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 Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant | ft Oscar

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Le week-end est passée, et aujourd’hui, tu dois retourner au bureau. Tu n’es pas vraiment une froussarde, tu as plutôt tendance à foncer dans le tas, et pourtant, pourtant tu es terrifiée à l’idée d’y retourner, à l’idée de confronter Oscar, à l’idée d’avoir, peut-être, perdue ce travail dont tu as désespérément besoin. En plus, comme si ce n’était pas suffisant, tu as un mal de crâne de l’espace et tu te sens nauséeuse. Géniale. Tu déposes Olive à la garderie avant de foncer jusqu’au quartier des affaires. Tu gares la voiture dans le parking sous-terrain réservé à l’entreprise et te rends compte que ta carte magnétique marche toujours, c’est déjà ça. Assise dans ta voiture, fixant ton regard dans le rétroviseur, tu inspires longuement avant de mettre ton rouge à lèvre, celui qui ne te quitte jamais. Allez, tu te dis, il faut y aller. Alors tu sors de la voiture, lisse ton chemisier blanc et te dirige vers l’ascenseur. Avec un peu de chance, il aura tout oublié ? Il ne faut pas rêver, même avec la monstrueuse gueule de bois que tu t’es tapée, tu n’as pas réussi à oublier, toi. En particulier cette phrase que tu repasses en boucle, sans savoir s’il l’a vraiment prononcé ou si c’était le fruit de ton imagination alcoolisée et en colère.
L’ascenseur monte trop vite à ton gout et te voilà déjà à ton étage. Lorsque les portes s’ouvrent, tu entres dans le hall et salues tes collègues d’un geste neutre. Tu t’es donnée en spectacle, vendredi, et maintenant, tu imagines bien les bruits de couloir. Mais tu restes digne. De toute manière, tu vas te mettre, dès ce soir, à chercher un autre travail, comme ça, tu pourras démissionner pour te de vrai. Arriver dans ton bureau, tu te laisses tomber lourdement sur ta chaise dans un soupire, et tu viens plaquer ta main contre ton front en cherchant dans ton sac une aspirine. Une fois la boite tourner, tu relèves la tête pour chercher du regard ta bouteille d’eau et ton regard tombe sur une paire de chaussure impeccablement cirée. En le relevant, tu peux très vite apercevoir Oscar, debout à l’entrée de ton bureau. Tu te racles la gorge. « Bonjour Mr Wilson. » dis-tu avec le plus de neutralité possible.
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(#) Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant | ft Oscar    Sam 5 Oct - 14:23
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Une soirée définitivement désastreuse. Il aurait mieux fait de ne pas y aller, lui qui a si longuement hésité avant de s'y rendre. Les méchancetés gratuites ont fusé sans aucun sens. C'était presque puéril cette situation quand on y pense et au lieu d'apaiser les tensions comme il l'aurait fait dans le passé, il a joué le jeu de la joute verbale. Pas très malin. Et ce matin quand il arrive au boulot, y'a cette pointe qui lui irrite l'estomac quand il trouve le bureau de sa secrétaire vide. Elle ne reviendra pas. Le point final qu'il a attendu toutes ses années. Il avait même essayé de se convaincre que c'était ce qu'il lui fallait pour tourner la page, oublier et enfin passer à autre chose. Alors pourquoi ça fait si mal. Pourquoi il a l'impression qu'un bus lui a roulé dessus si c'était réellement ce qu'il fallait à son existence. Il pousse un soupire et commence à bosser, la porte entrouverte quand il entend quelqu'un s'agiter à côté. Est ce que son père aurait pris des mesures rapides et une/un remplacement serait déjà en place. Il en doute, après tout, ce dernier se serait d'abord chargé de lui faire un sermon sur son comportement pour ne pas réussir à tenir une secrétaire plus de quelques semaines.

Il avance et la voit. Il écarquille d'abord les yeux, surpris, alors qu'il se tient dans l'embrasure de la porte. Et elle, elle s'adresse à lui comme si rien ne s'était passé. Après tout les sous entendus sournois qu'elle a fait sur son incapacité à être un bon patron, sur le fait qu'elle n'était qu'un larbin à son service. Presque de l'esclavagisme si l'on en croit ses propos. Il fronce les sourcils. Mais si elle souhaite jouer à ça très bien, lui aussi va faire comme s'il ne s'était rien passé. Peut être même qu'elle ne se souvient de rien. Vu l'état dans lequel elle se trouvait, ce ne serait pas franchement étonnant. Il pose alors un dossier sur son bureau, un beau post-it rose dessus avec une adresse. Il faut absolument que ça parte aujourd'hui. La courtoisie qui laisse place à la froideur. Sa colère parle plus que ces bonnes manières et c'est vraiment inhabituel pour lui. Parce que même si elle semble penser le contraire, il l'a toujours traité avec respect et politesse jusque là. Il n'en dit pas plus et tourne le dos. Putain, dire qu'il crève d'envie d'lui dire qu'il est désolé mais le Oscar qui s'écrasait à chaque fois dans le passé n'est plus là. Enfin plus exactement en tout cas...
