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 things have to change. (clyde)

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[ things have to change ]
@clyde van acker & @anteynara carlson
Quinze jours déjà. C'était suffisant pour prendre ses marques. Anteynara connaissait la ville, mais elle s'imaginait que ce n'était pas le cas de Clyde. Partager sa maison avec lui était... Disons que jamais elle n'aurait imaginé que cette situation arriverait. On ne pouvait pas vraiment parler de partage. Il avait une des trois chambres d'amis rien que pour lui, c'était grand, confortable et décoré avec soin. Très franchement, il n'avait aucune raison de se plaindre. La demeure était suffisamment grande pour qu'ils n'aient jamais à se croiser s'ils ne le souhaitaient pas. Clyde n'était pas un invité désagréable. Il était plutôt discret, et son chien se faisait bien plus remarquer que lui. Ça, Anteynara pouvait pardonner, et très facilement. Cohabiter n'était pas spécialement difficile, et ça lui faisait même un peu de bien parfois. Evidemment, ce n'était pas quelque chose qu'elle irait avouer. Mais la présence de quelqu'un, même discrète, tuait sa petite sensation de solitude. Tout ça donc pour dire qu'après deux semaines, la vie chez Anteynara était plutôt facile et sans accroc. Il y avait la piscine et le jardin, les deux salons distincts qui permettaient de s'éviter si nécessaire. De quoi s'occuper. En arrivant quinze jours plus tôt, elle n'avait pas jugé nécessaire de faire savoir à Clyde les règles de base de savoir vivre, comme nettoyer derrière soi, ne rien casser... Elle jugeait qu'il était tout de même assez grand pour savoir tout ça. Ce qu'elle lui avait dit, c'était que les pièces du premier étage côté ouest étaient hors de son terrain visitable. Autrement dit, interdiction d'aller se promener dans ses quartiers privés. Les raisons pour lesquelles ils étaient venus ici étaient multiples. Miami était devenue dangereuse pour eux, et même si un simple déménagement ne résoudrait pas leurs problèmes, tout ça leur faisait gagner un temps considérable. De toute façon, Anteynara en avait eu sa claque de la Floride. Sa famille s'était exilée, ses amis s'étaient éloignés. Plus rien ne la retenait. Quant à Clyde. Elle ne s'était pas vraiment posé la question. Lui irait probablement affirmer qu'elle l'avait forcé. Anteynara ne lui avait pas mis un flingue sur la tempe. Tout ça, c'était pour son bien, de toute façon. Elle osait espérer qu'il en avait conscience. Cette maison était ancienne, mais lorsque Anteynara l'avait achetée quelques années plus tôt, elle s'était empressée de faire les travaux nécessaires pour la rendre sûre. Ainsi, derrière ces apparences, elle comprenait les mêmes avantages que sa villa de Miami. Cette demeure était imprenable.

Il y avait quelque chose à la Nouvelle-Orléans qui la rendait nostalgique. De quoi, elle n'en savait rien, c'était difficile à définir. Et c'était une nostalgie plutôt joyeuse, celle des longues soirées d'été. Ici, elle avait l'impression que le temps pouvait s'étirer à l'infini, que tout devenait faisable, soudainement. Cette ville faisait ressortir le meilleur d'elle-même, peut-être aussi. En contraste avec Miami, qui l'avait vidée de tout au fil des années. Alors ce soir-là, pendant que les rayons du soleil bientôt couchant tapaient à travers les fenêtres de la cuisine sur le plan de travail, elle avait décidé de se remettre à la cuisine. Un gratin de légumes plus précisément. Elle comptait bien le réussir, l'échec n'était pas une option, question de fierté personnelle. Anteynara était donc seule dans sa cuisine, un grand couteau dans la main droite, sa main gauche bandée servant tant bien que mal à tenir les légumes qui passaient sous sa lame. Celle-ci claquait rapidement contre la planche à découper en bois. C'était le seul et unique bruit qui résonnait dans la pièce, elle entendit donc immédiatement le grincement du parquet. Elle s'immobilisa, tendit l'oreille, et leva les yeux vers l'endroit d'où provenait le bruit, soit juste au-dessus d'elle. Le côté ouest, premier étage, là où Clyde n'avait pas le droit d'aller. Visiblement, il avait décidé d'explorer. Elle ne pouvait, évidemment, pas laisser passer ça. Embarquant avec elle le couteau dans sa main valide, elle se dirigea vers les escaliers et monta au premier. Elle savait être silencieuse, contrairement à lui, et une fois dans le couloir elle vit directement dans quelle pièce il était entré. La porte était ouverte, la lumière allumée. Anteynara s'approcha et s'arrêta dans l'encadrement de la porte, s'appuyant sur le montant de celle-ci avec nonchalance pour regarder Clyde. Il lui tournait le dos, ne l'avait pas entendue arriver. Elle l'observa un moment, debout là comme un idiot au milieu de cette pièce carrée, les murs couverts d'armes diverses et variées, la table au centre en présentant certaines autres. « Tu trouves ton bonheur ? » elle lui dit alors, avant d'inspecter la lame du couteau et d'en retirer un bout de carotte resté accroché, qu'elle mit ensuite dans sa bouche. « Il t'a fallu deux semaines pour te décider à enfreindre les règles. Je sais pas si je suis impressionnée ou si je trouve ça pathétique » ajouta Antey en faisant un pas dans la pièce.

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(#) things have to change. (clyde)    Lun 13 Avr - 22:08
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@clyde van acker & @anteynara carlson
Quinze. Le nombre de jours qui s'étaient écoulés depuis votre arrivée ici. Cette villa elle était grande, spacieuse. Des pièces, il n'en manquaient pas. C'était le luxe ici. Tu n'avais pas l'habitude de fréquenter ce genre d'endroit. Vivre dans le luxe, ça ne te ressemblais pas. Toi, t'as vécu tout le début de ta vie dans une petite caravane, avant de vivre dans un petit appartement à New-York, puis après t'es allé de squat en squat, avant d'avoir un petit studio à Miami. T'as toujours été habitué à vivre dans quelque chose de petit. Mais ça ne te dérangeais pas à toi, c'était une habitude à prendre, puis t'étais un mec de l'extérieur toi, toujours sur une planche de skate à déambuler les rues, ou arpenter les pistes de skate. De plus, cohabiter avec quelqu'un, c'était quelque chose que tu ne connaissais pas non plus. T'étais plutôt solitaire toi. La colocation, la vie en communauté, ce n'était pas vraiment ton truc à toi, c'était bien connu. Cependant, Anteynara et toi faisiez en sorte de ne pas trop avoir à vous croiser. Il vous arrivait de vous croiser, évidement, ce n'était pas non plus un château. Mais toi, quand tu étais là, tu étais le plus souvent dans ta chambre. Une pièce vraiment spacieuse, où tu avais une salle de bain et des toilettes dans un petit renfoncement de la pièce. Résultat, tu n'avais pas vraiment besoin de partager ce genre de parties communes. La seule pièce principale que vous partagiez c'était la cuisine. Sinon, tu faisais en sorte de sortir. Toujours avec ta planche de skate et Shadow. Ton bon vieux Shadow que tu avais retrouvé. Heureusement que Mack' s'était occupée de lui pendant ton absence. Tu lui en étais reconnaissant. Si tu avais perdu Shadow, ça aurait été un déchirement pour toi. Ce chien, tu l'avais sauvé. C'est en te baladant un soir dans les rues de Miami sur ta planche de skate que tu étais tombé sur lui. Il avait été fraîchement abandonné avec son frère et sa soeur. Il était le premier a être venu vers toi, c'est donc lui que tu avais décidé de garder. Fort heureusement, Anteynara avait accepté sa venue ici, et par chance, il s'entendait à merveille avec Pegase, de quoi te rassurer.

Ta journée, tu l'avais principalement passé dans une boutique de skate. A parler skate. Ta principale passion, en plus de la musique. Et à boire des bières, et fumer. Tu avais l'impression de retrouver ne serait-ce qu'un semblant de ta vie d'avant. Quand Anteynara t'avais dit de mettre le cap sur la Nouvelle-Orléans pour votre survie, tu l'avais suivi sans hésité. Pour la faire chier, parce que c'est sans doute ce que tu savais faire de mieux, tu disais qu'elle t'avait mit le couteau sous la gorge, ou dirais-je même mieux le canon sur la tempe. Mais en réalité, certes, elle te l'avait dit avec le plus grand des sérieux, mais tu avais aussi accepté pour te protéger en quelque sorte. Et puis, tu n'avais aucunes attaches à Miami. Ta soeur et ta mère étaient parties vivre dans un autre Etat du territoire, et puis tu avais ta meilleure amie, mais elle avait comprit que ton choix. Ainsi, tu te retrouvais ici, et tu avais bien dans l'idée de te trouver un petit appartement pour quitter la maison de Anteynara où tu ne te sentais pas du tout chez toi, et pour retrouver ton blase de loup solitaire. D'ailleurs, en rentrant, et après avoir prit une bonne douche, tu n'avais rien trouvé de mieux que de te balader dans la partie de la maison qu'Anteynara t'avais interdite. Tu le savais qu'elle n'était pas pour, mais en réalité, elle avait attisé ta curiosité. Voilà que tu te retrouvais dans une pièce remplie d'armes. Cette nana avait cette façon si tu particulière de te surprendre. A chaque fois que tu pensais qu'elle était allée au bout de ses surprises, et bien tu étais de nouveau impressionné. C'est qu'elle avait de la ressource la ténébreuse. Tu observais les armes de cette pièce, sans les toucher. Juste comme ça. Elle avait vraiment de tout. Tu te demandais bien où est-ce qu'elle s'était procurée tout ce matériel. Voilà qu'elle débarquait, te surprenant quelque peu. Mais c'était du grand Carlson. Tu tournais les talons, pour lui faire face. Et voilà qu'elle pointait une arme blanche devant toi, avant de manger le bout de carotte qui logeait à la pointe du couteau de cuisine. Toujours aussi agréable Carlson. Tu lâches simplement, face à sa façon de s'adresser à toi. C'était exactement le genre de paroles qui vous distinguez de toute relation. C'était toujours cinglant entre vous. Tu avais l'habitude qu'elle te parle de cette manière là, de manière aussi sarcastique. C'est pourquoi, ça te passais au dessus. Détends-toi un peu. Cette pièce ne m'étonne pas plus que ça venant de toi. Tu rajoutes. Tu ne comprenais pas pourquoi elle avait voulu te cacher cette pièce. Au point de t'interdire de venir de ce côté de la villa. Je n'ai rien touché, si ça te peut te rassurer, ajoutes-tu à son égard, comme si tu étais un gosse. Parfois, t'avais clairement l'impression que c'est comme ça qu'elle te voyait, et clairement ça avait le don de t'insupporter. T'étais pas un gosse. T'étais seulement un type qui n'avais jamais vraiment fréquenté ce monde là, tout simplement. Donc effectivement, tu pouvais agir avec une certaine maladresse. Et si tu ne voulais pas que je vois ça, rien ne t'obligeais à me faire venir ici. Tu conclus simplement. Après tout, c'est elle qui t'avait proposé de venir, pas l'inverse. Après, la connaissant, elle était bien capable de rétorquer que rien ne t'obligeais à venir ici. Tu l'entendais d'ici ce genre de réponse.

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(#) Re: things have to change. (clyde)    Mar 14 Avr - 19:05
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@clyde van acker & @anteynara carlson
Il y avait quelque chose ici. La vibration du jazz. Même quand on ne l'entendait pas, l'Histoire était si forte qu'elle s'imprégnait en chaque bout de chair, bout de pierre, ou de bois. La chaleur ambiante, l'humidité brumeuse. Anteynara n'en savait rien. Elle vivait dans son propre fantasme de cette ville. Mais ça lui convenait pour l'instant. Ca lui permettait d'en arpenter les rues en se croyant sur un terrain de jeu, ou dans un film. Un Tramway Nommé Désir. Marlon Brando qui s'échappe d'un nuage de fumée, couvert de sueur et de suie. L'image était sympa mais en réalité, ça ne lui vendait pas vraiment du rêve, non. Bref, tout ça pour dire que jusqu'à présent, sortir dans les rues et flâner ne la dérangeait pas. Elle n'en était pas encore arrivée au stade où toute chose non essentielle était une perte de temps. Et pour les dernières courses alimentaires, elle s'était surprise à ne pas faire livrer, mais à se rendre elle-même au marché à deux rues de la maison. Elle en était revenue avec des légumes frais et plusieurs sortes de fromages. Elle ne croisa pas Clyde. D'ailleurs c'était rare qu'ils se croisent. Il passait la plupart de son temps enfermé dans sa chambre ou à se promener dans la ville. Anteynara en avait donc conclu qu'elle vivait avec un ado. Mais ça, ce n'était pas tout à fait nouveau. Heureusement, elle en était aussi, sur quelques points, restée à l'adolescence. Peut-être que ce vague terrain commun permettrait une cohabitation positive. Enfin, si seulement il pouvait faire en sorte de respecter les quelques rares règles qu'elle avait mises en place. Jusqu'à présent, elle avait été satisfaite. Mais voilà qu'en plein découpage de légumes, elle entendit le parquet grincer précisément là où elle lui avait défendu d'aller. Anteynara monta les escaliers et alla trouver Clyde dans la pièce où elle rangeait ses armes. Une belle collection dont elle était fière. Pendant un moment, elle l'observa, avant de se décider à se faire entendre. Toujours aussi agréable Carlson. Elle haussa les épaules, façon de dire j'y peux rien, c'est naturel. Toujours plus sarcastique. La vie serait bien fade sans ça. Détends-toi un peu. Cette pièce ne m'étonne pas plus que ça venant de toi. Elle haussa un sourcil. Ce n'était pas une question d'étonnement, c'était simplement que cet endroit était son endroit à elle, qu'elle ne voulait pas que quelqu'un d'autre s'y promène. C'était privé. Il pouvait bien comprendre ça, non ? Mais bon, elle s'était attendue à ce qu'il finisse par enfreindre les règles. Lui interdire une partie de la maison n'avait fait qu'attiser sa curiosité. Ce type était un enfant, une fois de plus. Je n'ai rien touché, si ça te peut te rassurer. Elle s'en serait rendu compte immédiatement, si ses doigts s'étaient posés sur quelque chose. Ces objets n'étaient pas des jouets, il fallait savoir les manier avant de les prendre en main. Anteynara tenait à cette  maison, elle ne voulait pas qu'elle explose à cause de cet imbécile. Et si tu ne voulais pas que je vois ça, rien ne t'obligeais à me faire venir ici. Pauvre bébé. Elle aurait pu se foutre de lui une fois de plus, avec une grimace et un peu de sarcasme. Clyde, si on l'écoutait, avait une vie de merde, une absence totale de chance, se faisait martyriser par son entourage, et n'avait aucun avenir. Elle leva les yeux vers lui, le regarda un instant. « T'en as pas marre d'être la victime de ta propre vie ? » elle demanda très sérieusement. C'était quelque chose qu'elle ne comprenait pas. Elle-même aurait tout fait pour ne jamais avoir à subir comme Clyde semblait le faire. Se laisser balader par l'existence, subir sa vie au lieu de la vivre. C'était insensé. Comme si le destin était plus fort que lui et tout ce qu'il arrivait à faire, c'était se plaindre et agir comme si c'était ainsi, sans solution. Sans alternative. Une fatalité. Elle ne comprenait pas qu'il puisse ainsi laisser filer le temps sans en faire quelque chose, sans avoir l'ambition de faire quelque chose. Pour s'occuper, pour gagner de l'argent, du pouvoir, de l'attention. Peu importe, elle s'ne fichait bien des raisons profondes. Mais il devait bien vouloir quelque chose. Chaque être humain désirait quelque chose. Elle avait passé assez de temps à jouer avec les autres pour savoir cela. Elle se demandait ce qu'il cachait, Clyde. Parce qu'il devait bien y avoir un truc, au fond. Une flamme. Il l'ignorait peut-être. Mais Anteynara savait qu'une personne sans désir ne survivait pas jusqu'à 27 ans et possiblement au-delà. Derrière sa mollesse maladive, il devait avoir quelque chose qui le tenait en vie. Elle aurait bien aimé pouvoir faire quelque chose pour lui, bizarrement, et de façon quasi-désintéressée. « Bah vas-y. Si déjà on est ici. Choisis quelque chose » elle lui dit finalement, le regard à l’affût. Elle était curieuse, elle voulait voir vers quoi se porterait son choix, elle voulait savoir si malgré tout, il avait un talent caché. Et puis, dans son univers bizarre, une arme en disait des tonnes sur celui qui la portait. Un tel choix n'était pas anodin. Ou peut-être l'était-il pour un parfait débutant, mais très vite, les affinités se dessinaient. La pièce n'avait pas de fenêtres, évidemment. Sur un mur, des armes de poing, petits calibres, ce qu'il y a de plus classique. Sur un autre, des armes automatiques plus imposantes qui lui servaient bien moins souvent, mais aussi quelques explosifs. Sur la table du milieu, un échantillon de sa collection d'armes blanches, sous un couvercle en verre, ainsi que les deux modèles de Beretta qu'elle utilisait le plus souvent. « Pas ceux-là » Ses favoris. Clyde ferait l'effort de choisir autre chose. De toute façon, il y avait mieux, de façon objective. Anteynara ne savait pas encore où elle allait avec ça. Allait-elle vraiment mettre une arme entre les mains de Clyde ? Lui apprendre à l'utiliser ? Le conseiller sur son choix ? Le laisser adopter l'une des siennes ? Pour l'instant, elle n'en savait rien. Ce n'était pas totalement exclu, mais à l'heure actuelle, il s'agissait plutôt d'assouvir sa curiosité, de voir ce qu'il allait faire.
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(#) Re: things have to change. (clyde)    Mer 15 Avr - 14:02
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@clyde van acker & @anteynara carlson
Cette pièce elle est grande, elle est spacieuse. Mais elle est surtout remplie d'armes. Des armes que tu connaissais, d'autres moins. Il y en avait de tout genre. Des petits, des moyens, et même des grands. C'était assez incroyable. Tu te déplaçais dans la salle pour les observer, mains dans le dos, pour ne rien toucher. De toutes les façons, tu ne comptais pas t'y aventurer. Déjà que tu n'avais pas vraiment le droit d'être là, cela les dire de la patronne de la maison. Mais alors si en plus tu venais à merder en les touchant ou en laissant une trace de sébum sur un de ces bijoux, tu ne mettais pas longtemps avant de finir six pieds sous terre. Tu connaissais suffisamment Anteynara pour savoir ce dont elle était capable de faire. Tu en avais déjà payé les frais. Cependant, tu avais clairement l'impression d'être un gamin, tant tu étais émerveillé par la beauté de ces choses. Toi, tu n'avais connu que les revolver, tu en avais tenu un en main récemment, pour libérer Anteynara, quand vous étiez en Thaïlande, d'ailleurs, ce jour-là, tu n'avais pas fait le malin. On pourrait même dire que tu t'étais littéralement pissé dessus. Si avoir une arme entre les mains, était une évidence pour Anteynara, il n'en était pas de même pour toi. Tu savais combien c'était dangereux, combien si tu te ratais cela aurait pu te coûter la vie de cette dernière. Mais l'adrénaline et la confiance de Anteynara à ton égard t'avais poussé à le faire et à réussir. Seulement, à ton sens, ce n'était qu'un coup de chance, un coup de poker. Ce n'est pas dit que si tu venais à ré-essayé tu y parviendrais. C'est d'ailleurs pour cette raison que tu les laissais à Anteynara. Tiens, en parlant du loup, il s'avère qu'elle se trouvait juste là, à l'encadrement de la porte. T'observant, et ne manquant pas de te rappeler que tu n'avais rien à faire ici. C'est vrai, tu le savais, mais ça avait été plus fort que toi. Peut-être que si elle ne t'avait jamais interdit de venir ici, tu n'y serais pas venu de toi-même, mais il est vrai que l'interdit attire, et donne envie de voir. Désormais, tu savais ce qui se cachait ici. Quelque part, c'était rassurant de savoir qu'il y avait une pièce remplie d'armes ici. Surtout quand on sait que vous étiez quand même en cavale, et que les geôliers étaient surement encore à votre recherche, à l'heure actuelle. Pour se venger. Et avoir votre peau.
Tu ne pris cependant pas la peine de t'attarder sur sa remarque, puisqu'entre vous, c'était un discours de sourd, c'est pourquoi, tu passais outre ça. Sauf qu'après quelques secondes d'observation, Anteynara trouvait une raison de ta venue ici, et te lançais de prendre l'arme que tu voulais. Tu relevais la tête, la questionnant du regard. Sa proposition te rendait un peu perplexe. Qu'elle te propose de prendre une arme. Avec elle, tu te méfiais toujours. Mais elle avait l'air sérieuse, que comptait-elle faire une fois que tu aurais choisi une arme ? Tu ne bronchais pas, ne la questionnais pas, et appliquais ce qu'elle te demandait. Ainsi, tu fis de nouveau le tour de la pièce, pour regarder chaque arme. Tu évitais les grosses bien entendu. Tu partais plutôt sur un petit modèle. Quelque chose de rapide, furtif, mais efficace. Alors que ton regard se posait sur deux armes, sans que se ne fut ton choix. Elle t'arrêtait tout de suite. Tes petits bijoux ? Tu la questionnes, simplement. Disons que tu t'intéressais un peu à ça. Celui-là ? Tu pointes alors un petit revolver du doigt. Il n'est ni trop gros, ni trop petit. Juste ce qu'il faut. Il t'inspire bien celui-là. Le choix était bien trop grand, et tu n'avais pas forcément envie de faire perdre son temps à Anteynara. Tu savais qu'elle maniait les revolvers avec une telle minutie. C'était bluffant comme quand elle se retrouvait avec une arme entre les mains, c'est comme si elle avait fait ça toute sa vie. Pourquoi tu veux que je choisisse une arme ? la questionnes-tu cependant, peut-être pour essayer de faire un semblant de conversation. Comment ça se fait que tu as toutes ces armes dans cette pièce ? Chez toi ? reprends-tu, en portant ton regard sur cette dernière. Il est vrai que ce n'était pas commun d'avoir une pièce remplie de toutes ces armes chez soi. C'était même plutôt atypique comme genre de situation. Mais c'était quelque chose qui ne t'étonnais plus venant d'elle. Anteynara était à part entière une personne atypique. Le genre de personne qui sort du lot. Qui se démarque.

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(#) Re: things have to change. (clyde)    Lun 20 Avr - 13:13
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@clyde van acker & @anteynara carlson
T'en as pas marre d'être la victime de ta propre vie ? C'était une vraie question. Anteynara était dans l'incompréhension. Elle aurait bien aimé savoir si ça lui convenait de vivre ainsi, ou si au fond, il aurait aimé faire autre chose de lui-même. Elle avait du mal à localiser l'origine du problème. Mais cela dit, peut-être que pour lui, il n'y avait pas de problème. M'enfin, s'il n'y avait pas de problème, il ne serait pas là. Elle n'arrivait pas à se dire qu'un mec satisfait de son existence puisse agir comme Clyde le faisait. Elle se souvenait bien de la fois où elle l'avait trouvé presque mort dans sa salle de bain. Tentative de suicide ou pas. Simple accident. Même s'il s'agissait d'un accident, on ne s'ouvrait pas tout l'avant bras accidentellement. Il y avait du y avoir un moment où Clyde s'était dit que ça ne lui importait pas vraiment, l'issue de cet épisode. Elle le regardait là, l'observait, pensive. Il avait l'air de se trimbaler à travers la vie sans savoir s'il avait vraiment envie d'être là, ou non. Comme si la mort lui semblait tout aussi intéressante, comme concept. C'était étrange. Et pourtant, Anteynara était habituée aux conceptions étranges de la vie et de la mort. Mais lui, il était encore plus bizarre. Il ne répondait pas à sa question, tant pis. Elle trouverait bien un autre moyen de sortir quelque chose de sa personne. Il avait mis les pieds ici, dans cette pièce défendue. Très bien. Maintenant, il fallait assumer. Elle l'invita donc à prendre une arme, à choisir quelque chose. Oh, il y avait du choix. Entre les armes blanches de différents styles, les armes automatiques, les gros calibres, les armes de poing. Les quelques modèles plus originaux aussi, ceux d'une autre époque, qu'elle n'utilisait presque jamais. Elle lui conseilla tout de même de ne pas toucher les deux Beretta. Ceux qu'elle utilisait presque tout le temps. Tes petits bijoux ? Bijoux, c'était excessif. Et petits, ils faisaient tout de même près d'un kilo chacun. Elle ne répondit pas, se contenta d'un regard. Un jour peut-être, elle lui parlerait des Beretta. Pas maintenant. Celui-là ? il fit alors, en désignant un revolver. A la tête qu'elle fit, il devait bien réaliser que le choix était douteux. Anteynara ne possédait pas énormément d'armes de ce type, et elle ne les utilisait que pour des occasions particulières. Mais bon, elle réalisait à ce moment-là que Clyde n'y connaissait vraiment pas grand chose et qu'il avait choisi au hasard. Au feeling, désignant l'arme dont l'aspect lui semblait le plus... Elle ne savait pas trop. Pourquoi tu veux que je choisisse une arme ? il demanda alors. Elle passait finalement la porte complètement pour approcher de l'îlot central, contournant Clyde pour aller poser son couteau sur la table. Comment ça se fait que tu as toutes ces armes dans cette pièce ? Chez toi ? Question stupide. Il devait bien avoir compris ce qu'elle faisait dans la vie, ils se connaissaient assez pour qu'il sache au moins ça. Elle ignora cette question, répondant simplement à la première. « Je serai pas toujours là. Faut bien que tu puisses te défendre, non ? » elle dit simplement, tournant la tête vers lui pour chercher son accord. Ils seraient sûrement amenés à repartir chacun de son côté, ou alors, rien ne garantissait qu'Anteynara vive encore bien longtemps. Elle n'avait évidemment pas prévu de mourir dans un avenir proche, mais elle était réaliste dans toutes les situations, et elle savait que la faucheuse pouvait frapper à n'importe quel moment. Peut-être que leur petite collaboration serait écourtée très bientôt. Elle ne connaissait pas l'avenir. Zieutant encore en direction de Clyde et du revolver devant lequel il était planté, elle se dit que son aide était requise. Clyde n'aimait peut-être pas les armes, il ne sentait peut-être pas le besoin d'en posséder, de savoir s'en servir, de s'y connaître... C'était son droit. Mais avec ce qui venait de leur tomber sur la gueule, Anteynara trouvait ça plutôt indispensable, qu'il connaisse un petit minimum de choses à ce sujet. « C'est une antiquité » elle lui dit, au sujet de son choix, un revolver à six coups. De sa main valide, la droite, elle saisit le poignet de Clyde pour le faire pivoter, et derrière eux, le mur était couvert d'armes d'un autre genre, plus adaptées. Les yeux d'Antey parcoururent rapidement la collection jusqu'à se poser sur quelque chose qui conviendrait. Un pistolet semi-automatique, déjà plus utile et simple qu'un revolver. « C'est du 9mm. Le plus courant. Et le numéro de série a été effacé donc... c'est quasi-intraçable » dit-elle en saisissant le flingue, puis se baissa pour ouvrir le tiroir sous la vitrine dans lequel se trouvaient des rangées de boîtes de munitions. Elle prit le paquet qui correspondait à l'arme, un Sig-Sauer. Puis elle se tourna à nouveau vers la table du milieu pour y poser tout ça, adressant à Clyde un grand sourire, visiblement fière d'elle-même.  « Comme ça la prochaine fois qu'une inconnue t'attaque pour une raison mystérieuse, tu pourras lui régler son compte avant qu'elle te transforme en viande hachée » Petit clin d’œil à peine subtil, un sourcil haussé. Anteynara se sentait d'humeur joueuse ce soir, de bonne humeur même. Elle reprit son couteau et se dirigea vers la porte, avant de se tourner vers Clyde à nouveau, levant la pointe de sa lame vers lui. « Dîner à 21h » C'était une invitation qu'on ne refusait pas, et d'ailleurs, elle s'attendit pas sa réponse pour quitter la pièce et retourner au rez-de-chaussée, dans la cuisine. Si Clyde voulait continuer leur petite conversation très sympathique, voire donner un coup de main, il n'avait plus qu'à la suivre.
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(#) Re: things have to change. (clyde)    Lun 20 Avr - 16:00
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@clyde van acker & @anteynara carlson
Qu'Anteynara te surprenne dans cette pièce était un fait, mais qu'elle en vienne à te proposer de choisir une arme, s'en était tout autre. Il y avait différents modèles. Un trop grand nombre. Des modèles complètement différents, des petits, des moyens, et des plus gros. Le genre de choses auxquels tu n'aurais pas envie d'y toucher. C'était pas vraiment ton truc les armes. Toi, t'étais plutôt bagarreur, t'avais toujours appris à te défendre avec tes poings, principalement. Alors, c'est sûr que si tu te retrouvais face à quelqu'un avec une arme, quelle soit blanche, ou à feu, tu ne rivaliserais pas bien longtemps, ça tu en avais pleinement conscience. Mais tu ne savais pas manier une arme, comme Anteynara savait si bien le faire. Anteynara, avec une arme en main, était bien plus badass que toi, Van Acker, avec une arme en main. Toi, t'étais clairement une lopette avec ce truc entre les pattes. Déjà que t'étais pas le mec le plus confiant de la terre, mais alors avec un objet pareil, c'était pire. La preuve en Thaïlande. Quand tu t'étais retrouvé là, face à Anteynara, prêt à dégainer pour essayer d'exploser cette chaîne qui la retenait au mur, tu n'étais absolument pas confiant. Tu tremblais de tous tes membres, et tu n'avais qu'une seule peur, c'était de rater la chaîne, et de toucher Anteynara sans le vouloir, évidement. Mais bon, l'adrénaline, t'avais fait viser au bon endroit. Mais c'était pas ton truc tout ça, c'était pas ton monde, le luxe, les armes. T'avais pas l'habitude de ça. Toi c'était plutôt un squat, de la drogue, et tes mains en guise de défense. Ta vie, c'était pas dans une espèce de villa qui ressemblait plus à un petit château, qu'à une maison, avec de nombreuses pièces, toutes aussi spacieuses les unes que les autres, et avec qui plus est, une salle comme celle-ci. Mais bon, il fallait avouer que c'était grâce à Anteynara, et que si t'étais ici, et en vie aujourd'hui, c'était bien à elle que tu devais ça. Parce qu'elle-même s'était mit au péril de sa vie pour sauver ta peau. Même s'il fallait l'avouer, si elle avait fait ça, ce n'était pas sur un coup de tête, et qu'elle savait ce qu'elle faisait. Elle prétendait que toutefois que si elle te proposait une arme, c'était pour que tu puisses te défendre. Il est vrai que tu ne tomberais pas toujours sur un petit dealer avec qui tu en viendrais aux mains. Surtout quand on sait que vous êtes traqués par bon nombre d'hommes armés.
Quoi qu'il en soit, puisqu'il en était ainsi, tu fis le tour de la pièce, et trouvais un petit revolver qui te plaisais bien. Tu ne savais pas vraiment si c'était bon pour toi. Mais elle t'avait dit de choisir. Alors tu cherchais celle qui t'inspirait physiquement le plus. Puis que tu n'y connaissais rien là dedans. Une arme pas trop grosse, mais Anteynara t'en dissuada. Une antiquité disait-elle. Tu ne bronchais pas, elle s'y connaissait bien mieux que toi. Tu la suivais, et l'écouter. Elle te conseillait une autre arme. Tu vas surement me prendre pour un con, mais j'y connais rien là-dedans. Tu lâchais, comme ça, sans expression particulière. Peut-être qu'elle te trouverait con. Ou peut-être qu'au contraire, si elle te conseillait si bien, c'est parce qu'elle avait justement conscience que tu ne t'y connaissais pas. Ce n'était pas non plus donné à tout le monde de s'y connaître aussi bien là-dedans. Autant en terme de drogue, tu étais bien placé pour conseiller qui que ce soit, sur ce que c'était, ce que ça pouvait engendrer. Hors là, t'étais franchement perdu, entouré de tout ça. Anteynara savait exactement de quoi elle parlait. Elle connaissait bien ses armes. C'était assez bluffant. Quand on sait qu'elle en avait un bon paquet par ici. Bien que tu connaisses désormais un peu certaines choses de cette dernière, tu te demandais toutefois comment elle était parvenue à se procurer autant d'arme pour étoffer sa collection. Je vais te faire confiance. Si elle te proposait cette arme, c'est qu'elle jugeait qu'elle était le plus adaptée pour toi. Elle déposait tout sur l'îlot central de la pièce. L'arme, ainsi que les munitions. Tu t'approchais alors de l'îlot à ton tour, pour jeter un oeil au petit tas qui désormais t'appartenais. Ca aurait pu m'être utile fut un temps. Tu rétorques à ton tour, presque amusé par la manière subtile qu'elle avait eu de te rappeler votre rencontre. C'était assez incroyable de voir comment votre relation avait évolué depuis le début de votre rencontre. Rencontre qui était loin de s'être déroulée de la meilleure des façons. Et pourtant, désormais, vous vous trouviez à cohabiter ensembles. Pour vous protéger certes. Mais disons que l'entente était désormais un peu plus cordiale. Et voilà qu'il vous arrivait parfois de remettre ça sur le tapis, comme si cette situation avait été tout à fait normal, et tout à fait anodine. Alors qu'en réalité pas du tout. T'étais vraiment le genre de casse-tête chinois. T'avais tout fait pour que ta petite copine de l'époque te quitte, alors qu'elle aurait tout donné pour toi. Mais toi, tu préférais cohabiter avec la fille qui avait manqué de te tuer. A croire qu'il ne fallait pas chercher à te comprendre.
Anteynara s'apprêtait alors à quitter les lieux, quand soudain, juste avant de franchir le pas de la porte, elle se retournait pour te prévenir que le dîner était à vingt et une heure. Tu arquais un sourcil interrogateur, alors qu'elle tournait définitivement les talons pour quitter la pièce. T'étais un peu surpris. Ce n'était absolument pas dans vos habitudes de vous retrouver autour d'une table, à manger les petits plats qu'Anteynara pouvait bien préparer. Encore une fois, tu ne répondais rien de plus. Et tu t'emparais de ce qu'elle t'avait offert, pour aller déposer le tout dans ta table de chevet. Tu prenais une rapide douche, au passage. Parce que tu avais passé une bonne partie de la journée sur ta planche de skate. Puis tu regardais l'heure affichait sur ton portable, et tu rejoignais Anteynara qui se trouvait dans la cuisine. J'ignorais tes talents de cordon bleu. Comme vous ne vous croisiez pas souvent aux moments des repas, tu ne savais pas trop qu'elle cuisinait. Toi t'étais plutôt basique comme type. Tu te faisais pas chier en terme de nourriture. Tu ouvrais un placard et y sortais ensuite les couverts. Ca te tentes l'extérieur pour ce soir ? Avec Pégaze et Shadow ? Tu proposes comme ça, à la volée. Elle ne semblait pas contre, alors tu installais les couverts sur un plateau, pour t'éviter bien des allés-retours inutiles, et tu allais mettre la table, sur la terrasse, avec vue sur la piscine. A ta sortie, Shadow vint te voir à la course. Attends gros. Tu lâches en riant légèrement, avant de préparer la table. Une fois chose faite, tu te baisses à son niveau pour le couvrir de caresse. S'il y avait bien un être sur terre envers qui tu étais le plus attentionné, c'était bel et bien ton chien. C'était surement l'être que tu aimais le plus sur cette Terre. Sans compter ta mère et ta soeur, mais tu n'étais pas pareil avec elles. Une petite bière ? Tu proposes, lorsque tu re-rentres à l'intérieur, et que tu regagnes la cuisine.

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(#) Re: things have to change. (clyde)    Mar 21 Avr - 12:33
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@clyde van acker & @anteynara carlson
Avec les emmerdes du passé, celles du présent, et celles qui risquaient de s'y ajouter dans le futur, c'était presque inconscient de la part de Clyde de ne pas prendre de précautions. Des précautions dans le genre, avoir une arme et savoir s'en servir un minimum. Ce n'était pas bien difficile, il suffisait de viser et de presser la détente. Elle ne lui demandait pas de devenir tireur d'élite. Jusqu'à présent, ils étaient toujours bien tombés, ils avaient eu de la chance. Mais ça ne pouvait pas continuer ainsi, ils ne pouvaient pas encore se reposer sur la chance. Un jour viendrait où Clyde devrait se défendre tout seul, parce qu'Anteynara ne serait pas là ou indisposée. Il fallait qu'il mette toutes les chances de son côté. Voilà pourquoi le laisser choisir une arme aujourd'hui était une bonne idée. C'était comme si le destin les avait poussés dans cette pièce, les y avait réunis. Ce n'était pas pour rien. Tu vas surement me prendre pour un con, mais j'y connais rien là-dedans. Elle ne lui répondit pas vraiment, préférant chercher du regard le Sig-Sauer qu'elle possédait et qui conviendrait à Clyde. Il disait rien y connaître, elle ne savait pas si c'était la vérité ou si, en réalité, il avait quelques bases comme beaucoup de gens lambda. Ce n'était pas vraiment important. Pas pour l'instant. Elle lui montra donc le pistolet en question, lui expliqua rapidement quelques petits trucs rapides à savoir. Je vais te faire confiance. Très bien. Et là, parce que c'était toujours comme ça entre eux, une petite référence subtile à leur rencontre, si on peut appeler ça ainsi. Avec Clyde, c'était difficile de ne pas repenser à ça, ce moment-là, ce jour-là. Peut-être parce qu'elle s'en voulait ? Non, elle n'irait tout de même pas jusque là, ce n'était pas comme si cette histoire la rongeait de l'intérieur. Elle regrettait un peu, parce qu'elle avait eu tort. Mais Clyde était vivant, elle-même avait payé son erreur. Tout allait bien. Et malgré ça, elle savait très bien quelle était l'origine de leur histoire, comment cela avait commencé. Dans le sang et la chair meurtrie. Dans ce qu'il pouvait y avoir de plus extrême, dans la cruauté. Et la réalité, c'était qu'avec ce premier épisode-là, si révélateur, elle avait l'impression qu'ils s'étaient dévoilés entièrement l'un à l'autre, dans leurs plus sombres recoins. Face à face, à s'éprouver, dans un moment où les masques ne servaient à rien. C'était ça, au fond, qui rendait sa relation avec Clyde si particulière. Ils se connaissaient dans leurs noirceurs, alors peut-être qu'ils se connaissaient mieux que quiconque au final. Ca aurait pu m'être utile fut un temps. Et là, il ne faisait que confirmer ce qui venait de lui traverser l'esprit. Echange de regards. Presque comme... une complicité. C'était indescriptible. Anteynara prit le chemin de la sortie, avant de faire volte-face pour l'informer qu'ils dîneraient à vingt-et-une heure. Puis elle redescendit au rez-de-chaussée pour aller finir sa cuisine. En quelques mouvements rapides, les légumes étaient coupés, disposés dans le plat, et mis au four. Elle n'était pas une grande cuisinière, mais elle savait faire un ou deux trucs. Le gratin de légumes était censé en faire partie. Quant au dîner avec Clyde, elle ne savait pas trop ce qui lui avait pris. En vérité, elle aimait bien cette autre présence dans la maison, et manger seule était un peu triste parfois. Et puis, c'était bête de s'éviter comme ça. Dû moins, c'était ce qu'elle se disait sur le moment. Peut-être que c'était le bon soir pour faire un effort, aller au-delà de la cohabitation et tenter de... partager quelque chose ? Se poser à table autour d'un repas et essayer de parler comme des gens normaux ? Elle ne savait pas ce qu'elle attendait. Peut-être simplement était-elle curieuse de voir ce que Clyde ferait, comment il réagirait. Pendant que le gratin cuisait, elle s'installa sur le bar, téléphone en main, et tua le temps en surfant sur internet. Clyde débarqua alors. J'ignorais tes talents de cordon bleu. Oh. Elle haussa un sourcil sans lever la tête pour autant. « J'm'avancerais pas trop à ta place. Je sais pas si ce sera mangeable » C'était encourageant au moins, et ça donnait envie. Clyde commença à sortir la vaisselle. Ca te tentes l'extérieur pour ce soir ? Avec Pégase et Shadow ? il proposa. C'était une bonne idée. « Ouais okay » répondit-elle simplement, avant de ranger son portable pour aller chercher des croquettes et remplir les deux bols sur la terrasse. Celle-ci était spacieuse, à l'image du reste de la maison, et un peu en hauteur par rapport au jardin, ce qui offrait une belle vue sur la piscine et le reste de son extérieur. Le jardinage était loin d'être une des passions d'Anteynara, mais avoir un beau jardin était primordial. Elle payait donc quelqu'un qui venait régulièrement s'en occuper. Alors qu'elle sortait le plat du four, et l'emportait sur la terrasse, elle vit Clyde câliner son chien, Shadow. Juste au moment où elle se demandait ce que foutait Pégase, ce dernier arriva et vint taper l'inscrute dans le câlin. Très bien. Elle n'était pas du tout vexée. Une petite bière ? proposa ensuite Clyde en retournant à l'intérieur. Anteynara secoua la tête en se dirigeant vers le bar. « J'aime pas trop ça » dit-elle, avant de sortir un bouteille de whisky de la vitrine et de l'emporter avec elle sur la terrasse. Sans en faire des caisses, elle s'empressa de remplir leurs deux assiettes, et s'installa pour commencer à manger, sans se soucier de Clyde. Etre la première à goûter lui permettrait au moins de savoir si c'était bon ou pas, et si potentiellement elle risquait d'avoir à défendre son plat corps et âme auprès de Clyde. Heureusement, c'était plutôt réussi. Si initialement, elle avait pour plan de faire ça dans les règles de l'art, elle réalisa vite que tenir son couteau dans sa main encore bandée était quasi-impossible, et elle abandonna sa bonne éducation au profit d'une flemme qui consistait à laisser tomber sa main sous la table, et à manger simplement avec la fourchette. C'était juste Clyde, après tout, pas besoin de faire genre. Le repas commença dans une sorte de silence, pas gênant, non. Simplement le silence imposé par le fait de manger. Mais les pensées se bousculaient dans sa tête, et elle finit par se racler la gorge, boire un coup de whisky. « L'année dernière. Avant que je parte en Thaïlande. J'ai eu des emmerdes à Miami et à Prague, j'crois que quelqu'un voulait se débarrasser de moi. C'est pour ça que j'ai fini là-bas, en vacances. » Il devait se demander où elle venait en venir. « C'que j'veux dire, c'est que j'ai du mal à croire que les emmerdes qu'on a eues en Thaïlande sont complètement... indépendantes de ça. Sauf qu'en Thaïlande, c'était clairement lié à notre business à toi et moi. Alors j'me dis, que peut-être que mes anciennes emmerdes et nos nouvelles emmerdes à nous deux, c'est les mêmes emmerdes. Tu vois. » Elle ne savait pas s'il voyait. Elle-même avait du mal à s'auto-comprendre, et si c'était le cas c'était simplement parce que dans sa tête c'était clair. Ce qu'elle venait de dire ne l'était qu'à peu près. « Que les gens qui étaient après moi avant Bangkok, c'était déjà les mêmes personnes, et ça avait déjà à voir avec nous deux. Sauf que je vois pas trop pourquoi nos histoires auraient un tel impact. A moins que les mecs qu'on a fréquentés à ce moment-là étaient liés à un truc beaucoup plus... Plus important quoi. » A ce moment-là, elle réfléchissait un peu à haute voix, essayait de partager avec lui ses pensées à ce sujet, en espérant qu'il ait quelque chose à apporter. Elle prit une dernière bouchée et posa sa fourchette, avant de s'allumer une cigarette. Pendant quelques secondes elle resta silencieuse, pensive. « Ils vont débarquer ici, tu sais. C'est qu'une question de temps. Je sais qu'ça a l'air de vacances mais... » elle laissa en suspens la fin de sa phrase, affalée dans sa chaise et recrachant sa fumée vers le ciel. Peut-être que la touche de gravité dans sa voix suffirait à faire passer son message à Clyde. Son message, elle ne savait même pas ce qu'elle essayait de dire. Tu te promènes dans les rues avec ton skate, en flânant comme un gamin, tu penses que ça va durer longtemps avant que quelque chose de grave n'arrive ? « Le calme avant la tempête » elle ajouta en regardant les étoiles. Le soleil était couché maintenant. Ils étaient seuls dans la nuit. Et c'était bien le sentiment qu'elle avait, qu'ils profitaient de l’accalmie, insouciants, sans voir le danger arriver au loin. Ce n'était jamais bon de baisser sa garde.
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(#) Re: things have to change. (clyde)    Mar 21 Avr - 16:29
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@clyde van acker & @anteynara carlson
Il est vrai qu'en matière d'armes, tu ne t'y connaissais pas vraiment. Tu avais quelques bases. Tu savais ce qu'était un revolver ou encore un fusil à pompe. Mais en terme de modèle, clairement, on y était pas. Il y avait tellement de choix que tu ne savais plus vraiment où donner de la tête. Quand elle t'avait soumis l'idée de choisir une arme, il est vrai que tu t'étais directement dirigé vers les armes à feu. Alors qu'elle avait pourtant toute une panoplie d'armes blanches, aussi différentes les unes des autres. Mais certaines étaient loin d'être pratique à cacher sur soi. Alors qu'un petit flingue, ça faisait l'affaire, caché dans le pantalon. Tu ignorais au début pourquoi elle te proposait d'en choisir une. Comptait-elle t'apprendre à tirer ? Avait-elle même une salle de tir dans cette maison. Au grenier, ou dans le sous-sol ? Tu n'en savais rien. A vrai dire, tu n'avais pas vraiment prit le temps de te plonger dans une visite complète de la maison. A part le salon, la cuisine, et surtout ta chambre. Bon et maintenant cette pièce qui t'étais à la base interdite. Enfin, pour une pièce dont tu ne devais pas franchir la porte... Anteynara y trouvait tout de même un intérêt. Mais étant donné que c'était son petit jardin secret, peut-être qu'elle aurait préféré te le faire découvrir dans d'autres conditions. Bref, quoi qu'il en soit, les choses étaient faites, et c'est Anteynara qui vint à te conseiller d'une petite arme. Visiblement, ton premier choix n'était pas le plus adapté pour ta personne. Toi, tu ne bronchais pas. Tu lui faisais confiance, comme à de nombreuses reprises. Parce qu'elle savait ce qu'elle faisait. Elle savait ce qu'elle disait. Elle s'y connaissait si bien que tu ne pouvais que suivre son instinct. Et puis, elle te connaissait, elle t'avait vu avec une arme en main, elle savait que tu n'étais pas le plus à l'aise avec ce genre de chose entre les pattes. C'est surement pour cette raison qu'elle s'était dirigée vers ce choix, précisément. Le choix étant fait, Anteynara retournait en cuisine terminer le repas, dont elle t'indiqua l'heure pour la rejoindre. Une subtile invitation pour manger avec elle. Chose qui ne vous était encore jamais arrivée depuis votre emménagement ici. Ca t'avais surpris. C'est vrai, vous n'aviez pas tendance à vous retrouver autour d'un petit repas, d'un film à la télé ou encore d'un verre. Vous n'aviez jamais vraiment prit le temps de passer un moment ensembles. Vous vous connaissiez. D'une manière bien plus atypique qu'on ne pourrait l'imaginer. Chacun connaissait la noirceur de l'autre. Vous vous étiez rencontrés dans d'étranges circonstances, et vous n'aviez cessé de vous retrouver dans des situations plutôt dangereuses. Jamais il ne vous était arrivé de vous retrouver dans un moment de relâche, jamais. Même en Thaïlande, lorsque vous aviez réussi à vous échapper pour regagner sa petite maisonnette, même là, vous n'aviez pas eu de repos, le tout étant de faire au plus vite pour quitter cet endroit.  
Ca te faisais bizarre de la voir, dans un tout autre contexte. Tu savais pertinemment qu'il fallait rester sur vos gardes, au vue de la situation. Mais c'était étrangement apaisant de pouvoir souffler ne serait-ce qu'un peu. Ces dernières années, tu n'avais cessé de cavaler, de courir d'état en état. Que tu appréciais cette petite accalmie, tu devais l'avouer. Anteynara était donc assise sur le comptoir à zieuter son téléphone, tandis que tu sentais une douce odeur venir du four. Tu ne savais pas trop ce qu'elle avait préparé, mais tu lui lançais une petite remarque quant à ses talents de cordon bleu. Sa réponse ne t'étonna guère. Au pire, on se fera livrer si t'as merdé, tu rétorques, un petit sourire en coin des lèvres, un tant soit peu taquin. Au vue de l'odeur qui se dégageait du four, il serait dommage que le plat ne soit pas aussi bon, qu'il ne le sente. Etant donné qu'il faisait relativement bon, et que vous aviez la chance d'avoir une superbe terrasse avec deux chiens, plutôt bien éduqués, puisqu'ils n'étaient pas du genre à venir quémander. De toutes les façons, tu avais dressé Shadow au doigt et à l'oeil, et tu avais toujours fait en sorte qu'il ne soit pas chiant. Et tu pouvais être plutôt fier de l'éducation à son égard, car il écoutait vraiment bien. C'est alors que tu pris l'initiative d'installer le couvert, histoire d'être utile. De servir à quelque chose. Et de ne pas alimenter l'image des mecs qui se laissent porter par le vent, et qui laissent les filles faire tout le travail. Tu y mettais du tien aussi. De même quand tu faisais quoi que ce soit, dans cette maison, tu prenais toujours soin de bien rangé. Parce que tu savais en plus qu'Anteynara ne te raterait pas si tu venais à faire un pas de travers. Mais en même temps, ça s'appelait du savoir vivre. Et même si tu n'avais jamais vécu dans le luxe, t'étais plutôt quelqu'un qui aimait que les choses soient rangées, et ordonnées. Ouais, ça pourrait paraître un peu étonnant quand on te voit comme ça. Mais tu avais un minimum de savoir vivre. Avant de re-rentrer à l'intérieur, tu prenais quelques minutes pour caresser les chiens qui ne demandaient que ça. Anteynara s'était du coup occupée de les nourrir, résultat, ils s'étaient dirigés vers les gamelles remplies de croquettes. Ca te laissais donc l'opportunité de t'échapper. Tu proposais une bière à Anteynara qui finalement préférait un whisky. De ton côté tu t'attrapais une bière, tandis qu'elle se servait un verre, et amenait par la même occasion le plat sur la table. Tu décapsulais ta bière avec l'arrière de ton briquet, et tu attrapais ton paquet de cigarette par la même occasion, et la rejoignais à l'extérieur. Elle avait déjà commencé à manger, peut-être avait-elle voulu goûter le plat avant que tu ne le goûtes pour s'assurer qu'il était mangeable. Cela ne serait pas étonnant puisqu'elle n'était pas sûre d'elle quelques minutes avant qu'il n'ait fini de cuir. Mais au vue de son appétit, tu en conclus que c'était au minimum mangeable, et au mieux agréable pour le palais. Prenant à ses côtés, tu constatais que ton assiette était remplie. Merci, tu lâches simplement, avant de boire une gorgée de ta bière, et voilà que tu te mets alors à goûter le gratin de légumes fait par ses soins. Tu remarques alors qu'elle galère un peu à manger. Alors que tu t'apprêtes à lui demander comment ça va sa main, puisque vous n'avez pas forcément l'occasion de discuter non plus. A part des bonjours, au revoir, ou parfois quelques mots brefs échangés, rien de plus. C'est alors qu'elle prend la parole pour te parler de ce qui l'a amené à Bangkok. Tu l'écoutes, comprenant sans vraiment trop tout comprendre. Tout ce que tu retiens, c'est qu'elle te met en garde, que ce n'est qu'une question de temps, peut être de mois, de semaines, ou de jours, mais que tôt ou tard, l'accalmie actuelle se fera payée. Je pensais pas qu'ils te retrouveraient. C'est ma faute si t'es dans la merde comme ça. Tu dis, avant de manger de nouveau un bout de gratin. T'en as conscience, si tu n'avais pas fais appel à cette dernière, et que tu t'étais démerdé tout seul pour choper ce type qui s'en était prit à ta mère, elle n'aurait peut-être pas subie tout ça. Ceci étant dit, le mal était fait, encore une fois. Ton entourage en payait les frais. J'en ai conscience. S'ils ont été capables de nous retrouver séparément, et de nous refourguer dans la même cellule. Je ne serai pas étonné de les voir débarquer du jour au lendemain. Malheureusement, c'était ce à quoi rimer ta vie désormais, à tâcher de rester en vie. Car oui, ta vie était en danger. T'avais ce don si particulier de te mettre dans des merdes pas possible, mais là, tu avais atteint l'apogée du danger. Tu savais que d'un moment à l'autre, au détour d'une ruelle, tu pourrais te retrouver avec un canon sur la tempe, ou bien te faire ruer de coup, ou pire, te prendre une balle au moment où tu t'y attendrais le moins. Quand tu dis que quelqu'un voulait se débarrasser de toi, tu crois que c'est par rapport à ce que l'on a fait... Ensembles. Quand tu m'as aidé à tuer ce connard. Ou c'est indépendant. Et qu'en arrivant à Bangkok, tu t'es retrouvée face aux mêmes types qui m'y ont emmené ? Tu la questionnes. Parce que tu te doutais qu'elle devait elle aussi surement avoir des ennuis indépendamment de toi. Mais il est vrai que tout ceci t'interpellais un peu. Toutefois, l'avantage avec Anteynara, c'est qu'elle savait se défendre bien mieux que quiconque. Bien mieux que toi, il fallait l'avouer. Tu m'apprendrais à tirer ? Tu balances, comme ça, terminant ton plat, et attrapant une cigarette que tu glisses entre tes lèvres pour l'allumer. Avoir une arme, c'est bien. Savoir s'en servir, c'est mieux. Si tu devais avoir à t'en servir un jour où elle ne serait pas là, autant savoir dégainer au bon moment, et surtout parvenir à viser correctement, dans un moment des plus inattendu qui soit.

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(#) Re: things have to change. (clyde)    Mer 22 Avr - 12:46
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@clyde van acker & @anteynara carlson
Partager un repas avec Clyde, c'était quelque chose de nouveau. C'était bizarre, inhabituel, et en même temps... ça semblait évident. Ça faisait sens. C'était confortable. Anteynara était bien contente de pouvoir tuer sa solitude d'une manière ou d'une autre, et si en plus de ça ils étaient amenés à devoir collaborer dans le futur, elle voulait faire en sorte qu'ils puissent mieux se connaître. Quelque chose de ce genre-là. Elle ne savait pas exactement ce que l'avenir leur réservait, s'ils seraient ici au calme pendant longtemps, ou si dès ce soir, des ennuis leur tomberaient dessus. Tout était possible. Ses petites collaborations n'avaient que rarement bien tourné. Elle pensait à Jay, l'idylle puis la fin brutale et sanglante. Le lien qui les avait unis était d'une nature bien différente, mais ce qui les avait perdus avait été un manque de prudence, un excès de confiance aveugle, l'immaturité. Elle ne voulait pas qu'avec Clyde, les choses virent au drame pour ces mêmes raisons. Elle ne laisserait pas sa chance au destin sur ce terrain-là. Elle serait prudente, à l'affût, méfiante dès le premier signe. Mais elle ne pouvait pas l'être pour deux. Du moins, pas totalement. Raison pour laquelle lui mettre une arme entre les mains était une bonne idée. Dîner ensemble et essayer de se comprendre était une bonne idée. Créer quelque chose entre eux deux qui puisse confirmer qu'ils étaient mieux unis que séparés. Elle ne savait pas trop. Rien n'était calculé, c'était naturel. Naturel de s'installer à table avec Clyde après s'être échangé quelques piques sympathiques, naturel de commencer à manger sans se dire un mot. Puis naturel de sortir son paquet de clopes et de commencer à mettre en paroles ce qui lui trottait dans la tête. Leur temps ici, dans cette maison, était précieux. Il fallait l'utiliser à bon escient. Même si là, sur cette terrasse à fumer une cigarette en regardant les étoiles, elle se reposait dans l'illusion d'un calme éternel, étirable à l'infini. La vie ici donnait cette sensation, celle d'avoir toute la vie devant soi, aucune obligation. Mais pendant qu'elle profitait de ce début de nuit estival, elle savait également que ce n'était que ça, une illusion. Que les douces nuits d'été étaient tout aussi propices au meurtre que les autres. Que le temps filait et qu'il fallait l'utiliser avec intelligence. Perdue dans ses pensées, se refaisant pour la millième fois le film des récents événements, elle fit part de ses réflexions à Clyde. Elle tenta également de lui faire entendre que le danger ne s'était pas mis en vacances, que quitter Miami ne leur avait fait gagner que du temps, mais pas la guerre. Je pensais pas qu'ils te retrouveraient. C'est ma faute si t'es dans la merde comme ça. il dit en réponse à tout ça. Alors qu'elle essayait d’additionner ce qu'elle savait pour obtenir un résultat. Elle avait la sensation de se trimbaler avec des pièces manquantes. « Contrairement à c'que t'as l'air de penser, j'ai pas besoin de toi pour me faire des ennemis » elle lui répondit simplement en souriant un peu. C'était vrai, tout n'était pas toujours de sa faute, et jusqu'à preuve du contraire, ils avaient chacun leur part égale de responsabilité. Essayer de déterminer à qui était la faute n'intéressait pas Anteynara. C'était un jeu stupide qui ne mènerait à rien. Mieux valait se concentrer sur les faits. Elle se concentra à nouveau sur sa cigarette, la fumée dans sa gorge. Le calme avant la tempête, qu'elle lui lançait doucement. J'en ai conscience. S'ils ont été capables de nous retrouver séparément, et de nous refourguer dans la même cellule. Je ne serai pas étonné de les voir débarquer du jour au lendemain. Exactement. Au moins, il ne vivait pas dans une insouciance insensée. Quand tu dis que quelqu'un voulait se débarrasser de toi, tu crois que c'est par rapport à ce que l'on a fait... Ensembles. Quand tu m'as aidé à tuer ce connard. Ou c'est indépendant. Et qu'en arrivant à Bangkok, tu t'es retrouvée face aux mêmes types qui m'y ont emmené ? Elle haussa les épaules. Anteynara avait beaucoup d'informations, trop même. Mais rien ne semblait concorder, tout était éparpillé et elle peinait à trouver un rapport sensé entre les choses. Tout semblait être un grand hasard, une sorte de succession de coïncidences. Et pour une fille comme elle, les coïncidences n'existaient pas vraiment. Tu m'apprendrais à tirer ? il lançait alors, orientant la conversation dans une autre direction. Il n'était pas différent des autres, Clyde, tout compte fait. La sensation d'un flingue contre sa paume lui avait donné envie d'en éprouver la puissance à nouveau. Elle comprenait, elle-même s'en était enivrée plus d'une fois. Elle rit un peu. « C'est au programme » fit-elle simplement. Au sous-sol, dans l'ancienne cave, elle avait une pièce faite rien que pour ça. « Demain matin » Rendez-vous fixé. Clyde n'avait encore rien vu de la cave, il n'avait sûrement aucune idée de son existence. L'expérience risquait d'être intéressante. Mais évidemment, lui mettre un flingue entre les mains sans lui enseigner les bases de son utilisation, ça n'avait pas de sens. Lui apprendre non seulement à tirer, mais également à recharger et prendre soin de son arme. C'était la base. C'était important de comprendre le fonctionnement de quelque chose avant de l'utiliser, d'en saisir les mécanismes, pour ne jamais se faire avoir. Tout ça n'était pas bien compliqué, et au moins, Clyde serait un peu en capacité de se défendre. « T'sais, la CIA c'est une belle bande de connards, 90% d'entre eux en tous cas. Mais ils ont des trucs plutôt efficaces et utiles, des protocoles pour le travail en... collaboration » Les termes étaient un peu hasardeux. Est-ce qu'elle pouvait appeler ça de la collaboration ? Est-ce que ce qu'elle foutait avec Clyde en était également ? En tous cas, ça y ressemblait. « Des règles qu'on pourrait utiliser toi et moi. S'envoyer des messages régulièrement, à des horaires définis. Si un de nous reçoit rien, ça veut dire que l'autre a eu un problème. Si un de nous se faire attraper et interroger, ne rien dire avant que le prochain rendez-vous "message" soit passé... pour que l'autre ait eu l'info comme quoi y'a un problème, et du coup qu'il puisse agir en conséquence, genre, se planquer quelque part... Des trucs comme ça » elle expliqua, essayant de lui faire comprendre à peu près et sans s'éterniser les quelques systèmes qu'elle avait pu utiliser lors de ses aventures avec le gouvernement américain. Elle-même était plutôt habituée à bosser seule, ou avec des gens qui ne savaient rien d'elle et qu'elle se contentait d'utiliser. Les choses étaient bien différentes quand on collaborait avec des personnes qui possédaient des informations utiles et personnelles. « C'est des trucs d'agent secret quoi. Ça fait con, on s'croirait dans un film. Mais si toi et moi on veut pouvoir se balader tranquillement dehors et pas vivre enfermés ici, faut juste qu'on se mette d'accord sur ce qu'on est prêts à faire si ça devait mal tourner » Sous-entendu, que tu balanceras pas l'adresse et un plan de la baraque quand au bout de cinq minutes ils se seront mis à t'arracher les ongles. Parce qu'elle-même tenait à sa liberté, elle était prête à prendre les risques nécessaires, préférait cette option là à l'alternative : rester enfermée ici. « Bref. T'es pas obligé de me répondre maintenant. Réfléchis-y » elle conclut en écrasant sa cigarette et se levant pour retourner à l'intérieur, verre de whisky en main. Ça avait peut-être l'air de rien, ou peut-être que pour Clyde la réponse serait évidente, mais elle ne voulait pas l'embarquer dans quelque chose sans qu'il n'y réfléchisse, sans qu'il ne pèse le pour et le contre. Sans qu'il ne prenne conscience des conséquences possibles. Elle était en train de l'emmener sur son terrain à elle. Lui, le petit dealer qui avait trop d'emmerdes pour le peu de mal qu'il faisait vraiment. Elle l'entraînait sur son territoire, la cour des grands, celle où les règles n'avaient rien à voir avec la loi ou les petites querelles sans grandes conséquences. Une fois rentrée, elle traversa la cuisine puis le luxueux hall d'entrée, pour se rendre dans le petit salon qu'elle avait quelque peu changé en espace de travail. Elle alluma la lumière. Des documents et photos étaient étalés sur la table basse, laissés en plan au cours de ses recherches. Elle resta là un instant à regarder les feuilles exposées sous ses yeux, entendant Clyde arriver, ses pieds sur le parquet. « Tu vois. Trop de gens impliqués. On aurait dû être plus propres, quand on s'est occupés de ton histoire. Et à ça, on ajoute mes ennuis toujours inexpliqués avec mes employeurs... parce que j'suis plutôt certaine qu'il y a une taupe dans l'unité de la CIA qui bosse avec moi. Et on se retrouve avec ce bordel » dit-elle en désignant la paperasse sur la table. « Alors j'vais essayer de voir comment toutes ces choses sont liées, et quand ce sera fait, on saura où frapper pour régler le problème » elle dit avec finalité. C'était un début de plan. Un embryon. Tout le travail était à faire.
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(#) Re: things have to change. (clyde)    Mer 22 Avr - 15:54
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Partager un dîner avec Anteynara, quelque part, ça te faisais bizarre. T'étais plutôt solitaire comme personne. Tu n'avais pas pour habitude de te mélanger. Si les choses avaient été autrement faites, tu n'aurais jamais accepté la cohabitation avec Anteynara. Parce que quelque part, c'était rentrer dans son cocon. Pénétrer dans un semblant de son intimité que de vivre avec elle. Alors même si tu faisais en sorte de te faire discret, il vous arrivait parfois de vous croiser. Tu ne te sentais pas vraiment chez toi ici. Tu avais pleinement conscience que tu étais chez elle. Tu ne voulais pas qu'elle sente que tu prenais trop tes aises. Peut-être que dans le fond ça ne lui dérangerait pas tant que ça, si tu prenais un peu plus tes marques. Mais quoi qu'il en soit, tu savais rester à ta place. Mais ce soir, c'était un peu l'occasion, de passer un moment ensembles, de partager quelque chose. D'arrêter de vous fuir, si on pouvait dire ça comme ça, et d'essayer de cohabiter, de la meilleure des manières. Et si habituellement, les discours étaient plutôt bref entre vous, aujourd'hui, c'était différent. Il n'y avait moins d'animosité entre vous. Auparavant, c'était des mots échangés. Mais pas des mots alignés les uns à côtés des autres pour en faire des phrases, non. C'était des mots. Balancés comme ça. A la volée. Ils avaient un sens. Mais vous n'aviez jamais échangé comme vous étiez entrain de le faire là. Alors certes, le sujet restait le même. Toutes vos emmerdes. Qu'elle se soit faite attraper à Pragues, ce qui l'ait poussé à venir séjourner à Bangkok. Toi. Qui t'étais faite attraper du côté de Nashville. Durant cette période où tu as vagabondé d'état en état. Parce que tu n'avais plus aucunes attaches à Miami. Et que tu avais besoin de partir, de prendre l'air, de vivre ailleurs. Et puis la Thaïlande. Sans vraiment vous en rendre compte, ça vous avez rapproché. Pas comme des amis. D'ailleurs, votre relation, elle était si complexe qu'aucun mot ne serait en mesure de la définir. Elle était aytpique. Voilà le seul mot qui pourrait à la rigueur qualifier votre relation. Tu ne pourrais pas dire qu'elle était une amie. Mais tu ne pourrais pas non plus dire qu'elle était une connaissance. Elle était autre chose Anteynara. Elle avait sa place dans ta vie. Elle avait eu un impact. Quand elle a débarqué dans ta vie, t'étais au plus bas. Ta vie a toujours été en dent de scie. Mais très souvent, la courbe était plus basse, qu'haute. Et tu as très souvent joué avec ta vie, tu t'es mis en danger, parce que t'en avais besoin. Parce que tu ne croyais pas en toi. Parce que t'as toujours considéré que tout ce qu'il se passait, tu en étais l'entier responsable. Jamais tu t'es dis que ça pouvait aussi venir des autres. Ton père. Il est parti en apprenant ta venue. Mais rien ne nous prouve que c'était toi le problème. Le problème, c'était peut-être lui, et son incapacité à faire face à ce genre de choses dans la vie, à assumer sa paternité. Il a peut-être reconnu ta soeur, mais ce n'est pas pour autant qu'il a été là pour elle, et qu'il l'a élevé comme un père devrait élever ses enfants. Siobhän, elle a disparu. Mais tu restes persuadé que c'est à cause de toi. Mais dans le fond, tu n'en sais rien du tout. Tu n'as jamais eu la preuve formelle que tu en étais la cause. Tu n'as jamais reçu de message, sous quelconque forme qui soit, pour te dire que si elle n'était plus là aujourd'hui, c'est parce que cela venait de toi. Tu tirais toujours des conclusions hâtives. Sans vraiment réfléchir. Tu t'es toujours mis en position de victime. T'as jamais eu confiance en toi. Alors tu vivais avec la faucheuse au dessus de ta tête. Tu la provoquais, pour qu'elle t'emporte. Mais elle n'y est jamais parvenue. En ces années, tu peux reconnaître que tu as changé. Même si tu gardes toujours un aura assez négatif, que tu ne dégages pas forcément l'envie de vivre. Il n'en demeure pas moins, que c'est grâce à Anteynara que tu en es là aujourd'hui. Quelque part, elle a réussi à voir en toi, ce dont tu n'as jamais été capable de faire. Si d'ordinaire tu te serais laissé mourir dans cette cellule en Thaïlande, sa venue t'avait poussé à vous en sortir. Elle n'était jamais tendre avec toi. Elle était cinglante. Mais c'était surement parce que c'était la seule façon qu'elle avait trouvé de te secouer un peu. Et là, elle te prouvait encore une fois que tu n'étais pas toujours le seul responsable, et que contrairement à ce que tu pouvais penser, tout ne venait pas forcément de toi. Tu n'étais pas forcément l'élément déclencheur. Alors, oui, tu avais tout de même ta part de responsabilité dans cette histoire. Parce qu'elle s'était quand même fait prendre par ses types, et tout ça avait un lien avec votre petite mise à mort de cet homme qui avait osé toucher à ta mère. En revanche, elle avait un métier à risque. Et elle devait avoir plus d'un ennemi à son actif. Et surement des personnes encore plus importante que les personnes qui se retrouvaient à vos trousses. Très bien. Tu te contentes de lui répondre, quand elle t'informe que c'était prévu de t'apprendre à tirer, te fixant même un moment pour le faire. A savoir le lendemain matin. Cela ne t'étonnais pas tant que ça que cela soit prévu. Tu doutais fortement que Anteynara te donne une arme, et te laisse t'en débrouiller seul. Surtout quand on sait que tu ne savais absolument pas t'en servir. La dernière fois, par chance, l'arme était déjà enclenchée, tu n'avais plus eu qu'à appuyer sur la presser la détente pour que la balle ne s'échappe du canon. Mais dans le fond, tu ne savais pas comment la recharger, ni même correctement visé, et ça restait quelque chose d'important. Tu ne pouvais pas te permettre de sortir ton arme, et de tirer à la volée, comme ça, sans savoir viser, ça serait tout bonnement inconscient. Et même si l'arme était in-traçable, il n'empêche que Anteynara ne ferait pas n'importe quoi avec ça. Quelque part, tu avais hâte de pouvoir t'exercer. Non pas pour en abusé. Mais pour juste savoir t'en servir, et pour te sentir plus en sécurité en sa possession, au lieu de te retrouver à douter, et t'angoisser, à te dire que si tu en as besoin à n'importe quel moment, tu sais pas quoi en faire.
C'est alors qu'elle se lançait ensuite à te parler de la CIA. Mais pas que. Elle t'expliquait aussi qu'il serait bien d'instaurer des codes entre vous. Parce que vous étiez tout deux recherchés, pour actuellement, la même chose. Vous étiez tout deux à la même échelle. Votre vie était loin d'être de tout repos. Et si là, tout de suite, maintenant, tout semblait aller pour le mieux, il ne fallait malheureusement pas vous reposer sur vos lauriers, car la réalité, pourrait vous rattraper d'une minute à l'autre. Vous n'étiez malheureusement plus à l'abris de rien, que ce soit ici ou ailleurs. Tu l'écoutais, parce qu'elle était vraiment sérieuse. Et quelque part, tu la rejoignais sur certains points. Tu n'y aurais pas pensé. Pour la simple et bonne raison que ça ne te viendrais pas naturellement ce genre de choses. Et que surtout, tu n'y connaissais strictement rien dans le domaine. Toutefois, le mot agent secret t'avais fait sourire en coin. Mais tu voyais exactement où elle voulait en venir. T'étais peut-être une ermite, avec des réactions de gamins par moment. T'étais loin d'être bête, et t'avais bien plus la tête sur les épaules qu'on ne pourrait l'imaginer. Etant donné qu'on est dans la même galère. Je te rejoins sur ce que tu dis. Je pense que tu as raison, il va falloir se fixer des petits codes. Surtout que s'ils ont été fichu de me trouver au fin fond du ruelle de Nashville, et toi à Prague, ils seront bien fichus de nous retrouver ici. Tu soupires, et portes ta cigarette entre tes lèvres, pour en recracher par la suite un nuage de fumée. Observant l'horizon qui s'offre à toi. a savoir cette vue en hauteur sur la piscine, et le terrain qui fait parti de chez Anteynara. Et t'es bien ici. Là, sur cette terrasse, posée sur cette chaise, au clair de lune, avec ce ciel remplis d'étoiles scintillantes. Mais Anteynara finit par rentrer à l'intérieur. Toi, tu restes un peu sur la terrasse. Tu prends le temps d'apprécier et finir ta cigarette. Respirer l'air frais, et parfumé de cet endroit qui pourrait ressembler à un petit coin de paradis sur terre. Mais tu te ressaisies. Repensant à tout ce que vient de te dire Anteynara. Tu ne pensais pas qu'un jour ta vie prenne un tel tournant, mais tu te devais de t'y adapter. C'était comme ça. Il fallait payer la conséquence de ses actes, quels qu'ils soient. Tu débarrassais la table, donner une caresse à ton chien qui t'en réclamait, puis tu regagnais l'intérieur. C'est alors que la voix d'Anteynara te sortie de tes pensées. J'arrive. Tu lâches, tout en déposant les affaires dans la cuisine. Ecoutant toutefois ce qu'elle est entrain de te dire. Suivant le son de sa voix, tu la retrouves, là, face à tout un tas de documents et de photos, que tu prends le temps de regarder. Tu reconnais vaguement certains endroits. Deux-trois têtes te sont familières. Il y a tellement de pièces que tu ne sais plus où donner de la tête. Tu te demandes même comment Anteynara arrive à se repérer dans tout ça. Je pensais pas que ça tournerait comme ça. Tu passes ta main dans tes cheveux, quelque peu nerveusement. Parce que tu ne sais absolument pas ce qui vous attend désormais. Je t'avoue que, des merdes j'en ai eu. Mais jamais des comme ça. C'était toujours des bagarres de rue. Pour de la drogue. Ou des conneries comme ça. Mais jamais pour ce genre de chose. Je t'avoue que du coup, quand je vois tout ça. Je suis littéralement paumé. Tu lâches, avec la plus grande des honnêtetés. T'as jamais été une personne qui voulait se faire passer pour ce qu'elle n'était pas. Passer pour les gros durs qui s'y connait en tout, très peu pour toi. T'as beau être le mec que tu es, tu sais être humble quand il le faut. Et tu n'as pas peur de dire quand la situation te mets dans une posture assez inconfortable. Comme en Thaïlande, où tu n'avais pas eu de peur de montrer que t'étais complètement balisé à l'idée de te servir de cette arme. Heureusement que tu as l'habitude de ce genre de situation. Tu conclus, simplement. Parce que c'est la vérité.

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(#) Re: things have to change. (clyde)    Mer 22 Avr - 17:23
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Ils avaient peu de choses en commun. Anteynara et Clyde, ils ne se ressemblaient pas vraiment. Ou peut-être dans les choses futiles, mais leurs façons d'appréhender la vie et ses épreuves étaient radicalement différentes. Et malgré ça, elle se retrouvait un peu en lui, elle voyait le reflet de la personne qu'elle avait été, il y a bien longtemps. Seize ans, orpheline vagabonde, juste quelques dollars en poche et aucun plan pour l'avenir. Qu'est-ce qui l'avait sauvée, avait modifié sa destinée ? Un hasard. Juste une rencontre. Jay ne l'avait pas entièrement métamorphosée, non, parce que son caractère, l'essence d'elle-même, c'était naturel, de naissance. Mais il lui avait montré quelles étaient ses capacités réelles. Il avait élargi le champ du possible. Lui avait donné le monde entier, au-delà de ce qu'elle avait imaginé possible. Et Anteynara était réaliste, pragmatique, mais elle savait aussi que quand on voulait quelque chose assez fort, on finissait par l'obtenir. Alors il fallait s'autoriser de rêver, voir grand, immense même. Clyde, il ne voyait pas très grand. Mais elle comptait lui donner les armes nécessaires pour pouvoir se tracer la vie qu'il désirait vraiment, lui donner l'opportunité de vouloir quelque chose. Seulement, avant tout ça, il fallait faire de son mieux pour régler les problèmes du passé. Ils étaient là, dans une ville nouvelle, vivant dans l'illusion qu'ils s'y trouvaient éloignés du danger, mais ça ne durerait pas. L'épée de Damoclès qui attendait au-dessus de leurs têtes, Anteynara en avait conscience. Ce n'était pas assez pour l'angoisser, lui foutre la boule au ventre, mais c'était une motivation certaine. Elle ne l'oubliait pas, faisait de son mieux pour être préparée. Toujours s'attendre au pire et espérer le meilleur. Elle voulait simplement s'assurer que Clyde était sur la même longueur d'onde, et visiblement, c'état le cas. Ils se retrouvaient là, à échanger comme des gens civilisés, sans s'envoyer des piques et chercher la confrontation pour avoir le dernier mot sur des conneries. C'était une sorte de trêve qui lui faisait du bien, lui laissait entrevoir une autre facette du type qu'elle hébergeait depuis quelques semaines. Elle savait que Clyde lui faisait confiance sur certains points, avait conscience qu'elle était plus apte que lui à résoudre certains problèmes, et il n'essayait pas de se convaincre du contraire pour flatter son ego masculin et se faire gonfler sa paire de couilles. Rien que ça suffisait à lui offrir une petite place de choix dans l'estime d'Anteynara. Alors, elle se lança sur un terrain qu'elle jugeait un peu stupide, pitoyable, pathétique ? Quelque chose qui n'était pas forcément naturel pour elle mais qui, compte tenu de la situation un peu hors du commun, lui semblait nécessaire. Comme ressortir ses vieux bouquins de cours de CIA-Academy. Elle ne savait pas si elle devait rire de ce qu'elle proposait, tant ça lui semblait sortir d'une mauvaise série, mais c'était pourtant la base de ce genre de travail. Derrière les techniques un peu douteuse, il y avait cependant du vrai. Avoir une vraie stratégie dans le cas où les choses tourneraient mal pour l'un d'eux, avoir un but, un objectif. Ils avaient connu la captivité tous les deux, connaissaient la douleur et le danger, le poids de la mort. Ils étaient forgés pour ça, d'une certaine façon. Et Anteynara, elle connaissait la nature humaine, dans ses vices et dans ce qui la rendait merveilleuse. Clyde était loyal, il ne supportait pas d'être la cause du malheur des autres. Alors s'ils en venaient à ça, elle savait qu'il ferait tout son possible pour ne pas être l'origine des problèmes. Sauf que tout le monde avait sa limite, c'était normal. Elle ne savait pas s'il mesurait le danger exact, si dans sa tête, les probables conséquences de tout ça étaient vraiment claires, s'il s'était imaginé tout ce qui pourrait arriver. Réfléchis-y, qu'elle lui dit. Fais-toi le film dans ta tête. Sois honnête. Je pense que tu as raison, il va falloir se fixer des petits codes. Surtout que s'ils ont été fichu de me trouver au fin fond du ruelle de Nashville, et toi à Prague, ils seront bien fichus de nous retrouver ici. Elle hocha simplement la tête. Certes. Elle savait que dès le lendemain, elle commencerait à voir ce dont il était capable. Avec une arme à feu entre les mains, par exemple. Elle allait continuer à l'observer, essayer de le décoder entièrement, pour avoir une idée de ses capacités, de ce qu'il était prêt à faire. Les jours à venir seraient cruciaux. Anteynara retourna à l'intérieur après avoir écrasé sa clope, et traça en direction du petit salon où ses documents étaient éparpillés. La pièce d'ordinaire bien rangée était devenue son bureau, son espace de travail. Il lui fallait de l'espace et un cadre agréable pour mieux réfléchir. Ce salon-là était bien éclairé en journée et reposant une fois la nuit tombée. C'était une de ses pièces préférées dans l'immense maison. Quand elle entendit les pieds de Clyde sur le parquet, elle reprit la parole. Postés tous les deux comme des cons à côté de ce travail immense, elle essaya de lui expliquer un peu ce qu'elle tentait de faire ici depuis quelques jours. Déjà pour elle, qui se repérait un peu dans son désordre, ce tas de papiers avait l'air bordélique. Pour Clyde, ça devait tout simplement être un gros tas de bordel. Je pensais pas que ça tournerait comme ça. il souffla, sur un registre en contraste avec ce qu'elle disait juste avant. Assez contrasté pour attirer l'attention d'Antey. Ce genre d'honnêteté brutale, sans artifices, sans tentative de paraître plus solide qu'il ne l'était vraiment, c'était ce qui la poussait à écouter avec toute son attention. Parce qu'elle savait que ça devait être important, que ça comptait. Je t'avoue que, des merdes j'en ai eu. Mais jamais des comme ça. C'était toujours des bagarres de rue. Pour de la drogue. Ou des conneries comme ça. Mais jamais pour ce genre de chose. Je t'avoue que du coup, quand je vois tout ça. Je suis littéralement paumé. C'était comme un aveu, qu'elle écouta sans pour autant le regarder, toujours plantée là à côté de lui, les yeux rivés sur sa table de travail. Heureusement que tu as l'habitude de ce genre de situation. Elle esquissa un sourire. Anteynara ne savait pas si elle irait jusqu'à dire qu'elle avait l'habitude. Contrairement à ce qu'il semblait croire, sa vie n'était pas aussi chaotique que ça, ce n'était pas un total film d'action, tout le temps. Il y avait des moments où tout partait en vrille. Mais le reste de l'année, elle n'avait pas à se plaindre. Son job était plutôt facile. Cependant, elle jugea amusant de le laisser penser qu'elle avait l'habitude, comme il disait. « Ça va bien se passer » dit-elle simplement, sa main se posant brièvement sur le poignet de Clyde, geste instinctif de soutien. « J'vais t'apprendre tous mes trucs secrets » elle lui lança en lui jetant un regard, amusée, sourire en coin, sourcil haussé. Décidée à ne pas rester là comme deux piquets, Anteynara s'approcha du canapé pour déplacer ce qui s'y trouvait et faire de la place pour qu'ils puissent tous deux s'asseoir. Elle n'était pas certaine que la théorie de l'addition des cerveaux fonctionne vraiment, dans le sens où être deux à réfléchir sur quelque chose augmenterait les chances de trouver une solution. Mais autant essayer. Clyde savait peut-être quelque chose, il avait peut-être une idée. Un truc idiot à dire qui la mettrait sur une piste. N'importe quoi. « En Thaïlande, tu te rappelles la photo qu'ils avaient ? Ils voulaient savoir qui était le type que j'ai rencontré ce jour-là... le mec qui m'a donné des infos, au sujet de ce qui est arrivé à ta mère. Je pense que mon indic, c'est un élément clé. Sinon je comprends pas pourquoi ils le cherchaient » elle dit. C'était un casse-tête. Trop de niveaux d'implication ci et là. Entre la CIA, les types de Thaïlande, le mec qu'elle avait tué avec Clyde. Si on avait simplement voulu leur faire la peau, se débarrasser d'eux, ça aurait été possible. Une balle dans la tête et fini. Mais ils avaient aussi cherché à obtenir des informations, et ça, ça voulait dire autre chose, que ce n'était pas aussi simple que juste une vengeance. Trop d'éléments inconnus. Elle avait l'impression de nager dans une coulée de boue, d'avancer dans le noir. Et que ses ennemis eux voyaient bien plus clair dans tout ça. « J'ai fouillé les caméras de surveillance de l'aéroport de Bangkok, et j'ai trouvé ça » dit-elle en attrapant une photo. C'était une image plutôt nette de l'homme qui avait dirigé leur interrogatoire en Thaïlande. Celui qui avait posé les questions, ordonné qu'on arrache une dent à Clyde et qu'on brise les doigts d'Anteynara. La raison pour laquelle sa main était toujours et encore à ce jour emprisonnée entre bandages et atèles. « Je l'ai envoyée à un pote pour qu'il l'identifie et me trouve des infos à son sujet... donc la bonne nouvelle de la journée c'est qu'on saura bientôt à qui tu dois ton ravalement de façade » elle ajouta, faisant allusion à l'hématome quasi-disparu sur la joue de Clyde. Elle sortit une nouvelle cigarette de son paquet et l'alluma. A part attendre, il n'y avait plus grand chose à faire pour le moment. Avec un peu de chance, ils obtiendraient de nouvelles informations utiles. Rien que l'identité de cet homme permettrait peut-être d'aller sonner chez lui et de lui faire vivre une petite expérience similaire à la leur en Thaïlande, mais plus fructueuse. Elle ne se faisait pas trop d'illusions, mais c'était beau de rêver. L'optimisme parfois, ça faisait du bien. « Et tu pourras lui montrer ce que ça fait d'avoir un flingue sur la tempe en comptant jusqu'à trois. Puis boom » expliqua-t-elle simplement en regardant la fumée de sa propre clope. Parce qu'elle n'avait pas oublié qu'ils avaient menacé d'exploser le crâne de Clyde, qu'ils avaient été à une seconde de le faire. Il n'avait certainement pas oublié non plus. Ce genre d'expérience, frôler la mort d'aussi près, ce n'était pas quelque chose qu'on oubliait facilement. Elle laisserait à Clyde l'honneur d'achever leur nouvel ennemi, s'ils en avaient la chance à l'avenir. L'honneur de le faire se pisser dessus en sentant la mort arriver.
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(#) Re: things have to change. (clyde)    Jeu 23 Avr - 11:39
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@clyde van acker & @anteynara carlson
C'est vrai que avais tendance à profiter de cette accalmie qui s'offrait à vous. Tu ne savais pas vraiment combien de temps tout ceci allait durer. Mais le dicton qui dit le calme avant la tempête, tu le connaissais plutôt bien désormais. Tu savais pertinemment que même si à l'heure d'aujourd'hui, tout semblait normal, tôt ou tard, le passé vous rattraperez. Tu ne savais pas où, ni comment, et encore moins dans quelles conditions. Mais tu avais pleinement conscience que d'un jour à l'autre, ils seraient de retour. Ils parviendraient à mettre la main sur vous. Et comme Anteynara le disait si bien, ce jour-là, il faudra que vous soyez prêt. C'est pour cette raison qu'elle avait fait le choix de te fournir cette arme. Parce qu'elle ne serait pas toujours là pour te protéger. Elle ne serait pas toujours là pour exploser la cervelle de ton ravisseur, ou pour l'envoyer à l'autre bout du monde pour gagner du temps. Non. Il faudrait que tu saches te défendre. Parce que même si tu savais te servir de tes poings, face à ses types, tu ne faisais clairement pas le poids. Une arme était nécessaire à ta survie. Et si d'ordinaire, tu t'en serais fichu, et tu les aurais laissé te trouver, désormais, tu avais changé. Ton état d'esprit lui aussi avait changé. Tout était désormais différent. C'est comme si tout ce que tu avais vécu t'avais fait grandir. T'avais fais prendre en maturité, et surtout en force de caractère. Avant, t'étais qu'une merde. T'étais là, telle une vieille loque, à attendre que la faucheuse ne décide de t'emporter avec elle. A croire que même pour elle tu n'étais pas digne, puisqu'elle n'avait jamais essayé de t'embarquer. Pourtant, ce n'était pas faute d'avoir essayé, tu l'avais provoqué, à de nombreuses reprises. Et pourtant, t'étais toujours là. Marqué, à tout jamais. Ton corps pouvait en témoigner, comme ton esprit d'ailleurs. Il y a des choses que tu as vécu que tu ne pourras jamais oublier. Mais malgré ça, l'apparition d'Anteynara dans ta vie avait fait de toi une nouvelle personne. Tu ne cherchais pas à être quelqu'un d'autre, non. Tu étais toi. Mais avec un état d'esprit différent. T'avais la niaque. T'avais l'envie de t'en sortir. Ce qui n'était pas le cas avant. Ce qui n'était pas le cas, avant qu'elle ne se retrouve dans la même cellule que toi. C'est comme si elle te poussait à te dépasser. A donner le meilleur de toi-même. D'ailleurs, c'est pour cette même raison que tu avais demandé à Anteynara si elle pouvait t'apprendre à tirer. Parce que oui, tu ne savais pas tirer. Et si un jour tu venais à devoir dégainer ton arme, tu voulais savoir t'en servir pour te protéger. Tu aurais très bien pu jouer le mec qui sait tout et qui n'a besoin de rien. Mais non, tu as été tout ce qu'il y a de plus honnête. Mais tout était prévu avec elle. Et dans le fond, ça ne t'étonnais pas d'elle, ce n'était pas son genre de te bazarder ce genre de choses dans les mains et te laisser t'en démerder après avec. De plus, l'arme lui appartenait, donc elle ne voulait surement pas que tu fasses n'importe quoi avec.
Rapidement, vous vous retrouviez à l'intérieur, à regarder toute sa paperasse, et à échanger de ce qu'il s'était passé à Thaïlande, du pourquoi du comment vous en étiez arrivés là. Qu'est-ce qui vous liez, qu'est-ce qui les avait poussé à vous retrouver tous les deux, et à vous traquer comme la peste. Vous aviez totalement conscience qu'une partie était en lien avec votre petite entrevue avec ce mec que tu avais tué, mais pas que. Anteynara n'avait pas besoin de toi pour les emmerdes, et de son côté, elle pensait qu'il y avait une taupe dans son secteur. Ce qui au final n'était pas improbable. Seulement, toi, face à tout ça, t'étais un peu perdu. Tu l'écoutais, t'essayais de la suivre. Mais elle sortait un nombre incalculable de mots à la minute. Et tu sentais clairement qu'elle savait de quoi elle parlait. Toi, tout ce que tu te contentais de faire, c'était de l'écouter, et d'essayer de comprendre tout ce qu'elle te disait. Ce n'était pas évident. D'autant plus que tout ce qui touchait la CIA, clairement, tu ne t'y connaissais pas. Mais heureusement, elle était là. Et elle calculait vite les choses. Son plus grand atout, c'était de percuter les choses à la vitesse de l'éclair. Elle se voulait être rassurante avec toi, alors que tu t'exposais à elle, à coeur ouvert. Tu n'essayais pas encore une fois d'être quelqu'un que tu n'étais pas. Non. Clairement, t'étais perdu, et toute cette situation te rendait un peu nerveux, et tu ne manquais pas de lui faire savoir. Elle se voulait alors rassurante, sa main sur ton poignet. Un bref coup d'oeil sur cette dernière. Un contact physique qui étrangement ne te laissa pas de marbre. Une situation un peu atypique. Comme une accalmie entre vous aussi. C'était surprenant, mais pas des moins déplaisant. Mais ça te faisait bizarre. D'ailleurs, on a pas vraiment eu le temps d'en discuter après, mais c'était qui exactement ce type ? Parce que clairement, quand j'ai dis que je ne le connaissais pas, c'est que je ne le connaissais vraiment pas, tu dis alors, à l'attention d'Anteynara. C'est vrai que tu te souvenais de ce passage, où justement t'avais pris cher alors que tu ignorais totalement l'identité de cet homme en question. Mais visiblement, Anteynara elle le connaissait. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle les a envoyé en Australie le chercher. Bien qu'ils peuvent chercher encore, ils ne le trouveront jamais puisque c'était le seul moyen qu'avait trouvé Anteynara pour vous faire gagner du temps. Tiens, encore une photo. Celle qu'elle te montrait là, c'était une photo dont elle était parvenue à se procurer. Elle avait vraiment des indics partout. Mais ce mec, tu le reconnaissais clairement. Il était à l'origine de ta dent en moins, et de nombreuses marques sur ton corps. Ce qu'elle t'expliquait par la suite, avait plutôt pour don de te faire plaisir. Parce que d'ici peu, vous en sauriez surement plus sur cette personne en question, et ce qu'elle ajoutait eu pour don de laisser paraître un petit sourire en coin des lèvres. Non pas un sourire doux. Non, quelque chose de plus machiavélique. Ta vengeance qui l'attendrait au tournant. Je pense que je me ferais un malin plaisir de nous venger, tu lâches alors du tac au tac, en imaginant la scène. Et tu parles de vous venger. Parce que oui, peut-être qu'il était à l'origine de se trou entre tes deux dents, mais il était aussi à l'origine du bandage de Anteynara. Et tu avais bien pu voir ce soir encore, qu'elle souffrait et que ce n'était pas évident de ne disposer que d'une seule main, ne serait-ce que pour manger. Mais avant ça, on lui montrera ce que de sentir ses côtes se briser, ou encore sa main se broyer. Tu n'avais clairement pas envie de lui ôter la vie aussi facilement. Tu voulais lui faire du mal, et lui rappeler ce qu'il vous a fait avant de tirer une bonne fois pour toute. Tu t'adosses par la suite contre le mur, tout en regardant Anteynara. En tout cas, saches que je te suis, quoi qu'il arrive. Non pas comme un fardeau cette fois-ci. Mais bel et bien comme une aide supplémentaire. De toutes les façon, vous étiez tous les deux dans la même merde, et c'est ensembles, que vous vous en tireriez. Elle ne t'avait pas abandonné à Bangkok, alors qu'elle en avait l'occasion, et toi, de ton côté, tu ne l'abandonnerais pas maintenant. Même si tu savais que elle, contrairement à toi, elle s'en sortirait clairement sans toi. Tu tenais tout de même à ce qu'elle sache que tu la suivrais, quoi qu'elle puisse décider de faire. J'ai tout de même hâte de tester cette petite arme demain. Tu reprends alors. C'est vrai, tu étais curieux de découvrir l'endroit où elle te conduirait pour faire ça. Tu imaginais que ça serait surement dans le sous-sol. Endroit où tu n'étais encore jamais allé. Mais la connaissant elle devait bien avoir un stand de tir pour s'exerçait, vu toutes les armes dont elle disposait.

