21 ans | en couple | étudiant en art plastique, musicien dans un petit bar-restaurant sur faubourg marigny | defeat fate
âge, lieu de naissance › Son diaphragme se contracte pour chanter les premières notes de sa vie, le vingt-et-un juin 1998. Pendant que la Nouvelle Orléans célébrait la musique, son petit cœur s'y accordait. Le diable au corps, l'harmonie dans l'âme. Il se déhanche depuis sa tendre enfance au coeur de cette ville, les pas rythmés par les partitions inspirés par son cœur. origines, nationalité › C'est à ce monde dans sa vastité et son intégralité qu'il assure appartenir. S'il n'est pas tellement patriote des états-unis d'Amérique, il n'en est pas moins citoyen engagé. Il le dira à qui a besoin de l'entendre qu'exercer son droit au vote est primordial. Le changement n'opère seulement quand les habitants de ce monde choisissent de s'unir et ensemble lutter contre l’oppression. Ses véritables origines ne sont pas aussi exotiques qu'il lui plairait mais son physique ne laisse planer un doute sur ses racines irlandaises. statut civil, orientation › En couple depuis un petit moment. Relation qui s’est étiré jusqu’à s’effiloché bien qu’il refuse encore de l’accepter. Il n’est pas celui qui jette quand il suffit de s’armer d’efforts et de temps pour réparer. Il n’est pas celui qui jette tout simplement, qu’il ne s’agisse de personne ou de matériel. Il est celui qui s’encombre l’espace et l’esprit. Il refuse encore de croire qu’il a simplement cessé d’aimer celui qui fut sa moitié, son tout. Il décline ces sentiments qui germent dans son cœur pour un autre. Non, bourgeon qui fleurit de nouveau. S’entête, encore et encore à les déraciner ces fleurs de l'amour. Fleurs du mal. Seulement pour les voir pousser encore. Uni depuis une année à son petit-ami Anwar. Les retrouvailles avec celui qu'il a, y'a longtemps, été éprit. Son attirance va pour les courbes masculines même s’il recueille beauté sur tous les corps. Son cœur palpite le panromantisme. job, statut financier ›Il étudie l’Art à l’Uni. L’étudiant s’est toujours passionné de la large palette que la discipline englobait. Éternel touche à tout, il trouve la patte qui le fait vibrer à travers la peinture. Il s’épanouie sur ses toiles, exprime ainsi ces émotions et sentiments qui font rage en lui. Mais c’est son talent de musicien qu’il met en pratique dans un petit bar/restaurant atypique et rétro où on peut le trouver même les soirs où il ne laisse pas ses doigts se perdre sur les touches métisses d’un piano ou sur s’user sur les cordes raides de sa vieille guitare. A cette table au coin où il peut divertir sa concentration sur les gens, déplissant ce creux entre ses sourcils et rangeant le bout de cette langue rose qu’invoquent son inspiration. Ce n'est pour lui qu'un moyen de passer le temps à faire ce qu'il lui plaît visiblement. Il n'a pas besoin de ces petits cachets. Ce n'est pas ce qui lui permettrait de payer son loyer de toute façon. Merci, maman. statut familial › Habitué à être l’homme de ses deux dames depuis ce qui remonte pour lui à la nuit des temps. Il a été celui qui ouvrait les pots de cornichons et pêchait ces choses qui étaient pour elles hors d’atteinte. C’est auprès de sa mère et de sa petite sœur qu’il grandi. Ses femmes à lui. Deux femmes qui n’ont pourtant pas besoin d’un homme pour s’élever. Elles sont belles, ses femmes. Elles sont fortes. Et même s’il le sait, ça ne l’empêche pas de vouloir les protéger. Vouloir être pour elles le soutient dont elles ont besoin. L’épaule dont elles peuvent avoir besoin s’il leur faut se reposer. Sa mère est une grande dame qu’il a toujours admirée. Au-dessus du soleil, il la regardait, ébloui. Les bras tendus pour la rattraper quand la vie la forçait à terre. Témoin du pire qu’elle a pu avoir à subir, il s’est, y’a longtemps juré qu’on l’y prendra plus. Il est très protecteur. Peu être un peu trop mais quand il est question de sa famille, il est difficilement raisonnable. Sa famille compte également celle qu’il a choisi. Ceux pour qui, il a quitté le cocon familial. Ses frères et sœurs de cœur. S’il s’entête à retourner à la demeure familiale, aujourd’hui, ce n’est très certainement pas pour croiser son beau-père. Parfois, il a honte de nourrir tant de haine envers cet homme. Mais il n’y peut rien s’il ne lui fait pas confiance pour prendre soin de sa mère. Qu’il s’imagine le pire. La répétition d’un schéma du passé. Le fantôme d’un ex-mari à qui il ne pardonne pas. Non, ce n’est pas pour le pokédresseur de sa mère qu’il y fait souvent halte. Du mal à couper le cordon, peut-être. Mais c’est aussi pour voir sa petite sœur dont il est extrêmement proche et complice. Simple, sa sœur, c’est tout pour lui. Son petit bébé à lui. Sa sœur et sa chambre où il trouve à présent qu’il a viré meubles et lit, beaucoup plus de place pour peindre.à la nouvelle orléans depuis › Sa naissance. Ville où fleurissent ses racines. Il n’aspire à la quitter. Ici s’épanouit son cœur. Ca ne l’empêche de la délaisser quand il a l’occasion d’aller cueillir les beautés de ce monde.
Even if I'm not here to stay.(one)S’il se contentait de ses mains aux couleurs de l’arc-en-ciel. Mais son corps entier se zèbre en rappel. C’est aussi simplement vêtu qu’en tenue d’Adam qu’il trouve sens à libérer son art. La nudité ne porte pour lui aucun tabou, au contraire. Toutefois, il a conscience que sa liberté s’arrête là où celle des autres commence. Alors il prévoit un pantalon de toile qui batifole sur la lisière de ses hanches. C’est aussi pour ces raisons qu’on pourra trouver des pansements sur des parcelles insolites de sa peau de lait. Sa maladresse trouve naissance dans cette passion spontanée qui l’anime. C’est pour cela qu’il a toujours quelques pansements au fond de ses poches. Ceux pour les enfants. Ils sont plus jolis. (two) C’est exclusivement sur le dos de son vélo qu’il se déplace. Comme beaucoup, il y a longtemps qu’il a passé son permis de conduire et il conduit même super bien. Pour autant, il n’a pas de voiture et ne possède pas non plus l’envie d’en avoir une. Au-delà de sa préférence pour le grand air et l’effort physique qu’il juge nécessaire. Roman trouve ce moyen de transport bien plus écologique que le sera jamais un engin à moteur. Cette planète, c’est la sienne et il compte bien la préserver. Conscient de ne pouvoir y parvenir seul, il le dira à qui veut l’entendre que le changement commence par ces petits rien du quotidien. Loin d’être pour autant un moralisateur. Il n’impose son mode de vie seulement qu’à ses colocataires et vieux amis. On trouvera toujours au fond de ce sac crème qui lui traverse le torse en bandoulière, un petit flacon de déodorant bio. (three) Dans sa chambre, sur une table de chevet qui est en réalité une table basse réside dans une cage bien trop large pour elle, Molly. Il n’y a rien de trop beau pour son hamster. Parfois, un joint coincé au coin du bec, il se perd en contemplation sur cette roue qu’elle fait tourner seulement que pour ses beaux yeux. En réalité, Molly ne se donne pas en spectacle seulement pour lui, c’est un monstrueux mensonge. Cette petite catin est l’attention whore la plus perverse qu’il connait mais elle est belle Molly. Il serait peiné si elle le gardait que pour elle. Rousse comme le reste de sa fratrie. Molly est sa fille à lui. (four) Consommateur de beuh. L’herbe verte et naturelle élargi quotidiennement ses perles bleu océan. Il niera très certainement son addiction bien qu’il fume depuis sept ans à présent. De ceux qui ressentent ce monde avec intensité, parfois beaucoup trop. Bien qu’il ne soit pas aisé de remarquer sa sensibilité sous son armure d’humour. Il l’est, à fleur de peau. C’est une capacité qu’il chérit quand il doit la traduire à travers son art. La beuh stimule, ça, c’est indéniable. Le talent, bien que présent dans son état de sobriété. Il n’y a rien de tel que d’exercé défoncé. Sa beuh magique qui l’héberge dans sa transe. Roman taira en revanche que s’il ne peut s’en passer, c’est bien parce qu’elle tait ses angoisses. Parce qu’elle panse ces blessures profondes que l’intensité de sa sensibilité lui inflige jour après jour. Elle fait taire ces questions qui lui font peur. L’illusionne que ce gouffre sous ses pas n’est pas là. Qu’il n’est pas seulement ce petit grain de sable dans ce monde gargantuesque. (five) Véritable cordon bleu. La cuisine est pour lui, une forme d’art. Ce mélange de couleur et de saveur qui met en extase les papilles, il est complètement fan. Ses herbes et ses épices débordent la cuisine. Il prend énormément de plaisir à concocter ses petits plats. Pour lui-même ou pour les autres. La pâtisserie, c’est ce qui lui soulève le zizi. Sweet tooth, Roman ne résiste à l’appel du sucre. Si généralement ses recettes lui réussissent, ils sont peu nombreux ceux qui se bousculent pour venir goûter ses créations inédites. Le cake banane/parmesan ou le muffin betterave/chocolat n’a peut-être pas tant fait l’unanimité.(six) Longtemps l’enfant chétif. Jadis, prisonnier d’une large cage dorée. Aujourd’hui, il ne supporte la vue de barrière. Fatigué d’avoir trop longtemps regardé le monde à travers une fenêtre. Peu loquace, esseulé. Il rêvait de joindre ce monde duquel il était né, écarté. Soupçonné autiste très longtemps. Regardé étrangement. Moqué, de temps en temps. Derrière la glace, il hurlait mais personne ne pouvait l’entendre. Treize ans loin des gens. Il s’est abreuvé en littérature, en œuvre extraordinaire. Le théâtre, les films, la musique. Et ces revus d’peintures dont il avait mendié l’abonnement auprès de son parent. Et pendant longtemps, les arts l’ont distrait de ce monde qu’il fantasmait d’explorer. Handicapé social qui n’avait que l’expression de ses coups de crayon et de pinceau pour s’exprimer. Carnet noirci de ses émerveillements et désillusionnements. De son bonheur, de sa douleur. Et un jour, il a réalisé qu’il n’était plus si petit. Qu’il n’était plus si faillible. Et il l’a cassé cette vitre, il s’est saigné les poings sur les brisures alors qu’il s’extirpait sanglant une fois encore d’un placenta. La peur au ventre malgré sa victoire d’être un jour forcé d’y retourner. Et si son esprit n’y a jamais résidé dans cette prison, il n’y avait que son corps pour le ralentir. Sa santé si fragile. Son anatomie chétive. Ce sont pour ces raisons qu’il a aujourd’hui pour mot d’ordre de prendre soin de lui. Se maintenir en forme pour que son corps puisse continuer à suivre son esprit. Activités physiques régulière et cinq fruits et légumes par jour. Les doigts dans le nez pour le végétarien qu’il