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(#) Re: Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant | ft Oscar    Lun 7 Oct - 20:35
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Tu peux peut-être faire comme si rien ne s’était passé, Zola, comme si cette soirée n’avait jamais existé, comme si vous ne vous étiez jamais disputé, comme s’il était simplement ton patron, et pas le père de ton enfant. Mais c’est dur, c’est dur parce que tu n’arrêtes pas de penser à lui, depuis qu’t’as entendu l’murmure de sa voix souffler amour. Tu n’avais jamais rien vu, t’as peut-être tout inventé, mais ça t’obsède, maintenant. Tu aurais mille fois préféré ne pas revenir. Mais on ne fait pas toujours ce que l’on veut, dans la vie et si tu t’es levée ce matin, si tu t’es trainée jusqu’à ce bureau, c’est uniquement pour Olive. Parce que tu sais bien que ce n’est pas non plus facile pour elle, et que tu ne veux pas qu’elle s’inquiète inutilement. Alors te voilà assise à ton bureau avec un mal de crâne carabiné et sans même l’avoir entendu arriver, te voilà nez à nez avec Oscar. Et tu ne sais quoi dire. Tu restes muette, dans un premier temps. Mais tu reprends contenance et le salues, en essayant de rester neutre. Il ne te rend pas la cordialité et se contente de poser un dossier sur ton bureau. Dans sa voix, dans son geste, tu sens la colère et la rancœur. Et tu sais que jamais il n’oubliera ce qu’il s’est passé, ce que tu as dit. Et tu devrais t’excuser, Zola, mais tu es trop fière pour cela, tu ne l’as jamais fait.
« D’accord ». Tu dis, et il repart. Tu ne le vois pas de la journée, si ce n’est lorsqu’il vient poser sur ton bureau dossier sur dossier, comme s’il voulait te donner du travail, aujourd’hui, et puis il ne cesse de t’appeler pour tout et rien à la fois. Entre ça, les mails et les coups de téléphone qui n’en finissent pas et tous tes collègues qui se sont donnés le mot pour venir te poser des questions et te demander des services, tu n’as pas arrêté de la journée. Ton mal de tête n’est pas passé, et ce même si tu t’es résolue à mettre tes lunettes sur le bout de ton nez. Tu as l’impression qu’il coucou-suisse a élu domicile dans ton crâne et tu n’as qu’une envie, partir. Il est d’ailleurs 18h03 et tu t’apprêtes à partir lorsque tu vois Oscar entrer dans le bureau. Il semble sur le point de te poser une question mais se ravise en regardant quelque hose, sur le bureau. Ses sourcils se froncent et il te dépasse pour venir attraper…le dossier qui devait absolument partir aujourd’hui. Et merde, Zola, entre les appels, les demandes débiles d’Oscar ou des autres, les mails et les autres dossiers arrivés entre temps tu as… ;oublié.
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(#) Re: Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant | ft Oscar    Mar 8 Oct - 20:32
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Il applique la règle d'or qu'il s'est imposé et se concentre sur son travail. Après tout, c'est le seul truc pour lequel il est doué dans la vie Oscar. Les rares fois où il se sent à l'aise, c'est bien derrière son bureau, la tête ensevelie dans ses dossier. Peut être une échappatoire qui l'empêche de penser à sa vie et au vide qui la compose. Les heures défilent à une vitesse folle. Il prend une pause de quelques minutes le midi, le temps d'avaler un sandwich et de repartir au front. Il ignore totalement la présence de Zola, lui qui ne souhaite plus se laisser distraire. Il ne peut pas replonger dans les méandres de ses sentiments putain. La première fois, il a mit des mois à s'en remettre. Les cicatrices sont encore douloureuse. L'oublier a été la chose la plus difficile qu'il ai eu à faire de toute son existence. Il a d'ailleurs fermé son cœur à double tour pour ne pas prendre de risques après ça. Il lui en voudrait presque de revenir dans sa vie mais d'un autre côté, il respire enfin à nouveau. C'est con, paradoxal mais c'est comme ça. Faire comme si de rien n'était. Comme si ça ne l'atteignait pas. Il est plutôt doué pour masquer. Cacher ces émotions est une seconde nature.

