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 you'll never see it coming (pacey)

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[ you'll never see it coming ]
w/ @pacey thomas
Ils avaient un enfant. Une ironie si tranchante que Torben n'avait pu qu'en rire; une expression rauque et brève qui l'avait secoué un court instant avant qu'il ne ferme brutalement le clapet de son ordinateur portable. Tout le processus l'avait mis sur les nerfs. Des heures à éplucher le net pour glaner des informations sur ses tortionnaires et une plongée inconfortable dans un passé longuement refoulé, le tout pour un résultat peu concluant. Oh, il ne manquait pas d'infos sur le couple Thomas. Un petit scandale local comme la presse et les gens l'aiment, suffisamment ignoble et distant pour s'en trouver fasciné. Et ces pauvres enfants, pensaient-ils sans doute avec une pointe de sympathie et une curiosité morbide de connaître les détails les plus sordides. Ces pauvres enfants. Torben en avait la nausée. Des articles longs comme le bras retraçant péniblement les prémices de l'horreur, des témoignages ahurissants de tout le monde et personne à la fois, ou encore des enquêtes à la recherche du pourquoi. Pourquoi? Torben s'était posé cette question lui aussi - pourquoi moi, pourquoi moi - avant de comprendre qu'il n'y avait aucune délivrance à avoir. Les Thomas étaient des monstres, ni plus ni moins, et aucune logique ou explications ne pourrait leur enlever la moindre responsabilité. Torben avait invité ses propres cauchemars pour la nuit à venir, mais la chose n'avait pas été complètement vaine. Il avait apprit que ces pourritures étaient encore sous les barreaux. Intouchables, mais à leur place. Il avait apprit que c'était dans cette même cellule que Mrs. Thomas avait donné la vie à un enfant, il y a trente trois ans de cela. Torben ne pouvait que grimacer en imaginant le fruit d'une telle union; deux fortes concentration de monstruosité dans un seul et même corps. Il avait imaginé, dans un moment de folie dénué de finesse, qu'il pourrait se présenter au parloir et parvenir d'une manière ou d'une autre à les toucher. A leur faire ressentir ne serait-ce qu'un décuple de la douleur qu'il portait chaque jour avec lui depuis trois décennies. Mais il y a pire façon de blesser. Torben n'avait jamais pu oublier l'expression sur le visage de sa mère lorsqu'elle avait appris ce qu'il avait subit. Une agonie qu'elle aurait sans doute volontiers échangé contre un panel de douleurs physique plus brèves. Torben se demandait si les Thomas aimaient leur enfant. S'ils en étaient même capables. Mais l'idée était là et n'avait pas pu le quitter. Étonnamment, il n'y avait pas une foule de Thomas à la Nouvelle-Orléans qui correspondaient aux quelques infos qu'il avait récupéré. Et encore moins qui s'affichaient clairement sur le devanture d'un bâtiment. L'opportunité était trop belle. Le ciel était dégagé et la journée belle lorsque Torben gara sa voiture aux abords de la petite entreprise. Un homme, solitaire, pouvait être aperçu en train de travailler le bois dans son atelier. Une drôle d'anticipation côtoyait une tension vive dans ses veines, et c'est d'un pas décidé mais raide qu'il s'approcha. L'homme lui faisait dos, et une part de lui ne souhaitait pas le faire se retourner au risque d'être confronté à des traits imprimés sur sa rétine comme son âme. Mais il n'était plus un enfant apeuré au son d'une voix ou d'un geste. Plus jamais. « Mr. Thomas ? ».
