need you tonight // austyn

[ need you tonight ]

@Austyn Walters
tu ne sais pas ce qui t'a pris, cosmo. t'es sûrement tombé sur la tête. tout ce que tu sais, c'est que tu te retrouves comme un con devant la belle maison. t'as un sac à dos rempli de crasses, de bonbons en tous genres. t'as dépensé le peu d'argent que t'avais pour elle. pour la voir sourire, rire. tu te reconnais pas, cosmo. tu ne t'attaches pas, tu les laisses les autres en chemin. pourtant, t'arrives pas à la laisser austyn. t'en es juste pas capable. tu lui en as balancé des choses à la gueule. mais elle reste et toi, ça rassure ton petit coeur brisé. t'es un con avec elle mais elle s'accroche et c'est tout ce que tu demandes. supplications silencieuses. tu la repousses sans le vouloir. parce que ça te fait peur de laisser quelqu'un entré dans ta vie et découvrir ta vie merdique. surtout elle. t'aurais honte qu'elle découvre où tu vis, dans quelle galère tu t'es foutu. même si une petite voix au fond de toi te souffle qu'elle s'en fout de tout ça. tu veux pas la décevoir cosmo,. alors, tu préfères la blesser avant de lire la déception dans ses iris envoûtants. mais, ce soir t'as pas envie d'être méchant. t'as passé une journée de merde et t'as juste envie d'être à ses côtés. d'entendre son rire résonner dans tes oreilles et sentir ton coeur battre un peu plus vite lorsqu'elle t'offre son plus beau sourire. t'avais juste envie d'être avec elle. tu t'es donc pointé devant chez elle pour la surprendre. mais ça fait 15 minutes que tu poireautes sans savoir quoi faire. il est encore temps de partir, de faire comme si de rien n'était. mais ton être te pousse à la rejoindre. tu profites de cet élan de courage pour grimper comme tu peux, tu t'accroches à la façade, à tout ce qu'il dépasse. t'es pas censé être là. tu supposes que sa mère te tuerait si elle te surprenait. les mamans ne t'aiment pas de toute façon. alors, tu t'immisces en secret. ta silhouette se fond dans la nuit. t'es comme un petit voleur. t'arrives rapidement à sa fenêtre et u la vois là, allongée sur son lit. tu fais ton stalker un peu et tu l'observes avec un faible sourire. elle est si belle, si innocente. tu t'en veux presque d'être dans sa vie. t'es rien de bon pour elle. mais t'es une mauvaise herbe. t'es tenace et tu restes quand même. tu frappes alors trois fois à sa fenêtre et son air surpris te fait presque rire. « livraison de bonbons et de chips aussi. j'ai risqué ma vie dans les magasins et j'ai fait face au virus rien que pour tes jolis yeux. »

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âge : trente-cinq ans - 20.08.1987.

[ need you tonight ]

@Cosmo Meadow & @Austyn Walters
Allongée sur ton lit, tu lâches un soupir en repoussant le manuel d’histoire que tu tentes de lire, tant bien que mal. T’as pas la tête à ça ce soir, tu préférerais être ailleurs, en train de parcourir les rues à la recherche de ta nouvelle aventure, en train d’en apprendre plus sur la vraie vie, pas sur ces types qui sont morts il y a des siècles. Les minutes passent et tu finis par récupérer ton téléphone sur la table de chevet. Tes pensées sont tournées vers un certain jeune homme, Cosmo, à qui t’a envie d’envoyer un message. Savoir ce qu’il fait ce soir, ce qu’il a fait de sa journée, savoir comment il va. Tu sais que c’est à double tranchant ça, les réponses de Cosmo elles ne peuvent jamais être prédites et ça te fait un peu peur, t’es pas vraiment d’humeur à te prendre des piques ou des insultes ce soir. C’est également un piège, ta mère te tuera sans doute si tu sors encore ce soir, si tu fuis cette maison étouffante dans laquelle tu ne supportes plus de vivre. Alors ce soir tu n’as pas le choix, ce sera un tête à tête avec tes révisions. Tu t’es enfin résignée, quand des coups sur ta fenêtre te font sursauter. La surprise sur ton visage est vite remplacée par un sourire radieux, et tu te lèves rapidement pour ouvrir la fenêtre. Comme s’il avait lu tes pensées, Cosmo est là, une lueur amusée dans le regard, et quand il te complimente tes joues chauffent légèrement. « Si tu as risqué ta vie, j’imagine que ce serait ingrat de ma part de ne pas te laisser entrer… » Néanmoins tu ne laisses rien paraître, tu prends un air de celle qui réfléchit, celle qui prend le temps de peser le pour et le contre, puis finalement un nouveau sourire s’empare de ton visage et tu te recules, ouvrant la fenêtre le plus largement possible pour que Cosmo puisse entrer. « Par contre si je suis malade à cause toi, il faudra qu’on s’explique. » En vérité tu t’en fiches bien de tomber malade, ce virus il ne te fait pas aussi peur qu’aux membres de ta famille ou à tes amis du lycée. Trop téméraire et insouciante sans doute, tu fermes les yeux sur ce qui pourrait te faire du mal. Comme le jeune homme que tu viens de laisser entrer dans ta chambre. Tu le regardes se débarrasser de son sac, de sa veste et soudainement tes joues elles rougissent un peu Austyn. Ta mère vous tuerait tous les deux si elle savait qu’un garçon était dans ta chambre, la porte fermée. Et elle t’enterrerait sans aucun regret en apprenant les idées qui te passent par la tête. Des idées nouvelles, que tu découvres avec lui, des envies inavouées que tu n’oses même pas admettre totalement dans ton esprit. « Ne fais pas attention au bazar, et fais comme chez toi. » Sur ces mots tu t’éloignes, récupérant les différents livres qui gisaient sur ton lit pour faire de la place. Il est tellement grand Cosmo, t’as l’impression que la pièce entière est remplie par lui maintenant, et ça ne te déplaît absolument pas. « Montre-moi ton butin alors. » Légèrement nerveuse, tu t’assoies au bord de ton lit, avant de te lever à nouveau. La vérité est qu’avec lui, tu ne sais pas comment agir, comment te comporter, parce que tu ne sais pas exactement ce qu’il pense de toi. Tu fais tout pour qu’il ne te voit pas comme une gamine, mais parfois c’est encore comme ça que tu te sens.

