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 lit up the fire just with a spark. (murphy)

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Lit up the fire just with a spark. // @Murphy Ellis
Les pupilles qui s'éveillent, cherchent encore des repaires dans cet endroit qui n'est pas le sien. La blonde n'arrive décidément pas à s'y faire, d'être ici. Elle aurait mieux fait de foutre cet imbécile dehors et reprendre l'appartement. De toute manière, c'est ce qu'elle comptait faire mais...pour l'heure, la fuite était la meilleure des solutions. Pas qu'elle n'en était pas capable, mais que Justin, était toxique, malin. Il était capable de retourner la situation à son avantage et c'est ce qu'il faisait tout le temps. Et comme une idiote, qui avait encore des sentiments...Et bien elle tombait dedans. C'était malheureux, mais comme ça. On croirait pas, en voyant ce petit bout de femme, avec un caractère aussi marqué que...Cela soit possible, mais si. Elle tenait pas les reines au sein de son couple, il était bien trop intelligent pour l'amadouer qu'elle avait finie par céder à ce petit jeu mesquin. Jeu qui pourtant, lui retombait fatalement en pleine face. Jeu que lui, avait trop abusé et été voir ailleurs.
Comme un goût de déjà vue.
Alors pas de retour, elle ne voulait pas retomber dans le piège. Pas jouer à nouveau la carte de la vengeance car avec lui, cela ne marcherait sans doute pas.

Louer une chambre dans un hôtel, voilà la bonne idée que la blonde avait eu. Elle aurait très bien pu demander logis chez une amie, mais...Elle n'avait pas super envie de détailler ses problèmes, pas en ce moment. Elle croulait littéralement sous le boulot, la blonde. Alors oui, cet endroit n'était pas chez elle, mais cela lui conviendrait, un petit temps.
De plus, pas de quoi cracher sur les petites infrastructures proposées, elle pouvait totalement se détendre avec le spa, et la piscine couverte. Surtout avec le temps actuel, elle aimait prendre un peu de temps et nager, cela lui faisait du bien.
Un oeil sur son téléphone, déjà trop de messages. Elle soupire, avant donc de se lever, sonnant donc pour avoir son petit-déjeuner. Pas question pour elle d'aller dans une salle commune, c'était pas possible. Petite fille bourgeoise, elle avait tellement l'habitude du meilleur que changer de train de vie...Sans façon.
Elle prend donc rapidement son déjeuner, consultant les dernières nouvelles, avant de se vêtir d'un maillot de bain (outfit), une robe pour ne pas être transformé en glaçon, un livre et ses lunettes, avant de filer vers la zone du spa. Il était encore tôt, donc elle espérait bien pouvoir être tranquille. Pavaner sur sa chaise longue, écouter le bruissement des jets d'eau et juste : se détendre.

La jeune femme qui fait attention à rien ni personne, ayant appris depuis qu'elle était rédactrice d'un grand journal, à ne plus s'occuper des autres, captivé par elle et son pognon. Elle préférait être dans sa bulle, ne plus rien avoir à faire avec quiconque. Fini le temps de la discrétion où personne ne la connaissait. Fini, oui.
Mais la blonde, qui passe devant ce type à la casquette, qu'elle ne reconnait pas. Pas même un regard, alors qu'elle s'installe au bord de la piscine, qui était en train d'être fini de nettoyer. Par cet agent. Par Murphy.
Une odeur qui lui monte assez vite aux narines, une forte odeur de chlore, de produits chimiques. Elle plisse les sourcils, avant d'approcher, main sur les hanches, de la piscine.
"Hey, vous là. Au lieu d'me regarder bizarre, vous vous seriez pas tromper sur vos dosages ? " Qu'elle lance d'un air presque trop dédaigneux, pensant pas agir de la sorte. Elle est tellement dans son truc, que ouais, même pas son regard charbonneux, lui lance des signaux.
"Car à mon avis, là, c'est sur de chopper un truc à la peau, vue l'odeur" Une grimace, imaginant déjà l'état de sa peau de bébé, détériorer par trop d'agent chimique. Pauvre petite princesse, va.
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(#) lit up the fire just with a spark. (murphy)    Lun 1 Fév - 18:24
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lit up the fire just with a spark / @louisa dempsey


en retard. comme d'habitude. une fois de plus, une fois de moins. pas vraiment d'importance. ça devrait pourtant. avoir de l'importance. s'il pouvait garder c'boulot encore pendant quelques temps. ne serait-ce que pour éviter d'avoir à taxer ses frangines à la fin du mois. que que là-dessus, y a tout de même des chances qu'il leur demande de le dépanner. encore. toujours. c'est triste, cette vie qu'il a décidé de mener. pas contre un peu de changement, faudrait déjà qu'il soit capable de s'prendre en main. imbécile qu'il est. la moto qu'il gare à sa place habituelle. les sensations encore toutes engourdies par la nuit dernière. qu'il n'a pas passé seul, de toute évidence et comme bien trop souvent d'ailleurs. la poupée qu'il a délaissé dans ses draps de soie. sans rien dire. voleur. question d'habitude, là encore. la p'tite réceptionniste, qu'il se taperait bien on ne va pas se mentir, qu'a les joues qui rosissent quand il passe devant elle. l'initiative de l'couvrir, comme tous les matins, qu'elle lui souffle. sourire flatteur, sourire charmeur. autant entretenir sa couverture, tant que ça dure, y a des chances qu'il reste en poste. quoi que son emploi restera constamment sur la corde raide. la tête dans l'cul qu'il cache sous sa casquette. il déteste son boulot mais y a plus des masses de job qu'il n'a pas tenté. encore heureux d'ailleurs qu'ils aient accepté de l'embaucher. surprenant qu'il soit toujours de la partie. l'nettoyage du spa programmée. il n'a clairement pas envie, clairement pas d'entrain. véritable corvée, aucun cœur à l'ouvrage. faudrait vraiment qu'il songe à se reconvertir. un jour. peut-être. lui qu'est doué en mécanique, ça d'vrait être facile. mais non. la motivation qu'est jamais au rendez-vous. il devrait se reprendre en main. déchéance perpétuelle. il a beau toucher l'fond à chaque fois, y a encore de la place pour creuser. la porte qui s'fait entendre. merde, y a vraiment des gens qu'ont que ça à faire de v'nir aussi tôt. bon, il n'avait qu'à être à l'heure en premier lieu, il n'aurait pas eu à croise la cliente. et quelle cliente ? le déhanché qu'il reconnaitrait entre milles. les courbes. aussi. surtout. merde. la boule dans la gorge qui s'forme et l'indifférence comme masque qu'il choisit de porter. limite à s'cacher sous sa casquette, comme si ça pouvait l'rendre invisible. connerie. il ne peut pas s'en empêcher, il est obligé d'la r'garder. d'la détailler. aussi jolie que dans ses souvenirs. hey, vous là. au lieu d'me regarder bizarre, vous vous seriez pas trompé sur vos dosages ? il arque un sourcil. s'il ne fait pas un pli qu'il l'a reconnu, ce n'est pas l'cas de la blonde incendiaire. pas étonnant non plus. les chemins séparés depuis si longtemps. elle a dû en vivre, des choses. pas étonnant non plus qu'il ne fasse plus parti de ses souvenirs. passage éclair dans une vie. écran de fumée. car à mon avis, là, c'est sur de chopper un truc à la peau, vue l'odeur. pas de doute possible, elle est encore plus belle quand elle s'énerve. saloperie d'princesse qu'était pas aussi hautaine dans ses images qu'il se remémore encore. de temps à autre. abruti qu'a jamais pu s'en défaire. excusez-moi votre altesse, mais si vous passiez moins d'temps à vous r'garder dans l'miroir et à vous soucier d'votre apparence, ce s'rait vachement plus simple pour vous d'vivre. langue qui vient humidifier ses lippes avant d'se mordre la lèvre inférieure. insolence marquée d'un large sourire. pis pour ta gouverne, t'avais qu'à rester cloitrée dans ta piaule au lieu d'me faire chier à v'nir aussi tôt. genre suivre les heures d'ouverture, c'est bien aussi. l'dosage est bon, c'est toi qu'est en avance. et il s'appuie sur l'manche de la raclette. comme d'habitude. qu'il souffle. prunelles accrochées aux siennes. incapable de s'en défaire. impression de déjà-vu.

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(#) Re: lit up the fire just with a spark. (murphy)    Lun 1 Fév - 19:53
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Lit up the fire just with a spark. // @Murphy Ellis
La poupée qui a bien changé depuis le temps, qui n'a peut-être pas pris en splendeur au niveau du caractère, qui en avait fait voir aux garçons. Qui avait vécu de sales situations, aussi. Elle a bien changé, Louisa. Elle est devenue plus aigrie avec les autres, plus aussi solaire bien que son visage rayonne toujours d'une beauté incroyable. Comme le bon vin qui devient meilleur avec le temps, mais elle...pas sur que cela soit le cas pour tout. La laideur qui se voit, à cet instant même et qui malheureusement, avait dû décevoir celui qu'elle avait jadis, aimer comme pas possible.
Murphy.
Ce mec qui avait été son pire échec. Sa pire dispute avec ses parents avant d'être exilé en pension car elle avait été plus que désobéissante. Qu'importe, elle ne l'avait pas regretté une seule seconde. Elle recommencerait , si c'était encore à refaire. Elle avait espéré le retrouver après le pensionnat mais...non. Elle avait pas vraiment été le chercher, pensant que c'était mieux ainsi. Mieux pour lui, mieux pour elle, qu'importe. Ils étaient tellement de deux mondes différent et cela avait été très tendu avec les parents à une époque, que la jeune femme avait préférée oublier. Pour le bien de tous, même si son coeur avait saigné un bon moment de cette terrible histoire.

Elle lève un sourcil, posant son regard incendiaire sur la silhouette du gars, qui était à plusieurs mètres. Pas reconnaissable, mais étrangement...sa voix, lui est familière pour le coup. Les sourcils qui se plissent alors, pas du tout contente de sa façon de parler :
"Par contre tu vas direct me parler meilleur." Qu'elle lâche sur la même lancé que ce type, qui la tutoyais sans gêne, et surtout un larbin de la sorte, elle supportait pas de se faire parler de la sorte. Certes, elle avait pas été très aimable, pas de bonjour ou quoi mais, quand même !
"Y'a des horaires, mon gars. Me semble que le spa est ouvert depuis vingt minutes, si t'avais fais ton taff correctement, ça devrait même pas arriver en faite ! " Les mains qui se posent sur ses hanches, d'un air dédaigneux. Mais, merde. Cette voix.
Les yeux qui se plissent, comme pour essayer de voir plus loin, de voir mieux.
"Comment ça, comme d'habitude ?" Qu'elle lâche, d'un ton sec. Les iris qui se croisent, alors qu'elle s'était réavancé, n'aimant pas parler à l'autre bout de la piscine pour autant. Elle allait pas le lâcher, celui-là, à lui avoir parler de la sorte.
"Tu m'épies ou quoi ? T'es un de ces vicelards qui matent les nanas en train d'se baigner ou bien ?"
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(#) Re: lit up the fire just with a spark. (murphy)    Lun 1 Fév - 21:52
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lit up the fire just with a spark / @louisa dempsey


elle monte sur ses grands chevaux et ça l'faire marrer, dans l'fond. lui qu'a plus d'considération pour l'autorité, il se serait normalement vite emballé. mais pas là. pas avec elle devant lui. il prend ça à la rigolade. il fait fit de son regard qui s'assombrit et de ses traits qui se durcissent. par contre tu vas direct me parler meilleur. il ne faudra clairement pas compter là-dessus. pas tant qu'il n'aurait pas réussi à lui coller l'passé en pleine figure. ouuuh j'ai peur. qu'il balance en faisant mine de trembler. insolence dans l'ton d'la voix et sourire qui reste figé sur ses lèvres. c'est elle qui lui parle comme une merde depuis l'début, pas question pour lui de modifier son attitude. brin d'fierté, son égo qu'en prendrait certainement un coup. alors non, il ne parlera pas mieux qu'ça. pour le moment en tous cas. ils s'chamailles sur le dosage de chlore, ce qui n'a absolument aucun sens. y a jamais vraiment rien eu qui tournait rond entre eux mais alors là, on atteint des sommets. y'a des horaires, mon gars. me semble que le spa est ouvert depuis vingt minutes, si t'avais fais ton taff correctement, ça devrait même pas arriver en faite ! ouais, y a ça aussi. l'fait d'être toujours en r'tard, ça ne l'aide clairement pas à être crédible, il faut bien l'avouer. vingt minutes ... merde. j'ai fait fort c'matin moi. qu'il se félicite. crétin qui prend clairement les choses à la légère et qu'en oublie presque l'énervement d'la blonde qui s'tient d'vant lui. il est fier de son exploit, cet idiot. il ne devrait pourtant pas, un boulot, c'est important. surtout dans sa situation actuelle. mais visiblement, le simple fait de pouvoir poser à nouveau ses iris sur son visage, son corps, il s'sent pousser des ailles. pis y a rien qui pourra ternir son sourire d'abruti fini. non. aujourd'hui, ce s'ra une belle journée. si elle parvient à connecter ses neurones pour que ça finisse par fait tilt. comment ça, comme d'habitude ? c'est pas gagné. tu m'épies ou quoi ? t'es un de ces vicelards qui matent les nanas en train d'se baigner ou bien ? il ne peut s'en empêcher. il éclate de rire. parce que ça, franchement, c'est hilarant. bon, il n'est probablement pas le gars l'plus saint d'la terre, mais y a quand même des limites qu'il ne franchira pas. et celle-là en fait partie. espionner les gens, c'est pas son délire. il est bien plus direct quoi que probablement tout aussi subtile. il ne tourne pas autour du pot pendant mille ans quand il veut quelqu'un. il attaque et point barre. redescends sur terre, t'es pas l'centre du monde Dempsey. qu'il glisse en f'sant mine de s'essuyer une larme au coin d'l'œil. soupire lourd et il s'penche en avant, comme s'il allait s'incliner. n'importe quoi. bon et bien, ce fut un plaisir, bien qu't'étais pas aussi connasse que ça la dernière fois que j't'ai vu. il ne peut pas s'en empêcher. il tente, on sait jamais. p'tre qu'elle finira par se rappeler. puis au pire, ça la hantera p'tre pendant encore quelques heures cette histoire. il garde espoir, dans l'fond, qu'elle se souvienne. ou du moins qu'elle essaie. elle a été une partie d'sa vie. courte, certes, mais intense. elle lui a volé son cœur sans même le savoir. et quand elle a disparu ... il cherche à s'barrer, histoire de la laisser cogiter dans son coin. et il s'arrête quand même à sa hauteur, juste histoire de r'mettre les pendules à l'heure. souris, t'es pas un monstre. j'te connais Louisa, sous tes airs de pétasse, tu f'rais pas d'mal à une mouche. qu'il souffle en plantant à nouveau son r'gard dans l'sien. quelques s'condes. et hop, on avance. la laisser respirer. c'est important aussi. l'odeur s'estompera d'ici dix minutes, tu d'vrais survivre. qu'il lâche en s'éloignant. et secrètement, il aimerait bien qu'elle le r'tienne. dans tes rêves murphy, dans tes rêves.

