cranes in the sky (asani)

[ asani wayans ]

40ans | joyeuse divorcée | professeur de danse et de yoga | straightforward

âge, lieu de naissance › la quarantaine a frappé à sa porte, d'abord angoissée, elle s'y est finalement faite et y trouver d'ailleurs un certain plaisir à se présenter comme quadragénaire. native de la Nouvelle-Orléans, elle est certes allée voir si l'herbe était plus verte ailleurs mais l'expérience n'a pas été concluante. origines, nationalité › de nationalité américaine, Asani a toutefois des origines jamaïcaines, barbadiennes et cubaines de ses parents. MyHeritage lui a également révélé des ancêtres congolais et nigérianes. statut civil, orientation › son divorce a été prononcé il y a cinq ans à la suite d'une longue bataille aussi intense que compliquée. à la manière d'un détenu à la fin de sa condamnation, asani traite sa liberté comme la chose la plus précieuse, après sa fille. job, statut financier › amoureuse des chiffres et désireuse de ravir son paternel, Asani est devenue expert-comptable. elle a fini par se convaincre que c'était sa vocation, jusqu'à ce qu'un burn-out la mette à genoux et un séjour à l'hôpital l'oblige à reconsidérer les choses. thérapie mise en place, elle a pris conscience qu'il était temps de poursuivre ses rêves, la voici devenue professeur de danse et de yoga. sa chaîne YouTube ouverte il y a sept ans a subi un boom récent et la popularité croissante fait qu'elle vit confortablement. statut familial › seule fille d'une fratrie de six enfants, asani a passé plus de temps sur un terrain de basket ou à jouer à la bagarre qu'aux poupées, ses frères prenaient un malin plaisir à détruire ces dernières. les garçons, ça ne joue pas à la poupée disaient-ils et il a fallu du temps à asani pour réaliser qu'elle n'en était pas un, de garçon. à la nouvelle orléans depuis › asani est un enfant de la ville, elle a la Nouvelle-Orléans dans le sang, dans le coeur, dans l'âme. Les quelques années passée à Los Angeles lui ont fait réalisé qu'elle ne pourrait vivre autre part.

rancunière | positive | obstinée| persévérante | maternelle | loyale | jalouse | bavarde | ambitieuse | égoïste | franche | possessive | intrépide | joyeuse | fière | têtue