est. (seven)C’est donc à treize ans qu’il décide d’abandonner le conservatoire pour faire du théâtre ! L’assoiffée en quête d’enfin s’abreuver. Mais sa soif est insatiable. C’est que ce monde est si vaste et il y a tant de choses à découvrir. Né curieux, il laisse son flair le guider là où son cœur s’est échappé. Lui, qui l’égare trop souvent. Lui, le gamin passionné. A la recherche éternelle de cette large palette de beauté dont recèle ce monde. Il aime la musique, la peinture, la lecture, le dessin. Que peut-il aimer d’autres ? Qu’est-ce qu’à ce monde à lui offrir ? La moitié de sa vie, il l’a vu lui tendre la main sans qu’il ne puisse jamais la lui attraper en retour. Aujourd’hui, il ne la lâchera jamais plus. Le cœur d’un romantique. La sensibilité en pique. Alors le lundi c’est théâtre et le jeudi c’est la danse contemporaine. Le mercredi et le vendredi, il est récompensé de quelques billets à jouer ses gammes. Monnaie qu’il dépense pour sa douce marie-jeanne et pour gâter son mec ou sa soeur.(eight) Le regard pétillant à chaque fois qu’il en apercevait un d’animal. La conscience, déjà, qu’ils faisaient partis des merveilles de cette nature qu’il devra préserver. Il a neuf ans quant du jour au lendemain, il annonce qu’il ne veut jamais voir de chaire animale dans son assiette. C’est durant sa fière période de magicien qu’il se décide à devenir végétarien. Offusqué pour ces petits lapins qui ne gagnait pas de pain à chaque fois qu’on fond d’un chapeau, ils y perdaient leurs grosses mains. Ces petites bêtes qu’il a imaginé apeuré lui a fait faire des cauchemars deux semaines durant. Ignorant encore de la véritable cruauté que les hommes pouvaient imposés à leurs voisins les animaux. Certains se souviennent de ses boucles vénitiennes qui dépassaient de son long chapeau quand avec la maturité qu’on ne soupçonne à un enfant de son âge et celle-là même qu’on a tendance à oublier qu’il possède. C’est si facile d’oublier qu’il peut être autre chose que ces sourires joviaux et ces regards attentivement naïf. Mais il évoque l’équilibre de ce monde. Chante les louanges de cette belle magie qui permet à tous les éléments de ce monde de coexister en paix. Dénonce la place parfois si imposante de l’homme dans cette chaîne qu’il ne peut s’empêcher de vouloir dominer. Et il parle de leur devoir. Du devoir des Hommes de veiller à ce que la nature perdure en harmonie. S’il partait extrémiste à n’avaler aucun aliment issu de l’espèce animal, il ne reste vegan très longtemps. C’est dire qu’à neuf ans, il n’avait pas la liberté qu’il peut avoir à présent. Mais rester végétarien lui convient assez bien. De toute façon, il n’a jamais vraiment aimé la viande. Peut-être est-ce lié au fait que la vue du sang lui file la nausée ? Ou parce que par mégarde il lui ai aussi déjà arrivé de tourner ainsi de l’œil ? Ce n’est pas pour rien qu’il traîne toujours avec des pansements plein les poches. (nine)L’impression d’avoir raté de si peu l’air des plus grands. L’air des militants. L’joint au coin d’un bec, les boucles se salissant sur la terre alors que sa tête s’ambiance sur Woodstock. L’esprit hippie, l’attitude rock’n’roll. C’est à cette époque qu’il s’imagine briller. Mais il n’est pas resté figé à ce temps, Roman. Sa culture s’inspire populaire. L’apogée des bandes-dessinés. La naissance de son amour pour les comics book. Personnification sur ce petit homme araignée qui imitait ses traits. La bravoure du garçon qui a survécu et qui attend toujours sa lettre pour Poudlard. Sa curiosité qui ne s’étanche et son palpitant si avide. Ses coups de cœur ne suivant aucuns conducteurs précis. Palettes diversifiées de préférences guidées par sa quête de beauté. Corde de ses connaissances sur son arc qui s’étire. Et s’il aime parcourir les exploits du passé, il tend également à participer à ceux de l’avenir. A travers ses gestes écologiques. Ses aides caritatives. Et son militantisme. Son féminisme. Roman prône l’ouverture d’esprit. L’acceptation d’autrui. L’égalité des êtres-humains, ensemble, sur le même pied. (ten) Dénaturé. C’est ce qu’il ressent. Sentiment qu’il n’explique mais une lassitude qui pèse bel et bien. Qu’est-ce qu’il lui arrive, qu’est-ce qui cloche chez lui ? Mais il ne veut pas inquiéter Roman. Jamais le genre à imposer ses problèmes, il est celui qui allège le fardeau des autres. Celui qui les soulève de terre et sur son dos les porte. Mais il est si fatigué. Physiquement, si pesé. Et l’esprit qui se tourmente. Tournesol qui s’est efforcé de toujours regarder vers le soleil, aujourd’hui flanche vers les ténèbres d’une nuit sans fin. Qu’est-ce qu’il lui arrive ? Qu’est-ce qui cloche chez lui ? Mais il garde ça pour lui, Roman. Il feint la normalité alors qu’un jour ne passe sans qu’il ne soit tourmenté. Cassé, qu’est-ce qui s’est brisé ? Lui ? Non, c’est eux. Il ne sait plus. Il perd pied. Et un fossé se creuse entre eux et lui. Entre la réalité et sa vérité. Qu’est-ce qu’il se passe ? Qu’est-ce qu’il lui arrive ? Il ne doit rien dire. Son humeur à fleur de peau, il s’irrite et ses relations s’effritent. Tout part en vrille. Voilà des mois qu’il dérape vers l’obscurité de son esprit. Lui, l’érudit, le génie. L’artiste qui frise la folie de son idole. Van Gogh. Nuit dépourvue d’étoiles dans ses pensées. Qu’est-ce qu’il lui arrive ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Personne ne doit le voir à la dérive. Mais ils le verront Roman. Tôt ou tard, ils sauront. Parce que tu auras succombé à ta schizophrénie. Tu ne seras plus toi mais Lui.
