what lies ahead.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

Partagez
 

 Tu es vivante | Octavia

Aller en bas 
Invité
‹ Invité ›
Anonymous


Tu es vivante | Octavia Empty

Tu es vivante
Un jour de plus. Sans elle. Mais avec tes filles, c'est pour elle que tu t'accroches. Jules et Charlie ont besoin de toi. Jules et Charlie, les prénoms que vous aviez choisit toute les deux, comme vous ne saviez pas si vos bébés seraient des filles ou des garçons alors vous aviez choisit des prénoms mixte. Tu aurais aimé que ta belle soit là pour découvrir ces deux petites merveilles que vous aviez tant revée. Mais Octavia n'était pas là. Les jumelles si. Alors tu te faisais violence pour tout faire comme si ça allait, pour que les petites ne ressentent pas que quelques chose clochait. Tu dormais mal, mangeait mal aussi mais tu était là pour tes petites puces. Face à ces deux petites bouilles, tu gardais toujours ton grand sourire et tu babillais d'une façon ridicule. Mais c'était pour tes princesses alors tu te moquais bien d'avoir l'air stupide, tant qu'elles étaient bien. Tu termines de changer la couche de Jules et chatouille son ventre avant de la rhabiller. Tu la dépose doucement dans son lit, espérant qu'elle dorme un peu, au moins le temps pour toi de donner le biberon à sa jumelle. Tu attends un peu et pousse un soupir de soulagement quand elle finit par fermer ses petits yeux, tu as quelques minutes pour nourrir sa sœur. Mais soudain un bruit horrible retentit. Quelqu'un sonne. Bordel, qui est l'abrutit qui vient te déranger. Evidemment Jules se réveille et se met à pleurer. Tu la reprends et la câline doucement pour qu'elle se calme. Mais on insiste en bas.Tu soupire mais tu as bien l'impression que la personne ne vas pas abandonner. Tu descends et dépose Jules dans son transat, juste à coté de sa sœur avant d'allez ouvrir sans perdre ton air désespéré. « Désolé je n'ai pas ... » Mais tu te tais. Car ce n'est pas un vendeur un peu insistant comme tu le pensais. Non. C'est elle. Octavia. Tes yeux s'emplissent de larmes « Octie... » Tu n'y crois pas, elle est là. Toi qui imaginais le pire. Tu pleures pour de bon et tu te jettes dans ses bras. « Ma chérie » Tu l'embrasses aussitôt. Tu sens le gout de tes larmes qui se mêlent à se baiser. Mais tu ne quitte pas ses lèvres. Elle t'as tellement manqué. Tu ne veux pas la lâcher, plus jamais. Tu continue de pleurer toujours collé à elle.
(c) AMIANTE

/ awards session
(#) Tu es vivante | Octavia    Jeu 12 Sep - 19:57
Revenir en haut Aller en bas
Invité
‹ Invité ›
Anonymous


