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 Once Upon A Troubadour ~ Saul

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Once Upon A Troubadour

Saul & Priam ♣ And all the nonsense of that vision that is failing every test, it's the comedy and death of your senses. The alternative to real world. Is just time for me and a fantasy ... Be blind to myself to idolize.
☾ ⋆ ☾ ⋆ ☾ ☼ ☽ ⋆ ☽ ⋆ ☽

Il a suffi d’une journée, de vingt quatre heures éphémères pour tout basculer. Il a suffi d’une nouvelle, de quelques mots communiqués dans une tranquillité mensongère. Il a suffi d’un rien pour échanger ton quotidien mouvementé par une routine insoupçonnée et par dessus tout, étouffante. Le confinement a été prononcé. Quelques syllabes accompagnés d’une réalité accablante pour l’hyperactif que tu es. Tu dois rester chez toi. Tu ne peux pas aller travailler et donner forme à tes idées farfelues. Tu n’as pas le droit de faire résonner ta voix dans ton club préféré encore moins rencontrer tes amis de longue date. Ta liberté a été rompue et pour cause, la propagation d’un virus soit-disant mortel. Si au départ tu te pensais capable de surmonter cette situation, au fil des jours et des semaines, la folie a eu raison de ton esprit. Tu n’as aucun souci à apprécier la solitude Priam. Bien au contraire, par moment, tu la recherches dans les méandres de la cacophonie que peut être ta vie. Tu la savoures tout en travaillant sur tes compositions, tout en faisant appel à tes innombrables occupations. Seulement, plus le temps passe et moins tu apprécies tes journées. A force de toujours faire la même chose, tes hobbies perdent de leurs suprématie, te poussant vers les portes de l’ennui mortel. Depuis deux jours, ta joie de vie s’estompe. La joie de te réveiller le matin s’évapore. L’euphorie ressentie en lançant ton logiciel de composition devient obsolète. Depuis deux jours, tu regardes les différents instruments de musique ainsi que ta manette de jeu avec une lassitude jamais ressentie auparavant. Ca devient insuffisant, ça devient agaçant. Tu as besoin de contact physique, d’une voix humaine, d’une présence vivante et communicante. Tu es conscient de ne pas pouvoir te rendre chez tes potes. Tu es conscient de la gravité de la situation tout comme tu es conscient de devoir quitter ton appartement si tu tiens à ta santé mentale. Une santé qui vacille sérieusement vers la balance de la démence. C’est décidé, aujourd’hui, t’iras le voir. Alors que tu montes les escaliers, différents scénarios s’imposent à toi. La possibilité qu’il te chasse de chez lui est grande. La possibilité qu’il te renvoie à ton appartement est estimable aussi. Pourtant, tout cela te semble si minime face à ta frustration. Tu es préparé à toutes les éventualités. Ah oui, tu l’es ! Tu es préparé à accueillir un tumulte de négation voire d’interrogation. A cet instant, tu ressens des ailes dans ton dos. Une sensation de libération qu’il ne peut te dérober. Un simple refus de sa part n’arrivera pas à te démotiver. Ainsi, armé de tout ton courage, tu toques à sa porte. Sa vue te redonne vie instantanément. Lui, le gars du sixième. Saul j’ai besoin d’aide. Si je reste encore une minute tout seul, je péterai les plombs. Oui, tu annonces la couleur dès le départ. Pas de place à la bienséance ou une quelconque introduction subtile. Tu n’as pas le temps encore moins la patience. Tu fous en l’air la méthodologie humaine et le pire ; tu n’en as rien à faire. Je suis clean puisque j’ai pas quitté mon appart’ depuis des semaines. Alors sois gentil, pousse toi. A dire vrai, tu n’attends pas qu’il se décroche pour entrer. Tu n’attends pas de permission ; après tout, tu as perdu ton savoir vivre ainsi que ton raisonnement. Tu le pousses presque dans le but de t’immiscer de force dans son appartement. Après tout, un mois plus tôt, il avait fait la même chose n’est-ce pas ? Et t’avais eu la politesse de t’occuper de lui. A présent, il doit faire la même chose, il n’a pas le droit de te mettre dehors. Dans ta frénésie, tu prends même pas la peine de regarder son lieu de vie, extrêmement similaire au tien. Tu vas directement vers la fenêtre que tu ouvres en grand. Tu passes ensuite ta tête par l’ouverture et tu prends une grande inspiration. Vraiment, tu es au bord de l'asphyxie et tu ne tiendras plus une seule journée enfermé loin de la civilisation. Je vais crécher ici. Je vais être gentil et te préparer à manger. On a un deal ? Dis-tu, subitement. Sur le moment, ta proposition te semble si merveilleuse. Après tout, c’est gentil de ta part de lui cuisiner quelque chose n’est-ce pas ? Du moins, c’est ce que ton esprit incommensurablement fatigué te susurre.


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(#) Once Upon A Troubadour ~ Saul    Jeu 14 Mai - 1:26
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Saul & Priam ♣ And all the nonsense of that vision that is failing every test, it's the comedy and death of your senses. The alternative to real world. Is just time for me and a fantasy ... Be blind to myself to idolize.
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 chronos, clé de mille et un tourments. la saveur d'un interlude aux éclats d'incertitudes. le croisement du destin pour le prix d'un petit rien. confiné, la carcasse esseulée entre quatre bouts de murs effrités. allongé sur le matelas trop plat, à peine si tu te souviens que tu l'as salement balancé là. litanie dans les méandres de ton esprit, y'a que ton propre bruit qui résonne comme la plus tortueuse des symphonies. l'air extérieur se veut accusateur de ces êtres adorateurs d'un ailleurs. d'un fragment de temps qu'il pourrait s'octroyer, fruits d'une délicieuse liberté. un seul instant, un bref moment. et pourtant toutes ces luxures s'apparentent à des usures, des leurres faisant cracher des billets verts sans discontinuer. tu comprends l'essence de l'interdiction même si à toi il est difficile de dire non. le maître de ton blason, le séraphin de toutes les déraisons. pas le genre à plier, pas le genre à onduler tête baissée. sauf que cette fois cela n'engage pas que toi et tes quelques émois. tu as suffisamment assimilé les dangers au bout de quelques excès. les masques, les chuchotements, les pillages et autres démences. alors t'es cloîtré dans ton lit, les orbites fouillant ton plafond, le joint au bord des lèvres, le sourire railleur à l'idée abstraite de l'air extérieur. le paradoxe est pourtant là. les ombres autour de toi exècrent cette trêve souveraine, les brimant dans leurs désirs profonds ou superficiels, peu importe le sel de leurs envies. toi ? les pulpeuses aspirant la bouffée cancéreuse, tu la craches dans un nuage blanc au-dessus de toi. tu apprécies ce calme moitié nébuleux, moitié voluptueux qui t'enveloppe. l'allure désinvolte du petit prince ténébreux, la nonchalance innée du gamin irrévérencieux. le non sens de ton âme, les fils désarticulés de tes pensées. y'a pas grand chose à en tirer, seulement une profonde impudicité. le joint sur les lippes, la fumée recrachée, il y a que cela pour t'exalter. du moins, c'est ce que tu croyais avant les tambourinements sur ta porte d'entrée. apparemment la distanciation sociale n'est qu'un souvenir de râle. à peine un murmure pour celui qui à ta porte se fait raclure. tu pourrais l'éviter, l'ignorer, après tout c'est ton terrain de jeu que d'être insoucieux. une seconde. deux secondes. trois secondes. putain. le bruit dégueulasse contre ta porte qui ne s'arrête pas, cet être que tu t'apprêtes à faire passer de vie à trépas. lentement tu te relèves, le myocarde déjà usé de ce dégénéré. c'est seulement quand tu daignes ouvrir que tu le découvres, lui, le voisin du 5ème. tu hausses à peine un sourcil en attendant son monologue. il dégueule des bouts de mots, des bouts de phrases qui peinent à faire sens dans ton esprit endolori de ses conneries. tu le laisses déverser sa bile au moment même où il entre sans y être invité. tes doigts qui passent sur ton crâne en le voyant débouler dans ton appartement comme un aliéné. sa tête à la fenêtre tel un chien réclamant une dose de quotidien, lui aussi un tout petit rien. Je vais crécher ici. Je vais être gentil et te préparer à manger. On a un deal ? Là tu te connectes vaguement à la réalité en l'entendant déblatérer des absurdités. tu fronces les sourcils, ton pouce sur ta lèvre inférieure. là, tu le sais, il vient de baiser ton pseudo calme intérieur. un être lambda l'aurait brutalement dégagé, l'obligeant à ne plus t'emmerder. c'était sans aucun doute la solution à faire, toutefois tu lui en devais une. et toi, tu étais malheureusement le genre à régler toujours tes dettes. ça dépend. tu comptes nous intoxiquer ? le sourire effronté sur tes pulpeuses mouillées. la salive de l'enfant éhonté. les traits à peine tirés dans un rictus sarcastique, déjà tu le sens votre cohabitation va être putain de chaotique. tu étais pas prêt à ce qu'il vienne foutre quelques ravages, à accueillir les prémisses de vos futurs saccages. je t'en dois une. tu le reconnais parce que malgré l'océan de tes défauts, il y en a certains que tu ne recenses pas. qui ne t'effleurent pas. la lâcheté en est un. on va établir des règles. maintenant. ta main qui se pose subitement sur sa nuque. le contact de ta main glacée sur sa peau brûlante. la valseuse d'une fièvre imminente. tu le dégages sèchement dans ta chambre. là tu fermes la porte derrière toi, tes pupilles dilatées braquées sur son essence déchaînée. regarde bien cet espace parce que tu ne le verras pas souvent. ma chambre.   le vide précédant ce sourire aux mille et un vices. aux mille et un supplices. sauf s'il s'avère que t'es intéressant. la tirade subliminale, le message implicite qui s'insinue en lui comme un foutu parasite.


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(#) Re: Once Upon A Troubadour ~ Saul    Jeu 14 Mai - 3:55
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Saul & Priam ♣ And all the nonsense of that vision that is failing every test, it's the comedy and death of your senses. The alternative to real world. Is just time for me and a fantasy ... Be blind to myself to idolize.
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La raison est un doux souvenir lointain, assassinée par sa jumelle la démence. Tu n’es plus que chaos et tourment combiné dans une enveloppe qui risque d’exploser à tout moment. De toute ta vie, tu n’as jamais vécu une situation similaire à celle que tu expérimentes actuellement. Une expérience fâcheuse et désagréable. L’expérience de l’emprisonnement. L’expérience de la privation dans toute sa splendeur. Si certains étaient arrivés à s’y habituer, toi, tu montres des réticences. Tu exiges d’avoir ta liberté, minime soit-elle. Et puis la solution s’était imposée à toi comme par magie. La libération était à ta portée de main, elle était si évidente que tu ne l’as pas envisagé ; Saul. Ou disons plutôt l’appartement de Saul. Son lieu de vie est semblable au tien et pourtant, tu le vois comme le Graal incarné dans des pièces de briques et de ciment. Il constituera ton havre de paix, ton échappatoire, ton refuge loin de la folie meurtrière qui commence sérieusement à t’animer de la tête au pied. L’air que tu aspires à présent te semble plus pur, écorchant même tes poumons. La vue de sa fenêtre te semble si attirante, si mirifique alors que tu es conscient de sa banalité. Comme quoi la médiocrité du paysage s’évapore puisque tu n’es plus dans ton appartement. Tu es loin de l’étouffement. Tu lances le deal avant de tourner doucement ta tête vers le jeune homme. Il est fidèle à lui-même. Toujours baigné dans l’insouciance et la nonchalance. Sérieusement, est-il un peu dérangé par la situation mondiale et actuelle ? N’en a t-il pas marre d’être constamment enfermé dans une cage sans aucune issue ? Ca t’échappe Priam et ça te pousse aussi à réfléchir à des sujets en oubliant l’essentiel ; tu viens de t’imposer à lui. Tu viens de chambouler son train-train quotidien sans aucune once d’hésitation. Tu t’en rendras compte plus tard pour le moment, tu hausses un sourcil comme s’il venait de dire la connerie du siècle. Avoir une intoxication à cause de toi ? Il blague n’est-ce pas ? Je suis un bon cuisinier qu’est-ce que tu crois. Faut dire qu’avec ton état d’âme actuel, tu n’arrives pas à détecter le sarcasme dans ses propos. Ta répartie est partie ailleurs, sûrement perdue entre ta folie et ta démence causée par la solitude et l’ennui. Maintenant que tu as pris l’air nécessaire à ta survie, tu t’apprêtes à fermer la fenêtre mais une pression contre ta nuque t’en empêche. Saul t’oblige à le suivre vers une pièce et pendant un instant, tu te fais violence pour garder l’équilibre et ne pas t’afaler sur ce qui semble être un matelas. Sérieusement, il ne peut pas agir comme le commun des mortels et te demander gentiment de le suivre jusqu’à sa chambre ? Sa chambre ! Pourquoi diable tu te retrouves dans sa chambre ? Tu n’as pas le temps de poser la question, il te devance en ajoutant une tirade qui, franchement te laisse sur le cul. C’est comme si t’avais besoin d’un tel choc émotionnel pour te réveiller de ta torpeur, pour sortir de ta bulle d’asphyxie et te reconnecter avec la réalité. Saul, tu as appris à connaitre les grandes lignes de son caractère. C’est un être à part, doté d’une gueule d’ange doublé d’une racaille aux réactions mystérieuses. Il constitue une énigme pour toi. Un puzzle qui t’invite encore et toujours à le résoudre. Tu te glisses dans la peau d’un détective avide de savoir et incapable de se déclarer vaincu par son insolence. Un pas, deux pas et tu te retrouves en face de lui. Il est si proche au point de sentir son souffle chaud sur ton visage. Tu contemples ses traits, insistant un moment sur ses charnues à la forme attractive. C’est fou comme ce gars te fait de l’effet. C’est fou comme ça t’énerve. Je dirai plutôt que je verrai si TU t’avères intéressant pour que je vienne une nouvelle fois dans ta jolie chambre. Tout en murmurant ses mots, ton index s’était pointé vers sa poitrine, remontant jusqu’à ses lèvres. Avant qu’il ne bouge ou qu’il ne te repousse, tu approches ce même index de tes propres pulpeuses comme si tu venais de l’embrasser indirectement. Un petit sourire malicieux illumine tes traits avant que tu ne sortes de la chambre non sans avoir basculé l’épaule du jeune homme du tien. La cohabitation mettra tes nerfs à rude épreuve mais tu es curieux de connaitre ses limites et les tiennes aussi. Pour le moment tu fais comme si de rien n’était. Bon, je vais ramener quelques fringues et autres trucs. Je t’emprunte ça. “Ca”, ce sont ses clés qui reposaient sur son bureau. Bien sûr, tu veux éviter qu’il ne ferme la porte à clé, t’empêchant de revenir l’emmerder. Tu sors ensuite de son appartement afin de joindre le tien. Tu as déjà tout préparé, tu te contentes ainsi d’attraper ton sac à dos, ta guitare et ton ordinateur. Quelques minutes plus tard, tu reviens chez Saul, ni vue ni connu. Alors, y a t-il d’autres règles ? Et tu as des allergies ? Des trucs particuliers que tu aimes manger ? Tu commences petit à petit à reprendre tes esprits et pour le moment tu évites de penser à ce que tu viens de faire, comme envahir l’espace personnel de ton voisin.


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(#) Re: Once Upon A Troubadour ~ Saul    Mer 20 Mai - 1:03
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 tourbillon hérétique dévorant toutes ondes énergétiques. l'éphèbe aspire chaque parcelle de vitalité à sa portée, n'hésitant pas à fouiller les moindres recoins, à faire comme si cet appartement était sien. tu le laisses faire, plus amusé par la situation qu'à l'idée pour le moment de profaner son blason. l'âme enfantine, de tes affaires très vite il s'acoquine. il touche, il effleure, il survole les murs, tentant voracement de s'y imprégner comme un aliéné. adossé contre le plâtre froid tu te contentes de le regarder sans déblatérer. lorsqu'il se prône bon cuisinier, un rictus sauvage sort de tes pulpeuses, l'iris de tes prunelles que trop rieuse. pas besoin de surenchérir, ton sourire laisse présager le pire. une fois devant toi, il s'arrête, ne se donnant même pas la peine de cacher son désarroi. tu le sais, ce confinement le fout en émois. il savoure les millimètres de chair de ta peau halée, la lueur nébuleuse de ton regard sombre. et toi, gamin des cieux tu lui offres en silence le présage de vos plus beaux désaveux. Je dirai plutôt que je verrai si TU t’avères intéressant pour que je vienne une nouvelle fois dans ta jolie chambre. l'éclat de rire aussi satanique que mirifique franchit tes lippes. son audace fait de toi un rapace, prêt à offrir monts et merveilles à sa carcasse. à tout faire pour que tu l'agaces. salement. lentement. faire de lui plus qu'un dément. à ne pas savoir ce qu'il veut, ce qui lui prend. tu devines dans ses pupilles dilatées ses innombrables tourments. tu ne devrais pas tirer sur le fil, ne pas te faire marionnettiste de son être, ne pas s'amuser de ce pantin désarticulé aux gestes incertains. On verra. Quand tu me supplieras de t'ouvrir. Là, cette ombre méphistophélique sur tes charnues, d'un simple regard tu le fous à nu. derrière chaque mot se cache une image, derrière chacune de ces images se cache un lubrique mirage. ni trop, ni pas assez, rien qu'il ne puisse exploiter. c'est suffisamment à te faire jubiler de voir sa tête quelque peu désarçonnée. Son geste sur ta poitrine et sur tes pulpeuses t'arrachent comme à ton habitude une désinvolte attitude. Tu t'amuses du destin, tu n'es pas le genre à te projeter à demain. Et pourtant tu sais qu'à ce jeu là tu risques de le faire tien. Le faire délicieusement regretter d'avoir emprunté ce chemin. Faut croire qu'il ne te connaît pas si bien, qu'il ne sait pas à quel point tu peux te faire luciférien. À peine l'effleurement et déjà qu'il se tire rapidement. Trop, peut être pour être dénué de tout intérêt. Tes propres clés dans sa main, tu te contentes de lui ouvrir la porte pour qu'il aille prendre ses affaires. En temps normal tu aurais pu le foutre dehors mais là il t'offre un déchaînement, il t'offre des instants que tu prophétises déjà comme des somptueux divertissements. Alors lorsqu'il revient, tu lui ouvres la porte comme tu le ferais à un nouveau chien. Y'a un peu de ça, accueillir un nouvel être chez toi que tu ne connais absolument pas. Façonner votre intimité, votre promiscuité mais aussi mettre des barrières. La base, et tu sais qu'avec lui ça risque d'être une partie non négligeable sachant qu'il est loin d'être malléable.
On parlera bouffe plus tard. Tu t'approches de lui, quelques pas, suffisamment pour sentir l'ascension de la tension. Un rictus de sale gamin infernal. Ma chambre ? Ta zone de non droit. Je fume. Je bois. Je baise. Je suis pas du matin. Je suis bordélique. Je peins, je dessine à n'importe quelle heure du jour de la nuit. Partout. Tu le verras sur les murs, par terre, sur les meubles. Et tu ne touches pas à ce tableau. La Danseuse de Renoir juste derrière Priam. Bien que ce tableau vaut une véritable fortune c'est plus ce qu'il représente pour toi, la force qu'il dégage et toute l'aura qui t'anime qui rend cet oeuvre d'art précieux à tes yeux. Pour le moment c'est tout. Le reste, on avisera. Allergie ? Commence juste pas à m'donner le tournis à t'agiter ainsi. Ça devrait aller. ton sourire impie qui s'élargit. Là tu te rapproches plus encore. Dans tes billes, la lueur du chien qui mord. Presque prêt à en faire ta proie, presque prêt à faire qu'il soit à toi. L'espace d'un instant tu ne fais rien, tu te contentes de le déshabiller du regard. Haut. Bas. Bas. Haut. Tu prends ton temps, t'es clairement pas clément. Là, ton doigt appuie sur son piercing au nez. Tu n'as rien besoin d'ajouter. La maligne référence au passé, à ces mois écoulés, à ton geste non oublié. J'écoute. Dis moi ce qui va me donner envie de te massacrer lors de ses prochaines semaines ensemble à passer. Les dés sont lancés, la lueur dans ton regard est celui d'un sublime bâtard. De celui capable de tout, de rendre littéralement fou. Ce petit sourire, l'annonce du pire. Et pourtant il reste là. Il est joueur, faut croire que tout ça ne fait qu'accentuer un trop plein d'ardeurs.




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(#) Re: Once Upon A Troubadour ~ Saul    Dim 31 Mai - 0:13
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La sonorité ironique que produit ses cordes vocales, assassine tes tympans. Il rit de toi, pas vrai ? Il ne semble tellement pas te prendre au sérieux, comme s’il avait toutes les cartes en main. Comme si t’étais son simple serviteur, voulant monter d’un rang, en vain. Il t’énerve, cet énergumène. Il t’énerve autant qu’il t’attire, lui et son regard impur aux saveurs lubriques. On verra. Quand tu me supplieras de t'ouvrir. Oui c’est évident. Son assurance est omniprésente, hyperbolique. Tu la ressens sous ta peau, sur tes os, jusqu’à la moelle. Elle te gifle et te laisse pantois pendant un instant comme s’il venait de gagner ce premier round. Tu dois te reprendre, tu en es conscient. Tu dois ignorer les boum boum frénétiques de ton organe vital en ignorant les signaux d’alarme ; tu ne sortiras pas indemne de cette cohabitation. Toi qui cherchais un semblant de tranquillité, tu viens de tomber dans l’antre du diable en personne. Sans un mot de plus, te contentant de plisser des yeux, tu le contournes pour partir dans ton appartement. Malgré cette première confrontation riche en émotion, tu ne recules pas. Non, ta détermination est supérieure à son caractère de merde. La première chose à faire dans ce genre de situation est de détecter tous ses mauvais côtés. Comme le fait qu’il soit imbu de sa personne, qu’il soit un peu trop sûr de lui et qu’il se montre maître de ton destin. Tu secoues de la tête non sans grogner surtout quand il ouvre la porte, n’attendant pas que tu utilises les clés dérobés quelques minutes plus tôt. Tu lèves les yeux au ciel et tu fais abstraction à ses premières mauvaises habitudes. En même temps, que peux-tu faire à part subir ses assauts ? Tu viens d’envahir son espace vital et tu dois être prêt d’accueillir ses mots. Première question, énième râteau. Ne peut-il pas se comporter comme le commun des mortels et te répondre au lieu de te donner l’impression d’être un fardeau ? Pourtant tu restes calme Priam. Même quand il s’approche, même quand tu recules jusqu’à t’emprisonner contre ce mur à la surface rigide, tu restes maître de tes émotions, la tête haute, jamais baissée. Les règles sont lancées et si d’autres le trouvent disgracieux, toi, tu aimes ce tableau marginal et culotté. Étonnement, ses mots ne te choquent pas comme si tu t’attendais à ce qu’il soit une âme à part, forgé dans un moule différent. Ca fait même dessiner un sourire sur tes lèvres. Hum d’accord. Tu pourras me prévenir quand tu ramèneras quelqu’un ? Comme ça je me ferai ... docile. Sauf que le regard que tu lui lances, prouve le contraire. Tu feras plutôt en sorte d’embêter sa conquête. Pourquoi ? t’en as pas la moindre idée. Peut-être l’envie de le faire chier un peu comme il le fait actuellement en te regardant de haut en bas. Tu désapprouve ce regard, t’as même l’impression d’être soudainement nu sous son oeil expert. Stop. Tu glisses tes deux mains contre sa poitrine pour le repousser gentiment histoire de te dérober de là. Il a suffit que tu t’éloignes un peu de sa carapace pour sentir les appels de la tienne ; battements frénétiques, des sueurs tout le long de l’échine. Ca va être rude. J’aime pas l’odeur de la cigarette. Je suis hyperactif et cela depuis le matin. Je suis concepteur de jeux vidéos alors ne sois pas étonné si tu m’entends pester contre deux lignes de codes capricieux. Tu réfléchis en même temps que tu parles. Je fais de la musique. L’inspiration peut se présenter à deux heures du matin comme à vingt trois heures mais voilà, tu es un artiste, tu sais ce que c’est. Ce qui veut clairement dire que tu peux le déranger avec les sonorités de ta guitare par contre, il n’entendra jamais ta voix, t’es prêt à te dévoiler de la sorte. En plus, c’est une personne détestable quand bien même il t’attire comme un aimant. D’ailleurs, tu te rappelles de votre toute première rencontre. Du moins celle où tu lui as adressé quelques mots. C’était grâce à une jeune blonde que tu n’as plus jamais revu depuis. Mais dis, t’as quelqu’un dans ta vie ? Genre une jolie blonde toute mignonne ? Ah oui c’est vrai, tu as oublié de mentionner ta curiosité illimitée. Un phénomène qu’il découvrira sur le tas. Et tu fais quoi dans la vie ? Tu peins ? Et malgré son avertissement, tu t’agites dans tous les sens pour ranger tes affaires proprement.


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(#) Re: Once Upon A Troubadour ~ Saul    Jeu 9 Juil - 18:30
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