Enfin, je te rencontre... [Feat. Heath and Maverick]
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[ Enfin, je te rencontre... ]
Once upon a time in Central Business District Tout allait de travers aujourd’hui. L’hôpital était bondé au niveau des urgences psychiatriques, nous donnant à mes confrères et à moi un travail dantesque. Après avoir rendu visite à un jeune cocaïnomane suicidaire rescapé in extremis après un very bad trip, je pris ma seule pause de la journée vers seize heures treize. Me faisant couler un café, je faisais craquer mes cervicales endolories, avant de poser mon regard sur mon sac noir Adidas qui siégeait au pied du canapé.
« Où trouves-tu la force d’aller faire du sport après une journée pareille ? » S’étonna Amanda en se penchant sur mon épaule.
« Ca va, on n’a commencé qu’à cinq heures. » Ironisais-je.
Prenant son mug de café, elle se planta devant moi et, d’un sourire qui en dit long, lança avec malice :
« Il doit être drôlement mignon… »
« Oh tu sais, un vélo elliptique reste un vélo elliptique. »
Lâchant un soupir de protestation, les yeux vers le ciel, l’afro-américaine ne put s’empêcher de demander au ciel pourquoi j’étais si borné. Mais c’est vrai au fond, pourquoi l’étais-je autant ? Pourquoi m’évertuais-je à me rendre dans une salle où je ne pouvais, entre guillemets, que « regarder » ? Pourquoi ne passais-je pas à la vitesse supérieure depuis le temps que son gérant et moi nous balancions des regards si doux ? Mais pourquoi ça n’avance pas, bon sang ? C’est pas moi, ça ! C’était décidé, aujourd’hui, j’allais réagir. Il fallait que je cesse de me comporter en adolescente effarouchée.
Je repris mon service quelques minutes plus tard, et terminai à vingt heures. Heureusement que les salles de sport restent ouvertes jusque très tard, sinon adieu ma dose quotidienne ! Retirant ma blouse, je la rangeai dans mon casier puis j’enfilai mon trench coat. Prenant les transports en commun, sac sur l’épaule, j’arrivai au bout d’une demi-heure à destination, n’ayant plus de bouchons à cette heure. Sortant mon badge pour entrer dans le lieu, celui-ci exprima un premier refus. Etonné car j’avais renouvelé mon abonnement il y a huit jours, je repassais le badge, avant d’avoir un second refus.
« Sialan… » Jurais-je dans ma langue natale, l’indonésien.
« Anh, c’est bien ma veine, ça… »
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(#)Enfin, je te rencontre... [Feat. Heath and Maverick] Sam 5 Déc - 19:46
Maverick Deckard
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— the sky? It was what you breathed. The lake? sky that fell as rain. I have been like you filled with worry, worry — then relief.
résumé du personnage
écrire ici le résumé de ton personnage / Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.
trigger warning : warnings sexualité, blagues salaces bin quoi, on le changera pas, abandon étant enfant
triggers pédocriminalité, inceste
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âge : 36 ans || 13.06.86
statut civil : les endroits insolites sont son plaisir. le cœur n'est qu'un organe servant à vivre, l'amour lui est impossible, ou plutôt, c'est lui qui a fait un trait dessus.
occupation : pilote, il fait ce qu'il aime le plus au monde, s'envoyer en l'air !
disponibilité : nothing
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@Heath Romeo@Kien Stillman @Maverick Deckard Rester devant un ordinateur n’était pas la partie de son travaille qui plaisait le plus à Maverick, pourtant, comme tout bon propriétaire il avait des comptes à faire. Inutile de compter sur Sasha pour lui donner un coup de main, il avait déjà un mal fou à le faire venir simplement pour admirer l’exploit de ses investissements. Bientôt quatre ans qu’ils avaient ouverts et l’endroit attirait de plus en plus de gens. Des nouveaux membres pratiquement chaque jour, des réguliers dont certain étaient présents depuis l’ouverture. Maverick tentait toujours d’offrir le meilleur des services en discutant avec – pratiquement – chacun d’eux. Dans son bureau, la porte close, il avait souvent la sensation d’étouffer. Homme de sport, homme d’extérieur, être encabané dans son bureau ne lui plaisait pas vraiment. Seulement, dès qu’il tentait de sortir de son bureau, sa réceptionniste lui lançait un regard qui le ravisait. Cette femme bien que charmante était sans doute la seule qui ne ressentait rien à son égard et ne se gênait pas pour le remettre sur le droit chemin. L’horloge numérique indiquait vingt heure et quart quand on toqua à la porte de son bureau. « Entré. » disait-il en se laissant tomber sur le dossier de sa chaise à roulette qui sous le choc du recul percuta doucement le mur derrière lui. Une tête passait l’embrassure de la porte. Ce gamin – s’il pouvait l’appeler ainsi – il le connaissait depuis des années et tout comme lui, il en avait fait du chemin. Ce qui rendait fier le trentenaire, après tout, tout était possible si on s’en donnait la force. « Heath. » s’exclamait-il en relevant sa casquette des Saints sur son front. « Tu viens t’entraîner ou tu as fini ? » demandait-il en se levant de sa chaise, s’étirant au passage non sans laisser une grimace se perdre sur son visage. Les courbatures de l’âge – ou le simple fait de ne pas avoir bougé depuis des heures en étant assis dans une chaise médiocre. Il s’approchait du jeune homme, venant lui faire une accolade digne de Mav’ chaleureuse et poignante. « Toi t’as quelque chose de changer, je me trompe ? » Qui a dit qu’il ne voyait rien ? – on se le demande – Lui qui n’a jamais été doué pour remarquer quoi que ce soit qui le concerne, pouvait déceler par moment des choses assez étonnante. Passant son bras autour de cou de son ami, il sortait finalement de sa cage bureaucratique. Son regard se portant sur la porte d’entrée, il remarquait un jeune homme qu’il avait vu à quelques reprises sans lui parler. Simplement quelques regards échangés, ici et là. Une silhouette qui n’avait pas manqué de mettre en haleine le sportif. « Ça va ? Y’a un souci ? » demandait-il en se dirigeant vers le comptoir où sa réceptionniste ne se trouvait plus vu l’heure tardive, tout en relâchant Heath pour le laisser quelques instants le temps de régler ce souci.