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(#) you'll never see it coming (pacey)    Mer 18 Mar - 21:05
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w/ @torben marsh
Tu as un fardeau sur les épaules. Ce fardeau, tu le regardes en face, implicitement, en voyant ton nom gravé sur ta boîte à lettres. Thomas. T’aurais aimé t’appeler autrement mais malheureusement, on ne choisit pas sa famille. On ne choisit pas le milieu dans lequel on naît ni le passé de ses géniteurs. Tu n’es pas capable de les appeler autrement, là où d’autres appellent les leurs « parents ». Toi, ce mot t’es inconnu. Tu n’as pas connu tes géniteurs. Tu es né entre des barreaux et tu es resté en pouponnière jusqu’à tes quatre mois, âge auquel ta tante, Maggy, t’as récupéré. Elle n’a jamais pu t’adopter pour officialiser ce rôle de mère qu’elle a tenu dans ta vie, dans ton cœur. Tu soupires tout en relevant ton courrier, ce pourquoi tu es devant ta boîte, après tout. Des factures, des publicités. La routine, rien de bien alléchant somme toute. Tu gardes les documents dans ta main et te retourne vers la foret verdoyante et humide qui te fait office de jardin. Un rictus, un semblant de sourire, s’affiche sur tes lèvres en voyant tes deux imposants chiens courir dans tous les sens en aboyant. Tu finis toutefois par t’apercevoir qu’ils n’aboient pas pour jouer mais, comme tous bons chiens de garde, te prévenir d’une arrivée. Tu n’as pas vu la personne se pointer et tu le vois seulement quand tu entends ton prénom sous forme d’interrogation. Tu te tournes vers la voix, masculine, imposante. Tout comme la silhouette qui va avec. « Oui ? », tu réponds en observant cet homme que tu n’as jamais vu. « Oui, c’est bien moi », tu précises, conscient que ta première réponse sonnait plutôt comme une interrogation. Tu remets les documents dans ta boîte, histoire d’avoir les mains libres même si tu les ranges aussitôt dans les poches de ton pantalon. Tu siffles tes chiens qui se taisent immédiatement et s’asseyent bien sagement à tes côtés. « Je peux vous renseigner, Monsieur ? », tu ajoutes.
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(#) Re: you'll never see it coming (pacey)    Jeu 19 Mar - 10:54
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w/ @pacey thomas
Il était terriblement ordinaire. Un homme comme tant d'autres qu'on ne pourrait soupçonner être l'héritage d'une horreur toute particulière. Il semblait mener une vie modeste mais satisfaisante. Un business qui fonctionne, une propriété verdoyante, une paire de chiens et peut être même une femme et un gamin pour compléter le tableau. Une normalité à laquelle Torben ne pouvait espérer. Il n'en fallait pas plus pour réveiller le sentiment d'injuste qui semblait perpétuellement en veille sous sa peau. L'homme n'avait rien d'imposant - peut être était-ce pour cela qu'il avait décidé de se flanquer de deux gros canidés - et Torben ne s'en étonnait pas. Il avait au cours des années longuement analysé la faiblesse morale inhérente qui avait habité les Thomas, et leur progéniture n'avait sans doute pas dérogé à la règle. D'une voix loin d'être méfiante, le fils Thomas confirmait son identité. Il ne vint même pas à l'esprit qu'il puisse s'agir d'un homonyme, quelqu'un qui n'avait absolument rien à voir avec cette histoire. L'hystérie discrète d'être enfin si proche d'une source de son malheur - aussi opportuniste soit-elle - lui ôtait toute réflexion logique. Torben ne remarquait pas particulièrement de traits similaires aux Thomas qu'il avait connu, si ce n'est la teinte corbeau de ses cheveux. Sa mémoire d'enfance n'était  pas non plus forcément la plus fiable, corrompue par d'autres détails bien plus importants que les caractéristiques précises d'un visage. Et ce qu'il pouvait le renseigner? Torben retint un sourire. Oh, il pouvait tout lui donner.  « Marsh. Torben Marsh. » dit-il, bien que l'autre n'ai pas laissé sa phrase en suspens pour qu'il remplisse la case vide. « Ce nom vous est familier? » demanda-t-il avec avidité, s'accrochant à cette parodie de politesse avant que le couperet ne tombe. Il avait l'impression d'être un prédateur jouant avec sa proie, prolongeant inutilement la sentence. Mais Torben se demandait s'il s'en était soucié. Si dans le moindre élan de culpabilité, il s'était forcé à imprimer le nom de ces victimes qui portaient le sien en hantise.
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(#) Re: you'll never see it coming (pacey)    Sam 28 Mar - 16:59
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w/ @torben marsh
Tu écoutes attentivement l’homme qui est venu te trouver jusqu’aux tréfonds de ta propriété. Tu es fier de ton investissement. Ton châlet en bois ne paie pas de mine ni ton jardin, qui est en réalité, un sous-bois mais tu y es tranquille pour travailler, pour créer et surtout, tu n’as aucun voisin pour te surveiller ou pour t’engueuler avec. Tu es tranquille, tu as la paix et après des années à te justifier sur tout, à subir les regards curieux (encore persistants quand tu vas en ville), c’est un véritable répit pour toi que de vivre ici, loin de l’animation des quartiers d’habitation.

