At least I can say that I've tried to tell you : I'm sorry.

At least I can say that I've tried to tell you : I'm sorry. // @Madelyn Brewer

Disparue. Sans donner de nouvelles, sans dire pourquoi. Disparue. Définitivement ? Il pense pas. La maison était certes vide de présence, mais les employés de Mr Brewer étaient encore là, à entretenir. Il n'a pas osé leurs demander, pas osé s'approcher de peur que le doute ne soit semé dans la tête de ses personnes. Il était juste là, caché dans sa voiture et observait. Au bout d'une semaine, il commençait à avoir la colère dans ses entrailles, puis la deuxième, il arrêta tout simplement. Oui, il pouvait presque dire qu'il avait le coeur brisé, regardant son téléphone sans le moindre message venant d'elle. Putain, mais j'ai fais quoi ?
Peut-être qu'elle avait tout simplement décidée de tout arrêté. Que cela était devenu trop dangereux ou tout simplement que...Elle voulait plus de lui. Leur liaison était invivable, quasiment voué à l'échec. Elle vivait avec un homme qui avait de l'argent, de quoi lui faire réaliser ses rêves. Lui ? Qu'est-ce qui pouvait bien lui offrir après tout ? Hormis peut-être des parties de jambes en l'air fougueuse et vent d'air frais dans sa vie plus monotone, tout simplement. Et cela ne suffisait pas, même s'il avait des sentiments pour elle, il ne pourrait jamais la rendre heureuse, il le sait bien. Le cœur gros,il se faisait à l'idée, même si l'espoir était encore légèrement présent, de repasser devant leur maison et de la voir. De savoir. Une putain de drogue, qu'elle était devenue. Car oui, Eddy, il est amoureux d'elle. A son grand damne et sans doute à celui de bien des gens, qui ne savaient pas encore qui était cette fille mystérieuse pour qui il séchait les cours, préférait aller voir que d'aller en soirée étudiante et rentrait dans la nuit sous l'oeil persan de sa grand-mère.

Il avait finalement accepté de sortir, de se changer les idées. Il accompagna donc quelques copains dans ce bar un peu trop chicos à son goût, bien qu'il n'était pas particulièrement en manque d'argent. Il est juste pas trop dans ce délire, bien qu'il avait côtoyer Mad et ses goûts de luxe. Un endroit qui serait bien son genre, tien. Un bar à cocktail et spiritueux, avec un rooftop donnant sur la ville. C'est splendide oui, mais lui il est surtout là pour boire et se changer les idées. Il avait quand même fait un effort, s'habillant d'une chemise qui commençait à être un peu trop ajusté à son corps musclé, un pantalon sombre et une veste pour paré le coup de froid. Il se commande avec ses copains des whisky bien trop cher, mais qui semblait pas mal. Il y avait bien que lui pour finir ici, avec ses copains. La tranche d'âge devait être bien plus élevé, au moins à 35 ans. Pas possible, ils avaient fait exprès pour qu'il pense à elle ou quoi ? Mais il y avait apparemment une soirée avec un dj que les gars semblaient aimer, et rapidement des jeunes gens commencent à arriver. Eddy est pas d'humeur sociable et contrairement à ses copains tous en quête de passer la meilleure soirée possible lui...il préfère rester soft. Il décide finalement d'aller chercher des verres à la bande, retournant au bar intérieur pour passer la commande. Mais alors qu'il se frayait un chemin entre les groupes, il fini par apercevoir à une table un peu éloigné, un visage qui le hante que trop. Son cœur se refroidit d'un coup, le cerveau qui lui fait presque mal. Elle était là, putain. Assise à cette banquette, en beauté comme toujours et seule. Enfin, pas tout à fait, un second verre semblait trôné. Il sent la colère, la peine et surtout tout les sentiments qu'il éprouve pour elle grimper à vitesse grand V. Il arrive pas à se retenir plus, qu'il fonce dans sa direction.
"Alors, c'est ici que tu te cachais? Ou tu étais plutôt caché loin d'ici pour m'éviter ? " Qu'il l'interpelle en s'avançant, lui faisant face. Bras croisé contre sa poitrine, il a les yeux qui luisent. De colère et surtout d'une profonde peine. La mâchoire serrée, qu'il savait qu'il aurait mal à serrer autant des dents.
"Pourquoi tu m'as pas donné de nouvelles, Mad ?" Il se rend même pas compte qu'elle pourrait être avec son mari, qu'il sort comme ça de nul part et lui demande des comptes. Bon, non. C'était pas son mari, mais sans doute une amie mais...Il ne pouvait pas passer à côté. La laisser à nouveau filer.
   

At least I can say that I've tried to tell you : I'm sorry. // @Eddy Weisel

Une absence n'étant pas du tout prévu au programme, tu ne pouvais t'empêcher d'être inquiète de ne pas avoir pu prévenir Eddy de ton absence. Et s'il faisait une connerie ? Il pourrait très bien se sentir hyper mal et décider de se consoler dans les bras d'une autre. C'était tout à fait possible, n'est-ce pas ? Trop de questions restant pour le moment sans réponses. Ton mari t'as proposé de l'accompagner à une exposition d'art avec l'argument faisant que tu ne pouvais pas refuser une telle proposition. Tu allais pouvoir exposer tes peintures là-bas. Toi qui était encore en train de te faire un nom dans ce milieu, impossible de refuser. Le soir-même tu préparais ta valise afin de l'accompagner à cette fameuse exposition, non sans une pensée pour Eddy que tu laissais ici, sans même pouvoir le prévenir.

Le séjour avait été quelque peu étrange pour toi. Ton mari qui était soudainement au petit soin pour toi, ne te laissant même pas une seconde pour toi. Tu commençais même à éprouver des remords, ne sachant pas trop si tu devais contacter Eddy ou non à ton retour. Et si finalement monsieur Brewer s'était rendu compte qu'il était distant et froid avec toi ? Peut-être était-il prêt à faire des efforts ? Peut-être que tu devais lui laisser une chance, ne pas t’engouffrer encore plus dans la merde dans laquelle tu te trouves actuellement. Mais rien à faire, malgré les attentions de ton mari, tu ne pouvais t'empêcher de penser à lui, te demandant ce qu'il pouvait bien faire de ses journées, voir même s'il s'était rendu compte de ton absence.