Tu es vivante | Octavia Empty



[ tu es vivante ]
bienvenue à la maison
Rentrer à la maison. La seule et unique chose que tu souhaitais. Après tous ces événements, après toutes ces épreuves, tu pouvais enfin rentrer au pays. Enfin rentrer chez toi, auprès de ta femme. Tu ne demandais pas mieux. Tout ce que tu voulais, retrouver le bonheur que tu avais avant de quitter pour ce déploiement. Voir même plus encore étant donné que vos enfants sont nés entre temps. Tu n’es pas certaine de l’âge que ceux-ci ont, mais tu sais qu’ils sont encore jeune, encore innocent et parfait. Tu espère pouvoir les approcher sans les effrayer. Tu espère pouvoir les prendre dans tes bras et leur fournir tout l’amour, toute l’affection que méritent des petits êtres aussi jeune, aussi fragile. Sans compter tout l’amour que tu as pour ta femme qui te manque terriblement. Pourtant, tu es incapable d’imaginer vos retrouvailles. Tu ne sais pas si elle t’a attendue. Tu ne sais pas si elle espère encore te revoir. Tu ne sais même pas si elle va accepter que tu revienne dans sa vie après une telle absence. Peut-être n’était-ce pas de ta faute, mais tu pourrais comprendre sa réticence à ce que tu revienne dans sa vie. À ce que tu fasse ton entrée dans la vie de vos enfants. Tu pouvais comprendre, oui. Ce n’est pas pour autant que tu espérais l’opposé. Au fond de ton être, tu souhaitais qu’elle t’attende, qu’elle t’espère encore et qu’elle t’aime toujours autant. Tu ne demandes pas plus… Retrouver l’amour de ta vie, retrouver votre bonheur commun. Bonheur sur lequel tu vas avoir du temps à consacrer étant donné l’arrêt indéterminé de ton poste au sein de l’armée. Tes supérieurs souhaitent que tu prenne le temps de te retrouver, d’oublier ces événements ou simplement, de les laisser enfoui dans ton esprit. Ils croient que tu ne seras plus la même et que tu ne seras plus en mesure de partir outre mer. Tu ignores si cela te sera encore possible… Toutefois, pour l’instant, ton attention est entièrement dirigée vers ta femme. Sur le chemin de la maison, tu as arrêtée acheter un joli bouquet de fleur pour ta belle. Peut-être n’est-ce pas indispensable. Peut-être n’est-ce pas nécessaire. Peu importe. Il fallait que tu trouve un petit quelque chose à lui offrir pour débuter tes excuses d’être partie aussi longtemps. D’avoir disparu alors qu’elle avait besoin de toi à la maison. Malgré tout, tu reste nerveuse, anxieuse. Quand bien même tu l’aimes toujours autant. Quand bien même tu ne demandes rien de plus que de sentir sa peau contre la tienne, ces lèvres contre les tiennes, tu ne sais pas si tu devrais faire les premiers pas ou juste attendre. Décision que tu dois effectuer rapidement étant donné que tu approches de la porte de votre habitation commune. Encore une chose que tu as laissée derrière pour venir en aide à ton pays. Devant la porte, tu fais les cent pas. Tu cherches ce que tu pourrais dire, ce que tu pourrais faire lorsque la porte s’ouvrira. Différentes idées te viennent en tête, mais tu optes pour l’improvisation. Tu optes d’attendre de la voir tout d’abord. Alors, tu approches un peu plus de la porte et tu sonnes. Prenant de grandes respirations, tu attends. Aucun signe de vie. Aucune réponse. Tu sonnes de nouveau. Quelques secondes s’écoulent puis tu entends des bruits l’autre côté de la porte. Tenant les fleurs devant toi, ta respiration s’accélère. Tes mains deviennent légèrement humide et les battements de ton coeur sont plus rapide que jamais. Tu as l’impression que tu vas tomber, que tu vas faiblir avant même que la porte ne s’ouvre. Par chance, ce n’est guère le cas. Un sourire nerveux étire tes lèvres lorsque la porte s’ouvre enfin. Elle est là, devant toi. D’un simple regard, tu sens ton être tout entier se calmer. Elle est toujours aussi belle, aussi ravissante. Tu es sans mot face à elle. Ce qui semble être réciproque au vue du regard qu’elle pose sur toi. "Salut Max..." Dis-tu, d’une voix faible. Tu ne sais pas quoi dire de plus. Tu ne sais pas quoi faire. Encore moins lorsqu’elle se jette dans tes bras et t’embrasse. Quand bien même cette femme t’a manquée plus que tu ne l’aurais imaginée, tu ne sais plus trop comment réagir. Déjà, ton corps souffre encore des derniers mois passés à l’étranger. De même que ton esprit. Cependant, tu reste la femme la plus heureuse du monde d’être là, avec Maxine. Ta femme que tu aime tant. Alors, doucement, tes bras se glissent autour de son corps que tu serre fort contre le tiens. Très fort. Durant quelques secondes, tu oublie tout le reste. Durant quelques secondes, tu as l’impression de ne jamais être partie. Comme par le passé, tu viens enfouir ton visage au creux de sa nuque à la seconde où ce baiser prends fin. Tu respire son parfum, tu profite de sa chaleur. Elle est si parfaite, si merveilleuse. Tu as de la difficulté à croire qu’elle t’a attendu. “Alors… Je t’ai manquée?” Lui demandes-tu, légèrement amusée. C’était toujours cela que tu lui disais à ton retour. Toujours de la même manière, toujours au même moment. Alors, pourquoi pas cette fois encore. Ce qui te fait oublier tes fleurs, probablement écrasées désormais...
/ awards session
(#) Re: Tu es vivante | Octavia    Jeu 12 Sep - 21:41
Revenir en haut Aller en bas
Invité
‹ Invité ›
Anonymous