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[ need you tonight ]

@Austyn Walters
cosmo, des fois tu te demandes si tu es vraiment sain d'esprit. t'es peut-être suicidaire au final. parce que se pointer dans la chambre d'une gosse mineure quand t'es majeur, ça peut s'finir en plein de scénarios catastrophes. surtout que t'es pas discret. t'es maladroit, tu parles trop fort et t'as découvert que ton rire pouvait transpercer les murs. alors, c'est un pari risqué que de te pointer chez austyn. mais elle te fait faire des choses dans lesquelles tu ne te reconnais pas, cosmo. la walters, elle te pousse dans tes retranchements. c'est la lame de couteau passée sur le feu qui te brûle à vif et qui te fait perdre la tête. tu deviens quelqu'un d'autres, t'as envie d'être meilleur pour elle. d'être le gars qu'elle mérite d'avoir. enfin, si elle veut un jour de toi. mais à côté, t'as pas envie de la briser, de ruiner sa vie en étant avec toi. tu sais que t'es une cause perdue, que t'es mauvais pour la santé des autres. tu ne veux pas être celui qui la mènera à sa perte. t'es partagé entre deux idées et ça te mine le moral. tu veux l'avoir sans l'avoir. c'est le foutoir dans tête et dans ton coeur. tout ça à cause d'une déesse aux cheveux de feu. t'es encore perdu dans tes pensées et c'est la voix de la belle qui te sort de ton tourment. elle a vraiment ce don de te pousser à la réflexion. ça fait trop chauffer ton cerveau de cancre. « n'est-ce pas? et tu ne voudrais pas être une ingrate. puis, j'ai quand même escaladé ta maison. je mérite une médaille aussi, non? » tu ne contrôles pas le sourire qui s'affiche sur tes lèvres. tu rayonnes en sa présence, cosmo. le bonheur que ton père t'a enlevé pendant toutes ces années, revient avec cette fille. elle te laisse alors rentrer et t'en demandes pas plus. tu te faufiles à l'intérieure sans problème. « j'assumerai le blâme et je m'excuserai en m'occupant de la grande malade. » air malicieux qui se forme sur ton visage. t'en profites alors pour déposer le sac sur son lit avant d'enlever ta veste. toi non plus, t'as pas peur du virus. t'as rien à perdre. que tu crèves ou pas de ce virus, ça change rien pour toi. t'as jamais compté la faire longue sur terre. mais l'idée qu'Austyn puisse contracter le virus et en succomber, ça te terrifie ça. mais tu préfères ne pas y penser. interdiction de s'autoriser à s'accrocher à quelqu'un. pas vrai, cosmo? « quel bazar? t'as deux trois bouquins qui traînent. quel drame » tu lèves les yeux au ciel en laissant un petit rire traverser tes lèvres. chez toi, c'était vraiment le bazar. tu n'as jamais été quelqu'un de très ordonné. « t'es prête pour l'indigestion? » tu te rapproches d'elle et du sac déposé à l'arrache sur le lit. une tirette ouverte plus tard et tu renverses le contenu sur le lit de la rousse. « et voilà le trésor. tu peux le dire, je suis parfait. » tu lui fais un clin d'oeil avant de prendre tes aises. t'enlèves tes chaussures par respect puis tu t'assieds tranquillement sur le lit. « ça ne va pas? » que tu lui demandes. t'as appris à la connaitre, cosmo. un peu trop, même. alors tu détectes sa nervosité et ça te fait froncer les sourcils. vous êtes à l'aise ensemble pourtant. de la voir comme ça, t'as juste envie d'attraper sa main dans la tienne et de la rassurer. mais ça serait déplacé.

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âge : trente-cinq ans - 20.08.1987.

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@Cosmo Meadow & @Austyn Walters
La première surprise passée, tu dois avouer que tu ne sais pas exactement comment te sentir Austyn. Tu n’arrivais pas à te l’enlever de la tête Cosmo, alors évidemment que t’es heureuse qu’il soit là et, en même temps, tu ne comprends pas tellement. Certains jours vous vous entendez bien, d’autres il refuse de te parler pour des prétextes idiots. Alors tu ne sais pas quoi en penser, et pourtant tu penses à lui, un peu trop. T’es jeune Austyn, dix-sept ans seulement et tu ne t’es jamais retrouvé dans ce genre de situation. Jamais vraiment seule avec un garçon, et certainement pas dans ta chambre. Et pourtant avec lui, tout te vient naturellement, le sourire malicieux qui étire tes lèvres, comme la répartie avec laquelle tu le taquines. « Une médaille, rien que ça ? Aller, je pourrai te laisser avoir le dernier bonbon, on va dire que tu l’as mérité. » Tu le laisses rentrer dans ta chambre, refermant derrière lui la fenêtre, pour que l’air froid de la nuit ne vous dérange pas plus. Tes joues pourraient peut-être en avoir besoin, de ces quelques degrés en moins, mais tu fais comme si de rien n’était. Jouer la confiance en soi, c’est une chose que tu sais parfaitement Austyn, jamais tu n’oserais admettre que tu as peur de quoi que ce soit. « Si tu t’occupes de moi, peut-être que je vais l’attraper alors ce virus. » Des mots qui quittent tes lèvres un peu trop rapidement, tu ne réalises que trop tard le sous-entendu qu’ils forment. Qui es-tu Austyn ? Le flirt, la romance, toutes ces idées sont à des années lumières de ton comportement habituel. Pourtant, avec Cosmo tu ne peux t’empêcher d’y penser un peu, parce qu’il est grand, mystérieux et pour tes yeux d’adolescente, vraiment beau. Toutes ces pensées tu les chasses, le plus loin possible. Ce serait complètement idiot de le faire fuir en disant des choses pareilles, lui il doit sans doute te voir comme une gamine juste assez divertissante pour passer le temps. Alors tu te concentres sur ta chambre, sur les livres que tu ranges pour faire de l’espace. Trouver une distraction, juste le temps de reprendre totalement ta contenance te semble une meilleure idée, et tu adresses simplement une grimace lorsqu’il te reprend sur ta définition du bazar. Clairement, il n’a pas rencontré ta mère. Une fois le lit dégagé, il se rapproche de toi pour dévoiler ce qu’il a ramené pour cette soirée improvisée. Il déballe sur ton lit un bon nombre de paquets, bonbons et chips, snacks autant sucrés que salés et tous certainement mauvais pour la santé. Mais l’aspect nutritif, tu n’en as rien à faire, tu es simplement touchée qu’il ait pensé à faire ça pour toi. Il t’adresse un clin d’oeil et toi tu ris, amusée par ses manières. « C’est un festin de roi, je te l’accorde. Mais de là à dire que t’es parfait… peut-être qu’il faudra qu’on revoit la définition. » Et sur ce, tu le pousses légèrement, ou du moins tu fais un mouvement qui aurait ce résultat là, s’il n’était pas aussi grand et toi si petite. Tu t’assoies, mais au moment où il fait de même, tu te relèves brusquement. T’es un peu nerveuse Austyn, même si tu n’as aucune raison de l’être. Et il le voit. « Si si, tout va bien. Je suis contente que tu sois là. » Une réponse précipitée, pour lui assurer que ça va. Tu ne sais pas vraiment comment te comporter, mais tu vas bien. « Alors par quoi on commence ? » Changer de sujet, ça te semble la meilleure chose à faire mais, avant que tu ne te concentres réellement sur la montagne de nourriture sur ton lit, une tâche colorée attire ton attention. « T’as un truc rouge sur la main, c’est quoi ? » Instinctivement, tu te rapproches de lui, te plantant juste devant lui. Une proximité qui pourrait faire rosir tes joues, mais sur le moment tu n’y penses pas, c’est simplement ta curiosité qui prend le dessus.

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@Austyn Walters
Des fois, tu demandes comment elle fait pour toujours rester à tes côtés. depuis votre rencontre, elle ne t'a jamais lâché cosmo. t'as jamais eu ça si ce n'est tes deux meilleurs amis. mais une fille? tu les as toujours fait fuir. t'es lunatique, on ne sait pas sur quel pied danser avec toi. mais austyn, elle n'est pas comme toutes ces meufs qui fuient dès que tu montres l'envers du décors. non. la rousse, elle t'épaule depuis le début. elle fait face à tes changements d'humeur et elle t'abandonne pas. elle a tout chamboulé. elle a imposé sa place dans ta vie pour ne jamais en sortir. et bordel, cosmo, t'es tombé tête la première pour cette gamine bien trop jeune pour toi. attraction dangereuse. t'en pince pour elle, ça tuerait de la voir dans les bras d'un autre. tu ne veux même pas y penser. tu serais prêt à tuer le gars sur-le-champ. mais elle n'en est pas encore là. et t'espère secrètement que le seul garçon qu'elle aura, ça sera toi. mais pour ça, faut que t'arrêtes de la repousser et que t'arrêtes d'être une poule mouillée. « j'aurais préféré une belle médaille brillante mais le dernier bonbon, ça me convient aussi. » tu rigoles. un vrai rire. c'était rare venant de ta part. mais austyn arrivait toujours à t'arracher un sourire. elle referme la fenêtre et tu profites de la chaleur que la chambre t'offre. ça te change de ton studio pourri où les nuits sont froides et tristes. « et peut-être que je vais attendre que ça alors. » tu tombes comme un débutant dans son flirt. mais ça réchauffe ton coeur ce qu'elle a dit. tu ne peux pas t'empêcher de penser qu'elle ait envie de passer plus de temps avec toi. tu te fais sûrement des histoires. illusions totales. mais t'as envie d'y croire. parce que toi aussi, t'as envie de passer chaque minute de ta vie avec elle. tu t'étais habituée à la solitude mais maintenant, tu la fuyais pour passer ton temps avec la lycéenne. « tu me brises le coeur là. moi qui pensais être parfait. » t'adoptes une fausse bouille d'enfant blessé avant de laisser place à un sourire qui recouvre l'entièreté de ton visage. elle a ce don austyn, de te faire sourire comme un gamin face au plus beau cadeau du monde. la réponse à ta question te surprend. dans le bon sens. tu sens une drôle de chaleur se répandre dans ton corps et quelque chose qui chamboule ton estomac. mais t'as même pas le temps de réagir qu'elle enchaîne avec une question à son tour. t'es frustré parce que tu voulais répondre à sa phrase d'avant. mais tu n'as pas dit ton dernier mot. « c'est toi qui décide, austyn. c'est ton festin. puis... je suis content d'être là aussi... avec toi.» fallait que tu le dises parce que ça pesait sur ton coeur. fallait qu'elle le sache, que toi aussi ça te rendait heureux de passer ta soirée avec elle. de la voir, d'observer ce sourire qui fait battre ton coeur à un rythme anormal. « un truc rouge? » encore une fois, elle t'extirpe de tes pensées. t'es intrigué par ses dires. t'as rien sur la main. du moins, tu le pensais. tes yeux glissent alors sur l'endroit qu'elle fixait et tu remarques alors le sang qui coule. merde, c'était sûrement dû au pincement que t'as ressenti en escaladant la façade. tu t'étais blessé et tu ne l'avais même pas remarqué. « oh, je n'avais pas fait attention. rien qu'une petite coupure. t'en fais pas. » tu hausses alors les épaules. t'avais vu pire en blessures et les cicatrices sur ton corps le prouvaient.

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âge : trente-cinq ans - 20.08.1987.

[ need you tonight ]