Tu finissais par rentrer une semaine et demi plus tard, ne pensant pas que ton absence serait si longue. A peine rentrée, ton envie de le contacter reprit de plus belle mais contre toute attente, tu préféras tout d'abord appeler ta meilleure amie. T'avais besoins de te confier à quelqu'un, savoir ce qu'elle pouvait bien penser de tout ça. T'es trop indécise, t'aurais trop peur de faire des conneries en le contactant directement après être rentré. Te pouponnant, tu rejoignais ton amie dans un bar plutôt chic que tu appréciais énormément. Il n'est pas rare de t'y voir, t'adore les cocktails qu'ils proposent et puis.. T'as bien besoins d'un verre. Une fois ensemble, vous vous installez à une table, commençant à discuter lorsque son téléphone se met à sonner. Elle s'excuse, s'éloignant pour prendre cet appel. Tu te retrouves seule, sirotant tranquillement ton verre, regardant un peu partout autours de toi avant de voir un jeune homme débarquait en trombe devant toi. Pas n'importe quel jeune homme, c'est lui. Qu'est-ce qu'il peut bien faire ici ? Tu te le demandes. " qu'est-ce que tu fais ici ? " sont les premiers mots qui sortent de ta bouche, pas forcément les meilleurs, c'est certain. Cela risque d'énerver légèrement Eddy. Tu te mords la lèvre inférieure, mal à l'aise. " j'ai dû m'absenter quelques jours.. une exposition "  et même si c'est la vérité, tu sais très bien qu'il ne se contentera pas de si peu d'explications. T'as fait la morte, il a toutes les raisons du monde t'en vouloir. "  j'suis vraiment désolée.. j'étais avec lui et .. je sais pas eddy, j'suis perdue. " que tu finis par avouer, secouant la tête de gauche à droite, n'ayant même pas le courage de le regarder en face. " tu m'en veux et c'est tout à fait normal. Je n'aurais pas dû te laisser sans nouvelles "

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Eddy souffre, il a souffert de ce temps passé sans avoir un seul message. Encore que, il aurait eu un vague : "j'dois m'absenter pour x raison" ok. Mais le pire était le silence radio, de ne pas savoir si elle allait bien, si rien de grave était arrivé. Car oui, dans ce genre de moment, on pense à tout, on pense au pire. Il a pensé au pire, cela l'avait vraiment mis en colère. Il avait jamais autant frappé fort contre le sac de boxe, à la salle. Sa rage qui éclatait comme elle pouvait, essayant de ne pas montrer à quiconque qu'il allait pas bien. Mais Eddy, il est joyeux, il est "fifou". Le voir calme, pas partant pour faire une soirée ou quoi...C'était pas normal. Ses amis s'en étaient rendus compte, ils avaient essayés de le cuisiner pour savoir, sans succès. Alors oui, ils acceptaient et tentaient de lui changer les idées. Des vrais amis.

Alors oui, de la voir ici, en bombe, pas du tout chamboulé d'apparence, cela le met en rage, en rogne. Il est secoué, et tente comme il peu de tout garder à l'intérieur. Mais il parle vite, il a la mâchoire saillante et les mains qui savent plus quoi faire. Et oui, comme elle s'y attend, Eddy ne prend pas très bien cette première phrase :
"Tu déconnes j'espère ?" Qu'il lâche en ricanant en même temps. C'était l'hôpital qui se foutait de la charité ou quoi ?
"Et envoyer un sms, ça t'aurais tué peut-être ? Je compte si peu pour toi que je mérite même pas un seul message pour au moins que j'minquiète pas ?" Lui lance-il en posant sa main sur le dossier de la banquette, essayant de faire son possible pour ne pas se noyer dans son regard azuré, qu'il aimait tant. Putain, elle était tellement belle, elle lui avait tellement manqué qu'il aurait presque oublié le reste et l'aurait prit dans ses bras. Mais c'est avant d'entendre sa dernière phrase. Il se fige complètement. A coup sur, les voisins d'à côtés, avait entendu son coeur se briser en mille morceau.
"Waw, ok. " Qu'il lâche, ne sachant quoi répondre, il se redresse un peu, n'étant pas du genre à chialer ou quoi, mais cela aurait pas été l'envie qui lui manquerait.
"Je vois qu'il t'a sorti le grand jeu, c'est bien." Il secoue la tête, complètement dévasté d'avoir entendu de pareil mot. Elle qui lui avait miroité qu'elle ne l'aimait plus, qu'elle était tellement seule qu'il pourrait jamais rattraper le temps perdu...Bref.
"Et dans trois semaines, tu te diras : et merde, il me laisse encore de côté. Et tu te diras que j'avais raison. " Il rit à moitié nerveusement mais surtout blasé, avant de la regarder droit dans les yeux et de dire :
"Et bah écoute, Madelyn. Je te souhaite plein de bonheur avec ton mari, moi aussi maintenant j'vais faire la mienne. Bonne soirée." Dit-il en lui faisant bien part que oui, il comptait bien aller vite l'oublier dans d'autres bras, et il allait pas se gêner pour le faire ici, et maintenant. Il fait volte-face, bousculant d'ailleurs sa meilleure amie qui arrivait, s'excusant quand même avant d'aller au bar pour prendre les fameuses boissons. Il glisse ses mains sur son visage, remettant ses cheveux en arrière tout en soupirant, le cœur qui battait encore à mille à l'heure. Il aurait jamais dû venir, jamais dû tomber dans ses bras. Elle venait de lui briser le cœur, c'est une certitude.
   

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T'es sur le cul lorsque tu le vois en face de toi. Tu ne t'attendais vraiment pas à le trouver ici, dans un endroit pareil. Ce n'est pas son genre de côtoyer des lieux de ce genre, tu ne le sais que trop bien. Alors ouais, sur le coup tu ne réfléchis pas trop et les mots sortent seuls, sans que tu ne puisses les retenir. La réaction du jeune homme ne tarde pas à éclater suite aux mots que tu viens de prononcer, il fallait s'en douter. " non, c'est pas c'que je voulais dire.. " le malaise se fait de plus en plus pesant, tu n'sais plus où te mettre et tu continues à t'enfoncer, bien que t'aimerais arranger les choses entre vous. La colère d'Eddy continue, il ne semble pas se calmer, malgré que tu tentes de l'amadouer avec ton regard de chien battu, ça ne fonctionne pas, pas cette fois en tout cas. Et merde, comment tu vas faire pour qu'il te pardonne de ne pas lui avoir donner de nouvelles ? Tu sembles être dans une belle impasse. " Dis pas de connerie, tu sais très bien que tu comptes à mes yeux " et ça te fait mal qu'il puisse croire le contraire. Il est important pour toi, tellement important que ça te fait même peur. T'as peur de c'que tu commences à ressentir pour lui, ces sentiments envers lui que tu ne contrôles pas du tout.