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(#)Re: Enfin, je te rencontre... [Feat. Heath and Maverick] Dim 6 Déc - 5:25
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@Heath Romeo@Kien Stillman @Maverick Deckard Aucune tâche de prévue ce jour, un repos essentiel et très apprécié après vingt-quatre heures de garde, d’interventions et de mauvaises surprises à la caserne. Pourtant, impossible de rester inactif, affalé sur le canapé à se goinfrer de douceurs sucrées en enchainant les films de Noël sur Netflix. J’ai besoin de cette dose quotidienne de sport qui fait du bien même lorsque les muscles sont éprouvés après un effort intensif, la veille. Cette nécessité de se fixer des objectifs chaque jour, d’aller flirter avec un dépassement de soi qui fait des miracles moralement, qui aide à se sentir serein et bien dans sa peau… Le sport, comme j’aime le répéter à ceux qui me jugent constamment sur mon apparence, n’est pas seulement une question de physique. Je ne m’entraine pas tous les jours comme un dingue pour m’ouvrir des portes, séduire et jouer de mes formes généreusement sculptées. Il est question d’autre chose, d’une médication naturelle qui aide à panser des plaies qui remontent à mon enfance, à une adolescence que l’obésité n’aura pas contribué à rendre très appréciable, à ce regard teinté de jugement que les autres, mes propres parents en tête de liste, portaient sur moi jusqu’à ce qu’il affecte ma propre vision dans le miroir, mon propre reflet que je perçois bourré de défauts aujourd’hui encore malgré tout. Un obèse continuera à se sentir gros quoiqu’il arrive, même s’il parvient à exploser ses objectifs, à reprendre le contrôle sur son corps et sa morphologie. Certaines fêlures te suivent comme un fantôme toute ta vie. Je suis toujours très mal à l’aise lorsqu’on me regarde, lorsque vient le moment de se dénuder à la plage, à la piscine, à la salle de sport ou devant les autres plus généralement. Il n’y a finalement que mes plus proches amis qui me permettent de dépasser ce cap, de me sentir bien. Yaël aide beaucoup, il me bouscule de la plus délicate des façons, me permet de faire des pas de géant. Ses yeux parviennent à me convaincre de beaucoup de choses qu’il aurait été impossible de me faire entendre auparavant. Lorsqu’il me détaille, me contemple, habillé ou non, je me sens beau, sexy, désirable… Une créature qui le fait fantasmer et qui, par ricochet, me donne envie d’embrasser cette sensualité que j’étouffais jusqu’à maintenant. Me déshabiller pour lui semble si facile, l’effort est ailleurs, dans la mise en scène, à la recherche du détail qui fait la différence et le fera chavirer. Un dernier snap envoyé à mon petit-ami et une promesse délicieusement festive formulée pour le maintenir en haleine jusqu’à mon retour. Je referme mon casier et quitte les vestiaires. Décidé à m’élancer en direction du bureau de mon Ange Gardien. Ce grand-frère qui a tant fait pour moi. Sans lui, je n’en serais pas là, je n’y serais tout bonnement pas arrivé. Il m’a soutenu d’un bout à l’autre ces dix dernières années.
« Monsieur Deckard, il est rare de vous voir aussi sérieux et concentré derrière votre bureau ! » Je le taquine, de ce sourire mutin qui ne quitte jamais mes lippes. « J’attaque. Tu viens avec moi ? À en juger par ta mine dépitée, je pense que tu as bien mérité une petite pause ! Et puis… Tu ne m’as pas envoyé mon nouveau programme ! » Je me repose sur ses épaules, même après tout ce temps, lorsque vient le moment d’être challengé, d’aller plus loin encore. Ma progression, c’est à lui que je la dois, à ses exercices étudiés et adaptés à mes objectifs. Il a trouvé sa voie, lui aussi, passionné et passionnant. Capable de captiver sans avoir à en faire des tonnes, à l’écoute… Je ne suis pas surpris par le succès que rencontre sa salle à vrai dire, j’irais même jusqu’à dire que c’est logique et amplement mérité quand on sait ô combien il se donne humainement. Il m’enlace et je le serre fort contre moi, un grand sourire bondissant sur mes lèvres lorsqu’il mentionne un changement que j’imaginais plus subtil que cela, tout juste perceptible. L’amour te change véritablement un homme. « Tu te souviens de ce garçon dont je t’ai parlé il y a quelques semaines ? » Je démarre, sans même lui rappeler son prénom, comme pour tester sa mémoire, un très large sourire lumineux exposant à des kilomètres à la ronde cette joie qui fait s’animer mon palpitant à la simple mention de cet être fabuleux qui me comble d’un bonheur euphorique. Nous sommes interrompus par un homme, visiblement en galère. Maverick, en parfait propriétaire des lieux, s’avance et l’interroge tandis que mon regard, lui, se perd sur ce qu’il a entre les doigts. Son badge et une illumination qui me pousse à m’élancer à mon tour. « Ah, tu sais Mav’, ce dont je t’ai parlé l’autre jour… » Je progresse jusqu’à atteindre le bel asiatique. « Je peux ? » Je l’interroge en désignant du bout des doigts le badge. « J’ai eu le même problème l’autre soir, impossible d’entrer, j’ai été obligé d’escalader la rambarde ! »
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(#)Re: Enfin, je te rencontre... [Feat. Heath and Maverick] Lun 7 Déc - 22:12
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Once upon a time in Central Business District Pourquoi ce foutu badge ne passait pas ? C'était bien ma veine ça, et la salle qui semblait être quasiment vide... Lâchant un soupir je baissais les bras avant qu'une voix ne m'interpelle. Levant le menton, j'aperçus le gérant de la salle de sport qui venait dans ma direction, un jeune homme sur les talons. Sentant mon cœur s'emballer légèrement, je répondis avec neutralité et sympathie :
« Oh, euh... Ouais, mon badge n'a pas l'air de fonctionner. »
Le plus jeune, plutôt mignon lui aussi bien que toute mon attention était accaparée par le directeur, sans que cela ne se voit heureusement, me prit mon badge tout en m'expliquant qu'il avait eu le même problème l'autre soir, ce qui avait eu pour conséquence qu'il avait été obligé d'escalader le portique pour entrer.
« Le meilleur moyen pour se faire remarquer par le gérant, je suppose. » Dis-je dans un sourire mutin tout ce qu'il y avait de plus innocent.
Simplement une petite vanne lancée avec bienveillance pour lui faire comprendre que si c'était le prix à payer pour pouvoir parloter avec lui, je voudrais bien être bloqué tous les jours à l'entrée de la salle, dans le froid. Peut-être n'était-il pas du bord que j'espérais, mais j'en doutais grandement. Mes années en temps que psychiatre m'avaient permis d'observer les gens, et je savais à peu près reconnaître ce que je voyais quand je le voyais. Ces regards que nous échangions de temps à autres, si courts soient-ils... Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai une chance, mais les hommes en ont une avec lui en tout cas. A moins que... le jeune soit son petit-ami ? Merde, la gaffe ! Et moi qui me permet de faire du gringue devant lui... Quel imbécile... Ces regards n'étaient sûrement que des regards, rien d'autre. J'ai dû m'enflammer trop vite, qu'elle déception...
Lâchant un bref soupir, je leur tendais la main, me présentant :
« Enchanté, moi c'est Kien. »
Serrant leur main tour à tour, ma curiosité absolument maladive et mon incapacité à tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler me força à demander :
« Alors, c'est une affaire que vous avez montée en associés ? En binôme ? En... couple, peut-être ? »
C'est tout moi, ça. Quand je veux savoir quelque chose, quand j'ai une idée derrière la tête, elle n'est pas ailleurs. Ils pourraient heureusement voir par mon attitude que je n'avais rien de contre l'homosexualité. J'étais juste affreusement curieux. Et pourquoi ! Juste en face de moi se tenait l'objet de la plupart de mes fantasmes, je l'avoue, depuis que je fréquentais ces lieux : yeux bleus tombant, petite barbe bien taillée, cheveux en brosse, musculature à en pâlir, petit air rêveur ... Il me faisait oublier toutes mes fréquentations, celui-là.
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(#)Re: Enfin, je te rencontre... [Feat. Heath and Maverick] Mar 8 Déc - 16:20
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@Heath Romeo@Kien Hulin @Maverick Deckard « Monsieur... P’tit con ! J’ai l’air d’un papy quand tu me parles ainsi ! » Il aurait pu avoir un ton de voix ampli de reproche, mais bien au contraire, la moquerie y était présente. Offusquer Maverick demandait un talent que peu possédait, toujours souriant, toujours de bonne humeur, il était difficile de le voir autrement. Ça n’avait rien de façade pour dissimuler un cœur bien plus sombre, tout au contraire, il était simplement ainsi. Rayon de soleil à qui le désirait dans sa vie. Un passé pourtant bien plus sombre, mais il ne se laissait jamais affecté par son histoire, les premiers chapitres de sa vie. Il avait fait le choix y’a bien longtemps d’avancer dans la vie, ne jamais se retourner pour regretter. Ça fonctionnait bien sur lui. Se levant, il regardait le garçon – enfin l’homme – qui se trouvait devant. « J’ai effectivement besoin d’une pause. » Son regard se posait sur son bureau, soulevant quelques dossiers qui trainait, il triturait sa lèvre inférieure de ses dents. « J’ai ça quelque part, il est où… » À croire que le bordel faisait de la magie et venait de faire disparaître son portable. Habituellement son bureau n’était pas un foutoir monumental, mais une fois plongé dans l’administration, il se laissait vite envahir par la paperasse. « Ah voilà, je l’ai. » Il brandissait victorieusement son portable, avant de l’allumer pour en quelques cliques envoyer le programme par mail à son cadet, puis le glissait dans la poche de son bermuda. Il s’approchait du brun, s’enquérait de ce changement perceptible à l’œil de Maverick. Il fallait que ce soit gros tout de même, mais il pouvait aisément dire que son ami rayonnait de mille feux. Il y avait quelque chose pour qu’il brille ainsi. Bras autour de ses épaules, le coach fronçait les sourcils. « Ce lieutenant à la caserne ? T’as enfin passé le cap ! » Il lui plaquait une main dans le dos tel un père fier de son fils. Maverick n’avait refoulé sa sexualité, bien au contraire, il avait la réputation d’être facile – sans doute trop même. Mais Heath, il savait que ça n’avait jamais été dévoiler, même si des flirts ici et là pouvait aisément mettre la puce à l’oreille. « Il était temps, dis-moi que t’as pris… » Sa phrase restait en suspens, alors qu’il posait son regard sur l’indonésien bloqué à l’entrer devant le tourniquet. Prenant la direction vers ce dernier qu’il venait de solliciter. Un problème de badge… « Hum. Rafraîchis-moi la mémoire. » disait-il à Heath qui évoquait un sujet déjà abordé, mais qui avait dû s’échapper de son esprit. Il regardait prendre le badge des mains de l’homme et ses propos fit rouler les orbes du coach. « Merci de fausser mes statistiques… Faut pas écouter ce gamin. » Il passait derrière le bureau de la