one day, maybe we'll meet again. - pseudo, prénom › pilgrim, c'est le pseudo tout pété que j'ai trouvé. j'étais persuadée d'être un génie, wlh. Je m'appelle Mehza. Enfin, c'est plus long mais ça devient imprononçable. - âge, pays › J'ai 25 ans pour l'instant. Je réside le Grand Paris. (lol) - avatar, crédits › lucas lynggard tonnesen, tumblr.- type de personnage › pré-liens de @siobhan caldwell et de @holly kehler- comment as-tu connu le forum ? › par monocle. - autres, une dédicace › yoooo le rap, yoo le rap, meuf en string et ferrari qui dérape. Je- viens de la cité, j'mets ma casquette- sur le côté. #misterv
Spoiler:
Un lien avec un membre @Siobhan Caldwell(mother) La femme de sa vie. Sa mère, c'est la prunelle de ses yeux. C'est simple, il l'aime à mourir. Il l'a toujours élevé plus haut que le ciel. Levé vers lui des yeux brillant. Il a trouve magnifique, sa mère. Un diamant brut qui scintille de milles éclats. Toujours présente pour lui, toujours à soutenir ses choix. Sa maman peut paraitre envahissante par moment mais il n'en a jamais tenue rigueur. C'est sa petite maman et l'attention qu'elle lui témoigne est traduit par ses inquiétudes. Une maman poule. Une bonne maman. Et il n'a pas honte d'être le fiston de sa petite maman. Il en est même assez fière d'être le fils de sa mère. Toujours le bavard à l'appeler pour lui raconter ses histoires. Partager sa vie et ses anecdotes parfois trop rocambolesques. Parfois même ses idylles de cœur. Ses peines, ses joies. Elle y a eu droit. Mais depuis qu'elle s'est remarié, il a l'impression que quelque chose s'est brisé. La désillusion, le goût amer de la trahison. L'angoisse de la perdre. Pire, de la voir à nouveau souffrir. Il s'est éloigné d'elle pour digéré et aujourd'hui, il ne sait plus comment lui revenir. Comment lui pardonner, se pardonner. Comment la protéger. Il l'aime sa mère. Elle lui manque sa mère. Elle est juste là pourtant. Elle attend. Et lui, il ne parvient qu'à gaspiller leurs temps.
Deux recherches de liens (♂ou♀/ami de longue date) Appelée Alexanne dans ma fiche. Il s'agit d'une personne avec qui Roman était au conservatoire petit. Depuis trois/quatre ans, ils font de la danse contemporaine ensemble. Cette personne est musicienne et accompagne souvent des artistes sur scènes. C'est une base de lien dont on peut définir la dynamique ensemble. (♂ou♀/négatifs)Personne homophobe, peut-être? En tout cas, une personne qui n'a jamais hésité à lever la main sur lui ou l'insulter. Pour autres motifs. Rivalités de classes ou jalousie.
/ awards session
(#)Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie. Lun 9 Mar - 11:31
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[ la bohème, la bohème.]
once upon a time in new orleans Son regard saigne le ciel sur la plage parsemé d’ocre de sa chaire poupin. Ridicule petite main d’enfant qui agresse le bois de son crayon vert. Et il rêve d’être de l’autre côté de cette fenêtre. Son peton palpite de sentir sa godasse s’abîmer sur le cuir de ce ballon qui a, pour la troisième fois sous ce cagnard de juillet, renversé la poubelle de Madame Kenneth. Ce sont sur ses lèvres qu’il s’est le plus entraîner à lire. Du moins, il ignore que ce n’est seulement son imagination qu’il a exercée. En effet, les vilains mots qu’articule réellement la cinquantenaire dépasse la lisière de l’innocence que sa mère a réussi à lui préservé. Mais encore, elle ne rentrerait pas tous les jours pour râler après les gamins du quartier si elle parvenait à se souvenir que c’est seulement le jeudi matin que les éboueurs de la ville passent la vider. Il relâche son crayon pour essuyer ses larmes quand il entend une porte claquer non loin. Il s’en voudrait d’inquiéter sa mère. Elle a autre chose à penser. A panser. Elle n’y peut rien s’il n’a pas d’amis. Elle n’y peut rien s’il est ce qu’il est. Chétif, si fragile. Délicat coquelicot qui fanerait si jamais il déracinait. Témoin de la chute de son père dans son estime. De cette main qui s’élève pour blesser à terre cette mère, pour qui déjà, il remuerait ciel et terre. Il n’a seulement que cinq ans mais il n’y a pas d’âge pour aimer à grandeur d’une voie lactée. Les cris de sa cadette percent l’air et il sourit l’enfant quand il bondit de son tabouret pour attraper son petit piano et courir vers sa chambre. Austyn, c’est sa petite sœur. Maintenant, ce n’est plus qu’elle et leur maman. Et il fait bien moins ses cauchemars comme ça. « Elle est réveillée ? », il chuchote tout de même quand il pose le piano par terre pour ouvrir la porte. Il a envie de lui jouer la nouvelle mélodie qu’il vient d’inventer. Il lève ses grands orbes azuréens vers la grande dame qu’est sa mère. Le soleil filtre les persiennes et s’enflamme dans ses ondulations couleur feu. Elle sourit. Et il lui sourit lui aussi quand il pousse la porte et s’approche ses petits bras chargés de son instrument taille enfant. Il s’assoit près des barreaux du berceau, en tailleur face à son jouet. Elle n’a pas trop de dents encore alors quand elle sourit, c’est rigolo. « Je l’ai appelé l’Olivier d’Athéna. », parce qu’il l’a lu que c’était son arbre dans le gros livre de maman. Sa mélodie n’est que cacophonie dans l’oreille de celui qui ne la comprend pas. Son harmonie chante l’amour.
