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 [terminé] beautiful nightmare. (peter)

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[ beautiful nightmare ]
@Peter König & @"Mónica Caleruega"
L'alcool. C'est affolant de constater à quel point des litres et des litres se déversent lors d'une soirée, dans les verres d'hommes et de femmes, de jeunes et de plus âgés, qui recherchaient soit un peu d'amusement, d'évasion ou alors parfois un peu de réconfort. Elle les voyait défiler, étant simplement l'intermédiaire entre eux et leur boisson tant convoitée. Les verres, les bouteilles, les glaçons. Ses mains transvasaient d'un endroit à un autre. Servir au salon de thé et dans un bar en plein samedi soir n'était pas le même rythme à adopter. Tout allait si vite : servir et encaisser, servir et encaisser. La tête de la jolie brune lui valait parfois quelques shoots offerts par de généreux clients, qui espérant sans doute un peu plus que quelques mots de politesse. Quelques pourboires étaient glissés sur la table dans les soirées les plus animées, mais jamais rien de bien extravagant. Chaque soir, c'est ce boucan de paroles inaudibles provenant de partout et de nul part, lui donnait mal à la tête. Ce soir était plus pénible encore, la fatigue grandissante.

Le service était terminé depuis déjà bien une heure et demi. Peter était encore enfermé dans son bureau, à faire les comptes de la fructueuse soirée sans doute. Tous les autres employés avaient déjà pris congés, en vue de l'heure tardive. Mais récemment embauchée, c'était la petite dernière de l'équipe qui était de corvée de fermeture le samedi soir. Là où il y a le plus de boulot. Une fois les lumières allumées et les gens déguerpis, la salle ressemblait à un véritable carnage. D'abord, les objets trouvés. Nombreux sont ceux qui oublient leurs affaires. Parfois, c'est simplement une veste ou un gilet, ou comme ce soir : un téléphone portable. Monica les rangeait tous dans la boite à la salle arrière où était entreposé le stock du bar. Un carton aux nombreux lots abandonnés. Après avoir remonté les chaises sur les tables, elle passait un coup de serpillière sur le sol. Un bip sonnait la fin du lave-vaisselle. Dans une petite caisse, la barmaid empilait les verres avant de partir en direction de l'étagère où les ranger. Mais le sol étant encore mouillé de son passage, son pied glissa en avant et c'est en arrière qu'elle bascula. La caisse s'écrasait par terre dans un bruit strident, marquant les quelques verres cassés. "Merde, merde..." Répétait-elle sans cesse dans l'espoir que son boss n'ait rien entendu. Mais il aurait fallu être sourd pour ne s'être rendu compte de rien. En se relevant, sa main prenait appui sur un morceau de verre brisé qui écorcha sa peau. Et bien que la douleur l'arrêta trois secondes, l'appréhension de la colère de Peter n'en tenait pas compte et elle se dépêcha de ramasser tous les morceaux.

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(#) [terminé] beautiful nightmare. (peter)    Mer 1 Jan - 15:10
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Isaac Evans
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The memories still hurt.
résumé du personnage
Naissance en 1984 à Toluca, Mexique. ◊ Adoption à la naissance et arrivée à NOLA. ◊ Frère jumeau, Casey, avec qui il a commencé la musique à l'âge de trois ans. ◊ Passion pour le jazz transmis par les parents. ◊ En 2002 les frères se lancent dans une carrière de musicien, ils ont rapidement un certain succès. ◊ En juin 2014, Casey fait une overdose après un concert. Il meurt dans les bras d'Isaac. ◊ Isaac arrête la musique, il retourne à NOLA et monte le Snug Harbor Jazz Bistro. ◊ En août 2014, la femme de Casey met au monde une petite fille, la lumière de la vie d'Isaac.

passionné | créatif | possessif | sanguin | rancunier | jaloux | sincère | loyal | travailleur | joueur | ponctuel | fermé | secret | à l’écoute | attentionné | doux | fier | sentimental

