Né à New York en 1989 • Mère juive, avocate • Père chrétien, pâtissier • Petite soeur née quelques années après lui • Divorce des parents en 1999 • Vit à NY avec sa mère et sa soeur • Visite son père à NOLA tous les étés et pour Noël • Cousins des Lewis, vivant à NOLA également • Passionné par la musique, les films et le théâtre • Etudiant à Juilliard • Rencontre Helena à l'université • En couple quelques temps, puis séparation • Expérimente avec des hommes • Retrouve Helena, se remet avec elle • Mariage en 2017 • Décès de son père en 2019 • Déménagement à NOLA.
trigger warning : warning : adultère, décès d'un être proche, deuil, scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide). trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
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âge : Trente-quatre ans (25 avril 1989).
statut civil : Marié depuis presque cinq ans, amoureux de sa femme, le regard qui se perd sur des corps masculins.
occupation : Compositeur de musiques de films, métier de l'ombre, métier de l'âme.
habitation : #639 Garden District
disponibilité : libre
code couleur : #6DAF18
mes trophées :
[ can't you see the Devil inside ]
@Zola Quincy & @Orion McLeod Ce n’est pas ainsi que tu pensais passer ta soirée, mais avec le temps tu as fini par t’habituer à ces moments avec elle. Le bowling est loin d’être une de tes activités favorites, ce n’est pas quelque chose que tu ferais de toi-même, mais à en juger par le déroulement des dernières heures, tu ne regrettes absolument pas d’être venu. En deux ans, rares ont été les sourires que Zola t’a donné, ce soir tu as pu en déceler quelques uns, te faisant te sentir victorieux. Deux années semblent bien longues pour une tâche qui d’ordinaire t’est si facile, mais tu n’as pas perdu patience - pas encore. Zola s’ouvre à toi, doucement, imperceptiblement, mais si la soirée t’a bien prouvé quelque chose, c’est que tes efforts sont récompensés. Quiconque saurait que tu la fréquentes depuis plus de vingt-quatre mois te penserait épris de la jeune femme, et dans un certain sens il est vrai qu’elle te fait tourner la tête. Elle est fascinante, intrigante par ses secrets et les mystères qu’elle garde bien. Opposée d’Arthur, son jumeau et c’est ce qui te plaît. Elle a un potentiel insoupçonné, qu’elle même ne sait sans doute pas avoir. Tel le gentleman que tu es toujours en sa présence, tu lui ouvres la porte du bowling, un sourire aux lèvres. « Attention, si tu souries encore tu risques d’avoir une crampe aux joues. » Des mots que tu souffles à son oreille lorsqu’elle passe près de toi, puis tu sors à ton tour du bâtiment. Il y a encore quelques mois, tu ne te serais sans doute pas oser à ce genre de remarque, tu sais qu’elle aurait eu l’effet inverse de ce que tu souhaites. La jeune femme se serait refermée comme une huître, partant sans doute dans la direction opposée. Aujourd’hui cependant, vous êtes plus habitués l’un à l’autre, elle doit sans doute connaître tes réactions. Du moins celles que tu as avec elle. Mains dans les poches de ta veste légère, tu commences à marcher un peu au hasard, dans la direction d’où vous venez. « Et ne crie pas trop ta victoire, ça va finir par me vexer. » Tu lui adresses un clin d’oeil naturel. Tu as peut-être fait exprès de la laisser gagner la plupart des parties, contre un autre adversaire tu aurais été plus compétitif. Après tout, tu es un homme assez précis lorsqu’il s’agit de viser, tu as eu des années d’entraînement, quelque soit la taille de la balle. La nuit est tombée sur la Nouvelle Orléans, vous marchez dans des rues éclairées, mais relativement vide. Avec cette nouvelle maladie qui traîne en ville, les gens sortent de moins en moins. Ca t’arrange, tu sais que la jeune femme n’est pas la plus grande adepte des foules. « Alors, qu’est ce que tu veux faire maintenant ? » Si ça ne tenait qu’à toi, vous continueriez de déambuler dans les rue, ou vous iriez boire un verre. Tu as cependant appris à la cerner, Zola il ne faut pas la brusquer, elle a besoin de temps. Fermée, elle ne laisse pas les gens entrer alors si elle décide de rentrer chez elle tu ne protesteras pas longtemps.