Tu es vivante | Octavia Empty

Tu es vivante
Tu ne voulais pas lâcher ses lèvres mais il le faut bien, vous ne pouvez pas rester en apnée pendant des heures. Alors tes lèvres se détachent des siennes et tu sens sa tête s'enfouir dans ton cou. Tes mains viennent aussitôt caresser ses cheveux et tu continue de pleurer. Toute la peur, la terreur que tu contiens depuis des semaines s'envole d'un coup. Ta femme est là. En vie. C'est tout ce que tu espérais. Toi qui redoutais le pire. Tu n'étais pas stupide, tu avais longtemps discuté avec ses supérieurs et tu était bien consciente du peu de chance de survie qu'elle avait. Tu ne la lâche plus, de peur que ce ne soit qu'un rêve. Tu l'as déjà fait. Alors tu ne veux pas te réveiller seule une fois de plus. Voilà que ta jolie blonde te demande si elle t'as manqué. Tu rit nerveusement « T'as pas idée mon amour » Ta main lâche ses cheveux pour caresser sa joue. Tu sens sa chaleur, elle est bien là. Tu ne rêve pas. Ta caresse s’interrompt quand tu sens une irrégularité sur cette joue que tu connais par coeur. Tu essuie tes yeux emplis de larme pour mieux voir. Tu remarque cette cicatrice sur sa joue. Tu n'as pas besoin qu'elle te dise quoi que ce soit, tu devine que c'est lié à sa disparition, tu comprends aussi qu'il doit y en avoir d'autre. mais tu ne poses pas de question. Non tu te comptes de l'embrasser encore une fois et de te remettre à pleurer avant de constater à haute voix « Tu es là » Tu pourrais rester là toute la journée, la nuit aussi à simplement la serrer contre toi et sentir son odeur. Mais un pleur retentit, pas le tiens cette fois. Mais celui de Charlie, bientôt suivit par sa jumelle. Tu réalise soudain que tu as laissé tes bébés en plan, seules dans le salon. Tu relâche aussitôt ta compagne « Le biberon de Charlie ! » Et tu files dans la cuisine. Tu détaches Charlie de son transat et la prend contre toi « Pardon mon ange, maman vas te nourrir »
(c) AMIANTE

/ awards session
(#) Re: Tu es vivante | Octavia    Jeu 12 Sep - 21:55
Revenir en haut Aller en bas
Invité
‹ Invité ›
Anonymous


Tu es vivante | Octavia Empty



[ tu es vivante ]
bienvenue à la maison
Cette étreinte. Ce moment magique. Tu aurais voulu rester ainsi de longues minutes, voir des heures durant. Ta femme a été la personne qui t’a manquée le plus durant ce séjour à l’étranger. Encore plus lorsque tu traversais une épreuve difficile physiquement et psychologiquement. Elle était ton support, ton pilier. Quand bien même elle n’était pas là, auprès de toi, tu avais confiance qu’elle t’attendait avec une impatience grandissante. Tu avais confiance qu’elle te croyait encore en vie. Tu avais confiance qu’elle t’aimait toujours autant que lors de ton départ. Malgré ton absence continuelle. Malgré tes départs répétitifs. Tu sais que votre amour, est plus fort que tout. Que votre amour traversa toutes les épreuves de la vie et en ressortira encore plus fort, chaque fois. Tu le sais car Maxine, elle est la femme de ta vie. Tu ne pourrais vivre sans elle. Tu ne pourrais poursuivre sans elle auprès de toi. Tu le sais. Et elle le sait. Alors, de la retrouver auprès autant de temps, tu ne peux qu’être heureuse, soulagée. Tu ne pouvais demander mieux après un horrible séjour en Afghanistan. Après tout ce temps, elle est là, devant toi. Tu peux enfin resserrer tes bras autour de son corps et sentir sa chaleur contre ta peau, sentir son parfum, frissonner sous ces paroles réconfortantes. C’était comme un rêve. Rêve que tu as effectuée chaque fois que tu fermais les yeux. C’était une source de bonheur, mais aussi, une source de force inépuisable. Quand tu lui demandes si tu lui as manquée, il y a ce petit sourire qui vient prendre place sur tes lèvres. Tu te doute de la réponse de ta belle, mais tu ne peux faire autrement. C’est un petit rituel à toi cette question. Chaque fois que tu reviens d’un déploiement, tu lui demandes. Par simple plaisir de l’entendre dire oui. Et, encore une fois, ta femme respecte la tradition. Même si, au fond de toi, tu sais qu’elle le pense vraiment, chaque mot. Toutefois, alors que tu sens sa main quitter tes cheveux pour venir se déposer sur ton visage, contre ta joue, un frisson traverse ton échine dorsale. Tu sais que tu as une nouvelle cicatrice sur ta joue, tu te souviens de la douleur et du sang. Mais, tu n’as pas mentionnée le moindre souvenir encore. Tu ne comptes pas le faire de si tôt. Cette torture est encore trop proche, trop récente pour que tu puisse en parler librement avec ta femme. Tu te contente de détourner les yeux, reculant légèrement ton corps du sien. Tu ne sais pourquoi, mais tu ressens une certaine honte de cette cicatrice, de ces changements en toi. Ta femme ne mérite pas que tu réagisse ainsi, que tu t’éloigne ou que tu sois froide. Malheureusement, tu ne peux faire autrement. Du moins, pour l’instant. Puis, à la seconde où tu allais poser un nouveau regard sur la belle blonde devant toi, remplit de tristesse et de regret, elle s’éloigne après avoir fait la mention d’un biberon. Les enfants. Enfants que tu n’as pas vu encore une seule fois. Tu ne sais même pas s’il s’agit de jumeaux ou jumelles. Tu ne sais rien encore outre les prénoms que vous aviez choisi avant ton départ, de manière unisexe. Ce qui pourrait convenir peut-être les enfants qui allaient sortir du ventre de ta femme. Te retrouvant seule devant la porte de la maison, tu ne sais pas vraiment ce que tu dois faire ni ce que tu dois dire. “Max?” Te contentes-tu de demander, doucement. N’obtenant pas de réponse, tu avances lentement à la suite de cette dernière. Ton regard observe les environs attentivement, cherchant la femme que tu aimes. Quel ne fût la surprise lorsque tu la vois, debout, un bébé dans les bras. “Ce… ce sont des jumelles?” Demandes-tu, abasourdie. Le sujet n’était pas encore venu. Ce qui est normal au vue du temps que tu as passée à l’extérieur. Il y avait encore beaucoup de chose que tu devais discuter avec Maxine, dont ces bébés. En apprendre un peu plus à leur sujet. Comme leur date de naissance par exemple… Lentement, tu t’approches de ta femme, laissant tes yeux fixer le petit être qu’elle tient dans ces bras. “Elle… elle est magnifique ma chérie.” Parviens-tu à dire, dans un murmure. Cependant, tu n’ose pas encore l’approcher ni la toucher. Tu ne sais pas trop comment t’y prendre ni si elles vont apprécier ta présence. Après tout, elle ne te connaisse pas...
/ awards session
(#) Re: Tu es vivante | Octavia    Ven 13 Sep - 22:05
Revenir en haut Aller en bas
Invité
‹ Invité ›
Anonymous