messages : 7666
rps : 221
name : Undecided. (Sophie)
faceclaim : Diego Luna + suskind (avatar) ; bat'phanie (signature) ; blood eagle (profil) ; hawkicons + brooklycons (icons) ; crackship&crap (crackship)
multinicks : Pandora, Mabel, Adriel, Lucius, Bee, Laurie, Gina.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : décès d'un être proche, deuil, victime d'homophobie, crises de panique, mention de toxicomanie, scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide)..
trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
gif : [terminé] beautiful nightmare. (peter) 6161
âge : trente-neuf ans. (7 mars 1984)
statut civil : fiancé à Aoden, pas de blague cette fois.
occupation : propriétaire du Snug Harbor Jazz Bistro, son havre de paix.
habitation : Faubourg Marigny, appartement 238, au dessus du club.
code couleur : #4E90BB
mes trophées : [terminé] beautiful nightmare. (peter) U9ae
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[ beautiful nightmare ]
@Mónica Caleruega & @Peter König
Une autre soirée passée au Snug Harbor Jazz Bistro, une autre soirée à superviser les opérations, être certain que tout se déroule le mieux possible. Gérer un tel bar est une affaire prenante, c’est un travail sans fin, des questions qui ne cessent jamais, mais pour tes clients, tu veux que l’expérience d’une soirée ici se fasse sans le moindre effort. Prendre du bon temps, profiter de leur soirée en écoutant de la bonne musique, c’est ce dont ils ont envie et c’est ce que tu veux leur procurer. Ces temps-ci cependant, tu es légèrement tendu lorsque la soirée approche, tu passes un peu plus de temps au club de Jazz qu’au Masquerade Club puisque tu as engagé une nouvelle barmaid, une nouvelle qui a encore bien des preuves à faire. Tu ne te l’expliques pas Peter, quelque chose chez elle ne te plaît pas. Son attitude au travail, sa maladresse incorrigible, ses courbes tentatrices et même sa manière de passer la serpillère. Un détail sans doute, mais un détail qui t’empêche de lui faire confiance. Il est tard actuellement et tu sais qu’il ne reste que Mónica et toi dans le bar, vous êtes seuls. Elle en train de ranger sans doute, toi en train de boucler les dernières tâches administratives de la soirée. Dans tes épaules, tu sens des tensions désagréables qui ne partiront sans doute qu’avec une douche chaude et une bonne nuit de sommeil. Mais avant cette délivrance il faudra que tu subisses la lenteur de la jeune femme. La lenteur et le bruit. Venant de la salle principale du bar, un craquement aigu se fait entendre, brisant le silence paisible qui régnait dans ton bureau. D’abord surpris puis exaspéré, tu lâches un soupir avant de faire racler ta chaise contre le plancher. Ta chemise légèrement déboutonnée et les manches relevées, tu t’avances vers la salle, prenant la parole avant même de voir les dégâts causés par la jeune femme. « Je peux savoir ce que tu fabriques encore ? » Quelques pas de plus et te voilà devant elle, devant un bazar sans nom de verre brisé et de gouttes de sang. Finalement, peut-être que tu aurais préféré ne pas savoir. « Vraiment, Mónica ? Faire la fermeture ça ne te suffisait pas, il fallait que tu casses la moitié de nos verres pour rester plus longtemps ? Tu sais si tu veux faire des heures sup’, il suffit de demander. » La colère est facilement visible sur ton visage fermé. Tes yeux lancent des éclairs et ta voix trahie sans peine ton exaspération. Tu sais être un homme patient Peter, mais dans cette situation, face à elle, tu n’y arrives simplement pas. « Et forcément il fallait que tu t’blesses, hein ? Parce que je n’ai que ça à faire de la soirée de déclarer un accident de travail. » Tu fais de nouveau quelques pas dans la salle, t’approchant d’elle et des débris étalés sur le sol. Tu fais attention de ne pas marcher sur les bouts de verre, ne voulant pas en créer des éclats encore plus minces. « Va te soigner et nettoies ça. » Un ton sec, exigeant. Au fond de toi tu as conscience que ce n’est pas la meilleure manière de t’exprimer, tu pourrais lui demander si elle n’a rien, mais tu n’en as simplement pas envie.
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(#) Re: [terminé] beautiful nightmare. (peter)    Sam 11 Jan - 0:18
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[ beautiful nightmare ]
@Peter König & @Mónica Caleruega
Le fracas résonnait à travers la salle déserte, venant rompre le silence pesant où rien que le fait de respirer à plein poumons pouvait déranger la tranquillité du patron non loin. L'explosion de nombreux verres annonçait en tout hâte la violence de sa maladresse, une fois de plus exprimée dans un moment critique. Redoutant l'instant fatidique d'une arrivée imminente, Mónica fermait les yeux instant à l'entente de la porte de son bureau s'ouvrir dans un éclat. Et si elle fermait tellement fort les yeux, se plongeant elle-même dans un noir des plus profonds, arriverait-elle à se faire oublier ? Disparaître d'un seul coup en un claquement de doigts, un prodigieux tour de magie qui l'enverrait à des kilomètres de lui. Et pourtant, ses premières paroles la rattrapèrent à la volée, l'empêcher de s'extirper de ce merdier. Chers invités, vous pouvez proclamer à l'avance son décès. Attrapant alors un torchon qui traînait sur le bar, l'inexpérimentée barmaid s'y enveloppait la main, tout en se retenant de ne pas répliquer à ses sarcasmes. Mais ces derniers se faisant de plus en plus oppressants, devenant une cacophonie assourdissante, les nerfs lui agrippaient le ventre. « Et forcément il fallait que tu t’blesses, hein ? Parce que je n’ai que ça à faire de la soirée de déclarer un accident de travail. » L'enfonçait-il encore davantage, comme si son corps n'était qu'un punching ball dans lequel déverser son stress de la semaine. Torsions désagréables dans son estomac tandis qu'elle se contenait de rassembler les débris de verres brisés, cela en était trop. Manquant de taper du poing sur la table, un rictus s'échappait malencontreusement de sa gorge. "Bien sûr, j'aime tellement passer du temps en ton a g r é a b l e compagnie que j'ai rien trouvé de mieux !" Rétorquait-elle en secouant légèrement la tête en guise de lassitude. Peter. Rien que le fait de prononcer ce prénom, même en dehors de cet établissement, avait le don de lui hérisser les poils. Les griffes sorties, prêtes à déchiqueter son visage d'ange. Il avait ce don, particulièrement exceptionnel, de l'exaspérer au plus haut point, de la mettre dans des états de stress tout comme de colère profonde. "Moi qui pensais que tu allais pleurer de joie à l'idée de plus me voir quelques jours pour cet accident. Vraiment, je pense que tu devrais me remercier en fait." Soufflait-elle à nouveau, tel un sifflement. Mónica, synonyme de souffre douleur dans la langue Köning. Cette tignasse brune, il l'avait prise en grippe dès son arrivée. Pourtant, ce n'est pas les efforts et la bonne volonté qui manquaient à la jeune recrue. Elle faisait de son mieux malgré ses mains maladroites qui gagnaient pourtant de plus en plus en agilité. Jusqu'à cet instant, elle encaissait sans vraiment broncher. Mais la colère mélangée à la fatigue de ce soir là ne fait pas bon ménage. Ramassant quelques morceaux, elle se redressait à sa demande d'aller se soigner. Et ce n'est qu'à ce moment là que ses yeux osèrent enfin l'affronter. Et pourtant, c'est vers son col déboutonné qu'ils finirent par s'attarder. Cette chemise dévoilait un bout de sa peau et malgré elle, comme un instinct primaire qui se réveillait, elle s'en délectait un instant. Un court instant avant de se ressaisir et de reporter son attention plus haut, fronçant les sourcils. Dans un ultime grognement qui contenait une protestation, Mónica lui tournait le dos pour attraper la trousse à pharmacie sous le comptoir et passer sa main sous l'eau après avoir retiré le torchon taché. Un petit douleur se faisait ressentir au contact du liquide, lui arrachant une légère grimace sur le visage. Un petit bout de verre était coincé dans sa plaie. Mais alors qu'elle s'empoignait d'une pince à épiler, telle une chirurgienne, elle eut beaucoup de mal à le faire de sa main gauche, étant droitière. Pinçant fortement la lèvre suite à cette remarque plutôt pertinente et désagréable de ne pas être ambidextre, elle ne pouvait cependant pas se résoudre à lui demander de l'aide. Putain de fierté.

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(#) Re: [terminé] beautiful nightmare. (peter)    Sam 11 Jan - 15:57
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The memories still hurt.
résumé du personnage
Naissance en 1984 à Toluca, Mexique. ◊ Adoption à la naissance et arrivée à NOLA. ◊ Frère jumeau, Casey, avec qui il a commencé la musique à l'âge de trois ans. ◊ Passion pour le jazz transmis par les parents. ◊ En 2002 les frères se lancent dans une carrière de musicien, ils ont rapidement un certain succès. ◊ En juin 2014, Casey fait une overdose après un concert. Il meurt dans les bras d'Isaac. ◊ Isaac arrête la musique, il retourne à NOLA et monte le Snug Harbor Jazz Bistro. ◊ En août 2014, la femme de Casey met au monde une petite fille, la lumière de la vie d'Isaac.

passionné | créatif | possessif | sanguin | rancunier | jaloux | sincère | loyal | travailleur | joueur | ponctuel | fermé | secret | à l’écoute | attentionné | doux | fier | sentimental