Elle est si belle. De ce genre de beauté si naturelle derrière ce maquillage de timidité. Magnificence angélique entouré de sa crinière dorée. Auréole de lumière à travers ses prunelles couleurs ciel. Ce sourire niais qui rougi ses lèvres alors qu’il n’a d’yeux que pour elle. Ses mains s’occupant d’enfoncer bien plus qu’il n’est nécessaire ces livres scolaires qu’il vient de récupérer pour sa rentrée au lycée. Il a au moins deux années de moins que tous le monde ici. Prodige qui s’est écarté de son panier en sautant deux classes. Il a treize putains d’année et elle, elle est sans nul doute plus vieille. Son organe vital palpite au rythme de ses longues jambes dévoilée par cette jolie jupe plissée. Et il chute quand ils faillirent à en équilibre la maintenir. Son regard s’éclate sur tout ses livres qu’en confetti autour d’elle s’envolent. Et sa rétine imprime l’expression d’horreur qui travers son si jolie visage. Propre à lui de se missionner de la reproduire une fois qu’il aura un papier sous sa plume. Mais libre, elle a chuté et à lui de délaissé ce qu’il faisait pour vers elle se précipiter. A sa hauteur, il tend vers elle un bras sauveur. Imprimant la saveur de sa peau sur ses pauvres paumes crasseuses. Ridicule bossu face à son Esmeralda. Ô, elle qui est si Belle. Holly Jolie. D’un pansement Raiponce sur l’éraflure du tapis de la bibliothèque sur son genou, il l’a conquis. Non. Pas vraiment. Sa muse, il l’a travaillée au corps pour qu’elle lui rende le début d’admiration que lui avait pour elle. Sa belle, qu’est-ce qu’il l’a aimé. Première personne à prendre cette ampleur dans son cœur. Eternelle amoureux, il n’avait jamais aimé un autre de cette façon. Il pouvait enfin être celui qu’il avait choisi d’être. Ici, personne ne le connaissait comme ce garçon réservé qu’il avait été. Il n’avait pas à changer la mentalité des autres à son sujet, il pouvait enfin seulement exister. Auprès de son houx, il s’est épanoui. Il a même tissé des nouvelles amitiés. Lui, qui n’avait jamais réellement eu d’amis auparavant, se retrouvait soudain avec toute une bande. Kléa, Heath, Flora et même Yaël. La diversité de personnalité. Tous si différents et pourtant miraculeusement liés. Les amis de sa belle qui sont devenus ainsi, les siens. Et même quand elle n’a plus été sa belle, ils le sont restés. Leurs relations se sont même intensifiées. Il n’était pas seulement l’ex petit-ami d’Holly. Mais bel et bien leur ami, à eux aussi. Malgré la décision commune d’en finir avec celle qui s’en était allé à l’université une année avant lui, il en a été peiné. Deux années à tisser une amitié qui avait besoin de temps pour se dépoussiérer de cette relation amoureuse. Mais il l’avait désiré cette liberté autant qu’elle. Il avait toujours un monde à engloutir. Seize ans, dernière année lycée. A se relever de sa rupture et à bondir vers l’univers, épaulé par ses amis. De toute ce qu’il aurait pu explorer, l’adolescent, sans surprise, c’est sa sur sa sexualité qu’il s’est penché. Toujours si franc, tellement honnête, beaucoup trop. Sans le coup de pouce de Kléa et Heath, il ne serait probablement pas parvenu à cocher l’expérience avant ses quarante ans. Incapable de comprendre après coup, pourquoi est-ce que ça n’avait pas été aussi plaisant qu’on le lui avait vanté. Peut-être que faire l’amour prenait seulement sens quand on aimait la personne avec qui on couchait ? Peut-être. Oui, c’est peut-être ça.
Ou peut-être pas. Il le contemple ce garçon qui lui fait face. Fasciné par la justesse de ses traits. L’esquisse de ses sourire qu’il trace en coin fouette au charbon son palpitant. Celui qui a le prénom de celui qui règne maître sur les flammes les brulants. Hadès. Celui qu’il a à tort pris pour un policier puis un briguant. Lui, l’âme venu en ces lieux mal famés pour trouver cette personne qui pourra lui vendre son herbe enchantée. Et c’est Lui que Roman a trouvé. Ou plutôt, c’est le brun qui l’a trouvé. L’a éloigné de ces âmes qui du jeunot qu’il est, fait qu’une bouchée. Lui qui lui fait une remise sur sa beuh s’il lui divulgue son prénom. Il est beau, il remarque. Tellement putain de beau. Ses prunelles océaniques surligné d’un rivage de Rimmel. Il a le regard qui accroche et il s’amarre, le marin à cette sirène. Il vient coincer au coin de ses lèvres le joint qui a soufflé ses lèvres à lui. Celui que le diable veut bien avec lui, partager. Ça l’embête de se faire une remarque aussi crue dans son esprit. Ce n’est absolument pas ce à quoi il devrait songer. C’est un garçon ? Il n’avait pas conscience jusqu’ici de sa sensibilité envers cette gent masculine. Mais il veut s’en souvenir de ce résidu de saveur sur ses papilles quand il laissera aller ses couleurs sur sa toile. Il veut capturer son essence pour oublier aucun détail de la singularité de sa beauté. Fascinants sont ses traits et le voilà encore hypnotisé. Sous le charme de ce majestueux serpent. Il commence par son numéro qu’il pianote hâtivement. Parce qu’il veut l’revoir. Parce qu’il a une excuse pour le faire. Cette douce weed qu’il s’plait à griller. Hadès. Par tous les diables. Il lève son regard vers lui qui lui inspire ces histoires qui ont bercé son enfance. Le Dieu des enfers. Et c’est réellement son prénom qu’il fait bien de lui certifier parce qu’il flattait très certainement le pseudonyme. C’est à son tour de lui donner son prénom à lui. «Persephone.», hein, quoi? «Meg, jveux dire Megara!» toujours pas. Proserpine ? Non. Il l’écrit son prénom et enregistre avant de forcer le portable vers celui qui le met dans tous ses états. «C’est pas non plus Hercules!», il tente la boutade pour échapper au ridicule. Les épaules qui s’élèvent et s’abaisse en dernier recours. Par tous les diables. Il le regarde s’en aller et il songe. Que peut-être. Peut-être il n’a pas apprécié les caresses de cette fille parce que ce qu’il lui faisait envie résidait ailleurs. C’est auprès de Yaël qu’il trouve conseil. Lui qui assume si aisément sa sexualité. Lui, dont il peut s’inculquer. Et c’est Lui qu’il a pensé à inviter. Hadès. La voix d’un autre garçon au bout du fil. Son petit-ami. A lui de se faire une raison, d’aller s fondre dans les soirées étudiantes pour trouver un amant. Et c’est sa crinière qu’attire son regard. Ces longues mèches qui dans toutes les directions pointaient. Curieuse était sa coiffure mais elle ne le mettait pas moins en beauté. Péninsule qu’est ce nez qu’il remarque et apprend à apprécier. Lui, qui n’y a jamais porté grand intérêt. Anatomie négligée qui trône fièrement au centre de ce visage ciselé. Et il décide qu’il doit tenter quand il s’approche pour lui diriger le verre qu’il a rempli seulement pour lui. « T’es beau. », qu’il prononce une octave plus haute que la musique afin qu’il puisse l’entendre. « Vraiment très beau. Je… », délicat, ça, ça l’est. Et il se masse la nuque l’Adonis. Mais sa bravoure ne rivalise qu’avec le poids de ses burnes. « Ça te tenterais une fellation ? », les pieds dans l’plat, comme toujours. Trop direct, trop transparent. Il le regarde s’esclaffer Joakim. C’est dire qu’il n’est même pas surpris, Roman. Malgré les cours de drague de Heath, l’élève ne dépassa jamais le maître. Ce qui le surprend en revanche, c’est quand il accepte.
