who needs to go to sleep when I got you next to me ? (yaël)

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ophelia ackerman & yaël weisel
Ophelia se demande encore comment elle s'est retrouver dans cette situation. Elle devait venir uniquement boire un verre avec des amis pour une raison dont elle ne souvient absolument plus. Mais c'est la grosse arnaque du siècle, la fameuse embuscade. Enfin, Ophelia n'a pas bu non plus une bouteille, juste trois verres et c'est déjà trop pour la blonde qui ne tient pas l'alcool. Son sourire n'arrive plus à se défaire de son visage et elle n'arrête pas de rire pour des raisons toutes plus nulles, les unes que les autres. Quand le bar ferme, elle salue ses amis et décide de prendre un taxi. Le trajet l'endort presque, la forçant d'une certaine manière à décuver. Quand le taxi s'arrête, Ophelia pense être arriver à destination. Le soucis c'est que ça n'est pas le cas. Elle se retrouve dans un quartier qui n'est pas le sien, bien que son subconscient y voit des petites similitudes. Elle marche et marche pendant quelques minutes avant de s'installer sur un banc. Elle a beau chercher des yeux un autre taxi, elle n'en voit plus passer. Elle pourrait appeler un uber, mais cela demande trop de réflexion. A la place, elle appelle le dernier numéro qui est dans son journal d'appel : Yaël. Lui, il sera quoi faire, elle en est certaine. Yaël, il est toujours là pour elle, ce n'est pas sa moitié pour rien. A son grand malheur, l'appel sonne dans le vide. ~~Elle va pleurer~~. Ophelia se décide à laisser un message sur la messagerie du brun où elle explique qu'elle va certainement mourir, tuer par des loups ou de faim, c'est au choix. Dans ses explications peu explicite, Ophelia donne approximative le nom d'une rue. Il est deux heures du matin et Ophelia propose ce qui ressemble à une chasse aux trésors à Yaël, c'est tout à fait normal. La blonde raccroche et espère de tout cœur avoir des nouvelles rapidement de son ami. Oh d'ailleurs, elle voit le nom de ce dernier s'afficher sur son téléphone. « Yaëeeeeeeeeel !! » dit-elle toute contente de cet appel. « Tu es dans un tunnel ? » demande-t-elle par curiosité étant donner qu'elle n'entend pas bien l'homme à travers le téléphone. « Tu ... quoi ? » questionne-t-elle. Et là c'est le drame, elle a beau hurler le nom de son ami, plus de réponse. Elle voit son écran qui se fige et qui s'éteint. C'est officiel, Ophelia va mourir sur un banc dans le quartier de Faubourg. ~~Bon y'a pire comme mort quand même~~.