@Cosmo Meadow & @Austyn Walters
Tu peux pas t’empêcher de sourire Austyn. T’es surprise, et tu joues avec lui comme vous le faites si souvent, mais le sourire qui trône sur tes lèvres est bien la preuve que t’es heureuse qu’il soit là. Tu ne comprends pas bien pourquoi et tu ne vas certainement pas lui demander les raisons de sa venue, mais t’es vraiment curieuse de savoir comment va se dérouler le reste de la soirée. « Malheureusement on a fermé la forgerie pour ce soir, donc tu devras te contenter du bonbon. » Tu regardes autour de toi Austyn, dans cette chambre pleine de babioles et de trucs inutiles, mais tu ne vois pas trop ce qui pourrait faire office de médaille. Quelque part dans la maison, ta mère a sans doute gardé celles que tu as gagné pour tes compétitions de natation, mais tu n’as pas envie de sortir de ta chambre pour aller en chercher une. Non, t’as envie de rester juste là Austyn, à quelques mètres de lui seulement. Sans faire attention, tu commences à flirter avec lui, d’une manière bien maladroite et pourtant il entre dans ton jeu. Pour une fois, tu ne sais pas quoi répondre, alors tu gardes le silence en remettant tes longs cheveux derrière ton oreille. T’es nouvelle à ces trucs là, et sans doute pas très douée. D’habitude, tu arrives à garder la tête haute, tu fais entendre à Cosmo cette répartie dont tu es toujours capable mais, ce soir, il y a quelque chose de différent. Le fait qu’il soit dans ta chambre, alors que toi t’allais sans doute te glisser sous tes draps avec un livre, ça te rend nerveuse. Tout cela est interdit, il n’a pas le droit d’être là et ça te fait frémir de joie. Tête brûlée que tu es, toujours partante pour contourner les règles. Cosmo, il arrive à rendre ça tellement naturel que tu n’as pas l’impression de faire quoi que ce soit de mal, t’es juste bien avec lui, il te fait sourire. Où est le mal à ça ? « Je te refuse une médaille, je détruis tes rêves d’être parfait. Faut te faire une idée Cosmo, peut-être que je suis pas si gentille que j’en ai l’air. » Tu ne sais pas comment il te voit. La gamine qui vient des beaux quartiers qui ne connaît rien de la vie. L’aventurière que tu veux mettre en avant, celle qui n’a peur de rien, toujours prête pour faire les quatre-cents coups. Ou peut-être juste une fille un peu trop collante, mais divertissante quand il n’a rien de mieux à faire. Tu penses à trop de choses Austyn, tes pensées tournent beaucoup trop vite et il le voit bien Cosmo, mais tu tentes au plus vite de le rassurer. Tu ne penses même pas vraiment à l’information que tu lui livres en disant que sa présence te rend heureuse, ça vient naturellement hors de tes lèvres innocentes. Il te dit que le choix est tien, qu’il est heureux d’être là et, soudainement, tu captes quelque chose dans son regard que tu n’avais jamais vu avant. Une lueur d’attention, un truc qui te donne l’impression d’être différente. Alors un sourire timide se dessine sur ton visage, encore une fois t’as le réflexe de mettre une mèche derrière ton oreille, geste que pourtant tu ne fais pas si souvent. Rapidement, ton attention change, tu ne fais plus attention à la masse de sucreries sur ton lit, mais à la tache rouge que tu perçois sur la paume de Cosmo. Tu t’approches de lui, il n’avait pas remarqué qu’il saignait mais, lorsqu’il devient clair qu’il est blessé tu sens ton coeur se serrer. T’es pas une chochotte Austyn, en effet la plaie n’a pas l’air bien profonde, mais ça n’empêche que tu n’as pas envie de voir ça sur lui. « Tu t’en sors pas aussi facilement. Bouge pas, je vais chercher de quoi désinfecter. Surtout reste-là. » Tu peux déjà entendre les protestations, parce que c’est exactement la réaction que tu aurais dans la situation inverse. Tu voudrais le suivre, aller avec lui dans les méandres de cette maison, mais votre contexte actuel ne vous autorise absolument pas à faire ça. S’il sort de ta chambre et tombe sur ta mère, ou son mari, vous signerez tous les deux votre arrêt de mort. Alors sans un mot de plus, tu le laisses dans le lieu le plus précieux qui soit à tes yeux, la pièce qui renferme toute ton intimité. Aller dans la salle de bain pour récupérer de quoi le soigner est une mission rapide, qui fort heureusement se déroule sans embûche. « Finalement, c’est moi qui m’occupe du grand blessé. » Des mots que tu prononces une fois que t’es à nouveau dans la chambre. Tu poses ton matériel sur le lit, avant de t’asseoir à côté de lui. Tu esquisses un mouvement pour prendre sa main et soudain t’hésite Austyn, est ce que tu dois demander la permission ? « Si tu préfères, tu peux le faire toi-même. C’est juste que souvent c’est plus simple si quelqu’un aide, surtout sur la main, tu risques d’avoir besoin des deux pour ouvrir le pansement, mais c’est toi qui vois. Comme tu veux. » Tout en parlant, tu secoues la tête de gauche à droite, comme pour dire que tout du long l’idée de t’occuper de lui était idiote, et que tu en avais parfaitement conscience.

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[ need you tonight ]

@Austyn Walters
Cosmo, ton coeur bat un peu plus vite quand tu vois le sourire qui orne ses lèvres. ça te réchauffe le corps, ça réveille en toi de la tendresse que tu n'as jamais connue. t'es perdu, t'es un gros paumé. tu ne sais pas ce que tu dois faire et t'es partagé dans tes sentiments. t'as envie d'être auprès d'elle, de rester à ses côtés. elle te rend heureux, cosmo. et t'as jamais su être heureux pourtant. mais austyn a ce pouvoir. a croire que c'est une descendante des sorcières de Salem. mais en même temps, t'as pas envie qu'elle prenne part à ta vie de merde. tu lui apporterais rien de bon à la pauvre gamine. t'es un poids lourd et un aimant à emmerdes. mais, putain, c'est plus fort que toi. t'as besoin d'être avec elle, t'as besoin sentir son odeur, de sa présence qui est plus addictive que n'importe quelle drogue. t'es un camé, accro à cette déesse aux yeux ensorceleurs. « j'suis un homme simple, je m'en contenterai.» un faible rire s'échappe de tes lèvres. t'imites alors ses gestes et t'observes la chambre à ton tour. t'as pas encore pris le temps de regarder ce qu'il y avait mais tu sais d'avance qu'elle a bien plus que toi tu n'avais quand tu vivais encore avec ton géniteur. en même temps, tu n'avais qu'un petit lit et une armoire pour y ranger tes vêtements. il ne fallait pas beaucoup pour avoir une chambre mieux fournie que la tienne. mais tu ne peux pas t'empêcher de tout observer et sentir ton coeur se serrer en voyant tout ce que tu aurais pu avoir si ta mère était toujours là et si ton père s'était occupé de toi. mais tu préfères chasser ces pensées sombres parce que la vie est comme elle est et t'as juste pas eu de chance. alors tu reposes ton attention sur la rousse et sur ce flirt qui commence à prendre place. t'as l'habitude, cosmo. c'est pas la première fois que tu flirtes avec quelqu'un. mais c'est la première fois que tu le fais avec quelqu'un qui t'intéresse vraiment, avec une fille qui te donnes limite des papillons dans l'estomac. « austyn, la bad girl.» moquerie qu'on devine facilement. tu n'arrives pas à garder ton sérieux, cosmo. tu laisses un rire s'échapper de ta gorge. c'est vrai que t'as du mal à imaginer austyn comme quelqu'un de méchant parce qu'elle est si gentille et si douce avec toi. tu t'en fous du reste. t'es pas du genre à juger sur les apparences. t'es le premier à cacher ta vie alors bon...t'es tellement concentré sur elle, cosmo, que t'as même pas remarqué que tu t'étais blessé. t'as l'habitude des blessures alors tu ne les ressens même plus. t'allais protester, t'as pas besoin d'être soigné mais tu ne l'as pas fait. parce qu'au fond, ça fait du bien de voir quelqu'un qui s'inquiète pour toi et qui a envie de s'occuper de toi. « je n'oserai pas bouger. » que tu parvins à prononcer avant que la petite silhouette ne s'échappe dans les couloirs de la maison. t'aurais bien été avec elle mais t'es pas censé être là. alors si tu te faisais griller, ça allait mal se passer. puis, tu n'as pas envie de créer des problèmes à austyn. t'es déjà un problème à toi tout seul. « quel grand blessé. au secours, j'vais mourir. » tu rigoles face à tes mots. de l'exagération pour détendre l'atmosphère. t'es prêt à la laisser faire quand elle se stoppe subitement et qu'un flot de paroles s'échappe de sa bouche. « tu peux le faire austyn. ça sera plus simple. » tu lui offres un sourire avant de tendre ta main blessée vers elle. au fond, t'en as besoin de sa douceur. ça fait du bien.