réception et déverrouillait le tourniquet. « C’est bon tu peux entrer, voilà comment on fait. » disait-il en se tournant vers Heath, un ton faussement réprobateur. Il revenait vers les deux hommes, son large sourire toujours suspendu à ses lèvres. « Eh bien enchanté Kien, Maverick, mais te gêne pas pour m’appeler Mav. » disait-il en lui serrant la main avec une poigne ferme et pourtant tendre à la fois. Laissant Heath se présenter, il restait surpris par la question de l’asiatique. Parlait-il d’eux ? Jetant un coup d’œil au cadet, il laissait un large sourire prendre place sur ses lèvres. Nombreux avaient été leur échange de regard entre Kien et lui, et il tâtait le terrain. « Lui ? » disait-il en pointant Heath du pouce. « Oh non non, c’est plutôt un frère un peu chiant. J’ai ouvert avec mon meilleur ami cette salle, mais peu de chance qu’on le voit traîner par ici… » Il passait sa main sous sa casquette pour replacer ses cheveux un peu trop longs en ce moment. Puis posant son regard sur le sac de sport de Kien, il s’adressait une fois de plus à lui : « On va pas te retenir plus longtemps si tu veux t’entraîner avec nous, tu peux toujours te joindre à nous. Il parait que je suis pas mal comme coach. » Un rictus à la commissure de ses lèvres, il laissait l’homme pour qu’il puisse se changer, poser ses effets dans un casier, se mettre à l’aise, alors que lui prenait la direction de la section machine. Posant son regard son regard sur Heath. « Saute encore cette rambarde et je double le prix de ton prochain abonnement ! Alors dis-moi t’as pris ton pied avec ce mec ? » Il avait peut-être oublié cette histoire de badge, mais très certainement pas cette histoire de mec !
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(#)Re: Enfin, je te rencontre... [Feat. Heath and Maverick] Mar 15 Déc - 7:51
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@Heath Romeo@Kien Hulin@Maverick Deckard « Mais tu l’es, mon vieux ! » Proche de lui, j’en profite pour lui ébouriffer les cheveux. Jamais le dernier à jouer de cette légère différence d’âge dans le but de le provoquer. C’est notre moyen de communication favori. Des petites remarques taquines, un humour pince-sans-rire qui perturbe parfois les gens qui nous entourent et qui n’ont pas l’habitude d’être confrontés à ce petit cinéma très amical. Fraternel, dirais-je même. Ce mec, il m’a sauvé la vie. Il en ignore tout, bien-sûr, bien trop pudique pour oser lui adresser de tels mots, mais sans lui je ne serais pas parvenu à avoir ce déclic sportif qui a bouleversé ma vie. Il m’a poussé aux fesses, littéralement. Accordé un temps précieux sans jamais déchanter ni s’impatienter face à mes nombreuses avancées en dents de scie, parfois marquées par de sacrées reculées. Il m’a apporté son aide lorsque j’étais tenté de renoncer face à la difficulté, face à cette image péjorative du petit gros que personne ne voulait trop compter parmi ses amis. Il a essuyé ma sueur mélangée à mes larmes, a été cette épaule sur laquelle je me suis reposé un nombre incalculable de fois et je n’oublierais jamais tout cela. Je lui dois tout, redevable à vie. Sa bienveillance n’a d’égal que son sourire qui s’emballe lorsque je lui offre une porte de sortie sous la forme d’une pause. Il retourne son bureau, ses papiers qui s’accumulent et je m’en moque silencieusement, d’un regard qui ne le quitte jamais plus d’une seconde. « Tu sais quoi ? J’te propose un deal. On va se défouler une petite heure. Tu me laisse le temps de passer prendre une douche aux vestiaires et je t’aide avec ta paperasse. Deal ? » J’ai toujours été très bon à cela, si bien que je porte souvent secours à mon Capitaine qui, à la caserne, semble toujours à deux doigts de se défenestrer. Noyé sous les rapports, les tâches administratives et les obligations qui s’empilent jusqu’à devenir un monstre gigantesque, tout de papier vêtu. Une vibration dans ma poche arrière de survêt m’indique la bonne réception du programme sportif promis et ses mots font s’emballer mon cœur et bondir un sourire très lumineux sur mon visage. Il est observateur, je l’oublie tout le temps. La fierté dans son regard fait jaillir une certaine émotion dans mon regard, lui qui pourrait s’apparenter à un véritable frère, mon seul soutien permanent en dehors d’un cercle amical de mon âge, plus impulsif et délicat à entrainer sur certains sujets plus sensibles. « @Addison ? Non, pas lui… Il n’y a jamais rien eu tu sais… Je m’étais surement fait des idées ! » S’il avait véritablement été attiré par moi, je l’aurais su, non ? « Mon premier amour… Le premier garçon que j’ai côtoyé, il y a dix ans… » J’ai les prunelles qui brillent à son évocation, bientôt très gêné et aussi très amusé par ses inquiétudes sur une protection éventuelle… À moins qu’il ne s’agisse de plaisir ? Cette phrase reste en suspens puisqu’arrive une autre personne, visiblement bloquée à l’entrée de la salle.
« Le scan a un problème ces derniers temps. Peut-être est-ce de l’ordre de son degré de sensibilité… Il ne reconnait pas certaines puces. » Un problème auquel j’ai été confronté à deux reprises ces deux dernières semaines. À la marge, donc, mais embêtant sur une centaine d’usagers au quotidien. La solution que je présente en guise d’alternative les fait réagir tous les deux. Maverick en premier, qui invoque des statistiques faussés. « Oups ? » Moqueur, à nouveau, cette langue tentée de pointer dans sa direction mais une présence trop peu familière pour oser être fidèle à moi-même. Une réponse de la part de cet homme qui me fait détourner le regard, un sourcil redressé et un sourire qui s’étire et me motive à adresser un regard mutin à Maverick. Il a très bien compris mon message. « Oh tu sais… Un sourire s’avère généralement suffisant pour cela. » Mais moi je dis ça… Peut-être devrais-je trouver une raison de me perdre dans les couloirs de la salle afin de leur offrir un peu d’espace ? L’idée me traverse l’esprit mais la situation est bien trop amusante et je n’ai pas envie de louper cela. Le tourniquet lui est ouvert manuellement, non sans un regard réprobateur qui me fait pouffer de rire et hausser les épaules de mon air le plus innocent. Kien, je retiens ce prénom et lui serre la main amicalement. « Enchanté, Heath ! »
Je manque de m’étouffer, portant sur Maverick un œil charmeur mais incapable de tenir sur la durée. Un tel rapprochement ne m’a, à vrai dire, jamais effleuré l’esprit. Il est pourtant parfaitement bien gaulé, encore plus pour l’avoir vu à poil une ou deux fois sous les douches des vestiaires mais… Mais je l’ai toujours perçu différemment. Un frère, mon frère ! « Je suis le petit-frère… Le petit con, comme il le dit si bien. » Ce rôle me va à merveille, qui plus est. J’en profite pour ajouter, l’air de rien. « Il est célibataire ! Ses nuits d’hiver sont bien trop solitaires, d’ailleurs. » Comment ça, je suis horrible ? Il me le rendra au centuple, j’en suis persuadé. « Ce monsieur forme les superhéros qui ne portent pas de capes dans mon genre… Je suis pompier… Et performant physiquement grâce à lui ! » Je lui dédie un clin d’œil et me reconcentre sur notre nouvel ami. « Et toi, que fais-tu dans la vie ? » J’acquiesce vivement lorsque Mav lui propose de se joindre à nous sur cette séance de sport. Une excellente idée. Kien passe d’abord par les vestiaires et son absence ouvre une faille que le sportif emprunte vivement. « Tu ferais ça ? Même en t’exposant à la perte de ton meilleur client ? J’ferais une publicité parfaite à ton enseigne avec ma métamorphose ! De parfait loser à pompier très sexy que tout le monde veut sur le calendrier de l’année prochaine… Le tout sans vêtements ! Tu crois que je devrais dire oui d’ailleurs ? Pour la bonne cause, tout ça ? » Je n’ai pas encore donné suite, pas très à l’aise avec tout ceci, si ce n’est en présence de mon Yaël. « C’était… Fantastique. » J’en ai encore des frissons, les yeux rêveurs… Ailleurs. « Je n’ai jamais connu ça… Je ne suis jamais rassasié avec lui… J’ai l’impression d’être un animal en sa compagnie ! » Monsieur ne s’en plaint pas, et moi non plus d’ailleurs, mais cette dépendance me fait peur parfois malgré tout. « Et toi ? Ce mec te dévorait littéralement des yeux. Ce n’est pas la rambarde qu’il avait envie de chevaucher si tu vois ce que je veux dire ! »
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(#)Re: Enfin, je te rencontre... [Feat. Heath and Maverick] Mer 16 Déc - 20:09
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Once upon a time in Central Business District Les présentations étant faites, je pouvais enfin mettre un prénom sur ce corps que j’observais (convoitais ?) depuis tant de temps et sur celui de son acolyte, alias le « frère un peu chiant ». Etait-ce un mal ? En tout cas la complicité entre ces deux-là était manifeste, dirais-je même attendrissante. Je ne pus m’empêcher de rire légèrement lorsque ce dernier, Heath, précisa que Maverick était célibataire et que ses nuits d’hiver étaient bien trop solitaires. Bien, même s’il n’en paraît rien ça ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd ça, c’est garanti… Il me vanta ensuite ses mérites, le qualifiant de formateur pour super héros sans cape comme lui, qui s’avérait être pompier. C’est alors qu’il me demanda quelle était ma profession.
« Je suis médecin psychiatre à l’hôpital. » Répondis-je avec ma douceur bienveillante habituelle tant caractéristique.
J’espérais qu’ils n’auraient pas là de vision stigmatisée de mon métier, où bien souvent on a tendance à dire spontanément que ce sont les psychiatres qui sont plus fous que leurs patients. Pas vraiment joyeux comme réflexion… De même que je détestais employer le terme de « fous » : il n’y a que des patients qui souffrent de pathologie(s), et rien de plus. Je m’attachais donc chaque jour à redorer le plastron de la psychiatrie pour qu’elle cesse de souffrir des préjugés qu’on lui porte et pour qu’elle ne soit autre qu’une médecine pour le psychisme humain, tel était mon objectif quotidien.
Les deux hommes me proposèrent de les rejoindre à leur séance de sport. C’est bien volontiers que j’acceptai, m’excusant toutefois :
« Je vais faire rapidement un tour par les vestiaires et j’arrive ! »
Entrant dans les vestiaires vides, je me dépêchais d’enfilai mon jogging ainsi qu’un sweat à capuche noir sans manches, laissant largement apparaître mes biceps ainsi que chaque muscles qui dessinaient mes bras. Cependant, à peine arrivé au niveau de la salle des machine, je surpris une phrase dans leur conversation où Heath constatait à quel point je dévorais son ami des yeux. Il osa d’ailleurs une boutade quand au fait que je ferais bien, selon lui, un tour sur sa propre rambarde. Choisissant exactement ce moment pour faire mon entrée, je les surpris alors qu’ils ne devaient pas s’attendre à ce que je me pointe à ce « mauvais moment » en leur disant :
« Un peu directe comme accusation, non ? »
Passant à côté de Heath, je murmurais à son intention :
« Mais pas tout-à-fait fausse. »
J’étais bien tenté de proposer à Maverick que si je ne suivais pas le rythme je l’invitais boire un verre, mais il m’en fallait un peu plus pour savoir et pour voir si ma présence lui était agréable. Après tout, il n’y a rien de plus gonflant qu’un inconnu qui insiste pour vous draguer !
