- évent › sold out à la boutique vaudou

[ Qui dit vaudou dit remède miracle ]

Faubourg Marigny (magasin vaudou)
Nov20 se fait de plus en plus ressentir dans les rues de la Nouvelle-Orléans. Certains sont pris de panique, d’autres se tiennent à carreau loin des hôpitaux pour éviter les endroits où les personnes présentant les symptômes se trouvent. Et certain ont simplement mis de côté la médecine moderne pour se tourner vers quelque chose de plus inattendu. Les remèdes vaudou. Le Spellbound déborde de client depuis quelques jours, et ce soir, comme les autres soirs, le magasin se remplit rapidement de clients et peine à se vider. Les gens sont prêts à tenter tout ce qui est possible pour ne pas tomber malade. Mais à force d’acheter, les propriétaires commencent à indiquer certaines ruptures de stock… Lorsque l'on dépose une petite étiquette « sold out » sur la tablette d’un remède très convoité, une vague de panique secoue la clientèle. Angoisserez-vous ? Ou serez-vous de ceux qui calmeront le jeu ?

date et heure jeudi 12 mars 2020, 17h30
lieu de l'event Spellbound shop, Faubourg Marigny
participants @"thalie lanuit", @"anwar elriani", @pseudo

Il s'agit d'un petit sujet d'event où seuls les trois premiers à répondre pourront participer. Nous demandons donc aux membres d'êtres sûrs de pouvoir faire avancer l'intrigue et ne pas bloquer les autres. Pour cela, nous imposons des réponses courtes et au moins une réponse tous les 4 jours. En cas d'attente, le membre absent sera remplacé.

ps : Soyez vigilants, le pnj peut intervenir n'importe quand et faire de cet instant un enfer.

/ awards session

Ce matin, tu n'avais prévu qu'une folie générale prenne possession de la population et fasse le bonheur de tes parents ainsi que le tiens par la même occasion. La boutique n'avait jamais connu une telle accalmie avant d'être prise d'assaut par les locaux, du jamais vu. Rayonnante de voir le tiroir-caisse se remplir et les étagères désempiler, tu étais plus aimable que d'ordinaire même en étant débordée comme jamais. Jusqu'à ce dont tu avais peur n'arrive : sold out. La plupart des remèdes étaient vendus, les grigris et autres réceptacles de charmes de protections étaient partis en un clignement de paupière. Bien avant la fermeture du magasin, voilà que vous deviez admettre votre défaite, les stocks ne permettaient plus de créer d'avantage d'articles. Mais voilà, la demande ne cessait pas pour autant et les nouveaux clients retardataires étaient on ne peut plus mécontents de l'annonce. L'une insista pour rentrer et vérifier par elle-même. « Madame, je suis navrée mais c'est impossible. Nous sommes en rupture de stock. » Pas ravie de la réponse, elle insiste sur l'importance d'avoir un remède contre le virus, que sa vie est en jeu. « Je comprends que vous soyez ... alarmés par le virus, mais ces remèdes ne peuvent pas être fabriqué sans ces ingrédients, vous comprenez ? » Tu commences à être agacée, c'est étonnant que tu sois aussi serviable et respectueuse quand on t'agresse mais le job le demande alors tu obtempères. La vieille dame ne supporte pas la réponse et commence à vous accuser de cacher des remèdes jalousement pour vous-mêmes. Tu essayes de lui expliquer qu'elle a tord, de reprendre la parole, sans succès. Voir les gens dans un tel état de fabulation et de panique te ferait presque rouler des yeux, la propension du genre humain à tout exagérer est phénoménale ... Tu la regardes faire de grands gestes, commencer à envahir ton espace personnel de manière menaçante. Elle souhaite que tu mixes les potions restantes pour obtenir un remède. Tu soupires. « Ca ne fonctionne pas de cette manière. Je ne peux pas mixer deux potions et espérer obtenir un remède contre le virus. » Tu essayes de la calmer mais elle continue et attrape des flacons qu'elle te montre en t’assommant presque par la même occasion. « Ceci est un filtre d'amour. Je peux le mélanger avec autant de flacons que vous voulez, ça ne vous permettra pas d'obtenir un remède juste d'annuler ou changer sa fonction première. », réponds-tu de ta voix professionnelle mais l'agacement commence à déborder sur le ton que tu emploies. Si elle te fourre encore une seule fichue chose dans le visage, tu sens que tu vas céder et l'envoyer sur les roses sans détours.

/ awards session

Depuis que le virus avait éclaté au grand jour, sa tante commençait peu à peu à paniquer. Elle n'était pas du genre à perdre son calme mais elle avait tendance à toujours exagérer la situation. Lorsque les médias avaient relayé l'histoire du virus, Anwar n'y avait pas cru. Ou du moins, il ne s'agissait que d'une simple grippe d'après lui, ce qui se guérissait avec du paracétamol et beaucoup de repos. C'est ainsi qu'il avait été visiter plusieurs pharmacies sur demande de sa tante afin de ramener des médicaments et malheureusement, chacune d'entre elles avaient été dévalisées. Il avait alors eu une autre idée : le magasin vaudou. Il n'y avait jamais mis les pieds mais peut être s'agissait-il du bon moment. Pourtant, en arrivant devant la boutique, c'était comme si une tornade s'était abattue. Les clients hurlaient, prêts à se révolter contre la vendeuse du magasin. En tentant de slalomer entre plusieurs clients, il fit tomber deux petites fioles et grimaça en les voyant s'éclater au sol. Souhaitant s'abaisser pour ramasser ses dégâts, il se fit bousculer et entendit quelques éclats de voix, qui se passaient plus loin, dans la boutique. N'en revenant pas du ton sur lequel une mamie se permettait de lui parler, Anwar prit la peine de s'approcher, les sourcils froncés et sa quête presque perdue de vue. "Je pense que je vais vous prendre ça", lâcha-t-il en attrapant deux autres flacons que la vieille dame avait attrapé. C'est attentivement qu'il écoute la jeune vendeuse et malgré son discours percutant, la foule ne cesse d'hausser le ton. Manquer de tact et de respect envers le corp professionnel était pour lui inconcevable. "Elle vous dit qu'il n'y a plus rien ! Vous pourrez revenir dans la semaine, non ?" dit-il montant le ton afin de se faire entendre, bien que sa voix semblait encore trop légère. Personne ne lui prêta attention. C'était de la folie, il ne pensait pas trouver une telle foule dans ce magasin et une telle absurdité, surtout. C'était bien beau de vouloir l'aider mais comment ? Comment faire calmer tout le monde dans une telle situation ? Jouer les superhéros n'était pas de son ressort mais donner un coup de main, ça il pouvait. "S'il vous plaît, calmez-vous !" tenta-t-il encore une fois. "Je sais pas ce que vous mettez dans ces potions mais ils ont l'air d'aimer ça." c'est sur le ton de la rigolade qu'Anwar s'adressa à la vendeuse, esquivant quelques mains en l'air, brandissant des flacons, tout en repoussant les gens comme il le pouvait. Ce n'est définitivement pas aujourd'hui qu'il rentrerait avec un remède pour sa tante.

/ awards session

/ awards session