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(#)Can't you see the Devil inside (Zola) Ven 13 Mar - 0:50
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Zola & Orion C’était rare, ces soirées. Habituellement, elle terminait son service, faisait quelques courses lorsque son frigo criait famine et terminait la journée dans son studio, à fumer sur son balcon, les mirettes rivées sur la voute étoilée, qui revêtait sa plus belle robe marine chaque soir. Ça faisait passer le temps, la contemplation des étoiles et des constellations, si bien que Zola les étudiait avec attention, une passion qui se développait, lui permettait de s’aérer les idées. Et puis, il y avait parfois des soirées qui brisaient sa routine morbide, Orion qui se pointait sans prévenir pour lui voler de son temps, partager quelques heures ensemble. Elle ne comprenait pas toujours, Zola, pourquoi il s’attachait à sa compagnie si peu passionnante. La brune ne parlait que très peu, souriait encore moins et se contentait d’être active à la manière d’une plante verte à ses côtés. Ce n’était pas une bonne compagnie, à n’en pas douter, la précieuse doutait constamment : dans sa tête, c’était l’effervescence. Zola ne faisait pas non plus d’efforts vestimentaires, enchainant chaque semaine les mêmes tenues : un jean troué, son blouson de cuir et les mêmes éléments, à chaque fois, à savoir ses dr marteens usées et un col roulé ou chemise trop ample pour son gabarit. Cependant, l’on notifiait un accessoire en plus, ce petit sourire lorsque ses bras frêles soulevaient une boule et qu’Orion se positionnait derrière elle afin de l’aider, à tirer et se positionner, puisqu’elle n’en avait jamais fait. Ça lui faisait quelque chose, cette proximité physique qui s’installait. Tant de douceur et de respect émanaient de cet homme, alors Zola s’ouvrait petit à petit, au bout de deux ans, il était récompensé par quelques sourires sincères, bien que voilés de pudeur, timidité. À la sortie du bowling, le froid agressait ses pauvres genoux, bien qu’avec le temps, elle s’y était habituée. Des mots susurrés qui teintaient ses joues de rouge, auxquels Zola ne répondait pas, se contentait d’une oeillade rapide. « Décide. » Ce n’était pas sa tasse de thé de décider ou planifier, non, Zola ne faisait pas grand chose excepté travailler et s’enfermer chez elle, à double tours si possible. Elle lui laissait le contrôle de la soirée, qu’il en profite, habituellement Zola en profiterait pour rentrer chez elle, en silence.
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(#)Re: Can't you see the Devil inside (Zola) Ven 13 Mar - 17:45
Né à New York en 1989 • Mère juive, avocate • Père chrétien, pâtissier • Petite soeur née quelques années après lui • Divorce des parents en 1999 • Vit à NY avec sa mère et sa soeur • Visite son père à NOLA tous les étés et pour Noël • Cousins des Lewis, vivant à NOLA également • Passionné par la musique, les films et le théâtre • Etudiant à Juilliard • Rencontre Helena à l'université • En couple quelques temps, puis séparation • Expérimente avec des hommes • Retrouve Helena, se remet avec elle • Mariage en 2017 • Décès de son père en 2019 • Déménagement à NOLA.
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@Zola Quincy & @Orion McLeod Le rouge qui prend place sur les joues de la jeune femme te fait sourire encore un peu plus. Il paraît que tout vient à point à qui sait attendre, et tu commences enfin à apercevoir la vérité du proverbe. Zola te fait bel et bien travailler sur ta patience, aucune de tes habituelles manipulations ne fonctionne avec elle et tu dois donc improviser, prendre ton temps. Voilà deux ans que vous faites ce genre de choses, que vous sortez de temps en temps, que tu agis comme un gentleman dans l’espoir qu’elle s’ouvre peu à peu à toi. Tes efforts paient. Les résultats sont peut-être maigres mais ils sont tout de même présent, ces temps-ci tu peux les voir un peu plus clairement. Elle est toujours aussi silencieuse Zola, elle ne parle pas beaucoup, mais lorsqu’elle le fait elle entre dans ton jeu. Elle te cherche un peu aussi, par ses regards, ses gestes. Elle commence à flirter en retour, de temps en temps, et être témoin de cela ne peut que te faire sourire. Pas que tu es attaché ou quoi que ce soit, tu n’attends pas que la fille de tes rêves tombe soudainement amoureuse de toi. La vérité est bien loin de tout scénario de comédie romantique. Personne