Brennan
Will s’inquiétait pour sa sœur Mia depuis son retour au pays, comme tout le reste de la famille d’ailleurs et pour cause elle était revenue dans le coma. Ce n’était pas anodin. Elle agissait comme si tout le monde était contre elle, mais ce n’était pas le cas. Dans une famille de militaire on a conscience des conséquences que le terrain peut faire sur le corps, mais également sur l’esprit. Will aimerait qu’elle comprenne donc qu’il est de son côté. Pour se faire, il a demandé à la jeune femme ou plutôt exigé qu’elle accepte qu’il vienne avec elle à son rendez-vous chez le médecin. Si la jeune femme n’était pas très motivée par cette idée, il avait su sortir des arguments comme le fait qu’il ferait de sa vie un doux enfer. Will savait la prendre par les sentiments. Il ferait tout ce qui est dans son pouvoir pour l’aider et si cela voulait dire y aller avec la « force » il le ferait. Will n’est pas qu’un membre de sa famille, il n’est pas qu’un frère, il est son jumeau. Ils partagent un lien indescriptible depuis toujours et même s’ils se sont un peu perdus en route, il aimerait que cela redevienne comme avant ou même mieux. Will a donc pris son après-midi pour l’accompagner. Il savait que les médecins sont toujours en retard. Par chance, il n’a pas vraiment de compte à rendre donc cela allait. La seule personne à qu’il devait des comptes est Clara sa copine et elle est compréhensive. Elle sait combien la famille compte pour Will. Elle l’encourage d’ailleurs à aider sa sœur parce qu’elle se rappelle de combien ce n’était pas facile pour lui après son retour à la vie civile. Will se sentait donc soutenu par sa compagne et c’était très important pour lui. Mia avait donc donné rendez-vous à Will directement au centre médical. Elle ne voulait sûrement pas l’entendre parler durant le trajet. Et pour cause, elle n’aimait pas toujours la franchise de son frère et le fait qu’il soit aussi protecteur. Will y était donc allé en voiture par ses propres moyens. Il était toujours en avance puisque comme son père leur avait toujours expliqué à l’heure c’est déjà en retard. Dans l’armée ou la marine c’est pareil alors il est habitué comme un bon soldat qu’il n’est plus. Si cela agace parfois Clara, Mia est pareille ce qui explique d’ailleurs qu’elle soit déjà assise dans la salle d’attente alors qu’il arrive. Il lui offre alors son plus beau sourire avant de la prendre doucement dans ses bras pour la saluer. « Prête à passer du temps avec ton frère préféré ? » Lui demanda Will. Il faisait de l’humour pour cacher qu’il était anxieux à l’idée de ce rendez-vous médical et de ce que le médecin pourrait dire à sa sœur.
Enfin, cela allait faire presque un an que tu étais sortie de l'hôpital, et presque deux ans que tu es sortie du coma. Ce rendez-vous chez le médecin est le dernier, tout du moins le dernier de la série de suivie que tu as dû subir depuis deux ans maintenant. Ce rendez-vous est la ligne de mire de ta famille depuis que tu es revenue d'Afghanistan. Pour toi, tu espères simplement qu'ils pourront enfin t'oublier un petit peu, et que tu pourras enfin reprendre ta vie comme tu l'avais laisser, du moins la partie que dont tu te souvenais.