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intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : décès d'un être proche, deuil, victime d'homophobie, crises de panique, mention de toxicomanie, scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide)..
trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
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âge : trente-neuf ans. (7 mars 1984)
statut civil : fiancé à Aoden, pas de blague cette fois.
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@Mónica Caleruega & @Peter König
Il faudrait que tu restes calme, il n’y a pas mort d’hommes, ce ne sont que des verres brisés. C’est embêtant, dans un bar c’est sans doute l’ustensile le plus utile, mais ce n’est rien d’irremplaçable. Si n’importe qui d’autre avait fait la même erreur, tu aurais été agacé, mais tu ne te serais jamais mis dans de tels états. Seulement il se trouve que c’est Mónica qui a perturbé ta concentration, Mónica qui ne cesse d’enchaîner les problèmes, comme si elle cherchait à rassembler tous les défauts possible dans sa petite personne. Et lorsqu’il est question de la jeune brune, tu ne peux simplement pas garder ta patience intacte. A tes yeux, elle est une pollution à part entière, une nuisance que tu voudrais éradiquer, mais il n’y a rien à faire contre elle. Elle continue de véhiculer son poison dans ton espace de travail, ton bar, tes pensées. Tu te surprends parfois à encore penser à elle lorsque tu rentres chez toi, elle reste dans tes songes et t’agace même dans tes moments privés. C’est sans doute pour cela que tu ne retiens pas tes sarcasmes en la rejoignant dans la pièce principale. Elle ne te regarde pas, ce qui t’agace encore plus et ne te pousse pas à être sympathique. Le manque de respect est une chose que tu ne supportes pas, ironique puisque c’est exactement ce que tu lui fais vivre depuis qu’elle a mis les pieds pour la première fois dans ce club, mais c’est une situation totalement différente. Tu es le patron ici, tu as le pouvoir de la virer quand tu le souhaites et tu n’acceptes pas qu’elle te réponde sur ce ton. « Ta main est encore accrochée à ton poignet, tu vas pouvoir venir bosser demain. » C’est une punition autant pour toi que pour elle ce que tu viens de dire, mais tu refuses de lui rendre la vie plus simple. Ce n’est pas une petite coupure qui nécessite une quarantaine de toute façon, elle ne peut pas s’imaginer que tu la laisse rentrer chez elle aussi facilement. Faisant quelques pas, tu te rapproches des éclats pour commencer à nettoyer, tout en lui disant d’aller panser sa plaie. Passer le balai n’est déjà pas ton activité favorite, tu n’as pas envie en plus de ça d’éponger son sang. Lorsque finalement elle se relève, elle semble fuir ton regard, ne te donnant pas l’affrontement que tu souhaitais. Qu’importe, tu ne la regardes pas s’éloigner, écoutant seulement les bruits d’un tiroir ou d’un placard qui s’ouvre et se ferme tandis qu’elle prend de quoi se soigner. Accroupi, tu commences à rassembler les plus gros bouts de verre, faisant attention de ne pas te couper. Pour les petits éclats, il te faudra sans doute quérir une balayette, mais tu espères que Mónica sera vite en état de faire ça elle-même. Au bout de quelques minutes, n’entendant plus aucun bruit provenant de la jeune femme, tu te tournes vers elle. Debout, face à l’évier elle semble vouloir retirer quelque chose de sa main, mais même à bonne distance tu peux voir qu’elle s’y prend mal. Au lieu d’un geste délicat, elle donne l’impression de piocher dans le creux de sa main avec une pince à épiler. Un déchirement se produit alors dans ton esprit : rester là, à la regarder se débattre dans sa solitude, ou prendre ton mal en patience et aller l’aider. Finalement c’est la deuxième solution que tu choisis. Dans un soupir, tu te redresses, faisant des pas vers elle. « Il faut vraiment tout t’instruire, n’est-ce pas ?» Sans demander la moindre permission et avec une douceur loin d’être évidente, tu prends sa main blessée entre les tiennes, te saisissant également de la pince. « Ne bouge pas, tu ne veux pas boursoufler la plaie. » Tu es loin d’être médecin, mais ton passé t’a appris à être patient en soignant les blessures superficielles. Une petite brûlure, une écharde dans le pied, une coupure légère. La dernière personne dont tu t’es occupé ainsi était ton fils, et te rendre compte de cela produit une douleur lancinante dans ta poitrine. Rapidement, tu retires le verre de la main de la jeune femme, puis la lâche sans aucune délicatesse. « Voilà, ne t’attends pas un bisou magique maintenant. Tu vas réussir à te mettre un pansement ou même ça c’est au dessus de tes forces ? » Ce n’est pas sa faute à elle, elle ne peut pas comprendre ce qu’il se passe dans ton esprit pour que tu lui parles d’une manière aussi crue. Mais tu en peux pas t’en empêcher, elle fait remonter en toi des pulsions et des souvenirs que tu veux garder enterrés.
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(#) Re: [terminé] beautiful nightmare. (peter)    Dim 12 Jan - 17:09
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@Peter König & @Mónica Caleruega
Le sang ne faisait qu'un tour. Sa main douloureuse lui faisait crépiter les nerfs, prêts à prendre possession de son être dans un torrent de flammes. Mélodrame gargantuesque pour quelques babioles, Mónica redoublait d'efforts pour ne rien laisser surgir inopinément, mordant fortement sa lèvre inférieure entre ses canines aiguisées. Si naguère les mots se seraient déversés sans aucune quiétude face à tant d'acharnement, cette fois-ci, son objectif était tout autre. Fort esprit de contradiction, il n'était pas question de lui donner plus d'opportunités qu'il ne fallait pour la virer. Et c'est bien pour cela qu'elle restait, ce qui l'animait dans le fond. Ce défi de prouver qu'elle n'est pas une ratée incapable et désorientée, et surtout de ne pas lui donner raison. Elle n'en a que faire de l’aumône, de la charité ou encore moins de la pitié, de ces gens qui s'inquiètent, qui la cajolent ou la sous estiment. Mónica est forte, plus que ne le laisse sous entendre ses jolies fossettes. Ses épaules sont larges, capables d'encaisser les coups de son patron. Son dos est dur, impénétrable par ses mots tranchants. "Je suis droitière." Se justifiait l'empotée, un brin lasse, marquant que c'était bien cette main qui était blessée. L'adrénaline provoquée par la colère de cette altercation l'empêchait pour le moment de ressentir la vive douleur de sa coupure. Appuyée contre le comptoir, Mónica observait son tyran dans cette opération plus ou moins délicate. L'habilité avec laquelle il s'était saisi de la pince pour retirer le corps étranger de sa plaie, ne laissant la place à aucune protestation. Et pour la première fois, leur peau rentrait en contact. Ses doigts appuyés contre la paume de sa main, l'agrippant dans une certaine fermeté qu'elle n'aurait pu fuir. Profitant de cet instant de concentration pour le dévisager, ses yeux détaillaient les traits de son visage. Un luxe qui ne lui avait jamais été accordé jusqu'à présent. Ils vagabondèrent, de l'arc de son sourcil jusqu'à la courbe de sa mâchoire masquée par une barbe naissante, remontant sur ses lèvres crispées pourtant onctueuses puis sur la fine cambrure de son nez pour finir sur ses yeux embrumés, reflétant son attitude hargne à son égare. L'absence de certaines caractéristiques auraient pu le rendre tout à fait attractif, désirable même. Sa contemplation lui fût arrachée par la même délicatesse avec laquelle son patron retira le morceau de verre incrusté. Un grognement étouffé fût retenu par ses lèvres pincées. Alors, s'il ne pouvait l'oublier le temps de cet échange, il se contentait de nuire de nouveau à son moral dans une danse qui semblait l’exalter. Elle était fatiguée de fulminer intérieurement en attendant que l'orage daigne dépasser sa tignasse brune. "C'est bien le dernier truc que j'attendrais de toi." Marmonnait-elle, attrapant avec agacement un pansement dans la trousse avant de tout remettre dans le tiroir où elle était rangée. Pendant un court instant, elle empoignait son visage entre ses mains, aspirant à retrouver promptement son lit. Son moral atteint tout autant que son corps par les heures qu'elle accumulait pour remplacer tel ou tel collègue qui avait besoin de prendre sa soirée. Elle enchaînait les jours de travail sans broncher, un sourire accroché. Mais l'épuisement se faisait de plus en plus ressentir dans sa maladresse. Reprenant ses esprits pour mener à bien cette énième journée de travail, elle s'empressa de se munir d'ustensiles pour nettoyer son bazar. "C'est bon, je vais nettoyer. Tu peux retourner à tes vacations." Le renvoyait-elle à son bureau, ayant sa dose de périples pour la soirée. Ramassant les derniers débris de verres brisés, elle vidait le tout dans la poubelle et rangeait ce qu'il restait de vaisselle intacte.

