- évent › panne dans le métro

[ métro en arrêt ]

the warehouse district (tunnel de métro)
Une nouvelle semaine qui commence, retour au travail pour beaucoup. Les yeux encore dans le flou, un café à la main, les travailleurs affrontent l’heure de pointe matinale. Certains lisent sur leur portable les dernières nouvelles de la région, à la suite de la tempête Aidan, on parle de ravages considérables sur la ville, mais aussi de quelques malades. Pas de quoi faire paniquer les citoyens, après tout, cela semble être normal. Encore les médias qui propagent des nouvelles censées faire trembler les gens, mais peut-être ne disent-ils pas tout ? Embarqué dans l’un des wagons, comprimé dans la foule, le train s’arrête brusquement alors qu’il est en plein tunnel. L’inquiétude peut se lire sur certains visages, d’autres râlent simplement en se disant qu’ils seront en retard au boulot. Mais que se passe-t-il ? Dans l’un des wagons, une femme a perdu connaissance. Vous vous trouvez avec celle-ci, elle semble plutôt mal en point. Finalement peut-être que les journaux locaux ont raison. Quelque chose se trame et le virus Nov20 n’est pas simplement une fake news ! Les murmures commencent à bourdonner et bien vite certains commencent à paniquer dans le wagon.

date et heure lundi 9 mars, 8h00 am
lieu de l'event wagon de métro en arrêt, tunnel, the warehouse district
participants @ken christensen, @"gabriel spector", @"iris lanuit"

Il s'agit d'un petit sujet d'event où seuls les trois premiers à répondre pourront participer. Nous demandons donc aux membres d'êtres sûrs de pouvoir faire avancer l'intrigue et ne pas bloquer les autres. Pour cela, nous imposons des réponses courtes et au moins une réponse tous les 4 jours. En cas d'attente, le membre absent sera remplacé.

ps : Soyez vigilants, le pnj peut intervenir n'importe quand et faire de votre attente un enfer.

/ awards session

Pourtant conscient des enjeux liés à la pollution atmosphérique et au réchauffement climatique, Kendall était encore de ceux qui préféraient les déplacements quotidiens en voiture aux transports en commun. Il trouvait ça globalement plus pratique, notamment lorsqu'il s'agissait de déposer ou bien d'aller récupérer ses enfants à la garderie. Néanmoins, ce matin après avoir laissé Polly et Jake entre les mains expertes de leurs assistantes maternelles, Ken avait fait un détour près du centre commercial de Warehouse District afin de déposer sa voiture en révision. C'est pourquoi, en ce lundi, il s'était retrouvé dans les tunnels des transports souterrains, lesquels étaient toujours aussi saturés que dans ses souvenirs.

Monté à bord d'un wagon au hasard, Kendall se retrouva privé d'espace vital, chacune des parties de son corps en contact avec ceux d'autres usagers. Il faisait si chaud dans l'habitacle que les vitres étaient entièrement recouvertes de buée, donnant à un petit garçon l'opportunité de dessiner quelques smileys. Puis soudain, une dame d'un certain âge s'écroule, et quelqu'un s'empresse d'actionner le bouton d'urgence. Les freins du train sifflèrent, envoyant ses passagers valser dans tous les sens. Désormais à l'arrêt depuis quelques minutes, Ken est précipité quelques pas en arrière, à cause d'un mouvement de foule. Tout le monde s'écarte autour de la femme, toujours à terre. Les nombreuses paires d'yeux présentes sont toutes tournées vers elle, sans aucun doute à cause de cette épidémie qui fait rage depuis quelques semaines. Le temps file et personne ne s'approche de la dame, ce qui agace profondément Kendall. Après tout celle-ci a l'âge d'être sa mère, et s'il devait lui arriver ce genre de malaise, il espérait que quelqu'un interviendrait. « Pardon, excusez-moi... Pardon ! » dit-il en se frayant un chemin parmi les passagers. Il s'agenouilla à proximité de la victime, sans pour autant la toucher. « Quelqu'un peut appeler 911 ? » Après avoir allumé l'écran de son smartphone, il constata que celui-ci ne captait aucun réseau. « Madame ? Vous êtes avec nous ? » Il appela l'endormie, dans l'espoir qu'elle ouvre rapidement les yeux.