La journée se termine. Lui s'apprête à partir, à l'heure pour une fois. Il passe devant le bureau de sa secrétaire. Il hoche la tête, légèrement et voit le dossier. Celui qui devait ABSOLUMENT partir aujourd'hui. Il panique, la rage qui gronde à l'intérieur. Il a l'air d'un loup qui n'a rien avaler depuis des semaines, prêt à lui sauter à la gorge. Et il ne peut retenir ses mots. Mademoiselle Dickens, qu'est ce que vous n'avez pas compris dans la phrase : il faut absolument que ça parte aujourd'hui ? Il grince des dents. Elle ne le sait pas mais son job à lui est en lice dans cette affaire. Des centaines de milliers en jeu. Il pose ses deux mains sur son front, tentant de ne pas céder à la panique et prend finalement le dossier sur le bureau. Il a beau réfléchir à une solution, rien ne lui vient en tête. Les dernières levés sont déjà passés et même en se pressant les bureaux de postes auront eux aussi fermés leurs portes. Merde. Il aurait pu faire la route lui même mais aller jusqu'à Tokyo en voiture, c'est un peu complexe. Vous êtes virée. de toutes façons, c'est pas comme si le job lui plaisait et une part de lui ne peut s'empêcher de penser qu'elle l'a fait exprès. Alors il parle vite. Il la vire alors que s'ils'était montré plus sympathique aujourd'hui, elle n'aurait sans doutes pas oublié. Son père va soit le tuer, soit le virer et il ne sait pas quelle option lui convient le mieux. La première peut être. 
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(#) Re: Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant | ft Oscar    Mer 9 Oct - 10:57
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Tu as rarement passé une journée aussi compliquée au travail. Et pourtant, tu as fait de nombreuses choses dégradantes, avant d’être embauché ici. Mais tu tenais bon, Zola, parce que tu savais que tu n’avais pas le choix. Mais face à la maladie, on ne peut pas faire grand-chose, et aujourd’hui, aujourd’hui tu n’étais pas au meilleur de ta forme. Tu es rarement malade, mais quand ça te prend, ce n’est jamais pour rire. Tu fais de grosses montées de fièvre et tu as l’impression de mourir de l’intérieur. Durant toutes cette journée, tu as eu chaud, puis froid, mais tu as fait de ton mieux pour rester professionnel et faire ton travail, d’autant plus qu’avec la tension qu’il y a dans l’air, tu ne pouvais pas te permettre de faire de la merde. Et pourtant.

Pourtant l’dossier est là, sur ton bureau. Ce dossier qui devait absolument partir, et qui est pourtant bien là. Tu l’avais complètement oubliée, parce que t’étais dépassée, aujourd’hui. Tu apprends sur l’tas, à faire ce job, et aujourd’hui, tu as merdé sérieusement, tu le comprends en voyant le regard d’Oscar, tu le comprends au ton de sa voix, et quand il passe devant toi pour aller le chercher, tu fermes les yeux, désespérée. Tu aimerais t’enterrer et ne plus jamais sortir de ton trou. Et pourtant, tu es face à lui. Et pourtant la sentence tombe. Tu es virée, pour de vrai, cette fois, et cette phrase, ces trois petits mots te brisent. Parce que c’est facile, pour lui, de trouver quelqu’un d’autre, pour te remplacer, mais il ne sait pas, à quel point tu as besoin de ce travail. Lui, il n’a jamais eu besoin de trimer pour vivre, lui, il avait papa et maman qui payait la meilleure fac du pays. Non, il ne sait pas ce que c’est de se priver pour pouvoir nourrir et habiller ta fille. Et toi qui voulais rester forte, toi qui es toujours resté forte, tu t’effondres, Zola. Parce que tu ne sais pas ce que tu vas faire, parce que tu es terrifiée à l’idée de perdre la garde d’Olive, de gâcher sa vie, de lui faire du mal, de ne pas pouvoir la nourrir, la loger, lui faire plaisir. Et y’a cette fièvre qui t’engourdi le corps, y’a ce mail de crâne qui te déstabilise. Et tu te mets à pleurer, Zola, toi qui n’avais pas pleurer depuis la mort de tes parents, si ce n’est pour la naissance d’Ollie. Les larmes tombent, et tu ne peux plus les retenir, ta gorge se sert, tu pers l’équilibre. Est-ce la fièvre ou l’émotion ? t’en sais rien, mais tes mains viennent cacher ton visage, tandis que tu sanglotes, comme une enfant. Parce que c’est ce que tu es, au final.
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(#) Re: Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant | ft Oscar    Sam 12 Oct - 20:12
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Il parle sous le coup de la colère, en lien avec la soirée de la veille. Elle l'a blessé hier. De toutes façons, c'est elle qui voulait partir après tout, c'est elle qui a choisi de démissionner, il lui montre juste la porte. Elle est prise de panique et se met à pleurer et lui, ça l'fait chavirer. Parce que Zola ne flanche jamais. Zola, c'est le genre à toujours garder la tête sur les épaules et ne pas laisser les larmes couler. Par fierté. Par peur du jugement, il n'a jamais trop saisi ce pan de sa personnalité mais le fait est que c'est drôlement inhabituel.  waoh, viens t’asseoir. qu'il dit en la rattrapant avant qu'elle ne chute, elle qui semble si désorientée qu'elle en perd l'équilibre. Il se sent con putain. Il est allé trop loin ? Trop fort ? Faut dire que c'est la première fois qu'il vire quelqu'un dans sa vie et le fait que ce soit elle n'aide en rien à arranger la situation. Pendant quelques secondes, il ne pense même plus à ce foutu dossier. Il ne pense qu'à elle. Les secondes défilent sans qu'il ne sache quoi lui dire. Lui qui par le passé était plutôt doué pour la réconforter se retrouve à manquer de mots. Une main se pose sur l'épaule de la jeune femme.  qu'est ce que... Il a les mains moites, le cœur qui chavire, il sait pas bien comment se comporter. je croyais que le job ne te plaisait même pas. en tout cas, c'est bien ce qu'elle a dit la veille même si l'emprise de l'alcool l'a fait exagérer les faits.