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(#) Re: [terminé] beautiful nightmare. (peter)    Dim 12 Jan - 18:37
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@Mónica Caleruega & @Peter König
Un certain silence s’installe entre vous tandis que tu te concentres, faisant de ton mieux pour retirer l’éclat de verre de la main de la barmaid. Ce calme, tu pourrais presque le chérir s’il était partagé avec quelqu’un d’autre. Ce serait un moment de complicité, d’intimité presque, où un nouveau regard est échangé, une compréhension silencieuse s’instaure. Le problème est qu’avec Mónica, tu préfères largement crier. L’opprimer, la rabaisser, c’est bien plus drôle et satisfaisant que d’arrêter le combat, avec elle tu n’es pas prêt à rendre les armes. C’est bien pour cela que dès que tu lâches sa main, tu lui lances une nouvelle pique verbale. Tu ne peux pas lutter contre les choses que tu ressens Peter, cette douleur qui te déchire la poitrine n’est pas causée par la jeune femme, mais il faut bien que quelqu’un subisse ta peine. Depuis trop longtemps, tu te blâmes pour un décès qui n’aurait jamais dû arriver, mais tu ne peux rien faire pour changer le passé. Il n’y a pas de retour en arrière, pas de machine pour remonter le temps et te faire du mal à toi-même, ça ne changera jamais les choses. Tu l’as compris avec le temps, te maudire ne ramènera pas ton fils, rien ne le fera, mais il faut bien que tu extériorises tes émotions d’une manière ou d’une autre. Ce soir, comme beaucoup de soirs, c’est en râlant un peu trop brutalement sur Mónica. « C’est là toute la beauté de la chose, tu n’as rien à attendre de moi. » Un salaire, certes, mais c’est tout. D’elle par contre, tu peux demander bien plus de choses et c’est pour cela que tu ne lésines pas sur tes exigences. Alors qu’elle applique un pansement sur sa plaie, tu te détournes pour te laver les mains et prendre une inspiration un peu plus profonde. Tu ne cherches pas nécessairement à te calmer, tu sais qu’en sa présence c’est bien inutile d’essayer, mais tu veux au moins faire disparaître les émotions douloureuses qui s’accumulent en toi. Mónica fait quelques pas, se remet à ramasser ses bêtises et lorsqu’elle prend la parole, un rictus naît sur tes lèvres. « Si ça ne t’ennuies pas, je préfère rester là pour m’assurer que tu ne détruis pas le reste de mon bar. Enfin… je m’en contrefiche de savoir si ça t’ennuies ou non. » Tu vas rester là, un point c’est tout. Qui plus est, la vue n’est pas si mauvaise lorsqu’elle se penche pour récupérer les débris sur le sol, dommage que ce soit elle. Pendant quelques secondes, tu restes appuyé contre le comptoir, la regardant travailler silencieusement. « Et puis au bout d’un moment, j’aimerai rentrer chez moi, je ne passe pas mes nuits à travailler ici. Si tu acceptes, évidemment. J’ai bien compris que tu aimais tellement bosser ici, pour moi, que tu pourrais y passer la nuit entière. » Un sourire en coin, tu cherches à savoir ce qu’elle va te répondre. Va-t-elle oser répliquer, te montrer qu’elle déteste travailler pour toi ? Tu sais que c’est le cas, elle t’a bien fait comprendre qu’elle te supportait autant que tu la supportes elle.
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(#) Re: [terminé] beautiful nightmare. (peter)    Mer 15 Jan - 2:23
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@Peter König & @Mónica Caleruega
Loin d'être un tendre, il lui hurlait subtilement à quel point il la détestait et de quelle façon sa vue l'horripilait. Elle avait beau être forte la jeune barmaid et avoir les épaules plus larges qu'elle ne l'aurait cru, il la brisait à petit feux, perçant ses barrières et forçant sa carapace. Il creusait de plus en plus jusqu'à atteindre ses retranchements. Une illusion de croire à une seule seconde de répit, il ne faisait que la fixer de son oeil réprobateur, prêt à bondir tel un lion pour déchiqueter sa proie. Ca lui prenait les tripes, si bien qu'une véritable tornade s'apprêtait à faire irruptio sans crier gare. Enfin, son rire vicieux venait la heurter comme une agression, rejetant sa proposition de retourner à son bureau. Sa bêtise nettoyée, la maladroite rangeait dans les étagères le restent de verres propres. Il y en avait de toutes formes et tous avaient une utilisation bien précise. Certains pour le vin rouge, d'autres le vin blanc. Tout deux similaires mais le fond du verre était distinctif. Les cocktails courts du type Cosmopolitan se servait dans des verres triangulaires et d'autres, plus amples et sans pieds, pour ceux dit short drink. "Il va finir par me rendre chèvre celui là..." Marmonnait-elle, les dents serrés en rassemblant ce qui lui restait d'énergie pour contenir sa colère. Tout deux pris dans les rouages d'une guerre sans fin, ils se renvoyaient la balle dans l'attente que l'autre abdique et ploie le genoux. Un vérité malheureusement immuable. Tandis qu'elle continuait à faire le ménage des lieux, elle entreprit de passer un coup d'éponge sur le comptoir, frottant les quelques tâches d'alcool qui avaient séchés. Elle frottait vivement le bois vernis de la même intensité qu'il déversait son flot de paroles. "Mais comment tu as deviné ? J'ai tellement un patron agréable et respectueux que je me délecte de venir travailler ici. C'est vrai, pourquoi partir ?" Intérieurement, elle s’enflammait. Plus sa voix résonnait à travers la pièce vide, plus la sienne montait le ton. Le voile tombait ce soir, laissant place à une intempérie fulgurante de sentiments intériorisés. Son sang ne faisait qu'un tour, le rouge lui montait. Ses pensées s’emmêlaient, ne se contenaient plus. Une place qu'elle tentait désespérément de se faire au sein de cette équipe, tout ceci en vain. Ses efforts n'étaient pas reconnus, ni même vus à vrai dire. Tout ce qu'elle pouvait faire n'était pas suffisant. Elle se sentait impuissante, un sentiment qu'elle n'avait pas ressenti depuis un long moment. Depuis Thalie à vrai dire. Mettre tout son énergie à une chose qui finit par n'être qu'une désillusion. Brisée par avoir tant cherché et tant espéré, finir par se rendre et baisser les bras. S'attacher pour être mieux désemparée. "Tu me rends folle, sérieux." Soufflait-elle en lâchant son torchon. Cette boule au ventre ne disparaît pas, pas depuis quelques semaines. L'appréhension de cette épée de Damoclès au dessus de sa tête, cette frayeur de le croiser au nightclub. Tout n'est que prétexte à l'opprimer.

