inflamed heart. (scarlec)

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once upon a time in new orleans
Oisivement, un brin dans la discrétion subtile, tu te faufiles tel un petit rampant entre la masse de monde, qui bien évidemment est largement supérieur à toi. Dans tout les sens du terme. T'es loin d'être à ta place ici, Scar. Tu t'en rends compte mais étrangement, cela te procure un certain bien être, une autre petite étincelle au fond de ton être. Tu te sens plus en avant, plus valorisé, plus...tout. Tu te sens vivre, à fond. T'as un brin d'importance alors que t'es ridicule. T'es une mioche, encore qu'une gamine qui n'a jamais vue le loup, aussi bien physiquement que la vraie vie dure, la vraie vie des adultes. Tu la frôles, la contemple mais tu n'est pas encore en plein dedans. Si proche mais à la fois si lointaine...Pourtant ta vie actuelle te donnes un petit avant-goût de la suite. T'espères juste ne pas t'en mordre les doigts.

La musique bat son plein, le monde est davantage agglutiné prêt du bar, des carrés d'assises que la piste de danse. Il est encore tôt. De toute manière, tu sais qu'il faut pas que tu t'attardes trop. Mahaut finirait par comprendre, se douter de quelque chose. Tu mentais au quotidien sur ton emploi du temps, sur ta vie. Ah si elle savait tout, ta demi-sœur...Comme ta famille d'ailleurs.Mais t'as choisi cette voie alors tu la poursuis. Jusqu'au jour où... Tu serres davantage ton petit sac en bandoulière, essayant de te faire une place prêt du bar, histoire de commander quelque chose. Tu sais que tu vas y retrouver quelques personnes, des clients du bar où tu travailles qui t'ont proposés de venir ce soir. Ils sont sympa, une bande de jeune de la faculté avec qui tu as bien sympathisé. Tu as pas forcément envie de les cotoyer toute la soirée mais c'est quand même mieux de ne pas passer la soirée seule en somme. Tu finis par te commander un cocktail à base de rhum, t'es pas une amatrice de spiritueux et seul la bière et le rhum passe vraiment pour toi. Tu attends alors sagement pour payer avant donc de remarquer du coin de l'oeil des visages en face, dont un qui te fais bloquer un petit moment dessus. T'es certaine que c'est le brun du Spotted, ce mec qui passe sa vie au bar, noyant tu ne sais trop quoi dans d'innombrables verre que tu lui servais. Loin de toi l'idée de croire qu'il était souvent là pour te voir, t'as déjà bien entendu de choses pour être quasiment certaine qu'il était juste un brin alcoolo pour être quotidiennement là-bas. Mais tu ne peux t'empêcher de le trouver charmant. Son petit coté bad boy t'attires affreusement, ton petit cœur d'adolescente batifole vivement en sa présence.

T'es pas mal polie, Scar. Puis tu sais qu'il connait un peu la troupe d'étudiants qui t'avais parlé de la soirée. Alors tu te frayes à nouveau un chemin vers l'opposé du bar, venant t'accouder sans trop de vivacité au côté du beau Alec :
« Alors comme ça on fait des infidélités à son QG ?» Que tu dis, tout en lui offrant un petit sourire malicieux en coin. Tu saisis ta paille entre tes lèvres pour prendre une gorgée, tout en gardant tes yeux rivés sur son visage beaucoup trop séduisant pour que t'arrives à trouver autre chose d'intéressant.
« T'es là pour faire la fête avec la troupe qui est venu l'autre soir au Spotted ?» Demande tu simplement.

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once upon a time in new orleans
Solitaire dans son appartement, il en avait marre de tourner en rond et de ne rien faire entre ces murs. Sortir oui, mais pour faire quoi, voir qui ? Personne dans le fond, autre que son groupe mafieux il n'avait pas beaucoup d'amis et encore moins depuis qu'il fréquentait ce genre de personne parce qu'il savait que ça pouvait attirer des problèmes aux gens qu'il fréquentait dans sa vie. Pourtant sans vraiment s’en rendre compte, comme si son cerveau avait agi seul, indépendamment, le jeune homme s’était retrouvé dans la rue à marcher sous les lampadaires de la ville, croisant quelques personnes qui sortaient des bars ou de chez eux pour se rendre ailleurs et continuer la fête plus loin. Alec n’a jamais quitté la maison familiale, il y vit toujours, même si sa mère est partie ailleurs, mais il n’a pas les moyens de vivre ailleurs et même en vendant cet endroit il n’en tirerait rien du tout à part des mouchoirs pour pleurer.

Après un bon moment de marche le jeune Warren avait terminé par se retrouver devant un nightclub, ce n’était pas vraiment l’endroit qu’il affectionnait le plus pour passer son temps, mais il savait que ça le changerait de ses habitudes et puis son groupe de collègues aimaient bien passer leurs soirées là-bas, donc au pire il pourrait toujours discuter boulot pour le lendemain. Une légère discussion avec lui-même pendant quelques secondes avant de finalement se glisser à l’intérieur du club, regardant vaguement autour de lui pour se diriger vers le bar. Accoudé comme à son habitude, mais à un comptoir différent il passa commande pour un cocktail, pour une fois. Un petit mojito histoire de s’imaginer en vacances alors qu’il est bloqué dans la même ville depuis trop longtemps à son goût. Il régla sa commande assez rapidement, bien qu’ayant un problème avec l’alcool Alec restait lucide sur le fait qu’il ne fallait jamais qu’il ait de dettes à quelque part. Sa mère l’avait éduqué de cette manière et pour lui c’était un principe. Ses lèvres collées son verre, ses yeux posés sur son téléphone portable, faisant défiler des messages et des mails pour passer le temps avant de légèrement sursauté en entendant une voix féminine, une voix douce qu’il connaissait que trop bien. La serveuse, la jolie blonde du bar où il passait son temps à vider l’alcool et y laisser ses économies.