Et sans qu'ils ne puissent terminer cette conversation, le père d'Oscar fait son entrée, le visage irrité, visiblement, il sait. bonne soirée mademoiselle Dickens. A demain. Il se redresse et le suit comme un gosse qui a fait une connerie. Il ne le loupe pas. La dispute est vive, intense. Lui qui prend le blâme à son nom. Il assume l'entière responsabilité devant cet homme qu'il admire, perdant tous les points qu'il a galérer à gagner. Ca dure de longues minutes. Trop longues. Il finit par s’éclipser et Oscar s'appuie contre son bureau. Un soupire qui s'échappe de ses lippes. Il est loin de se douter qu'elle est encore là, la jolie blonde. Encore plus loin de se douter qu'elle a entendu une bonne partie de la conversation. Pathétique. Il n'est pas capable de tenir tête à son père, il ne l'a jamais été, alors il s'contente d'encaisser sans jamais exploser.
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(#) Re: Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant | ft Oscar    Jeu 17 Oct - 10:29
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Tu sais que tu as merdé, qu’à cause de ta bétise, des milliers sont en jeux. Si tu ne comprends pas très bien en quoi consiste le travail d’Oscar, tu sais qu’il ne faut pas rigoler avec ces dossiers, et tu viens de détruire tous son travail. Tu es vraiment débile, Zola, et t’aimerai te gifler. Mais tu t’retrouves paralysé, incapable de bouger, et y’a sa voix qui tourne en boucle dans ta tête. Tu es virée, Zola, virée, virée, virée. Et en rentrant, ce soir, tu vas devoir faire comme si de rien était, pour ne pas inquiéter ta fille, mais en vérité, tu as juste l’impression de te noyer, de sombrer, et ton corps s’affaisse, menace de lâcher, sous le coup de l’émotion, de la fatigue, de la maladie, tu n’en sais rien. Et puis Oscar te rattrape, te justesse, et tu te sens tellement mieux contre lui, lui qui n’a pas changé de parfum depuis tous ce temps, lui qui semble le même, à cet instant, mais qui pourtant vient de te virer froidement. Il t’aide à t’assoir et, la main tête dans les mains, les épaules affaissées, tu essaies de reprendre contenance. Il est paumé, lui aussi, faut dire que tu n’es pas du genre à flancher si facilement, tu détestes ça, tu es quelqu’un de fort et tu l’as toujours montré. Mais Olive est ton unique faiblesse, et tu t’imagines les pires scénarios. Il t’assène que ce boulot ne te plait pas, te renvoyant à la figure ta mesquinerie de la soirée d’hier, et, la gorge nouée, tu n’arrives pas à lui répondre, mais t’aimerais lui dire qu’on a pas tous la chance de faire ce qu’on aime, ni d’avoir le choix. Finalement, quand tu arrives enfin à ouvrir la bouche, y’a son père qui débarque et Oscar devient raide comme un piquet. Tu te mords la joue lorsqu’il te dit à demain. Ça veut dire quoi ? qu’il t’attend pour que tu puisses récupérer tes affaires, que tu n’es pas virée ? Tu aimerais le lui demander, tu aimerais partir en courant, et pourtant, pourtant tu t’approches du bureau d’oscar, où il s’est enfermé avec son père, et tu entends aisément leur conversation. Il prend le blâme, et tu sais qu’il souffre, face à la dureté des propos de son père qui n’a jamais reconnu sa valeur. Et c’est de ta faute. Tu retournes dans ton bureau lorsque le père Wilson sort et attends quelques instants avant de rejoindre Oscar dans le bureau. Le regard baissé, il a l’air infiniment malheureux. Tu oses un pas, puis deux, tes talons résonnent sur le sol et il redresse la tête. Tu le regardes, un long moment, tu n’sais quoi dire, mais tu ne peux détourner le regard.
