âge, lieu de naissance › gosse de nola, born and raised; l'un des nombreux gosses qui lâchent un premier cri à la nouvelle-orléans, la marée humaine où il s'est fondu pendant vingt-cinq piges. 'fils de', la progéniture calculée sur une vie papier à musique. origines, nationalité › la graine américaine des profondeurs de la terre, il a la gueule que les whites aiment, poster boy des usa, et une tradition précieuse dans les veines. statut civil, orientation › on l'appellerait fucktard, le gars qui n'se pose plus depuis trop longtemps. aimant à drama, à femelles hystériques qui lui prennent la tête, il s'en lasse, insatiable d'un frisson passionné qui crève dans la normalité. pour la société, alors il est célibataire, le fils aux frasques déplaisantes pour ses parents; hétérosexuel pourtant, ils ont eu d'la chance à ce niveau-là. c'est pas faute de jouer toujours, jusqu'à l'ivresse. job, statut financier › tricheur qui surfe sur la vague, l'opportunité trop belle à saisir; il se targue aujourd'hui d'être auto-entrepreneur, le gars qui parie sur la mode du healthy lifestyle sous toutes ses formes. sa marque promeut des produits sains pour des régimes spécialisés "à tous les types", de la ménagère qui cherche à perdre son ventre vieux de plusieurs décennies, aux sportifs qui veulent garder une forme d'airain. dernière option offerte en date, la possibilité de paniers délivrés à domiciles avec des menus healthy et bio et compagnie à préparer soi-même. et les moutons sont son blé; il a un genre de dédain pour ceux qui se prennent au jeu, l'argent coule à flots avec une aisance déconcertante, le marketing bien placé et calculé. il est aisé, l'a toujours été, un sang bleu des temps modernes. statut familial › le portrait de famille accroché dans la cage d'escalier, un cadre impeccable- l'irréprochabilité comme carcan aux apparences. il est l'aîné de la fratrie, assis juste devant sa mère, leurs sourires masquant les tensions insidieuses qui ont grandi avec les années. un père lointain, toujours occupé, qui n'était resté que quelques minutes le temps de la photo avant de partir à nouveau. sans doute des maîtresses, si ça se trouve des gosses éparpillés dans le pays. il n'y a que lui et sa sœur pourtant, benjamine emmerdante qui essaye de survivre à la pression d'études qui l'étouffent aujourd'hui. à la nouvelle orléans depuis › là depuis avant sa naissance, probablement; les parents qui y ont vécu toute leur histoire, construit leur moule de projets soupesés avec précautions; il a toujours joué avec le monde des hauts quartiers, boy king à la rébellion rêche. cœur à la louisiane.
Even if I'm not here to stay.(the sinner) fils façonné de trop de réalités déplaisantes, le gamin criblé de défauts dérangeants aux yeux des parents exigeants. il est devenu l'homme qui n'a que rarement froid aux yeux, celui qui darde ses inquiétudes plutôt que de fuir. un joueur au poker de la vie, la main hasardeuse parfois et pourtant une chance de cocu. il a navigué ces vingt-cinq années de vie avec une facilité déconcertante, le bagou de quelqu'un mordant la vie à pleines dents. il est l'aventureux qui touche à tout sans vraiment d'égard pour ce qui pourrait mal tourner; un provocateur du destin, au fond, qui aime jouer avec des dés pipés.
(the musician) mélomane des quartiers artistiques de la nouvelle-orléans, il a commencé à écouter du rock très jeune, héritage paternel d'une mode qui a longtemps été oubliée. et pourtant, à la fin de ses années de collège, il a formé un groupe de musique avec sa bande de potes; le repère des premières frasques d'un adolescent qui cherchait à laisser sa trace sur le monde. il est devenu bassiste pour les blaviken, le nom du groupe dont il fait encore partie aujourd'hui, adulte et bien plus doué qu'il ne l'était à l'époque. le magnétisme du musicien, énième corde à son arc pour attirer l'attention.