Et là, sans même t'en rendre compte, tu envoies toi-même le coup de grâce en lui avouant que t'étais avec ton mari. T'aurais peut-être mieux fait de lui inventer une toute autre histoire, mais il aurait peut-être fini par entendre parler de cette fameuse exposition, sait-on jamais. Tu remarques immédiatement à son regard qu'il le prend très mal, pas étonnant. " Tu crois que la situation est simple, franchement ? " que tu lui demandes, sentant les larmes te montaient, essayant tant bien que mal de les contenir comme tu le peux. Tu ne peux pas pleurer, pas maintenant. T'es une femme forte, tu ne veux pas qu'il voit tes faiblesses, ce qui est totalement ridicule d'ailleurs. " Attends.. T'es sérieux ?! " et sans même que t'ai le temps d'ajouter quoi que ce soit d'autre, il s'en va. Ta meilleure amie revenant au même moment, comprenant rapidement qui est cet homme qui vient de partir comme une furie. Dans quel merdier tu t'es foutue encore ? Tu ne peux t'empêcher de le regarder, il a l'air tellement en colère que ça te fait peur. De quoi est-il capable ? Tu n'en sais trop rien. Tu expliques la brève discussion à ton amie tandis, hésitant fortement à aller le retrouver de suite pour t'expliquer. Qu'est-ce que t'es censée faire ? Le laisser partir ? Ne pas tenter de sauver votre histoire naissante ? T'es dans le flou le plus total. Tu te contentes de le regarder, impuissante face à cette situation qui commence sérieusement à te dépasser.

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Oui, cette histoire était du grand n'importe quoi, digne d'un téléfilm. Avait-il une seule chance depuis le début ? Comment un gamin d'une famille juive et pas spécialement riche, qui avait plus de quinze ans d'écart avec elle, la bombe des beaux quartiers, pourrait espéré quelque chose ? Elle n'aurait jamais été avec un gamin, si la solitude ne l'avait pas poussée à faire cette folie, Eddy en est parfaitement sur. Le désespoir l'avait mené à lui, sans aucun doute et tout ça venait de lui éclater au visage. Bien sur que oui, que si le mariage aurait été parfait qu'ils se seraient croisés et il n'y aurait rien eu. Cela tombe sous le sens.

Eddy entend encore le son de sa voix résonner dans sa tête, les dernières phrases, les derniers mots qu'elle a dit. Qu'il compte pour elle, qu'il est important. Mais est-ce des mots dont elle pense vraiment ressentir ou est-ce qu'elle a peur de se retrouver toute seule ? Il sait plus, le gamin. Il sait plus et c'est bien trop compliqué toute cette histoire, pour un garçon de dix-neuf ans. Et oui, il était très sérieux,il lui balance un dernier regard de loin, pour bien lui faire comprendre, qu'il plaisantait pas. Il allait s'amuser, faire la fête comme le Eddy d'ordinaire. Et si elle était là pour voir ça, tant mieux.

Mais malheureusement les alcools trop fort, le porte-monnaie qui commence sérieusement à dégringoler tout comme la raison. Il est ivre, au bout d'une bonne heure et demi. Il danse un peu n'importe comment, bien qu'il soit très bon danseur. Le verre en main, il était là dans cette petite foule de gens, amassé devant la cabine du Dj qui offrait un spectacle plutôt plaisant, plutôt chill et électro. Eddy essaie tant bien que mal de ne pas la chercher du regard, bien que cela soit plus facile, maintenant qu'ils avaient discutés. Pas assez, c'est certain. Mais il est plus vraiment là, hypnotisé par la musique et l'alcool. Il se rend même pas compte que Maddy s'était rapproché, seule ou pas, qu'importe. Lui, il est avec ses potes mais aussi ce groupe de filles plutôt mignonne qui étaient venus se joindre à eux. Sans doute pour se faire payer des verres et pas repartir seule. Elles auraient vite pris leurs clics et leurs clacs en voyant qu'ils n'étaient que des petits étudiants de pacotille. Sauf peut-être un ou deux qui avaient de beaux comptes en banque. Eddy pense pas, il agit. Il glisse d'ailleurs son bras autour de la taille de l'un d'elle, rigolant un peu tout en discutant de sujets sans queue ni tête. Il sent un regard pesant sur lui, et forcément, c'est une Maddy en colère qu'il voit un peu plus loin. Il la fixe sans gêne, lui faisant bien comprendre que ouais : il s'amusait sans elle aussi. Elle a le visage rouge, le regard luisant, il sent que quelque chose cloche. Ou que la jalousie la ronge.
Il sait pas trop ce qui lui prend, sort de la troupe qui danse pour s'avancer vers elle. Il se mord la lèvre, s'approchant bien trop d'elle pour que cela soit naturel, avant de la fixer et de lui lâcher :
"Qu'est-ce que t'as hm ? Tu vas pas m'faire une cricrise maintenant ? Quoique. Sa serait l'hôpital qui s'fou de la charité là" Il la regarde un peu bizarrement, l'air idiot et bien alcoolisé.
   

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T'es complètement paumée, tu ne sais pas quoi faire, quoi dire. Tu te contentes de le regarder de loin, préférant rester impartiale face à tout ça. Pas sûr que ce soit la meilleure décision mais il semble bien trop énervé pour entamer une quelconque discussion, du moins, ça ne servirait à rien à l'heure actuelle. Mieux vaut le laisser se calmer seul avant de penser à faire quoi que ce soit pour calmer la situation, c'est c'que t'as décidée de faire en tout cas.

Le temps passe, ton regard ne lâchant pas pour autant Eddy, d'autant plus lorsque tu vois un groupe de filles rejoindre leur table. Il se fout de ta gueule, n'est-ce pas ? Serait-il en train d'essayer de te tester ? Car si tel est le cas, il risque de ne pas être déçu de la réaction que tu peux avoir. Tu sens ton sang commençait à bouillir lorsqu'il entoure la de son bras la taille d'une autre fille, tu vois rouge, clairement. Ton regard ne trompe pas, même ta meilleure amie a remarqué que quelque chose n'allait pas. T'es pas très douée pour cacher tes émotions, encore moins lorsqu'il s'agit de colère. Parce que ouais, t'es peut-être mal placée pour l'être mais t'es terriblement en colère en ce moment. Les poings qui se serrent, tu tentes de te retenir d'aller foutre une patate à cette fille et à Eddy en prime. Inspirant un grand coup, prenant sur toi jusqu'à ce que tu vois le jeune homme se dirigeait vers toi. Il te provoque.

" A quoi tu joue là ? " Bras qui se croisent sur ta poitrine tandis que tu le regardes de haut en bas, secouant la tête de gauche à droite en te rendant rapidement compte qu'il pue l'alcool. Il doit être complètement saoule. Ça ne risque pas d'arranger les choses, bien au contraire. " Si cette petite pucelle te convient, libre à toi d'aller te la taper. " Que tu ajoutes, haussant les épaules, prenant un air faussement hautain. S'il veut jouer, tu vas jouer également et dans ce cas, le résultat risque de faire très très mal. " Je pensais que tu préférais les femmes avec plus.. d'expérience. " Et tu parles de toi, ouais. Parce que tu considères être certainement plus douée que cette pimbêche qui ne doit pas avoir plus de vingt ans sur sa tête. Main qui se glisse sur son épaule, lèvres qui se rapprochent de son oreille pour venir y murmurer quelques mots. " Dommage, je prenais mon pieds avec toi. " T'as envie de le provoquer, voir s'il est capable d'aller jusqu'au bout des choses. A quoi bon jouer la carte de la jalousie ? Non, même si tu crèves d'envie de lui en mettre une, tu préfères être plus subtile. Plus femme, tout simplement.

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Lequel cherchait le plus à provoquer l'autre ? Très bonne question, tien. Eddy est vraiment dans l'envie de lui faire payer les mots durs qu'elle avait eu mais surtout ce manque cruel de nouvelle. Elle aurait très bien pu être morte, séchée dans un coin qu'il n'aurait jamais sut. Son mari aurait très bien pu savoir que...Et la supprimer. Et que cela lui retombe dessus oui. Il part loin, mais avec ses études de criminologue et bien...Il pense toujours à tout et au pire. Cela serait bien d'avoir une place dans ce genre de milieu au moins...Les recherches seraient plus poussées. Mais en soit, il savait que cette histoire était jamais faite pour bien se finir. Un coup de sang, une pulsion et on sait jamais de quoi l'homme cocu pourrait faire à l'un ou l'autre...
Mais Eddy, pour l'heure, est déçu. Est plus peiné et dévasté de l'avoir entendue lui dire " qu'elle était perdue". Pourquoi hm ? Car elle avait passé deux semaines radieuses et pleines de belles choses ? Qu'elle se rappelait les joies d'un mariage fructueux et luxueux ? Oh oui, c'était une poupée de luxe, une femme qui aimait le luxe et qui ne s'en passerait pas facilement. Il était pas capable de lui offrir ça, c'est certain. Surtout un gamin de son âge. Ces filles qui s'étaient approchées, étaient parfaites pour faire jalouser la blonde, car il sait Eddy. Il sait qu'elle est d'une nature assez possessive et qu'elle déchanterait en le voyant proche d'autres qu'elle. Cela semble marcher, car même si elle montre un air un peu nonchalant, son " tu joues à quoi" était bien épinglé par la jalousie. Il l'écoute, perdant un peu de son air déluré. Elle attaque le sujet sur lequel ils étaient le plus proche : le sexe. Bien sur que oui, qu'elle était une femme d'expérience, que c'était pas une gamine qui n'y connaissait pas grand chose. Il le sait, il sait aussi que cela serait...pas aussi bien sans doute, mais bon.
"Oui possible que j'aime les femmes avec de l'expérience, comme n'importe quel mec. J'peux te proposer un mec de ma bande, si tu veux prendres ton pied et lui crever le coeur comme tu viens d'me faire. Ou non, même eux mérite pas ça tien." Il soupire lourdement, assez agacé de l'entendre le provoquer de la sorte.
"Arrête, Mad." Qu'il lâche à nouveau en fronçant les sourcils, glissant ses doigts sur son épaule qu'il saisit fermement. Il la force à rester proche de son visage pour lui dire à son tour :
"Si tu crois que y'a que le sexe qui m'intéresse chez toi, t'es plus bête que j'le pensais." Il est pas content Eddy, car elle se rend décidément pas compte. Lui, il a encore du mal à accepter ce qu'il ressent pour elle, alors de la voir jouer comme ça...sans façon :
"Qu'est-ce que tu veux hein? Un coup t'es perdue car ton p'tit connard de mari revient, te paye des diamants et après tu peux plus le voir car il est plus là et je sers de bouche-trou jusqu'à son retour en fanfare ? " C'est clairement ça dans le fond...Il la tenait par l'argent, lui peut-être par le sexe, il ne savait même pas dans le fond, ce qu'elle cherchait Madelyn.
"Maintenant fiche moi la paix, et j'me tape qui j'ai envie, une gamine comme une comme toi." C'est cruel, il est méchant car l'alcool, l'aide pas. Il risque de le payer.
   

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Qu'est-ce que t'es en train de faire Maddy ? Toi-même tu ne le sais pas. T'as envie de le faire craquer, l'avoir vu en compagnie d'une autre fille t'as mise hors de toi. Peut-être est-ce juste le seul moyen complètement désespéré que t'as trouvé pour le faire revenir vers toi ? Lui parler de sexe, lui faire plus ou moins comprendre que t'aimes prendre ton pied avec lui, bien plus qu'avec ton mari d'ailleurs. Il t'attire tellement, c'est dingue..

Tes mots n'ont pas du tout l'effet escompté, il semble ne pas décoléré pour autant. Toi qui pensait que ça allait suffire pour qu'il succombe à ton charme, c'est raté. Tu soupires à ses mots. Ces mots qui te font mal, savoir que t'as pu le faire souffrir sans même le vouloir. " Putain mais Eddy, ferme la. " T'en deviendrais presque vulgaire à force. Il continue à t'envoyer des piques et clairement, ton égaux est en train de prendre un sacré coup. La colère qui grandit de plus en plus en toi que tu essayes plus ou moins de canaliser, bien que cela commence à devenir presque mission impossible.