Puisque pour ta famille ce rendez-vous était important, tu ne fus pas étonnée que ton frère te demande d'être présent à ce rendez-vous. En faite tu n'avais pas tellement eu le choix, il savait se montrer très persuasif quand il le fallait. Après hésitations tu lui avais dit qu'il pouvait venir mais tu lui avais demandé de te rejoindre directement là bas, tu voulais éviter toutes discussion au sujet de ta santé qui commençait à prendre beaucoup trop de place à ton goût dans les sujet du quotidien. C'est comme ci ces deux années étaient deux années où ta vie était en stand bye, tout était figé mise à par l'inquiétude et la santé tu n'avais pas vraiment vécu depuis tout cela. Tu avais donc miser tous tes espoirs sur ce rendez-vous. Ce matin tu avais juste grignoté, mine de rien tu étais bien stressée pour ce rendez-vous, le repas de midi tu n'en fis pas cas. Tu ne le diras à personne et personne ne t'en voudra. Tu étais partie en avance, il ne manquerait plus que tu sois en retard. Peut-être un peu trop en avance, tu attendis dans la salle d'attente qu'on vienne te chercher. Will n'était pas encore arrivé, et finalement tu te rendis compte que de ne pas être seule aujourd'hui était vraiment une bonne idée. Le fait que ce soit Will était tout aussi important. Leur choix de vie de chacun, les avait un peu éloigné l'un de l'autre. Est depuis que tu étais revenue tu n'avais pas eu de temps pour lui parler, ou ne serait-ce que partager un moment avec lui. Celui là n'était pas des plus fun mais c'était important. Tu vis Will arrivé et tu fus soulagée. Le serrant dans tes bras tu souris à sa remarque de frère préféré. Je n'ai pas eu de choix, tu me suis partout depuis ma naissance. De nouveau assise elle ne pouvait pas s'empêcher d'être stressée, l'heure du rendez-vous approchait et cette attente était interminable. Si seulement je pouvais me souvenir de ce qui se passait là-bas, je suis sûre que j'étais moins stressée d'être en Afghanistan qu'à ce moment précis.
hello:
Toutes mes excuses pour mon temps de réponse, ça devrait aller mieux !!!
“ Bent or broken is the family tree. Each branch a part of a part of me. This is my tree, and it's a big ol' tree..Strong or fragile it's the family tree. See how the sun shines through the leaves this is our tree and it's a beautiful tree. ” @Mia Brennan
Will n’avait jamais réellement discuté avec sa sœur de son coma, de sa sortie de l’hôpital. Il avait simplement été présent pour elle, qu’elle le veuille ou non à chaque étape. Pourtant, cela n’avait pas été évident pour lui. Découvrir que sa sœur est dans le coma, attendre qu’elle se réveille et appréhender les séquelles qu’elle pourrait avoir. Il s’était senti si impuissant, si désemparé. Il avait même fait quelque chose qu’il ne fait jamais : prier. Il avait prié cette force supérieure d’épargner sa sœur. Il savait qu’il ne serait pas le même sans elle. Il ne pouvait pas vivre sans elle. Parce qu’elle n’est pas que sa sœur, elle est sa jumelle. Alors depuis son réveil il y a deux ans il veillait sur elle, peut-être trop parfois, mais il ne s’excuserait jamais de tenir à elle. Elle n’avait donc d’autre choix que de le supporter. Will comprenait qu’elle ne souhaite pas en parler alors généralement il ne l’a harcelait pas à ce sujet. Il posait quelques questions afin de savoir si elle avançait, si elle se souvenait, mais pas souvent. Il pouvait comprendre que lui demander sans arrêt ne ferait qu’augmenter son stress. Will était heureux qu’elle ait accepté qu’il vienne avec elle. Il pensait qu’elle aurait besoin de soutien surtout si le rendez-vous ne se passe pas comme prévu. Il voulait être l’épaule sur laquelle elle pouvait se reposer. Mia lui répondit alors qu’elle n’avait pas le choix, qu’il l’a suivait depuis sa naissance, comme si elle n’était pas comme lui. « Je te suis partout ? Laisse-moi rire. » Lâcha Will avec un sourire en coin. Il faisait référence au faites qu’elle aimait beaucoup se mêler de sa vie, mais il ne lui en voulait pas. C’est aussi ça d’être jumeaux. Elle lui confia ensuite vouloir se souvenir de ce qui se passait là-bas. Elle était tellement stressée de ce rendez-vous qu’elle imaginait qu’elle était sûrement plus sereine là-bas. « Tu vas t’en souvenir, ça prendra juste du temps. Il reste des alternatives pour ta mémoire. » Lui répondit Will pour la rassurer. Il avait déjà des idées en tête comme l’hypnose ou d’autres choses, mais il ne lui en avait pas encore parlé. Il ne voulait pas qu’elle se braque ou qu’elle le prenne pour un fou. Il faut dire que dans la famille on ne croit pas vraiment aux médecines parallèles. Will aurait aimé trouver quelque chose à dire pour l’aider. Parfois, pour passer le temps ou pour la détendre Will lui racontait des anecdotes de sa vie amoureuse ou de sa vie professionnelle. Il avait beaucoup d’auto-dérision alors Mia riait souvent de ses péripéties avec sa dulcinée ou encore le fait qu’il trouve sa nouvelle voisine trop proche d’elle sans avouer que lui aussi la trouve bien à son goût. Mais aujourd’hui il n’ose pas. Il ne veut pas tout apporter à lui, il ne sait pas si elle a envie d’être distraite.