(the crafter) il est bon avec ses mains, talentueux sculpteur d'une existence qu'il aime contrôler dans tous ses aspects; en mécanique, en bricolage et même en cuisine, il sait utiliser ses dix doigts. l'aspect charmant et charmeur qu'il caresse de la pulpe de son toucher comme les cordes rigides de sa basse. il est souvent le gars aux paumes pleines d'échardes qui s'usent avec l'audace, le fait qu'il n'ait pas peur de se salir les mains dans ce qu'il fait. débrouillard, on pourrait le qualifier ainsi, preuves d'une indépendance arrogante julian est le gars qui se plait à esquisser les contours d'un unique spécimen quel qu'il soit, passant entre ses mains.
(the son) mère tirée à quatre épingles, père distant; ça a été son univers d'aussi loin qu'il s'en souvenait, forcé dans un moule doré par les exigences d'une génitrice constamment sur son dos. il est devenu l'adolescent rebelle qui fait tâche dès qu'il a commencé à avoir une identité à lui, volontairement provocateur, ses yeux clairs dardant le regard sévère de sa mère qui se forçait à ne rien dire, si souvent, lèvres pincées dans une expression qu'il a fini par connaître par cœur. et pour les rares fois où elle a essayé d'être autoritaire, il est resté de marbre. la poigne de sévérité, ça a toujours été son père, l'homme capable de tendre l'échine du fils d'une nervosité aride, des rapports impersonnels à souhait.
(the addict) cigarette, la maîtresse à ses lippes, l'addiction pour une nicotine libératrice qui coule dans ses veines. quand il passe une soirée chez ses parents, il se sentirait presque capable de s'faire un paquet en quelques heures, ruiné par des rixes virulentes ne flottant qu'à demi-mot derrière les prétentions. la drogue douce qui reste sa reine, celle qui a fait perdre la boule à ses parents quand il avait seize piges et qu'ils ont senti l'odeur dans sa chambre, qu'c'était un autre défaut chez lui qu'ils n'étaient pas prêts à accepter.
(the player) bête de la vie nocturne à la nouvelle-orléans, il n'est pas l'amoureux des responsabilités quelles qu'elles soient. s'il n'est pas un cruel manipulateur se jouant de proies saisies à la volée dans la nuit, il en reste un charmant calculateur. des intentions nichées derrière le sourire, l’œillade limpide pour les sirènes de la nuit, habituées aux mecs comme lui. julian est le gars à la réputation de béton, le gars qui n'se pose jamais, n'revient jamais en arrière, et n'regarde pas plus loin que l'instant. femmes mariées, femmes plus âgées ou plus jeunes, il n'est ni le plus sélectif, ni le plus consciencieux. trop conscient de ses charmes pour s'arrêter, trop insatiable pour se contenter d'une; peut-être qu'il n'croit même pas en l'amour, un cynique élevé dans le mariage de glace de ses parents. lui, il s'amuse et au moins, il en a encore l'âge.
(the lover) amant passionné et passionnel, demandeur et donneur tout à la fois; julian consume et se consume tout autant, secrètement amoureux de ces courbes qu'il dessine sur ses rétines. il aime draguer, il aime le sexe; chaque instant à vénérer l'intimité d'un contact offert sans retenue, il est au moins le gars qui prend son temps au pieu. loin d'être prude ou pudique, orgueilleux dans tout ce qu'il représente, s'envoyer en l'air, c'est tout c'qu'il promet, et comme pour tous les aspects de sa vie, il s'assure de bien le faire.
(the brain) élevé dans l'exigence d'une famille riche au statut social reconnu à la nouvelle-orléans, julian est le gosse qu'on a placé d'école prestigieuse en école prestigieuse. un enfant prodigue pendant les premières années de sa vie, ses parents fiers de le voir esquisser ses premiers pas près de trois mois avant ses un an. s'il a appris à lire comme n'importe quel gamin, il lisait des livres sans image à ses huit ans et consommait des pages et des pages de mots, constituant aujourd'hui son vocabulaire sirupeux et tout à fait charmant selon les circonstances. il a au moins ça pour lui, malgré l'amère déception que cachent ses géniteurs dans l'intimité exclusive de leur famille, quand ils sont à la vue de tous, il sait maintenir les apparences- avoir la gueule du fils parfait qui n'fait aucune frasque.