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âge : trente-cinq ans - 20.08.1987.

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@Cosmo Meadow & @Austyn Walters
Ca te semble un peu étrange, de voir à quel point les choses sont faciles ce soir. Elles ne le sont pas tout le temps, avec Cosmo. Parfois il ne veut pas te voir en peinture, il te repousse sans t’expliquer pourquoi et, bien que tu ne montres rien, ça t’affecte quand même. Chaque fois que tu le vois, c’est une nouvelle ambiance, une autre atmosphère et des émotions différentes. Tu ne sais pas sur quel pied danser Austyn, et au fond t’aime ça. T’es toujours prête pour une aventure, tu ne recules pas devant le danger, et faire pénétrer un garçon dans ta chambre alors que la nuit est déjà tombée, c’est une grande nouveauté. Vos rires résonnent dans la pièce alors qu’il s’installe, se débarrasse de sa veste, de ses chaussures. Il te montre le butin qu’il a amené et toi, tu ne peux pas faire autrement que de sourire. Tu n’as jamais été la plus girly des petites filles, tu ne t’es jamais identifié aux demoiselles en détresse, mais d’un côté Cosmo il est un peu le prince qui vient d’escalader la tour pour te sauver. Autant de pensées qui te rendent nerveuses, qui font que tu ne sais pas exactement comment agir. T’es heureuse qu’il soit là, c’est évident, mais ton esprit se balade aussi vers des contrées inexplorées. Tu ne peux pas nier, Austyn, que ce gars tu le trouves vraiment beau. Le sourire qu’il te lance te remue l’estomac, et il se dégage de lui une aura mystérieuse et fascinante que tu voudrais percer à jour. Il te fait sentir des centaines de choses en même temps Cosmo, et il ne s’en rend sans doute pas compte. « Oh ne me sous-estime pas, je peux être bien plus bad girl que tu ne le penses. » T’es bel et bien sérieuse en disant cela. S’il y a une chose que tu détestes, c’est qu’on te prenne de haut, qu’on s’imagine que tu n’es qu’une gamine des beaux quartiers qui ne connaît rien de la vie. Ce n’est pas totalement faux, mais tu as la fâcheuse tendance à n’avoir peur de rien, et il t’arrive également de traîner dans des rues peu recommandables, juste pour ton bon plaisir. Tu vas pour t’installer sur le lit à côté de lui, mais la blessure de sa main attire ton attention. Ton coeur est saisi, instantanément et tu te sens coupable Austyn, parce que c’est pour toi qu’il s’est fait mal comme ça. Ce n’est pas bien sérieux, il a raison, mais tu préfères prendre les devants. Mieux vaut prévenir que guérir paraît-il, et vous ne perdrez rien à désinfecter ça tout de suite. Alors tu lui donnes des ordres, une des choses que tu fais sans doute le mieux, et en l’entendant acquiescer tu souris à nouveau. Il ne te faut pas longtemps pour aller dans la salle de bain et récupérer de quoi prendre soin de lui. T’es loin de t’y connaître de toute façon, mais tu t’es déjà égratigné tellement de fois que tu connais les bases. Quand tu rentres à nouveau dans ta chambre, Cosmo est toujours sur ton lit, il rit et sa bonne humeur te fait rire aussi. Il va bien, c’est le plus important. « Il est trop tard pour creuser une tombe ce soir, je vais être obligée de te soigner. » Tu lèves les yeux au ciel, comme si c’était une vraie corvée de t’occuper de lui. Non, en vérité cette proximité entre vous te fait plaisir. Tu t'assoies proche de lui pour t’occuper de la plaie. Mais au dernier moment, t’hésite à nouveau. Vous vous entendez bien, t’aime à croire que peut-être il ne te voit pas simplement comme une gamine, mais il n’y a pas souvent eu de proximité physique entre vous. Vous vous taquinez, vous vous bousculez, tu lui as sans doute déjà sauté dessus, mais il n’y a jamais eu de tendresse. Alors les mots coulent de ta bouche à toute vitesse, un torrent de paroles paniquées, mais t’es bien vite rassurée par le sourire qu’il t’offre. Il te tend sa main et tu hoches la tête, heureuse qu’il te fasse confiance. Avec soin, tu mets du désinfectant sur un coton pour nettoyer la plaie. Tes gestes ne sont pas très certains, t’es pas la plus douée pour prendre soin des autres, mais tu fais de ton mieux. Tu restes concentrée, comme si t’étais face à un exercice de maths. Puis tu prends le bandage, tu l'enroules autour de sa main le mieux possible, pas trop lache, pas trop serré. Pendant une seconde ou deux, tes yeux restent fixés sur ton oeuvre un peu bancale, mais qui fonctionnera pour ce soir. Puis tu relèves la tête, un nouveau sourire sur les lèvres. Tu te redresses doucement, et dans un mouvement rapide, pour ne pas hésiter, tu poses un baiser sur la joue de Cosmo. « Et voilà, sain et sauf. » Tu cherches son regard Austyn, avant de finalement t’éloigner pour mettre ton matériel médical sur la table de chevet. « A table maintenant ! » Ton sourire ne te quitte plus, tu t’installes contre les coussins de ton lit, assise en tailleur, avant de prendre le premier bonbon qui te passe sous la main.

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[ need you tonight ]

@Austyn Walters
Tu profites du moment que t'as avec elle, cosmo. t'es plutôt fier de ton idée, tu ne regrettes pas une seule seconde d'avoir escaladé cette façade et d'avoir ta main en piteux état. ça la rend heureuse et ça te rend heureux. mais, au fond de toi, tu sais que ça ne va pas forcément durer. parce que t'es un con, parfois. tu la repousses parce que t'as peur qu'elle découvre tous tes secrets, qu'elle te lâche en voyant ta vie de merde. alors tu maintiens une distance et quand tu vois qu'elle s'approche trop de la vérité, t'es sur la défensive. t'aimerais que tout soit facile mais ça serait pas marrant sinon. mais tu préfères chasser ces pensées-là. pour l'instant, t'es bien, t'es paisible. c'est beau ce moment que vous partagez et t'as pas envie de le gâcher. « oh, mais je n'en doute pas. je ne voudrai pas te provoquer et réveiller la bad girl en toi.» tu lui accordes un clin d'oeil avec cet éternel sourire amusé qui orne tes lèvres. t'es loin de la prendre de haut, cosmo. tu sais très bien qu'il faut toujours se méfier de l'eau qui dort. les apparences, ça peut induire en erreur et tu crois austyn sur parole quand elle parle de son côté rebelle. mais, à tes yeux, elle est parfaite. alors, elle a bon avoir un côté moins joli, ça ne changera absolument rien pour toi. tellement niais à souhait, ça te ressemble pas cosmo. elle te fait vraiment tourner la tête cette jolie rousse. et le fait qu'elle s'occupe de toi tout en douceur n'arrange rien. t'as jamais eu personne qui s'inquiète pour toi comme elle, jamais personne pour panser tes blessures. mais austyn, elle n'a pas hésité une seule seconde quand elle a vu le sang sur ta main. et ça, ça compte beaucoup à tes yeux. ça réchauffe ton corps tout froid, ton corps malmené. « merci austyn. » que tu lâches après qu'elle ait fait sa petite blague. t'es sincère dans tes remerciements. ça te touche beaucoup qu'elle prenne le temps de te soigner. tu frissonnes presque quand tu sens ses petits doigts circuler sur la paume de ta main. pendant qu'elle s'attelle à ta blessure, tu la dévisages. tu laisses glisser tes yeux sur chaque trait de son visage et ça te fait sourire. et à ce moment précis, t'as vraiment l'impression d'avoir de la chance. pour une fois, t'as enfin un bon karma. elle finit d'enrouler le bandage et t'es prêt à la remercier à nouveau. mais t'es bloqué dans ton élan par ce geste. son geste. elle te dépose un simple bisou sur la joue, cosmo, et ça te rend fou. t'as envie de plus, t'as un goût de trop peu en bouche. tu l'observes déposer les affaires qui ont servi à te soigner. tu la fixes, ton regard doit être oppressant pour la belle mais tu ne peux pas t'en empêcher. t'arrives même pas à te concentrer sur ce qu'elle dit. tes yeux ne se détournent pas de ces lèvres qui semblent si douces. t'as envie de les goûter. elle s'installe à son aise et toi, t'es pris d'un élan. si tu le fais pas maintenant, tu le feras peut-être jamais. t'en as envie, t'as envie de sentir sa bouche contre la sienne. t'as envie de te perdre dans ce geste de tendresse...et d'amour? tu lui arraches presque le bonbon de ses mains. c'est à une autre sucrerie qu'elle va goûter. t'attrapes son visage entre tes mains rugueuses et tu lui voles ce baiser que tu attendais depuis le premier jour où tu as l'a vue. un baiser doux, un baiser qui veut tout dire. t'arrives plus à te retenir. elle te rend folle, cosmo. tu peux l'dire, tu t'es fait avoir comme un débutant.