« Oh euh… Ouais vite fait ! » Il ne s’attendait vraiment pas à voir cette jolie blonde là dans ce bar et encore moins à côté de lui, si bien qu’il était pris au dépourvu dans sa manière de répondre. Un léger haussement d’épaule, une gorgée de son cocktail et son regard en coin toujours braqué sur elle à ses côtés. Mon dieu qu’elle était belle, rayonnante, elle dégageait quelque chose que les autres femmes n’avaient pas et ça le rendait encore plus curieux de savoir ce qui pouvait bien être différent chez elle. « Mh non pas vraiment, je sais qu’ils sont là-bas, mais c’est un peu chacun de son côté ce soir. » Il déposa son verre sur le comptoir en tournant finalement la tête vers elle, un petit sourire sur le coin de ses lèvres, détaillant rapidement son visage qu’il avait presque apprit par cœur, pouvant presque retracer ses traits les yeux fermés. « Et toi ? Tu es toute seule ici ? Tu es peut-être avec ton petit-ami ? » Bien évidement le jeune homme espérait intérieurement que oui elle était seule et surtout qu’elle n’avait pas de petit ami, il n’avait pas envie d’avoir encore plus de problèmes que ça et surtout qu’il aurait sans doute été très jaloux de cet homme.

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once upon a time in new orleans
T'es pas super à ton aise, ici. Il y a de quoi, tu pénètres dans un lieu qui t'es interdit. Bien sur que certains te regardent bizarre, mais tu sors toujours fébrilement ta petite carte d'identité pour prendre ton verre et pour le moment, tout fonctionne. Elle est bien faite, faut dire. Tu as payé cher pour avoir ce petit changement d'année de naissance. Alors oui t'es pas spécialement à l'aise quand tu vois les gens à qui tu présentais ta carte, te détailles pendant plusieurs minutes qui te parait être des heures mais bon. Tu as pas trop encore eux de soucis alors oui, tu fais mine de rien, sans pour autant trop en faire. Te faire remarquer ? Jamais. T'étais pas ainsi, de toute manière. Pas dans des lieux où tu n'avais pour le moment rien à y faire.

En soi,tu ne savais pas trop que tu te retrouverais face à lui, mais c'est plutôt une agréable surprise pour toi. Avec franchise, tu pouvais très bien aller au Spotted même un jour de congés pour le voir. Il était toujours fidèle à son siège, à son petit verre que tu remplissais avec constance. Mais tu le trouvais plutôt mignon, t'aimais bien parler de tout et de rien avec ce gars dont que tu ne connaissais pas grand chose. Tu parlais vraiment pas de choses personnels avec qui que ce soit au travail. T'aimes pas de toute manière raconter ta vie. Elle n'est pas intéressante quand tu y songes. T'es une fichue gamine catholique, élevé sous la grâce de dieu. Et bien, ton père te verrais ainsi... Il t'aurais clairement mis une sacrée correction. Heureusement pour toi, t'es plus à la maison, depuis quelques jours. Tu es chez ta soeur et c'est pas plus mal comme ça. Demi-soeur. Elle est souvent absente et tu fais un peu ce qui te plait. Presque. Tu lui ment avec aisance et étrangement, elle les gobes sans trop chercher à comprendre.
« Oh, ils sont déjà là ? » Tu balaies la salle sans trop parvenir à les voir, mais tant pis. Tu étais là au bar, tu avais bien deux minutes à accorder au beau Alec. Même plus.
« Ils m'ont proposés de venir, j'avais pas grand chose à faire alors, je me suis dis : pourquoi pas ? » Réponds-tu avec un autre sourire, sentant à nouveau le myocarde s'accélérer avec vivacité en voyant le regard d'Alec être posé de la sorte sur toi. Tu te sens un peu intimidé, t'as pas bien l'habitude d'avoir les yeux d'un homme posé sur toi. Mais t'as surtout peur qu'il remarque que t'es qu'une gamine, une lycéenne par un comportement trop enfantin ou autre. Alors tu joues à la grande, fais semblant. Encore et encore.
« Petit ami ? La bonne blague. » Ricane-tu en levant les yeux au ciel, avant de prendre une autre gorgée de ton breuvage fort. Tu reposes finalement ton verre sur le bar, avant de poser à nouveau ton regard dans le sien :
« Je serais pas là si j'avais un petit ami, crois moi.» Tu ris légèrement à cette remarque, tout en mettant une mèche de tes cheveux derrière ton oreille. T'es pas à l'aise à parler de ce genre de choses, vraiment pas.

« En parlant de ça, y'a une blonde qui est venue au bar, hier je crois. Elle te cherchait il me semble. Si tu t'appelles bien Alec. Mais vue la description et qu'elle semblait connaître pas mal de monde au bar, j'ai vite fais le rapprochement. » Tu prend un air un peu taquin, malicieux, même si au fond, t'es un brin jalouse, un brin intrigué à l'idée de savoir si oui ou non, le beau garçon du bar, était en couple ou non. Histoire de savoir où tu vas quoi.

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once upon a time in new orleans
Il acquiesça d’un signe de tête positif à sa question, désignant un petit groupe dans le fond du club derrière la piste de danse. « Ouais là-bas dans le fond. » Il avait entendu ce groupe proposer cette soirée ici, mais il n’était pas d’humeur à se mêler à un groupe ce soir, il préférait rester dans son coin et si elle restait encore un peu avec lui c’était bien le paradis. « Tu as bien fait, tu as bien le droit de profiter d’une soirée où c’est toi qu’on sert et pas le contraire. » C’est vrai que tout le travail qu’elle faisait au bar, elle avait bien le droit d’une petite pause, le temps de se détendre et de profiter d’une soirée avec ce groupe de personne, ou lui tant qu’à faire.