(the economist) fils à papa, à dix-huit ans à peine il a été envoyé à princeton pour y obtenir un diplôme dans le très prestigieux cursus en économie de l'université. s'il n'a jamais eu d'affect particulier pour les sciences - en dehors de la biologie, comme il le dit si bien - les mathématiques ont toujours été faciles pour lui. l'héritage paternel dans toute sa splendeur, une rigueur dans l'esprit qui n'a jamais su annihiler sa soif de liberté, l'éclat rebelle qui, d'après ses parents, a "ruiné sa vie". il a abandonné ses études quelque part au milieu de sa troisième année, ennuyé par les cours, le gosse revêche et blasé qui n'a jamais eu d'égard ni pour l'argent déversé par ses parents pour lui, ou les attentes qu'ils avaient pu avoir pour lui. si de là sont nés beaucoup de conflits avec sa mère, force est d'admettre qu'aujourd'hui, bien des choses qu'il a apprises lui servent dans le développement de son entreprise, la manipulation des masses comme il la voit.
(the intuitive) il se targe de "savoir lire les gens", une assurance presque arrogante sur les iris, quand il dévisage une rencontre tout à fait nouvelle et semble la décrypter de l'intérieur. julian se juge comme un intuitif, capable de capter bien rapidement quelle attitude adopter face à un interlocuteur, jonglant de ton en ton- de politesses en une familiarité brûlante. c'est ce qui en fait un si bon homme d'affaires, l'esprit aiguisé à toutes les demandes de sa clientèle et plus encore.
one day, maybe we'll meet again. - pseudo, prénom › yennifers. - âge, pays › majeure et vaccinée, au pays du fromage au lait cru. - avatar, crédits › dacre @tumblr. - type de personnage › pré-lien de @rachel gardner . - comment as-tu connu le forum ? › bazzart ma came. - autres, une dédicace › aux kinder pingui .
Spoiler:
Un lien avec un membre @rachel gardner(délicieuse) la voisine, sculpturale image des premiers fantasmes d'un ado qui se découvrait; rachel dans le cercle d'amies de sa mère et si différente d'elle pourtant. la femme mariée, symbole de cette expérience qu'on envie quand on n'se fait tourner autour que par des gamines encore prudes. elle s'est immiscée dans sa tête par inadvertance, une impression sous sa peau qu'il aurait pu oublier. mais aujourd'hui, elle est devenue la quadragénaire sans mariage, à la recherche d'une liberté rebelle refoulée depuis tant d'années. une tentation sur la piste de danse, l'ultime provocation du gosse revêche.