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âge : 26 ans || 02.02.1996

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@Ophelia Ackerman

Ce soir, il n’était pas de ceux qui fermait le bar et pourtant, il y restait notamment parce que sa petite-amie était venue le rejoindre pour profiter de cette soirée. Yaël avait horreur de se faire prendre en souricière ainsi. S’il arrivait à justement que rien ne se sache, c’était bien parce qu’il instaurait des règles, l’une des plus importantes : Ne jamais venir le voir travailler. Ça évitait des rencontres inattendues entre l’un et l’autre. Cette fois, il faisait exception puisqu’il savait Ronan débordé par son boulot. Accoudé à une table, il la regardait lui parler de sujet qui ne l’intéressait pas vraiment. C’était con, mais voilà, il faisait tout de même bonne figure en répondant quelques phrases un peu plus poussées que de simples onomatopées. Son portable finissait par vibrer dans sa poche, il en sortait pour découvrir qu’il avait manqué un appel. Ophelia. Si Yaël se fichait bien des gens en règle générale, il devait bien admettre que tout était différent quand il s’agissait de la jeune blonde. Il pourrait déplacer des montagnes pour elle. Faisant signe à sa copine qu’il devait prendre ce message, il se levait de la table pour s’éloigner un peu. Il écoutait le message qu’il n’était pas certain de comprendre. Elle avait raccroché et ça le laissait dubitatif, l’appelant pour obtenir plus d’information, il entendait aussitôt sa voix résonnée dans le combiné. « Ophelia, ça va ? » Il espérait qu’elle arriverait à bien l’entendre, mais ça ne semblait pas si facile que cela. Fronçant le nez, il parlait un peu plus fort et plus rien. Il regardait l’écran de son portable où une roulette tournait indiquant qu’il ne possédait plus de batterie. « Merde… » disait-il en poussant un soupir, passant une main dans ses bouclettes ébènes, il lissait ses cheveux vers l’arrière dans un geste légèrement désespéré. Que faire ? En fait, il n’avait pas vraiment à se poser la question, Ophelia passerait toujours devant les autres – et cela même si leur rapport avait quelque peu changé depuis cette fameuse nuit. Il revenait vers sa copine, l’informant d’une certaine urgence. « Désolé, je dois vraiment filer, mais je t’appelle sous peu. » disait-il en lui volant un baiser et quittant le bar où il travaillait quelques heures plus tôt. Il se maudissait de ne pas avoir pris la voiture ce soir… Mais surtout de ne plus avoir de batterie. Fichu technologie… Grommelant, il tentait de se souvenir de ce qu’elle avait dit dans son message. Le bouclé ne perdait pas plus de temps devant le Spotted cat, se mettant finalement à courir vers ce qui lui semblait être un détail qu’il connaissait. Par chance même s’il n’était pas du Faubourg, il n’était pas totalement perdu. Passant pratiquement tous les jours pour venir au bar. Il s’arrêtait devant cet indice qu’elle lui avait laissé, balayant le paysage du regard, il voyait une silhouette sur un banc. Les joues empourprées par l’exercice, le souffle court, il prenait sa direction « Ophelia ! » disait-il avant même d’être arrivé à sa hauteur, au diable pour ceux que ça pouvait réveiller !

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ophelia ackerman & yaël weisel
Pourquoi avait-elle bu déjà ? Ophelia l'ignore. Elle-même sait qu'elle ne tient absolument pas l'alcool. Elle aurait du être plus responsable. Sauf que ce soir, cette responsabilité a voler en éclat. La blonde est même perdue dans un quartier qui n'est pas le sien. Le manoir n'est pas dans le coin. Il ne reste plus qu'à trouver un coin tranquille dans la ville pour qu'elle ferme les yeux. Ce qui est impossible pour la Ackerman ! Jamais de la vie, elle ne pourra dormir ailleurs qu'entre quatre murs. La blonde, elle a besoin d'un superhéros, qu'on vienne la sauver de cette situation des plus cocasse. Et pour ça, elle appelle Yaël. Alors certes le garçon il n'a pas de cape à son actif, ni de super-pouvoirs mais sait-on jamais, peut-être qu'il lui cache de nombreux secrets. Malgré son appel à l'aide, Ophelia n'est pas certaine d'avoir réussit à le joindre. Elle espère qu'il écoute ses messages, sinon la petite blonde est fichue étant donner que son téléphone a décider de lui faire le coup de la panne. Alors, elle attend patiemment étendue de tout son être sur ce banc public. Ophelia ignore totalement combien de temps, elle a pu attendre mais au bout d'un moment, elle entend quelqu'un qui crie son prénom. Elle croit d'abord à une hallucination, puis elle le voit : lui, Yaël. Toute heureuse, elle se relève d'un coup et part à sa rencontre. Bon, elle avait un poil oublié qu'elle était un poil ivre et qu'elle ne tenait plus tellement sur ses jambes. « Yaël ! » crie-t-elle. La blonde finit donc sa route à terre, les bras autour des jambes de Yaël. Son but avait été de l'enlacer, elle a juste louper le coche. « Aïe ... » geint-elle. « Le sol, il est bas. » constate-t-elle en tentant de se relever. Elle fait un tour d'horizon d'elle-même en voyant qu'elle n'a rien de casser. « Tu es MON héros ! » lâche-t-elle, le plus naturellement au monde. Elle s'empresse même de le prendre dans ses bras et de le serrer aussi fort qu'elle le peut en déposant au passage un baiser sur sa joue. « Elle est où la cape ? » demande-t-elle en cherchant dans le dos de son ami, un vêtement absent. Dans la logique d'Ophelia, un héros à une cape, voilà. « Pourquoi t'es tout rouge ? Tu faisais du sport de nuit ? » questionne-t-elle en remarquant qu'il avait les joues rouges. « Tu me portes sur ton dos pour rentrer à la maison ? » demande-t-elle consciente qu'elle allait se prendre un vent, mais qui ne tente rien, n'a rien.