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(#) Re: things have to change. (clyde)    Jeu 30 Avr - 19:59
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Anteynara était plutôt certaine de savoir prendre soin des gens qui l'entouraient. Elle avait ses défauts, dont elle avait plus ou moins conscience, comme sa vision très pragmatique de la vie qui avait tendance à heurter les sentiments des gens sensibles. Elle ne considérait même pas cela comme un défaut, tout compte fait. Il fallait bien que quelqu'un dans tout ça analyse les choses telles qu'elles étaient. Alors oui, elle savait prendre soin des autres quand il le fallait. Était loyale, n'abandonnait personne sur le bord de la route sans raison, comme elle l'avait prouvé en Thaïlande avec Clyde. Les obstacles ne lui faisaient pas peur et elle savait prendre sur elle et accepter les challenges pour passer au travers et sortir des emmerdes les personnes qui faisaient son petit entourage. Aujourd'hui, cet entourage se résumait à Clyde. James était à New York, loin d'ici, et Aloysia à l'autre bout du pays également. Ses autres amitiés, ses petites relations, les personnes du coin qui gravitaient autour d'elle, Anteynara ne craignait pas pour eux. Si un quelconque danger devait frapper, cela tomberait sur Clyde et elle-même. Alors elle ferait ce qu'il y avait à faire pour garder leur petit duo en vie et en un seul morceau. Elle essayait d'être rassurante avec lui, de lui prouver avec les mots ce que généralement elle se contenterait de garder pour elle et de ne démontrer qu'avec des actes, au moment venu. Quelques années auparavant, elle l'aurait peut-être laissé seul, avec ses emmerdes, sans se soucier de lui. Plus jeune, plus inconsciente, plus dure aussi. Préposée à ne pas se mêler de ce qui ne la concernait pas, individualiste jusqu'au bout des ongles. Elle avait vaguement évolué, gagné en sagesse, réalisé d'une certaine façon que la vie pouvait être précieuse, qu'il y avait des choses à faire et des chances à donner. Qu'il y avait quelque chose de plaisant à agir pour les autres, parfois, à se construire des principes, un code moral, quelque chose. Elle avait cessé de penser aussi que la moindre attache rendait faible. C'était faux. Certes, ça revenait à se créer un talon d'Achille, mais il suffisait d'être prêt à en assumer les conséquences. Les conséquences de la présence de Clyde chez elle, Anteynara était prête à les assumer pleinement. Et elle défiait d'ailleurs quiconque de venir se mesurer à eux. Et si Clyde était paumé, perdu dans tout ça, elle n'était pas contre le fait de lui servir d'éclaireur. Anteynara n'avait jamais été du genre à cracher sur les responsabilités qu'on pouvait lui donner. Elle se lançait alors dans une tentative d'explication, pour intégrer un minimum Clyde à ses recherches. Dans sa tête, les choses avaient du sens, les liens se faisaient petit à petit, mais c'était difficile à expliquer, à faire comprendre à quelqu'un d'autre. Clyde n'était pas dans sa tête, après tout, et c'était peut-être mieux comme ça. D'ailleurs, on a pas vraiment eu le temps d'en discuter après, mais c'était qui exactement ce type ? Parce que clairement, quand j'ai dis que je ne le connaissais pas, c'est que je ne le connaissais vraiment pas, il lança alors. Elle se doutait bien qu'il ne le connaissait pas, et c'était mieux comme ça, tout compte fait. Le moins d'informations dispersées, ça donnait moins de chances de fuites, moins de chances pour que la mauvaise personne parvienne à avoir une info compromettante, et on en revenait alors à leur brève discussion d'avant. En Thaïlande, elle était consciente que les clés de leur situation avaient été entre ses mains à elle, que Clyde avait eu peu de pouvoir pour les tirer de leur interrogatoire musclé, si on peut dire. Ils s'en étaient bien sortis, Anteynara comptait faire en sorte que les choses tournent toujours aussi bien que cette fois-ci. « C'est personne. Enfin, je sais pas grand chose sur lui, j'le connais sous le nom de Jack R., sûrement pas son vrai nom » elle dit simplement en haussant les épaules. « Ça fait quelques années qu'on travaille ensemble, il vend des informations » Tout ce business, c'était le quotidien d'Anteynara depuis des années maintenant. Ça avait commencé avec Jay, à l'époque, puis continué quand elle s'était retrouvée seule, et depuis l'arrivée de la CIA dans sa vie, ces histoires-là s'étaient multipliées. Elle collectionnaient les relations professionnelles basées sur des échanges de services et très peu de confiance. C'était usant parfois, de fréquenter des gens, collaborer avec eux, en sachant pertinemment qu'au moment où il n'y aurait plus rien à gagner, la situation pouvait devenir létale. Elle ne savait pas trop s'il fallait embarquer Clyde dans ce genre d'histoires. C'était inutile pour l'instant. Elle préféra lui parler de ses nouvelles recherches, celles qui concernaient leur geôlier. Je pense que je me ferais un malin plaisir de nous venger. Mais avant ça, on lui montrera ce que c'est de sentir ses côtes se briser, ou encore sa main se broyer. Elle préféra ne pas rebondir, lui laisser le petit plaisir de sa vengeance imaginée. Une fois que tout serait clair dans cette histoire, il faudrait bien évidemment faire un bon nettoyage, se débarrasser des traces et des personnes leur voulant du mal. Antey savait aussi que parfois, la vengeance pouvait faire prendre des risques, occasionner des erreurs regrettables. Elle devait être le sang froid de leur opération, canaliser Clyde s'il le fallait, lui faire prendre conscience des choses. Elle ne voulait pas qu'il fonce tête baissée, au risque de leur causer de nouveaux problèmes. Parfois, et elle était bien placée pour le savoir, il fallait sacrifier les petits plaisirs au profit de l'efficacité. En tout cas, saches que je te suis, quoi qu'il arrive. Quoiqu'il arrive. Elle recracha sa fumée en levant les yeux vers lui, appuyant son regard un instant, comme pour analyser rapidement où ils allaient, de quoi ils parlaient, s'ils s'entendaient. Elle hocha la tête avant de détourner le regard vers sa table, à la recherche du cendrier, dans lequel elle lâcha ses cendres. J'ai tout de même hâte de tester cette petite arme demain. Anteynara ne put retenir un petit rire. C'était bien, s'il était excité ainsi. Elle-même pouvait comprendre l'enthousiasme de tenir une arme entre les mains. Elle n'était pas arrivée ici pour rien. « Ouais. On verra ce que ça va donner » elle claqua tout de même, sourire aux lèvres, avant d'écraser son mégot et de quitter la pièce. Anteynara termina la soirée seule, à travailler sur quelques dossiers qui n'avaient rien à voir avec leurs histoires, puis elle se coucha pour se réveiller au petit matin. Quand elle quitta sa chambre pour aller manger un bout et boire un café, il faisait à peine jour. Le reste de la maison était silencieuse. Elle avait toujours été plutôt matinale, et ne dormait de toute façon pas des masses. Son mode de vie était fait pour ceux qui voulaient vivre sans perdre de temps dans le pays des rêves, de toute façon. Cela dit, elle commença la matinée tranquillement et décida de ne pas brusquer Clyde en le laissant dormir. Il finit par se pointer. « Il reste du café. Rejoins-moi dans le salon quand t'es prêt » qu'elle lui fit. Pendant ce temps, elle retourna à ses dossiers, vérifia si son contact lui avait envoyé un message. Ce n'était pas encore le cas. Et enfin, Clyde était là. Elle l'emmena alors au sous-sol, à travers la pièce où elle conservait une quelques produits d'épicerie et qui n'avait rien d'anormal. Au fond, cependant, une porte plus massive qu'elle ouvrit, avant d'allumer la lumière. Personne ne s'était rendu ici depuis des siècles, et Anteynara était assez surprise tout compte fait de voir que le lieu n'était pas complètement couvert de toiles d'araignées. Un peu de poussière, mais ce n'était pas bien grave. Cette pièce était toute en longueur, mais étroite, et au fond, une feuille était restée accrochée, avec sur celle-ci une silhouette imprimée et quelques trous au niveau de la tête et du thorax. Vestige de sa dernière venue en ces lieux. Anteynara n'avait personnellement pas vraiment besoin d'entrainement, mais il lui arrivait de descendre ici pour se détendre, tirer quelques rounds pour évacuer la colère, le stress ou l'ennui. Elle traversa la pièce jusqu'à la cible pour l'arracher et en accrocher une nouvelle, puis revint vers Clyde en lui souriant. L'arme et les munitions avaient été posées sur la table en entrant dans la pièce, et Anteynara alla donc saisir le pistolet avant de le tendre à Clyde. « Vas-y, prends-le. » C'était important, de réaliser la puissance de l'objet qu'il tenait en main, d'en comprendre la force. « Une fois chargé il pèsera 800 grammes à peu près, c'est léger » dit-elle en l'invitant à prendre conscience de la masse d'un objet qu'il serait amené à tenir à bout de bras, un objet qui réagirait avec force une fois la détente pressée et qui risquait de le surprendre. « Sors le chargeur, on va mettre les cartouches » elle dit ensuite, en lui montrant comment ouvrir l'engin. Une fois les quinze cartouches sorties de la boîte, elle lui montra rapidement comment les insérer dans le chargeur, faisant une démo rapide avec les deux premières et lui laissant les treize autres. « C'est pas la partie la plus drôle, mais avec le temps on y prend goût » dit-elle en plaisantant un peu, alors qu'elle le regardait faire. Elle savait de quoi elle parlait. Elle se souvenait avoir été jeune et impatiente, débutante et excitée à l'idée de tirer dans une cible. La maturité lui avait appris que passer des heures à rentrer des cartouches dans divers chargeurs était une façon relativement saine de tuer le temps. Si déjà elle s'improvisait prof, elle ne voyait pas d'intérêt à lui apprendre à tirer sans lui expliquer les bases, à savoir, rendre son arme opérationnelle en y insérant des munitions.
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(#) Re: things have to change. (clyde)    Ven 1 Mai - 12:11
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Votre relation était particulière. A vous deux, vous n'étiez pas de grands bavards. C'est d'ailleurs pour cette raison que c'était si calme dans cette grande maison. Vous ne vous croisiez que très peu souvent. Toi tu faisais ta vie, et t'étais souvent en extérieur, elle, tu ne savais pas exactement ce qu'elle faisait, mais elle devait être elle aussi très occupée. Les rares fois où vous vous étiez échangés plus de trois mots, c'était le plus souvent quand vous vous retrouviez dans de mauvaises situations, comme il y a quelques semaines de cela, en Thaïlande. Et aujourd'hui, pour la véritable première fois, vous passiez un moment que l'on pourrait qualifier de sain. Vous aviez mangé ensembles, Anteynara avait prit la parole pour te parler un peu d'elle. Rien de bien légendaire, mais elle t'avait parlé, ce qui était rare. Toi, t'étais un peu un handicapé de la parole. Tu ne savais jamais quoi dire. T'étais pas le mec le plus bavard du monde, il faut dire aussi. T'as toujours été un loup solitaire toi. T'as jamais vraiment eu une flopée d'ami toi. Du coup les échanges, les conversations, c'est pas trop ton truc. Mais ce soir, étonnement, Anteynara et toi, vous communiquez. Pour la première fois. Alors, vient rapidement sur le tapis, la situation dans laquelle vous êtes actuellement, et ce qui pourrait potentiellement vous arriver dans le futur. La tranquillité d'aujourd'hui, ne serait probablement pas la même demain. Il fallait malheureusement se préparer à tout. C'est d'ailleurs pour cette raison que Anteynara t'avait donné cette arme qui te servirait de défense en cas de nécessité absolue. Tu avais pleinement conscience que tu y serais tôt ou tard confronté, au vue des événements récents. Quoi qu'il en soit, tu savais que tu pouvais faire confiance à cette dernière les yeux fermés. Elle avait des contacts, et elle savait à peu près quoi faire, et comment faire. Mais selon elle, il fallait toutefois s'y préparer. Elle avait déjà fait quelques petits liens. Avec un certain type en question. Toi, ce type ne te parlait pas du tout. A elle, un peu plus. Toujours plus qu'à toi. T'étais quand même relativement surprit par toute cette paperasse qui se trouvait face à toi. Elle avait clairement tout un endroit dédié à ses recherches. Son endroit rien qu'à elle, dans lequel elle t'y avait invité ce soir. Parce que quelque part, désormais, ça te concernait, et visiblement, elle souhaitait t'en faire part. A croire qu'une certaine confiance, même minime, commencer à s'installer entre vous. Pour une fois, Anteynara te laissait un peu plus entrer dans sa bulle. Il était toutefois l'heure pour vous d'aller vous reposer. Ainsi chacun regagnait sa chambre.
La lumière du soleil perçait entre les volets que tu n'avais pas complètement fermé, et les bruits des oiseaux vinrent te sortir de tes songes. Tu ne tardas pas à bondir de ton lit, car tu savais que ce matin, allait être une matinée assez spéciale. Tu allais pour la première fois dans ta vie, apprendre à te servir d'une arme. T'avais l'impression d'être un gamin. T'avais cette petite part d'excitation. Mais en même temps, ça te foutait la frousse de te servir de ce genre de chose. Tu avais pleinement conscience que c'était quelque chose qui pouvait d'un moment à l'autre, et suite à une erreur, mettre fin au jour d'une personne. Ce n'était pas sans risque, que de se servir de ce genre de chose. Mais, tu savais aussi que ce n'était qu'en apprenant que tes craintes s'estomperaient. Et une fois que tu saurais parfaitement t'en servir, tu aurais beaucoup moins de chance de faire de la merde. La seule fois dont tu t'en étais servi, ça avait été pour tirer dans la chaîne qui rattachait Anteynara à votre cellule. Et malgré tes angoisses, et ta peur incontrôlable, tu étais parvenue à taper dans le mille. Alors qu'il était bien plus difficile d'avoir une telle précision en tirant sur une chaîne, que sur un corps. Il faut dire que l'adrénaline y avait joué pour beaucoup sur ta précision, ce jour là. Quoi qu'il en soit, tu te retrouvais en bas, où Anteynara y était déjà, prête, café en main. Salut, merci. Et tu te dirigeais dans la cuisine pour te servir une tasse de café. Voilà comment bien démarrer une journée, avec cette première étape. Rapidement, tu la rejoignais, et elle t'entraînait avec elle, dans une pièce, plutôt en longueur avec une cible au fond. Tu conclus rapidement que cela te servirait pour apprendre à viser, mais également à tirer. Anteynara s'y connaissait tellement qu'elle saurait exactement te dire où tirer pour simplement blesser la personne sans pour autant l'achever, mais elle saurait aussi te dire où tirer, dans un point stratégique qui pourrait mettre fin aux jours de ton ennemi. Tu regardais un peu partout. C'est totalement insonorisé j'imagine. Tu reportais ton regard sur cette dernière, suite aux nombreux trous présents sur la cible. J'imagine que cette pièce te sers de défouloir par moment. Tu lâches simplement, avant qu'elle ne te propose de prendre ton arme en main, et ainsi de passer aux choses sérieuses. Tu t'emparais alors de ton arme. C'est alors qu'elle te fit un bref descriptif du petit bijou que tu tenais entre tes mains. Elle s'y connaissait vraiment, en tout point. Elle te montrait alors, la base, a savoir sortir le chargeur pour y insérer les cartouches, ce qui te serait grandement utile. Tu te fiches pas de moi, tu lâches avec un petit sourire en coin. Elle aurait toutes les raisons de le faire. Elle pourrait trouver ça con qu'un mec comme toi ne saches pas s'en servir. Tu l'observais pour pouvoir répéter l'action. Elle faisait ça avec une telle facilité. Toi, rien que pour l'ouvrir, t'avais du mal mais c'était surement normal. Ainsi, avant, tu répétais l'action à plusieurs reprises afin que tu trouves le petit truc. Ouais je sais, on dirait un peu un handicapé avec ton flingue dans mes mains. Tu t'auto-clash. Parce que c'est ton habitude. Tu anticipes le fait qu'elle puisse te dire quoi que ce soit. T'as une tactique pour recharger rapidement ? Parce qu'à ce rythme là, le type il a le temps de me prévenir, et de m'éclater la cervelle. Un peu d'humour n'a jamais tué personne. C'était peut être cette petite once de stress, et d'excitation qui te rendait complètement stupide. Mais bon, t'avais l'habitude de passer pour un mec stupide avec Anteynara, puisqu'elle passait le plus clair de son temps à te lancer des pics ou autre. Donc, t'étais tout simplement toi-même. Et voilà. Tu lâches une fois que toutes les cartouches sont dans le chargeur. Et maintenant ? Tu demandes, pour savoir si elle va te demander de recommencer, ou si au contraire, elle va te faire tirer. Toi, tu étais l'élève, elle était le maître, tu te contentais de suivre ses directives à la lettre.

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(#) Re: things have to change. (clyde)    Sam 20 Juin - 14:39
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