Tu es vivante | Octavia Empty

Tu es vivante
Tu réalise que ta compagne s'écarte de toi quand tu touche sa joue. Mais tu ne lui en tiens pas rigueur car tu as bien compris qu'il y avait des choses qui s'étais passé pendant son absence. Tu ne lui dit rien. Car tu la connais bien et tu sais que la questionner ne feras que la braquer. Alors tu attends un peu, elle t'en parleras quand elle en auras envie. Enfin si elle le veut, car oui tu la connais et elle peut être sacrément borner et ne jamais te dire tout ce qu'il a put se passer durant ces trois mois. Tu espère tout de même qu'elle auras assez confiance pour se laisser allez et te raconter. Tu l'aimes et tu veux être là pour la soulager d'un poids. En attendant que ta belle se laisser allez à la confidence, tu dois t'occuper de ta fille. Car la petite se met à pleurer. Alors tu laisse ta compagne pour reprendre le rôle que tu as pris depuis un peu plus de deux mois, le rôle de maman. Tu laisse ta compagne en plan et tu vas dans la cuisine. Tu attrapes ta princesse pour la nourrir. Tu entends ta femme t’appeler mais tu ne réponds pas, trop occupé à vérifier que le biberon n'es pas trop chaud. Tu la berce quand ta jolie blonde arrive et te fixe. Tu souris tendrement à ta compagne. Et tu lui montre un peu mieux votre fille. Elle est si belle que tu veux lui montrer combien cette petite merveille est réussit. « Oui ce sont deux petites filles magnifique, des vraies jumelles d'ailleurs » Tu chatouille le ventre de Charlie en souriant alors que ta femme confirme ce que tu viens de dire, elle est splendide. « Evidemment qu'elle est magnifique, c'est mon bébé » Je souris d'un petit air innocent. Puis je câline de nouveau ma petite fille mais celle ci se remet à pleurer, affamée. Alors je m'assoit dans le fauteuil et lui donne enfin son biberon. Aussitôt les larmes cessent et l'enfant tête goulûment. Comme à chaque fois que je donne le biberon je fixe ce petit être avec tout mon amour. J'aime tellement ces bébés, je ne sais même pas comment j'ai fait pour vivre sans elles avant. Jules commence à s'agiter dans son transat. Habitué à tout gérer toute seule, je me contorsionne pour l'attraper et la placer près de sa jumelle. C'est là que je me souviens que je ne suis plus toute seule. Alors que je tient fermement mes deux princesses et le biberon je relève la tête vers ma femme « Tu veux prendre Jules ? » Je sais qu'elle est encore toute petite mais j'espère que ça n'effrayeras pas ma belle.  
(c) AMIANTE