ne t’oblige à passer du temps avec elle, tu étudies Zola pour ton propre plaisir, mais il est égoïste ce plaisir. Malsain. En sortant du bowling, tu la taquines encore un peu avant de lui demander ce qu’elle souhaite faire du reste de la soirée. La nuit est jeune, vous avez encore du temps devant vous. Le choix est tien, elle refuse de saisir l’opportunité et au fond c’est un bon signe. Elle ne ressent pas le besoin de fuir chez elle pour se mettre à l’abris. Elle ne voit pas le danger, peut-être même a-t-elle sincèrement envie de prolonger cette soirée à tes côtés. « On peut se balader un peu. Marcher au hasard. Sauf si tu as froid. » Avec un sourire doux, tu fais mine de t’inquiéter. Si elle te disait avoir froid, tu lui donnerais immédiatement la veste que tu portes ce soir, geste un peu trop chevaleresque qui pourtant ne laisse personne indifférent. « On est à quelques rues de la rivière, on peut aller se balader au bord de l’eau. » A cette heure-ci, les bords du Mississippi seront vides, vous ne croiserez pas grand monde. Sans ajouter un mot de plus, tu tournes à la prochaine intersection pour prendre la bonne direction. Pas besoin de plan ou de lire le nom des rues, cette ville tu l’as dans la tête. Un certain silence s’installe, ce qui n’est pas rare entre vous. La jumelle n’est pas la plus bavarde, tu t’es habitué à cela. Si pour toi parler n’est pas un problème, tu t’adapte à elle, pour aller dans son sens encore une fois. Et pourtant, une fois que la rivière est en vue, tu reprends la parole, te sentant un peu plus audacieux ce soir. « J’ai pas encore envie de te raccompagner chez toi. » Des mots que tu prononces en effleurant doucement sa main, brièvement, avant de passer tes doigts dans tes cheveux comme si de rien n’était.
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(#)Re: Can't you see the Devil inside (Zola) Lun 16 Mar - 1:40
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Zola & Orion Ça lui faisait bizarre de se sentir draguer, Zola, elle en avait perdu l’habitude, depuis un moment. Habituellement, c’était une femme qui passait à la trappe, trop discrète, trop négligée, peu féminine, il n’y avait que son minois pour rattraper le tout : un regard profond, ténébreux, des taches de rousseur qui donnaient du cachet à son visage, lui semblant trop enfantin pour son âge. Après tout, Zola était proche de la trentaine et la voilà, éternellement confinée dans une enveloppe charnelle peu mature. Et il y avait ces mirettes, qui admiraient la fumée s’échappant d’entre ses lèvres, tout en lui donnant envie de fumer, si bien que ses doigts ne cessaient de venir à la rencontre de sa pochette dans la poche de son blouson. Pour sûr : fumer l’aidait à être plus entreprenante, moins nerveuse et anxieuse, une sorte de thérapie qui donnait autant qu’elle détruisait. « Non. » Pas frileuse, Zola était habituée au froid de la ville depuis sa naissance. Elle n’avait jamais été très couverte, peu de vêtements en bons états, tous usés pour la plupart et son corps devenu imperméable, à l’exception de son nez, qui s’habillait de sa plus belle teinte vermeille. Ils prenaient le chemin de la rivière, un parcours qui lui était familier, autant de jour que de nuit, pour s’y être baignée quelques fois. Une caresse sur sa paume et un frisson le long de l’échine, ils échangeaient un regard de quelques secondes. L’endroit peu éclairé aurait pu les effrayer, mais non : Zola était courageuse, surmontait toutes les épreuves en apparence, alors qu’au fond, la poupée était détruite, mais continuait de vivre, survivre. Quelques pas et la belle s’installait sur un côté, sortant son matériel pour rouler un joint, sous un croissant de lune. Elle l’allumait ensuite, en tirant une longue bouffée. « Tiens. » Qu’elle murmurait, en tendant le précieux, ignorant s’il en consommait ou non. Le joint se consumait avec lenteur, appréciant les effets relaxants que cela lui procurait, avant de jeter un regard sur la rivière et son calme olympien. Sans rien dire, Zola se levait et commençait à se déshabiller, restant uniquement en sous-vêtements. La peau de porcelaine éclairée par les reflets lunaires, la brune se retournait en jetant un regard à Orion, faisant quelques pas pour pénétrer dans la surface aqueuse, quelques pas pour que l’eau lui arrive au milieu du ventre, s’habituant à la fraicheur de l’eau. Si petite qu’une simple vague pouvait la submerger, audacieuse, certes.