Et là, ces derniers mots ont pour effet de te foutre un énorme coup de poignard en plein coeur. Tu le regardes, choquée. Est-il en train de mettre un terme à votre relation ? T'en sais trop rien, même si cela semble être véritablement le cas. Inspirant un grand coup, tu finis par commettre un geste presque irréparable. Savoir qu'il puisse avoir envie d'aller voir ailleurs, s'en est trop pour toi et sans que tu n'arrives à te contenir, la gifle part toute seule. Mains qui se posent sur ta bouche après ce geste, choquée de ce que tu viens de faire. " Désolée.. " Que tu murmurres, sentant les larmes te montaient tandis que tu décides de prendre la fuite, tout simplement. T'attrapes ton sac à main ainsi que ton manteau que tu enfiles, quittant le bar pour t’asseoir à même le bitume, sur le bord du trottoir, demandant une cigarette à un homme qui passait par là au même moment. Tu ne fumes pas en temps normal mais là.. T'en as besoins. Faut vraiment que tu te calmes.

At least I can say that I've tried to tell you : I'm sorry. // @Madelyn Brewer

Il y avait été fort, Eddy. Mais toute les semaines, toute cette histoire le mettait à mal. Il avait des sentiments fort pour elle et elle...Il sait pas vraiment. Elle l'aime pour le sexe, pour sa présence ? Ou elle ne ressentait rien ? Il est dépité, dépité d'avoir dû vivre ce genre de soirée, qu'il aurait aimé ne jamais vivre. Vue la nature et la force de ses mots, la sentence tombe assez rapidement. Il sent la force de son coup partir sur son visage, lui remettant presque les idées en place. Il sent la colère s'être envolé en même temps que la baffe. Il reste un peu ébranlé, fixant la blonde qui était elle aussi, choquée de son propre geste et sans doute une bonne partie des gens qui les avaient vus tien. Eddy était en train de passer pour un goujat, un mec qui venait d'avoir posé problème à la blonde alors que...Bah pas vraiment. Ces amis vinrent vers lui, essayant de savoir ce qui venait de se passer. Il préfère s'extirper de leurs questions, prétextant qu'il allait rentré, qu'il se sentait pas très bien. Ce qui était pas tout à fait faux, il avait envie de vomir, il avait mal à la tête, à la joue et au coeur. La musique lui cassait les oreilles, il fila à son tour en prenant sa veste sous le bras. Et il la cherche du regard.

Putain mais qu'est-ce qu'il venait de faire, tien ? Le gamin est aller trop loin mais il en avait gros sur le coeur. Les cheveux un peu en bataille, la joue rougie par la baffe et surtout les yeux explosés par la boisson et la fatigue, il sort devant, sachant parfaitement qu'il était incapable de rentrer en voiture. Il souffle lourdement, prenant son téléphone pour appeler un taxi, ou quelqu'un. Eddy finit par voir un peu plus loin, sa blonde, la clope au bec dans un sale état. Aussi. Le coeur qui fait encore mal, mais il arrive tout simplement pas à se résigner et partir. Tout arrêter, mettre un terme à tout ça, c'est ce qu'il faudrait...Et pourtant, il marche difficilement dans sa direction, se plaçant face à elle en s'agenouillant :
"Hey,désolée.. J'voulais pas dire ça, ok ? Mais...Tu m'as franchement brisé l'coeur, Mad." Qu'il essaie de dire, glissant une main sur l'arrière de son crâne, pour qu'elle le regarde quand il parlait. Il souffle à nouveau, se mordant la lèvre tout en regardant ailleurs et de dire :
"Tu sais très bien que j'suis amoureux de toi, alors pourquoi tu m'dis des trucs pareils hein ? Si tu avais laissé plané un seul doute sur le fait que ton mari compte pour toi, j'aurais pas...fin j'aurais pas insisté et lâché l'affaire." Eddy essaie de s'expliquer, mais c'est dur. Les idées, les pensées qui se mélangent, il est fatigué. Gavé. Blessé.
   

At least I can say that I've tried to tell you : I'm sorry. // @Eddy Weisel

Tu consommes cette cigarette tout en pensant à ce qu'il vient de se passer. Tu ne sais pas trop comment vous en êtes arrivés là. T'es attachée à lui et pourtant tu lui as fait du mal. Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ? Pourquoi faut-il toujours que tu te mettes dans des situations impossibles ? Tu t'en veux terriblement d'avoir agit de la sorte, il ne méritait pas que tu l'humilie de la sorte. Devant ses potes en plus, t'as vraiment abusée là.

Tu sens une présence à côté de toi, une main qui vient se poser sur toi, ton regard qui se tourne, petit sourire qui s'échappe de tes lèvres. T'es gênée de le voir après ce que tu viens de faire. " C'est vraiment pas ce que je voulais tu sais. " Grimace qui accompagne tes mots tandis qu'il continue ses explications. T'as peut-être pas choisis les bons mots pour lui expliquer correctement les choses ce soir, t'aurais peut-être dû réfléchir d'avantage avant de lui dire tout ça. T'aime pas le voir comme ça, encore moins lorsque c'est toi qui le rend aussi mal. " Même si j'étais avec lui, je n'arrêtais pas de penser à toi. " Main qui vient chercher la sienne pour caresser la paume de cette dernière avec ton pouce. " Je tiens énormément à toi, je ne sais pas dans quel genre de merdier j'suis en train de me fourrer un peu plus chaque jours mais.. Je ne veux pas te perdre, c'est une certitude. " Ta vie serait tellement plus maussade sans lui à tes côtés. " T'es la meilleure chose qui me soit arrivé ces derniers temps. " Et même si tu ne saurais pas encore dire si tu es bel et bien amoureuse du jeune homme, ces mots veulent déjà en dire beaucoup sur tes sentiments à son égard. En les prononçant tu te rends compte que finalement.. Peut-être que cette escapade avec ton mari n'était rien, rien comparé à ce que tu peux vivre avec Eddy. " Ne me laisse pas, s'il te plait " Ces mots qui sonnent comme un appel au secours. Tu serais perdue sans lui.

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A croire qu'ils aiment se faire du mal, souffrir. Ces deux là, ils vivent quelque chose de très compliqué, Eddy commence sérieusement à s'en rendre compte. Il éprouve des choses qu'il ne soupçonnait pas vraiment et cela lui faisait un peu peur, oui. Dire à Maddy qu'il était amoureux d'elle, s'était important, car maintenant, elle savait qu'elle ne devait pas jouer avec lui. Qu'il ne jouait pas avec elle. Il n'avait jamais joué. Bon, si, peut-être au début, c'était plutôt plaisant de mettre une femme mariée et plus âgé dans son lit. Il avait été assez étonné du charme qu'il pouvait avoir mais depuis...Cela résonnait différemment dans sa tête. Car quand les sentiments se mêlent à tout ceci et change bien des choses.

Il laisse la blonde saisir sa seconde main, retrouvant la douceur de son épiderme et sa douce chaleur. Purée, il arrivait pas à résister, quand elle était là. La voir mal, la voir désireuse de sa personne...Et il craquait le bougre.
"Mmh. Et moi donc..." Il répond un peu à tous ces propos, qu'elle aussi lui avait manqué, qu'il n'avait pas cessé de penser à elle. Il soupire doucement, sa main venant se glisser sur le côté de son visage, caressant légèrement sa joue et son crâne.
"Difficile à dire si tu es la meilleure ou la pire chose, car ça me fais vraiment chier que tu...tu sois avec ce type." Oh oui. Madelyn était la meilleure chose qui lui soit arrivé, récemment. Mais la pire, car il souffrait de ne pas pouvoir l'avoir rien qu'à lui, que leurs âges pouvaient poser problème aussi bien pour elle et sa réputation, que lui avec sa famille. Oui, un bordel innommable, c'est certain. Son front vint se coller au sien, fermant un court instant les yeux. Sa demande est prise en compte, il a envie de lui répondre mais la fatigue et la lourdeur de cette soirée est trop pesante pour lui. Il recule un peu, avant de la regarder droit dans les yeux, avant de hocher de la tête :
"Tu es seule, ce soir ? " Demande-il, les traits tendus. La question qui fâche, mais s'il était pas là l'autre, il irait avec elle. Il ne la laisserait pas.
"J'te laisse pas, mais toi non plus, plus jamais tu m'fais ça. Pas sans un mot." Qu'il lui demande donc, étant très sérieux dans sa demande. Il finit par venir l'embrasser, en rêvant depuis qu'il l'avait vu. Et fichtre. Il décolère complètement à ce moment, accentuant ce baiser avec passion, avec manque. Elle lui avait trop manqué, c'était incroyable. Il finit par rompre un court instant le baiser, avant de dire :
"J'ai ma voiture mais...j'me sens pas de conduire." Avoue-il. Et il valait mieux.
   

At least I can say that I've tried to tell you : I'm sorry. // @Eddy Weisel

Tu lui ouvres un peu ton coeur, tu lui fais part de tes craintes à son égard. Il t'arrive bien trop souvent de te demander où va vous mener cette histoire et une chose est sûre, il n'est pas juste un passe temps. Plus le temps passe et plus tu t'attaches dangereusement à lui. Tu te mords la lèvre en le regardant, ton regard se perdant petit à petit dans le sien. " Je sais.. Tout est si compliqué, j'aimerais que ce soit plus simple. " Et si tu avais connu Eddy avant de te marier ? Est-ce que tu en serais là aujourd'hui ? Bonne question, peut-être bien que non, peut-être que tu n'aurais jamais craqué pour lui, bien que cela semble difficile à imaginer.  Il est tellement beau et sexy.. T'as parfois du mal à te dire qu'il s'attache réellement à toi, cette différence d'âge que tu n'arrives pas à mettre de côté.

" Il est à la maison mais on pourrait très bien aller à l'hôtel ? Il sait que je sortais avec une amie, il ne m'en voudra pas si je ne rentre pas de la nuit je pense. " Ce qui t'arrive bien souvent, surtout depuis qu'il te délaisse. Tu n'as plus trop envie d'être seule dans cette immense villa, préférant passer du temps avec tes ami(e)s ou encore mieux, avec Eddy. " Ça n'arrivera plus, promis. " Et c'est à cet instant  que vos lèvres se rencontrent. Ce contact que tu avais tant espérée depuis que ton regard avait croisé le sien dans ce bar. Oubliant complètement que vous étiez totalement à découvert, n'importe qui aurait pu vous voir à ce moment précis mais tu profites simplement de l'instant. Tu le retrouves enfin.

" Ça fait un moment que j'ai pas pris le volant, tu me laisserais la conduire ? " Chauffeur oblige la plupart du temps, ton mari ne te laisse pas vraiment le choix. Peut-être est-ce un moyen pour lui de toujours savoir ce que tu fais, peu importe le moment. Enfin, une chose est sûre, t'as envie de passer la nuit avec Eddy, pouvoir t'endormir dans ses bras. " Sinon il y a un hôtel pas loin, tu viendras récupérer ta voiture demain. "

At least I can say that I've tried to tell you : I'm sorry. // @Madelyn Brewer

Un énorme point d'interrogation, personne pourrait vous dire si cela allait marcher ou si cela était voué depuis le début, à l'échec. Mais il s'accrochait quand même, voulait croire qu'elle changerait peut-être, qu'elle aurait l'envie folle de tout plaquer. Peut-être que c'était un doux rêve, mais il voulait y croire. Cela semblait possible, ils étaient attachés l'un à l'autre après tout ?
Il acquiesce forcément, étant bien d'accord avec elle sur ce point. Si cela avait été plus simple, sans doute que la situation aurait été différente. Peut-être même moins intéressante, moins forte. Peut-être que si le risque n'avait pas été là, qu'ils n'en seraient pas là aujourd'hui. Tout un tas de choses entrait en compte et devait être étudié. Le karma, le destin faisait bien les choses, il faut croire. Ses lèvres se plissent dans une moue assez mécontente, mais tant pis. Il ne pouvait pas souhaité qu'il soit jamais chez lui, car oui, ce type était chez lui. Il hausse les épaules à nouveau, avant de dire :
"Oui, si tu veux. " C'est mieux, oui. Même s'il n'avait plus un rond dans son porte-monnaie, il trouverait bien un peu de sous sur son compte bancaire. Et pour l'heure, s'était bien le cadet de ses soucis. Il était claqué, mais avait envie d'être avec elle, sentir son corps contre le sien, ses lèvres l'embrasser de toute part sans modération. Car oui, elle était une femme, une vraie. Et comme elle l'avait si bien dit, il y avait pris goût, à tout ça. Il avait envie que d'elle, uniquement elle.
"Méfies toi quand même, moi si ma femme rentrait pas, je serais pas serein. Ta pote te couvres non ?" Demande-il en glissant ses doigts à travers ses mèches blondes, les yeux rivés sur son visage si parfait malgré son âge plus avancé que lui. Il pose à nouveau ses lèvres sur les siennes quand elle le rassure. C'est ce qu'il voulait entendre, oui.