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(#) Re: Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant | ft Oscar    Sam 19 Oct - 20:31
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Chacun avec sa réalité, ils ne se comprennent pas. Plus. Parce qu'il fut un temps où ils étaient inséparables. Un temps où ils se comprenaient d'un simple regard, comme s'ils pouvaient lire respectivement dans l'âme de l'autre. Cette période est bel et bien révolue, aujourd'hui, le fossé se creuse un peu plus durement. Il la pense partie mais elle est encore là, il le sait au son de ses talons qui claquent sur le sol et il relève les yeux pour les plongés dans ceux de son ancienne meilleure amie. Ils restent là, un long moment à se fixer sans prononcer un mot, les secondes qui défilent trop vite. Il fini par se redresser, debout face à elle, un mélange de honte et d’appréhension. Y'a cette part qui crève d'envie d'la sentir contre lui, de la serrer dans ses bras et de lui dire que putain, tout pourrait redevenir comme avant. A l'époque où il était heureux. A l'époque où elle partageait sa vie. Puis y'a l'autre lui, celui qui s'sent con, celui qui ne sait pas faire face à son vieux et qui en a honte. Celui qu'elle a toujours pousser à se rebeller et s'affirmer. vingt quatre ans et toujours incapable de répondre à son père, pathétique hein ? qu'il lance comme ça, d'façon rhétorique. Parce que ça lui fait mal. Ça le blesse véritablement de ne jamais être assez bien pour lui et ça, elle est très bien placée pour le savoir. Parce que chaque décision qu'il a pris dans son existence est lié à sa relation complexe avec le chef d'entreprise.

Il avance d'un pas. De deux. Ils sont à la fois si proches et en même temps si loin. Tu peux revenir demain si tu le souhaites. qu'il finit par dire après un long silence. Il passe une main dans ses cheveux et ajoute : je peux aussi te trouver un autre poste et te recommander à quelqu'un d'autre si travailler avec moi  ne te convient pas. Parce que la vie est trop courte pour la passer à s'battre. Parce que ce soir, il n'a plus envie de se bagarrer. Il veut simplement rentrer chez lui, se servir un whisky et oublier la récente dispute avec son père pour repartir de bon pied. Il sait que les relations humaines sont fragiles. Elles ne tiennent qu'à un fil et hier, pris de panique, il a brisé sa chance à retrouver l'amitié qui les a uni dans le passé. Une fois encore, il prend le blâme et assume la situation. Etre seul, il en a l'habitude de toutes façons.
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(#) Re: Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant | ft Oscar    Dim 20 Oct - 14:36
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Tu ne devrais par être là, tu devrais le laisser tranquille, fuir, ne plus jamais revenir. Et pourtant, pourtant t’es attirée vers lui comme un aimant, depuis toujours. Ça n’a pas changé, ça ne changera surement jamais malgré tes efforts pour l’oublier. Une amitié comme la votre ne s’oublie pas, tu te souviens de son odeur, de sa chaleur, de son rire et de sa voix. Même après six ans, ouais, même après six ans. Et te voilà, face à lui qui t’a couvert sans une once d’hésitation, comme il l’a toujours fait, garant de tes plus grosses conneries. Et il te demande rien en retour, il reste seul, silencieux, et ça te prise le cœur. Alors tu oses aller le voir, et il relève la tête, surement prévenue par le bruit de tes chaussures sur le parquet de son bureau. Vous restez là, à vous observer un long moment avant qu’il n’ouvre la bouche, qu’il prenne la parole et ses mots, si dures, te renvoie au petit garçon perdu qui venait frapper à la fenêtre de ta chambre il y a des années. Et tu sens toutes la souffrance et la fragilité dans sa voix. Tu n’peux pas le laisser comme ça, t’y arrives pas. Tu devrais rester à l’écart, parce que c’est ton patron. Mais tu t’approches, parce que c’est lui. Alors tu fais un pas, puis deux, et tu l’enlaces finalement pour le prendre dans tes bras comme tu l’as toujours fait lorsqu’il s’autoflagellait, quand son père ne lui adressait aucun regard. Tu le sers contre toi un long moment, tes mains dans ses cheveux, tu le forces à se cambrer légèrement, parce que tu as toujours été plus petite que lui. Et puis finalement, comme si tu te rendais compte de ce que tu faisais, tu le lâches, délicatement, en faisant deux pas en arrières. Tu ne t’excuses pas, tu devrais peut-être. Tu secoues la tête quand il parle. « Mes mots ont dépassé ma pensée, hier…Je ne peux pas dire que j’adore ce que je fais, mais de toute manière, je ne suis pas vraiment certaine de savoir ce que j’aime faire, de toute façon… » tu te mords la joue, parce que ce que tu t’apprêtes à faire te coûte énormément. Après tout, tu es sensée être la nana la plus butée de toute la Nouvelle-Orléans. « Je suis désolée pour hier… » Tu aimerais lui expliquer pourquoi tu t’es comportée comme une salope, tu aimerais lui dire que tu veux le tenir à l’écart de ton secret, mais qu’en même temps, t’as toujours besoin de lui, dans ta vie.
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(#) Re: Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant | ft Oscar    Dim 20 Oct - 15:52
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Une remarque qui prouve son manque de confiance en lui. Celui qui lui pourri la vie depuis qu'il est gosse. Celui qui a causé une timidité excessive. Et si Zola n'avait pas été forcée dans sa vie, il n'aurait à l'heure actuelle aucune personne qu'il ne puisse qualifier de meilleure amie. Il en a des potes, des amis même sans doutes. Aucun à qui il se confierait sur sa relation avec son père par exemple et ça manque. Ça et son sourire. Parce qu'il faut pas se leurrer, il n'a jamais tourné la page. Il est toujours fou amoureux d'elle même s'il est trop stupide pour s'en rendre compte.

Et elle avance vers lui jusqu'à l'entourer de ses bras minces et délicats. C'est une chose qui l'a toujours abasourdi chez elle. C'est une véritable brute dans ses propos mais elle est la délicatesse même quand elle le souhaite dans ses gestes. Et putain ça fait du bien. Il pense à rien. Il s'en fout d'la suite et se vautre dans ses bras. Et il la serre. Fort. Si fort. Parce qu'il craint de ne jamais revivre ce moment. Ses narines qui viennent humer ses cheveux comme un ancien drogué qui vient de replonger et reprendre une dose. Ils restent là et profitent chacun à leurs façons de ce moment. Pour lui, c'est une véritable bouffée d'air frais. Pendant une seconde, il en oubli même la raison de son tracas.

Et ils s'éloignent et se regardent comme s'ils venaient de se retrouver. C'est un peu le cas en même temps. Et elle s'excuse, laissant un Oscar, les yeux grand écarquillés. Il est surpris. Euh c'est rien... qu'il dit sur le coup, encore sous le choc de ses propos à elle. j'ai ma part de responsabilité aussi. Une grosse même quand on y songe. Après tout, il avait démarré la bataille et avait baissé les armes plus vite qu'elle, comme on démarre un feu malencontreusement et on s'enfuie après en courant sans prévenir personne. Il baisse la tête, presque gêné de l'intimité de cette discussion. Il a toujours été un peu avare quand il s'agit de s'exprimer sur son propre compte Oscar, même si elle a le chic pour lui tirer les vers du nez Zola.
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(#) Re: Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant | ft Oscar    Dim 20 Oct - 17:55
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Tu n’aurais pas dû le prendre dans tes bras, écouter tes pulsions ou ton cœur. Tu as la tête aujourd’hui, tu n’es plus la même tête brûlée qu’à l’époque. Et pourtant, face à lui, tu n’y peux rien, tu n’peux écouter autre chose que ton cœur. Ce cœur blessé et rabiboché par lui tant de fois, mais ce cœur brisé lorsqu’il est parti pour la fac. Tu lui en voulais tellement, tu t’en voulais, à toi, aussi. Et le retrouver aujourd’hui, c’est bon. Parce qu’il est toujours le même, dans l’fond, et c’est rassurant.
Et terrifiant, aussi, parce que tu lui as caché le secret de toute une vie, et tu ne peux te rapprocher de lui sans le mettre en péril. Alors tu ne sais pas quoi faire, Zola, tu es perdue, mais tu n’oublies pas que le plus important, c’est Olive, et qu’il faut que tu la protèges, à tout prix, de tous ce qui pourrait la faire souffrir et mettre en péril son petit équilibre déjà bien précaire. Alors tu finis par desserrer tes mains qui s’accrochaient à ses épaules, et tu te recules, en te mordant la lèvre. Merde, cette situation est beaucoup trop étrange et tu détestes cette gêne qui s’installe progressivement entre eux. Tu sers les bras sur ta poitrine en fixant un point au sol, soudain particulièrement intéressant. Tu n’aimes pas d’excuser, tu ne le fais jamais, et tu préfèrerais oublier la conversation d’hier, surtout ces dernières paroles susurrées, à peine audible, qui tu penses avoir imaginées…

« Bon… » tu dis après un long silence. « Je…je vais rentrer » tu le regardes cette voici. « On m’attends. Mais…merci » tu lui dis en souriant franchement. « J’apporterai le petit déjeuner demain. »
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(#) Re: Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant | ft Oscar    Dim 20 Oct - 20:40
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L'espace qu'il ne parvient pas à imposer entre eux. Il lui aura fallu déménager à l'autre bout du pays pour se séparer d'elle la première fois. Ca avait été douloureux. Vraiment. Mais elle avait choisi de couper les ponts. Et puis... On ne peut pas obliger les gens à nous aimer. Alors il avait essayer de se convaincre que c'était mieux pour lui, qu'on jour il rencontrerait une personne qui ne baisserait pas les bras et qui ne choisirait pas de le rayer de la carte. Une personne qui serait prête à décrocher la lune pour lui. Même si dans l'fond, il a jamais trop su ce qu'elle pouvait penser Zola. Lui qui a bien été incapable d'avouer quoi que ce soit. Ok. qu'il lâche dans un sourire, plutôt satisfait d'la retrouver, le malaise qui se dissipe quand elle s'échappe à sa vue et grimpe dans l’ascenseur. Lui, il reste là une partie de la soirée à tenter de récupérer sa boulette mais c'est trop tard. Le mal est fait et réparation impossible. Alors il finit par rentrer chez lui pour engloutir un plat préparé,un verre de bon whisky et filer dans les bras de Morphée, épuisé, comme tous les soirs.