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(#)Re: Can't you see the Devil inside (Zola) Lun 16 Mar - 11:44
Né à New York en 1989 • Mère juive, avocate • Père chrétien, pâtissier • Petite soeur née quelques années après lui • Divorce des parents en 1999 • Vit à NY avec sa mère et sa soeur • Visite son père à NOLA tous les étés et pour Noël • Cousins des Lewis, vivant à NOLA également • Passionné par la musique, les films et le théâtre • Etudiant à Juilliard • Rencontre Helena à l'université • En couple quelques temps, puis séparation • Expérimente avec des hommes • Retrouve Helena, se remet avec elle • Mariage en 2017 • Décès de son père en 2019 • Déménagement à NOLA.
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@Zola Quincy & @Orion McLeod Elle n’a pas froid, alors vous prenez le chemin de la rivière, empruntant des rues que vous connaissez tous les deux. Avec Zola, tu sais maintenant que tu ne dois pas agir comme tu le ferais avec tous les autres. Avec elle tu parles moins, tu écoutes ses silences, tu les analyses. Tout pour te rapprocher un peu plus d’elle et qu’elle abaisse ses barrières. Un jeu malsain, un plaisir personnel qui ne fait rire que toi. Personne ne t’a demandé d’entrer dans son cercle d’intime et pourtant toi tu trouves ça incroyablement satisfaisant, c’est un piège que tu installes méticuleusement, avant de le refermer peu à peu sur la jeune femme. Alors que vous marchez, tu laisses ta main effleurer la sienne, touché léger pour lui montrer que tu es là, lui faire croire qu’elle te plaît. Ce n’est pas un mensonge, Zola elle est bien trop intrigante pour te laisser indifférent, mais ce n’est pas comme si tu avais développé des sentiments au cours des deux dernières années. Face au Mississippi, vous vous arrêter. Vous vous appuyez contre une rambarde et elle s’occupe avec un attirail qu’elle sort de sa poche. Tu regardes du coin de l’oeil, curieux, mais une pointe d’agacement s’empare de toi lorsque tu comprends de quoi il s’agit. Et voilà qu’elle te le propose son joint, peu après y avoir elle-même goûter. Tu lui souris, gentiment, en esquissant un refus du menton. « Non merci. » Si la cigarette est ta maîtresse la plus fidèle, tu ne touches pas à d’autres drogues. Chose que tu t’es promis il y a bien longtemps et que tu comptes toujours respectés. Tu les juges les camés, addicts qui comme ta mère laissent leur vie aux mains des poisons. Dans un autre contexte, une autre situation, tu lui ferais la morale à Zola. Mais c’est elle, celle que tu ne veux pas brusquer, celle qui n’a de toute façon pas besoin de savoir ce que tu penses vraiment. Tu la regardes fumer, user ce joint alors que son regard à elle est rivé sur l’eau. Puis elle se déshabille, en silence, tu la regardes faire. Tu ne comprends pas vraiment d’où ça vient, ce qui lui prend soudainement, mais toi non plus tu ne brises pas le calme de la nuit. Une fois que seuls ses sous-vêtements lui cachent la peau, elle fait quelques pas vers l’eau, entrant dans l’étendue froide qui s’agite à son contact. Tu la regardes faire, fasciné. Deux ans, tu n’es pas encore fichu de la cerner cette fille, elle est bien différente des autres. A ton tour, tu retires chaussures et pantalon, chaussettes et tee-shirt, pour la rejoindre. Le regard qu’elle t’a lancé, sous l’unique lumière lunaire, ne laissait aucun doute. C’est son invitation, sa manière de faire à elle un pas vers toi. Tu réprimes une grimace en sentant la froideur de l’eau, mais tu avances tout de même, bravant l’obstacle. Lentement, tu t’approches d’elle, avant de brusquement lui envoyer de l’eau avec ton bras. Un rire passe tes lèvres alors que tu la regardes, trempée. Elle est peut-être timide et silencieuse Zola, et bien que tu essaies de t’approcher d’elle le plus possible, tu ne perds tout de même pas ton côté enfantin. Tu nages rapidement en sa direction, l’attrapant par les hanches et la faisant tourner dans l’eau. Puis tu te calmes, stoppant vos mouvements. Son dos contre ton torse, tu te penches pour coller tes lèvres à son oreille. « T’es magnifique, Zola. » Deux ans que ce cirque dure, deux ans que tu uses ta patience avec elle, peut-être est-il temps que tu montres vraiment ce que tu veux. Après tout, c’est elle qui s’est déshabillée.