/ awards session
(#) Re: Tu es vivante | Octavia    Ven 13 Sep - 22:33
Revenir en haut Aller en bas
Invité
‹ Invité ›
Anonymous


Tu es vivante | Octavia Empty



[ tu es vivante ]
bienvenue à la maison
Tu t’en veux de reculer au contact de ta compagne. Tu t’en veux de ne pas pouvoir être plus forte, de ne pas pouvoir faire comme si tout allait pour le mieux. Tu t’en veux aussi d’être têtue et incapable de parler comme bon te semble. Tu aimerais pouvoir lui raconter les différents événements qui ont caractérisé ton séjour à l’étranger. Tu aimerais pouvoir lui pleurer dans les bras et lui demander le réconfort dont tu meurs d’envie d’obtenir. Cependant, en dépit de ton envie, tu n’arrives pas à prononcer le moindre mot. Tu crains d’effrayer ta belle. Tu crains de dégoûter ta belle avec toutes ces histoires, ces cicatrices, ces changements. Tu sais bien qu’elle va voir toutes les marques désormais présentes sur ton corps. Mais, tu n’es pas pressée que cela se produisent. Même si tu meurs d’envie de t’allonger auprès de celle-ci, de la serrer dans tes bras et d’oublier tout le reste. Maintenant, ce n’est plus pareil. Tu ne peux pas te contenter de l’amener avec toi et disparaître de longues heures durant. Il y a les enfants. Deux enfants que tu n’as pas encore vu une seule fois. Deux enfants que tu espère pouvoir aimer et cajoler sans les effrayer. Après tout, ils ne t’ont jamais vu, jamais entendu. Ils ignorent qui tu es. Enfin, elles. Oui, des jumelles. De vraies jumelles au mot de ta belle. Tu n’en reviens pas à quel point ce petit être est parfait, dans les moindres détails. Tu es obnubilée par sa beauté. Au point que tu en oublie de regarder le second bébé, tout près de vous. Tu te contente de marcher doucement envers ta femme, gardant une certaine distance pour ne pas troubler l’heure du repas. Tu ne sais que faire. Tu ne sais que dire outre à quel point elle est belle. Affirmation que la belle blonde soutien sans problème, ajoutant qu’elles ne peuvent être autrement étant donné qu’elles sont les siennes. Petit commentaire qui fait un pincement à ton coeur… Elle a bien raison. Elles sont les siennes, pas les vôtres. Tu ne les connais même pas. Comment pourrait-il en être autrement. “Tu reste la plus belle…” Ajoutes-tu dans un murmure avant que ton interlocutrice ne s’installe dans le fauteuil tout près, donnant le biberon à la petite. Toi, tu reste là, debout, telle une statue. Tu n’ose t’asseoir, tu n’ose parler et tu n’ose pas approcher la seconde enfant. Même lorsque celle-ci commence à s’agiter à son tour. Tu vois alors ta femme qui se débrouille habilement pour prendre les deux bébés. De nouveau, tu pose un regard rempli d’admiration sur cette dernière. Tu comprends à quel point elle offre beaucoup à ces bébés, à quel point elle est formidable. Mais également, à quel point elle aurait eu besoin de toi durant les dernières semaines. “Je suis désolé…” Les seuls mots que tu réussis à prononcer devant cette scène touchante qu’est ta femme avec les deux bébés. Tes yeux se remplissent de larmes. Tu t’en veux d’être partie, tu t’en veux d’avoir disparue. Tu t’en veux d’avoir acceptée cette mission. Tu aurais dû rester auprès de ta femme enceinte à l’époque. Soudainement tirée de tes pensées par la voix de cette dernière qui retentit de nouveau à tes oreilles, tu reste surprise devant sa question. “Vraiment? Je peux la prendre?” Tu ne sais peut-être pas comment t’y prendre ni même si cela va convenir au bébé, mais tu te sens honorée de pouvoir tenter le coup. Après tout ce malheur des derniers temps, tu as bien besoin d’un peu de douceur, de tranquillité. Tu t’approches alors un peu plus de ta femme, glissant doucement un bras derrière le bébé qui n’a pas de biberon, que tu suppose être Jules étant donné les ressemblances entre les deux. “C’est bien elle, Jules?” Demandes-tu, honteuse, à ta femme. Puis, tu approches lentement ce petit être de toi avant de t’asseoir devant ta femme. Ton regard se pose alors sur ce petit être parfait et ton coeur fond. Elle est tout aussi parfaite que sa soeur, que sa mère. Tu es aux anges… “J’ai peur de te faire mal petite Jules…” Lui dis-tu, d’une voix douce. Ton regard s’embrouille de nouveau. Mais, cette fois, de larmes de joies. Jamais tu n’aurais cru pouvoir la prendre dans tes bras. Tu craignais de ne jamais les connaître, de ne jamais les revoir après ce séjour troublant outre mer. “Je m’y prends bien?” Demandes-tu à Maxine alors que tu relève légèrement la tête vers elle. Tu ne sais pas du tout comment t’y prendre. Au point que tu n’ose plus bouger le moindre muscle de ton corps, de peur de mal faire ou de blesser ce petit être.
/ awards session
(#) Re: Tu es vivante | Octavia    Ven 13 Sep - 23:08
Revenir en haut Aller en bas
Invité
‹ Invité ›
Anonymous