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(#)Re: Enfin, je te rencontre... [Feat. Heath and Maverick] Jeu 17 Déc - 15:53
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@Heath Romeo@Kien Hulin @Maverick Deckard « T’as quelque chose contre mon bordel ? » disait le châtain en relevant son regard sur le brun à l’entrée de son bureau. C’était un vrai foutoir, il en avait conscience et très certainement que dans un jour ou deux il perdrait patience. Mais étrangement lorsqu’il bossait ses états de comptes et autres paperasses, il s’y retrouvait mieux ainsi. « Avant que tu touches à celui-ci, je vais t’achever avec ce nouveau training t’auras plus la force de te soulever. » Son sourire s’étirait avec aisance, marquant son visage de cette joie de vivre qui le caractérisait si bien. Son ami brillait de cette même luminescence, ce rayonnement qui était propre à ces personnes amoureuses. Nul besoin qu’ils disent un mot que tu savais déjà à quoi t’en tenir. Si les relations amoureuses de Pierre-Jean-Jacques ne l’intéressait pas en général, celle de son ami l’intriguait. Bien loin d’avoir oublié certaines de leur conversation à propos de jeunes hommes qui avaient attirés le regard de Romeo. S’enquérir de tout cela amusait Maverick comme l’intriguait. Avait-il passé le cap ou avait-il rencontré une demoiselle qui l’avait ramené sur le chemin de la sécurité ? Bras autour de ces épaules, il observait le pompier. « Tu sais t’as jamais répondu à mes avances. Et dire que j’aurais pu te combler. » plaisantait-il en tapotant tristement cette épaule. Puis, il cherchait dans sa mémoire de qui il pouvait bien parler. Quel était son prénom à ce mec ? « C’est pas un de tes colocs ce mec ? » finissait-il par demander, alors qu’il ne savait plus comment le replacer, visage, prénom… Mais qu’importait, finalement, tant qu’il rendait Heath heureux, ça lui suffisait. Enfin, il restait curieux pour tout autre chose, mais la curiosité devrait attendre, devant avant tout jouer le bon propriétaire.
« Rappel-moi de faire vérifier ça. Tu veux pas un boulot de secrétaire au passage ? » Heath semblait mieux connaître les problèmes dans ce gym que Maverick qui y passait le plus clair de son temps… Sans doute trop de chose à voir et faire pour se souvenir de tout. Pour ce soir, il se contentait d’activer manuellement le tourniquet, il verrait le reste sans doute demain. Pour l’heure, il avait mis de côté son rôle de propriétaire pour simplement prendre du temps pour lui, s’entraîner et faire pourquoi pas de nouvelles rencontres. Kien à qui il pouvait désormais mettre un nom, il l’avait croisé par moment sans avoir le temps d’aller vers lui comme il aimait le faire avec les clients de sa salle. Connaître un peu tout le monde, pour l’instant, il ne connaissait avant ce soir que ces échanges de regards, quelques sourires partager. Il lui rendait même à cet instant, ce sourire qui faisait son plus grand charme. « Occupe-toi de tes nuits, je vais m’occuper des miennes… » disait-il en secouant la tête tout en croisant ses bras sur son torse moulé par son t-shirt. Qu’est-ce que son entourage avait tous à vouloir le caser ? Maverick n’y comprenait rien… Il n’avait rien de l’homme qu’on aimerait avoir près de soi. Certes chaleureux, tactile, cette image d’un petit-ami qui pouvait faire rêver tant de personne. Seulement, les défauts de coach résidaient majoritairement dans sa capacité à être en couple. Infidèle était souvent ce qui bloquait les gens. Une relation s’effritait bien trop rapidement pour Mav qui se retrouvait bien vite à aller butiner ailleurs et comme bien des fois, il ne se cachait pas. « Ah vous ne vous êtes jamais croisé à l’hôpital ? » demandait-il comme si l’endroit était minuscule et que tout le monde pouvait se connaître entre les équipes de l’hôpital et celles de la caserne. Une pensée simple comme Maverick pouvait l’être si souvent – un brin con aussi. Ne cherchant pas à s’éterniser devant le tourniquet, ni faire perdre sans doute le précieux temps du médecin, le coach l’invitait à se joindre à eux. Une requête que l’on ne pouvait refuser après les louanges lancées à tout va par le pompier. « Nous serons près des tapis de course. » informait-il l’indonésien, en lui faisant un petit signe de la main signalant un : à toute à l’heure.
De nouveau seul avec Heath, il reprenait bien vite le cours de ses pensées interrompues par cette rencontre. Il profitait du moment où Kien était parti au vestiaire pour revenir sur certains sujets. « Arrête, tu n’as jamais été un loser Heath, mais un pompier sexy ça je n’ai pas besoin de le confirmer. » Il tapotait sa lèvre de son index, haussant finalement les épaules. « Tu devrais essayer. Contré cette peur que tu as de t’afficher, tu n’es plus celui d’avant. Il serait peut-être bon que tu le vois autrement, un pas de plus vers l’acceptation de toi. Et je dirais pas non pour avoir un de ces calendriers… Dis-moi simplement que Charlie n’y participe pas… Voir ma sœur ainsi, je ne suis pas certain que je suis prêt à ça. » Il fronçait le nez, un peu déstabilisé à cette image. Il l’écoutait parler de cette relation qui le faisait briller. Maverick en était heureux, ce garçon méritait d’avoir quelqu’un qui le rendait fier. C’est ce qu’il ressentait en l’écoutant, alors que quelques secondes plus tôt, il décelait la crainte dans le creux de sa voix. « Fait tout pour le garder si tu n’es pas rassasié. C’est que la flamme n’est pas prête à s’éteindre et ça, peu de gens on la chance de connaître cela. » Disait celui se refusait d’être en couple… Mais lui c’était lui, les autres l’importait toujours plus que son propre bonheur. Il fronçait les sourcils, écoutant son cadet et avant qu’il ne dise quelque chose, Kien revenait. Des propos qu’il avait perçu et qui étirait le sourire du coach. Appuyé sur la machine la plus proche de lui, il regardait les deux hommes. « Et ces accusations elles sont vraies ? » Il ne passait jamais par quatre chemins, loin de garder certaine chose pour lui. Peut-être lent à la détente en règle générale, si on lui offrait une piste il pouvait l’emprunter. Dire qu’il ne serait pas tenté de faire passer ce médecin entre ses cuisses seraient mensonges, mais il lui fallait un peu plus pour se laisser tenter. Il indiquait la machine derrière lui à Heath. « Tu commences par une course d’une demi-heure. » Puis il se tournait vers Kien. « Tu fais quel genre d’exercice en général ? Tu as pris le temps de t’étirer ? »
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(#)Re: Enfin, je te rencontre... [Feat. Heath and Maverick] Lun 4 Jan - 8:10
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[ Enfin, je te rencontre... ]
@Heath Romeo @"Kien Stillman" @Maverick Deckard « Pas du tout. Je crains juste de ne jamais retrouver mon chemin si j’ose m’aventurer autour de cette épaisse jungle qu’est ta paperasse ! » Je lui réponds du tac au tac, moqueur, en pointant du doigt l’imposant tas de papiers qui trône un peu partout sur son bureau et sur les fournitures environnantes. Un bordel organisé, très probablement. Je sais à quel point il est facile de se laisser déborder par cette tâche on ne peut plus chronophage. Les menaces sportives planent au-dessus de ma tête et font poindre sur ce sourire qui me porte une pointe de défi qui me plait énormément. Tu n’es jamais aussi productif que lorsque tu es challengé par quelqu’un d’autre. Tu soulèves des montagnes sous pression, le tout sans jamais faillir. « Tu parles. J’ai l’impression de t’entendre dire cela à chaque fois que je viens ici. Tu radotes mon vieux et, à part quelques courbatures demain matin au réveil, je ne crois pas que tu arriveras à me briser sportivement. » Ne jamais sous-estimer un coach sportif, ceci étant dit, nous savons tous les deux qu’un programme inadapté ferait des ravages et m’empêcherait de pratiquer pendant quelques jours correctement sans éprouver de vives douleurs. Maverick impose le respect par le temps qu’il passe à élaborer des programmes précis, qui correspondent aux aptitudes de chacun. Il s’adapte constamment, extrêmement observateur. Un constat qui ne s’impose pas uniquement dans sa spécialité puisqu’il repère d’autres détails qui, pourtant, passent complètement à l’as ou presque le reste du temps. Il n’est pas rare que nos conversations s’étendent autour de nos relations, d’histoires qui, pour la plupart, ne vont pas au-delà d’une nuit, de quelques séances de cardio délicieuses. Cette fois, tout est différent et j’apprécie qu’il soit au rendez-vous pour moi. Tu le considères comme un pote plutôt qu’un coach la plupart du temps. Ce mec, il devient de plus en plus proche de toi avec le temps. Un frère… Un mec que tu aimerais côtoyer davantage à l’extérieur de cette salle de sport, que tu aimerais présenter à ton copain, aussi. Je pouffe de rire à ses insinuations teintées d’un second degré évident. « Mec, je suis un diamant brut. Je ne pouvais tout bonnement pas m’altérer avec un mec qui laisse trainer sa queue à l’intérieur de tous les râteliers qu’il croise… Pas même pour un excellent orgasme ! » Je babille, mutin, bientôt tenté de reprendre, d’un premier degré perturbant. « Attends, maintenant que j’y pense… Tu n’as jamais essayé de me pécho... Jamais… Je devrais trop mal le prendre, j’suis si dégueulasse que ça ?! » Beaucoup d’humour, bien-sûr, autour d’une remarque qui, pourtant, demeure une réalité. Je ne crois pas me souvenir d’une insinuation, d’une tentative de flirt quelconque. Il n’a jamais rien essayé avec moi. Pour le meilleur, vous en conviendrez, mais quand même… Et puis Yaël, justement. « Tout à fait, mon coloc depuis des années et des années… Tiens, regarde ! » J’attrape mon téléphone et le déverrouille, laissant apparaitre mon fond d’écran et la frimousse de cet homme qui partage le cliché à mes côtés, celui qui m’inspire un très large sourire, beaucoup de fierté également… Celle d’être celui qu’il a choisi pour l’accompagner sans faillir dans les bons, comme dans les moments. Celui qu’il aime suffisamment pour renoncer à tous les autres. Celui que j’ai attendu une décennie entière.
Nous sommes interrompus dans notre discussion par l’arrivée d’un garçon qui rencontre le même problème que moi ces derniers temps. Une récurrence embêtante, qui me permet néanmoins d’observer mon vis-à-vis à l’œuvre, en bon propriétaire des lieux. Les taquineries pleuvent, bien entendu, comme toujours avec lui. « Tu paies tes employés au lance-pierre, tu crois vraiment que je quitterais tout pour devenir ta secrétaire sans un généreux chèque mensuel ? N’y pense même pas, pas même pour ton beau sourire. » La complicité est évidente, bien entendu, tout comme l’intensité des regards que lui adresse Kien. De quoi m’inspirer une remarque pas très adroite mais qui en dit suffisamment long sur mes capacités d’observation. Mon pote a une réaction amusante, qui me ferait presque regretter l’absence de popcorn pour les regarder se faire la cour. « Les miennes sont bookées indéfiniment, remember ? » Je lui tire la langue et me concentre sur Kien, psychiatre à l’hôpital qui, comme le souligne Mav, n’a jamais croisé mon chemin. « Jamais, effectivement. » Rien de très surprenant, cela dit. « Nous ne faisons que passer, les pompiers côtoient essentiellement le personnel urgentiste, à quelques exceptions près. » Je suis néanmoins ravi de le découvrir. « Au plaisir de vous croiser au détour d’une intervention, cela dit ! » Nous nous séparons brièvement, le temps pour l’indonésien de marquer un temps d’arrêt du côté des vestiaires. La séance devrait bientôt démarrer.
« T’es con, tu vas me faire rougir ! » Ses mots font chaud au cœur, encore plus quand on sait la masse de travail qui a été abattue ces dernières années pour contribuer à me faire atteindre mes objectifs, et bien plus encore. « Je le ferais… Je vais donner mon accord et prendre la pose en petite tenue… Ou sans, d’ailleurs ! Je te promets de dédicacer ton exemplaire si tu veux, tu seras un VIP… Par contre, par pitié… Ne te paluche pas sur ma photo !» Je grimace, haussant vivement les sourcils pour marquer le sous-entendu qui, déjà, me fait énormément rigoler. « Désolé de te l’apprendre mais… Charlie a été la première à dire oui ! » Elle est toujours partante pour ce genre de choses. Motivée par tous les projets, tous les combats… Une boule d’énergie, tout simplement. Yaël, lui qui fait flancher ce cœur à chaque fois. « Je ne compte pas m’en séparer. J’ai perdu dix potentielles années à ses côtés, je ne referais plus jamais cette erreur, je puis te l’assurer ! » Je me faufile dans cette brèche perçue tout à l’heure, sans savoir que Kien est là, juste derrière moi. L’hilarité se mêle à une gêne que j’exprime d’un rire maladroit que mes épaules accompagnent d’un léger hochement désolé. « Oups ! » Maverick en profite, requin à l’affut de cette première goutte de sang versée et captée à des kilomètres à la ronde. Une course d’une trentaine de minutes. « Parfait… Vous savez quoi… Je vais même en faire quarante-cinq minutes, histoire que vous puissiez vous… Entrainer, rien que tous les deux, ensemble ! » J’adore cela, souffler sur des braises aussi brûlantes. Un plaisir incomparable. « À tout à l’heure ! » Je les abandonne, grimpe sur le tapis de course et démarre un programme après m’être isolé du monde qui m’entoure, écouteurs vissés dans les oreilles. Ma playlist démarre sur un morceau techno du début des années 2000, il est temps de se mettre au travail.
(Je vous laisse quelques réponses avant de faire réapparaitre Heath, après quarante-cinq minutes de cardio ;D)
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(#)Re: Enfin, je te rencontre... [Feat. Heath and Maverick] Mer 6 Jan - 21:39
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[ Enfin, je te rencontre... ]
Once upon a time in Central Business District Je ne pus m'empêcher de rire doucement devant la gaffe que venait de faire Heath quant à sa remarque sur le fait que je pouvais apprécier effectivement le gérant de la salle. Celui-ci sauta toutefois directement sur l'occasion, ou plus particulièrement sur ma réponse à savoir si ces accusations étaient fondées ou pas. Levant les yeux au ciel, je hochais une épaule d'un air de dire un "pourquoi pas" relativement évasif. J'admet qu'il y avait des fois où il faut faire preuve d'honnêteté et ne pas tourner autour du pas, mais cette occasion ne s'y prêtais pas vraiment : rester vague entretenait l'intrigue, après tout. Montant sur son tapis de course, Heath nous laissait, dit-il, quarante-cinq minutes devant nous pour faire connaissance. Gentil et serviable de sa part ! Maverick me demanda si je m'étais déjà échauffé. Hochant la tête, je lui répondis :
« Négatif. »
Venant tout juste d'arriver et, qui plus est, par les transports en commun, j'avoue que je ne m'étais pas donné cette peine.
« Peux-tu me montrer quel entraînement serait le plus efficace pour sa lancer sans craindre de blessures ? J'avoue avoir beaucoup regardé sur internet mais rien ne vaut les conseils d'un " maître en la matière ". » Lui demandais-je innocemment.
A vrai dire, ça n'était pas tout-à-fait la réalité. Je m'étais beaucoup renseigné auprès de confrères et amis travaillant en traumatologie. Bien des patients qu'ils reçoivent se sont fait des fractures, des entorses et autres atteintes en sport que je désirais bien évidemment éviter. C'est pourquoi j'étais à vrai dire un peu calé sur un sujet, mais très honnêtement je préférais recevoir les consignes d'un professionnel comme lui, bien plus alerte et surtout plus canon, je dois bien l'avouer.
« Si je ne te gêne pas pour que tu fasses ton propre entraînement, bien entendu. » Précisais-je.
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(#)Re: Enfin, je te rencontre... [Feat. Heath and Maverick] Jeu 7 Jan - 23:05
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(#)Re: Enfin, je te rencontre... [Feat. Heath and Maverick]
Enfin, je te rencontre... [Feat. Heath and Maverick]
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