Ses doigts s’entremêlent aux siennes. L’étreinte de leurs mains est étroite, maladroite. Plus tellement habitué à les tenir ces petites mains de filles. Si délicate à côté de la sienne. Oui, Roman apprécie la beauté de l’anatomie. Mais il y a bien peu de chose qui n’émerveille, Roman. Si belles malgré la courbure de l’usure des manettes sur ses pouces. Si belles, surtout parce qu’elles racontent sans le vouloir, une partie de son histoire. Kléa. Celle qui semble le comprendre comme personne. La jumelle de son cœur. Et la lèvre plissée, le hoodie relevé sur ses boucles, l’Adonis se cambre pour reposer un côté de sa tête contre le crâne brun de son copain. Heath. Celui qui l’a toujours épaulé. Celui qui l’a inspiré à être plus fort. Son binôme de choc. Ses prunelles océaniques s’évaporent sur ces flammes qui goulument avalent ces arabesques qui traçaient les traits de ces deux garçons tant aimés. Dévorés, il le sait, même enfermé dans cette boîte dont le contenue est resté secret. Ce n’est pas l’envie qui lui manquait de partager ces portraits avec eux mais à présent vestiges du passé, il ne jugeait d’intérêt de les étaler. Et ses prunelles s’élèvent vers les trois autres membres de la bande. C’est Yaël qui tient la pelle. Celui dont il admire l’affuter de son esprit. Génie parfois incompris. Cette sagesse qu’en lui réside bel et bien. Une personne qu’il est fière de compter parmi ses amis. Même s’il est souvent l’roi des cons, il s’amuse tristement quand son regard tombe sur Holly. La jolie Holly. Cette fille qui a su capturer son cœur par sa douceur. Sa beauté extérieure mais surtout intérieure. Le premier amour, l’amour éternelle. Amie pour la vie. A n’en pas douter. La porcelaine de son bras serpente autour de celui, plus mate, de Flora. Son yang. Celle qui le ramène sur terre, celle qu’il emporte vers d’autres cieux. Sans surprise, c’est elle qui tient entre ses mains la boîte qu’ils ont depuis le lycée pris en tradition d’enterrer. Elle recèle de trésor qu’ils ont désiré préserver. D’objectif qu’ils se sont fixé. A présent que leurs douleurs ont brûlé, ils vont pouvoir avancer. Il va laisser son cœur se panser loin de Joakim. Après deux ans à l’aimer comme un fou. Une année entière de relation sans qu’il ne cesse d’avoir honte de lui. Il ne voyait aucune autre raison. Pourquoi il n’aurait pas voulu qu’ils existent aux yeux du monde quand ce n’était pas la question d’accepter son orientation qui le gênait ? Loin d’Hadès. Celui de qui son cœur n’a jamais su se décrocher. Voleur de ses lèvres alors que les siennes sont à un autre. Hadès, qu’il a tenté à trahir son couple. Ce soir, à la veille de s’envoler pour l’Asie et L’Europe, il leur dit Adieu. Et il le sait qu’il ira mieux. Parce que ses amis seront là quand il reviendra. Cette si belle famille qui est la leurs. Ohana signifie famille. Famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié.
Le voilà rentré. Il le mal du pays. Il lui manque ce temps où il vaguait au loin, libre. La fluidité de ces particules d’eau dans l’air sur sa peau. Léger, comme l’oiseau. A nouveau enchainé à sa terre, il contemple ces souvenirs de ce temps où il était à des lieux éphémères. A l’encre de Chine dans sa mémoire. Il rêve de ce temps où il était ailleurs et espérait être ici. Près des siens. Là, où il retrouve finalement ses racines. Là, où se déroule réellement sa vie. Courte période d’ajustement où il titille ses démons dépressifs. Mais il les reprend à ce tronc, ses reines qu’il y a suspendu le temps de sa quête des richesses de ce monde. Conquérant de la Beauté. Dix-neuf ans d’intenses vécus qu’il explose sur ses toiles. Ainsi, il reprend ses courts et reprends la course de ses rêves. Il étire son cordon ombilical en emménageant avec ses meilleurs amis. Avec un pot seulement pour les jurons, il aurait probablement préféré à la prohibition de la nudité dans les pièces de vie commune. Ce n’est pas tous les jours de tout repos mais il s’y épanouie auprès de ses plus proches amis, ça vaut tous les cheveux dans la douche du monde. Il a réussi à instaurer son système de tris des détritus alors la vie y est plutôt easy. C’est en s’inscrivant à un cours de danse contemporaine qu’il a revu Alexanne. Une fille qu’il a connu à l’aube de sa vie, quand ensemble, ils s’extasiaient au conservatoire sur les mélodies qu’ils pouvaient accoucher de leurs instruments. Aujourd’hui, s’émerveillant de l’allégresse de leurs mouvements. C’est le destin qui le porte sur cette scène à genou au pied de ce garçon qui touchait le soleil. Si Alexanne n’avait pas été malade ce soir-là, il ne l’aurait pas remplacé à cette scène ouverte et il ne l’aurait pas rencontré, Lui. Anwar. Cette voix. Bordel, elle lui a transpercé l’coeur. Envolé d’papillon bercé par les vibrations suaves de cette voix veloutée. Et il a pincé ses cordes. S’est écorché sur ces accords qu’il a passé la nuit précédente à assimiler. Lui, à genou à ses pieds. L’ange qui reprenait à peine sa vie loin des fantômes qui ont tourmenté son cœur par le passé. Blessé, son cœur a mis l’temps à se panser. Et il n’est même pas certain qu’il le soit. Mais quand il l’écoute chanter, il n’a plus peur. Mélancolique mélodie qui intime que c’est aussi ça, l’amour. C’est aussi ça, l’art. La libre expression de la souffrance. La métamorphose de ce qu’on pense laideur en instruments d’beautés. Et son corps se balance près du sien alors qu’ils jouent tous les deux de leurs cordes raides. L’éternel showman, exprimant son voyage à travers les déhanchements de ses reins. Et il prend son pied le musicien d’un soir. Il n’était pas censé s’aventurer si près de lui. Peut-être qu’il aurait su qu’il risquait de s’en brûler les ailes. Sinueuses et semés d’embuches. La lutte contre des années et des années de traditions ancrés sur sa peau qui satine de ses origines arabiques. La pression d’être le premier à égayé ses désirs et les satisfaire par son cœur masculin. L’impression qu’il va s’en retourner vers les siens et l’oublier finalement à chaque fois qu’il lui tourne le dos. Mais il la convoite cette si belle personne. Son Anwar. Si doux, si tendre. L’ombre scintillant du soleil. Il ne lui reprendra jamais son cœur. Il n’en a jamais été capable. Quand il donne, c’est pour la vie. Et tant qu’il l’aime aussi ? Tant qu’il veut de lui ? Ça ira, oui ? Ça ira, non ?
La descente aux Enfers. Le cœur qui s’déchire sur cette idole qu’il pensait finalement immunisée contre les viles tentations de ce monde. Déesse suprême, illuminant de sa force rayonnante chacun de ses pas. S’il a toujours tenu bon, s’il a toujours relevé la tête. C’était pour imiter cette femme qu’il pensait parfaite. Mais elle lui a brisé le cœur, sa mère. Il la pensait au-dessus du ciel et la voyant qui chute vers la bassesse de la trahison. Elle l’a marié, comme ça. Du jour au lendemain, elle devenait Madame Caldwell. Sous ses paupières se jouait alors chaque nuit la caricature de ce père qui avait osé lever la main sur elle. Il voudrait la soutenir, voudrait se montrer moins dur envers cette femme qui lui a tout offert. Mais lui qui a toujours été si bavard des maux de son cœur. Aujourd’hui, il n’a plus les mots. Il ne sait pas comment lui dire à cette figure maternelle, qu’il a peur. Qu’il est tétanisé à l’idée qu’elle laisse encore quelqu’un venir et tenter de la détruire. Il a mal, si mal. Et il nourrit cette colère probablement à tort contre le nouveau mari de sa mère. Il est si fatigué mais il essaie de garder un œil vigilant vers cette sœur qui vit cette situation à n’en pas douter aussi difficilement que lui. Alors qu’il se terre dans son mutisme, elle vocifère sa colère à la terre entière. Le soulèvement de ses doutes concernant son couple. La peur au ventre encore et toujours qu’il s’en aille sans jamais se retourner. Peut-être qu’il en demande trop, peut-être qu’il n’est pas suffisamment patient. Mais il est effrayé. Autour de lui tout s’effondre et il ne sait plus où regarder. Il devrait se raisonner, il devrait se raisonner. Pensée qui résonne contre les parois de son crâne et le voilà, désorienté. Et plus rien n’a de sens, plus rien n’a d’essence. Il s’étiole l’artiste. Tellement enlisé qu’il ne parvient même plus à lever un pinceau. Les rues décolorent et d’un coup, toute sa vie devient si fade. Masque d’une humeur qu’il ne sait plus ressentir. Joie qui dégringole la nuit vers son coussin. Tristesse. Il faut qu’il se raisonne, il faut qu’il se raisonne. Et pour eux, il va mieux. Vide, si vide. Aride est ce cœur qui s’effrite. Tempête dans cette tête où le sablier de ses pensées s’éparpille. Qu’est-ce qu’il lui arrive ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Pourquoi est-ce qu’il ne parvient à se raisonner. Fond de dépression. Pénurie d’exaltation. Et il se meurt, Roman. Il déracine de cet univers. Mais ce n’est pas l’air, féerique qui le transporte. Il s’immole vers les tourments des Enfers. Et peut-être qu’il l’a cherché dans ce même squatte où il l’avait rencontré. Inconsciemment en quête du Dieu des Morts. Hadès. Il l’a trouvé alors qu’il prétextait venir quérir une sorte de drogue dure. Putain, oui. C’est lui sa drogue dure. Et depuis deux mois, il est ce pique d’héroïne dans ses veines. Sa muse retrouvée, c’est lui-même qu’il rencontre de nouveau. Hadès a ce pouvoir. Celui de le protéger de ses ténèbres. Celui qui le distrait de ses problèmes. Mais il y retourne bien à sa vraie vie. Près de cette mère qui attend aujourd’hui, éminemment un enfant. Souffrant de cette distance qu’il a lui-même entre eux imposé. Et si elle le remplaçait ? Non. Ses pensées emmerdent la cohérence. Alors qu’il redoute de perdre Anwar alors qu’il laisse palpiter son cœur en la présence d’un autre. Rongé, torturé par cette culpabilité qu’il entretient. La déception dans cette glace quand tous les matins, il se voit. Et putain d’apeuré par ce monde qui semble plus vouloir tourner rond. La paranoïa de succomber d’un éternuent. L’horreur d’imaginer un proche y rester. Il faut qu’il se raisonne. Il faut qu’il se raisonne. Et donne l’impression qu’il a réussi. Qu’au fond de ses prunelle couleurs ciel, l’orage qui se préparait n'était pas un ouragan.
