mécanique du coeur. (jolias)

[ mécanique du coeur. ]

once upon a time in new orleans
Instinct joueur, karma troublant. A croire que ton passé ne cesserait d'empiéter sur ton avenir. Tu as pourtant espéré chaque instants de ton existence, pendant bien des années retrouver un jour ce petit mouvement de palpitant. Ce petit sursaut si intense et à la foi douloureux du myocarde en ébullition. Une douleur quand même drôlement partagé avec l'amertume. Un brin de joie, de pure intensité aussi. T'as cru rêver le jour de ta rencontre avec le fameux directeur, celui que tu allais en somme : voler. Non, tu croyais encore, au fond de ton bain, être en plein rêve. Ou cauchemar. A dire vrai, t'avais pas su quoi faire, t'avais dégluti et sorti ton speech habituel. Tu étais Joyce Dudley. Pas une autre. Mais il ne semble pas stupide, pas même après douze longues années. Son regard sombre, sa barbe de quelques jours, son visage toujours aussi fin...Te troublais au plus haut point. Non, Emma. T'es vraiment une idiote. Idiote de ne pas t'être renseigné sur le directeur de cet endroit, avant d'accepter ce fichu marché. T'étais vraiment en pétard après cet abruti. A coup sur que lui, il savait. Il savait que c'était son Silas. Cet homme connaissait tout le monde, il n'en fallait guère de toute manière...Alors oui, maintenant...T'étais dans une situation tout bonnement intolérable. Tu te sens au plus mal, noyant ton visage dans l'eau désormais tiède de ton bain, avant de ressortir ton visage, à bout de souffle. Tu jettes un oeil sur l'horloge, avant donc de sortir de là. Il était l'heure. L'heure de se jeter dans la gueule du loup.

« Passez une bonne soirée.» Minaude-tu de ta voix la plus sensuelle. Tu offre un semblant de sourire au client qui termine de rassembler ses affaires et ses jetons pour quitter la table de poker, que tu animes depuis seulement quelques jours. Tu fais mine d'être la plus sérieuse possible, sans pour autant ne pas remarquer un regard profond te planter en plein dans la chair. Il t'observe, tu le sais. Tu fais donc au mieux, ne paraître pas troublé pour un sous. T'es plutôt douée pour ce jeu. Mais face à Silas, tu sais plus. Tu quittes donc ta table, allant en direction des vestiaires pour te rafraîchir. Tu sais que tu dois faire vite. Qu'il faut que cela soit ce soir, sinon tu allais encore plus avoir de soucis. Tu risquerais de ne pas réussir plus tard. Tu procèdes donc avec agilité, esquivant la sécurité pour aller en direction des bureaux. Tu es silencieuse, rapide. Mais alors que tu approches du bureau et sans aucun doute d'un coffre fort bien remplis, tu vas pour ouvrir la porte que tu entends quelqu'un racler la gorge derrière toi. Tu fais mine de ne pas sursauter, de ne pas paraître gêné ou prise en flagrant délits. Tu te retournes, ayant du mal à avaler ta salive. Et merde :
« Pardon, je me suis égarée dans les couloirs. Je cherche la badgeuse pour signaler mon départ. » Tu te démontes pas, il le faut.Tu restes neutre, inerte, et tu flanches pas. Mais tu le vois se rapprocher, la sueur commence à te prendre.

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[ Remind me of you. ]

once upon a time in new orleans
Tu fais que d’y repenser depuis que tu la revue. Tu as longtemps rêvé qu’elle revienne, de pouvoir sentir ta main sur ton épaule, ses lèvres effleurées les tiennes. Tu espérais qu’elle sache que tu aurais pu tout donner pour elle. Même accomplir une chose folle en son nom. Ton cœur enflammé sera toujours seul sans elle. Mais tout l’amour que vous vous êtes donné ne te fera jamais l’oublié. Peut-être tu es désespérer. ?
Ton pauvre cœur ne se remet pas de l’avoir revu, tu étais si proche de pouvoir la toucher. Mais, elle, ta Emma te ment à toi. Posant ses prunelles de biches, faisant danse ses doigts sur son verre. Elle crache son mensonge, à toi., droits dans les yeux. Tu sais Silas, les gens changent avec les années. Regarde toi ancien gamin de rues, tu portes désormais un costume Prada. Une ironie, qu’elle réapparaisse dans ta vie à ton apogée ? Qu’elle soit l’une de tes employées ? Tu ne sais pas comment diriger cette nouvelle, non elle a été trop importante pour toi pour les faux semblants.

Tu ne sais pas comment réagir et ça t’énerve de perdre le contrôle. Depuis gamin tu as ce don de vouloir toujours maitriser une situation. Emma, tu ne savais pas comment calmer ton cœur en la voyant alors comment voulais tu gérer cette situation ? Tu sais que les années vous ont séparés, que tu ne reconnais même pas sa façon de parler. Que tout chez elle te semble inconnu. « Monsieur ?» tu relèves les yeux vers ton interlocutrice, un léger sourire pour qu’elle poursuive son monologue sur les récents retour des clients, l'entente des différentes équipes... Tu n’arrives pas à te concentrer. Ressaisis-toi Silas, ça ne te ressemble pas. « Merci. » Tu quittes son bureau, la laissant perplexe par ton mutisme. Tu avances dans les couloirs en direction de ton bureau, l’envie de fumer te démangeant.
Et Elle est là, sous les lumières, toujours aussi belles. Tu ne te poses même pas la question de ce qu’elle fait là, pas au début. Mais elle détruit toute tes barrières, déstabilise tout tes sens. Elle se retourne, tes yeux fixent les siens, ne cillant pas, c’est ta spécialité. Tu cherches peut-être un indice, une réponse de ce changement d’identité, de personnalité.
Ses paroles te font sourire, elle te prend pour qui ? un imbécile ? Tu connais tes locaux par cœur, tu sais que pour arriver ici elle a dû échappé à la vigilance de trois quatre vigiles si ce n’est plus pour en arriver là. Elle pouvait tellement sortir mieux comme excuse Tu te retiens de te foute d’elle, ce genre de prétexte ça marche que dans les films. « Tu n’as jamais su me mentir, Emma. » Tu sais qu’elle te ment depuis le début, tu as toujours eu cette facilite à savoir quand elle mentait et inversement. Vous vous entendiez si bien avant, vous connaissiez par cœur. « Ne joue pas à ça avec moi.» Elle croyait quoi ? que tu allais faire semblant ? Toi tu n’as jamais vraiment changé, ton franc parlé elle le connaît bien. Et tu crois bêtement qu’elle a fait tout ce chemin pour te voir…. Pauvre idiot

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[ mécanique du coeur. ]

once upon a time in new orleans
Myocarde au bord de lèvres, tu sens les palpitations de ton coeur tortiller ton estomac dans tous les sens. Il est là, t'aurais du t'en douter, Emma. Tu aurais dû plus surveiller tes arrières, être plus attentive aux mouvements non pas des gardes, des vigiles...Mais de Silas. Tu sais qu'il te connait ou du moins, qu'il t'avais suffisamment connue pour savoir ce que tu pouvais bien mijoter. Tu avais beaucoup changer, à ne pas en douter. Mais certaines choses te trahissais forcément.Tu n'est plus la gamine qui grimpait dans la voiture, le souffle court, le rire cristallin et prête à conquérir le monde. Tu as bien changé, sous beaucoup de point oui. Il était peut-être sur de lui, en te reconnaissant physiquement. Mais moralement, il n'avait rien vue, Silas. Rien. Emma était en partie morte, disparue. Disparue dés lors où vous aviez été séparés. Il y a douze ans.

« Joyce.» Rectifies-tu en l'entendant t'interpeller par ton prénom originel. Tu te sens vraiment défaillir, mal. Mais tu caches tout, tu masques tout sous ce masque de fermeté, de froideur. Tu l'as bien acquis lui, tant travaillé par le temps qu'il était difficile que tu flanches. Mais Silas...Ah non. Tu avais imaginé des dizaines de fois cette situation. Mais à croire qu'on ne pouvait pas tout prévoir. Tu étais las, presque dans le besoin de retrouver ses bras, de le serrer contre toi, embrasser ces lèvres charnues.... Mais tu te calmes immédiatement en regardant l'alliance dorée qui orne son annulaire. Cela te glaces. Complètement.
« Je ne sais pas pour qui vous me prenez mais on ne m'a jamais fait savoir que j'étais une mauvaise menteuse. A croire que... Mais effectivement, je mentais sans doute. Mais la raison est peut-être un peu trop obsolète pour vous la dire, Monsieur Caleigh.» Lâches-tu de ta voix fine, douce, mélodieuse. Tu le regardes approcher, serrant des dents, de la mâchoire. Tu humidifies tes lèvres, braquant ton regard sombre sur son visage :
« Vous ferriez mieux de faire attention. Votre femme pourrait croire à un intérêt, entre vous et moi, si vous continuez à m'observer de la sorte lors de mon travail.»

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[ Remind me of you. ]

once upon a time in new orleans
Tout aurait pu se passer différemment si tu avais pris la même direction qu’Emma, si tu avais réussi à la retrouver. Tout aurait été si diffèrent… Ne reviens pas sur ce qui t’a brisé Silas, ça ne sert à rien. Le passé appartient au passé et même s’il aurait pu être tellement diffèrent en de millions de raisons. Tout ça t’a mené de nouveau à elle, tous les choix que tu as fait, qu’elle a fait, vous a mener à vous retrouver. Et même si elle te ment, qu’elle ignore que vous vous connaissez. Tu sais très bien qu’elle est aussi chamboulée que toi. Du moins tu l’espères.
Tu dois juste réussir à lui faire admettre tout ça, qu’elle arrête de te mentir. Elle ne te reconnait peut-être plus, en apparence tu as changé. Mais au fond de toi tu es encore le même, un peu plus vieux et mature peut-être mais tu es toujours reste fidèle a toi-même.
Ta franchise, ta facilité de voir lorsqu’elle te mentait. Tu as envie de lui dire un million de mots pour la raisonner, lui dire que tu es désolé d’avoir abandonné la possibilité de la retrouver un jour, désolé d’avoir cessé de la chercher. Tu devais aussi vivre ta vie, et bien que cela t’a brisé tu as du continué sans elle pendant toutes ces années, sans jamais l’oublier. Mai elle, elle t’a peut-être oublié après tout ? impossible.
« Vous feriez mieux de faire attention. Votre femme pourrait croire à un intérêt, entre vous et moi, si vous continuez à m'observer de la sorte lors de mon travail. »
Tu avais presque oublié ton alliance à ton doigt, c’est donc ça ? Tu avais fait ta vie sans elle, et la promesse de ne jamais s’engager avec quelqu’un d’autre quand vous étiez gosses, tu l’avais rompu mais vous étiez que des ados. Tu la dévisages, pour essayer de la comprendre, c’était plus simple quand vous étiez jeunes. Vous étiez tellement en symbiose. Arrête de te ressasser le passé, ce n’est plus la "Emma" que tu connais, elle te défie du regard. Et tu commences à croire qu’elle est vraiment venue pour toi, et elle se leurre derrière ce masque. « Em..Joyce si tu préfères...ne te méprends pas. » Tu souris légèrement, cette situation tu ne la maitrise pas. Elle était butée de ne rien avouer sur sa fausse identité et toi tu voulais qu’elle avoue… Quoi faire ?
Tu te rapproches d’elle, brisant ce cercle de respect de l’espace mutuelle, tu devais un peu la déstabiliser. « Et si on parlait à l’intérieur. » tu déverrouilles la porte par un code et ton empreinte digitale, durant un fragment de seconde vos corps se sont touche, frôlé. Tu pousses la porte. Ton cœur faisait des bons par cette soudaine proximité mais tu cachais tout ça derrière ton sourire. Tu lui fais signe de rentrer. « C’est ce que tu voulais. » tes yeux plongent dans les siens, tu essayes de déceler dans son regard quelque chose qui te prouverai qu’elle sait qui tu es et que vos retrouvaille la touche. Tu avais bien imaginé bien des scénarios mais pas celui-là, pas celui où elle te traite comme un inconnu. « Après toi. » elle rentre, peut-être tu commet une erreur. TU ne sais plus qui elle est. QUi est cette Joyce...