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(#) Re: lit up the fire just with a spark. (murphy)    Mar 2 Fév - 13:58
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Lit up the fire just with a spark. // @Murphy Ellis

Joute verbale qui ne mène à rien, qui n'a tout simplement aucun sens. A cette heure-ci, elle avait espéré un début de journée bien plus...détente. Mais il faut croire qu'en ce moment, sa vie devait être pénible, agité. Le moindre moment de détente qu'elle trouve à s'octroyer : elle le prend. Mais pas aujourd'hui, car cet imbécile avait fichu plus ou moins sa journée en l'air en l'agaçant de la sorte. Pour elle, il n'y avait rien eu de méchant que de signaler le problème ! Il aurait pu avoir de sacré soucis avec un dosage trop important. Mais bon.
Loin d'imaginé un seul instant de qui elle avait en face, c'est certain. Fantôme du passé, fantôme qu'elle n'avait pas forcément oublié, contrairement à sa panoplie d'ex qu'elle s'efforçait, d'oublié. C'était bien le seul qu'elle gardait en mémoire, c'était déjà une bonne chose pour lui.
Un sourcil qui s'arque, alors qu'il se fiche littéralement de sa gueule. En plus d'être stupide, il était le genre de mec en retard. Un truc qu'elle détestait pour l'heure. Pas possible d'être en retard dans son boulot,elle n'avait aucune pitié sur ça. Certes, elle, elle pouvait se le permettre, car c'était elle la boss, celle qu'on attendait mais pas l'inverse. Elle avait déjà virée des assistantes pour ça.
"Et bien t'a dla chance que ceux qui t'emploie soit, soit en manque de personnels ou juste trop stupide, pour ne pas t'avoir déjà foutu dehors." Peste-elle en gardant les bras croisés contre sa poitrine, le pied qui tapote nerveusement le sol. Mais bon sang, Louisa, pourquoi tu t'obstines à lui répondre ?
Mais cette voix.
Elle la connait. C'est sur.

Le myocarde qui trésaute quand il l'appelle par son nom de famille. Le feu aux joues, elle commence sérieusement à se poser des questions. La suit-il vraiment ? C'est-il renseigné sur elle ? Ou alors, il la connaissait ? La jeune femme reste sans voix, écoutant la suite.
Bordel.
Le déclic.
Il approche, son regard charbonneux, sombre, ce visage, si. C'est lui.
"Bordel, Murphy ?!" Qu'elle s'exclame en perdant toute trace de méchanceté, complètement chamboulé par ce retour d'entre les morts. La bouche légèrement entrouverte, qu'elle en oublie presque qu'il l'a traité de connasse.
"Mais...Qu'est-ce que tu fiches ici ?" La salive qui est difficile à avaler, car oui : cela fait tellement d'années qu'elle n'a pas eu vent de sa présence, qu'elle ne l'a jamais croisé alors qu'elle, elle n'avait vraiment bougée non plus.
"Hormis être en retard et chiant, mais ça, ça a pas l'air d'avoir changé." Elle pique, à son tour. Tant qu'à faire, il l'avait bien mérité. Le connasse avait été un peu abusé, après tout.
"Ouais, fin ça t'en sais rien, j'ai changé depuis le temps..."Elle roule légèrement des yeux, avant de finalement se mordre la lèvre, le malaise qui prend part de son âme. Et bah merde alors.

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(#) Re: lit up the fire just with a spark. (murphy)    Mer 3 Fév - 9:31
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lit up the fire just with a spark / @louisa dempsey


les tacles faciles, évidents. il s'marre bien lui. il s'pense au-dessus de tout, sans doute de rien aussi. il n'a pas le temps de s'attarder sur des détails, pas le temps de prendre les r'marques pour lui. ça ne ferait que lui alourdir l'esprit. et il n'en n'a visiblement pas l'intention. se laisser envahir par son ressenti, c'est pas pour lui. il ne s'encombre pas des questions qui restent sans réponses. trop douloureux pour y penser. il a perdu bien assez de temps à ressasser l'passé, son père. surtout. c'est fatiguant. il ne veut plus perdre de temps à cet exercice qui fait tout autant perdre de l'énergie. il en a tant à revendre que ça lui paraît hors de portée de s'user à une tâche si peu importante. il l'a bien trop fait, avant. c'est terminé maintenant. les plaques de métal qu'il porte continuellement autour du cou, au nom d'son père, suffisent à lui rappeler c'qu'il s'est passer. lui rappeler la douleur. lui rappeler qu'il ne doit pas succomber à toutes ces prises de têtes. alors Murphy, il s'marre. et il s'barre. par la force des choses, aussi. déjà bien trop en r'tard sur son planning. comme toujours. il a autre chose à faire, clairement. et puis, visiblement, elle ne le r'met pas. ça aussi, il n'y pensera pas. il ne se laissera pas tenter par les questions innombrables qui pourraient défiler dans sa tête percée. enfin, il essaiera. parce qu'à quelque part, il est toujours persuadé qu'elle vaut l'coup qu'on s'pose des questions. à peine cinq minutes et voilà qu'il n'a déjà plus les idées claires. douce drogue insaisissable. douce addiction qui renaît de ses cendres. éphémère. bordel, Murphy ?! ferme les yeux, souffle un grand coup. l'sourire qui r'vient au grand galop. petit con. et il s'retourne pour lui faire face. haussement d'épaule, gamin faussement innocent. et ben c'est pas trop tôt hein. faussement boudeur, carrément soulagé qu'ses neurones aient enfin fait le rapprochement. mais...qu'est-ce que tu fiches ici ? hormis être en retard et chiant, mais ça, ça a pas l'air d'avoir changé. il grimace comme un enfant à qui on ferait une remarque évidente. il n'a toujours pas grandi, toujours pas muri. visiblement. ben j'travaille, 'fin, j'essaie. il hausse les épaules, encore. et il s'rend compte qu'il a réussi à donner raison au père Dempsey, en s'enfonçant dans ses conneries. il n'a jamais eu l'allure suffisante pour la jolie blonde, il ne l'aura jamais. il n'a jamais eu de poste à responsabilité et n'en n'aura jamais. pas capable d'être sérieux. pas capable d'être ponctuel non plus. il n'a jamais été bien pour elle et ne le sera jamais. faut s'rendre à l'évidence. même après tout c'temps séparés l'un de l'autre, y a rien qu'a changé. rien qui ne changera jamais. cercle vicieux. ouais, fin ça t'en sais rien, j'ai changé depuis le temps... il arque un sourcil, elle n'est pas convaincante. ouais non, tu m'baratineras pas comme du monde. j'marche pas la-d'dans. trop sûr de lui, ça non plus, ça n'a pas changé. cela dit, c'est bien d'essayer d't'en convaincre. ton rôle n'en sera qu'meilleur à force. et il croise les bras, bombe le torse et s'appuie contre son chariot d'entretien, dont il avait préalablement bloqué les roulettes pour éviter toute chute malencontreuse. y a un truc qui m'intrigue quand même. qu'est-ce que tu fous ici ? qu'il demande en penchant légèrement la tête sur l'côté. parce que j'suis jamais parti, moi. un brin d'rancune, on n'va pas s'mentir. même si elle n'y est pour rien dans tout c'merdier. il sait, il est pas con. mais comme il n'aura surement jamais l'occasion d'dire au paternel Dempsey l'fond d'sa pensée, y a qu'à elle qu'il peut s'confier.

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(#) Re: lit up the fire just with a spark. (murphy)    Mer 3 Fév - 14:47
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Lit up the fire just with a spark. // @Murphy Ellis

Si on lui avait dit que cette matinée commencerait comme ça...Clairement, elle aurait rit comme pas possible. Qui aurait pu croire que la blonde croiserait...son premier crush ici ? Après tant d'années ? Pas grand monde et surtout pas elle. C'est vrai, qu'elle ne l'a pas oublié, contrairement à ce qu'il pouvait pensé. C'est pas parce qu'elle paraissait pimbêche et princesse, qu'elle n'avait pas de mémoire ou d'estime pour l'autre et surtout ce premier gars, qu'elle avait aimé. Car oui, elle l'avait aimé,  Murphy.Malgré le peu de temps passé, malgré leurs différences assommante, mais qu'importe. Elle en gardait un bon souvenir, mais une fin si amère, qu'elle l'avait encore en travers de la gorge. Ses parents lui avaient vraiment pourris la vie. Mais qui sait ? Elle aurait très bien pu gâché son avenir, à suivre la vie d'un garçon comme Murphy. Elle n'aurait peut-être pas eu autant de chance, autant de responsabilité, un job aussi haut placé ? Tellement de chose pouvait être différente, qu'elle ne voulait même pas savoir. Louisa suivait sa destinée et tant pis. Elle faisait tout pour éviter les regrets, car y'a que ça a faire.
La gêne qui se lit sur son visage, première expression qui défroisse son regard et son visage fermé.
"Oh ça va hein, t'es à  moitié camouflé sous ta casquette là, et j'suis réveillé que depuis quarante-cinq minutes." Se justifie-t-elle en roulant des yeux, jouant un peu avec ses pieds, nerveusement. Elle aime pas rester à la même place, trop longtemps. Trop habitué au mouvement.
Elle ricane à moitié, la sale gosse.
"Pas besoin d'être devin pour le remarquer. Tu bosses pas ici depuis longtemps je suppose ?" Elle le pique, mais elle se doute qu'elle a raison. Sinon sans doute que ses patrons l'auraient foutus dehors, s'il était aussi laxiste avec son job. Et en retard.