Le lendemain matin, c'est avec le sourire qu'il commence la journée. Un bon café, une toilette qui prend du temps, parce que son apparence l'importe sans doutes plus que son sommeil. Et le voilà en route. Il pousse la porte d'entrée, appuie sur le bouton de l’ascenseur qui le mène à son étage et là il s'arrête une seconde, stupéfait. Elle a le sourire aux lèvres, lui aussi, carnassier habitué à amadouer ses proies pour mieux les saisir. Louis ? qu'il lâche, presque froid. Qu'est ce qu'il peut bien foutre ici, ce n'est ni son domaine, ni son étage. A moins que... non, le voilà en train d'imaginer le pire. Il secoue la tête. Mlle Dickens. qu'il ajoute poliment pour la saluer avant de reprendre à l'attention de son cousin : Je peux faire quelque chose pour toi ? lâche t-il, presque à contre cœur. Aucune envie de l'aider. Les deux gosses sont en conflits permanents depuis leurs naissances, toujours à se bagarrer pour l'approbation du chef d'entreprise. Je venais te dire que j'ai récupérer ta bourde d'hier. Une chance, je connais le client et il a accepté d'attendre un peu plus longtemps, alors je venais chercher le nécessaire. Il grince des dents, serre les poings mais se retient de dire quoi que ce soit, la courtoisie qu'on lui a octroyé comme qualité principale depuis son plus jeune âge. Et j'ai pu faire la connaissance de ta charmante secrétaire par la même occasion. Il fronce les sourcils, l'agacement se lit sur son visage. Autre chose ? il est froid, glacial même mais ce type a le don pour le faire sortir de ses gongs...
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(#) Re: Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant | ft Oscar    Dim 20 Oct - 21:08
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froid, glacial même mais ce type a le don pour le faire sortir de ses gongs...
Si tu avais écouté tes pulsions, tu serais resté avec lui. Mais tu dois rentrer chercher Zola chez la nounou, et t’occuper d’elle. Parce que c’est elle, t’a priorité. Pour elle, tu as abandonné Oscar, ou alors pour Oscar, tu as caché l’existence d’Ollie ? Tu ne sais pas trop, en vérité. Au final, c’est surtout pour toi, que tu as fait tout ça, Zola, même si tu refuses de te l’avouer. Tu finis donc par le laisser pour prendre l’ascenseur puis sortir ta voiture du garage. Tu passes chercher Olive qui est surexcitée, parce que demain, avec sa classe, elle passe la journée dans les bayous, et elle s’imagine déjà attraper un crocodile. Tu peines à la coucher, et le lendemain, elle te lève aux aurores. Ollie doit y être à 7h30 donc votre routine du matin est un peu écourtée, d’autant plus qu’elle ne tient vraiment pas en place. Si la plupart de ses camarades ont déjà visité les bayous, c’est une première pour elle, et tu t’en veux un peu, d’ailleurs.

Tu la déposes à leur prévu et passe acheter, comme prévu, une boite de 12 donuts. Tu ne prends pas de café puisqu’il risque de refroidir. En effet, tu arrives au bureau avec une bonne demi-heure d’avance, et même si Oscar est souvent là tôt, tu ne veux pas prendre le risque de lui ramener un café froid. Tu déposes la boite dans la salle de pause et fait chauffer la cafetière pour te préparer une tasse de café -ton patron n’étant pas encore là- lorsqu’un visage familier fait irruption dans la pièce. Louis Wilson, l’insupportable cousin d’Oscar qui t’appelait chucky quand tu étais gamine. Il a changé. Beaucoup. Son sourire est plus charmeur que psychopathe, maintenant, et vous discutez pendant un bon moment, de tous, de rien, de la pluie et du beau temps. Il est agréable. Tu bois ses paroles alors qu’il te raconte son dernier voyage en Europe et une voix lointaine se fat entendre. Tu finis par tourner la tête. « Oh, bonjour Mr Wilson ! Il y a des Donuts sur la table si vous avez faim. Votre cousin en a déjà mangé trois mais il reste vos préférés, j’y ai veillé. » tu souris, d’excellente humeur, mais ce n’est pas vraiment le cas d’Oscar, visiblement, qui est froid comme une porte de prison. Tu ne sais pas vraiment pourquoi, d’ailleurs. Tu n’es pas vraiment à jour sur les tensions de la famille Wilson. Cependant, quand il te mentionne en utilisant les mots « charmante secrétaire » tu ne peux t’empêcher de rire. « Eh oh, faire la connaissance, c’est un peu fort non ? je te signale que tu me courrais après en me tirant les cheveux y’a quoi, quinze ans ? »
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(#) Re: Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant | ft Oscar    Dim 20 Oct - 21:28
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Il a pas trop mal démarré sa journée Oscar pourtant mais la simple vision de Louis dans le sillage de Zola le fait vriller. C'est débile. Vraiment. La compétition opère depuis qu'ils sont gamins ces deux là, un petit jeu malsain où c'est souvent Oscar qui finit blessé. Merci beaucoup. fait il dans un sourire forcé, le visage de son cousin qui lui a coupé l’appétit. Pauvre con. Et il se la joue. Il en fait toujours trop de toutes façons. Théâtral. Mais ce qui l'insupporte le plus c'est probablement le regard que Zola porte sur lui. Ce n'est pas grand chose mais lui, elle l'a regardé de bien des façons mais jamais celle là. Oui, mais tu as bien changé depuis. avoue lui, totalement sous le charme de la blonde. Qui ne le serait pas en même temps, elle est parfaite Zola. Parfaite. Et il observe quelques secondes cette danse entre eux mais s'en est trop, il préfère s'exiler dans son bureau. Ca dure quelques minutes, longues. Il ne parvient pas à entendre ce qu'ils se disent mais les gloussements arrivent jusqu'à ses oreilles et c'est amplement suffisant pour l'empêcher de se concentrer.