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(#)Re: Can't you see the Devil inside (Zola) Mar 24 Mar - 21:23
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Zola & Orion Zola, elle se détendait avec l’aide de substances nocives, consciente de cette morte douce, lente qu’elle s’offrait, un peu plus chaque jour, mais n’était-ce pas ce que la belle désirait, au fond ? S’éteindre, clore les paupières, fermer le chapitre de sa vie bien trop tragique et s’envoler, pour retrouver l’être qui lui manquait tant, qui avait emmené sa joie avec lui, dans ce bain de sang, que la muette avait nettoyé de ses propres mains. Détruite, Zola ne tentait même pas de se reconstruire, non : jamais. Abattue, la carcasse démontée, les os trimballés sans grande conviction, si ce n’était aucune, d’ailleurs. Alors, ce soir, comme chaque soir, elle se droguait, planait quelques secondes, juste pour atteindre cet état de plénitude où les peurs disparaissaient (parce qu’elle était constamment effrayée, Zola). Si bien que ses vêtements quittaient sa chair meurtrie sur cette rive recouverte de sable et de cailloux, à s’en briser les vertèbres. La lingerie peu attrayante, sombre, dévoilée, assortie à la voûte obscurcie les dominant, sa maigre enveloppe se frayait un chemin, risqué, au milieu de l’étendue. Si petite que l’eau lui arrivait aisément au milieu du ventre, sous la poitrine, un pas de trop et elle se perdait, Zola, submergée. Elle lui laissait une porte ouverte, certes, des plus osées lorsqu’on prenait en compte la fraîcheur de l’eau, qui n’importait que très peu Zola, habituée à l’agression du froid, à la caresse du chaud. C’est alors qu’Orion se mit en tête de l’éclabousser, réveillant une chair de poule le long de ses bras, suffisamment pour riposter, d’un maigre rictus en coin, s’approchant de lui pour mieux conquérir le territoire. Aisément capturée par les hanches, malmenée, malgré les éclats de rire qui s’échappaient hors de ses lèvres. Inhabituel venant de sa part, encourageant aussi. Lentement, la belle glissait entre les paumes d’Orion, lui adressant des regards profonds, plus intenses que les autres, également consciente qu’elle se sentait bien à ses côtés, étrange ressenti. Sentiment accentué par sa présence contre son dos frêle, d’où il pouvait sentir le moindre de ses frissons, pas uniquement dû à la fraîcheur de leur bain nocturne, non, il lui faisait de l’effet Orion, qu’elle espérait réciproque. Compliment susurré à son oreille et un sourire se dessinait, sans qu’elle ne dise ou ne fasse rien, Zola, attendant qu’il fasse un énième pas vers elle, qu’il lui fasse comprendre ce qu’il désirait, car au fond, c’était réciproque, cette attirance, derrière tout (rien) ce qu’elle montrait (pas).
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(#)Re: Can't you see the Devil inside (Zola) Sam 28 Mar - 1:36
Né à New York en 1989 • Mère juive, avocate • Père chrétien, pâtissier • Petite soeur née quelques années après lui • Divorce des parents en 1999 • Vit à NY avec sa mère et sa soeur • Visite son père à NOLA tous les étés et pour Noël • Cousins des Lewis, vivant à NOLA également • Passionné par la musique, les films et le théâtre • Etudiant à Juilliard • Rencontre Helena à l'université • En couple quelques temps, puis séparation • Expérimente avec des hommes • Retrouve Helena, se remet avec elle • Mariage en 2017 • Décès de son père en 2019 • Déménagement à NOLA.