"Ouais non. Sinon je vais me faire massacrer si je défonce la caisse. Allons à ton hôtel là. " Il fait une moue un peu cocasse, mais montrant bien que si elle était pas du genre à conduire et bien.. Pas la peine de tenter le diable. Il y tenait à sa caisse, quand même. Et à sa vie aussi. Il finit par se redresser difficilement, se tenant légèrement le crâne avant de soupirer :
"Bordel, ils sont vraiment trop fort leurs whisky ici. " Grogne-il en lui tendant toutefois sa seconde main pour qu'elle se relève. Il la lâche cependant, bien que l'envie de garder sa main dans la sienne est là, il ne faut pas qu'ils se fassent remarqué. Pas du moins officiellement, car ils devaient pas ressembler à un couple. Ils pouvaient être reconnus par n'importe qui...Et malheureusement cela semblait être le cas ce soir.

Eddy se dirige donc en silence vers l'hôtel, laissant Mad prendre une chambre, restant à distance pour ne pas trop se faire remarquer. Il finit par la suivre une fois fait, avant donc de pénétrer la pièce, loin d'être bas de gamme, mais il s'en soucie pas trop. Il se laisse tomber sur le lit, poussant presque un soupire de soulagement.
"La vache, mon lit est minable comparé à celui là..J'vais le ramener en douce c'est obligé." Oh oui, le matelas était formidable, qu'il était bien capable de s'endormir dans l'instant, encore vêtu et dans cette position. Mais il trouve encore quelques forces pour se redresser, venant prendre une grande gorgée d'eau dans une bouteille qui était posé là, tout en observant sa belle prendre possession des lieux.
"Je te préviens, je risque de ronfler..." Plaisante-il sans vraiment que cela soit le cas. L'alcool, l'émotion, le trop plein de colère et la fatigue allait faire un sale combo.Il tend la main dans sa direction pour qu'elle s'approche, pas encore assez fatigué pour ne pas profiter de sa présence.
   

At least I can say that I've tried to tell you : I'm sorry. // @Eddy Weisel

T'avais tellement eu peur de le perdre ce soir, que tout se termine sur un malheureux malentendu mais par chance, ça n'avait pas été le cas. A croire que votre attachement était bien plus fort que ce que tu pouvais penser. Peut-être même que t'es en train de tomber amoureuse, cela semble être le cas en tout cas. Il faut te rendre à l'évidence. Mais pour ce soir, t'as pas envie de te poser trop de questions, tu veux juste profiter de sa présence, de son corps, de lui tout entier. Les questions peuvent bien attendre demain.

Il te demande si ton mari est chez toi et malheureusement c'est le cas, la seule solution qui s'offre désormais à vous est une chambre d'hôtel si tu veux vraiment passer la nuit avec lui, ce qui est bien évidement le cas. Tu n'as pas envie de rentrer avec ton mari, à croire qu'il a suffit de quelques heures pour oublier complètement les deux semaines que tu as pu passer avec lui. L'effet Eddy, il te fait tout oublier. Lorsque vous êtes ensembles, il n'y a plus que lui qui compte, lui et personne d'autre. " T'as pas de soucis à te faire, elle me couvre, oui " Tu joue avec le feu en te rendant dans un lieu public avec lui mais t'en as rien à faire, tu ne penses pas à tout ça. T'as tellement eu peur de le perdre que t'as juste envie de le retrouver, pour de bon.

" Hey, dis que t'as peur que je la casse, ça ira plus vite " Que tu dis en faisant semblant de prendre une petite mine boudeuse avant d'éclater de rire. Ouais, c'est vrai que c'est dangereux en vrai, tu ne lui en veux pas du tout de ne pas vouloir prendre de risques inutiles. Ça te manque parfois de conduire, clairement. Faudrait peut-être que tu t'y remettes un jour, bien que ton mari ne sera certainement pas très d'accord.

Une fois la décision prise, vous vous rendez à l'hôtel, tu réserves la chambre tandis qu'Eddy attend un peu plus loin dans le hall d'entrée. Mieux vaut prendre le moins de risques possible tout de même. Une fois la chambre réservée, vous vous y rendez, le jeune homme ne tardant pas à s'affaler sur le lit, ce qui te fait sourire. " Je note qu'il n'est pas bon de dormir chez toi alors. " Petit rire qui émane de ta bouche tandis que tu enlèves ton manteau et tes chaussures, savourant le fait de te retrouver enfin pieds nus. Les talons c'est beaux mais bordel c'que c'est pas confortable, faut pas se leurrer. " Oh, je risque seulement de t'étouffer avec un oreiller alors " Que tu lui réponds en haussant les épaules avant de t'asseoir sur le lit à ses côtés, tout sourire. Tu finis par venir poser ta tête sur son torse, humectant son parfum mélangeait à celui de l'alcool. M'ouaais, on a connu meilleur comme odeur quand même, mais t'es tout de même heureuse d'être avec lui, enfin. " Tu sens fort l'alcool, tu sais ? " Petite grimace tandis que tu relèves la tête pour le regarder. " Quelle idée de boire autant. " Tu secoue la tête avant d'embrasser le coin de ses lèvres. " Hmm.. Je me demande bien comment on pourrait passer le temps dans cette chambre, seuls.. " Souffle-tu, faisant mine de réfléchir.