Et la porte finit par s'ouvrir. j'oubliais, on mange chez tes parents ce soir, pour l'anniversaire de ta mère, j'ai invité Zola, ça te dérange pas ? Après tout, c'était pas ta meilleure amie avant ? Invité ? Mais c'est à dire, comme un rendez vous galant il veut dire ? Dans sa propre famille. Le calvaire. Et si ça avait été l'anniversaire de n'importe qui d'autre, il aurait pris ses jambes à son cou. Surtout qu'il ne peux pas faire ça à celle qui l'a mis au monde. Il ne peut pas dire non, il passerait forcément pour un enculé et Zola ne comprendrait pas. Très bien. Il ne lève pas le regard vers son compagnon de jeu. Enfin, ça n'a jamais été un jeu pour Oscar dans le fond. Cette situation lui a toujours pourri l'existence mais comme pour tout le reste, il fait avec. Il préfère feindre l'indifférence parce qu'il sait que si les mots commencent à sortir, ils risquent d'être méchants. si tu veux bien, j'ai du travail.qu'il lâche finalement en lui indiquant la porte de sortie alors qu'il reste là, planté devant lui. Il peut comprendre que Zola soit sous son charme, il est plutôt beau garçon en plus de ce charisme et cette assurance qui détonne quand on le regarde.
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(#) Re: Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant | ft Oscar    Mar 22 Oct - 18:27
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ça fait un moment que tu n’as pas croisé Louis, depuis la mort de tes parents, quand tu as quitté votre petite bourgade pour l’insécurité de la grande ville. Oscar te parlait de lui, parfois, et tu savais qu’ils ne s’appréciaient pas vraiment. Tu es pourtant loin de l’idée qu’aujourd’hui, à plus de vingt ans, leurs relations sont toujours chaotiques. Alors tu discutes avec légèreté, et souris à Louis parce que tu aimes bien entrer dans son petit jeu, et parce qu’il est beau garçon, tu dois l’avouer. Tu lui adresses d’ailleurs un sourire entendu lorsqu’il te dit avoir bien changé. « Encore heureux » réponds-tu alors que, déjà, ton patron s’échappe, sans prendre la peine d’attraper un donut. Ça t’agace, tu les as pris pour lui, de base, et tu ne comprends pas sa réaction. Il part bouder dans son coin et comme tu commences à travailler dans dix minutes seulement, techniquement, tu te permets de discuter encore un peu avec Louis qui te parle de la famille Wilson et de toutes ces choses que tu as raté depuis six ans. Il finit par te proposer de venir diner le soir même pour l’anniversaire de Mme Wilson. Au début, tu veux refuser, parce que tu ne peux entrer dans leur intimité comme ça, ce serait trop bizarre, vis-à-vis d’Oscar. Et puis tu te rends compte que sans elle, tu n’aurais pas eu ce travail, et que c’est la moindre des choses. Alors tu acceptes, avant d’aller dans ton bureau pour te mettre à travailler.

La journée passe à une vitesse folle et, à 5 heure, tu quittes le bureau. Sur la route du retour, tu appelles la baby Sitter pour lui demander si elle est libre ce soir, ce qui est le cas. Tu vas chercher Olive et en rentrant à la maison, tu fais un crochet par le fleuriste et tu laisses Ollie choisir le bouquet de fleur que tu vas offrir à Mme Wilson. Elle en choisit un très coloré et le tient fermement dans la voiture. Et finalement, vous rentrez toutes les deux.
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(#) Re: Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant | ft Oscar    Mar 22 Oct - 20:29
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(#) Re: Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant | ft Oscar   
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