and I still thought I loved you. (fb)

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nos parents sont à san fransisco ce week-end. ce qui veut dire que j'ai la maison à moi. toute seule. tout ce week-end. elle explique, le téléphone à clapet sur son oreille. expliquant à l'amour de sa vie un début de plan. bon. ce n'est pas comme si ses parents n'étaient pas au courant. au contraire, elle leur a dit qu'elle inviterait probablement jessie à venir dormir. ça doit surtout les rassurer, eux, qu'elle ne se retrouve pas toute seule. c'est le week-end où l'église organise un sorte de voyage avec les plus fidèles personnes qui fréquentent cet ancien bâtiment. bien que la proposition de ce voyage s'est basé sur le volontariat, ça l'a bien aidé que les parents de jessie décident eux aussi d'y aller. t'as tout compris. à tout à l'heure, je t'aime. elle murmure, avant de raccrocher, étant couper par les mots de sa brune. elle est rentrée plus tôt du lycée pour un entraiment important à la patinoire. comme elle avait déjà prévu de se libérer ce week-end, elle a décalé pas mal de choses et pour le coup, elle a de la chance d'être un minimum soutenu par le directeur du lycée qui n'a pas trop barbouillé dans sa vieille barbe à la minute où elle a supplié de basculer certains de ses cours en ce vendredi après-midi.
après avoir raccroché, elle rejoint son entraîneur sur la glace. le fait qu'elle ne s'entraine pas le lendemain lui vaut quatre heures d'intenses entraînement, mais elle s'en moque. elle aime ça. elle adore cette adrénaline qui glisse dans son sang à la minute où elle s'évapore. chacun de ses gestes sont précis. jusqu'à ce qu'il finisse par la libérer, et qu'elle se dépêche de se changer pour rentrer dans cette maison familiale et chaleureuse.
elle va bien, anya. elle n'a jamais été aussi bien que ses dernières années. heureuse et épanouie, bonne enfant, bonne élève, et par dessus tout, bien entourée. elle n'a pas besoin de grand chose, elle a juste besoin de ses parents, de ses quelques amis, et de jessie. dès qu'elle arrive, elle pose son sac à l'entrée, dévalant les escaliers pour aller prendre une douche. elle a envie de faire les choses biens ce soir. alors, serviette autour de ses cheveux, elle passe vraiment une heure en plus à choisir une robe qui pourrait... plaire à jessie. c'est ce soir. c'est ce vrai grand soir. sans qu'elles aient peur qu'à tout moment quelqu'un vienne casser leur bulle.
elle fini par choisir. elle a réservé deux pizzas, pas très romantique comme repas mais faut pas trop lui en demander. ses parents ont fait attention à ne pas qu'elle soit en manque de quoi que ce soit ce week-end, alors... juste, ça va être bien. elle est même dans la cuisine quand elle entend la porte s'ouvrir. elle pétille dès qu'elle abandonne ce qu'elle fait, c'est à dire servir les deux verres qui sont encore vides pour accueillir jessie. elle se rapproche, sans attendre. sans un bonjour, elle vient glisser ses doigts sur ses joues pour approcher son visage et venir l'embrasser.

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@Jessie Sawyer et @Anya Smith