L’homme se présente mais son identité ne t’évoque rien. Tu trouves son patronyme curieux, atypique. Toi aussi, t’as pas le prénom le plus commun du monde. Pacey. La plupart des gens connaissent ce prénom uniquement pour la série télévisée Dawson. Torben, c’est curieux, c’est atypique et t’aurais probablement retenu cela. Quoi que non. Tu n’es pas doué pour retenir les choses. L’homme te demande si ce nom t’es familier. Cela le devrait ? Tu fronces des sourcils. Tu réfléchis. Non. « Non », tu réponds. « On se connaît ? Si c’est le cas … Hm, vous m’en voyez désolé », tu te confonds aussitôt. T’es distrait, tu le sais. Tu es capable de connaître cet homme et de l’avoir oublié. C’est même très probable. Est-ce un ancien client ou un camarade de classe ? Tu ne sais pas. C’est le flou artistique. T’es à mille lieux d’imaginer que cet enfant fait parti de « la liste ». La liste des victimes de tes géniteurs. Tu ne l’as consulté qu’une fois, quand t’as atteint la majorité, en lisant un rapport de police parce que tu y avais enfin accès et que t’avais besoin de réponses. Réponses que tu n’as jamais obtenues, par ailleurs. Ce n’est pas le récit de ces horreurs qui t’ont expliqués pourquoi. Pourquoi ils ont fait ça. Pourquoi. Y’a toujours un point d’interrogation énorme écrit là-dessus au marqueur indélébile. Peut-être que tu obtiendrais une réponse en allant les voir en prison mais tu n’y tiens pas. Tu ne sais même pas s’ils sont encore vivants. Quoi qu’on t’aurais probablement prévenu si c’était le cas mais dans ta tête, ils sont morts et concrètement, ils n’ont jamais existé.
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(#) Re: you'll never see it coming (pacey)    Dim 29 Mar - 10:33
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w/ @pacey thomas
La réponse à sa question était tonitruante, encore inavouée et brutale. Il n'y avait aucun éclat de reconnaissance dans les yeux de son interlocuteur, aucun rictus de surprise, de choc ou de honte venu ancrer son visage. Torben serra un poing, enfoui furieusement dans sa poche, se sentant soudainement stupide d'avoir pu espérer le contraire. Qu'attendait-il? Certainement pas que cet homme porte leurs noms en pénitence chaque jour de sa vie; le martyr forcé d'une affiliation malencontreuse. Mais s'était-il un jour renseigné? Soucié de ces vies brisées? Peut-être pas. Torben se foutait bien de la logique d'une telle attente, accaparé par sa conviction qu'il leur devait bien ça. Une toute petite chose, en comparaison. Le fils Thomas confirma verbalement que son nom ne lui évoquait rien, le tout emmitouflé dans une politesse qui laissait Torben passable agacé. « Oh non, on ne s'est jamais rencontré » répondit-il après un battement, la voix modulée par un amusement acide. Torben ne pouvait qu'imaginer la confusion qu'il provoquait, lui cet étranger qui se pointait sans prévenir chez lui, des paroles inconsistantes aux lèvres. Une part de lui se complaisait de la manière dont il prolongeait la véritable raison de sa présence et provoquait - il l'espérait - un malaise grandissant chez son interlocuteur. Torben était assez tiraillé par l'envie de ne pas se dévoiler tout ce suite, conscient qu'une fois les cartes posées sur la table, il perdait la plupart de ses atouts. Mais avouer? Dire pleinement qui il était et réclamer son dû? Torben pouvait sentir une certaine forme de délivrance, là, prête au bout de ses lèvres. Cette horrible vérité dont il n'avait jamais parlé à quiconque depuis des décennies. Cette vérité qu'il n'avait jamais osé s'approprier, préférant l'ignorer pour ne pas s'y perdre.  « J'ai connu vos parents » lâcha-t-il finalement en rencontrant son regard. « Il y a bien longtemps ». Pas assez. Le temps n'était pas son alliée et n'effacerait aucun maux.