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@Zola Quincy & @Orion McLeod La nuit sombre vous englobe, tu la regardes fumer ce joint que tu détestes tant, sans rien dire cependant. En d’autres circonstances, si elle était une autre personne, tu la reprendrais, tu lui dirais qu’elle bousille sa vie avec ses merdes dans les poumons, mais ce soir ce n’est pas l’approche à avoir. Une telle conversation ne mènerait à rien de bon avec Zola, elle te renverrait des mois en arrière, peut-être même des années. Tu as fait trop de progrès ces derniers temps pour tout envoyer valser, alors tu te contentes de dire non. La drogue n’est pas pour toi, étonnant peut-être lorsque l’on connaît tes activités. Là est toute la subtilité cependant, Zola ne sait rien de toi, rien de vrai. Sous l’emprise du poison fumant, elle retire un par un les vêtements qui couvrent sa peau laiteuse et toi, tu la regardes faire. Malgré tout ce jeu, il n’y aucun doute qu’elle est belle, Zola, belle comme cette lune pâle qui vous éclaire. Tu ne t’attaches jamais, en aucune occasion, mais tu sais admettre avec conviction tes goûts, et peut-être que si elle n’avait pas été aussi jolie, tu n’aurais pas pris autant de plaisir dans ce jeu qui ne fait que durer. Encore un aspect froid et calculateur de ta part, tu ne vois pas les sentiments et les émotions, seulement la chair, l’enveloppe qu’elle te montre ce soir. Une fois en sous-vêtements, elle se dirige vers l’eau qui balaye l’horizon. C’est un spectacle que tu aurais pu continuer d’admirer Orion, debout sur la rive, tu aurais pu la regarder ne faire qu’un avec la rivière. Pourtant tu commences également à te déshabiller, ce jusqu’à ce qu’il n’y ait plus que ton boxer te couvrant un minimum. La pudeur n’est pas une chose que tu connais, mais tu redoutes déjà le froid auquel la jeune femme semble immunisée. Elle ne le ressent pas, habitude ou effet de ce joint qui s’est consumé, tu ne saurais le dire. Il ne te faut pas longtemps pour l’attraper, la faire tourner, l’éclabousser et tu n’y crois presque pas en entendant ses rires briser le silence de la nuit. Elle rit Zola, pour ce qui semble être la première fois. C’est un son agréable qui, à ton tour, te fait rire. Puis tu arrêtes tes mouvements. Vos corps sont toujours liés, par tes mains sur ses hanches, tandis que l’eau autour de vous se calme doucement. Les vagues que tu as provoqué se heurtent à vos corps nus et contre toi, le corps de Zola frisonne. Tu resserres un peu plus ton étreinte, l’encerlant totalement tandis que tes lèvres trouvent son oreille. Enième compliment, mots qui coulent de ta bouche le plus naturellement du monde. Ce n’est pas un mensonge à part entière, mais la charge émotionnelle qui va avec, celle que tu balades avec toi chaque fois que vous vous voyez depuis deux ans, ce n’est qu’un jeu. La torturer, tel est ton but, pour l’attirer dans tes filets et lui faire jouer un jeu auquel elle n’est pas encore prête. Elle ne dit rien, comme toujours le silence reprend sa place, mais le fait qu’elle ne bouge pas en dit plus que tous les mots qu’elle pourrait prononcer. Zola reste dans tes bras, immobile et tu tentes alors un rapprochement plus grand que tous ceux que tu as exécuté auparavant. Lentement, tu te penches, tes lèvres effleurent la peau de son cou et avant d’y laisser un baiser. Doux, tendre, léger. Tes mains glissent à nouveau sur son ventre, sous l’eau, pour regagner ses hanches et la faire tourner sur elle-même. Tes iris bleus se fixent dans les siennes, cherchant un signe, quelque chose, une approbation quelconque. Puis finalement, tes lèvres trouvent les siennes et tu l’embrasses, dans cette eau gelée. « Il vaut mieux qu’on sorte, avant d’attraper un rhume… » Mots chuchotés contre ces lèvres, alors que ton front touche le sien. Il fait froid, ton corps tremble légèrement et avec les temps qui courent, pas de raison de tomber malade. L’amende est également dans un coin de ta tête. Tu n’es pas certain que se baigner ici soit totalement autorisé et bien que te faire questionner par la police est un événement routinier pour toi, tu ne veux pas que ça se passe avec elle. Zola, elle doit continuer à te voir comme ce mec bien, droit dans ses bottes, sans reproches. Tu lui prends doucement la main et, en marchant à reculons, tu gardes ton regard dans le sien. Vos pieds sont encore dans l’eau lorsque tu l’attires vers toi une nouvelle fois, voulant regoûter à ses lèvres que tu as tant attendues. « J’habite à quelques rues d’ici. On peut aller se sécher, et avant que tu ne penses à mal je… j’m’attends à rien. Peut-être un baiser de bonne nuit, si tu l’acceptes, mais rien de plus. » Un gentleman, un vrai. C’est ce que tu te proposes d’être ce soir et pendant que tu remets tes vêtements sur ton corps humide, le regard que tu lui lances ne te trahi pas. Tu ne serais pas contre plus, évidemment, mais Zola il ne faut pas la forcer. La faire venir chez toi, ce serait déjà un grand pas, tu croises simplement les doigts pour que ton frère soit à une soirée, un copain ou n’importe où, mais pas chez vous.
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(#)Re: Can't you see the Devil inside (Zola) Sam 25 Avr - 18:49