« Pas de copain ? C’est bien. » Il dit cela sans vraiment réfléchir, manquant de s’étrangler avec sa gorgée de son mojito en réalisant ce qu’il venait de dire. « Enfin je veux dire, si c’est cool pour toi... Alors c’est cool… cool quoi. » Il s’insulta entre ses dents, roulant des yeux en buvant une nouvelle gorgée pour s’éviter de dire une nouvelle bêtise c’est ça quand une fille lui plait, il dit des bêtises tout le temps. Et effectivement ça petite réplique sur le fait que si elle était en couple elle ne serait pas là, et surtout pas vers lui. « Ouais bien-sûr, c’est normal ! » Il essayait de reprendre son calme et de paraître pour un garçon normal, elle qui le voyait déjà alcoolisé quasiment tous les jours, là il ne l’était pas et il paraissait encore plus bizarre. Ce n’était pas sa faute, elle le rendait comme ça par sa présence et le fait qu’elle parle avec lui, bien qu’ils parlent ensemble quand il est dans son bar, mais là cette fois c’est différent, ce n’est pas le même lieu et elle est quand même venu vers lui. Et puis savoir qu’elle n’avait de petit-ami lui avait dessiné un petit sourire discret sur ses lèvres, bien content de savoir cette information sur elle, au moins elle était libre et il ne risquait de provoquer une bagarre. Même si sans doute pour ses beaux yeux, une bagarre n’aurait pas été cher payée. Le jeune homme la regarde remettre l’une de ses mèches de cheveux derrière son oreille, regardant ses gestes avec attention avant de terminer son cocktail, reposant son verre que le barman récupère assez rapidement.

Le jeune homme ne put s’empêcher de retenir un petit ricanement entendant qu’on le cherchait dans ce fameux bar et au vu de la description il ne mit pas longtemps à comprendre qu’il s’agissait de son ex petite-amie à qui il ne donnait plus trop de nouvelles depuis quelques semaines. « Oui je m’appelle bien Alec, même si là je voudrais que ce ne soit pas le cas. » Il avait certes partagé de choses fortes avec cette femme, mais là il avait envie de tourner cette page qui le retenait encore au passer. « Ce n’est pas ma petite-amie, enfin ça ne l’est plus. Et elle voulait quoi elle l’a dit ? » Alec était toujours du genre curieux, il pouvait être pire qu’une femme sur ce sujet-là, il savait des potins sur les gens de la ville sans même savoir qui c’était, il aimait entendre des ragots, il trouvait ça drôle et ça lui passait le temps. En tant que pilier de bar c’était aussi un peu son rôle. « Si jamais elle revient et que je ne suis pas là, dit lui que je viens plus dans le bar. » Il n’avait pas envie de tomber sur elle en ce moment et en plus si elle le voyait encore bourré comme à son habitude, il savait pertinemment qu’elle allait recommencer à lui crier dessus et il en avait marre de ce genre de situation sans fin.

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once upon a time in new orleans
Tu sais pas trop au final, si ça t'intéresses de te fondre dans la masse. Tu te recules un peu pour chercher du regard la troupe que tu étais sensé rejoindre. D'un côté, t'avais trouvé ses gens plutôt sympa, tu t'es dis : aller, pourquoi pas avoir quelques potes pour vraiment faire la fille grande toute ça. Mais bon. D'un côté, tu savais que tu allais mentir toute la soirée, qu'on te poserais des questions, sur pourquoi t'as arrêté les études, pourquoi si, pourquoi ça. Alors que t'avais même pas encore vécu tout ça. Tu savais pas au fond, si tu allais arrêter les études. Oui, tu sais rien du tout, Scar. T'es bel et bien une gamine perdue, qui risque fortement de s'en mordre les doigts. Mais après tout, cela avait quelques avantages, tes mensonges. Tu parlais à un mec, que jamais t'aurais pu approcher. Il était plus vieux que toi, tu savais pas trop de combien d'années mais il est certain qu'il te draguerais pas de la sorte s'il savait. Car oui, tu voyais bien que y'avais un petit truc, surtout après ces propos.

T'es touché, intimidé mais super attendrie de plaire à un gars comme lui. Même si dans le fond, t'as un peu peur qu'il soit toxique pour toi. Il a l'air d'être perdu, avoir des truc qui clochaient.
« C'est pas faux oui, ça fait du bien d'être un peu servi en effet ! » Acquiesce-tu avec un petit sourire en coin, tout en croisant légèrement tes bras contre ta poitrine presque inexistante, tout en laissant un petit sourire en coin se dessiner.
« Pas de copain, c'est bien oui pour certain truc, mais pas pour d'autres. Mais ça va, je me lamente pas sur mon sort encore. » Tu ris légèrement, tout en secouant la tête d'un air très amusé. Tu vois qu'il a merdé, qu'il a laissé échapper le fait que cela lui plaisait de te savoir célibataire. Cela te fais un petit truc au fond du ventre, du coeur. Tu sens les papillons naître bêtement, toi la gamine menteuse.