« intéressant ça … donc, que toi et moi ? » disait-elle avec un sourire aux lèvres derrière l’écran de son téléphone. Elle sentait la nervosité s’emparer d’elle instantanément et les papillons voler dans le bas de son ventre, quand bien même elle ne voyait pas la jeune femme à l’autre bout du combiné. Un week-end, à elles toutes seules. Elles n’auraient plus besoin de se cacher derrière l’église pour esquiver les regards et les paroles indiscrètes. Plus besoin de vivre dans le danger d’être découvertes. Dévoilé au grand jour, ou presque, c’était ça qu’allait devenir Anya et Jessie. Ce n’était plus une rumeur qui courait, ni une idée qui courait dans le vent et qu’elle s'évertuait à nier, au contraire. Ce serait, ce week-end, leurs moments à elles, des souvenirs ancrés sous les paupières, de la douceur jusqu’au bout des ongles. Plus de danger ni d’insécurité, juste elle et moi. C’était une aubaine que les deux couples de parents s’en aillent ensemble à ce voyage de fidèles. « moi aussi je t’aime. » murmura-t-elle une dernière fois, cachée dans les toilettes de l’école. La sonnerie retentit au bon moment, camouflant ses paroles. La jeune femme quitta le lieu qu’elle occupait depuis un petit moment sous le regard pesant d’un groupe de filles pathétiques. Elle se contenta de faire semblant de ne pas les remarquer malgré les vipères qu’elles étaient, jetant leur poison sur chaque personne passant sur leur passage, et retourna en cours.
Lorsque la dernière sonnerie de la journée finit par retentir, Jessie savait qu’Anya n’était plus à la patinoire même si elle aurait rêvé la voir glisser gracieusement sur la glace. Finalement, elle se précipite directement chez elle et prit une douche avec des milliers de sensations en elle. Elle prépara un sac pour le week-end et croisa ses parents qui s’apprêtaient à partir. Elle les embrassa et fila, le sourire aux lèvres chez les Smith. Les Sawyer avaient toujours eu confiance en cette famille et ils s’étaient d’ailleurs toujours très bien entendus ensemble : une aubaine pour les deux jeunes femmes qui n’avaient pas en plus à supporter des discordes entre familles. Lorsque Jessie arriva, elle savait que les Smith avaient déjà disparu. Par réflexe, la portugaise toque puis entre, prête à appeler sa bien-aimée. Mais elle n’eût même pas le temps de la voir arriver que leurs lèvres se rencontrèrent subitement. Apeurée à l’idée d’être vue, Jessie se retira avec une petite moue et ferma complètement la porte derrière elle. « Désolée, on sait jamais … il faudrait pas que … enfin tu sais. » Et malgré cette petite crainte apparue quelques instants plus tôt, Jessie se sentait mieux. « Tu es sûre qu’ils sont partis, hein ? Ils vont pas revenir parce qu’ils ont oublié quelque chose ou quoi ? » demanda-t-elle, inquiète. Elle retira son manteau pour lui faire découvrir sa robe mais Jessie était trop préoccupée par l’idée même d’être attrapée qu’elle ne vit même pas la tenue d’Anya, se dirigeant dans le salon comme pour chercher les parents Smith.

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@Jessie Sawyer et @Anya Smith

elle ne retient plus rien à la minute où celle qu'elle attend le plus arrive enfin chez elle. elle ne retient rien dès que ses doigts se posent sur son visage et qu'elle l'approche, pour venir l'embrasser, et enfin sentir son parfum sans avoir peur qu'on vienne les interrompre, ou, que jessie parte dans une certaine torpeur à vérifier toutes les deux secondes si quelqu'un arrive pour ne pas qu'elles se fassent surprendre. elle fronce un peu les sourcils, sentant sa jessie peu réceptive face à ce qu'il se passe là. elle se mord la lèvre, fait deux petits pas en arrière. elle soupire quand elle voit jessie partir en vadrouille dans sa maison familiale. elle s'attendait à ce qu'elles s'embrassent pendant plusieurs minutes, et qu'elle profite de la chaleur de ses bras mais ce n'est pas le cas, elle est forcément un peu déçue. ce n'est vraiment pas la meilleure des réactions. arrête jessie... ils sont pas là. j'aurai pas pris l'risque, tu l'sais. elle dit, quand même un peu blasée par la situation. elle passe une main dans ses cheveux, avant de faire demi-tour pour retourner dans la cuisine, laissant jessie au beau milieu du salon pour vérifier qu'il n'y a personne dans tous les coins de la pièce. elle sait qu'elle se braque un peu pour rien mais en même temps, elle a tout calculé pour éviter de genre de choses. genre, lui donner une heure un peu plus tardive, au cas où ses parents décident de faire un dernier demi-tour avec les parents de jessie. on sait jamais, on n'est pas à l'abri. bref. elle avait tout prévu, ça l'énerve vraiment. elle a décalé ses entraînements pour qu'elles ne pensent qu'à elles. pas à elles et à la possibilité que leurs parents sautent de l'avion pour revenir chez anya. mais bon. c'est anya et ses réactions facilement débiles. elle n'y peut rien, elle ne contrôle pas vraiment ça.
elle entend les pas de jessie, derrière elle. elle sait d'avance qu'elle va s'excuser, alors anya préfère le faire à sa place. pardon, ma réaction est pas folle. mes parents ne sont pas là. ils sont vraiment partis avec les tiens, ils sont dans l'avion, et on est tranquille jusqu'à dimanche. et si y'a un souci de dernière minute, je suis au courant, on aura l'temps de bouger et agir autrement nous de notre côté... tu l'sais tout ça. elle souffle. sans oser la regarder. elle n'a pas eu le temps de lui dire qu'elle était belle. jessie l'est toujours, mais elle a remarqué cette jolie robe. elles ont grandi ensembles, et elle ne la trouve pas que belle parce qu'elle l'aime, mais... parce que c'est vraiment une belle femme putain. elle est chanceuse de l'avoir, chanceuse que jessie l'accepte malgré la maladie. et pourtant, hormis quelques fois où elle ne s'est pas sentie très bien, jamais, jamais, elle n'a fait une seule crise. elle prend son traitement, mais celui qu'elle a le plus besoin, c'est d'être aux côtés de l'amour de sa vie. car même à seize, dix sept ans, elle le sait. c'est elle, et personne d'autre.