/ awards session

[ métro en arrêt ]

the warehouse district (tunnel de métro)
Tu étais sorti de chez-toi. Tu voulais te rendre sous ton lieu de travail, tu avais encore des papiers à remplir, il était tôt, mais tu voulais que tout ceci soit réglé et ce soir, tu serais sûrement en forme pour te mettre encore une racler des plus mémorables au bourbon ou bien ramener une inconnue dans ton bureau ou bien même chez toi. Quoi que tu avais décidé de prendre le métro, pourquoi ? Tu ne savais pas encore bien pourquoi surtout que c'était plutôt rare quand tu le prenais. Tu n'aimais pas particulièrement être dans cela, surtout avec tout ce monde qui se bouscule et font la gueule. Tu n'étais en réalité pas très bien placé pour les critiquer, car tu avais toi aussi dessiné sur ton visage se froid glacial que tu as toujours l'habitude d'avoir. De plus, il faisait terriblement chaud, tu venais à présent de regretter amèrement d'être monté dans ce foutu métro surtout quand celui-ci avait bien évidemment eu envie de s’arrêter sans prévenir la moindre personne. Il faisait quoi ce connard de chauffeur. L’arrêt avait été des plus violant et tout le monde, c'était arrêter comme ils pouvaient se retenant à ce qu'ils pouvaient. Tu ne comprenais aucunement le pourquoi du comment quand tu as vu cette femme allonger au sol, une personne était près d'elle. Sans vraiment réfléchir, tu t'étais approché d'elle à ton tour essayant de voir comment elle réagissant alors qu'une voix familière venait sonner à ton oreille, mais sur le coup, tu n'avais pas prêté plus attention à cela.

Tu savais très bien ce qu'il fallait faire. Elle venait de perdre connaissance et tu te devais de la réveiller, mais tu te devais de lui donner une gifle ce que tu n'arrivais aucunement à faire. Ton cœur battait la chamade à ce moment-là, mais tu décides quand même de lui donner quelques gifles sur le visage pour que la personne reprend connaissance. Cela serait sûrement banal de faire ce que tu venais de faire, mais pourtant pour toi, c'était une réelle torture. Alors tu pouvais sûrement lui sauver la vie, mais frapper une femme même aussi peu, c'était de la réel torture pour toi.

/ awards session

[ métro en arrêt ]

@Ken Christensen, @Gabriel Spector & Iris Lanuit

Tu continues de blâmer ce fichu réveil. Si seulement tu avais passé moins de temps à terminer ta dissertation, tu n'aurais pas eu besoin de dormir autant et tu l'aurais entendu dès la première sonnerie. Mettre la faute sur cette machine plutôt que sur ton acharnement pour avoir la meilleure note était la solution de facilité et de lâcheté. Tu devais maintenant en payer les pots cassés et supporter de partager le wagon avec toutes ces personnes. Ayant la chance d'être assise, tu en profites pour lire un des livres que Cassie t'avait prêté. Tu relèves la tête à l'instant où la lumière s'éteint dans le wagon. Concentrée dans ta lecture, tu ne comprends pas ce qui se passe. L'apocalypse décrite dans les pages semble avoir quitté le roman. Tu pries pour que le métro reparte dans les minutes qui suivent. Le métro précédent a sûrement pris du retard et vous devez donc attendre qu'il quitte le quai pour vous laisser sortir. Regarder les passagers permet de te calmer, après tout, vous êtes dans la même situation. Certaines personnes sont apeurées, d'autres tapent contre les vitres, certains font une selfie... Rien qu'en imaginant les hastaghs de leur photo, tu ne peux t'empêcher de rire #apocalypse2020, #nofilter... Le regard de la femme à côté de toi te fait prendre conscience de la situation. « C'est un rire nerveux. », lui dis-tu. Dans toute l'agitation, tu vois deux hommes entourant une femme allongée sur le sol. Le premier demande d'appeler les secours alors que l'autre lui donne des gifles. La voisine qui te jugeait il y à peine quelques secondes s'écarte afin de ne pas avoir à donner un coup de main. Tu l'entends murmurer le nom du virus dont les médias parlent tant ces dernières semaines avant d'aller à l'autre bout du wagon. Tu décides d'aller à la rencontre des deux hommes pour leur proposer ton aide. « J'ai un spray nasal dans mon sac, peut-être que l'odeur peut la ramener à nous ? » Tu leur tend ton spray en espérant que cela soit utile. Tu sors également du sucre et de l'eau pensant qu'elle en aurait besoin à la minute où elle reprendrait connaissance.