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âge : 26 ans || 02.02.1996

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@Ophelia Ackerman

Cette poupée blonde, elle pourrait arriver à faire faire à Yaël tout ce qu’elle désirait. Un pouvoir qui échappait au juif, mais il ne cherchait pas à comprendre pourquoi elle y arrivait. En vérité, il s’en moquait, si elle pouvait continuer de lui sourire comme elle avait l’habitude de le faire ça lui irait. Amis de longue date, les sentiments de Yaël pour elle n’avait su que s’accroitre, mais d’un autre côté, il avait appris à les refouler. Aujourd’hui, ce n’était qu’une caresse sur sa peau, un battement de cœur un peu plus profond lorsque leur regard se croisait. Acceptant son titre d’ami, il ne cherchait pas plus loin, pas même à construire quelque chose de plus que ce qu’ils avaient déjà. Tout lui suffisait finalement dans cette histoire. Ça ne l’empêchait pas d’accourir en oubliant toutes les choses qu’il était en train de faire pour ses beaux yeux. Cette faiblesse qu’il avait en sa présence, ce soir, il l’affichait bien alors qu’il avait parcourut pratiquement tout le Faubourg à sa recherche. Trouvant la jeune femme, il en fut soulagé, prenant sa direction. Elle se levait du banc et il la regardait approcher, ne s’attendant toutefois pas à la voir chuter. Les frêles bras de la jeune fille entourant les jambes du garçon. « Ça va ? » demandait-il en se penchant pour l’aider à se relever, puisqu’elle semblait avoir de la difficulté. « Bin oui, t’as beau être petite, il reste bas le sol. » râlait-il comme si tout cela ne pouvait être qu’une évidence qui échappait à la jeune femme. Un univers séparait les deux amis, elle pétillante et lui bien plus sérieux en toute circonstance. Elle semblait heureuse, même si elle venait de se vautrer en beauté, elle continuait de rayonner. Cette simple vision laissait le rose monter aux joues du juif qui malgré tous ses efforts se laissaient toujours charmer par la blonde. Cette extravagante petit bout de femme qui ne semblait jamais s’abattre sur son sort. Fronçant les sourcils, Yaël la regardait, elle qui le qualifiait de héros. Il en était tellement loin, au mieux il aurait compris qu’elle le traite de vilain, il aurait compris… mais là. Un détail lui échappait, il en avait peut-être l’air du héros, surtout après avoir cherché la blonde à la suite d’un appel qui ne l’avait pas laissé de marbre. Yaël possédait-il un cœur ? C’était à se le demander… Les bras de son amie l’entourant, ses lèvres se posant sur la peau de sa joue encore chaude, il sentait une chaleur l’irradier où elle avait posé ses lèvres. « Elle est au lavage. » baratinait-il bien loin de vouloir entrer dans les délires de sa meilleure amie qui avait sans doute abusé de l’alcool, tout du moins, c’est ce qui semblait être à l’arôme qu’elle dégageait. Il se tortillait sous sa poigne, cherchant à se libérer de cette emprise, lui qui acceptait beaucoup de chose en sa présence, mais des câlins perpétuels, il n’en était pas le plus grands des amateurs. « Une certaine demoiselle éméchée m’a appelé. J’ai dû faire le tour du quartier pour la trouver. » Peut-être en parti, mais très certainement pas la pleine vérité. Il avait couru certes, mais cette proximité lui faisait perdre le contrôle de son impartialité. Libéré de son étreinte, il glissait ses mains dans ses poches, laissant quelques mèches de ses cheveux retomber devant son regard qu’il posait sur elle. « T’es pas capable de marcher ? » grommelait-il plutôt mécontent de se transformer en mule, mais comme toujours pour elle, il ferait n’importe quoi. Se mettant dos à la jeune femme, il se penchait pour lui offrir une meilleure position pour qu’elle y grimpe. Poussant un soupir, il enroulait ses bras autour de ses jambes pour qu’elle ne glisse pas. « Tu peux me dire pourquoi t’es dans un état pareil et au Faubourg en prime ? »