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(#) Re: [terminé] beautiful nightmare. (peter)    Ven 24 Jan - 19:43
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The memories still hurt.
résumé du personnage
Naissance en 1984 à Toluca, Mexique. ◊ Adoption à la naissance et arrivée à NOLA. ◊ Frère jumeau, Casey, avec qui il a commencé la musique à l'âge de trois ans. ◊ Passion pour le jazz transmis par les parents. ◊ En 2002 les frères se lancent dans une carrière de musicien, ils ont rapidement un certain succès. ◊ En juin 2014, Casey fait une overdose après un concert. Il meurt dans les bras d'Isaac. ◊ Isaac arrête la musique, il retourne à NOLA et monte le Snug Harbor Jazz Bistro. ◊ En août 2014, la femme de Casey met au monde une petite fille, la lumière de la vie d'Isaac.

passionné | créatif | possessif | sanguin | rancunier | jaloux | sincère | loyal | travailleur | joueur | ponctuel | fermé | secret | à l’écoute | attentionné | doux | fier | sentimental

messages : 7666
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name : Undecided. (Sophie)
faceclaim : Diego Luna + suskind (avatar) ; bat'phanie (signature) ; blood eagle (profil) ; hawkicons + brooklycons (icons) ; crackship&crap (crackship)
multinicks : Pandora, Mabel, Adriel, Lucius, Bee, Laurie, Gina.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : décès d'un être proche, deuil, victime d'homophobie, crises de panique, mention de toxicomanie, scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide)..
trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
gif : [terminé] beautiful nightmare. (peter) 6161
âge : trente-neuf ans. (7 mars 1984)
statut civil : fiancé à Aoden, pas de blague cette fois.
occupation : propriétaire du Snug Harbor Jazz Bistro, son havre de paix.
habitation : Faubourg Marigny, appartement 238, au dessus du club.
code couleur : #4E90BB
mes trophées : [terminé] beautiful nightmare. (peter) U9ae
[terminé] beautiful nightmare. (peter) J2Nle5l [terminé] beautiful nightmare. (peter) 4jzw9976_o [terminé] beautiful nightmare. (peter) OyiSt3Ye_o [terminé] beautiful nightmare. (peter) Zk6NqMpW_o


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[ beautiful nightmare ]
@Mónica Caleruega & @Peter König
Elle marmonne des mots que tu n’as pas de mal à saisir, mais tu ne les relèves pas. Si elle a la sensation que tu la rends chèvre, l’impression est bien partagée et tu n’es pas certain de tenir beaucoup plus longtemps en sa compagnie. Il te serait facile de partir, le boulot ne manque pas, les papiers t’attendent dans ton bureau et elle t’a d’ailleurs proposé d’y retourner. Tu pourrais la laisser terminer ses tâches, attendre qu’elle te dise avoir terminé pour lui dire au revoir, et l’oublier pour le restant de la soirée. Pourtant tu restes là. Elle s’active, tantôt à ramasser les derniers bouts de verre brisé sur le sol, tantôt à ranger les ustensiles propres. Par agacement ou fascination, tu ne sais pas vraiment, tu restes à la regarder, avant de toi aussi te mouvoir derrière le comptoir. Tu n’es pas barman, tu n’as plus servi des verres depuis bien longtemps mais tu connais encore les habitudes à avoir. Ce club est le tien après tout, tu décides où se rangent les choses. Tandis que Mónica s’occupe des verres, tu alignes les bouteilles, faisant ainsi un inventaire mental des réserves et des prochaines commandes à faire. Mais tu ne fais pas que ça. Il serait bien trop simple de garder le silence, tu ne veux pas lui accorder ce répit. Un jeu de gamins, sans doute, qui n’a aucun sens, mais tu t’amuses à la pousser à bout, à voir jusqu’où tu peux aller avant qu’elle ne franchisse la limite. Tu restes son patron après tout, un patron qui n’hésitera pas à la virer si tu en ressens l’envie. Elle finit par souffler des mots qui te font tiquer, tout en ayant un geste qui lui non plus n’est pas anodin. « Et tu crois que toi tu ne me rends pas fou ? » Te rapprochant d’elle, tu te saisis du torchon qu’elle a laissé sur le bar. D’un mouvement sec, tu le défroisses, avant de le caler dans la porte d’un placard pour le faire sécher. Volontairement ou non, tu frôles légèrement la cuisse de la jeune femme avec ce geste, mais tes yeux restent fixés dans les siens. « A chaque fois que je te vois ici, je me demande si c’était une bonne idée de t’embaucher. Tous les soirs, j’attends ta nouvelle connerie, parce que je sais qu’elle va arriver. Le seul élément de surprise, c’est de savoir à quel point tu vas merder, si ça va m’obliger à rester toute la nuit pour réparer tes erreurs ou pas. Je n’ai pas besoin de ça, Mónica. » En disant cela, tu as installé une nouvelle proximité entre vous, mais tu es trop occupé à déverser ton poison pour t’en préoccuper. « Avec ton sourire de gentille fille, tes blagues qui ne font rire que toi, et tes petites jupes derrière le bar… si quelqu’un devient fou ici, c’est moi. » Tout chez elle te rend fou, autant sa personnalité que son apparence, tu ne supportes rien. Le simple fait de savoir qu’elle travaille le soir te met dans une humeur exécrable dès le matin, mais tu ne peux rien faire pour éviter la jeune femme.
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(#) Re: [terminé] beautiful nightmare. (peter)    Lun 3 Fév - 4:06
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@Peter König & @Mónica Caleruega
Tout tambourine dans sa tête, la faisant tourner dans un torrent. Elle criait à l'intérieur, ne parvenant à extérioriser sa colère. Ce sentiment d'être vaincu avant même d'avoir pu à se battre. Tout semble insuffisant comme si rien n'avait d'importance, comme si rien ne comptait. Il s'invitait dans son intimité, trop tard pour l'en dégager. Il en avait après elle, c'est certain. Comme un prédateur chassant sa proie, il l'observait, épiant ses points faibles pour mieux les utiliser à son avantage au moment le plus opportun. Il la tourmentait. Combien de temps ce petit jeu allait-t-il encore durer ? Chacun se renvoyait la balle sans trop savoir où cela les mènerait, conscients finalement qu'aucun d'entre eux ne finirait par avoir le dernier mot. Pousser un peu plus l'autre dans ses retranchements, sans pouvoir l'enterrer. A quel moment allaient-ils craquer ?