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@Jessie Sawyer et @Anya Smith

Jessie, elle tombe un peu dans la paranoïa à chaque fois qu'elle est avec Anya. Un petit bruit anodin peut se transformer en une personne prête à leur gueule dessus alors qu'en vérité, ce n'est que le vent soufflant entre les feuillages d'un arbre ou un chat descendant maladroitement d'une palissade. Tout ça, Jessie le sait, cela provient d'un manque de confiance en elle et d'une pression sociétale qu'elle ne semble pas capable d'envoyer balader. Alors, elle ne peut s'empêcher de vérifier un peu partout qu'il n'y a personne, quitte à sursauter quand les larmes du plancher craquent sous ses pieds. Mais, une fois convaincue par ce qu'elle a pu observer et surtout, une fois rassurée par les paroles d'Anya, la jeune femme au teint légèrement bronzé finit par se relâcher. Elle sent les muscles de ses épaules se détendre et le nœud formé au fond de sa gorge s'évanouir. Il ne reste plus que les petits papillons qui s'amusent à voler dans son estomac pour lui rappeler la réelle raison de sa venue. Il n'y a donc vraiment qu'elles. Elles et personne d'autre. Elles contre le monde entier. « Excuse-moi, parfois je … j'ai peur. Et le jour où mes parents l'apprendront … » Elle avait rejoint Anya dans la cuisine, avec sa petite moue désolée et inquiète. Malgré la légère crainte qui résidait encore en elle, Jessie laissa ses doigts frôler l'épiderme de son bras comme pour lui demander de revenir vers elle et de ne pas trop lui en vouloir. Elle n'était qu'un chiot apeuré après tout.

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@Jessie Sawyer et @Anya Smith

elle se concentre sur ce qu'elle fait, dans la cuisine, afin de ne pas trop penser face à ce qu'il se passe et ce moment qui la remplit malgré tout d'une légère déception. ce n'était pas comme ça qu'elle voulait que se passe ce véritable premier moment entre elles. elles ont une possibilité ce week-end qu'elle n'a vraiment pas envie de perdre. des moments où il n'y a qu'elles, où elles peuvent se permettre de vivre librement sans qu'on vienne les interrompre ou sans qu'elles soient aux aguets, elle en rêvait. elle l'a enfin, mais faut croire qu'elle doit encore attendre un peu avant qu'il n'y ai vraiment qu'elles. alors, de retour dans la cuisine, elle se contente de continuer ce qu'elle préparait en guise d'apéro. jusqu'à entendre les bruits de ses pas sur le parquet, annonçant qu'elle revient enfin vers elle. et anya, elle n'a pas vraiment envie de faire la tête et de gâcher ce moment là, entre elles. pas alors que ce sont les heures les plus précieuses pour le coup. alors... elle lâche le couteau, pour revenir en face de jessie et venir se blottir dans ses bras. j'sais bébé. mais... mais ça va pas arriver aujourd'hui, ni ce week-end, ni la semaine prochaine. et si elle savait, anya, qu'elles seront bientôt prises au dépourvu, et à quelques jours de se perdre pour de bon. j'sais que ta peur. mais y'a que nous. et... c'est enfin notre moment, notre week-end. j'ai envie qu'on s'embrasse, qu'on s'aime, qu'on reste dans notre cocon. j't'assure que s'ils changent les plans, ils m'appelleront pour me tenir au courant. mais ça va pas arriver. d'accord ? c'est pas son fort, d'être celle qui donne des jolis mots. alors, à la place... elle relève son regard pour venir l'embrasser, un vrai baiser cette fois-ci.