Even if I'm not here to stay.(one) Asani, le garçon manqué. C’est ainsi qu’elle était considérée pendant de nombreuses années et aucune surprise à cela puisqu’elle était la seule fille pour cinq garçons aussi turbulents qu’intenables. Elle, les suivait partout au grand dam de sa mère qui avait enfin rompu ce qu’elle considérait comme une malédiction masculine mais Asani rejetait tout ce qui n’était pas basketball ou bagarre. Les poupées ne faisaient pas long feu, ses frères avaient pris la sale habitude de les dissimuler ci et là, lasse de leur courir après, elle s’était alors intéressée à leurs pistolets en plastique. (two) Élève studieuse et douée, on a eu de cesse de la pousser un peu plus. Son père a toujours mis les études en avant, la réussite scolaire primait sur le reste et de fait, la réussite professionnelle. Il voulait que ses enfants réalisent de grandes choses, qu’ils soient quelqu’un comme il aimait à leur répéter. Lui, avait dû trimer pour un salaire de misère car il n’avait su résister à l’appel de la rue. Il avait donc veillé à ce que chacun de ses enfants embrasse une carrière digne de ce nom et pour Asani ce fut la comptabilité. Talent inné pour les chiffres, elle a très rapidement su se démarquer dans le domaine sous les encouragements paternels. Elle n’a d’ailleurs jamais été capable d’aller contre l’avis du patriarche à qui elle voulait plaire à chaque instant. (three) Famille, voilà une façon de la définir. On s’amuse parfois à qualifier les Wayans de secte tant un est toujours suivi d’un autre. Surtout dans leur jeunesse, où ils aimaient tous à jouer exclusivement entre eux sur l’immense propriété familiale. Soudés, la certitude est immense quant au fait de compter les uns sur les autres. Les nouvelles sont quotidiennes, si bien que l’on sait tout de la vie de chacun… une grande partie du moins. Réunion tous les dimanches après l’église afin de déguster les mets préparés par la mère et la grand-mère, les petits-enfants chahutant dans le jardin. (four) Tiens, l’église ! Catholicisme forcé par une mère croyante, Asani a longtemps traîné des pieds pour enfiler sa petite robe blanche où elle préférait le confort d’une paie de jean, son nœud dans les cheveux qui ressemblaient fortement à ceux de ses chaussures, de quoi s’attirer les moqueries de ses frères. Pourtant, elle connait les chants sur les bouts des doigts, encore aujourd’hui. Elle connait les versets par cœur, ces versets qu’elle répétait sans grande conviction alors qu’elle sentait le regard de sa mère posé sur elle. Elle ne saurait affirmer appartenir à une religion, des croyances certaines face à une volonté d’explorer des pistes diverses. A la mort de la matriarche cependant, elle ne supporterait pas l’idée que ses enfants s’écartent du droit chemin. (five) A trente ans elle s’éloigne de la secte Wayans au bras de cet homme qu’elle fréquente depuis une année à peine et qu’elle avait épousé six mois après leur rencontre. Cet homme au sourire ravageur et qui lui promet monts et merveilles. Cet homme qui lui présente un avenir radieux à ses côtés. A Los Angeles. Un nouveau départ. Leur nouveau départ. Elle accepte, sous le charme. Elle accepte, malgré les réserves familiales. Une première pour elle, l’avis des siens et de ses amis pèse beaucoup plus dans la balance. Qu’est-ce qu’elle va faire à Los Angeles ? la question est récurrente, est-ce qu’elle connait quelqu’un là-bas ? Pourquoi donc ? Elle y construira quelque chose, avec cet homme que sa mère n’apprécie pas. Je ne le sens pas avait avoué la matriarche un jour. Asani avait balayé cela d’un revers de la main, persuadée que sa mère ne supportait simplement pas qu’elle ait mis fin à la relation avec celui qu’elle considérait comme le gendre idéal. Les bad boys l’emportaient toujours, et les promesses de frissons avaient eu raison de son bon sens. Et puis, elle aspirait à autre chose, Asani, il lui était nécessaire de s’éloigner de l’influence du cercle familial. Cela ne lui ferait pas de mal disait Angel. (six) Loin des siens et offerte en pâture à son époux, Asani perd pied. Elle découvre un autre homme, cette part d’ombre qu’elle avait aperçu une fois à la Nouvelle-Orléans. Elle se souvient que sa mère avait fait une nouvelle remarque à cet homme qui n’avait que des projets à offrir. A leur retour dans l’appartement qu’ils partageaient, Angel avait librement exprimé sa colère, manquant de peu d’écraser son poing sur Asani. Elle avait oublié de respirer alors qu’elle regardait la main s’enfoncer dans le mur. Elle se souvenait encore du silence, de son cœur qui battait violemment à ses tempes et plus tard des excuses d’Angel. Elle avait pardonné, Asa, après tout il lui arrivait à elle aussi d’avoir des coups de sang. Elle n’y avait rien vu d’alarmant, elle connaissait son tempérament. A Los Angeles, ce n’est plus le mur qui subit. Une bousculade dans un premier temps, une gifle et sans qu’elle ne le réalise, elle se retrouve prisonnière de l’engrenage violence-excuse, l’espoir de changement au creux des reins. Le mutisme s’impose puisque ce serait reconnaitre qu’elle a fait une erreur, qu’elle n’a pas écouter les recommandations de ses proches. Elle était prête à tout supporter pour éviter l’opprobre qu’engendreraient les ‘je t’avait dit’. Et puis, il n’y avait pas que ça, souvent tout se passait bien et ils retrouvaient leur complicité des premiers jours. Il promettait de changer, de lever le pied sur l’alcool et elle le croyait, autrement ce serait reconnaître que rompre avec Isiah était une erreur. Ce serait reconnaître que se précipiter dans cette histoire était une erreur. Ce serait reconnaître que se rendre sourde à l’avis maternel était une erreur. Et cela lui était insupportable. Elle voulait croire qu’il y avait quelque chose à sauver, qu’elle ne s’était pas précipitée tête baissée après une chimère. Parfois, Angel lui revenait. Parfois, il lui était inaccessible. (seven) Les années passent et les défauts s’ancrent. Les coups s’enfoncent un peu plus dans sa chair alors que les sourires deviennent une denrée rare. Et le clou du spectacle : un séjour à l’hôpital. La prise de conscience est aussi douloureuse que brutale, elle aurait pu y rester. Elle trouve en elle une force qu’elle ne se soupçonnait plus. Elle appellera Yasiin, ce frère dont elle est le plus proche en âge à la rescousse, elle savait qu’avec lui les questions attendraient et les actions seraient imminentes. Actions qui venaient mettre fin à ces trois années de relation. La suite sera une longue bataille juridique pour qu’Angel disparaisse de son existence. (eight) Il lui faudra un peu plus d’une année pour remonter la pente, une année de sport intensif, de yoga et de danse. Ah la danse, quelque chose qu’ils avaient tous en commun chez les Wayans. Les soirées dans la demeure familiale s’éternisaient alors que chacun y allait de sa chorégraphie. Ces soirées avaient été plus efficaces que s’asseoir sur un divan à se faire étudier par un inconnu, d’ailleurs, elle avait rapidement abrégé les entrevus, rien n’en ressortait si ce n’était son argent. Elle restait persuadée de n’avoir besoin que de sa famille, de se bande, de rhum et de salsa jusqu’au petit matin. (nine) Ah, la bande ! Sa seconde famille, celle qu’elle a choisi. Des personnes différentes qui se sont pourtant accrochées les unes aux autres pour construire quelque chose de fort, de solide et d’éternel. C’était ainsi qu’elle les voyait, éternels dans son existence, des points de repères nécessaires à son équilibre. Constantes rassurantes, Asani n’est pas prête à lâcher leurs mains et est apaisée de savoir qu’elle aura toujours une place de choix à leur côté. Elle a pu s’en rendre compte à son retour définitif en ville, ils étaient tous là, dans leur bar préféré, un verre de rhum préparée à l’attention de la revenante. (ten) Elle est maman d’une petite fille de deux ans et demi qu’elle a eu avec Isiah lors de l’une de leurs nombreuses escapades discrètes. Rien n’était défini entre eux, le sérieux d’une relation effrayait véritablement Asani. Imani a donc vu le jour dans cette relation sans nom où rien ne semble vouloir se concrétiser. Ils savent que ça ne fonctionnera pas entre eux, aussi, s’attèlent-ils à être de meilleurs parents, à défaut d’être un couple équilibré

one day, maybe we'll meet again.

- pseudo, prénom › Sofia. - âge, pays › fr, 23ans. - avatar, crédits › zoé saldana. - type de personnage › pré-lien de @torben marsh . - comment as-tu connu le forum ? › top obsession. - autres, une dédicace › :whiteheart: