“Dimanche matin sera sans doute très joyeux, avec son double bol de café et le journal du jour.”
La semaine, tu passais ton temps à t’occuper des autres. Tes élèves, tes rares amis et puis Kaia. Le samedi, tu tentais de suivre la belle demoiselle, dans toutes ses envies, les plus tordues les unes que les autres. Et puis, il y avait le dimanche. Ce jour, où tout le monde meurt dans son lit, larve, avec en tête, le lendemain de travail qui va recommencer. De ton côté, tu faisais partis des rares survivants au samedi soir, tu as ton jogging dominical, il est sacré. Tu ne le rates jamais, enfin, un jour qui sait, tu seras obligé. Mais au fond, tu espères ne jamais le rater. Parce-que tu te sens bien, qu’il pleuve ou qu’il vente, qu’il fasse beau ou qu’il grêle, tu vas courir. Parce-que la quarantaine arrive à grand pas. Puis parce-que la semaine tu n’en glandes pas une, physiquement et sportivement parlant. Dernier point positif, depuis peu, tu avais trouvé une partenaire pour courir. C’était parti d’un rien, vraiment. Mais finalement, tu t’étais étonné à la retrouver tous ses dimanches, alors que tu courrais toujours seul avec ta musique, en rêvant un jour d’y voir ta blondinette à tes côtés. Tu avais troqué la jeune femme, contre une autre blondinette, mais une relation bien différente. Alors, ce dimanche matin, comme prévu, tu te levas bien plus tôt que toute la ville, te préparant et buvant rapidement ton café noir. Une douche pour se sentir un minimum frais, et tu pouvais te préparer à partir. Il faisait encore frais ses derniers temps, alors tu enfilais un pantalon de sport et un t-shirt à manches longues. Ta fidèle casquette, tes écouteurs, et en avant.
Tu devais partir bien plus tôt, puisque tu avais de la route à pieds pour rejoindre le parc, dans Washington Square. Mais étant habitué, tu savais le nombre exact de minutes pour atteindre le splendide parc, qui risquerait, comme à son habitude, d’être vide. Une platée de pas plus tard, tu apercevais enfin le bout du chemin. C’était un peu, ta manière à toi d’échauffer tout ton corps à un rythme un peu plus rapide. Comme tous les dimanches, tu entrais dans le parc par la même entrée, et tu donnais un coup d’œil. La demoiselle n’était pas là, en même temps tu étais en avance. Tu te mets alors sur le côté, écouteurs et musique dans les oreilles, tu entames quelques exercices de souplesse, toujours dans l’optique de préparer tes muscles à l’effort, puis pour éviter au maximum, de souffrir demain matin, à cause de courbatures.
(#)(addie, lewis) jogging du dimanche. Lun 20 Avr - 2:04
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[ Jogging du dimanche ]
@Lewis Mayfair et @Addie Croft Enfin le dimanche ! Pas qu’Addie n’aimait pas la semaine, mais le dimanche lui permettait de souffler et de s’octroyer ce petit temps avec Lewis au parc. Ce n’est qu’un joggeur parmi d’autre mais avec lui, le contact est facile, il ne pose pas trop de questions, ils ont un bon rythme ensemble donc ça lui convient. Cela fait plusieurs dimanches qu’elle le rejoint, elle y va à l’aube quand Ethan dort encore et quand elle revient généralement il est levé et le petit déjeuner près à être mangé. Il ne s’inquiète pas de savoir avec qui elle est mais lui précise quand même. La blondinette lui doit au moins cette part de vérité. Alors, elle se lève dans le plus grand silence, le regardant tendrement une dernière fois avant de passer par la salle de bain, se laver, enfiler sa tenue de sport et se faire une queue de cheval. Parfait, caressant son chat pour le saluer, elle lui sert ses croquettes et sourit en le voyant. Ethan ne comprend pas comment il a pu oublier le chat… Alors Addie n’a pas trouvé mieux comme excuse que de lui dire qu’il était là pendant les trois dernières années mais qu’il