Elle hausse à son tour les épaules, n'ayant guère à caché. Bon ok, elle paraissait vite méchante, dans le rôle de la Diablesse à la tête du journal. Un petit peu, car les gens ne la connaissait pas vraiment.
"Et bah figure toi que tous mes employés me pense ainsi, c'est con hein ?" Elle rit à moitié, tout en glissant une main dans sa chevelure blonde décolorée, avant de dire :
"Ouais sans doute, pas l'choix..." Répond elle. Oui, elle n'avait pas le choix que de jouer un rôle, c'était comme ça dans son milieu. Depuis sa naissance, même. Elle pose ses iris cuivrés virant parfois au vert, sur le brun. Son cœur qui bat plus fortement, sans trop comprendre pourquoi. Elle finit par reculer un peu, allant s'asseoir sur le bord d'une chaise longue, mettant ses lunettes sur le sommet de son crâne. Un soupire qui glisse entre ses lèvres, perplexe :
"J'suis pas là depuis longtemps, je fuis un peu ma vie, on va dire..." Elle n'a guère envie d'évoquer son "ex", son mec, elle sait plus trop. Juste elle a envie de changer de vie, de souffler. D'un bol d'air et...elle se demanderait presque, si le destin n'avait pas été joueur en les faisant se retrouver à se moment précis.
"Moi aussi, je suis jamais parti. J'ai tenté d'te retrouvé, mais... on va dire que j'ai fais le choix le plus sensé." Qu'elle avoue à moitié, les lèvres serrés.
"Que c'était peut-être mieux de te laisser faire ta vie, et d'éviter ce qui s'était passé...Dans l'temps." Elle parle bien sur de cette saleté de soirée règlement de compte avec ses parents. Louisa avait eu la peur de sa vie, peur que son père n'étrangle Murphy, peur de tout un tas de chose.
Mais c'était loin derrière elle, tout ça.
" Fin après, j'ai été jeté en pension, donc j'ai pas vraiment pu non plus..." Elle roule des yeux, la pauvre princesse. Sale fin pour une petite idylle qui avait été agréable.
"Mais bref, c'est du passé hein ? "
Elle sourit nerveusement, tout en jetant un oeil à la piscine, avant de dire :
"Bon, ta intérêt à avoir bien fait ton boulot, si je finis à l'hosto, je t'envoie la facture !" Plaisante-elle en plissant des yeux, essayant de changer de sujet. Trop chiant l'amour, pour elle.

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(#) Re: lit up the fire just with a spark. (murphy)    Dim 7 Fév - 18:58
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lit up the fire just with a spark / @louisa dempsey


il est soulagé, Murphy. il en aura fallut un brin de temps mais elle a fini par le reconnaître. il n'aurait probablement pas supporté de quitter la pièce de manière théâtrale sans être reconnu par la blonde. et puis, on ne va pas s'mentir, ça a une autre saveur quand c'est elle qui prononce son prénom. oh ça va hein, t'es à moitié camouflé sous ta casquette là, et j'suis réveillée que depuis quarante-cinq minutes. langue qui humidifie ses lèvres, il baisse la tête pour garder son calme et éviter de lui rire à la gueule. bien sûr. ma faute. et pas l'vée depuis assez longtemps. qu'il baragouine. c'est plus facile de bouder que de relever la tête et d'voir la réalité en face. plus simple aussi d'dire qu'il bosse, ou du moins qu'il essaie. pas besoin d'être devin pour le remarquer. tu bosses pas ici depuis longtemps je suppose ? outch. ça fait mal. coup tout droit dans l'égo. il est pas doué, c'est pas un scoop. mais ça fait mal quand ça vient d'sa bouche, à elle. nia nia nia. gamin. ouais bon, ça va, même ça, j'le foire, je sais. p'tre too much Murphy. il retire sa casquette, juste histoire de passer une main sur son crâne, s'gratter l'arrière de sa tête. et retour de la casquette. crétin. il le sait, il  s'en est rendu compte. trop tard. changement de sujet. parler d'elle, d'son caractère, c'est mieux. parce que dans l'fond, il sait qui elle est. enfin, il se rappelle surtout de qui elle était. si ça s'trouve, il s'plante complètement. il pourrait, d'ailleurs. parce qu'y a trop d'temps qui s'est écoulé depuis la dernière fois où ils se sont croisés. et bah figure toi que tous mes employés me pensent ainsi, c'est con hein ? soupire. il secoue la tête, bien évidemment. exaspération. et ça t'plait j'parie ? question rhétorique. c'est con, effectivement. alors que si tu te décidais à être toi-même, ça pourrait être tellement mieux. sarcasme évident. et il ne s'arrête pas là, l'idiot d'service. non, ça aussi, ce s'rait trop facile. quitte à tout foutre en l'air, encore, autant le faire proprement. lui demander c'qu'elle a fait depuis tout ce temps, lui qu'est resté planté là comme un con pendant qu'elle était on ne sait où. et à en juger par son attitude, la poupée, elle a dû en baver. j'suis pas là depuis longtemps, je fuis un peu ma vie, on va dire... il fronce les sourcils. y a un truc qui n'va pas et ça n'lui plait pas vraiment. et soudainement, il a cette putain d'envie d'trouver la personne qui la met dans cet état et d'lui péter les dents. il s'colle une claque mentale en passant. encore un truc auquel il ne devrait pas penser. moi aussi, je suis jamais partie. j'ai tenté d'te retrouver, mais... on va dire que j'ai fais le choix le plus sensé. pincement des lippes. outch. ça fait mal ça. p'tre un peu trop d'ailleurs. que c'était peut-être mieux de te laisser faire ta vie, et d'éviter ce qui s'était passé...dans l'temps. hochement de tête. trop lent. il s'fait du mal, Murphy. à juste l'écouter parler quand il pourrait simplement se barrer. fin après, j'ai été jetée en pension, donc j'ai pas vraiment pu non plus... information importante qu'il conserve précieusement. la pension. un coup de son père, probablement. de toute façon, il ne pouvait pas l'encadrer, c'est pas la découverte du siècle. mais bref, c'est du passé hein ? une fois encore, il retire sa casquette et finit par la j'ter sur son chariot. ses deux mains qu'il passe sur son visage. les réminiscences d'un passé clairement révolu et pas mal douloureux, quand il y pense. ouais t'sais quoi. laisse faire. c'est du passé, on est d'accord. mais qu'il est con, c'est pas possible. l'plus important, finalement, c'est que t'aies réussi, non ? mais qu'est-ce qu'il fait ce crétin encore ? ta gueule Murphy, ta gueule. donc vu qu't'as des employés j'me dis qu'c'est l'cas. et puis tu dois bien avoir un gars qui t'attends chez toi. très subtile, Murphy. très subtile. alors qu'est-ce que tu fous dans un hôtel en fait ? parce que si t'es pas partie et qu'tu vis pas ici d'puis longtemps ... et il s'enfonce. une fois de plus. imbécile. bon, tas intérêt à avoir bien fait ton boulot, si je finis à l'hosto, je t'envoie la facture ! il lève les yeux au ciel. trop facile. j'suis pas sûr qu'ce soit une bonne idée qu't'ailles te baigner. lèvres encore pincées, il secoue la tête de gauche à droite. vu qu'j'ai pas un rond, ce s'ra difficile de payer la facture. grimace. ça non plus, ça n'a pas changé.