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ophelia ackerman & yaël weisel
Plus les années passent, plus Ophelia réalise qu'elle peut toujours compter sur la présence de Yaël pour lui venir en aide. Elle ne va pas nier que ce soir, elle ne pensait pas vraiment le voir voler à son secours et encore une fois, il lui prouve le contraire ~~encore une fois~~. Bien qu'elle soit perdue dans un quartier qui n'est pas le sien, la présence de Yaël, la rassure autant que cela l'apaise. Ophelia est aussi très enjouée face à un Yaël qui campe pour ce soir : le rôle du super-héros ~~sans cape~~. Si enjouée que la blonde parvient à s'emmêler les pieds, trébuche et finit sa route aux pieds de Yaël. Il a peut-être des jolies chaussures mais Ophelia n'éprouvait pas le besoin de les découvrir de plus près. « Oui, oui. » dit-elle en se relevant grâce à la main de son ami, constatant qu'elle n'avait rien de casser. Ophelia Ackerman : toujours en un seul morceau ! « C'est faux, je suis pas petite ! C'est toi qui est ... grand ! » lâche-t-elle pour tenter de se justifier, tout en levant les yeux vers lui. Effectivement, vu sa taille, le sol est plus proche pour elle. Elle est même certaine que sa tête pourrait servir de plateau repas pour Yaël. Ophelia ne manque pas de remercier le brun en le ruant d'affection. Du moins, un baiser et un câlin : cela semblant déjà être un maximum pour son meilleur ami pour qui le tactile n'est pas son fort. ~~Enfin, il ne disait pas pareil le garçon quand ils se sont retrouvé dans le même lit bizarrement~~. « Tu l'as trouvé ? » questionne-t-elle en apprenant la raison pour laquelle il était dans le coin. « Ah, c'est moi la demoiselle éméchée. » finit-elle par réaliser. Si en temps normal, elle lui aurait lancer un doux regard noir, ce soir, ce petit surnom à le don de la faire rire. La seconde suivante, Ophelia s'attend à ce qu'il la jette mais au contraire, il accepte même de la porter sur son dos. La blonde grimpe sur son dos, déposant ses bras sur les épaules du juif. « On ira plus vite comme ça. » confie-t-elle. Parce qu'elle se connait la blonde, elle sait très bien que si elle doit utiliser ses jambes, elle n'a pas finit de faire des arrêts à tous les coins de rues. Ophelia, elle a envie de son lit et pas spécialement d'attendre encore six heures avant de le rejoindre. « C'est une histoire très drôle. » dit-elle. Enfin était-elle vraiment drôle ? Dans la tête de la blonde, ça l'était en tout cas. « On m'a inviter à boire un verre mais que nenni, c'était une arnaque. Je me suis fais embusquer jusqu'à la fermeture du bar. » confesse-t-elle. Ce qu'elle ne dit pas, c'est qu'elle n'avait bu que trois verres mais ça, Yaël n'avait pas besoin de le savoir même si un part de lui-même doit très bien savoir que la blonde qui lui sert de meilleure amie ne tient absolument pas l'alcool. « Et, j'ai pris un taxi pour rentrer à la maison ... Sauf que je ne suis pas à la maison. » constate-t-elle. La suite de l'histoire, il la connait. Elle l'a appeler et il est venu. « Tu sennns bon des cheveux. » lâche-t-elle en sentant la douce odeur du shampooing de Yaël parvenir jusqu'à ses narines.

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