Tu reprends une petite gorgée tout en regardant les alentours, bougeant légèrement la tête en rythme avec la musique, la paille coincée entre tes lèvres. Tu finis par reposer ton regard sur lui, rapprochant ton oreille pour écouter ses propos.
« Non, elle n'a rien dit, même si elle semble être le meuf qui aime se lamenter ou balancer à qui veut l'entendre ses problèmes. Je l'ai vaguement entendu causer de sa vie bien "triste" à une fille du staff. Mais bon, j'ai pas trop écouté. Elle m'a fatiguée en deux secondes. » Tu es franche, un peu trop peut-être. Mais oui, le peu de temps que t'a vue la blonde, elle t'avait déjà gonflé. Faire des histoires dans un bar ou faire voir à tous que sa vie de couple était triste, dramatique...Bof. T'es pas très démonstrative, Scar. Alors oui, les filles comme ça, t'aime pas.
« Je comprend mieux pourquoi c'est une ex alors. » La gamine qui parle là, clairement. Tu fais une légère moue avant de secouer la tête :
« Pardon, ça se dit pas. Mais pas de soucis, je me ferrais une joie de lui dire de déguerpir si elle te redemande. » Ricanes-tu à nouveau.

« Bon assez parler d'ex ou de petit copain, tu veux un autre verre ? La serveuse te l'offre. » C'est plutôt l'inverse qui devrait se produire, mais bon. Tu as eu ta première paie, t'es fière. Tu as envie de lui offrir un petit quelque chose, tant qu'à faire.
« Et hormis ça, venir au Spotted, tu fais quoi dans la vie ?»

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once upon a time in new orleans
Le jeune homme se sentait encore bien nul d’avoir bafoué et d’avoir gentiment avoué que le fait qu’elle n’ait pas de petit ami lui plaisait bien, évidement maladroit comme il est c’est information qu’il avait lâché sans vraiment s’en rendre compte. Jamais il n’aurait pu cacher qu’elle lui plaisait si elle avait posé la question, jamais il aurait pu retenir ses bafouillements et sa gêne qui aurait été palpable dans l’air. Si elle lui avait posé clairement cette question, il aurait très certainement bondit de son tabouret et d’essayer d’aller se cacher derrière le bar et de ne plus jamais en sortir et de mourir caché. Lui et les femmes c’était quand même deux choses bien séparées, il n’a jamais été très doué pour abordé une femme, pour draguer ou même parler avec quelqu’un du sexe opposé si celle-ci lui plaisait. Là à cet instant en face d’elle il se faisait violence pour aligner trois mots sans en faire trop, il aurait pu discuter avec elle toute la soirée et l’entendre parler de tout et de rien, mais il aurait clairement passé pour un fou. Déjà que les autres jours où elle le voit à moitié mort sur le comptoir du bar où elle travail ne doit pas lui faciliter les choses alors là il essayait de bien se tenir et de faire attention.

« Et puis de toute façon il y a le temps, ça ne sert à rien de se presser à trouver quelqu’un qui n’est pas pour nous. » Une phrase correcte ! Et c’était complètement son état d’esprit, il avait passé dans une relation qui au début était parfaite et qui au final à dégringoler avant d’aller de plus en plus mal. Cette relation avait la première du jeune Warren, du moins la première qui a été longue, même si il aurait préféré qu’elle ne dure qu’une nuit au final. Tout ce temps à être engueulé et rabaissé, l’avait mis plus bas que terre et pour l’instant encore aujourd’hui il n’avait pas réussi à s’en relever et à reprendre confiance en lui. À son adolescence le jeune homme était bien plus beau que maintenant, il était confiant, il se tenait droit et ne touchait pas une seule goutte d’alcool, au jour d’aujourd’hui il était plutôt l’ombre de lui-même. Alcoolisé tous les jours, effacé et renfermé il y a des jours où il aurait préféré ne jamais être venu au monde.

Et puis encore là savoir que son ex petite amie était venue dans le bar où il aimait traîner et qu’elle le cherchait le remettait encore plus dans le mal et il avait envie de disparaître, il était aussi très gêné que la jolie blonde ait dû faire face à ce genre de situation, ce n’était vraiment pas glorieux. « Oui elle aime bien raconter ses problèmes à tout le monde pour avoir de l’attention et que les gens s’intéressent à elle, elle a toujours été comme ça. » Alec retient un petit rire en entendant que son ex compagne avait fatigué la jolie blonde en deux secondes et se demandait vraiment comme il avait fait pour tenir autant de temps sans ouvrir les yeux. Le jeune homme ne peut cette fois pas s’empêcher de ricaner quand elle lui propose de lui offrir un verre ce à quoi il refuse dans un secouement de tête.
« N’importe quoi, c’est moi qui t’offre un verre ! Qu’est-ce qu’il te ferait plaisir ? » Alec fit un petit signe au barman pour qu’il se rapproche d’eux pendant qu’il se redressait sur son tabouret, la regardant à nouveau. « Actuellement, je cherche un sens à ma vie. J’avais une carrière d’acteur, mais elle est morte et enterrée. » Stricte vérité et puis il ne pouvait pas lui parler de ses activités pas très légal, voire pas du tout c’était complètement impossible d’envisager cet aveux.

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once upon a time in new orleans
Tu n'avais pas grand mal à comprendre ce qui se passait, même si cela t'effrayais légèrement. Tu avais pas eu l'impression jusqu'à ce soir, de plaire à quiconque. Cela t'avais toujours un peu rongé, de croire que t'étais pas plaisante. Que tu attirais pas les mecs. Il faut dire que tu complexais salement sur ta poitrine, sur ta petite taille ou encore ton âge. Tu avais toujours eu des petits crush pour des mecs plus vieux. T'aurais clairement aimé être un brin plus vieille, officiellement. Mais c'était ainsi, tu faisais avec ce que t'avais mais en somme, t'étais couverte de mensonge. De la tête au pied. Et même si ce garçon te plaisais, tu lui mentirais, quoiqu'il pourrait se produire, même si t'étais clairement en flippe de ce que tu pourrais, commençais peut-être bien à ressentir pour lui. Ou que tu croyais ressentir. Ouais, toi, l'amour...T'as aucune référence. Aucun point d'attache. De comparaison. Tu avais pas eu de relation, pas comme Alec.