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(#) Re: lit up the fire just with a spark. (murphy)    Lun 8 Fév - 1:18
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Lit up the fire just with a spark. // @Murphy Ellis

La jeune femme n'aurait jamais cru retrouver Murphy. Pas ici, pas tant de temps plus tard. Ils avaient été séparés plus d'une dizaine d'années, l'eau avait coulé sous les ponts. Et bien que les physiques avaient changés sans forcément les enlaidir, ils avaient dû vivre bien des péripéties. Mais pas ensemble.
La blonde pouffe à moitié face aux excuses à deux francs du brun, qui étaient clairement pas assez, pour justifier de son boulot pas des mieux fait. Mais elle s'en fou, dans le fond. Elle avait un peu abusé avec la piscine, bien qu'elle restait persuadé que le chlore était trop abondant dans la marre.
"T'es bête" Qu'elle lâche en secouant la tête, petit sourire en coin qui ne délaisse pas ses lippes depuis qu'elle avait découvert que sous cette casquette sombre, se trouvait ce type qu'elle avait jadis, aimé. Elle l'assumait oui, le temps avait filé, mais pas pour autant que la blonde assumait pas qui elle avait aimé, qui elle avait considéré.
"J'irais peut-être pas jusqu'à dire que tu foires, mais bon, je pense pas que sa soit ton meilleur talent que de gérer une piscine." Louisa est pas bien méchante, elle aurait pu enfoncé le clou, mais c'est tout simplement pas sympa. Elle avait un coeur, sous cette carapace de métal qu'elle s'était forgé depuis. Depuis qu'elle était dans le monde impitoyable du journalisme. Elle mettait souvent sa sympathie et sa gentillesse de côté, que parfois elle se demandait si elle l'était vraiment. Perdre de l'humanité pour au final, offrir du divertissement, du contenu à une population. Bien drôle de vie, oui.

Elle hausse les épaules, ne sachant pas trop quoi répondre, en faite. Elle ne savais pas trop si elle "aimait" avoir le pouvoir.
"Franchement ? J'en sais rien. C'est pas totalement moi, d'être comme ça. Oui, c'est cool d'être au-dessus de tout le monde, que c'est toi la boss et que tous veulent bosser pour toi et te considères mais...T'es presque une divinité et tu es au final, assez seul. C'pas moi qu'on appelle pour aller prendre l'apéro dans un bar en sortant. " Elle souffre ? Elle souffre de la solitude ? Peut-être un peu, parfois. Son boulot lui monopolisait beaucoup de son temps. Elle avait des amis, pas mal même. Des très bon amis même, qu'elle côtoyait et qui n'avaient aucun rapport avec sa vie "hipe". Des amis d'enfance qui la connaissait parfaitement, qui savaient qui elle était vraiment.
"C'est pas possible, ça. Dans mon boulot, tu peux pas être toi, sinon tu te fais bouffer. Tout le monde veut la mort du roi pour le succéder, et bah là..C'est pareil. Faut que je sois ferme, pleine de sang-froid, stricte...Fin bref, une bosse de journal un poil diabolique. Même si bon, je pense pas l'être. On s'y fait." Elle hausse à nouveau les épaules, tout en posant ses pupilles à nouveau sur le visage à découvert, de Murphy.

Etrangement, la blonde sent une pointe d'amertume, dans ces propos. Comme si elle avait mal dit, mal répondu sur leur passif commun. Les sourcils qui se froncent, alors qu'elle garde cette information dans le coin de sa tête. Possible qu'il regrette toujours que leur passé ne soit pas commun? Elle aussi, dans le fond. Mais elle ne l'avouerait pas. Pas comme ça. Et il lui parle d'un mec qui l'attend. Mmh. Suspect oui, elle n'a guère besoin d'avoir un master pour comprendre qu'il est à la pêche aux infos, et elle trouve ça plutôt...mignon.
"Si j'suis ici, c'est que y'a personne qui m'attend, non ?" Réplique-t-elle d'un air mystérieux, le petit sourire en coin, amusé. Elle n'a pas plus envie que ça de parler de son connard de Justin, c'était mieux de dire que ceci.
"Et toi ? Y'a une Madame Ellis, dans ta vie ?" Autant tout savoir, vue qu'il semble bien intéressé par sa petite vie, elle pouvait en faire de même, non ?
Elle rit finalement aux éclats, la blonde. Elle se lève donc, faisant tomber le peignoir, se mordant la lèvre d'un air amusé :
"T'inquiète, je rigole. Je pense que j'ai largement de quoi m'payer mes soins médicaux. Au pire tu viens me sauver si je commence à fondre dans l'eau." Qu'elle le charrie, avant donc d'aller avec lenteur dans l'eau, le défiant un peu du regard.
"Brr, par contre t'aurais pu monter le thermostat." Dit-elle avant de glisser entièrement son corps dans l'eau assez tiède, avant donc de faire quelques brasses, tout en s'approchant du brun et de lui lancer une belle éclaboussure d'eau :
"Oups, pardon. J'ai dérapé." Petit air faussement angélique, l'air de défi toujours présent, avant de laisser échapper :
"Mouiller pour être mouiller ou bien foutu pour foutu...Autant finir à l'eau, non ?" Cap ou pas cap ? Elle connaît presque déjà la réponse.
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(#) Re: lit up the fire just with a spark. (murphy)    Mar 9 Fév - 22:33
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lit up the fire just with a spark / @louisa dempsey


