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 misunderstanding | sony

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C’est souvent la folie au travail, mais Alwan a l’impression que c’est deux derniers jours ont été particulièrement agité. De garde, il n’a pas vraiment eu de temps pour se poser assez longtemps pour ne pas commencer à ressentir la fatigue envahir son corps. Plus que quelques heures et il pourra regagner son lit ou tout autre mobilier où il pourra se reposer pour les dix prochaines heures. Malgré la fatigue, il garde quand même son caractère et son armure qu’il brandit depuis des mois : ce sourire qui montre que tout va bien. Aujourd’hui ça serait l’occasion parfaite pour cacher son armure, prendre le prétexte de la fatigue pour ne pas être au meilleur de son humeur mais non, comme toujours il fait semblant. S’il ne cache pas des parties de sa vie, sur ce qu’il est, il n’y a que sur ses sentiments et son ressentiment qu’il n’est pas des plus honnêtes. Lui et son équipe viennent à peine de rentrer dans la caserne que la sirène retentit. Une urgence médicale à quelques pâtés de maisons de la caserne. Tout le monde n’a pas besoin de s’y rendre pour ce genre d’urgence mais c’est lui qu’on envoie. Sa première pensée fut de râler intérieurement mais il ne dit rien. C’est son métier, c’est sa passion de venir en aide aux autres donc il ne peut pas cracher sur la moindre mission qu’on lui donne. Montant à l’avant, il est vite arrivé sur les lieux où on a besoin d’eux. Suivant les serveurs du restaurant, Alwan observe un attroupement autour d’une personne à moitié par terre « J’crois qu’elle panique » croit-il entendre alors qu’il y a bien trop de mondes pour qu’ils puissent faire leur travail. « Ecartez-vous, laissez-la respirer » C’est au moment où le monde commence à s’éparpiller pour laisser faire les professionnels, qu’Alwan a un blocage. C’est elle, Sony. Alwan a l’impression d’avoir vu un fantôme et c’est un peu ce qu’elle est non ? Un fantôme. Il ne savait pas si elle était encore en vie, ou pas. Il savait juste qu’elle est partie, du jour au lendemain sans jamais donner de nouvelle. Le temps d’un instant, il reste là planté là alors que son collègue prend les choses en main. Le temps de quelques secondes, la tendance s’inverse et son esprit se met à marcher à une vitesse folle. Il n’a pas le temps de penser à la rancœur, la colère, le soulagement de la voir en vie, il doit prendre en charge la situation et maintenant ! « Laisses je vais m’en occuper, Sony, respires, c’est ton cœur ? » Il n’agit pas comme d’habitude, comme il devrait le faire avec n’importe quelle patiente et il le voit bien dans le regard que lui lance son collègue. Ils ont des protocoles à suivre et là, le fait qu’il la connaisse embrouille tout le reste. Si depuis neuf mois il l’a cru morte, ce n’est pas pour la perdre aujourd’hui même si en ayant l’esprit clair, il verrait que la situation est beaucoup moins grave qu’elle n’y parait.
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(#) misunderstanding | sony    Mar 24 Sep - 11:44
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Pas grand monde dans le restaurant italien que tu as choisi d’arpenter pour choisir ton repas du soir. Ça te va cette tranquillité de l’endroit, c’est paisible à tel point que tu te sens bien, à la limite d’annuler la commande à emporter pour ne pas succomber au charme mortel de ta chambre miteuse. Mais ce n’est qu’un leurre, le monde arrive après. Le  restaurant voit la foule affamé arriver, un camion de touriste ? Non, juste l’endroit à la mode. Faut dire que tu n’as plus arpenté les rues depuis bien longtemps, tu étais dans une clinique avant, vu l’endroit où tu vis maintenant, cela ne plairait pas aux médecins. Un endroit sain. Tu pourrais l’avoir cet endroit, mais non. Alors, tu as pris le premier motel, ce genre d’endroit que les amoureux d’une heure n’en finissent pas de s’amouracher au plaisir charnel. Le regard qui fuit la foule, l’impatience qui naît dans ton être, toi qui ne cesse d’observer les gestes des uns et des autres, le brouilla général se noie dans tes battements de cœur. La mélodie prend possession de toi, te laissant inerte au monde extérieur. Tu n’entends plus que lui, il chante, ronronne et te massacre l’humeur. La bonne humeur est là, mais la peur prend place coup par coup. Et toi tu succombes princesse. L’air ne rentre plus dans tes poumons, une main qui se pose sur ta poitrine, le ventre qui se noue. Tu paniques, tu perds le contrôle. Tu veux entendre tout sauf ce battement, tu n’en peux plus, tu succombes, tu chutes. On te rattrape, tu les vois leur lèvre bouger, toi et ton air d’ahurie vous tentez de vous concentrer, de comprendre leur mot. «  Ça va ? » non. Mais rien ne sort, pas de son, pourtant t’as l’impression de répondre. Pas d’air, de moins en moins, tu vois tout ce monde sur toi, tu finis par avoir mal à la poitrine. Tu le sais c’est une crise de panique, d’angoisse, peu importe, mais tu songes à la crise cardiaque, si fortement. Tu y songes. Beaucoup trop. La foule s’ouvre comme la mer rouge, comme si tu étais moise. Tu n’es pas ce sauveur. Les opales qui se posent sur Alwan. Et la crise devient plus intense, tu respires de moins en moins normalement, tu donnes l’impression d’être en apnée, ton corps te laisse dans un désarroi horrible et une situation complétement absurde. T’entends un mot sur deux. Respires. Cœur. Non.  Je panique juste. Mais rien ne sort, t’es taciturne sans même le vouloir, alors que la douleur est de plus en plus présente. Une douleur psychique, mais bien réelle. Tu fermes les yeux, tu sens sa présence prés de toi et tu regrettes dans l’instant ce choix de restaurant. T’as tout fait pour ne pas croiser les gens qui avaient une place dans ton cœur, tu les croisais sans qu’ils ne te voient parfois, tu savais être une ombre parfaite. Le sourire qui avait effleuré ton visage malgré la fatigue, malgré que tu ne pouvais plus respirer, car l’émotion te prenait à la gorge. Puis d’un coup ta propre bulle t’éclate en pleine face, sans que tu puisses tout maîtriser. «  Panique … » Tu n’arrives à rien dire d’autre, mais t’as besoin de reprendre le contrôle, avant de succomber à ce manque d’air que tu penses avoir, car finalement tes poumons eux se gaffent d’air sans t’en donner l’impression. Tout va bien, écoutes sa voix et ça ira, sans aucun doute.