Tu es vivante | Octavia Empty

Tu es vivante
Tu regardes la petite merveille dans tes bras et tu souris avec tendresse. Elle est si belle, ta compagne te le dit également. Et tu la taquine en disant que c'est normal puisque c'est la tienne. Tu regrettes d'avoir tourné ta phrase ainsi. Oui c'est ta fille mais aussi la sienne, même si pour le moment elle ne la connais pas pour le moment. Ta compagne ajoute que tu restes la plus belle et tu secoue doucement la tête « Non ce sont elles les plus belles » Avant tu aurais répondu que c'était elle la plus belle, mais à présent ton monde ne tourne plus de la même façon. Il y a encore ta femme, évidemment, c'est l'amour de ta vie depuis dix ans. Mais tes filles sont des amours également et tout tourne autour d'elle à présent. Tu rejoins le salon et donne le biberon à la petite qui mange avec appétit et puis tu prends la seconde petite. Tu es si habitué a gérer les deux petites qu'un instant tu as oublié ta femme. Elle s'excuse et tu ne comprends pas pourquoi elle le fait alors tu lui demande « Pardon pour quoi? » Elle n'as rien fait, elle n'as pas disparut de son plein grès. Elle n'est pas fuit. Elle aurait put, une de tes amies s'est retrouvé seule alors qu'elle était enceinte de six mois. En attendant je propose à ma compagne de prendre la petite fille dans ses bras. Elle semble surprise et me demande si je le pense vraiment. Je souris avec tendresse « Mais bien sûr, c'est ta fille chérie » Enfin notre fille mais pour moi il n'y a pas trop de différence. Je place Jules de façon à ce qu'elle puisse la prendre plus facilement. Et ma belle me demande si c'est la bonne petite . « Oui, c'est elle, regarde sa joue droite, il y a un petit grain de beauté, Charlie n'en as pas et puis Jules est un peu plus petite. Charlie elle a les cheveux un peu plus long et elle est plus bruyante » Tu t'arrête, consciente que tu noie ta belle sous tout ces détails et puis elle aura bien le temps de découvrir au fur et a mesure toute les façon de différencier les jumelles qu'il existe. Toi aussi au début tu hésitais, ça vient avec le temps. Tu la regarde porter ta fille et souris amusé en voyant comment elle a peur de la briser « Tiens bien sa tête, voilà chérie c'est parfait » Charlie termine enfin son biberon, tu te lève et rejoins ta belle avant de l'embrasser « Détends toi chérie, tout vas bien se passer » Tu caresses sa joue avant de déclarer « On monte? J'ai une couche à changer » Tu n'attends pas et file en espérant qu'elle suive le mouvement. Tu dépose la petite sur la table à langer. Tu regarde ta compagne « Prête pour ton premier cour de changement de couche ? »  
(c) AMIANTE

/ awards session
(#) Re: Tu es vivante | Octavia    Ven 13 Sep - 23:27
Revenir en haut Aller en bas
Invité
‹ Invité ›
Anonymous


Tu es vivante | Octavia Empty



[ tu es vivante ]
bienvenue à la maison
Devant le spectacle qui s’offre à toi de ta femme avec les deux bébés, tu ne peux que ressentir de la culpabilité, des regrets. Tu aurais voulu être là pour elle. Tu aurais voulu être présente pour les bébés, leurs naissances, les premières nuits à la maison. Tout. Maintenant, elles ont commencés leur routine, leurs habitudes. Et toi, tu n’en fais pas partie. Tu sais bien que cela finira par changer. Mais, pour l’instant, tu es une étrangère dans la vie de tes filles. Et cela te fait grandement souffrir. C’est bien pour cela que tu t’excuse auprès de ta femme. Quand bien même ce n’est pas totalement de ta faute. Quand bien même cela n’a pas lieu d’être. Ainsi te sens-tu. Rongée par une culpabilité grandissante. Comme tu le pensais, ta compagne ne comprends pas la source de tes excuses. Tu tardes à prononcer le moindre mot par rapport à cela, souffrant encore de la distance et de la durée de ce déploiement. Tu aurais dû écouter ton instinct et rester à la maison. Voilà pourquoi tu étais désolé… Cependant, tu n’as guère le temps d’en parler que la belle blonde te propose de prendre Jules. Surprise, mais ravie, tu te rapproches et tu exécutes tes mouvements avec délicatesse. Tu ne sais pas vraiment comment t’y prendre, tu n’as jamais tenu de bébé par le passé. Elle est si petite, si fragile, tu as peur de la briser si tu bouges trop. Tandis que tes bras se faufilent lentement autour du corps de la petite fille, tu écoutes ta femme énumérer quelques différences entre les deux. Malgré la quantité d’informations qui affluent ton cerveau, tu tente de retenir le moindre petit détail. Tu ne veux pas devenir une mère lamentable ou indigne. Au contraire. Tu veux offrir le meilleur à tes filles, à ta femme. Alors, tu enregistre. Le plus facile, le petit point de beauté sur la joue de Jules. Voilà ton premier repère. Tu ose espérer que, avec le temps, tu en trouveras bien d’autres et cela deviendra beaucoup plus facile. Il le faut. Tu ne veux pas constamment devoir vérifier ou même demander confirmation à Maxine. “Elle semble si fragile!” Dis-tu avant que ta femme ne te conseille de tenir un peu plus la tête de cette dernière. Geste que tu fais aussitôt, tout en douceur. Quelques secondes s’écoulent avant que tu n’ose bouger un peu plus ton corps. Tu pivotes légèrement pour pouvoir faire face à ta femme. “Chérie… Encore désolé.” Tes paroles sont douces, mais tes sentiments sont tel un tumulte d’émotion à l’intérieur de toi. “Désolé que tu es été seule avec les deux aussi longtemps… Désolé d’avoir manquée tous ces beaux moments avec toi, les rendez-vous, l’accouchement… J’aurais dû être là. Pardonne moi.” À ces mots, ton regard s’embrouille une nouvelle fois. Peu importe ce qu’elle pense ou ce qu’elle dit, tu te sens ainsi. Tu es celle qui est partie alors que ta femme était enceinte. Tu es celle qui a disparu alors que l’accouchement approchait à grand pas. Tu es celle qui n’a pas vu les signes évoquant le désaccord de ta belle en lien avec ton métier et tes nombreux voyages. Tu es la plus stupide dans tout cela. Maxine, elle, elle mérite beaucoup mieux que toi. Tu le sais et tu en souffre. Encore plus maintenant que tu vois comment elle peut se débrouiller en solitaire. Tandis que tu prends ton souffle pour poursuivre tes interminables excuses, ta compagne t’invite à monter à l’étage. Ne te laissant guère le temps de fournir une réponse, elle se dirige aussitôt vers les marches. Toi, tu reste là quelques secondes, alternant ton regard entre la petite Jules et les escaliers. Et si tu fais un faux mouvement, et si tu l’échappe par maladresse… Non. Si tu étais aussi nulle, Maxine n’aurait pas proposée à ce que tu la rejoigne avec le bébé dans les bras. C’est pour cela que tu te lèves et marches doucement, observant continuellement le bébé, veillant à bien soutenir sa tête. Quand bien même tu ne te sens pas très à l’aise, tu la garde auprès de toi. Tu sais que c’est la meilleure manière pour créer un lien avec ces enfants, de les avoir avec toi. Une fois arrivée à destination, tu t’approches un peu plus de ta femme, afin de voir ce qu’elle prépare. Et là, elle te demande si tu es prête pour ton premier cours de changement de couche. Tu reste surprise… Elle marque un point. Tu ne sais pas vraiment comment changer la couche d’un bébé sans risquer de mal faire. Peut-être que cela semble banale ou stupide, mais tu crains vraiment de mal faire pour ces enfants. Surtout après avoir traversée une telle épreuve. Tu as l’impression que tes capacités générales sont devenus l’équivalent d’un enfant. “Faut un début à tout, non!” Lui réponds-tu, laissant un petit sourire étirer la commissure de tes lèvres. Cependant, alors que tu t’approches pour mieux voir, la petite Jules commence à bouger dans tes bras, émettant quelques lamentations. Tu arrêtes aussitôt de bouger et fixe ta compagne. “Déjà, je fais quoi de mal là?!” Ta question te surprends toi-même. Tu es vraiment nulle. Peut-être n’étais-tu pas destinée à avoir des enfants… “Et si je tente de la bercer, tu crois qu’elle va aimer?” Avant même que la femme de ta vie n’est le temps de fournir une réponse, tu commences à bouger doucement ton corps afin de bercer la petite Jules. Geste qui semble porter fruit étant donné qu’elle se calme, lentement mais sûrement. Peut-être pas aussi nulle finalement...
/ awards session
(#) Re: Tu es vivante | Octavia    Sam 14 Sep - 6:25
Revenir en haut Aller en bas
Invité
‹ Invité ›
Anonymous