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(#)Re: Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie. Lun 9 Mar - 11:31
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La signature et la Bohème, j'adore. Bienvenue.
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(#)Re: Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie. Lun 9 Mar - 11:45
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vikander merci à toi jolie coeur
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(#)Re: Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie. Lun 9 Mar - 12:28
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Bienvenue.
Et bon courage à toi pour ta fiche.
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(#)Re: Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie. Lun 9 Mar - 13:04
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Te voilà enfin Bienvenue officiellement parmi nous avec ce mixte de pl qui déchire, j'aime déjà ce que je lis puis cette signature et ce petit rap à la mister v qui m'éclate :l: Je te réserve le beau pour une durée de cinq jours, & puis si t'as besoin, tu sais où me trouver
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(#)Re: Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie. Lun 9 Mar - 13:34
@Holly Kehler ouiiiiiiiii,j'suis lààà hihihi me suis faîte un peu attendre sorryyy J'suis contente que le peu (vraiment peuuuu) que j'ai pu écrire te plaise Merciiiiiii On voit direct les rèf de merde wiiiii, j'viendrais te trouver
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(#)Re: Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie. Lun 9 Mar - 13:43
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bienvenue à toi bonne chance pour ta fiche :l:
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(#)Re: Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie. Lun 9 Mar - 13:56
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toss a coiiiiin to youuur witchaaaaa sorry, ton pseudo m'a fait voyagé merciiiiiii oooh valleyyy of plentyyy
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(#)Re: Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie. Lun 9 Mar - 14:04
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Hello there Mon petit bohéééémieeeen
BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUEEEEE TOOOOI
Mais quel excellent choix de vava didoooonc Et de pl Oui bon d'accord tu le sais déjà
J'ai trop hâte de rpotteeeeeer
Trop contente de te voir iciiiii baby
Bonne chance pour ta fichette !
Et lechouille d'Hadès
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(#)Re: Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie. Lun 9 Mar - 14:21
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t'es là il manquait plus que toi dans la bande bienvenue ici, bon courage pour ta fiche et j'ai hâte de pouvoir discuter lien avec toi :l:
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(#)Re: Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie. Lun 9 Mar - 14:28
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@Joakim Hargreeves heureusement t'as écrit les attentions du dieu d'l'enfer à la fin , j'étais là : Jamais décevante sur tes accueils wlh Merciiiiiiiiii mon chaaaat S hâte de de jouer avec toi aussi oui, je sais déjà love et coeur et cul sur ta face
@Kléa Tousignant suiiiiis conteeeente de venir compléter ce beau puzzle hâte également on va faire d'la magiiiiiiie j'viendrais te trouver quand j'aurais fini de construire ce p'tit monsieur tout doux hihihi
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(#)Re: Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie. Lun 9 Mar - 14:33
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Beh ouais qu'est c'tu crois
Attend fallait bien que jsorte les trompettes ! (et toi le saxo ) Love coeur et cul, YASS ! Like it !
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(#)Re: Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie. Lun 9 Mar - 14:38
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Pour l'instant, va falloir se contenter du pianiste Le saxophoniste is still loading... je sais que tu aimes et je sais que tu sais que je sais que tu aimes
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(#)Re: Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie. Lun 9 Mar - 14:41
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Like it too Oooh yeah je trépigne ! PTDRRRR Oui Allez j'arrête de flooder xDD Lechouille sur tes fesses quand même xD
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(#)Re: Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie. Lun 9 Mar - 14:43
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bienvenue (:
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(#)Re: Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie. Lun 9 Mar - 15:45
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j'aime beaucoup le pseudo bienvenue parmi nous
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(#)Re: Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie. Lun 9 Mar - 16:06
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Hellcome
Bonne continuation pour ta fiche
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(#)Re: Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie. Lun 9 Mar - 16:48
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Bienvenue parmi nous. Le choix d'avatar est top (THE RAIN, right ?)
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(#)Re: Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie. Lun 9 Mar - 16:50
Mica Welsch
‹ staff ›
champ sous l'avatar :
theatre is mirror, a sharp reflection of societythose who give me the line
statut civil : dans les méandres d'un secret lourd, il se dit en couple, le clame, mais jamais il ne parle directement de cette personne qui partage sa vie.
habitation : w/ lucius
disponibilité : open ; 4 en cours
mes trophées :
YOUUUUUUUUUUUUUUUU Enfin te voilà avec ce perso qui promet tellement Déjà ce début de fiche que je lis, ta plume m'a manqué Ça me fait trop plaisir qu'on puisse à nouveau rp ensemble Je veux la suite moi, allez hop hop hop Excellent choix d'avatar depuis le temps que tu veux le jouer Bienvenue Et si tu veux qu'on voit pour des détails que ce soit avec les Walters ou avec le râleur (Yaël), tu sais où me trouver (Shiv elle envoi plein de bisou )
/ awards session
(#)Re: Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie. Lun 9 Mar - 17:09
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(#)Re: Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie.