what lies ahead.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

-23%
Le deal à ne pas rater :
(Adhérents Fnac) Kit de démarrage 3 ampoules connectées Philips ...
99.99 € 129.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 i'm diving in deep and I'm riding with no brakes ✸ (lukerys)

Aller en bas 
Invité
‹ Invité ›
Anonymous


i'm diving in deep and I'm riding with no brakes ✸ (lukerys)  Empty

and i'm bleeding in love, you're swimming in my veins


On peut pas dire que la soirée d'hier, tu l'ais vraiment appréciée. Surtout dans un bar en particulier où tu as a fait la rencontre d'un type peu recommandable et qui, pour une malheureuse bière renversée sur lui, t'en ait chié un caca nerveux. Tout le monde sait que tu es extrêmement maladroite mais là, ce n'était clairement pas de ta faute car un motard t'avait bousculée et, oui, le contenu de ton verre avait atterrit sur le t-shirt de cet homme. Tu avais commencé par t'excuser mais ce dernier n'avait rien voulu savoir et il avait fini par te traiter de connasse. C'est le genre de comportement que tu détestes par dessus tout, tu n'avais rien demandé, toi. Le ton était vite monté et... tu connais la suite. Quoi qu'il en soit, tu n’étais pas rentrée hyper tard, il devait être aux alentours de vingt-trois heures mais quand tu étais monté te couchée, Luka dormait déjà. Le pauvre, il devait être exténué car d'habitude, il t'attend. Le lendemain matin, tu t'es levée de bonne heure, malgré tout et tu as décidé de le laisser dormir car pour lui aussi, c'est sa première journée de congé depuis un moment.

Il est sept heure et Luka avait laissé la lettre du garage, lui indiquant qu'il pouvait venir récupérer sa voiture dans la journée, sur l'ilot central de la cuisine. Tu avales vite fait un bol de Nesquik et deux biscuits petit déjeuné avant d'enfiler un leggings et un t-shirt de sport pour aller faire ton jogging matinal, écouteurs dans les oreilles. Faisant attention de faire le moins de bruit possible, tu enfiles le harnais de course sur Hypsos, ton Border Collie, sans oublier de prendre cette fameuse lettre et la carte d'identité de Luka. Tu te dis que tu irais chercher sa voiture, en même temps. Le travail de Luka est très fatiguant, surtout quand il enchaine des gardes et les heures supplémentaires et ces derniers temps, il n'arrête pas. Il va, surement, vouloir rester tranquille aujourd'hui et puis, ça te fera des kilomètres en plus sur ton temps de sport quotidien. Ce n'est pas ça qui te dérange. Le soleil brille déjà et tu sens la chaleur des rayons du soleil sur ton visage en sortant de la maison après avoir pris soin de lui laisser un mot. Le soleil de la Louisiane est connu pour être chaud plus tôt qu'ailleurs. Même si vous êtes déjà en juin. Cela te fait du bien et te motive pour bien commencer la journée.

Trois heures plus tard, te voilà devant l'entrée du garage, toute transpirante et Hypsos occupé à tournoyer autour de toi en aboyant comme pour te demander pourquoi tu as arrêté de courir. Increvable ce chien. Pourtant vous avez bien parcouru quarante kilomètres de la maison au garage mais non, il lui en faut toujours plus à cette boule de poils. Tu lui caresse la tête en lui ordonnant de se taire, tu raccourcis sa laisse et vous finissez par entrer, un peu essoufflée. Tu te diriges vers l’accueil où tu présentes la convocation et la carte d'identité de Luka. Dix minutes plus tard, tu reçois les clés de la voiture et tu prends le chemin du retour, Hypsos sur la banquette arrière. Tu allumes la radio quand tu as failli faire une crise cardiaque en sursautant. Même le garagiste t'a lancé un regard, et ton chien aussi par la même occasion, avant de lâcher un petit rire, histoire de bien se foutre de ta tête. « Raaah, Luka ! Tu fais chier ! » Toi et ta putain de musique à fond ! Évidemment, ce dernier avait oublié de descendre les octaves avant de la rendre aux mains du garagiste. C'est dans des moments pareils que tu as des envies de meurtre. En plus, c'est pas de la musique ça, c'est des gens qui hurlent à tors et à travers. On peut pas vraiment dire que vous avez les mêmes gouts musicaux. Toi, tu es plus rock, pop alors que lui, c'est clairement du métal. Ce que tu détestes ! Tu t'empresses de déconnecter la clé USB pour connecter ton Iphone et pouvoir, enfin, soulager tes oreilles. Une fois chose faite, tu démarres le moteur et tu prends la direction de la maison.

Une fois le portail refermé et le moteur coupé, tu délivres Hypsos qui se rue sur la porte d'entrée. Il t'épuise ce chien mais tu l'aimes tout autant. Luka te fait signe de la fenêtre de l'entrée et tu prends bien soins de lui signer d'un geste du doigt glissant sur la gorge que tu vas le tuer avec ses conneries. Il finit par faire une moue et faire semblant d'avoir peur. Ah, ouais ? Tu l'prends comme ça ? Très bien. Te dis-tu. Il ne sait pas ce qui l'attend. Non mais c'est vrai, quoi, tu as frôlé la crise cardiaque, quand même, oh ! Tu finis par lâcher un rire et secouant la tête. Cela a toujours été comme ça entre Luka et toi. Des délires, un lien fusionnel, de la compréhension mais surtout, de l'amour. Même si cela n'a pas toujours été évident au début, avant que tu décides de vous laisser une chance mais tu ne regrettes en rien ton choix, bien au contraire. Bien sûr, vous avez vos hauts et vos bas, comme chaque couple qui s'aime mais tu es heureuse avec lui et pour rien au monde, tu ne l'échangerais. Une fois rentrée à l'intérieur, tu te diriges vers le salon où Luka te tourne le dos et tu profites de cette occasion pour lui sauter dessus, passant ta main sur sa gorge. « Je vais te tuer, Suvolainen ! » Lui dis-tu en riant. Une chance pour toi qu'il sait retenir ses gestes de défense, sinon il n'aurait mis que quelques secondes pour t’immobiliser à terre. Il faut ire que tu joues beaucoup sur cet aspect... toi, tu peux le frapper mais lui, non. Il t'arracherait un os, sinon. Et tu n'hésites pas à le taquiner de cette façon. Abus de pouvoir de femme ? Ouais, un peu.


Made by Neon Demon
/ awards session
(#) i'm diving in deep and I'm riding with no brakes ✸ (lukerys)     Ven 26 Juin - 15:11
Revenir en haut Aller en bas
Invité
‹ Invité ›
Anonymous


i'm diving in deep and I'm riding with no brakes ✸ (lukerys)  Empty




And I'm bleeding in


love,


you're swimming in my


veins

with @inerys hartwell

La constitution américaine est une merveille parce qu'elle offre à tout un chacun un nombre impressionnant de liberté.
Ce qui en soit était normal pour un pays qui se considérait comme la plus grande démocratie du monde...mais l'attachement de certains pour le second amendement faisait de notre vie, à nous, membres des équipes d'intervention, de véritables enfers. Chaque opération signifiait une chance de rencontrer prématurément ses ancêtres et à la fatigue physique venait s'ajouter la fatigue psychologique qu'entraînait cette obligation permanente d'attention.

Il était vingt heures sur ma montre et cette foutue journée était enfin terminée. C'était la première fois que j'allais avoir un jour de repos depuis la préhistoire et j'allais en avoir besoin.
J'étais défoncé...claqué et cette journée d'entraînement avec la team avait été un bordel digne de Stalingrad. Simulation d'intervention dans un immeuble suite à une prise d'otage par cinq individus, somme toute, un exercice classique dans lequel je performais...enfin...normalement.
J'étais un fan de jeux vidéo, un pro du "360 no scope", mais cette fois, j'avais été assigné à la place du sniper pour tester une nouvelle tactique d'approche. Je n'étais pas mauvais au tir à distance, même plutôt bon.

"Ok les gars, deux morts parmi les civils, autorisation de tirer à vue. Neutralisation à vue"

Bon, au moins, j'allais pouvoir m'amuser. Dans le cadre des entraînements, nous utilisons des cartouches en caoutchouc, elles ne blessent pas, mais peuvent laisser de vilaines marques si vous n'y prenez pas garde.

BOOM, headshot!


Je dégage la douille de la chambre de tir.

BOOM, deuxième !


Réarmement d'un geste sec.

Troisième !

Quel talent quand même...du moins, jusqu'à ce que le capitaine Raw me hurle dans ma radio "PUTAIN Luka! Qu'est-ce que tu fous ?". Je décolle mon oeil du viseur, je ne comprends pas vraiment ce qu'on me veut "Bah, je neutralise à vue", la réponse fuse "Espèce de con, c'est nos gars que tu dégommes, ramènes tes fesses ici, je te veux dans le bâtiment pour soutenir l'équipe dans trente secondes, Holloway ! Tu prends le sniper"
Alors, comment expliquer la suite...normalement, en intervention, on neutralise les cibles en quelques balles, pas plus, on limite les pertes et le TTK (time to kill) doit être le plus court possible. Eh bien...j'ai réussi à me retrouver au corps à corps avec un faux terroriste qui prenait son rôle très à cœur, puis impliqué dans une fusillade qui a conduit à la mort virtuelle de plusieurs otages.

Enfin, l'heure de la récré est terminée. "Bien...le bilan...est de...5 preneurs d'otages tués, 3 morts chez nous et six otages abattus...Merci Luka, la prochaine fois, évite de déconner d'accord ?"
J'avoue, je n'avais pas été concentré, je m'étais promis d'avoir cette conversation avec Rys au soir mais plus les heures passaient plus je stressais comme un ado devant son premier crush alors, me concentrer était pas vraiment sur ma "to do" list.  

Laissant ma mauvaise journée derrière moi, je prends une grande respiration et j'entre dans notre maison. Ca me fait tellement bizarre de dire "notre" maison...Rys et moi avons fini par acheter notre chez nous...souvent, quand j'y pense, je...ah ben voilà, comme maintenant tiens, je souris comme un idiot.
Je referme la porter derrière moi et Hypsos, le border collie de Rys déboule du salon, en remuant de la queue. Je ne sais pas sur quelle planète est né cet animal, mais il a acquis l'énergie infinie, ça, c'est sûr.

Toujours aussi content de me voir hein ?

Je remarque le silence alors que j'octroie la dose de caresses recommandée pour les bons chiens. Je n'aime pas me retrouver seul à la maison quand Inerys n'est pas là, ça manque de vie, j'adore avoir ma peste adorée près de moi.

Ta maîtresse, elle est où ? Hein Hypsos ? Elle est où Rys ? ...Réponds pas surtout...mal élevé.

Le pauvre animal m'accorde un regard interrogateur tout en penchant la tête. Je passe dans la cuisine pour acter l'absence de Rys. Elle est sortie profiter de sa soirée...comme j'aurais aimé pouvoir aller avec elle. Je m'étire en faisant craquer la moitié de mes vertèbres, cela faisait combien de temps que Rys et moi n'avions nous plus eu l'occasion de profiter à deux d'une bonne soirée ? Entre mes gardes et son travail de vétérinaire, nos agendas avaient parfois du mal à se croiser. Faudra vraiment que je voie avec le RH pour me trouver un moment pour souffler et passer quelques jours avec Rys. Elle me manquait de trop et les heures que j'accumulais allaient bien finir par me valoir des récupérations à un moment donné.
J'ai mal à mon épaule, là où Carter, qui jouait le terroriste s'est amusé à me frapper. Quel enfoiré, il sait bien que j'ai mal à cet endroit après une chute la semaine dernière, il l'a fait exprès ce connard. "Ah ouais...faut pas oublier d'aller chercher la voiture demain...je vais déjà sortir le courrier sinon, je vais encore zapper"
Direction le canapé pour attendre Rys devant une bonne série Netflix...je cherche un long moment et je finis par me retrouver à regarder un de ces anime japonais disponible, une série avec des armes vivantes...le mec qui se retrouve avec un bras forgé à partir d'un katana maudit...ah ben...ça pète...mais au bout de deux épisodes, l'adrénaline redescend et je sens que je ne vais pas pouvoir résister jusqu'au retour de Rys.


J'arrive en pleine course au coin du bâtiment, mon rythme cardiaque s'est accéléré, j'esquive un tir qui provient de l'arrière et qui passe au-dessus de ma tête, je bifurque à droite. Un homme en combinaison noire se tient devant moi, une barre de fer à la main, j'esquive le coup alors que le morceau de métal se fracasse sur la brique. J'arme mon coup de poing, vise la tête et...j'ouvre les yeux en sursaut au moment de tomber du lit.
BOOOOOUM
Je mets quelques secondes pour me remettre les idées en place, assis avec la moitié des draps par terre. Le soleil semble avoir déjà parcouru une partie de sa courbe ascendante à travers le ciel. "Aouch...il est quelle heure ?"
Le réveil affiche plus de neuf heures. Je me relève douloureusement, le temps de chauffer mon épaule endolorie. Dans le lit, personne, j'ai l'ai loupée...et encore une fois, l'occasion d'avoir cette putain de discussion que je repousse depuis des semaines. C'est avec la tête encore dans le cake que j'arrive dans la cuisine et découvre le mot qu'Inerys m'a laissé. Je lis rapidement son écriture que je trouve si jolie. Cette fille est vraiment adorable, elle va même aller chercher ma voiture...qu'est-ce que je l'aimais ma belle Hartwell, je lui devais un énorme câlin.  

Sur le coin de la cuisine, Salem m'observe. Je déteste la manière dont Salem et Kiara ont l'habitude de me fixer, j'ai la ferme impression qu'ils rêveraient de me poignarder dans le dos...en plus, vu leur taille qui relève presque de la panthère, faudrait veiller à ne pas se faire prendre en traitre. Les deux Maine Coon de la maison ont cette capacité à vous observer comme deux parents siciliens qui observent le copain de leur fille...il manque que la carabine pour donner le change.
"Arrête de me fixer comme ça, Salem, ou je m'arrange pour te refourguer à cet excellent resto chinois dans le centre-ville. T'as compris ? Allez, ouste"

Une douche plus tard et me voilà frais et dispo, sans carte d'identité et sans voiture, à attendre le retour de ma belle. Puisque je ne mange jamais le matin, j'entreprends d'aller relever le courrier. Dehors, le soleil commence déjà à chauffer, promettant une belle journée sur la Nouvelle-Orléans.
Peut-être que je devrais aller voir mon cousin aujourd'hui...il me laissera peut-être faire une petite plongée avec un groupe ou l'autre de touristes...même si ma sortie de cage la dernière fois avait foutu un bordel sans nom. Depuis, il se montrait un peu réticent à me laisser remonter dans un de ses bateaux.
Le quartier d'Eastwood village est calme, légèrement retiré du centre-ville mais très agréable à vivre, et au moins, les voisins ne vous emmerdaient pas. J'arrive à la boîte aux lettres et l'ouvre pour en découvrir les bonnes nouvelles. "Alors...facture...facture...facture...tract...facture..." J'ai parfois l'impression qu'on est trop taxé dans ce pays, je n'avais pas le souvenir que mes parents avaient autant à payer en Europe. Mon attention est attirée par une lettre cachetée par plusieurs bureaux de douanes. Le timbre représente l'horrible monument qu'est le Mémorial des Marins du Roussalka de Tallinn.
Nerveusement, je regarde autour de moi et me presse de rentrer dans la maison, les mains moites. J'ouvre fébrilement l'enveloppe pour déplier une simple feuille de papier, une page A4 recouverte d'une écriture féminine que je ne reconnais que trop bien. Mes yeux parcourent les lignes, jusqu'à cette dernière phrase, ces quelques mots qui me déchirent le coeur "Viige mind sealt välja, Luka" (Sors moi de là, Luka).
Je dois respirer une ou deux fois profondément pour reprendre contenance et éloigner ce passé qui m'est revenu en pleine tronche sans crier gare.
"Allez Luka, on se reprend, ce n'est rien". Je chiffonne la lettre avant de tout foutre au bac pour recyclage. Faudra que je réponde quand j'aurai le temps et que je m'arrange pour la sortir de là d'une manière ou d'une autre. J'entends le ronronnement reconnaissable de ma voiture qui s'arrête devant la maison.

J'observe depuis la fenêtre Hypsos qui est comme à son habitude, dégoulinant d'une énergie insatiable, malgré le traitement sportif quasi militaire que lui impose sa maîtresse. A croire que ce chien est un robot à pile nucléaire. Rys est sportive, et pas qu'un peu, et elle prend presque toujours Hypsos avec elle, et pourtant, rien ne semble y faire, ce chien est increvable. Je la regarde qui sort de la voiture, c'est compliqué de toujours tomber amoureux quand je la vois, un jour, mon coeur n'y survivra pas.
Et puis, la voilà, qui me menace de me tuer, mais j'avoue que ce geste, je le trouve plus sexy que menaçant.
Je simule la terreur qu'elle m'inspire avec une grimace exagérée avant d'éclater de rire. C'était bien elle ça, c'était ce grain de folie qui m'avait rendu complètement fou d'elle. On ne s'ennuyait jamais avec elle, c'était impossible. Mon attention est alors attirée par Salem qui vient de pousser un miaulement qui aurait fait pâlir de jalousie un barbare viking.
"Qu'est-ce qu'il fout encore lui ?"

Trahison !

Ce chat était de mèche avec sa maîtresse qui me saute sur le dos, passant sa main sur mon cou "Je vais te tuer, Suvolainen!" avant de partir dans un rire heureux. Elle s'agrippe avec force, pas décidée à me lâcher. Je sens que je vais devoir faire usage de la force strictement nécessaire pour maîtriser mon assaillante.
"T'es certaine de ça, Hartwell ? Si tu dois tuer, tâche de le faire sans hésiter !"
D'un mouvement de hanche, je bascule vers la gauche, juste assez pour la faire glisser un peu, passer mon bras droit entre ses jambes pour la soulever en l'obligeant à desserrer son étreinte avant de l'entraîner au sol, avec la théâtralité d'une prise de MMA. Pas très académique, mais extrêmement marrant selon moi. Cette fois, c'est moi qui mène la danse. Je profite de la situation pour passer au-dessus d'elle, bloquant ses deux bras avec mes mains. J'adore quand elle est en tenue de sport et les couleurs de son visage lui donne un côté ingénu qui me plait. J'essaie de reprendre l'expression sérieuse du flic intraitable.
"Vous êtes en état d'arrestation mademoiselle Hartwell. Je vous arrête pour attaque en traître et pour vol qualifié de mon cœur...si vous collaborez, vous éviterez peut-être que je vous passe les menottes, à vous et vos complices diaboliques", dis-je en sentant le regard de Kiara dont la silhouette approche lentement, se coulant dans l'ombre des meubles. Je me penche vers ma compagne, mon visage est à quelques centimètres du sien. Je me mords la lèvre, geste inconscient que je fais toujours quand je me perds dans ses yeux, puis, j'esquisse un sourire.
"Va falloir que tu me dises ce que ma merveilleuse personne a fait pour que tu aies l'envie de la tuer...et surtout, que tu arrêtes de me regarder avec des yeux pareils, parce que là, j'ai une folle envie de t'embrasser, Hartwell"

Code by Joy
/ awards session
(#) Re: i'm diving in deep and I'm riding with no brakes ✸ (lukerys)     Dim 28 Juin - 13:44
Revenir en haut Aller en bas
Invité
‹ Invité ›
Anonymous


i'm diving in deep and I'm riding with no brakes ✸ (lukerys)  Empty

and i'm bleeding in love, you're swimming in my veins


Tu adores passer du temps avec Luka et même s'il vous arrive de ne faire que vous croiser, quand vous tombez sur le même jour de congé, vous en profitez à fond. D'ailleurs, tu penses de plus en plus à partir en vacances rien que tous les deux. Tu es persuadée que cela vous ferez un bien fou. Et puis, tu adores organiser les vacances... la recherche pays et du meilleur hôtel avec le meilleur service, les excursions et activités, la préparation des valises, faire des listes pour ne rien oublier et finir par quand même acheter un truc à l'aéroport de dernière minute car "Bordel, j'ai oublié ci ou ça!", l'attende interminable avant l'embarquement, l'excitation du décollage, la hâte d'arriver au pays et jeter son sac sur le lit de la chambre d'hôtel et visiter ce dernier, prendre ses racines à la piscine... Bref, toutes ces joies d'un voyage, quoi. Non, vraiment, tu aurais besoin de ce souffle d'air frais. Tu adores ton job, c'est ta passion mais il faut savoir lâcher prise, de temps en temps.

Sans rien comprendre à ta vie, tu te retrouves en dessous de Luka. Tu savais qu'en lui sautant dessus, cela allait forcement arriver. Tu rigoles de plus belle. Seulement, quand il te demande pourquoi tu veux la mort de sa si merveilleuse personne, tu reprends ton air sérieux, calant ton regard dans le sien, dans ses yeux d'un bleu si profond que tu pourrais t'y noyer, ces yeux qui font des ravages dans ton petit cœur tout mou. Tu plisses un peu les tiens pour faire genre de le foudroyer du regard. « La musique à fond quand j'ai démarré le moteur de ta voiture, crétin! » Prenant l'air toujours aussi sérieux. « Enfin, moi, j'appelle pas ça de la musique mais du bruit. » Dis-tu en levant les yeux au ciel. Tu le vois, le sourire taquin comme seul celui-ci peut te rendre folle. Il va finir par te rendre folle, de toute façon. « Je sais pas si tu mérites de m'embrasser, pour le coup. » Tu essaies de te dégager de son étreinte mais impossible, il est beaucoup plus fort et musclé que toi. C'est injuste. Tu finis par gesticuler de gauche à droite en espèrent qu'il ne ressert pas son emprise sur toi mais tu fais plutôt ça car tu mises sur le fait que ce geste le perturbe assez pour qu'il te lâche. Du coup, tu prends bien le soin de le faire assez lentement, avec délicatesse. Traitresse!

C'est vrai qu'il va finir par te rendre dingue mais ce n'est pas une mauvaise chose en soi, enfin si tu ne finis pas par être internée. La cause ? Syndrome de "Luka's love". Mouais, pas terrible comme nom de syndrome mais on fait avec ce qu'on a. « Allez, lâche-moi. » Le supplies-tu du regard. S'il devait continuer à te maintenir de la sorte, ce serait bien mieux dans le canapé ou dans votre lit mais pas par terre comme ça, en mode bestial. Tu n'es pas contre un peu d'originalité, bien au contraire, mais le frottement de ta colonne vertébrale contre le carrelage de la maison... non, vaut mieux pas y penser. Qui ne tente rien à rien, tu lèves ton genoux pour le glisser entre ses jambes et pouvoir le retourner à ton avantage. Oui, bon, ça donnait mieux dans ta tête mais tu résistes et tu forces, n'hésitant pas à tricher en chatouillant ses cotes. Tu finis par le mordre à l'épaule, ce qui le fait flancher et te donne la possibilité de passer au dessus de lui. « Ahah ! Tu vois quand tu veux ? » Dis-tu en redressant fièrement le buste, en califourchon sur le bas de son ventre. Toujours armé de son regard persan, tu ne résistes plus et tu lui donnes ce qu'il veut. Tu baisses ton buste, ton visage à proximité du sien. Tu prends ses mains dans les tiennes et tu entrelaces vos doigts avant de les positionner au dessus de vos têtes. Tes lèvres frôlent, à présent, les siennes. Tu prends le temps, ton souffle chaud le chatouille et tu finis par poser un doux baiser sur ses lèvres.

Non, tu l'échangerais pour rien au monde et tu le suivrais jusqu'en enfer, s'il le fallait.
Made by Neon Demon
/ awards session
(#) Re: i'm diving in deep and I'm riding with no brakes ✸ (lukerys)     Lun 29 Juin - 15:18
Revenir en haut Aller en bas
Invité
‹ Invité ›
Anonymous


i'm diving in deep and I'm riding with no brakes ✸ (lukerys)  Empty




And I'm bleeding in


love,


you're swimming in my


veins

with @inerys hartwell

"Inerys" Ce nom, je l'ai gravé en moi à la seconde où elle l'a prononcé. Pour moi, elle a représenté un tout, un présent et un avenir. Après cette intervention, cet accident qui m'avait permis de la rencontrer, j'ai décidé que je ne pouvais pas ignorer ces battements de coeur loupés, ces regards qu'elle posait sur moi et qui me faisait fondre, je devais tenter la plus belle chose qu'un homme puisse faire à une femme, lui avouer son amour après avoir gagné son coeur.
Inerys, elle était le feu, un volcan qui vous brûle si vous l'approchez de trop, un rêve qui s'étiole si vous essayez de vous en saisir. Des années durant, je l'ai vue, si proche et en même temps, si lointaine...avant d'enfin la capturer, me retrouver prisonnier d'un monde extraordinaire, où à chaque jour qui se levait, je voyais ce doux visage qui transformait ma fougue et ma soif d'adrénaline en un tendre amour qui lui était uniquement dévoué.