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(#) Re: you'll never see it coming (pacey)    Ven 8 Mai - 11:36
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w/ @torben marsh
L’ironie dans la voix de ton interlocuteur t’intrigue. Cette curiosité n’est pas positive, loin de là. Tu le dévisages, lentement. Tu cherches à percevoir quelque chose en lui mais tu n’y trouves rien. Tu ne sais pas pourquoi mais tu sens quelque chose de négatif venir. Comme un mauvais pressentiment. Tu n’es plus à l’aise du tout, contrairement au début de votre échange. Tes immenses chiens le ressentent. Ils viennent tout contre toi. Tu tends une main pour effleurer leurs poils doux. Ce geste te rassure, tout autant que leur présence. Puis soudain, un mot, inconnu de ton vocabulaire, s’échappe d’entre ses lèvres. Parents. Tes parents. Tu déglutis difficilement. Le passage de la salive est étroit dans ta gorge. Tu as l’habitude qu’on parle d’eux sur ton passage mais jamais de façon frontale. C’est toujours des chuchotements, des rumeurs qui courent dans le vent et qui ne viennent pas volontairement à ton oreille. Ta bouche est brusquement sèche, pâteuse et ton rythme cardiaque connait un pincement ainsi qu’une certaine accélération. Bordel de merde. Et au regard que l’homme t’adresse, tu comprends beaucoup de choses. Il n’a pas connu tes parents sous leur plus beau jour, si tant est qu’ils en aient eu un. Est-ce que … ? Même dans ta tête, malgré les années, les articles de journaux, les rumeurs et insultes, c’est toujours difficile à formuler. Est-ce qu’il est l’un de ces enfants ? Tu agrippes discrètement tes doigts dans le pelage de l’un de tes molosses pour masquer ta nervosité. « Ah », c’est tout ce qui parvient à sortir de ta bouche, dans un premier temps et tu te doutes que cette réponse ne va sûrement pas apaiser ce dénommé Torben Marsh. « Ecoutez, si vous êtes un journaliste ou que sais-je, je ne suis pas intéressé… » tu réponds, d’abord. Tu préfères finalement te berner dans l’idée que cet homme ne les connait pas vraiment, que c’est une tentative d’approche foireuse. C’est mieux, ça te rassure. « Je n’ai jamais vu mes géniteurs ». Tu insistes sur ce dernier mot. Ce ne sont pas tes parents. Ce sont tes géniteurs et dans tout le côté négatif et peu familier qu’engendre le terme. Ils t’ont donnés la vie, leurs gênes. Point barre, point à la ligne. Tu aurais pu. Tu as déjà reçu des courriers ou des appels de leur avocat, précisant qu’ils souhaitaient te voir mais tu n’as jamais donné suite. Tu ne veux pas. Tu ne peux pas. T’es pas assez fort pour ça, là-haut, dans ta tête. « Je ne porte – malheureusement – que leur nom, ça s’arrête là ».
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(#) Re: you'll never see it coming (pacey)    Sam 9 Mai - 15:42
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w/ @pacey thomas
L'effet d'une bombe. L'onde de choc, silencieuse et brutale, se propageait douloureusement sur les traits de cet héritier honteux. Si Torben avait un instant douté de s'être trompé de cible, cette simple réaction aurait suffit à étouffer la moindre hésitation. Le couperet était tombé et Pacey Thomas ne l'avait pas anticipé un instant. Comment aurait-il pu; dans ce monde où les victimes se terrent dans l'ombre et n'osent verbaliser leurs démons de peur de leur donner corps. Torben s'était dissimulé dans ces mêmes ombres pendant de longues années, le déni ancré dans chaque parcelle de son être. Qu'il ose aujourd'hui confronter de la sorte ce traumatisme n'était que le caprice hystérique d'une vengeance arrivée à maturité. Ah, qu'il disait et Torben pouvait presque compatir. Il n'avait pas non plus les mots. Il ne les avait jamais eu. Un battement, et Pacey se reprenait. Un discours de distanciation - sans doute rodé depuis des années - qui n'émouvait pas le moins du monde Torben. Un rictus mauvais parsema ses lèvres sous le terme de "journaliste". Y en avait-il eu? Des gens prêts révéler au grand jour les détails salaces d'une atrocité qu'on ne saurait décrire, encore moins afficher sur les pages d'un journal? Sa mère avait eu le bon réflexe de les faire quitter la ville au plus vite. Torben imaginait qu'il n'aurait pas tenu bien longtemps s'il avait dû constamment craindre que des vautours viennent frapper à leur porte pour satisfaire leur curiosité morbide. Géniteurs, un bien beau mot. Neutre et pratique. « Le nom me suffit » rétorqua-t-il sèchement. Il avait fini de jouer. Les enfants héritent des dettes de leurs parents; une responsabilité injuste mais concrète, et cette situation ne faisait pas exception. « Je suis pas un journaliste. Il n'y a rien que vous puissiez m'apprendre. » articula-t-il entre des dents serrée, rendu malade de devoir le verbaliser, tout autant que Pacey devait l'être de l'entendre. Un sous-entendu. Il était bien incapable de le dire autrement.
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(#) Re: you'll never see it coming (pacey)    Sam 27 Juin - 21:20
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(#) Re: you'll never see it coming (pacey)   
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