At least I can say that I've tried to tell you : I'm sorry. // @Madelyn Brewer

Le gamin n'y songe pas plus, il n'est pas vraiment en état de penser à ce genre de chose. Mais il devrait oui, car ils avaient sans doute été vue en train de faire cette scène de ménage au bar, puis devant à se bécoter et aller à l'hôtel. Les conséquences ne tarderaient pas à tomber sur eux, un jour ou l'autre...Mais Eddy est pour l'heure ,assez soulagé de la finalité de cette soirée. Franchement, il aurait pas cru une seule seconde après cette dispute, qu'il reverrait la blonde autrement que de loin et avec son mari. Plus avec lui, plus rien.
Alors oui, il avait suivit le mouvement, comme un robot. Il était encore assez éméché, la fatigue pesant sur son corps fragilisé par les effluves de l'alcool. Eddy se retenait comme il pouvait pour ne pas recracher tous les verres de whisky qu'il s'était enfilé. Pas question de vomir des verres aussi couteux tien ! Il s'affale donc dans le lit, appréciant le confort de cette chambre, dont il n'a pas spécialement l'habitude. Il ne vivait pas pauvrement, mais n'avait pas non plus une vie de luxe comme pouvait l'avoir Maddy.
"Oh non, c'est sur qu'il vaut mieux pas, tu serais trop abimé du dos après" Plaisante-il avec un petit sourire en coin, la regardant faire, la contemplant plutôt. Il soupire doucement en glissant ses doigts dans sa douce chevelure quand elle pose sa tête contre sa poitrine, fermant un peu les yeux pour profiter de ce moment de...paix.
"Ah ouais ? A ce point ?" Il se redresse un peu, essayant de renifler son odeur qui devait en effet, être pas très agréable. Il grogne un peu, tout en lui faisant une grimace :
"La faute à qui hein ? Bon quoique, je risquais de boire quand même, toi ou pas toi là-bas..." Avoue-il quand même, mais...oui, il n'aurait pas autant bu s'il n'avait pas été énervé, déçu. Mais il n'avait plus envie d'y songer, d'en reparler. Un petit sourire se dessine en coin, quand elle fait cette suggestion.
"Dormir ? " Qu'il lui lance d'un air parfaitement innocent, même si c'était pas l'envie qui lui manquait. Il la repousse doucement, pour se lever et commencer à se dévêtir, sous son regard dévorant.
"Je vais me doucher, au moins j'aurais quand même une odeur plus agréable...Et on décidera ensuite de ce qu'on fait de ce temps..." Qu'il lui lance en lui faisant un petit clin d'oeil, jetant sa chemise sur le pied du lit, dévoilant sa musculature des plus agréables. De quoi un peu la faire vibrer, le temps qu'il revienne de sa douche. Et fichtre qu'il en avait besoin. Le bonheur de l'eau qui coule sur la peau, il se sent déjà un peu mieux. Il essai quand même de faire vite, pour pas qu'elle attende trop où qu'elle vienne à s'endormir. Cela serait plutôt bête, surtout vue le petit sous-entendu qu'elle avait semé. Il finit par sortir de la salle de bain, les cheveux encore humides, juste avec une serviette autour de la taille.
"Alors, c'est mieux ?" Qu'il demande en s'approchant d'elle, levant les bras sur le côté comme pour vivre une inspection corporelle. Un sourire taquin en coin, il l'observe, les yeux rivés sur son visage d'ange. Il attrape son menton entre ses doigts, se penchant pour venir lui voler un baiser. Qu'il n'aurait pas dû faire, car Eddy n'avait plus aucune envie de les quitter.
   

At least I can say that I've tried to tell you : I'm sorry. // @Eddy Weisel

Enfin ensemble, sans que personne ne puisse venir vous déranger, plus rien ne t'empêche de profiter de lui tout entier. Pour ton plus grand bonheur. Tu ne tardes pas à venir t'installer sur le lit, posant ta tête sur son torse. Ce simple contact suffit à te réchauffer le coeur, t'es tellement bien lorsque tu es auprès de lui, tu oublies tous les soucis que t'as pu avoir, toutes les interrogations vous concernant. Quand t'es avec lui, cela semble être une évidence. T'as envie d'être nul part ailleurs.

Mais là pour le coups, même si tu apprécies énormément le moment, tu apprécies un peu moins l'odeur de l'alcool un peu trop présente sur lui à ton goût. Tu ne peux t'empêcher de lui en faire gentiment la remarque, ne voulant pas la vexer car c'était supportable, bien que pas très agréable. Tu fais quelques allusions sur ce que vous pouviez bien faire maintenant que vous êtes vraiment seuls, grimaçant à la remarque du jeune homme. " M'ouais, dormir " Que tu réponds sur un ton un peu blasé, t'attendant bien évidement à une toute autre réponse de sa part.

Et là, il se lève, commençant à enlever ses vêtements. T'admires la scène, ne te gênant pas pour le regarder, te mordant la lèvre inférieure. Faut dire qu'il est sacrément bien foutu le gamin, pas étonnant que tu n'arrives pas à lui résister bien longtemps. " Je t'attends impatiemment " Tu t'allonges sur le lit, posant ta tête sur l'un des oreillers, profitant de ce petit instant seule pour envoyer un message à ta meilleure amie, histoire qu'elle sache où tu es et qu'elle puisse te couvrir si jamais monsieur Brewer avait la bonne idée de la contacter pour avoir des nouvelles de toi. Suite à ça, tu éteints complètement ton téléphone, tu prétextera avoir eu un soucis de batterie demain si jamais il t'interroge, flemme d'être dérangée pendant la nuit.

Lorsqu'il sort de la salle de bain, tu le regardes de la tête aux pieds, grand sourire sur les lèvres. Il est irrésistible comme ça, bordel. " C'est bien mieux, oui " Que tu réponds, tes doigts glissant le long de son torse, comme pour vérifier la marchandise, bien que tu connaisses son corps par cœur désormais. Vos lèvres se retrouvent, et t'as soudainement plus envie qu'elle ne se quittent. Fermant les yeux, tu approfondies ce baiser tes doigts glissant malicieusement jusqu'au noeud de la serviette qui entoure ses hanches, le défaisant. " Oups, ça ne tenait pas tellement " Tu te mets à glousser légèrement. " Et maintenant il me semble bien que je suis trop habillée comparé à toi.. " Que tu murmurres tout en venant dézipper ta robe, te relevant pour l'enlever, te retrouvant ainsi en lingerie devant lui. Tes mains qui viennent agripper ses hanches, baiser que tu ne peux t'empêcher de reprendre.