Tu es vivante | Octavia Empty

Tu es vivante
Tu la trouve magnifique ainsi ta femme. Avec l'une de vos princesses dans ses bras. Jules ne semble pas perturber mais ça ne t'étonne pas. Même si tes filles n'ont jamais vu ta femme, elles connaissent sa voix. Tu leur passe l'enregistrement que vous aviez fait ensemble avant son départ, pour que les bébés dans ton ventre puisse entendre la voix de leur seconde maman. Il n'aurait pas du être utile après la naissance mais comme elle n'était pas là, alors tu avais continué. Tu embrasse ta belle et caresse la joue de ta petite fille chérie. Ta compagne a un peur et tu la comprends bien. Toi aussi au début tu avais peur de prendre ces petits bouts dans tes bras, encore plus à la maternité. Elles étaient encore plus petites, si vulnérables. Tu murmures doucement à ta femme « Ne t'en fais pas, tu ne lui feras pas mal, j'ai confiance en toi » Tu sais qu'elle a besoin d'être rassurée et tu veux être là pour jouer ce rôle. Tu crois en elle. Depuis toujours, c'est bien pour ça que tu as fais d'elle la seconde maman de tes enfants. Si jamais tu ne croyais pas en elle, tu ne te serais pas lancé dans cette aventure. Voilà que ta belle s'excuse de nouveau et maintenant elle explique pourquoi. Tu secoue doucement la tête et vient l'embrasser encore une fois « Ma chérie ... s'il te plait tu sais tout comme moi que ce n'est pas ta faute » Et je ne lui en veut pas. Enfin si peut être un peu mais pas pour sa disparition. Surtout pour être partie alors qu'elle te savais enceinte. C'est ça son erreur. Mais pas d'avoir disparut, tu sais très bien qu'elle n'y est pour rien. Tu l'embrasse encore avant de murmurer « Maintenant tu es là, tout vas bien » Enfin presque puisque tu remarque la grimace de ta petite fille et tu sais qu'il est temps pour toi de la changer. Tu files sans vraiment laisser le choix à ta compagne et tu installe la petite puce sur la table à langer avant de regarder ta jolie blonde. Doucement tu lui montre comment tu t'y prend, répétant les gestes qu'on t'as montré à la maternité. Comme toujours tu galère un peu avec tout ces boutons pressions disposé selon toi par une personne n'ayant jamais eu d'enfant. Soudain Jules s'agite, tu entends les petits gazouillis de fatigue de la plus petite des jumelles. Tu vas rassurer ta femme, mais déjà elle s'inquiète. Tu vois qu'elle panique « Tu n'as rien fait de mal, elle est fatiguée. Continue de la bercer, c'est bien » Tu la laisse faire et sourit en voyant que ça fonctionne, les yeux de ta petite commence déjà à se fermer tout seul. Tu soulève Charlie et te rapproche de ta belle « Tu vois, elle s'est endormie » Tu met Charlie dans son lit et puis vient prendre Jules de ceux de ta compagne, tout doucement avant de la coucher à son tour. « A toute à l'heure mes petits chats » Tu viens embrasser ta compagne « On a un peu plus d'une heure de tranquillité »  
(c) AMIANTE

/ awards session
(#) Re: Tu es vivante | Octavia    Sam 14 Sep - 16:46
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
‹ ›


Tu es vivante | Octavia Empty

/ awards session
(#) Re: Tu es vivante | Octavia   
Revenir en haut Aller en bas
 
Tu es vivante | Octavia
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
what lies ahead. :: archives rps.-