“ Bent or broken is the family tree. Each branch a part of a part of me. This is my tree, and it's a big ol' tree..Strong or fragile it's the family tree. See how the sun shines through the leaves this is our tree and it's a beautiful tree. ” @Mia Brennan
Will n’avait jamais réellement discuté avec sa sœur de son coma, de sa sortie de l’hôpital. Il avait simplement été présent pour elle, qu’elle le veuille ou non à chaque étape. Pourtant, cela n’avait pas été évident pour lui. Découvrir que sa sœur est dans le coma, attendre qu’elle se réveille et appréhender les séquelles qu’elle pourrait avoir. Il s’était senti si impuissant, si désemparé. Il avait même fait quelque chose qu’il ne fait jamais : prier. Il avait prié cette force supérieure d’épargner sa sœur. Il savait qu’il ne serait pas le même sans elle. Il ne pouvait pas vivre sans elle. Parce qu’elle n’est pas que sa sœur, elle est sa jumelle. Alors depuis son réveil il y a deux ans il veillait sur elle, peut-être trop parfois, mais il ne s’excuserait jamais de tenir à elle. Elle n’avait donc d’autre choix que de le supporter. Will comprenait qu’elle ne souhaite pas en parler alors généralement il ne l’a harcelait pas à ce sujet. Il posait quelques questions afin de savoir si elle avançait, si elle se souvenait, mais pas souvent. Il pouvait comprendre que lui demander sans arrêt ne ferait qu’augmenter son stress. Will était heureux qu’elle ait accepté qu’il vienne avec elle. Il pensait qu’elle aurait besoin de soutien surtout si le rendez-vous ne se passe pas comme prévu. Il voulait être l’épaule sur laquelle elle pouvait se reposer. Mia lui répondit alors qu’elle n’avait pas le choix, qu’il l’a suivait depuis sa naissance, comme si elle n’était pas comme lui. « Je te suis partout ? Laisse-moi rire. » Lâcha Will avec un sourire en coin. Il faisait référence au faites qu’elle aimait beaucoup se mêler de sa vie, mais il ne lui en voulait pas. C’est aussi ça d’être jumeaux. Elle lui confia ensuite vouloir se souvenir de ce qui se passait là-bas. Elle était tellement stressée de ce rendez-vous qu’elle imaginait qu’elle était sûrement plus sereine là-bas. « Tu vas t’en souvenir, ça prendra juste du temps. Il reste des alternatives pour ta mémoire. » Lui répondit Will pour la rassurer. Il avait déjà des idées en tête comme l’hypnose ou d’autres choses, mais il ne lui en avait pas encore parlé. Il ne voulait pas qu’elle se braque ou qu’elle le prenne pour un fou. Il faut dire que dans la famille on ne croit pas vraiment aux médecines parallèles. Will aurait aimé trouver quelque chose à dire pour l’aider. Parfois, pour passer le temps ou pour la détendre Will lui racontait des anecdotes de sa vie amoureuse ou de sa vie professionnelle. Il avait beaucoup d’auto-dérision alors Mia riait souvent de ses péripéties avec sa dulcinée ou encore le fait qu’il trouve sa nouvelle voisine trop proche d’elle sans avouer que lui aussi la trouve bien à son goût. Mais aujourd’hui il n’ose pas. Il ne veut pas tout apporter à lui, il ne sait pas si elle a envie d’être distraite.