Quand il saisit le torchon pour le défroisser d'un coup sec, l'espagnole émit un léger sursaut. Il semblait contenir la violence à son égare, une chose qu'il retient depuis des lustres, pouvant s'échapper à n'importe quel moment et faire des ravages. Mais quand il frôla la cuisse malencontreusement pour ranger le tissu, c'est un léger frisson qu'elle sentit remonter sur sa cuisse. Une chose à laquelle elle ne prêta pas attention, malgré la chair de poule qui s'était incrustée. Désormais, l'abcès était crevé, répandant alors toute son animosité. La proximité entre eux s'était brisée, sans même qu'elle s'en rende compte. Son coeur était prêt à se rompre alors qu'il se retrouva qu'à quelques centimètres de son visage. Ses yeux étaient sombres, prêts à la noyer dans ses plus profondes abysses. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de se perdre à l'intérieur et de soutenir ce regard qui la déstabilisait. Les nerfs, ou peut être cette attraction qu'elle se refusait de reconnaître, l’essoufflait. Une bataille s'était engagée et aucun des deux n'en ressortirait vainqueur. Il l'attaquait sans faiblir, sans reprendre son souffle, lui balançant ce qu'il avait sur le coeur, ces non-dits depuis quelques mois et injustifiés selon elle. "Je préfère être pleine de vie et ne faire rire que moi, plutôt que d'être qu'un vieux grincheux antipathique." Lui renvoyait-elle au visage, sans pour autant tressaillir devant son statut et sa carrure qu'il lui imposait. Ses jambes étaient pourtant prêtes à fléchir, les nerfs la faisaient trembler, si ce n'est le froid à cause de la fatigue. "Tu es irritant et arrogant. Tu es toujours sur mon dos alors que je fais de mon mieux. Tu t'affiches avec ta belle gueule de monsieur je-sais-tout mais tu ne sais rien de moi et même ce que je fais ici, t'es pas toujours là." Lâchait-elle à son tour, vidant ce qu'elle avait sur le coeur, au risque d'être viré sur le champs. Mais qu'importe, elle ne pouvait plus se contenir. "Et si mes petites jupes te plaisent autant, je les porterai rien que pour toi, tous les soirs." La confrontation les rapprochait davantage, réduisant un peu plus cette distance qui les maintenait en vie. Cette animosité qui les anime ne faisait que plus les faire vibrer. Son corps entier s’enflammait, sa peau était brûlante. "Je continuerai de te rendre aussi fou que tu me rends folle." Proclamait-elle.

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(#) Re: [terminé] beautiful nightmare. (peter)    Lun 3 Fév - 22:03
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Naissance en 1984 à Toluca, Mexique. ◊ Adoption à la naissance et arrivée à NOLA. ◊ Frère jumeau, Casey, avec qui il a commencé la musique à l'âge de trois ans. ◊ Passion pour le jazz transmis par les parents. ◊ En 2002 les frères se lancent dans une carrière de musicien, ils ont rapidement un certain succès. ◊ En juin 2014, Casey fait une overdose après un concert. Il meurt dans les bras d'Isaac. ◊ Isaac arrête la musique, il retourne à NOLA et monte le Snug Harbor Jazz Bistro. ◊ En août 2014, la femme de Casey met au monde une petite fille, la lumière de la vie d'Isaac.