Deux recherches de liens (♂/meilleur ami / partenaire d'affaires) deux gosses terribles du même monde, tous les deux privilégiés dans un cadre bourgeois qui leur a donné une arrogance audacieuse. ensemble, ils croient qu'ils pourraient bouffer le monde, et ils le font, parfois, talentueux et ambitieux. ils ont monté ensemble leur propre entreprise de "produits healthy": une philosophie en laquelle ils ne croient pas des masses (ils s'en foutent) mais qui rapporte de l'argent, et ils le savent. s'ils ont presque des allures d'arnaqueurs avec leur business, ils ont toujours pu compter l'un sur l'autre, miroirs et complémentaires; en affaires comme dans les frasques. (♂/the blavikens) depuis l'adolescence, fin collège/début lycée, les blavikens sont ce groupe de potes qui ont formé un groupe de musique rock, en parfaite contradiction avec l'ambiance jazzy et blues de la nouvelle-orléans. si le groupe a changé quelques uns de ses membres ici et là, le noyau reste le même, l'unité de quelques gars qui prennent du bon temps, flirtant si souvent avec les excès. ils ont poussé le vice, depuis quelques années déjà, à se produire sur des scènes indépendantes ici et là à travers nola: la musique, ça fait toujours accourir les nanas. (il peut y avoir eu une fille dans le groupe à une époque, mais ce ne serait plus le cas)
once upon a time in new orleans ( 2010 ) Nouvelle-Orléans, berceau devenu le nid d'où il s'émancipait peu à peu. Aux les airs de jazz qui flottaient dans les rues qu'ils connaissaient par cœur aujourd'hui, ils y avaient peu à peu mêlé l'électricité de musique rock, noyant l'ambiance que d'autres aimaient tant. La bande d'ado rebelles qui n'appartenaient pas à ce monde-là, ce qui avait été leur atmosphère depuis leur plus tendre enfance. Il avait grandi à entendre des symphonies de saxophone et de guitare sèche, la tête martelée de l'histoire du colonialisme, de l'occupation française, de l'esclavagisme et des droits de la population afro-américaine. A un moment, il avait été intrigué par les vieilles histoires de baraques hantées, les croyances flottant dans l'air, au milieu des sermons religieux qui lui avaient vrillé les oreilles dans l'église où sa famille se rendait tous les dimanches. Il était devenu la contradiction qui exprimait son identité comme ça ; et encore aujourd'hui sa mère essayait de bien faire. Elle était allée jusqu'au garage pour leur amener une assiette de cookies, l'attention oppressante à laquelle il avait essayé de n'pas prêter attention- persuadé que derrière le geste, il y aurait une foule de questions, une fois que tous ses potes seraient partis. Au moins là, ses copines avaient débarqué et elle devait être en train de déballer tous ses soucis à leur gueule, cette inquiétude nerveuse qui traçait un sillon nerveux au milieu de son front. Le signe qu'il ne manquait jamais de remarquer, parce qu'il la connaissait trop bien, sa génitrice. A force qu'elle soit tout l'temps sur son dos, qu'elle ait toujours quelque-chose à réclamer, il savait tout d'elle – et surtout des signes silencieux qui trahissaient son jugement acerbe. « Au revoir, madame Gardner! » quand la voix faussement polie de son ami s'éleva, il eut le réflexe de regarder en l'air, des prunelles claires qui vinrent darder la silhouette familière de la voisine. Si tous les autres lui adressèrent un signe de main, comme si ça pouvait masquer toutes les réflexions grivoises qu'ils s'échangeaient dans le couvert de leur intimité, adolescents sans gêne, Julian, lui, fit mine de triturer les cordes à sa basse. L'indifférence, trahie uniquement par le bout de la langue humectant le bord des lèvres – et trop de souvenirs traîtres dansant sur ses paupières. « On répète ou vous comptez vous endormir sur place ? » il interrompit la naissance des ricanements qui suivirent le sillage de la trentenaire mariée qui s'était déjà éloignée. Dans les couloirs du lycée, c'était facile de croire qu'les filles étaient assez niaises pour n'pas savoir ce qui se disait dans leur dos. Les femmes comme elle, c'était une autre histoire.