/ awards session
(#) Re: misunderstanding | sony    Lun 30 Sep - 11:06
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Alors qu’il aurait compris que ce n’était pas quelque chose de bien grave, en voyant Sony là en guise de patiente, il est naturel que pour lui, la première pensée fut de croire que c’est un problème au niveau cardiaque, son cœur étant défaillant, ou du moins c’était le cas lorsqu’ils s’étaient laissés. Enfin, quand elle l’avait laissé ! Il s’affole, il n’a pas les idées en place mais ses mots la rassurent, même si sa crise de panique persiste, au moins c’est moins grave que ça n’y parait. Une crise de panique peut se régler en quelques minutes si on trouve les bons mots. Les crises de paniques ça peut arriver à tout le monde sans raison, ce n’est pas forcément rationnel. Alwan en a déjà réglé pas mal. Mais ses patients n’étaient pas Sony, ils n’étaient pas une personne disparue depuis plus de neuf mois. Ils n’étaient pas des personnes qu’il pensait tout simplement morte. Avec son collègue, ils l’aident à s’asseoir sur une chaise, où elle aura peut-être la sensation de pouvoir avaler plus d’air, ce qui la calmera peut-être. Des tonnes de questions lui traversent l’esprit alors qu’il doit rester professionnel dans ce genre de situation. Outre son statut de pompier, il doit l’aider à se calmer, à reprendre une respiration normale au lieux de succomber à cette panique – quelle que soit la raison. Alwan a horreur de la voir dans cet état, de la voir mal. Ça lui rappelle malheureusement leurs derniers mois à vivre ensembles alors qu’il l’observait préparer ses funérailles avec un gout amer. Cette amertume, il l’a encore quand il y repense, mais là il n’a pas le temps pour ça, ni l’esprit d’ailleurs. Son esprit est sur l’instant présent alors qu’il lui prend la main et lui répète plusieurs fois quelques mots, calmes. L’envie de lui crier dessus, de lui envoyer des reproches sera bientôt de la partie. Mais ce n’est pas le moment. Ça serait comme frapper quelqu’un qui est déjà au sol : déloyale et inconscient. Lui répétant certaines choses qu’on lui a appris lors de ses formations, il suit le protocole médical sans suivre le reste du protocole. Il est prêt à en payer les conséquences mais peut-on lui en vouloir de suivre son instinct avec une personne qui lui est familière ? Son chef comprendra s’il l’apprend. Après quelques minutes, baissé à sa hauteur, il lui dit de la même voix calme qu’il a utilisées jusqu’à maintenant : « Est-ce que tu te sens mieux ? Ce ton calme, il ne pensait pas l’utiliser s’il la reverrait, même si l’espoir de la revoir s’était évanoui bien que sa tendance à conserver sa chambre presque intacte démontre le contraire. « Si ça va mieux, mon collègue va faire l’examen de routine, ta tension, ton pouls… en disant cela il détourne le regard. Ça devrait être à lui de le faire mais c’est trop lui demander d’écouter le battement défectueux de son cœur malade. Se retrouver face à une femme qu’il pensait décédée c’est déjà assez, autant ne pas remettre une couche en le forçant à écouter la source du problème : ce putain e problème au cœur. Il regarde alors son collègue qui d’un haussement d’épaule lui donne la confirmation qu’il s’en occupera. Au moins, ça lui permettre à lui de se calmer, de reprendre ses esprits alors que ça lui fait trop d’un coup. Il a tellement de choses à lui dire, à lui reprocher au fond que ce n’est pas les circonstances pour le faire, à moins qu’il souhaite lui provoquer une nouvelle crise de panique. A moins qu’il veuille se venger et avoir son état de santé qui s’effondre par sa faute.
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(#) Re: misunderstanding | sony    Jeu 10 Oct - 10:05
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