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[ mécanique du coeur. ]

once upon a time in new orleans
En effet, tu es plus vraiment la même. Tu as peut-être le même visage, légèrement vieillis par le temps, peut-être la même chevelure sombre, les mêmes yeux noisettes profonds et le tempérament de feu mais....tu as tellement de vécu, de choses qui ont fait que tu es devenue une femme...différente. Tu pensais pas finir ainsi, jamais. Tu t'étais vue au côté de Silas, fonder peut-être une famille, faire dans la mode, puisque tu adorais ça et y voue encore une grande adoration mais...pas finir dans les bas fonds de ce monde. Tu es triste, mais c'était mieux ça que finir en prison. Qui sait. Tu aurais peut-être fini morte dans ta cellule, adolescente. Tu aurais pu être violée, détruite. Tu n'en sais rien, du moins tu préférais pas y penser. Tu avais accepté la main tendue de cet homme sans trop rechigner. Oui, toi et Megan, vous n'aviez pas eu grand choix. Tu lui en avais voulue, un temps à la jeune fille. Cette stupide idée de manifestation avait gâché vos vies. A tous.

« Me méprendre ? » Le questionne tu en arquant un sourcil, dubitative. Tu as parfois du mal à le comprendre, à saisir le sens de ces mots. Oui, il a changé, tu le vois bien. C'est plus le même homme, il a bien grandit, évolué et surtout est devenu un homme...que tu pensais ne jamais voir en lui. T'es même pas certaine d'apprécier ce qu'il était devenu mais bon. T'avais pas envie de le savoir, ni même de te rapprocher à nouveau de cette tentation profonde que de le retrouver. Tu subis, en silence, faisant la fille froide, prude, distante. Et menteuse. Tu acceptes évidemment, de parler. Ou plutôt de rentrer dans le bureau, pour évaluer la situation. Espionner le lieu, trouver les failles et qui sait ? Peut-être tomber sur un élément pour le coffre, savoir où il était. Il faut que tu fasses ce pourquoi tu étais venue, Joy. Tu as pas le choix.

« Qui vous dis que c'était mon but ? » Prétends-tu avec grand calme, gardant les yeux rivés sur le brun. Tu sens ton rythme cardiaque s'emballer, face à ce rapprochement. Cela te perturbes, tu as un mouvement léger de recules, brouillant ton attitude glaciale à celle d'une gamine un peu perturbé.
« Mmh.» Tu te dépêches donc de pénétrer la pièce, la contemplant alors avec légèreté. Tu dois pas te faire cramer, même si tu es pas certaines que ta couverture tiendrais longtemps.
« Vous voulez me parler ? Ou est-ce simplement un prétexte pour vous cacher de votre femme avec une autre ?» T'es un brin narquoise à dire ceci. Tu n'arrives pas à t'empêcher de laisser un rictus amusé se dessiner en coin de tes lèvres. Ton regard se pose sur la ville, qui était admirable depuis les fenêtres du bureau. Tu finis par retourner le regard vers lui, ne sachant trop que dire, quoi faire. T'as bien envie de lui dire que oui, que c'était toi. Peut-être que cela serait plus...Facile ? Plus manipulable de le faire ? Tu sais pas trop...Vraiment pas..

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[ Remind me of you. ]

once upon a time in new orleans
Plus tu la regardes, plus tu l’entends parler et plus tu te dis que les années l’ont changé, vous ont changées. Car toi aussi tu es bien diffèrent en apparence, alors tu espères qu’elle ne joue qu’un rôle. Et qu’au fond elle sait qui tu es, qu’elle n’a pas oublier ce que vous étiez.
Alors tu essayes de lui faire avouer, qu’elle baisse sa garde et qu’elle t’avoue, qu’elle te dise que c’est elle. Avant elle te disait tout, et toi tu essayais toujours de la protéger. Vous étiez comme une symphonie.
Qu’est que la vie lui avait fait pour la changer autant ? Toi tu avais réussi, tu as fait des sacrifices regarde toi ou tu en es maintenant. Tu ne connais plus la sensation de faim, tu ne te poses plus la question si ce soir la nuit allait être glaciale, de ce que tu allais voler pour pouvoir survivre. Et ta Emma ? comment a-t-elle fait pour en arriver la ? Tant d’années vous ont séparés, vous avez grandis perdant l’insouciance de votre jeune âge, oubliant les promesses que vous vous étiez faites. Avant vous croyiez tellement à être invincibles et inséparables. Regardez-vous maintenant.

« Vous voulez me parler ? Ou est-ce simplement un prétexte pour vous cacher de votre femme avec une autre ?»

Tu poses sur son visage tes iris, elle a cet air comme si rien ne vous liait, comme si de rien ce que tu pourras dire ne changera comment elle se sent, qui elle prétend être. Tu lâches un soupir fermant la porte derrière toi. Ton cœur a du mal à se remettre de la proximité que vos corps on eut. Tu essayes de te ressaisir avant de perdre le contrôle. Lorsqu’elle se tourne de nouveau vers toi, tu l’admire. Tu es amoureux de ce qu'est son âme : un mélange de chaos et d'art. « Emma. » tu t’avances vers elle, tu as envie de lui dire tellement, mais aucun mot ne sort. Tu baisses enfin ton regard qui es d’habitude si persistant et audacieux. Et maintenant tu fais quoi ? Tu serres le poing, pourquoi elle joue à ce jeu ? peut-être qu’elle attend quelque chose de toi mais quoi ? «’Je suis désolé. » tu finis par lui dire en posant tes yeux dans les siens. Tu es désolé de l’avoir laissé, d’avoir perdu espoir de ne plus la recroiser, de n’être pas venu la sauver…
Tu t’avances encore un peu vers elle, peut-être que tu es un peu trop proche mais tu sais que plus tu t'approche plus tu la déstabilise. Et toi aussi. Tes doigts viennent effleurer son poignet, si elle cherche la fuite tu la rattraperas. Tu veux simplement qu’elle te reconnaisse, qu’elle te dise qu’elle ne t’a pas oublié. Qu’elle arrête de te mentir. Tu ressens quelque chose que tu ne comprends pas. « Dis-moi ce qui t’es arrivée ? » tu essayes de comprendre pourquoi, pourquoi elle est ainsi. Tu voulais l’aider, la sauver comme tu faisais avant. Il suffisait juste maintenant qu’elle te parle, qu’elle arrive à te refaire confiance. Si elle voulait de l’argent tu en avais, si elle avait des problèmes tu étais bien en pouvoir de l’aider. Tu espères simplement qu'elle ne prendra pas la fuite.
Vous avez besoin de vous retrouver.

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[ mécanique du coeur. ]

once upon a time in new orleans
Était-ce vraiment une bonne chose, une bonne idée de continuer dans cette lancé alors qu'il savait parfaitement qui tu étais, Emma ? Bien sur que non, mais avouer la vérité, avouer le changement funeste de ton âme, de ta personne entière était difficile. Tu n'étais pas aimante avec ton toi-même, tu préférais te faire du mal, plutôt que d'en faire. Le mensonge en était la partie intégrante. C'était plus facile pour toi de nier, que d'assumer les choses, d'assumer que t'étais devenue une garce, une femme froide et manipulatrice. Mais alors que le brun glissait ses pulpes sur ta chair, une idée, une sale idée germe dans ton esprit. Le myocarde à deux doigts d'exploser, mais tu sais que c'était irrémédiable, cette direction que tu pouvais prendre. Mais tu sais au fond de toi, que c'était sans doute le seul moyen pour parvenir à tes fins, pour te sauver. Car oui, Silas pouvait te sauver, qu'importe ce que tu lui demanderais maintenant, mais tu voulais pas prendre le chemin le plus simple, pas toi Emma. Jamais. Alors oui, quand tes iris croisent celle du brun, éclairé de cette lueur d'espoir, d'envie d'avoir enfin la vérité. Alors oui, tu vas lui donner.

« Désolée de quoi ? T'aurais rien pu faire.» Tu restes quand même un brin mystérieuse, n'avouant qu'à demi-mesure les choses. Tu avales ta salive, avant de lâcher un soupire, tout en secouant ta tête :
« Que veux-tu qu'il arrive à une gamine qui finit une année en prison et recueillis par des...fripouilles mais qui l'ont sauvés, d'après toi ? » Un petit rire, rictus plutôt, s'échappe d'entre tes lèvres. Tu laisses ton ancien amour te saisir ainsi le poignet, saisissant même par l'occasion la manche de sa veste, le tirant vers toi pour qu'il se rapproche.
« Au moins un de nous quatre à bien fini. C'est une bonne chose. » Ton visage se rapproche du sien, jouant ce jeu que tu voulais éviter mais...tu sais. Il le faut, tu dois faire ça sinon...Megan, qui certes était aussi l'amie de Silas autrefois, risquait de périr. Alors oui, tu vas le briser, te briser mais c'est ainsi. Tu vins frôler ses lèvres avec les tiennes, vos souffles chauds s'entremêlant.
« Ne croit pas que je savais. Je savais pas, que tu étais ici. Je serais venue avant sinon. » Doucereuse sirène que tu es.

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[ Remind me of you. ]

once upon a time in new orleans
Tu ne sais pas comment garder le contrôle, de tout. Tu perds le contrôle et ça ne te ressemble pas. Tu es celui qui maitrise la situation, celui qui a toujours un coup d’avance. Et regarde-toi, tu es complètement paumé, ignorant, ne sachant pas comment réagir, quoi dire. Alors tu te laisses prendre dans son piège, tu te rapproches d’elle car tu penses que cela la fera faiblir, qu’elle t’avoue tout mais c’est toi qui succombe. Plus la distance s’efface entre vous, plus tu te laisser submerger par les sentiments du passé. Tu ne veux plus la laisser s’enfuir.

« Désolée de quoi ? T'aurais rien pu faire. Que veux-tu qu'il arrive à une gamine qui finit une année en prison et recueillis par des...fripouilles mais qui l'ont sauvés, d'après toi ?»

Tu n’étais pas là pour la protéger, tu as continué ta route en solitaire. Tu veux savoir ce qu’il s’est passé dans sa tête pour qu’elle prenne ce chemin sombre. Tu aurais voulu être là pour la sortir de la plus tôt. Il n’est pas encore trop tard pour la sauver, tu as envie de lui dire que maintenant tu es là pour elle. Que malgré les années qui vous ont séparé, tu seras là pour l’aider. C'est difficile d'admettre que tout te ramène en arrière. A quand elle était là
Et une partie de toi n'arrive pas à lâcher prise.
Tes prunelles dévorent les siennes, restant dans un mutisme le plus total. Car tu essayes de ne pas perdre le contrôle, tu ressens des sentiments que tu pensais avoir enfouies. Ils étaient là, juste là, planqués. Et alors là ça te prend à la gorge, ça te détruit toute lucidité, t'as le cœur qui s’emballe. Doucement, comme à la recherche d’un moment de tendresse, tes lèvres effleurent les siennes, aériennes. Puis vos deux souffles qui se mêlent. C'est un baiser caressant qui devient presque morsure. Tu ne pouvais pas résister plus longtemps. Ton cœur explose, ton esprit vrille. Et tu oublies qui tu es, tu te laisses emporter par cette vague, tu te laisses envouter par Emma, elle détruit toutes tes barrières, ton jugement. Tes mains touchent son corps, vous étiez séparés depuis si longtemps, à la recherche de ce temps perdu. Et tu oublies de te méfier d’elle. Car tu sais Silas les années changent les gens, même elle. Et tu n’as pas remarquer que la Emma que tu connaissais si bien a sans doute disparu. Toi qui déteste vivre dans le passé, tu restes attaché à la fille que tu aimais ado.
Peut-être est-ce ton subconscient qui t’alerte que ce que tu fais es mal, qui te hurle de t’éloigner d’elle ou bien est-ce cet attachement que tu as pour ta femme, elle qui t'a toujours été si fidèle, tu la trahis.
Un fragment de seconde te suffit pour t’éloigner d’elle, de mettre fin à cette folie. Reprends-toi. Un pas de plus pour t’éloigner de cette sirène, tu passes ta main sur ton visage. Réfléchir t’es impossible. « On ne peut pas » dis. Tu dans un souffle, tu poses tes prunelles sur elle, si belle. Tu aurais voulu qu’elle revienne dans ta vie plus tôt, que tout ceci soit plus simple. Tu as rêvé de ce moment de la retrouver, de pouvoir la toucher mais… tout est si compliqué. Tu ne dois pas te laisser envahir par le passé. Tu baisses tes iris car plus tu la regarde plus tu as envie de gouter à ses lèvres. Tu dois éteindre toute cette passion qui vient d’enflammer ton cœur. Réfléchis. « Qu’est-ce que tu fais vraiment ici ? » dis-tu simplement par un éclair de clarté, tu essayes de reprendre le contrôle, de calmer ton coeur, de raisonner ton esprit.

ps: @Joyce Dudley sorry pour le retard mécanique du coeur. (jolias) 4267681517

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[ mécanique du coeur. ]

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T'es clairement mauvaise dans le fond, Emma. Du moins, tu l'es devenue avec le temps. Pas forcément de ton propre chef, mais tu sais, tu sens que tu es plus la même. Que t'es prête à lui faire du mal, à lui faire douter de son mariage, à lui faire tout exploser en pleine gueule. Tu le fais car tu réfléchis pas trop aux conséquences, tu penses surtout à Megan, tu penses surtout à toi. Pas à lui, pas un instant. Même si ton fond intérieur essaie de t'interpeller, mais ce n'est qu'une pauvre chandelle au milieu d'un grand brouillard épais. Une pauvre lueur qui vacille, qui chancelle. Alors oui, tu joues Joyce, tu joues cette femme fatale, cette femme qui arrive à obtenir tout par la séduction, la facilité de tes attributs plutôt convainquant. En plus, c'est simple pour toi. Car Silas...il t'aimait, énormément. Et vice-versa. Mais t'es certaine que dans le fond, c'est lui, qui t'as toujours le plus aimé.

« Pourquoi ? Tu ne peux pas, ou ne veut pas ? » Tu laisses échapper un petit semblant de rire, un pouffement léger mais amusée. Il cède sans trop céder, mais tu as semé le trouble dans son esprit, reprenant la main sur la situation. Tu le laisses prendre un brin de recule, sans pour autant le quitter du regard. Il n'a pas changé, Silas. Il n'a fait que s'embellir, devenir un homme, un vrai. Tu aimes ça, t'as toujours aimé son visage fin, ses traits sombres, dévorant. Alors oui, dire que tu ne ressent rien à cet instant, serait le pire des mensonges.
« Pourquoi dois-il y avoir une raison, hm ? J'ai besoin d'argent, comme tout le monde. J'en ai besoin, vraiment besoin. Pour partir d'ici. » T'es honnête, sans pour autant dire que t'allais le voler, le dépouiller d'un quelques liasses. Tu n'étais pas dégueulasse. Tu lui rendrais, un jour. Tu sais pas comment, mais tu aurais une dette, que tu ne pourrais pas emporter dans ta tombe. Cela t'embêtais beaucoup mais oui, cela t'arrangeais pas tout ça... Tu savais pas trop si tu devais continuer ou au contraire, jouir de la situation. T'en satisfaire. Cela serait peut-être plus simple de lui piquer de l'argent, qu'à un parfait inconnu. Mais tu souffrirais. Tu t'en mordrais les doigts.
« Tu as toute tes réponses, Silas ? Et bien, à mon tour. » Tu vins donc à t'asseoir sur son fauteuil de cuir sombre, prenant une posture très...sexy en gardant les jambes légèrement relevés contre l'accoudoir. Tu glisses tes doigts sur les documents sur le bureau, frôlant même la photographie de mariage qui traînait. Tu prends un air un peu dégoûté, mais tant pis. Tu as accepté depuis longtemps, qu'il ne t'appartenais plus. Ou presque.

« Comment. Comment t'as pu réussir à être ici ? Comment toi, autant un gamin orphelin, de la rue que moi, à pu avoir cette chance et te rendre aussi...riche. » Il s'en sort bien, Silas. T'es jalouse oui, jalouse de son bonheur. Cela t'en donnerais presque un ulcère.
« Tu as eu des enfants, avec...elle ? »

@silas caleigh désolée du temps d'attente...

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