« C'est sur...» T'es plutôt d'accord, même si clairement, t'en avais un peu marre de voir tes copines d'écoles, tes connaissances et tout ça, vivre quelque chose qui te faisais rêver. Tu avais envie toi aussi, de connaître l'amour, de connaître les sentiments amoureux. Alors bon, t'avais quand même un certain empressement, finalement.
Pour toi, Alec était juste un mec un peu perdu ou alors qui avait besoin de noyer quelque chose, dans l'alcool. Maintenant, t'avais un peu une raison, quelques mots à mettre sur cette situation. Son ex, sans aucun doute. Mais il te manquais encore quelques éléments. Mais t'étais certaine que c'était un gars sympa et t'avais grandement envie de le connaître. De passer ta soirée avec lui, s'il te l'autorisait.
« J'ai vue ça oui. C'est vraiment chiant les filles comme ça, je sais pas comment tu fais pour aimer ça. » Le taquines-tu en lui faisant un petit clin d'oeil. Tu termines alors ta boisson, avant donc de reposer définitivement ton verre sur le bar, offrant un petit sourire au barman qui vint récupérer ce dernier. Tu te mets à pouffer quand tu vois que ta proposition avait plutôt échouée :
« Très bien, très bien! Je capitule va. Je voudrais pas blesser ton égaux masculin. » Tu ris légèrement, tout en remettant tes cheveux en place, portant ton regard sur le bar et sur la carte au loin pour savoir ce qui te plairais :
« Aller, pareil. Un autre mojito. C'est gentil. » Tu le remercies d'un autre sourire, tout en mordant légèrement ta lèvre inférieur. Tu attends donc sagement ton verre, avant de le tendre pour trinquer à cette soirée, sans doute. Ou peut-être à ce début de "relation" ?

« Acteur ? Sérieux ? » Tu manques un peu de t'étouffer en entendant ces mots. Tu pensais carrément pas qu'il pouvait être dans ce genre de domaine. Cela collait presque pas à l'image que tu te faisais de lui.
« Mais pourquoi ça ? Cela doit pas être évident, le cinéma. Mais ça te vas plutôt bien, t'as la tête d'être acteur. Fin...Dans l'sens que ouais, faut du charisme quoi. » Tu te rends compte que tu faisais un compliment au jeune homme. Bon, d'un côté, il est ultra sexy. T'as bien du mal à ne pas contempler son visage et les lignes de sa carrure. C'est même carrément impossible, surtout que là, t'es pas à ton boulot, tu es plus libre de faire ce qui te plait. Tu te noies donc dans ton verre mentholée, essayant de penser à autre chose. Mais les effluves de l'alcool commence à envelopper ton corps et ton esprit, te donnant davantage envie de te mouvoir sur la piste, de t'amuser, de profiter. Après tout, tu es une gamine. Il t'en faut peu. Vraiment peu.
« Tu veux venir danser un peu ? Ca changera que d'être en train de s'ankyloser au bar. » Tu le taquines une seconde fois, sur sa condition de "pilier de bar". Autant faire autre chose que d'être installé au bar, sinon pourquoi venir dans une boite de nuit ?

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Dans le fond le dicton que dit qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné était plutôt juste, il se sentait mieux dans sa peau, mais par moment des petites choses lui manquent, la complicité avec quelqu’un est quelque chose de plutôt agréable. Créer quelque chose avec quelqu’un, se créer des souvenirs des bons comme des mauvais ça faisait partie de tout ça. Mais bon il fallait croire que c’est choses n’arrivaient qu’à un moment précis et qu’il ne fallait pas chercher à tout prix d’avoir quelqu’un et de profiter de plusieurs rencontres sans fondement. Mais plaire à quelqu’un c’était autre chose, savoir qu’on plaisait ça rendait sûr, beau, élégant et ça donnait envie de faire encore un peu plus attention à soi-même. Savoir que quelqu’un était attiré par nous ça faisait pousser des ailes et encore plus quand c’était quelque chose de réciproque.
« Je n’aime pas ce genre de filles, disons que l’amour rend aveugle et que la rupture ouvre les yeux. » C’est vrai que dans le fond son ex petite-amie était clairement l’opposé de son genre féminin, mais l’amour c’est quelque chose de beau qui fait que ça masque toutes ces petites choses qui rendraient complètement fou en temps normal, mais là elles devenaient quelque chose de presque mignon. Mais quand tout commençait à capoter c’était les premières choses qu’on commençait à voir, respirer trop fort, ronfler, faire du bruit, la voix, les paroles, tout chez l’autre devenait source d’énervement.