/ awards session

Kendall savait généralement faire preuve de sang froid. C'est pourquoi, tandis que les autres passagers étaient soit angoissés, soit désintéressés, il s'était approché de la personne désormais évanouie. De toutes façons, si personne n'intervenait, ils n'étaient pas près de sortir de là, tous autant qu'ils étaient. Alors autant mettre la main à la pâte, en quelques sortes. La foule devant lui se scinda en deux, découvrant la silhouette masculine d'un homme que Ken connaissait très bien. Gabriel, un vieil ami à lui, s'agenouilla près de la femme à son tour et lui frappa doucement une joue en espérant que cela achève de la ramener.

Après quelques gestes répétés, en vain, Kendall toucha le bras de son ami. « Gabe ? Gabe ! » Le brun ténébreux était dans un état second, presque en état de choc. Cela étant probablement dû à une montée d'adrénaline soudaine, sans aucun doute lié à l'urgence de la situation. « Sors de ta torpeur, mec ! Ça va aller, ok ? » Il resserra sa main sur le bras de son camarade, pour que celui-ci revienne à lui et l'entende. « Quelqu'un a du gel hydroalcoolique ? » Ken s'adressa aux usagers autour d'eux, à tous ces spectateurs passifs retranchés aussi loin que faire se peut de la femme étalée sur le sol. Comme si le simple fait de l'avoir dans son champs de vision permettrait la contagion. Quelqu'un lui tendit un flacon en plastique de solution hydroalcoolique, que Kendall tendit ensuite à Gabriel. « Tiens, mets-en un peu sur tes mains. On va éviter tout contact, dans le doute. Ça marche ? » Après avoir déversé un peu de liquide dans la paume de main de son ami, il en fit de même dans les siennes, avant de rendre le tube à la personne qui lui avait donné. Certes, ce genre de solutions ne remplaçaient pas un vrai lavage de mains. Il le savait bien car cela faisait des jours qu'on entendait plus que ça dans les médias. Néanmoins, c'était toujours mieux que rien. C'est alors qu'une jeune fille s'approcha d'eux, s'accroupit près de Kendall en proposant d'utiliser un spray nasal aux huiles essentielles d'eucalyptus pour réveiller la victime. « Génial, bonne idée, on va essayer. Tu as des gants ? » Comme il venait de le dire à Gabriel, il fallait essayer d'éviter au maximum les contacts physiques avec l'évanouie, puisque personne n'était qualifié pour expliquer les raisons de son malaise. Et dans le doute, mieux valait certainement prévenir que guérir.

/ awards session

[ métro en arrêt ]

@Ken Christensen, @Gabriel Spector & Iris Lanuit

Malgré les gifles mécaniques du premier homme, la femme est toujours inconsciente. Il est tellement concentré et fait tout son possible pour qu’elle reprenne ses esprits qu’il n’entend pas le second homme dire son nom, Gabe. Tu ne les avais pas remarqué dans la foule mais il est évident qu’ils se connaissent. Ils ont l’air de savoir quoi faire, ou du moins ils ont regardé les bonnes séries. A part crier au secours et demander s’il y a un médecin dans l’assemblée, tes connaissances médicales sont très limitées. Peut-être devrais-tu regarder plus souvent les reportages hospitaliers ou t’inscrire à un cours de premier secours ? Tu es experte en chimie et en herboristerie mais la réanimation est un tout autre domaine. Tu souris lorsque l’homme prend ton spray nasal. Tu es rassurée de pouvoir faire quelque chose même si ton geste reste insignifiant. « Tu as des gants ? » Début mars, la chaleur commence à refaire son apparition et pour le plus grand bonheur de tous. Tu as laissé tes gants en laine au fond de ton armoire et tu n’as pas non plus de gants en latex. Cela t’étonne même qu’une personne dans tout le wagon en ait dans son sac. Sauf un hypocondriaque sévère, qui peut bien en avoir sur lui ? « Euh… non. Mais j’ai un sac plastique si ça peut servir ? » Tu ne sais pas ce qui peut être utile ou non alors tu hésites même à leur faire tout l’inventaire de ton sac. « Vous êtes médecins ? » demandes-tu aux deux hommes dans l’espoir qu’ils sachent ce qu’ils font ou du moins qu’ils aient plus de connaissances dans le domaine qu’une ado de dix-sept ans. « Peut-être qu’on devrait vérifier dans son sac s’il n’y a pas d’informations sur sa situation de santé ? Elle est peut-être asthmatique ou diabétique ? Elle est peut-être allergique à un produit chimique ? » Cela fait à peine quelques minutes que le métro est à l’arrêt et tu commences déjà à stressée, non pas pour toi, mais pour cette femme allongée sur le sol froid et collant.

/ awards session

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