il est dans la merde Murphy. il y est plongé, jusqu'au cou. il aurait mieux fait d'filer à l'anglaise, de n'pas rentrer dans son jeu. ça aurait été bien plus simple. moins douloureux aussi, sans doute. mais ça, il ne s'en rendra compte que bien plus tard. bien trop tard. pour l'heure, il s'enfonce dans sa connerie. comme d'habitude quoi. t'es bête. j'irais peut-être pas jusqu'à dire que tu foires, mais bon, je pense pas que ça soit ton meilleur talent que de gérer une piscine. il acquiesce, l'air grave. ouaip. on a vu mieux, effectivement.c'est un gars manuel, Murphy. doué pour la mécanique plus que pour jouer à l'homme de ménage. doué pour bricoler des trucs dans l'atelier de Katalina, plus que pour s'occuper d'la piscine de l'hôtel. doué pour pleins de choses, effectivement. mais pas pour les relations sentimentales. pas pour être agent d'entretien. pas pour être pizzaiolo. pas pour avoir un poste à responsabilité non plus. il aura pu être mécanicien ou p'tre barman même. ça lui irait bien, ça aussi. mais pas agent d'entretien. et cette rencontre inopinée le prouve. une fois de plus. parler d'elle. ne se focaliser que sur elle. grapiller des informations, aussi, en passant. pourquoi pas. franchement ? j'en sais rien. c'est pas totalement moi, d'être comme ça. oui, c'est cool d'être au-dessus de tout le monde, que c'est toi la boss et que tous veulent bosser pour toi et te considèrent mais...t'es presque une divinité et tu es au final, assez seul. c'pas moi qu'on appelle pour aller prendre l'apéro dans un bar en sortant. et bizarrement, il l'écoute. genre vraiment. il boit ses paroles Murphy. triste retour en arrière. moi, j't'appellerai. il aurait mieux fait d'se taire. mieux faire de garder l'silence. abruti. ouais, enfin ... voilà quoi. ta gueule Murphy. vraiment, ta gueule. c'est pas possible, ça. dans mon boulot, tu peux pas être toi, sinon tu te fais bouffer. tout le monde veut la mort du roi pour lui succéder, et bah là..c'est pareil. faut que je sois ferme, pleine de sang-froid, stricte...fin bref, une boss de journal un poil diabolique. même si bon, je pense pas l'être. on s'y fait. il est perdu Murphy. toutes ces machinations, il n'y comprend quedal. y a pas d'mal à rester soi-même dans son boulot tout en s'faisant respecter. ouais bon, y a p'tre aussi l'fait que c'est une femme dans un monde de requin. rien de misogyne dans cette histoire, c'est seulement la triste réalité du monde dans lequel on vit. han ... ouais ... si tu l'dis, c'est qu'tu dois avoir raison. c'est pas qu'il s'en fout. c'est juste qu'il ne comprend pas. et quand Murphy ne comprend pas, il a l'air débile et désintéressé. mais c'est pas l'cas. bref. il en remet une couche, comme si ce n'était pas encore suffisant. demander subtilement, ou pas, si elle a quelqu'un dans sa vie. connerie profonde, sans aucun doute. si j'suis ici, c'est que y'a personne qui m'attend, non ? c'est pas faux. effectivement. il aurait p'tre dû réfléchir un peu plus avant d'poser la question. remarque, elle rentre dans son jeu. il a p'tre une chance, finalement. et toi ? y'a une madame Ellis, dans ta vie ? un frisson lui parcours l'échine. une grimace pour accompagner le tout. eww. jamais. ça non. jamais de la vie. le mariage, c'est vraiment pas fait pour lui. il laisse ça aux autres, c'est bien mieux à r'garder qu'à vivre. quant à avoir une régulière. ça non. vraiment pas. il n'est pas fait pour ça, Murphy. vraiment pas. la seule personne avec qui il aurait pu partager sa vie, elle est d'vant lui. et ça, c'est foutu depuis bien trop longtemps pour que ce soit rattrapable. plaisanterie sur les frais médicaux. quoi que pas tant dans l'fond, parce qu'il n'a pas un rond, pour de vrai. et il la regarde se débarrasser de son peignoir. il a soudainement chaud, on ne va pas s'mentir. t'inquiète, je rigole. je pense que j'ai largement de quoi m'payer mes soins médicaux. au pire tu viens me sauver si je commence à fondre dans l'eau. il s'gratte l'arrière du crâne. un peu gêné, étrangement. quoi qu'il pourrait certainement lui r'filer un rein sans sourciller si elle le lui d'mandait. pauvre con. brr, par contre t'aurais pu monter le thermostat. et il secoue la tête, lentement. tu m'fatigues Dempsey. soupire. sourire en coin. et pourtant, y a son r'gard qui ne la quitte pas. pas une seule seconde. imbécile incapable de détourner les yeux d'l'éternel interdit. et l'pire dans tout ça, c'est qu'il s'approche du bord, sans vraiment s'en rendre compte. et il finit par s'asseoir sur l'un des transats. il devrait aller bosser quand même. lui qu'était en r'tard c'matin -encore- il a du pain sur la planche. mais non. quitte à mettre en péril son travail, il le f'ra volontiers pour elle. crétin. la flotte qui lui rafraîchit les idées. oups, pardon. j'ai dérapé. menteuse. mouillé pour être mouillé ou bien foutu pour foutu...autant finir à l'eau, non ? les mains qui s'joignent. le r'gard qui se détourne. la langue qui vient humidifier ses lippes. l'sourire en coin qui ne cesse de s'agrandir. la salope. elle le mènera toujours par le bout du nez faut croire. foutu pour foutu. effectivement. alors il s'lève l'insolent. si j'me fais virer, je nierai toute forme de responsabilité. de toute façon, p'tre que c'est ce qu'il cherche à faire. s'faire virer. et il hausse les épaules avant de s'jeter dans la flotte. tout habillé. il a un casier, des fringues de rechange. il s'en fout quoi. mioche qui r'monte à la surface et passe une main sur son crâne. ouais, ça fait du bien en fait. ah ben super, qui va nous sauver si on fond dans la flotte du coup ? mais tu vas la fermer Murphy. minute. t'aurais pas l'intention d'me noyer par hasard ? air suspicieux, l'idiot plisse les yeux, la r'garde de travers. non parce que t'es prête à vivre avec ma mort sur la conscience ? il faudrait vraiment qu'il ferme sa gueule.

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(#) Re: lit up the fire just with a spark. (murphy)    Mer 10 Fév - 4:54
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Lit up the fire just with a spark. // @Murphy Ellis

Ils aiment s'envoyer des piques, se taquiner. A croire que cela n'avait en rien changé, puisque des années et des années étaient passés mais que voilà, ils en étaient presque au même niveau qu'autrefois. Ce lien, indéfectible, incassable, qui semble se renouer de lui-même. Se recoller. Elle apprécie, ce moment avec lui. Alors qu'il y a même pas quelques minutes, ils se jetaient des poissons pourris en pleine figure. Mais elle aimait ce genre de relation, de complicité avec des hauts et des bas. La routine, la monotonie...Jamais. Louisa, elle déteste ça et n'a aucune gêne à partir, quand elle sent que le vent tourne.
A croire qu'il avait été le seul à ne pas vivre son départ précipité, sans un aurevoir. Enfin...Quoique.
La blonde laisse sa bouche s'entrouvrir légèrement, alors que la surprise est clairement visible. Elle cache vite ce sentiment qui vient de la parcourir, alors qu'une certaine chaleur, douceur vint embaumer son cœur.
"Et bien, c'est très chevaleresque, pas étonnant venant de toi." Elle sourit doucement, sincèrement. Cela la touche, qu'il veuille la rappeler, la revoir après tant d'années. Même s'il n'avait pas son numéro, ce crétin des îles.
"Après, faudrait déjà que t'ai mon numéro, pour ça." Rajoute-elle en lui faisant un petit clin d'oeil, appréciant énormément son attitude, qui n'avait pas vraiment changé. Elle avait toujours aimé Murphy pour ce côté impulsif, franc et sans filtre. Ce qui lui manque tant, de l'authenticité.

Le boulot...Elle avait pas franchement envie d'en parler, là, de suite. C'était plus lui, son passé, son présent et ce qui se passait là, qui l'intéressait. Alors elle renchérit pas, même si oui : il y aurait de quoi dire, sur son job, sur sa vie professionnelle. Trop, peut-être, même. Elle hausse donc les épaules, l'air de rien. Puis elle pose à son tour la question sur sa vie amoureuse, l'air de rien.
Et oh surprise : il n'a personne. Tien donc. Au moins une petite information utile, qui ne poserait donc pas de problème si elle revenait à ...discuter ou être rappeler par Murphy , qui sait ?
"Hmm, je vois" Elle prend un air qui se veut un peu détaché, mais elle ne l'est pas vraiment. Juste se donner un genre, comme d'hab. Un petit rire diabolique qui s'échappe de sa bouche, lui tirant la langue, assez fière d'elle.
"Je sais, mais est-ce que ça changera vraiment un jour, Ellis ?" Réplique-t-elle en pénétrant donc dans la piscine, un peu fraîche mais tout à fait acceptable. Juste pour l'embêter, toujours un petit peu. Mais oui. L'idée, la provocation qu'il vienne la rejoindre...Elle cherche. Elle joue.
Elle joue trop.

Et il plonge dedans, la tête la première.
Elle rit, l'écervelée. Elle rit, elle l'écoute tout en plaquant sa chevelure d'or en arrière, ressemblant à une sirène.
"T'es un homme fort pour pouvoir nous sauver tous les deux, non ? Ou je me serais fais des films, depuis toujours sur ta virilité ?" Elle pique, encore et toujours la petite. Mais cela l'amuse, avant de lui envoyer un peu d'eau au visage pour l'embêter un peu, avant de se laisser un peu flotter par l'eau.
"Te noyer ? Moi ? Mais jamais j'oserais, voyons ! "Elle fait mine d'être offusqué, yeux de biche alors qu'elle fait mine de s'approcher, indirectement. La vilaine, qui s'approche, ses phalanges qui effleure son avant-bras, avant de lentement remonter, sans le quitter des yeux. Son coeur qui s'agite, ayant bien du mal à garder une certaine... Distance avec lui. Murphy. Ce mec qui lui a beaucoup trop manquer. Sa main qui finalement, s'aplati sur son torse, le poussant fortement en arrière pour le déséquilibrer et.. remettre une distance.
"Tu vois ! J'ai la force d'une mouche, hormis les paroles, j'pense pas pouvoir te noyer." Elle pouffe, l'éclat joueur dans le regard. Elle tente de reprendre ses esprits aussi, mais évidemment, elle essaie de ne pas montrer que leurs retrouvailles lui faisait quelque chose.
"J'mattendais vraiment pas à te retrouver...ici du moins." Elle appuie sa surprise, son engouement.
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(#) Re: lit up the fire just with a spark. (murphy)    Mer 10 Fév - 23:00
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lit up the fire just with a spark / @louisa dempsey


il replonge dans ses travers. tête baissée. droit dans l'mur. passé nébuleux dont il garde quelques traces de regrets. sans doute. peut-être. il touche le fond. et l'pire dans tout ça, c'est qu'il aime ça, dans l'fond. légèrement masochiste sur les bords. surement. p'tre pour ça qu'il lui sort de but en blanc qu'il l'aurait appelé, lui. il l'appellera toujours. quoi qu'il arrive. imbécile heureux qu'il est. et bien, c'est très chevaleresque, pas étonnant venant de toi. après, faudrait déjà que t'aies mon numéro, pour ça. bouche entrouverte. très bonne idée, en effet. il claque des doigts en la pointant. totalement ringard. certes. mais il a sa tête d'abruti qui vient d'allumer ses neurones. alors. oui. qu'il commence. un peu trop lentement pour que ce soit sérieux. juste le temps d'trouver une idée vite fait. mais j'ai des contacts. alors j'trouverai bien ça quelque part. ou pas. vraiment pas. ou alors ... j'demand'rai à la réceptionniste. elle est plutôt canon. elle m'mange dans la main, ce s'ra facile à récupérer. mais quel crétin. ou ... pas. sourire idiot. main qui gratte l'arrière de son crâne. ou alors tu m'le laisseras. ou j'te laisserai l'mien en cas d'besoin. j'sais pas. comme tu l'sens. comme tu veux. haussement d'épaules. c'est gênant. très, gênant. il n'sait pas vraiment où s'mettre. un peu comme un adolescent qu'aurait l'béguin pour la première fois. c'est débile, certainement. mais c'est la vérité. encore un gamin, sans aucun doute. elle qui hante son esprit depuis si longtemps. la r'trouver là, maintenant. dans ces circonstances. ça n'a aucun sens mais c'est comme ça. Murphy, c'est p'tre un connard mais y a un cœur qui bat à l'intérieur d'sa cage thoracique. un organe tout moelleux qui d'mande qu'à être pris en charge. mais l'truc c'est que comme il lui a déjà donné, à elle, qu'elle ne lui a jamais rendu, ben du coup, ça pose des soucis. légers soucis. et puis le voilà qui apprend qu'elle n'a personne qui l'attend. bon point, pour le coup. mais ça ne va pas l'arranger, lui, du coup. elle le chambre encore sur son boulot. elle le fatigue. comme d'habitude. je sais, mais est-ce que ça changera vraiment un jour, Ellis ? soupire. nan, j'pense pas non. chien et chat. même après tout ce temps. il paraît pourtant qu'les gens changent. mais pas eux. ou p'tre que si. p'tre qu'en fait ils se raccrochent seulement au passé. remarque, ça fait d'mal à personne. pas à lui, en tout cas. il a p'tre besoin d'ça pour le rebooster un peu. comme une vague de connerie qui le submerge. il plonge la tête la première, tout habillé. rien à foutre. et il divague. en plus de ça. il raconte d'la merde. p'tre trop de pression d'un coup. il sait pas. il a juste perdu l'nord. encore. t'es un homme fort pour pouvoir nous sauver tous les deux, non ? ou je me serais fait des films, depuis toujours sur ta virilité ? touché. laisse ma virilité en dehors de ça tu veux. on ne touche pas à sa virilité. jamais. personne. te noyer ? moi ? mais jamais j'oserais, voyons ! il plisse les yeux, vraiment pas convaincu. et elle se rapproche, l'insolente. et elle est là, tout près. à portée d'main. qu'est-ce que tu- simple murmure. les prunelles qui ne se quittent plus. incapable de détourner le regard. la déglutition qu'est bien trop difficile à cet instant. il ne reste qu'un homme après tout. faut l'comprendre aussi. il n'bouge pas pourtant. pas d'un pouce. parce qu'il sait très bien que s'il en vient à poser ses mains sur elle, il s'rait définitivement perdu. bien qu'il le soit déjà un peu plus que partiellement. le myocarde qui s'emballe. sur quelques battements. il a chaud. il n'en reste pas moins un homme. dans l'fond. bousculade, légère perte d'équilibre, vite rattrapé. et la distance qui s'impose. heureusement d'ailleurs. tu vois ! j'ai la force d'une mouche, hormis les paroles, j'pense pas pouvoir te noyer. et l'rire qui résonne. baume au cœur. un peu. j'avoue qu't'as du boulot à faire côté muscu parce que là, c'est pas gagné. et vlan. ouais, il aurait pu mieux faire, sans doute. mais là, il n'a pas trouvé mieux. j'm'attendais vraiment pas à te retrouver...ici du moins. ouais. bon. il ne sait pas vraiment comment il doit l'prendre ça. ben, comme ça, on est deux. ouais, voilà. passé l'excitation, il s'retrouve muet comme une carpe. ok. y a un truc que j'ai du mal à comprendre. parce que, si on est jamais parti, comment ça s'fait qu'ça, ça n'arrive que maintenant ? oula. et maintenant il pose des questions intéressantes. elle lui r'tourne le cerveau, y a pas d'doutes. laisse faire. j'suis content d'te r'voir. l'sourire sincère. même si j'comprends pas des masses c'que j'fous dans la piscine en fait. prise de conscience de sa connerie. qu'il oubliera bien vite.

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(#) Re: lit up the fire just with a spark. (murphy)    Jeu 11 Fév - 2:55
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Lit up the fire just with a spark. // @Murphy Ellis

Elle peut pas s'empêcher de pouffer, la blonde. Il lui sort de ces bêtises, quand même. De là a carrément aller prendre contact avec d'autres personnes sans doute capable de hacker pour obtenir son numéro....Ouais. Bizarrement, elle doutait même pas du fait qu'il était capable de ça. Avec Murphy, il fallait jamais s'étonner de quelque chose. A croire que ce trait de caractère ne l'avait jamais laissé tombé.
"Ouais fin, tout ça pour ça, autant me le demander gentiment, t'a plus de chance de réussir que de faire cette investigation ! " Qu'elle lui lance, pouffant donc. Bien sur qu'elle lui donnerait, s'il le voulait.
Après tout, c'était Murphy.
"Oh, carrément en cas de besoin ? Tu crois que je pourrais avoir des ennuis ici ?" Qu'elle lui demande d'un air moqueur, voyant que toutes les excuses étaient bonnes pour la revoir. Cela lui va droit au coeur, malgré tout. Peut-être que c'était mal, de jouer à ce jeu, avec lui. Elle faisait sans doute pas bien de renouer et aussi...rapidement avec lui. Il y avait bien des années qui s'étaient passés, peut-être qu'il était devenu quelqu'un de pas fréquentable, quelqu'un de néfaste...Elle avait la fâcheuse manie d'attirer ce genre de mec alors...La méfiance est quand même un peu au fond de son esprit, bien que là, de suite, elle se méfie pas beaucoup.
A en finir ensemble dans cette fichue piscine.

Elle explose de rire, quand on en vient à parler de fierté, de virilité. Il l'a cherché, elle est d'humeur taquine, Louisa. Même si un paquet d'année avait filé, elle savait encore qu'est-ce qui le faisait tiquer ou non. Bingo, en plein dedans !
"Bah quoi ? T'aimes pas parler de ça avec moi ?" Elle pousse le bouchon, encore et encore. Sacrée Louisa, tien.
Le jeu qui prend une tournure un peu plus...proche, tactile. Pourtant, pour la jeune femme, elle ne faisait rien de spécial. Tigresse qui avait trop l'habitude de jouer, qui ne se rendait pas bien compte de ce qu'elle faisait. D'un côté...Elle appréciait ce moment, certes incongrue, mais différent. Qui faisait du bien, qui lui faisait du bien. Elle avait envie de penser à autre chose que Justin, que son boulot trop épuisant pour qu'elle puisse prendre, véritablement une pause.
Le pousser. Ou alors le chatouiller, même. Elle n'a pas de force, la blonde. Alors elle préfère en rire, bien qu'elle sente la gêne, que la situation devenait étrange pour le brun. Elle aussi, dans le fond.
Qu'est-ce que pourrait bien penser les gens, s'ils les voyaient ? Surtout lui, en fin de compte. Tout habiller.
"Et bien moi, la seule question que je me poserais c'est : pourquoi t'es dans la piscine avec autant de tissus sur le dos. Tu caches quoi en-dessous ? Des mois d'entrainement en salle ? Ou un p'tit bidou à bière ?" Elle pouffe, le taquinant particulièrement, sur ce coup.

La blonde hausse finalement les épaules, se mordant la joue. Pourquoi aujourd'hui? Bonne question. La blonde avait sans doute tout fait pour ne pas recroiser ses ex, mais il est vrai que Murphy...Elle n'était jamais retombé sur lui.
"J'en sais rien...Sans doute car on vit pas le même genre de vie, qu'on est dans des quartiers différents...Fin j'sais pas. " Sur ce point, oui. Elle n'avait malheureusement pas de réponse parfaite à lui donner.
"Moi aussi." Avoue-elle presque dans un murmure, alors que ses prunelles se perdent dans les siennes. Silence. Pesant, sans doute, mais bien là, alors qu'ils se contemplent.
"Tu sais juste pas me dire non." Qu'elle lui répond avec audace, se mordant la lèvre d'un air presque coquin, séducteur. La blonde le frôle du bout des doigts, avant de sortir telle la sirène qu'elle est, approchant du chariot du brun. Elle trouve rapidement ce qu'elle cherchait, son téléphone.
Coup de bol, pas de verrouillage sur l'écran. Elle se gène pas vraiment, avant donc de l'utiliser un court instant, avant de le reposer sous le regard assez dubitatif du jeune homme :
"Ca t'évitera de payer des connaissances pour me revoir. " Fait-elle bien ? Alors qu'elle avait encore des sentiments pour son connard d'ex ? N'était-elle pas juste en train d'essayer de combler le manque ? D'avoir un pansement ? Peut-être. Oui.
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(#) Re: lit up the fire just with a spark. (murphy)    Sam 13 Fév - 22:57
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lit up the fire just with a spark / @louisa dempsey


il ne devrait même pas avoir de raison de balbutier, Murphy. pas après tout c'temps. il ne devrait pas avoir de raison d'dire de la merde de façon aussi flagrante que ça. y a comme un bug dans la matrice qu'il va falloir qu'il répare assez rapidement l'garçon. parce qu'il ne s'agirait pas d'sombrer. pas de cette façon. et il se laisse prendre au jeu malgré tout. comme si de rien n'était. comme s'ils ne s'étaient jamais quittés. il court à sa perte, déjà que ce n'était pas bien brillant. oh, carrément en cas de besoin ? tu crois que je pourrais avoir des ennuis ici ? haussement d'épaules. ici, ailleurs. on n'sait jamais hein. la nonchalance pour contrer ses angoisses. celles qui s'taisaient depuis qu'elle avait quitté son champ d'vision, des années en arrière. parce qu'il va recommencer à s'inquiéter pour elle. et ça, ça n'sent pas bon. il devrait plutôt se rappeler d'comment ça s'est terminer la dernière fois. douche froide qui devrait l'tenir à l'écart. normalement. mais qu'il ignore pourtant. encore. crétin pas fini, on en convient aisément, au bout du compte. irrécupérable. ça ne changera donc jamais.

et le tonnerre gronde. et il attend la pluie.

le plongeon qu'il a fait, tout habillé, dans la piscine de l'hôtel dans lequel il travail. quart d'heure de pause qu'il ne peut clairement pas se permettre. lui qu'est déjà suffisamment en retard comme ça. qu'ils le virent à la fin. ça ne fera qu'allonger la liste des jobs qu'il aura essayé et qui n'auront tout simplement pas voulu de lui en bout d'ligne. en même temps, il ne fait jamais rien pour les garder, ces jobs. le rapprochement évident. bah quoi ? t'aimes pas parler de ça avec moi ? la poupée qui joue. et lui qui s'laisse prendre dans ses filets. sans aucune volonté de résister. cette foutue tension qui r'fait surface après tout ce temps éloignés. l'électricité perceptible à des kilomètres à la ronde. y a toujours une étincelle, quelque part sous les braises. joker ? murmure. rien de plus. et bizarrement, il s'demande si ça vaut la peine de la rallumer. il en crève d'envie. ça l'brûle à l'intérieur. et pourtant, l'une des rares fois d'son existence qu'il se d'mande si c'est une bonne idée. la bouche pâteuse de la savoir aussi près et pourtant si loin. amants maudits pour la vie. et bien moi, la seule question que je me poserais c'est : pourquoi t'es dans la piscine avec autant de tissus sur le dos. tu caches quoi en-dessous ? des mois d'entrainement en salle ? ou un p'tit bidou à bière ? la grimace, la main sur le torse, comme si elle l'avait touché dans son égo. outch ... ça ma grande, j'pense que t'es pas encore prête à l'découvrir. qu'il lâche, du ton mielleux par excellence. le son rauque d'une voix un brin trop suave. insinuer le doute, créer l'envie. bien sûr qu'il s'entretient, Murphy. le sport de chambre, c'est la meilleure activité qu'il a trouvé pour éliminer les calories. il s'en sort pas mal d'ailleurs, à c'compte-là.

et le tonnerre gronde. et il attend la pluie.

j'en sais rien...sans doute car on vit pas le même genre de vie, qu'on est dans des quartiers différents...fin j'sais pas. ouais, les choses n'ont pas changées. y a toujours c'faussé d'la classe sociale qui les sépare. ils n'ont jamais évolué dans les mêmes sphères et cela n'arrivera jamais. il le sait bien, il est pas con à c'point. bien qu'on pourrait se poser la question. il joue plus souvent la comédie qu'autre chose. c'est plus facile de faire le pitre et d'passer pour l'imbécile de service que d'montrer qu'il en a dans l'crâne et ainsi prendre ses responsabilités. il a r'noncé à c'rôle quand il a perdu son père. c'est pas pour changer son fusil d'épaule maintenant. alors il accuse l'évidence, y a qu'ça à faire, de toute façon. elle semble contente de l'voir, elle aussi. enfin, c'est c'qu'elle dit. avant que l'silence ne prenne ses droits et qu'ils n'arrivent pas à s'quitter des yeux. il aurait les couilles qu'il l'embrasserait. là, maintenant, tout de suite. mais l'truc, c'est qu'avec elle, il en a pas. il en a plus. tu sais juste pas me dire non. ça, c'est pas faux. et il la regarde sortir d'la flotte. sa tête qui bascule en arrière. l'impression d'pouvoir respirer à nouveau normalement, comme si elle lui rendait son oxygène. t'es toujours pas l'centre du monde Dempsey. c'est tout c'qu'il trouve à dire. déni évident mais prononcé avec une telle conviction qu'ça pourrait passer. et il la suit du r'gard, elle qui s'rapproche un peu d'trop d'son chariot d'entretien. elle qu'attrape son vieux téléphone tout pété. faut vraiment qu'il récupère son vieux cellulaire à clapet, c'est bien plus pratique que ces truc tout plein de technologies. ça s'brise trop facilement, c'est nul. et il s'rapproche du bord, parce que de toute façon, faudra bien qu'il sorte aussi, quand même. l'hôtel ne va pas se cleaner tout seul. ça t'évitera de payer des connaissances pour me revoir. il s'mord l'intérieur d'la joue, l'sourire qu'il essaie de retenir. en vain. ah donc maintenant c'est moi qui dois jouer la d'moiselle en détresse ? qu'il d'mande, pas vraiment sérieux. corps qui sort de l'eau avec bien trop d'aisance. l'tee-shirt qui lui colle à la peau. pour cacher c'qu'il y a en dessous, ça va être difficile. le cellulaire qu'il récupère en deux temps et trois mouvements. touche d'appel qu'il presse. attente. tonalité de l'appel sortant. jusqu'à entendre la sonnerie du téléphone de la blonde. raccroche. des fois qu'tu f'rais la gueule parce que tes subalternes ne t'ont pas invités à prendre un verre. souffle chaud, voix rauque. encore. les prunelles qui s'assombrissent. la langue qui vient humidifier ses lippes alors qu'il ne la quitte pas des yeux. un. deux. trois. et il détourne le regard. parce que lui aussi, il peut jouer. serviette qu'il attrape sous l'chariot et qu'il se passe sur le visage. va falloir qu'il aille se changer, et vite.

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(#) Re: lit up the fire just with a spark. (murphy)    Dim 14 Fév - 0:00
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