« C’est très bien de penser à mon égaux ! » Il ricane en écoutant ce qu’elle souhaitait en commandant ce qu’elle souhaitait, reprenant également un verre en même temps. Il attendit quelque minutes prenant son verre dans sa main, trinquant avec elle en lui souriant avec sincérité en buvant ensuite une gorgée, posant son verre en suite sur le comptoir.
Alec se mit doucement ricaner en voyant qu’elle était surprise qu’il ait pu être acteur, oui le jeune homme bourré tous les jours dans son bar avait une mini carrière derrière lui. Mais dans le fond il n’était vraiment pas étonné qu’elle soit surprise, la série dans laquelle il jouait n’est plus diffusée maintenant et sa tête s’est effacé des mémoires des gens aussi rapidement que la chute qu’il a faite de ses petits nuages. « Oui acteur ! » Il hausse négligemment une épaule en la regardant en coin, oui Hollywood c’était dur, même très dur et pas fait pour lui. « J’ai été un enfant célèbre et dans ce monde-là, une fois que tu grandis et que tu cherches à te créer une carrière ça ne marche plus vraiment. J’ai essayé en vivant à Los Angeles pendant un moment… Mais ça n’a pas marché et je doute que ça fonctionne à nouveau un jour. » Alec en rêvait encore de cette carrière, mais plus les jours passaient plus il tirait doucement un trait dessus, ce n’était pas fait pour lui et il fallait qu’il accepte. Il était tout de même très touché du compliment que venait de lui faire la jeune femme sur son charisme, c’est toujours quelque chose d’agréable à entendre, même si sa confiance en lui n’existe plus. « Et merci pour le compliment, c’est touchant. » Il ne put s’empêcher de lui faire un petit clin d’œil en baissant son regard un peu sur elle pour la détailler sans trop exagérer. Le jeune Warren n’avait pas plus envie que ça de s’étendre sur le sujet de cette carrière fantôme et reporta à nouveau son attention sur elle en la voyant parler.

« Je suis un piètre danseur je te préviens. » La jeune blonde était taquine, il le comprenait bien vite encore une fois avec cette petite pique sur sa condition de pilier de bar, mais il était bon joueur et l’acceptait sans rechigner, de toute façon qu’aurait-il pu répondre ? Rien. C’était la stricte et triste vérité malheureusement. Le brun se redressa en terminant le verre qu’il avait encore dans les mains, le déposant sur le comptoir avant de se lever. « J’espère que tu as de bonne chaussures. » La taquine-t-il ! Alec n’était pas vraiment fan de danse, il aimait bien en regarder, mais c’est vrai que la piste de danse n’était pas son endroit pour briller le plus dans une soirée. Mais il avait envie de lui faire plaisir et si elle avait envie de danser alors il allait lever ses fesses et l’accompagner avec joie et bonne humeur. Le jeune Warren s’avança alors dans la foule, faisant attention que la blonde le suive jusqu’à la piste de danse où il finit par se coller en rythme à la musique et de danser au milieu de tous ces gens.

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Tu espères ne pas être ce genre de filles, car oui, tu critiques, mais tu sais pas vraiment si t'es mieux. Tu as pas été en couple, Scar. Tu es donc très mal placé d'ouvrir ta bouche sur les caractères des filles en couple. Mais bon, ça, Alec ne savait pas. Et il valait peut-être mieux qui ne le sache jamais. Tout comme ce que tu cachais avec force, à tous. Et oui, il est certain que si tu lui avouais la vérité concernant ton âge, il partirait au grand galop. Mais aussi, tu risquais la prison, avec cette connerie. Tu risquais tellement de choses pour au final, être juste une impatiente. C'était plutôt pitoyable n'est-ce pas ? Mais tu étais dans le dénie et tu étais pas prête de changer.
« Sans aucun doute.» Assures-tu en prenant donc une gorgée de ton mojito, avec un petit sourire en coin. Tu voyais bien que cette fille, cette blonde, avait fait du mal à Alec. Cela se voit ou alors, il devait être un bien piètre menteur. T'en sais trop rien. Mais bon, tu préférais pas trop te mêler de toute cette histoire. C'était du passé après tout ?
« Et oui, je suis assez empathique, t'as vu ? » Ajoutes-tu sur le même ton de la plaisanterie en haussant les sourcils avec amusement, prenant un air absolument taquin et moqueur. Tu te perds dans la contemplation des feuilles de menthes, écoutant toutefois les paroles du brun. Franchement, t'es surprise de savoir qu'il avait été acteur. T'avais pourtant pas manqué grand chose niveau série mais...non. Clairement, t'en avais aucune idée dans quoi il avait pu tourner. Après...vous aviez pas loin de dix ans d'écart, alors forcément...Tu n'as sans aucun doute pas connu la fameuse série.
« On va dire que c'est un monde difficile et que les gens s'ils veulent percer doivent se battre. Très fortement. Fin je suppose. » T'avais effectivement cette impression, que la vie de star était aléatoire. Tu avais pas envie de croire que c'était au feeling, mais plus a du dur travail.
« J'ai pas envie de te dire : mais si tu vas y arriver, retente ta chance, ça sonnerait faux. Mais si tu as du talent, que tu penses être capable de remettre le pied dedans,fonce. T'as rien à perdre après tout? Et si ça marche pas, te prend plus la tête. Trouve autre chose ? » Tu avais pas envie d'être une vendeuse de rêve alors oui, sur ce coup, t'es mature. Et c'était plutôt bien.
« MMh. Je t'en prie...» T'es un brin intimidé, pas très à l'aise avec toute cette situation. L'alcool qui te monte à la tête, en plus d'être attiré par ce garçon qui te fais beaucoup plus d'effet qu'il ne paraissait. Tu déglutie ta salive avant de souffler légèrement, reprenant tes esprits comme tu pouvais. Mais bon, t'as envie de danser et ton envie prend le dessus. Clairement. Tu as envie de passer du bon temps et t'étais pas là pour faire le poirier devant un bar. Tu avais déjà assez d'être à ton bar pour en plus devoir faire le pilier quand tu étais en repos.
« Mais c'est pas bien grave ça, je sais pas plus danser que ça non plus. » Ricanes-tu en le suivant donc sur la piste de danse, commençant déjà à te mouver en chemin. Tu finis par te stopper quand Alec fit de même, avant donc de t'ambiancer malgré le monde. Tu te retrouves vite coller au brun, ce qui te mets encore plus mal à l'aise. Ou du moins non...Pas mal à l'aise. Mais un brin intimidé, un brin...ébouillanté par les circonstances. Tu fais style de ne pas trop le faire savoir, essayant quand même de ne pas trop te rapprocher du brun. Mais bon, quitte à être coller auprès de lui ou de parfaits inconnus qui n'ont aucun mal à te bousculer dans tous les sens, tu préfères encore te rapprocher. Pas trop vivement, car tu risquerais de défaillir. Tu poses ton regard sur la silhouette d'Alec, venant à lui dire :
« Au moins, tu vois ! Y'a pire que toi ici ! » Lui souffles-tu à l'oreille, d'un air amusé, tout en te remettant à te mouver avec une certaine sensualité, gigotant le peu que tu avais comme tu pouvais.