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@Mónica Caleruega & @Peter König
La colère monte, nourrie par les tensions qui se nouent depuis des mois. Trop longtemps vous avez gardé pour vous vos ressentiments et vos frustrations, il est trop tard à présent pour revenir en arrière. Ce n’est pas la première fois que tu fais comprendre à la jeune femme qu’elle est une torture pour tes nerfs et ta patience, mais peut-être n’as-tu jamais été aussi en colère contre elle auparavant. Rationnellement, tu ne te l’expliques pas, il n’y a aucune explication plausible sur la raison de cet état. Elle te pousse à bout, tout simplement. Lorsqu’elle sursaute suite à ton geste sec, tu souris légèrement, fier de cette réaction que tu provoques chez elle. La peur. Aussi facilement, elle continue de te prouver que tu es celui en charge, que tu as le pouvoir sur la situation, et c’est bien quelque chose qui te plaît. Tu ne supporterais pas le cas inverse. Proche d’elle, suffisamment pour que tes doigts effleurent sa cuisse et que son souffle caresse ton cou, tu récites tes insultes et tes critiques. Plus de retenu ce soir, Mónica a cette capacité de te faire perdre toute lucidité et tu le lui fait bien comprendre. Elle te le rend bien d’ailleurs, elle se défend, te traitant d’adjectifs dont on ne t’avait jamais glorifié avant. Au fil de ses mots, ton sang commence à bouillir dans tes veines, tu l’écoutes mais sa voix bourdonne à tes oreilles. « Je te rappelle que c’est mon bar ici, mon établissement. Considère que je suis toujours là, parce que je sais tout ce qu’il se passe entre ces murs. » Peut-être se sent-elle plus en sécurité les soirs où tu es au Masquerade Club au lieu d’être ici, mais elle a tort. Ton business compte bien trop pour toi pour que tu laisses quoi que ce soit aller au hasard. Même à distance, tu gères absolument tout, cette entreprise est tout ce qu’il te reste. « Et tu ne me connais pas non plus. En dehors de ces murs, tu n’as aucune idée de qui je suis. Le grincheux arrogant, peut-être qu’il n’est réservé que pour toi. » Au fond, elle n’a pas tort. Le temps a fait de toi cet être antipathique et détaché de tout, un homme qui ne se concentre que sur son travail puisque la vie lui a pris tout le reste. Cette image qu’elle a de toi, c’est celle que tu renvoies au monde entier depuis plus de trois ans, mais à une époque les choses étaient bien différentes. « Tu vas finir par t’attirer des ennuies avec tes jupes. » Tes mots sonnent comme une menace, en vérité tu ne les prononces pas pour toi. L’idée de poser tes mains sur elle est plus révoltante qu’autre chose, pourtant vos corps semblent encore plus proches qu’ils ne l’étaient il y a quelques secondes. Tu peux sentir la chaleur qui irradie de son corps, l’odeur de la jeune femme chatouille tes narines et ça ne fait que te pousser encore un peu plus. Ses yeux rivés dans les tiens, vous vous combattez du regard, attendant que l’autre ne flanche. Et peut-être le fais-tu, quelques secondes, alors que tes pupilles descendent vers ses lèvres. Roses, pulpeuses, tentatrices malgré le flot de poison qui en sort. « Tu devrais partir. Rentre chez toi. Je vais fermer moi-même, ça ira plus vite. » Pourtant tu ne bouges pas, tu restes là, bien trop proche d’elle, quelques secondes encore.
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(#) Re: [terminé] beautiful nightmare. (peter)    Mar 11 Fév - 3:48
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@Peter König & @Mónica Caleruega
Ses paroles n'avaient aucun sens, aucun fondement. Ses réactions excessives étaient injustifiées, Monica sentait lésée et abusée. Un souffre douleur sur lequel on passait ses nerfs sans y prêter plus d'attention. Ce sentiment d'être continuellement rabaissée. Il est vrai que sa maladresse pouvait lui faire défaut, qu'elle n'avait pas non plus fait de brillante étude et son parcours professionnel peut être plus au moins atypique. Mais personne ne méritait d'être traité comme il la traitait. Et c'est bien ce qui faisait bouillonner son sang, augmentant sa chaleur corporelle si bien que sa peau brillait. Ses yeux étaient peut-être tout aussi sombre que les siens, tout aussi intenses et même envoûtants, jusqu'à se perdre dans cette noirceur. Elle lui tenait tête, n'était pas prête à flancher, ni courber l'échine. Le ton montait, la tension était particulièrement palpable. Tout deux supprimant la distance entre leurs deux corps, comme s'ils attendaient le moment opportun pour se jeter à la gorge et s’entretuer. "Et je n'ai clairement aucune envie de te connaître en dehors. Je pense qu'il n'y a pas grand chose d'intéressant chez toi." Ses mots dépassaient peut-être ses pensées, mais ces dernières étaient embrumées par la colère, ce sentiment de répression hostile et perpétuelle à son égare. Il avait la don de la mettre dans un état hors contrôle, de lui faire perdre la raison, la tête tout entière. Il hantait ses pensées, ses nuits. Elle n'avait que son prénom à la bouche. "Le seul à qui ça attirera des ennuis, c'est toi." Lui soufflait-elle à son tour. Cette provocation qu'ils s’infligeaient était insoutenable mais pourtant si délectable, comme s'il était happé par cette envie d'aller au front. Inéluctable désir de toujours rechercher la confrontation avec lui et même de se perdre dans ses yeux noirs. Mais plus le ton montait entre les deux et plus les mots devenaient écorchant à leur coeur, ils ne pouvaient se résoudre à y mettre un terme. Désireux de faire du mal à l'autre sans pour autant être violent. Il était inconcevable de plier le genou et se contenter de lui céder encore une fois la victoire, sous prétexte que son statut est plus avantageux. Non, elle était prête à se battre et à prouver qu'elle valait mieux que ça, qu'elle était mieux que tous ces préjugés. Mais plus ce désir grandissait, celui de lui donner tort, plus elle éveillait en elle cette envie de se rapprocher, de connaître sa chaleur jusqu'à le toucher du bout des doigts. Leur corps était si proche. Elle sentait son souffle tout aussi dense et saccadé que le sien. Elle respirait son parfum qui l'enivrait et l’envoûtait, lui faisant perdre pieds. Tellement proche que ses doigts pour effleurèrent les siens. Qu'était-elle en train de faire ? Par un désir primaire et bestial surgi de nul part, elle aurait aimé agripper ses cheveux ébènes, laissant ses doigts s'emmêler dans ses mèches ébouriffées. Une explosion d'ivresse, désireuse de se délecter de ses lèvres, d'en découvrir le goût et de délier les langues d'une autre manière que ces mots qui se perdent. Elle voulait s’imprégner de la chaleur de sa peau et être marqué de ses caresses subtiles. Désir contre toutes attentes, elle en fût dérouté, sans savoir comment réagir à cette fulgurante envie de lui sauter au cou. Il n'y avait aucune logique dans cette attirance soudaine de son être tout entier. Contre toutes attentes, il lui ordonna de rentrer. "Vraiment ?" Ajoutait-elle, sans émettre le moindre mouvement.
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(#) Re: [terminé] beautiful nightmare. (peter)    Mar 11 Fév - 19:24
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Naissance en 1984 à Toluca, Mexique. ◊ Adoption à la naissance et arrivée à NOLA. ◊ Frère jumeau, Casey, avec qui il a commencé la musique à l'âge de trois ans. ◊ Passion pour le jazz transmis par les parents. ◊ En 2002 les frères se lancent dans une carrière de musicien, ils ont rapidement un certain succès. ◊ En juin 2014, Casey fait une overdose après un concert. Il meurt dans les bras d'Isaac. ◊ Isaac arrête la musique, il retourne à NOLA et monte le Snug Harbor Jazz Bistro. ◊ En août 2014, la femme de Casey met au monde une petite fille, la lumière de la vie d'Isaac.

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@Mónica Caleruega & @Peter König
Les regards bruns s’affrontent, cherchant à dominer l’autre. Les mots sont des armes acérées, une balle que vous vous renvoyez le plus fort possible, dans le seul but de vous faire mal. Vous ne connaissez rien de l’autre, vous vous êtes jamais vus dans un autre contexte et pourtant, vous vous jugez comme si vous aviez suffisamment d’informations pour le faire. Mais comme Mónica le dit si bien, vous n’avez strictement aucune envie de vous connaître en dehors du boulot. « Tu as raison, je ne suis sans doute pas assez immature pour toi. Mes conversations et centres d’intérêts d’adulte seraient trop complexes pour toi. » Si vous vous étiez rencontrés il y a quelques années, rien de cela ne serait arrivé. Tu aurais sans aucun doute été accueillant avec elle, tu lui aurais montré comment ne plus faire d’erreur, comment être plus à l’aise. A une époque, tu aurais même ris à ses blagues et tu aurais apprécié sa bonne humeur contagieuse. Mais l’homme qui aurait été ami avec la jeune femme n’existe plus, maintenant que tu n’es plus que colère et frustration. Dans la provocation, vos corps se rapprochent et tu sens peu à peu une nouvelle pulsion naître au fond de toi. Issue de cette fureur qui t’anime, c’est une envie de la plaquer contre le comptoir qui se mêle à tes pensées. L’embrasser jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus respirer et, finalement, la prendre sauvagement ici même. Tu n’as jamais eu ce genre de pensées à son égard, vos rapports ont toujours été professionnels et jamais cordiaux. Mais alors qu’elle parle, qu’elle te crache des insultes à la figure et que tu fais de même, tu ne peux empêcher ton regard de dévier vers ses lèvres. Mais tu résistes, Peter. Tu résistes en lui demandant sèchement de partir. C’est un ordre plus qu’autre chose à vrai dire, que tu prononces en lui faisant comprendre une nouvelle fois qu’elle n’est qu’un poids en trop pour toi. Pourtant tu restes face à elle, proche d’elle, et lorsqu’elle te demande si c’est réellement ce que tu veux qu’elle fasse, tu ne sais pas quoi dire. Le silence retombe entre vous, personne ne bouge. Vos regards se fixent, se cherchent, des flammes dansent dans vos iris, cherchant à déstabiliser l’autre encore un peu plus. « Vraiment. » Il faut qu’elle parte, il n’y a plus d’autres choix. A rester là, quelques secondes de plus, vous vous rapprochez de l’inévitable, parce qu’il devient de plus en plus compliqué pour toi de garder tes distances. Il n’y en a déjà plus en vérité. Vos corps se frôlent, des mouvements imperceptibles vous permettent de sentir l’autre, résultat de l’attraction physique contre laquelle personne ne peut lutter. Malgré ce mot que tu viens de prononcer, en écho du sien, tu ne bouges pas. Tu lui ordonnes de rentrer, mais tu ne lui en donnes pas les moyens puisque ton corps bloque le sien contre le comptoir. Il faudrait qu’elle te pousse si elle voulait partir de là, et si elle osait poser ses mains sur toi, tu sais déjà que ta réponse serait bien plus brutale. Tu t’imagines déjà la saisir par les épaules, l’embrasser sauvagement pour lui traduire toute la frustration qu’elle éveille chez toi depuis son premier jour de travail ici. Une image tentatrice, alléchante, que tu rejettes rapidement de ton esprit. Avant même de comprendre pourquoi, tu te penches vers elle, et juste avant que vos lèvres ne s’agrippe, tu décales ton visage pour que ta bouche soit à son oreille. « Ne va pas me faire croire qu’il n’y a pas un bodybuilder plus bête que ses pieds qui t’attend chez toi ce soir. » Lentement, tes doigts effleurent sa hanche, le haut de sa cuisse, puis tu t’éloignes définitivement. Tu te saisis d’un chiffon sec, pour passer un coup sur les plans de travail, comme si rien ne venait de se passer. Tu te contrefiches de sa vie amoureuse, tu ne veux aucun détail sur ses relations en dehors du travail. Mais l’idée qu’elle puisse passer sa nuit dans les bras d’un homme t’aide à faire descendre cette pression qui s’est insinué en toi.