( 2015 ) « Moi qui pensais que Princeton t'apprendrait les bonnes manières. » les lippes retroussées dans un sourire, elle se savait charmeuse, la brune. De ces sylphes à la peau d'olive comme on en croisait tant à la Nouvelle-Orléans. L'imperfection, ici, familière, quand dans le carcan de la prestigieuse Université, il n'y avait que l'ennui du prévisible. L'élite dans toute sa splendeur, de ces visages qui composaient le paysage des emmerdeurs qui voulaient gouverner le monde. Il était blasé déjà, Julian- trop défaillant pour entrer dans le moule qui allait aux autres comme un gant. Le privilège de devenir un cliché ambulant se fondant dans la masse des ambitieux qui s'essayaient à briller sur les bancs de l'école. Ç'avait été le chemin qu'il avait toujours suivi, celui sur lequel la poigne parentale l'avait toujours ramené dès qu'il avait essayé de s'en défiler- les envies fuyardes, plus sauvages que ce qu'on avait droit d'être, chez les Nash. L'insolent au rictus moqueur, le charisme de la rébellion dans les prunelles quand il arqua un sourcil ; « J'crois que c'est trop tard pour ça. » une évidence qui échappait à ses parents, pourtant, trop demandeurs. Persuadés, il semblait, que son futur tout entier leur appartenait : à eux de l'écrire parce qu'ils avaient mis le chèque dans l'enveloppe qui avait scellé son inscription. Ils l'avaient espéré, qu'il deviendrait un bon garçon dans les couloirs soignés où son propre père avait fait ses études. Un digne héritier suivant les traces du géniteur devenu homme d'affaires : là était la seule voie envisageable pour faire la fierté des parents, l'unique ambition qui trouverait grâce à leurs yeux. Ils s'trompaient sur lui, l'avaient toujours fait, avaient combattu chaque élan rebelle avec la conviction que ça s'arrangerait avec le temps. Il avait dépassé les vingt ans, et n'avait jamais été aussi étranger aux désirs de sa famille. « Ou peut-être que ça marcherait, si j'y allais. Tu m'préférerais comme ça, hein ? » elle rit, elle au moins trop consciente que c'n'était que fantasme, de croire qu'il pourrait changer du tout au tout. Il était habitué, maintenant, à n'pas être le fils idéal, à avoir le poids des œillades déçues de sa mère sur la nuque. Avec le temps, il avait même appris à feindre l'indifférence, à ignorer la bête d'orgueil qui grognait en lui ; affamé contre toute attente, de prouver sa valeur. C'était sûrement trop tard pour ça aussi. « T'es déjà mon préféré. » qu'elle jura, l'éclat d'une exagération flatteuse dans l'iris. Ils étaient jeunes, jeunes et insatiables, vaguement conscients que le monde n'serait que ce qu'ils en feraient. Alors pour ce soir, il s'en foutait bien qu'elle mente ; ils avaient l'habitude de passer à autre chose l'instant d'après.
( 2019 ) « J'savais pas qu'ils avaient changé les critères de sélection à l'entrée! » par-dessus la musique, il dut se pencher pour entendre la voix moqueuse de son ami ; il lui fallut même quelques longues secondes pour suivre son regard, faire a+b malgré le rictus critique de son interlocuteur. Au milieu de la piste de danse, il scrutait un groupe de quadragénaires à la poursuite désespérée d'une jeunesse qui s'en était allé depuis longtemps. S'il ricana, dédaigneux en premier lieu, levant les yeux au ciel, son attention s'accrocha sur une chevelure facilement reconnaissable. Puis une autre- bordel un d'ces jours, ce serait sa mère qui débarquerait dans des lieux comme ça, si ça continuait. L'autre reconnut aussi les voisines, ces amies qui avaient toujours traîné autour de sa famille, ce noyau de copines presque trop omniprésent dans sa vie. Tout c'qu'il retint, Julian, fut le coup de coude que l'autre lui envoya dans les côtes. La brune dans la masse, il la reconnut, elle capta son attention qu'il le veuille ou non, la faiblesse réminiscente d'une autre époque. Il avait bien grandi, mais ces vices étaient les mêmes, brûlant au creux de sa nuque, un feu qu'il essaya de faire taire avec une longue gorgée d'alcool. L'ivresse qui réveilla l'incendie plus encore, cruelle erreur qui n'échappa pas à l’œil avisé de son partenaire