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Être acteur était son rêve, mais peut-être qu’il n’était tout simplement pas fait pour ça ou que le monde du cinéma n’était pas prêt à l’accueillir dans ses bras. Il savait qu’il était plus ou moins doué dans ce métier, sinon il n’aurait pas obtenu plusieurs rôles quand même et dans ce milieu-là, les gens sont assez franc pour dire quand les acteurs font de la merde. Pourtant depuis enfant, il n’avait jamais reçu de reproche, on lui avait toujours dit qu’il était doué et c’était ce qui avait fait qu’il s’était monté la tête et que maintenant il rêvait de faire carrière à Los Angeles. Néanmoins avec tous ces échecs à la fin de son adolescence où toutes les portes se sont claquées devant lui, il n’arrive pas à tourner complètement la page, de faire le deuil de tout ça et n’arrête pas de ressasser tout ça dans sa tête et ça le rend complètement fou. C’est pour ça qu’il arpente le bar tous les jours et qu’il se noie dans l’alcool parce que à l’heure actuelle c’est la seule chose qui le fait tout oublier et que le jour où ça ne marchera plus peut-être qu’il sera trop tard pour lui ou alors il finira par se reprendre en main et qu’il entamera une nouvelle vie loin de ses rêves et de son monde idéal. Dans sa tête changé de vie et tirer un trait sur tout ça semblait tellement simple, pourtant dès qu’il s’agissait de le mettre en pratique il perdait tout et se retrouvait au fond du trou à creuser encore un peu plus pour aller s’y enterrer et essayer de ne plus revoir la lumière du jour.

Mais là ce soir il n’avait pas spécialement envie de penser tout ça, il avait surtout envie de profiter de cette soirée avec cette jolie blonde, de ne pas trop boire pour ne pas lui faire honte et réussir à aligner ses deux pieds devant lui pour aller rejoindre la piste comme elle le souhaitait pour aller profiter de la musique et danser un moment. « Je vais trouver autre chose, il faut juste du temps. » Alec avait peut-être répondu un peu froidement, mais au moins il savait que ce sujet était clos et qu’il avait démontré qu’il n’avait pas envie d’aborder sa carrière ce soir en plein milieu d’un club avec une femme qu’il trouvait particulièrement charmante et il n’avait pas envie qu’elle le voit comme un gros looser déjà que ça devait être le cas, il n’avait pas envie d’augmenter la chose en jetant de l’huile sur le feu.

Le jeune homme se fraie un chemin entre les gens jusqu’à la piste, se mettant doucement à bouger au rythme de la musique qui était en train de passer à ce moment-là, baissant en suite les yeux sur la jolie blonde devant lui et de ricaner en balayant des yeux les gens qui dansaient actuellement avant de hocher doucement la tête. « C’est vrai que je ne suis pas le pire je dois dire. » Il la regarder danser, mordillant légèrement sa lèvre entre ses dents, dans un petit sourire au coin des lèvres. « Toi en revanche tu te débrouilles très bien. » Il ne la quitte pas des yeux, la regardant bouger sensuellement sur ce rythme de musique et il était complètement en train de se vider l’esprit rien qu’en la regardant danser en oubliant complètement qu’il y avait bon nombre de personnes autour d’eux. Pour lui ils étaient juste tous les deux-là dans ce club à danser.

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T'es peut-être une gamine dans le fond, tu as bien compris bien remarqué que Alec était blessé, blasé de sa situation concernant son métier.Oui, il semblait vraiment peiné, attristé et cela te fais mal au coeur. Pourtant, tu devrais un peu t'en moquer, puisque tu ne le connaissais pas plus que cela ! Mais bon. T'étais un peu comme ça, à vouloir être sympa, à vouloir rendre le sourire aux gens qui t'intéressais un tant soit peu. Tu préfères donc ne rien ajouter, invitant le beau brun à la suivre sur la piste. Cela te changeras autant qu'à lui, les idées. Même si tu n'es pas une très bonne danseuse, tu peux pas te vanter de l'être puisque tu venais presque jamais. C'était ta deuxième fois dans une boite de nuit mais ça...il ne devait bien évidemment pas le savoir. Jamais de la vie. Il devait encore croire et pour toujours, que tu avais 21 ans, pas 17. Oh oui, t'en rigolais jaune au fond de toi. Ton mensonge était tellement gros qu'à coup sur, personne te croirais. Mais forcé de constater...qu'il suffisait d'aller voir au lycée du coin et hop. Tu étais foutue.