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(#) Re: [terminé] beautiful nightmare. (peter)    Mar 18 Fév - 3:15
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Fortuna Major
‹ pnj, master of your life ›
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messages : 2578
rps : 155
name : no one.
faceclaim : inconnue (monocle.)
trigger warning : warning : peu aborder tous les sujets selon les rps où le pnj intervient !


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[ beautiful nightmare ]
@Peter König & @Megan Deckard
Tant de choses auraient pu être différentes. S'ils s'étaient rencontrés dans un autre temps, en d'autres circonstances, dans une autre vie peut-être, tout aurait pu être différent. Leurs sentiments qui s’immisçaient de plus en plus sur leur âme et même leur peau, sans pouvoir contrôler des gestes fugaces qui échappent à leur contrôle, à leur raison. Ces mots se déversaient comme un torrent incontrôlable, une véritable tempête qui s'abattait au dessus de leur tête, les noyant dans leurs propres immondices. Des déchets incontrôlables qui les tassaient un peu plus dans leur colère tellement superficielle et infondée. Une conversation qui ne rimait absolument à rien, aucun poème ne pouvait relater ces échanges laborieux entre ces deux âmes égarées. Deux âmes en peine, chacune à leur manière, qui tentent tant bien que mal à garder la tête hors de l'eau. "De toute manière, Monsieur König, vous êtes un personnage bien complexe en tout point." Soufflait-elle, ses yeux bruns figés dans les siens. Assez proche pour sentir son souffle se glissait sur sa peau réchauffée par les flammes ardentes de sa rage, si ce n'est autre chose encore. Une chose bien enfouie à l'intérieur de son corps si frêle, sur le point de céder à la tentation dévorante qui la consume. Voilà qu'il répète son dernier mot, vraiment, comme une supplication. Un supplice désormais de rester l'un auprès de l'autre, tandis que la distance se resserrait tellement qu'elle pouvait sentir la chaleur de son propre corps. Mais il reste statique, ne libérant pas la demoiselle d'une étreinte légère et involontaire. Une emprise qu'il resserrait davantage sur elle, bien qu'elle ne cherchait pas non plus à s'en défaire. Curieuse de connaître la suite, jusqu'où ce chemin brumeux et tortueux pouvait bien les mener. Son regard ne déviait pas de sa cible, soutenant coûte que coûte dans le but de conserver son honneur, si ce n'est sa fierté. Il se rapprochait donc, si dangereusement. Sa bouche expirait contre la sienne un instant, et alors son coeur loupait un battement. Figée par l'orgueil de ne vouloir être celle qui s'abandonnerait aux griffes de l'assaillant. Mais alors qu'elle s'apprêtait à rendre l'âme, fermant ainsi les yeux dans cette attente, ce tentateur déviait contre son oreille. Un léger rictus s'échappait de ses lèvres humides. Si seulement, elle possédait encore un chez elle. Une information qu'elle s'était bien garder de transmettre à ceux qui ne cherchait qu'à l'abattre au moindre prétexte. "Et bien, je pourrais te surprendre." Glissait-elle à son tour dans un souffle chaud contre sa peau, tandis qu'elle tournait le visage pour chercher son regard, ou peut-être ses lèvres dans un instant de faiblesse. Elle se surprit à espérer la rencontre de ses doigts contre sa peau qui ne se firent pas prier pour rencontrer son corps à cet instant. Ils effleurent sa cuisse dans une caresse subtile, lui arrachant sans crier gare un frisson. Mais voilà que cet homme se ressaisit, prônant une nouvelle fois la distance entre les deux corps fiévreux. Ses yeux s'ouvrirent à la hâte, abasourdie d'une telle indifférence à son égare après ce moment. Les nerfs étaient de nouveau à vif d'avoir été si faible, d'être devenu un simple jouet. Elle était en colère désormais contre elle même aussi, d'avoir fait preuve d'autant de manque de volonté face à ses désirs jusqu'alors dissimulés. Se pinçant alors les nerfs pour ne pas jurer une fois de plus, elle n'avait d'autre choix que de répondre positivement à sa requête de s'en aller. Peut-être était-ce la meilleure chose à faire à cet instant pour ne pas prendre le risque de voir leur tentation sévir à nouveau. Se remettant à plat sur ses deux pieds, la brune s'extirpait de derrière le comptoir, sans manquer de bousculer son patron d'un coup d'épaule. "Bien, je m'en vais." lâchait-elle dans cet acte impulsif, il est vrai. Poussant la porte de la réserve où se trouvait tout le stock du bar, et accessoirement ses affaires. Une fois seule, elle lâchait un soupire tout en posant s'adossant contre la porte close qu'elle venait de franchir. Combien de temps tiendrait-elle encore ? Combien de temps sa fierté la maintiendrait à ce poste ? Passant sa main sur sa nuque, elle s'avançait pour récupérer sur le porte manteau sa veste et son sac à main.
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(#) Re: [terminé] beautiful nightmare. (peter)    Sam 7 Mar - 22:45
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