/ awards session

âge : trente-cinq ans - 20.08.1987.

[ need you tonight ]

@Cosmo Meadow & @Austyn Walters
Ca te semble totalement naturel de prendre soin de lui, tu ferais la même chose avec n’importe lequel de tes amis. Cosmo, il a une place un peu privilégiée dans ton esprit, dans ton coeur aussi peut-être, puisqu’il n’est pas qu’un simple ami. Même si tu sais que c’est sans doute ridicule, tu ne peux pas t’empêcher de voir des choses dans ces taquineries que vous vous lancez à longueur de temps. Il te plaît, tant physiquement que moralement. Tu ne réalises pas bien que tu connais peu de choses sur lui, et d’ailleurs il ne connaît pas toute ta vie privée non plus, mais pour le moment ça te semble normal. Tandis que tu le soignes, tu sens son regard sur toi, qui analyse tes traits, ta concentration aussi peut-être. T’en as envie de relever les yeux vers lui, d’affronter son regard, mais tu te retiens pour t’appliquer. Tu ne veux pas lui faire mal, tu ne veux pas bâcler le travail, c’est important de panser sa plaie. Une fois ton ouvrage finie, tu l’embrasses sur la joue, comme si c’était totalement normal. Vous n’avez pas ce genre de comportement l’un avec l’autre, mais toi tu as l’habitude d’un bisou-guéri-tout après une blessure, et puis parce que c’est lui, tu cherches peut-être aussi un prétexte pour te sentir proche de lui. Mais ça ne dure pas, tu ranges les affaires et bien vite tu t’installes sur le lit pour commencer à manger. Il est tellement rapide Cosmo, que tu ne comprends pas ce qu’il fait quand il bouge comme ça. Il s’approche de toi sur le lit, t’arrache le bonbons que tu avais choisi des mains et, avant que tu aies pu protesté, ses lèvres se trouvent contre les tiennes. T’es un peu surprise Austyn, tu t’y attendais pas à ça. Alors tes yeux s’ouvrent en grand, et tu ne réponds pas à ce baiser parce que là, tout de suite, tu sais pas vraiment comment réagir. Mais il ne faut pas se poser trente-six mille questions en fait, ton corps finit par réagir seul. Doucement, tes paupières se ferment tandis que tes mains se posent sur les avants bras de Cosmo. Tu y réponds à ce baiser, doux, tendre. T’imaginais pas qu’il puisse être autant attentionné en fait, aussi doux, et ça te plaît. T’es toute chamboulée, dans ton estomac des papillons dansent et tes pensées, pour une fois elles ne tournent plus à toute allure. C’est vide dans ta tête Austyn, il n’y a plus que Cosmo qui compte, lui et ses lèvres que tu découvres. Vos pulpeuses finissent par se détacher, et instantanément ta bouche s’étire en un sourire que tu ne peux contrôler. T’es bien là, heureuse, et rapidement tes iris bleues se fixent dans les siennes. Tu ne sais pas exactement quoi dire, si tu dois dire quelque chose. Tu détestes admettre que tu as tort ou que tu ne sais pas, mais faut bien avouer que dans cette discipline là, tu n’as aucune expérience. Mais tu sais, tu sens ce que tu dois faire et avant que l’idée ne soit totalement formée dans ton esprit, tu t’élances en avant pour rencontrer à nouveau ses lèvres. S’il y a un moment pour être courageuse Austyn, c’est bien maintenant. Le goût de ses lèvres t’obsèdent déjà, tu ne pensais pas qu’elles seraient aussi douces, aussi agréables contre les tiennes. Tes mains tremblent un peu, tu ne sais pas où les mettre alors, un peu maladroitement, t’attrapes son tee-shirt pour tenter de le rapprocher de toi. Comme s’il était possible d’être plus proche. Puis à nouveau, l’air retrouve sa place entre vos bouches, vous permettant de respirer et cette fois tu te dis que peut-être il faut que tu dises quelque chose. « Je, euh… » Quelque chose, mais quoi ? Au fond t’as aucune idée de pourquoi il a fait ça Austyn, et peut-être qu’il y a des mauvaises intentions, mais tu n’y penses pas maintenant. Tu ne veux pas y croire de toute façon. T’es jeune, naïve, et à dix-sept ans c’est normal que tu penses que si Cosmo vient de t’embrasser, c’est parce qu’il en avait envie. « C’était hum... inattendu ? » C’est loin d’être un reproche ça, tu dis simplement ce que tu penses. N’importe quoi pour combler ce silence et t’empêcher de fondre à nouveau sur ses lèvres. Parce que maintenant que t’y as goûté, l’embrasser est la seule chose que t’as envie de faire.

/ awards session

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