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 l'air du vent ((cassie))

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[ l'air du vent ]
w/ @cassie scoresby
Tu te demandes parfois ce qui te pousse à toujours t’intéresser aux arts, à vouloir constamment développer ta culture à ce sujet. Dans ton esprit cartésien, tu te dis que cela est sûrement lié à ton éducation, à ce que vos parents voulaient vous transmettre, à ta fratrie et toi. Des mœurs exigeantes, un héritage classique de la part de la génitrice comme du géniteur. Ils ont toujours su faire la paire, ont toujours complété les connaissances de l’autre. Deux personnes très intelligentes, certainement les plus intelligentes que tu côtoies. Mais ils sont malins, ils ont l’intérêt derrière chacune de leurs idées. Des stratèges qui t’inspirent, qui te donnent envie de suivre leur voie pour pouvoir les ressembler. La littérature, le théâtre, la musique, la peinture. Des arts que tu suivais d’abord pour satisfaire les exigences parentales mais tu t’es rapidement rendu compte que, au-delà de ça, tu te plaisais à accroitre tes connaissances dans ces domaines. T’es capable de rester plusieurs heures dans la bibliothèque familiale, à feuilleter les livres que tu n’as pas encore lus ou refaire ceux que tu as appréciés. Tu peux t’imaginer les représentations des meilleures pièces de théâtre dans ta tête, à penser au moindre détail dans les décors. Tu peux écouter toute une matinée voire une journée entière le même vinyle de jazz en boucle, à apprendre les mélodies par cœur. Et tu peux gambader d’exposition en exposition juste pour apprécier les toiles des artistes, un penchant pour les œuvres impressionnistes. Tu as un véritable goût pour les empreintes artistiques, une appétence pour les maîtriser. S’il y avait la composante héréditaire dans cela, il y avait aussi cette curiosité intrinsèque à ta personnalité. Ce quelque chose qui t’amène à côtoyer le monde alors que tu sembles si fermé. Des sacrifices que tu fais pour tes passions et que tu fais une fois encore.

Tu entres doucement dans la galerie, saluant les réceptionnistes d’un simple mouvement de tête. Il est habitué, ils savent que tu n’es pas très bavard, que tu te contentes du moins de mots possible. Parce que c’est ton caractère, t’es froid et tu préfères la solitude plutôt que les grands rassemblements. Du coup, tu choisis ton parcours en fonction de l’influence de certaines toiles. Tu repères les tableaux que la plupart regarde en tout premier et tu te diriges vers ceux que la majorité rejette. Et juste parce que personne ne les regarde, cela te donne l’occasion de les apprécier encore plus. T’es planté là, devant des toiles de différents genres, qui représentent des choses auxquelles tu es plus ou moins sensible. Il y a des symboles qui te marquent, qui t’attirent. T’aimes les paysages, t’aimes la nature. T’aimes la subtilité, la suggestion plutôt que l’amour du détail. T’aimes les histoires et la technique. Et t’aimes les toiles des petits comme des grands noms, l’art où tu n’assignes aucune étiquette. Les triptyques, les collections de petits carrés, les natures mortes, une galerie où il y avait de tout. Tu avais tes préférences, tu classais les œuvres dans ta tête sans pour autant avoir un véritable coup de cœur. T’attendais le tableau qui allait te faire vibrer, celle devant laquelle tu resterais plusieurs minutes pour assimiler toutes les nuances, tous les messages. T’as un rapport particulier avec la peinture car il n’y avait jamais de demi-mesure. Un avis tranché, une participation incisive. Soit tu aimes, soit tu n’aimes pas. Il n’y a pas de juste milieu, pas de gamme intermédiaire. T’es intransigeant quand tu n’apprécies pas, un seul coup d’œil et tu fais demi-tour. Tu finis ta visite des œuvres les moins populaires, revenant à l’entrée de la galerie. Une silhouette qui, le crayon à la main, dessine les contours et pose le cadre de sa peinture. Tu t’approches doucement, les mains dans les poches, fasciné par le processus artistique. Une jeune femme que tu ne veux pas brusquer dans son élan, respectueux de son travail. Le silence comme marque de fabrique.  

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(#) l'air du vent ((cassie))    Dim 10 Mai - 22:19
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Mabel König
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live life from dream to dream

résumé du personnage
Naissance à NOLA le 3 janvier 1994 • parents allemands et coréens qui ne s'aimaient plus mais restaient ensemble pour elle • décès de ses parents en 2005 à cause de l'ouragan Katrina • placée en famille d'accueil à 11 ans • arrivée chez les Weaver à 12 ans • transition difficile, fermée, solitaire • retrouve finalement le goût de vivre et d'échanger avec les autres pendant l'adolescence • s'engage dans des associations pour reconstruire la ville et aider les personnes dans le besoin • passion pour l'humanitaire • fait des études courtes puis se lance de manière professionnelle • allers-retours constants à NOLA, elle fait des missions de plusieurs mois parfois à l'autre bout du monde, mais revient toujours dans ce port d'attache

altruiste | têtue | vive | franche | volontaire | pas du matin | organisée | rusée

messages : 2197
rps : 14
name : Undecided. (Sophie)
faceclaim : Adeline Rudolph + depraysie (avatar) ; loripack (gif)
multinicks : Isaac, Pandora, Adriel, Lucius, Bee, Laurie, Gina.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : deuil, catastrophe naturelle, potentielles scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide).
trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
gif : l'air du vent ((cassie)) Ddce3ef7740fc4463abd6670b49645772d441b3a
âge : vingt-neuf ans - 03.01.1994
statut civil : ne reste pas assez en place pour garder une relation, célibataire par choix, effleure les corps par envie.
occupation : coordinatrice humanitaire, elle enchaîne les contrats auprès de diverses associations, tantôt pour reconstruire une ville, nettoyer les océans ou distribuer des médicaments.
habitation : #394 Vieux Carré, dans une colocation où elle ne vit que par intermittence.
mes trophées : l'air du vent ((cassie)) U9ae
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[ l’air du vent ]
@Octavian Elmore & @Cassie Scoresby
L’art visuel est un élément qui a toujours fait partie de toi, depuis ton plus jeune âge. A cause des tragédies qui ont secoué ta famille il a des années de cela, tu ne saurais dire si c’est un goût qui a été transmis par tes parents, une autorité extérieur ou simplement quelque chose de personnel. Au fil des années, c’est simplement devenu plus qu’une passion pour toi Cassie, l’art est ton âme. C’est un moyen d’expression pour toi qui ne sais souvent pas comment parler, comment t’adresser aux gens. C’est une manière de voir le monde, de le retranscrire et de l’appréhender d’une façon qui ne t'angoisse pas autant que la parole. Tu as fais des progrès avec le temps, tu as appris à sortir de ta bulle, petit à petit, pour accorder ta confiance à certains êtres humains également. Le problème est que tu as tendance à t’attacher un peu trop vite, un peu trop fort, mais on ne peut pas tout régler d’un seul coup. Les relations, la capacité de vivre en société, ça s’apprend et comme tout apprentissage, il faut du temps et de la patience. Tes principales interactions, cependant, restent tout de même avec tes toiles et tes pinceaux. Les heures que tu passes à dessiner, à peindre et colorer sont nombreuses, trop selon certaines personnes. Lorsque tu ne travailles pas au musée, tu t’enfermes souvent dans ton appartement pour laisser libre cours à ton imagination, et quand elle est à sec, alors tu parcours les galeries et les musées pour apprendre des plus grands. Artiste oui, mais jamais tu n’aurais la prétention de dire que ton travail est bon Cassie. Tu es ta plus grande critique, tu doutes de toi en permanence et bien que tu rêves d’exposer ton travail aux quatre coins du monde, tu te dis bien souvent que cet espoir ne restera qu’un songe inassouvi.

Aujourd’hui, comme souvent lorsque tu ne travailles pas donc, tu erres dans une galerie d’art. Tu n’es pas bien loin du musée où toi-même tu passes tes journées, mais cette fois tu avais envie de changer. Tu ne te lasserais jamais de marcher dans un musée. Beaucoup se diraient qu’ils ont déjà tout vu, qu’ils connaissent tout, mais même à l’intérieur d’une seule et même collection, tu sais qu’il y a toujours des nouvelles choses à voir, à apprendre. Peut-être qu’aujourd’hui, tu avais simplement envie d’aller dans un autre lieu pour ne pas croiser tes collègues, pour ne pas te sentir obligée de faire la conversation. La galerie n’est pas vide, mais tu n’as pas la sensation de te noyer dans la foule non plus, il y a de la place, de l’espace pour circuler, pour s’approcher plus ou moins des oeuvres et tu aimes ça. L’art est un délice qui se savoure lentement d’après toi, chaque oeuvre mérite son temps d’appréciation. Tu te laisses guider par tes pas, par l’appel des tableaux et, soudain, un jet d’inspiration s’empare de toi. Ce n’est pas rare que cela t’arrive Cassie, bien au contraire. Alors d’un pas plus rapide, tu retournes vers l’entrée, où une toile avait été installée pour les visiteurs. C’est une animation assez commune que tu apprécies toujours, certains n’osent pas y laisser leur trace, pour toi ce sera l’occasion de faire un brouillon. Par chance la place est libre, et bien vite tu t’es saisi du premier crayon qui passait par là. Tu traces, délicatement, les traits de l’esquisse qui prend vie dans ton esprit. Tu imagines, repasses sur ton travail, réinventes. Comme la nature elle-même, l’image que tu vois clairement dans ta tête ne cesse de changer, de bouger. Pas fixée sur une idée précise, c’est aussi ce que tu aimes dans la peinture, à quel point ça peut parfois recréer ce que tu préfères dans le monde. Alors que tu te concentres, tu sens bien vite une présence dans ton dos et tu te retournes doucement. Une fois, puis tes yeux se reposent sur la toile, mais le paysage qui s’était dessiné dans ton imaginaire est maintenant occupé par le jeune homme blond que tu connais. Mal, certes, mais connais tout de même. « Octavian, c’est ça ? » Un sourire timide sur les lèvres, tu es presque sûre de toi en disant ce nom. Comme toi, il a pris pour habitude de venir à l’espace de coworking et, avec le temps, vous avez commencé à faire partie du même groupe. Mais comme toi également, il n’est pas le plus grand bavard qu’il soit. Mettez deux timides dans la même pièce et vous aurez ce résultat : deux jeunes gens qui se voient régulièrement, mais ne savent rien l’un de l’autre. Il faut avouer que de toute façon, ton attention est souvent plus tournée vers Maverick quand tu es là-bas, mais en cet instant tu trouves cela un peu idiot. « Je ne m’attendais à te voir ici, ça me fait plaisir. Hum… je suis Cassie, on traîne dans le même groupe, de temps en temps. » Comme souvent tes joues se teintent de rouge, parce que si tu étais sincère en lui disant que tu étais heureuse de le voir, tu ne réalises qu’un peu tard qu’il n’a peut-être aucune idée de qui tu es. Mauvaise pour les conversations, tu es tout de même douée pour retenir les visages, puisque bien souvent ils t’inspirent toiles et esquisses. Ses traits à lui, tu pourrais presque croire qu’ils ont inspiré bien des bustes antiques. « Tu veux m’aider pour les couleurs ? » Ca ne te ressemble pas vraiment, de partager cette passion, ou de faire durer une conversation plus que nécessaire. Mais ici, tu es dans ton élément Cassie, tu te sens à l’aise, en paix, heureuse. Tu as simplement envie de partager cette sensation.

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(#) Re: l'air du vent ((cassie))    Dim 24 Mai - 18:24
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[ l'air du vent ]
w/ @cassie scoresby
Les galeries d’art, ça fait partie de ton quotidien, de l’héritage que tes parents veulent transmettre à toi et à ta fratrie. Sur le papier, ce n’est pas censé être un lieu qui te correspond. De longs couloirs parfois très resserrés, justement pour pouvoir concentrer les chefs d’œuvres dans des sections, des chapitres qui représentent l’exposition dans ses moindres détails. Une foule non négligeable, des adeptes des artistes qui ont eu l’opportunité d’être exposés ou des visiteurs désireux d’en apprendre davantage concernant les disciplines artistiques. Beaucoup de visages inconnus rassemblés au même endroit, de quoi te faire faire demi-tour. Parce que t’es solitaire, t’aimes pas quand des silhouettes viennent envahir l’espace où tu te trouves, ton champ de vision, surtout quand il s’agit de toiles à admirer. Il n’est pas nécessaire qu’il y ait une proximité pour que cette compagnie t’oppresse, cette sensation qui densifie tes poumons jusqu’à ce que tu perdes ton souffle. Et tu n’aimes pas mettre des mots sur ce que c’est. Agoraphobie ou autre phobie sociale, tu ne te considères pas dans cette extrême. Tu as juste quelques problèmes à côtoyer beaucoup de monde dans un endroit restreint. Un surplus d’informations qui atteint ta rétine, qui t’empêche d’apprécier le travail du peintre sous tes yeux. La situation est encore plus chaotique quand on vient t’aborder alors au milieu de ta propre analyse de l’œuvre. Des paroles parfois certes sympathiques mais qui restent déplacées vis-à-vis de ton esprit silencieux et rigoureux. Toi tu fonctionnes dans le silence, un moteur très simple mais qui est si compliqué à obtenir. Alors, quitte à avoir quelque chose à entendre, tu préfères mettre tes écouteurs, avoir un classique ou bien la nouvelle chanson du moment, plutôt qu’avoir des parcelles de conversation de tous les côtés. Tu trouves ça gênant que certaines personnes parlent autant de leur vie, à grossir le trait tout comme d’un ton exaspéré. La parole comme thérapie, certainement pour eux. Mais ce n’est pas ton cas. Tu préfères te tourner vers l’art quand tu as problème, quand tu cherches du réconfort. Les toiles accrochées sur les murs et les commentaires que tu peux en faire en font partie.

Tu te détaches de tes écouteurs et de ton téléphone quand tu aperçois la jeune fille en train de peindre. Les toiles vierges à l’accueil de la galerie, celles qui attendent la participation des visiteurs de cette exposition. Une occasion pour certains de se laisser inspirer et raviver la toile pour un résultat approximatif. Une occasion de révéler des talents, des peintres en herbe tout comme des aguerris. Ce n’est pas comme s’exprimer par la parole devant un public. C’est un moment où il n’y a que son imaginaire et soi-même. Tu ne t’es jamais aventuré là-dedans. T’es admiratif de la peinture et du dessin, mais tu ne les pratiques pas, persuadé que cela mènerait certainement à une catastrophe. Ce n’est pourtant pas le cas pour la jeune fille en train de composer sa peinture. Elle remarque ta présence et c’est une fois son visage tourné vers toi que tu reconnais ses traits. Cassie, une personne que tu côtoies fréquemment dans le workspace où tu as l’habitude de passer ton temps. Un endroit où tu peux travailler efficacement sur tes projets. Tu ne connais pas beaucoup de choses à propos d’elle, tu ne la connais tout court. Parce qu’elle est réservée comme toi, elle n’épuise pas sa salive dans des conversations à rallonge. Elle entame la conversation et tu te contentes d’acquiescer lorsqu’elle prononce ton prénom, l’économie des mots qui ne t’échappe jamais. Sa voix cristalline en s’adressant à toi laisse un sourire s’esquisser sur ton visage. Elle a l’air gentille, douce, loin des addicts au travail que tu peux croiser au quotidien. « Oui, Cassie. » Ton index qui la pointe avant de retourner dans la poche de ton pantalon et ton regard qui frôle le sol, tu sais au moins son prénom. En entrant ici, tu ne pensais pas la retrouver elle. Tu ne la pensais pas artiste non plus. « Euh non. » Tes yeux qui s’écarquillent quand elle te propose de l’aider dans son œuvre, tu manques de délicatesse, comme toujours. En réalité, tu n’y connais rien en harmonie des couleurs. Sauf quand tes doigts sélectionnent intuitivement les fleurs lors de tes vadrouilles champêtres. Et tu imagines l’un d’eux. « Enfin… J’aime bien le pastel. » Tu reprends de manière maladroite, comme pour te rattraper. Même si c’est dans ton caractère de rester discret, tu sais reconnaître dans certaines situations que tu as manqué de tact. « Après, ça dépend de ce tu veux faire, j’imagine. » Elle devait avoir ses idées, son inspiration. Et tu ne voulais pas déstabiliser son projet de création. Ça te mettrait mal à l’aise si ça arrivait, en quelque sorte.  

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(#) Re: l'air du vent ((cassie))    Jeu 25 Juin - 18:04
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(#) Re: l'air du vent ((cassie))   
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