Au terme d'une prise dont Dwayne Johnson aurait été fier, je me retrouve au-dessus de ma belle, je lui maintiens les mains et alors que je suis près d'elle, je n'ai qu'une pensée à avoir pour m'abîmer complètement dans ce regard. Les yeux de Rys sont pour moi, les plus beaux du monde, ils sont un monde en eux-mêmes, une galaxie dans laquelle je me perdrais volontiers si je n'y prenais garde. Vraiment, cette fille est un risque pour ma santé cardiaque tant j'avais l'impression de faire de la tachycardie à chaque fois qu'elle me fixait avec cette intensité.
J'étais policier d'intervention, habitué aux situations extrêmes, et pourtant, là, je devais avouer que j'étais aussi vulnérable qu'un chaton, j'étais accro, complètement accro à Rys. Elle aurait pu me demander de traverser l'océan à la nage, je l'aurai fait sans réfléchir. L'amour était fort, l'amour était beau, et l'amour était dangereux quand on y pensait.
Enfin, je comprends le fin mot de l'histoire, apparemment, Rys n'a pas apprécié le CD de Crimfall, un de ces groupes finlandais dont j'ai été peiné d'entendre la dissolution récente et que j'avais laissé dans la voiture. C'est vrai que j'écoutais la musique à plein volume, elle me le reprochait de temps en temps.

-J'écoute du bruit hein ? Miss Hartwell, ne serait-ce pas plutôt de la jalousie envers la voix de la chanteuse ? C'est sûr, moi, je n'écoute pas des berceuses...je ne sais pas comment tu fais pour ne pas t'endormir au volant.


Après tout, il ne serait pas logique qu'elle soit la seule à taquiner...j'aime trop la taquiner, c'est un de mes défauts qui me rend adorable à ses yeux...je crois.

-Je t'ai déjà dit à quel point tu es belle quand tu fais semblant d'être sérieuse...


Je vois bien dans son regard, dans les yeux qu'elle lève au ciel qu'elle n'est pas véritablement en colère, je souris doucement. Bordel, comment c'est possible d'avoir autant envie d'embrasser quelqu'un ? Je regarde ses lèvres et je sens l'attraction terrestre qui me pousse en leur direction.

« Je sais pas si tu mérites de m'embrasser, pour le coup. »

Je la sens tenter de se dégager, de se tortiller comme une anguille. Je suis obligé de bien me caler pour la maintenir. Après tout, elle n'en a pas vraiment l'air quand on la regarde, mais Inerys est plus forte qu'on le pense. Elle est en forme, elle est sportive, elle a de la ressource et c'est une chose que j'adore chez elle, cette capacité à surprendre.

-Mademoiselle Hartwell, la police a tous les droits durant une interpellation...mais vous, vous avez le droit de garder le silence...tout ce que tu diras, pourra être retenu contre toi...

Ma belle lève son genoux, j'avoue que le mouvement me surprend parce que je m'attendais à un coup directement dans le service trois pièces, mais elle triche ! Elle commence à me chatouiller, elle sait que je n'aime pas qu'on me chatouille, je contracte mes abdominaux pour résister jusqu'à ce qu'elle me mordille l'épaule.
Aaah la fourbe, je relâche ma prise sur ses bras pour tenter de résister au mieux à ses diversions, et voilà qu'elle bascule, je perds l'équilibre et le contrôle de la situation.

-Ah merde...