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@Jessie Sawyer et @Anya Smith

Jessie, elle tremble de peur comme une souris s’attendant à tomber sur un chat malin d’une minute à l’autre. Elle tente de se détendre, tant bien que mal, de se perdre dans les yeux d’Anya pour oublier tout ce qui pourrait leur tomber sur la tête - comme le ciel, par exemple. Mais non, idiote ! Il va pas te tomber sur la tête, bon sang, détends-toi ! Sa raison lui criait de se détendre, son coeur lui suppliait de se plonger directement dans les bras d’Anya mais son corps refusait tout mouvement. Jessie laisse ses pieds glisser sur le parquet craquant et laisse ses yeux glisser sur le corps de la jeune femme qu’elle a envie de toucher, glisser ses mains sur son épiderme, frôler ses lèvres, frôler son cou. Mais au lieu de se jeter contre elle, Jessie craint. Elle craint et donc elle reste prudente. Elle se refuse de s’approcher de l’amour de sa vie, de celle qui la fait vibrer plus que n’importe quoi au monde, celle qui fait battre son palpitant, qui fait naître des papillons dans son ventre. Celle qu’elle dévore continuellement du regard quand elle pose ses yeux sur elle. Celle qui lui manque chaque fois qu’elle doit écouter des cours barbants, celle qui l’enivre quand elle glisse sur la glace avec la grâce d’un cygne. Jessie, elle l’aime. Oui, putain, qu’est-ce qu’elle l’aime. Mais elle retient tout cet amour de déborder depuis tellement longtemps qu’elle a peur de tout renverser comme un fléau si elle se laisse aller. Alors elle laisse tomber goutte à goutte chaque attention d’amour pour sa bien-aimée, délicatement, à bon escient. Jessie se sent rassurée et elle prend finalement le temps de savourer ce véritable baiser, d’apprécier ses mains sur son menton. La brune laisse une vague d’amour la submergé et plonge une première main dans les cheveux d’Anya tandis que l’autre glisse dans son dos pour la rapprocher d’elle. Le contact de sa bouche contre la sienne la fait frissonner de bonheur et elle se risque à laisser sa langue venir lécher les lèvres de la blonde, demandant l’accès à sa bouche.

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@"Jessie Sawyer" et @Anya Smith

elle s'en veut. d'être aussi dure, alors que jessie arrive à peine. elle n'avait pas besoin d'attendre aussi longtemps, même si ça se tient en minute, pour embrasser l'amour d'une vie. elles sont encore jeunes, mais anya sait qu'elle ne sera plus grande chose sans jessie. c'est elles, depuis longtemps. et ce sera encore elles, pour longtemps.
et voilà qu'elle arrive enfin, pour de bon. le tour est fait, elles sont vraiment seules, elle peut enfin venir l'embrasser en sentant son propre coeur qui bat fort. elle a plusieurs plans pour elles, ce week-end. mais elle compte faire les choses dans l'ordre. c'est avec beaucoup de difficultés qu'elle arrive à se reculer, juste un peu, de jessie. la colère est terminée, il ne reste que son sourire et ses doigts qui caressent délicatement ses joues. je t'aime, et je t'aime. elle répète, au cas où sa princesse finisse par l'oublier. elle a eu le temps de terminer les préparatifs, d'un petit apéritif avant que la pizza qu'elle a commandé arrive. elle attrape donc les verres, lui montre les petites coupelles à prendre. il y a de quoi grignoter dedans. elle s'installe sur le canapé, ajustant sa robe qui a remonté le long de ses jambes. ça s'est bien passé, les cours ? elle ne regrette pas d'avoir loupé son après-midi pour gérer ses heures à la patinoire, et faire en sorte qu'elle soit libre tout le week-end. mais elle s'en sort bien, maintenant. elle a du retard qu'elle rattrapera, mais ses professeurs sont au courant de sa situation. elle a de la chance d'être la meilleure dans un domaine professionnel et d'avoir pu s'arranger. sans doute car, à côté, elle bosse beaucoup anya. elle peut pas se permettre d'être une moyenne, elle doit vraiment être à la hauteur. ses doigts remontent d'ailleurs, pour glisser dans ses cheveux. elle se rapproche pour à nouveau l'embrasser. c'est bien la première fois qu'elles peuvent se permettre d'être autant libre, et, honnêtement, ça lui fait tellement, tellement de bien. elle peut facilement s'attacher et s'habituer à ce genre de choses.
mais, qu'elle profite, anya.
car, dans quelques semaines, tout va s'en aller.
l'amour, la passion. n'en restera plus que des bleus, et de la douleur.
des larmes.
et elles. loin. l'une de l'autre.