de soirée. Il s'était égaré trop longuement et trop silencieusement. Il avait le bagou des gens du sud, d'habitude, le sarcasme si facile ; là, il s'était trahi. « Y'a que le désespoir qui peut justifier ça. » le rire roula sur la musique, provocateur : il le savait, Julian, pour connaître son ami depuis longtemps. « Imagine tout c'temps perdu, à baiser qu'avec une seule et même personne, c'est déprimant. » une moue en guise d'assentiment, quand il pivota sur ses pieds, ce fut pour s'accouder au bar, comme s'il pouvait exorciser la moindre pensée traîtresse. « Et quoi? C'est censé être à nous d'nous les coltiner pour réparer les dommages ? » comme un possessif caractériel, défenseur d'un territoire qui appartenait à une jeunesse à laquelle elles n'appartenaient plus. Toutes ces idiotes qui s'étaient laissées prendre au jeu de la vie d'famille, de la norme sociétale qui avait fait crever leur jeunesse dans un néant insignifiant. Gardner était la pire de toutes ; il savait pourquoi elle était là, la femme trompée par son con de mari qui essayait de garder la face. Ça l'foutait presque en boule qu'il puisse exister un mec assez fou pour l'avoir, et n'pas s'en contenter. Un jugement âpre que la bière sur sa langue ne réussit à faire partir, tension électrique dans les muscles. Il avait besoin d'une clope, tiens. « Me dis pas qu'tu t'sens pas à la hauteur de la tâche. » et encore un rire dont il se serait bien passé ; quelque-chose d'une inconscience indifférente, l'ami lui balançant une tape dans l'épaule. « J'vais finir par croire que c'est toi qui veux aller les voir. » il savait qu'il en était capable, tiens. Tous les deux s'connaissaient depuis de trop nombreuses années, à se titiller, à s'chercher, à repousser leurs limites- addicts à l'adrénaline, aux coups de poker. Ça leur réussissait jusque-là, une insouciance dans l'aisance, de quoi leur faire croire qu'le vent ne pourrait jamais tourner.
Déjà +1000 pour les kinder pingui (la bouffe avant le bienvenu ? Chacun ses priorités ) Bienvenue parmi nous avec ce choix de pl qui va faire une heureuse Depuis le temps qu'elle attend son Dacre, elle va péter un plomb la Auré Bon courage pour la suite de ta fiche, j'ai hâte de vous stalker tous les deux Je te réserve le beau pour cinq jours.
@holly kehler il est tatoué dans mon âme et fECK j'ai fait partie de cette liste de gens indignes qui ont pas vérifié tous les pseudos je vais scroller à la recherche d'inspiration et je t'envoie un mp pour changer le nom :l:
@joakim hargreeves en vrai aujourd'hui c'est la première fois que j'en ai rachetés depuis euh... ces tendres années d'enfance merci pour l'accueil contente que le choix de pl plaise :l:
statut civil : dans les méandres d'un secret lourd, il se dit en couple, le clame, mais jamais il ne parle directement de cette personne qui partage sa vie.
habitation : w/ lucius
disponibilité : open ; 4 en cours
mes trophées :
Vous donnez faim, même si je préfère les kinder surprise ouais la gamine qui veut sa surprise !!! Excellent choix de pl, tu vas vraiment faire une heureuse Et puis Dacre Bref, bienvenue parmi nous
écrire ici le résumé de ton personnage / Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.
MY GOOOOOOD enfin ce prélien trouve chaussure à son pied merci beaucoup de le tenter, ça me rend mais trop heureuse ! surtout avec dacre qui est mon petit coup de coeur pour ce personnage bref, je manque à tous mes devoirs : bienvenuuuuuue j'espère que tu vas te plaire parmi nous et avec ce personnage aussi de ce que je lis de ta fiche pour l'instant, tu as une très jolie plume, j'ai vraiment hâte d'en découvrir davantage en tout cas, si tu as besoin de quoique ce soit, viens vite me harceler
@rachel gardner hELLO HONEY je ne pouvais pas résister à ce merveilleux pré-lien plein de drama merciiii je vais probablement t'envoyer un mp sous peu pour tracer les grandes esquisses du personnage et avoir ton approbation si tout marche pour toi
@maya gardner héhéhéhé rire diabolique il nous faudra un lien en effet merci pour l'accueil :l:
@noor jarrah merci pour l'accueil (deepika me gusta )