Tu avais rarement eu l'air anxieux comme tu pouvais l'être aujourd'hui. Tu avais beau te dire qu'il n'y avait rien car tu ne ressentais rien d'anormal, mais tu ne pouvais pas vraiment tout savoir, tu n'étais pas médecin, tu n'avais pas la science infuse non plus. Mais cette attente était insupportable. Tu regardas l'horloge comme pour espérer qu'elle s'était arrêtée, que le temps s'était arrêté et que finalement tu n'irais pas dans cette pièce. C'est fou comme un simple rendez-vous de routine pouvait se transformer en une crise de panique. Pendant ce temps là ton frère tenta tant bien que mal de te détendre en te racontant les péripéties de sa vie amoureuse. Par moment tu as eu le sourire, car il avait souvent tendance à se mettre dans des situations assez folles ce qui te faisait bien rire parfois. - Je dis cela mais peut-être qu'en me souvenant de l'accident je vais le regretter. Après tout il n'y a que physiquement que j'ai encore des séquelles, psychiquement je m'en sors plutôt bien. On ne peut pas dire cela de tous les militaires qui rentre au pays. - C'est vrai, que finalement dans ton malheur tu avais beaucoup de chance, tu as certes mis beaucoup de temps à te remettre, mais aujourd'hui c'était chose faite. Si tu t'étais souvenue de tout, tu aurais peut-être souffert plus profondément d'un traumatisme plus grave. Tu étais donc partagée entre deux mondes, celui que tu ne connaissais pas mais que tu voulais connaître, et l'autre monde où tes souvenirs étaient immuables. Dans cette salle d'attente qui ne désemplissait pas, tu ne pus que constater les rouages de la médecine. Cette médecine qui change, qui évolue pas toujours en bien d'ailleurs. Depuis que tu naviguais entre les services tu avais très vite compris que tu n'étais qu'un numéro et non une patiente. Ce n'était pas toujours facile à gérer comme métier tu en avais bien conscience mais les patients étaient souvent mis à mal. Tu regardas une nouvelle fois l'horloge est cette fois c'était bon, le doc pouvait arriver d'une minute à l'autre. D'ailleurs une infirmière t'appela de suite, pour une fois il n'était pas en retard.- Eh bien pour une fois il ne nous aura pas fait attendre. - Tu te levas suivit de Will, l'infirmière le stoppa net lui indiquant que tu devais d'abord faire des radios avant d'aller voir le médecin et que par conséquent il n'était pas possible qu'il t'accompagne. Tu lui fis signe de la tête que ça irait. Pour quelques clichés tu devrait t'en sortir, du moment qu'il était avec toi pour les résultats c'était tout ce qui importait. Te voilà donc partie dans les méandres des couloirs de l'hôpital, un peu plus et tu le connaissais par coeur. L'infirmière t'accompagna jusqu'au vestiaire et te demanda de mettre la chemise qui était de rigueur dans un hôpital, tu étais ravie. Et tu regrettas presque d'avoir fait un effort pour t'habiller ce matin, entre les nombreuses couches dû au froid, les chaussures, la ceinture, bref tu avais mis le paquet ce matin. Te voilà sortie du vestiaire, et tu as cette vision cauchemardesque de ce dôme qu'est l'appareil IRM. Tu en as tellement fait, que tu savais ce qui t'attendait et tu détestais cela. Le froid dans le dos sur cette planche qui te sert de lit, la position inconfortable, le bruit de la machine bref tout était une horreur. L'infirmière t'installa et le cauchemar pouvait commencer. Après de longues minutes qui t'avaient paru des heures tu étais invitée à te rhabiller. Ton imaginaire ne t'avait pas fait défaut, tu t'étais souvenu de chaque détail qu'était le supplice de l'IRM. Une fois habillée tu rejoignis ton frère une nouvelle fois dans la salle d'attente. Dans cette pièce rectangulaire tu avais mis un moment à le retrouver tellement il y avait de monde. Tu t'installas à côté de lui, et tu soupiras. - Je déteste toujours autant faire leur stupide examen. Je suis partie longtemps ? Finalement tu n'arrivais pas bien à te rendre compte. Finalement le médecin ne mis pas longtemps à arriver. Il vous invita à le suivre.