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@Jessie Silva et @Anya Smith

Elle avait peur de se lâcher, Jessie. Peur de se faire surprendre en train d’embrasser une autre fille, peur que ses parents ne la rejettent pour ce qu’elle aime. Elle a toujours voulu les rendre fiers d’elle. Remarquer une once de déception dans leurs yeux lui ferait terriblement mal. Mais quand elle se rend finalement compte qu’il n’y a strictement personne, que chacun de leurs actes est protégé, calculé, libre, elle se lâche enfin, la petite demoiselle. Elle embrasse avec amour celle qui fait chavirer son cœur depuis déjà si longtemps. Elles peinent toutes les deux à se détacher l’une de l’autre, comme présence élémentaire qu’on ne peut lui arracher désormais. Pourtant, elles finissent par rester raisonnables et laisser leurs lippes s’éloigner. « je t’aime aussi. de tout mon coeur. plus que toi. » finit-elle en souriant. Ça l’amuse de la taquiner sur qui aime le plus qui. Un petit jeu auquel elle aime s’adonner, auquel elle aime perdre parfois parce que ça la rassure de savoir qu’on l’aime tant. Elle suit sa princesse sur le canapé, l’apéritif en main. « T’as vraiment tout prévu, je suis flattée ! » Elle s’ouvre enfin, elle ne craint plus rien. La jeune demoiselle s’installe à ses côtés, assise en tailleur. Elle se perd dans ses yeux avant que leurs lèvres ne se rencontrent à nouveau. Son contact dans ses cheveux la fait frémir et Jessie s’adonne à davantage de passion. Elle dépose ses mains sur ses joues pour attraper doucement son visage et mieux l’embrasser avant de se reculer légèrement. « il faudrait peut-être goûter ton apéro, ce serait dommage de laisser ce festin que tu as concocté. » lança-t-elle, les lèvres si près des siennes qu’elles se frôlaient encore, le nez touchant le sien.

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@"Jessie Sawyer" et @Anya Smith

là, sur le canapé, souriant à des mots d'amours qu'elle refuse. elle sait très bien que c'est faux. impossible qu'elle l'aime plus qu'elle. elles devraient arrêter ce manège et assumer le fait qu'elles ressentent autant de choses l'une pour l'autre. mais, peu importe. ouais, j'avais envie de faire quelque chose de spécial. elle avoue. sans une seule once de honte. faire quelque chose d'exceptionnel pour quelqu'un qui l'est, ça lui va. sur le canapé, jessie n'est pas très loin. ses doigts se glissent sur sa joue, elle la force à ce qu'elle se rapproche pour à nouveau l'embrasser. elle, qui tente de vouloir prendre un peu son temps, elle sent déjà la chaleur au creux de son ventre. l'envie, trop forte, d'aller plus loin avec elle. on peut attendre encore un peu. juste un peu. elle murmure en glissant ses doigts le long de son corps, l'embrasser à nouveau, laissant sa langue dansait avec la sienne.
et ses doigts, sa main qui glisse.
le long de sa jupe, sans attendre le reste. elle se permet, déjà, d'effleurer la dentelle en se mordant la lèvre. elle en crève d'envie. elle brûle pour son âme. pour elle. elle ne pourra plus jamais aimer quelqu'un d'autre, depuis toutes ses années à n'en aimer qu'une. et, elle n'en aimera toujours qu'une.

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