avait dû l’oublier lui aussi. Pauvre Ethan lui mentir aussi souvent la rendait malade. Bref, ce n’est pas le moment d’y penser, c’est son moment de bien être qui arrive ! Addie enfile ses chaussures, attrape ses clés de voiture et sort de la maison tout en étant silencieuse. Ce n’est qu’une fois dans la voiture qu’elle se permet de mettre de la musique, de boire son café dans son thermos et de se rendre au parc. Elle se gare souvent plus loin afin de commencer un peu avant, pour échauffer ses muscles. Le froid la saisie et elle soupire avant de trottiner à un petit rythme pour se rendre au parc. Elle voit les grandes grilles et se dit que le dimanche est vraiment un jour idéal pour courir tellement les joggeurs se font rare, surtout à cette période de la journée. Elle approche à petites foulées mais plus rapide et se rend compte qu’il est déjà là. Addie sourit en se rapprochant et s’arrête en restant en mouvement pour ne pas se refroidir. « Salut Lewis ! Désolée de t’avoir fait attendre. » Dit-elle en regardant sa montre et s’apercevant qu’en fait, c’est lui qui est en avance ! « Tu es matinal, plus que d’habitude dis donc. Près pour cette petite balade ? » Addie a pris goût à la course il y a quelques années, ça remonte à son départ de la Nouvelle Orléans. Elle avait besoin de se dépenser et sortir Ethan de sa tête, alors elle se mit à courir une fois dans la semaine puis deux et trois afin de pouvoir courir quasiment tous les jours. Un réel bienfait pour elle et son cerveau. La blonde s’étire les bras tout en sautillant sur place, replace deux mèches qui dépassent de son village et remet sa montre à zéro afin de voir combien de kilomètres ils vont faire aujourd’hui. « On essaie de faire plus que la semaine dernière ? » Lui demande-t-elle en commençant à courir, pour prendre son rythme et se caler sur celui de Lewis par la suite.
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Enfin le dimanche ! Pas qu’Addie n’aimait pas la semaine, mais le dimanche lui permettait de souffler et de s’octroyer ce petit temps avec Lewis au parc. Ce n’est qu’un joggeur parmi d’autre mais avec lui, le contact est facile, il ne pose pas trop de questions, ils ont un bon rythme ensemble donc ça lui convient. Cela fait plusieurs dimanches qu’elle le rejoint, elle y va à l’aube quand Ethan dort encore et quand elle revient généralement il est levé et le petit déjeuner près à être mangé. Il ne s’inquiète pas de savoir avec qui elle est mais lui précise quand même. La blondinette lui doit au moins cette part de vérité. Alors, elle se lève dans le plus grand silence, le regardant tendrement une dernière fois avant de passer par la salle de bain, se laver, enfiler sa tenue de sport et se faire une queue de cheval. Parfait, caressant son chat pour le saluer, elle lui sert ses croquettes et sourit en le voyant. Ethan ne comprend pas comment il a pu oublier le chat… Alors Addie n’a pas trouvé mieux comme excuse que de lui dire qu’il était là pendant les trois dernières années mais qu’il avait dû l’oublier lui aussi. Pauvre Ethan lui mentir aussi souvent la rendait malade. Bref, ce n’est pas le moment d’y penser, c’est son moment de bien être qui arrive ! Addie enfile ses chaussures, attrape ses clés de voiture et sort de la maison tout en étant silencieuse. Ce n’est qu’une fois dans la voiture qu’elle se permet de mettre de la musique, de boire son café dans son thermos et de se rendre au parc. Elle se gare souvent plus loin afin de commencer un peu avant, pour échauffer ses muscles. Le froid la saisie et elle soupire avant de trottiner à un petit rythme pour se rendre au parc. Elle voit les grandes grilles et se dit que le dimanche est vraiment un jour idéal pour courir tellement les joggeurs se font rare, surtout à cette période de la journée.