La voilà au-dessus de moi, bombant fièrement le torse alors qu'elle a pris la main. Inerys et moi nous n'aimons pas quand les choses se passent trop facilement, quand il n'y a pas une petite lutte, une petite imprévisibilité qui rend les choses encore plus excitantes. J'ai souvent le dessus, c'est vrai, mais j'avoue apprécier quand Rys arrive à me surprendre et prend le dessus. Alors, elle se transforme en une sorte de succube pour moi, plus rien n'existe, sinon elle. Le monde peut bien s'effondrer, je n'en aurai rien à cirer, juste l'envie de demeurer prisonnier de son étreinte.
Je me mordille la lèvre alors qu'elle repousse mes mains au-dessus de ma tête.
Mes yeux la supplient presque, lui disant "embrasse-moi", mais miss Hartwell sait prendre son temps, faire durer le plaisir. Son souffle me donne des frissons, j'ai l'impression que l'attente va me tuer, et, au moment où je me sens vaciller vers la folie, Rys, enfin, m'embrasse.
Le contact de ses lèvres, c'est comme le paradis qui s'ouvre, comme le plus beau des rêves, la plus tendre des histoires. Je ne m'imagine pas avec quelqu'un d'autre qu'elle, et à cet instant, je sais que si je ne peux pas l'épouser, alors, je n'épouserai personne...ces foutus japonais cherchent toute leur vie la personne liée à eux par le fil rouge du destin, moi, je l'avais trouvée, ma petite vétérinaire adorée, ma princesse, mon adorable reine de cœur.
J'ai envie d'elle, terriblement envie d'elle. Je serre ses mains un peu plus fort dans les miennes, j'adore ses doigts, j'adore ses mains, son odeur, sa présence. Jamais je n'aurai pu imaginer tomber amoureux à ce point.
Je pense que c'est presque le moment, le meilleur moment pour moi de redevenir sérieux et d'envisager d'aborder la demande qui me brûle les lèvres, l'atmosphère s'y prête, nous sommes tous deux comme fiévreux. Mais Hypsos, cette pile nucléaire à fourrure est déjà là, occupé à me lécher les mains, me rappelant que nous étions par terre, à la merci des suppôts de Satan. Kiara et Salem ne sont pas loin, certainement occupés à préparer un rite satanique pour m'éliminer et récupérer leur maîtresse. Le charme est quelque peu rompu, nos animaux domestiques nous rappellent que le sol est leur territoire, et pas un terrain de jeu pour humain.
Je contracte mes muscles, bougeant légèrement nos mains pour qu'elle comprenne que je pourrais reprendre la main si je le voulais.

-Rys...et si je t'accompagnais sous la douche ? J'ai comme l'impression qu'il va falloir que je mène un interrogatoire particulièrement...poussé, miss Hartwell...

Lentement, tout à la force des abdominaux, je commence à me redresser. L'effort est intense mais je refuse de me laisser dominer aussi facilement, je dégage nos mains et bientôt, me retrouve assis, avec Rys toujours assise sur mon bassin. Je lui souris, prêt à l'embrasser à nouveau lorsqu'il sonne...ce foutu téléphone, ce putain de smartphone qui avait glissé de ma poche lorsqu'Inerys avait pris les commandes de notre petite lutte.
Sur l'écran qui s'illumine, un numéro inconnu, avec un préfixe "+358"...la Finlande...ce numéro, je ne l'ai pas enregistré mais je le reconnais...mon oncle...c'est le passé qui vient sonner à ma porte, une partie de mon passé que j'ai caché à Rys, sur lequel je demeure évasif lorsqu'elle aborde le sujet.
J'essaie d'ignorer les vibrations de l'appareil mais mon correspondant s'acharne, je soupire, lâche les doigts de la main droite de Rys pour attraper mon appareil et rejeter l'appel. D'un geste nerveux, je lance mon téléphone sur le canapé avant de poser ma main sur la taille de ma belle. Je refuse de laisser le passé ruiner une si belle journée de congé, une si belle journée avec Inerys. Lentement, je fais courir mes doigts sous son t-shirt, sentant la peau tiède de sa taille qui irradie contre ma main.

-Et si nous reprenions où nous en étions...ah oui...que dirais-tu d'une douche...

J'approche mon visage du sien, je la fixe à vingt centimètres de distance avant d'effleurer ses lèvres à mon tour, de doucement mordiller sa lèvre inférieure.  

-Rien que...toi et moi...

Code by Joy
/ awards session
(#) Re: i'm diving in deep and I'm riding with no brakes ✸ (lukerys)     Mer 1 Juil - 13:58
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
‹ ›


i'm diving in deep and I'm riding with no brakes ✸ (lukerys)  Empty

/ awards session
(#) Re: i'm diving in deep and I'm riding with no brakes ✸ (lukerys)    
Revenir en haut Aller en bas
 
i'm diving in deep and I'm riding with no brakes ✸ (lukerys)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
what lies ahead. :: archives rps.-