Tu te mets donc à te mouvoir en bougeant des bras, des hanches, tout en restant assez simple. Tu sais pas trop danser alors oui, parfois...Tu fais un peu n'importe quoi et c'est plutôt amusant. Tu gardes le sourire, avant de poser ton regard sur Alec, te sentant un peu intimidé par ses paroles. Tu vois bien qu'il n'a d'yeux que pour toi, tu te sens clairement privilégié. Tu sais pas trop ce qu'il cherche, ce qu'il veut. Mais t'as envie de succomber et tu as bien envie de lui faire savoir.
« Et toi tu te débrouilles bien pour contempler aussi. » Tu lui offres un grand sourire taquin, les lippes élargies par cette petite pique, sans grande méchanceté. Tu finis par approcher légèrement du brun, réduisant drastiquement l'espace entre vous. Tu lèves tes yeux de biches sur son visage, sentant ton petit cœur battre bien plus vivement à cette vision.
« Que me vaut ces regards fixes ? J'ai mon rouge à lèvre qui à baver avec monstruosité sur mon visage ? » Tu veux lui faire cracher le morceau, sans aucun doute. Tu vois bien qu'il ne prend pas les devants, qu'il se montre super intimidé , presque trop à ton goût. T'aimes bien les mecs qui prennent les devants, qui montrent ce qu'ils veulent et t'espères qu'il ferra quelque chose de pas déplaisant. Tu glisses lentement tes doigts dans sa direction, attrapant sa main chaude pour te rapprocher de lui et danser au plus prêt de sa personne. Mais aussi histoire de le faire danser davantage. Ou plus qui sait ?

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C’est comme à son habitude que le jeune homme manqua d’avaler sa salive de travers à la petite pique de la jolie blonde juste en face de lui. Effectivement le jeune homme était plutôt doué pour contempler les jolies choses et cette blonde en faisait bien partie ce soir. Pour dire, Alec n’avait même pas posé un seul regard sur une femme dans cette boîte de nuit depuis qu’il avait remarqué que sa serveuse préférée faisait partie de la fête également. « Je sais, merci beaucoup. » Répondit-il d’un air taquin. Le regard de la jeune femme lui faisait comprendre bien des choses et le fait qu’elle était en train de briser l’espace entre eux, ne faisait que confirmer ce qu’il était en train de penser à ce moment-là. Il fallait qu’il se ressaisisse et qu’il fasse quelque chose, il savait qu’être intimidé était dans son caractère, mais là il avait juste envie d’envoyer valser ce côté de sa personnalité, mais d’un côté en faisant ça il se demandait si il n’irait pas trop loin. Et repartir avec la marque de la main de cette jeune femme incrustée sur sa joue n’était pas vraiment ce qu’il avait prévu pour sa soirée.

« Monstruosité ? Absolument pas et tu le sais très bien voyons ! » Il était intérieurement en train de devenir fou avec lui-même, l’envie de lui dire à quel point il la trouvait belle et attirante ce soir lui frôlait les lèvres, mais il se retenait toujours. Son regard s’était rivé dans le siens, n’arrivant pas à le quitter alors qu’il serrait sa main dans la sienne se laissant attiré dans sa direction, la laissant danser contre lui en venant poser sa main qui était libre dans le creux de ses reins en la rapprochant encore quelques peu de lui afin qu’elle soit collée contre lui. Le jeune homme suivait ses mouvements de danse en baladant en même temps sa main dans le bas de son dos, la serrant toujours un peu plus contre lui.
Il n’était certainement pas doué avec les mots, mais il savait parler bien des langages différents de la parole. Et surtout que d’éviter de parler lui évite de bégayer bêtement ou encore de raconter des bêtises comme toujours quand il était nerveux. Bien que de l’avoir là collée contre lui, cette main dans son dos lui faisait raté des battements du cœur il arrivait tout de même à garder le dessus sur tout ça et de paraître plus serein qu’à l’ordinaire.

Alec avançait dans sa vie comme un funambule suspendu dans les aires à marcher seul sur un fil tendu et le vide en dessous, car oui ce n’était un scoop pour personne quand on savait sa vie était une véritable décadence. Par instant il avait l’impression d’être son propre pigeon à essayer de se berner tout seul avec ses propres bêtises. Mais encore comme d’habitude, le jeune Warren fonçait tête baissée tel un sanglier dans sa forêt. Comme si pour lui le bonheur ou une connerie du genre était quelque chose de mystique.
Il regardait cette jolie blonde contre lui, continuant de suivre le mouvement de la musique, sa lèvre légèrement coincée entre ses lèvres il se sentait presque pousser des ailes. Il sentait une douce connexion entre eux et ça lui plaisait vraiment, elle lui faisait presque flancher son myocarde à être comme ça avec lui si bien qu’il se risqua de se pencher doucement vers elle, déposant un léger baiser sur l’une de ses joues, bien trop près de ses lèvres pour que ça paraisse innocent. « Tu es magnifique… »

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Clairement, t'es perdue. Tu as envie de te laisser aller, de vivre le moment présent et c'était l'exaltation. En tout point. Prise d'un élan anxiogène, tu t'étais même laisser aller à un rapprochement avec le séduisant. C'était pas un scoop de toute façon, il ne faisait que de te regarder, te faire quelques sourires timides que tu pouvais être certes enfantine, mais pas débile. Te repaître donc de la situation, tel était ta seule solution pour ne pas réfléchir, ne pas être éprise d'une peur panique de la situation. Car oui, tu oubliais bien vite la raison de ton malheur, de l'ulcère qui grandissait dans ta poitrine en vue du lourd secret que tu portais.

« Le savoir ? Même pas. Ça pourrait être vraiment le cas, après tout ! » Tu hausses presque désinvoltement les épaules, un peu surprise de la réponse qu'il t'apporta. Bien sur que tu pouvais avoir une saloperie sur le visage, une trace un brin peu flatteuse de rouge à lèvres dégoulinant ou un bout de salade, de menthe coincé entre les dents. Alors bon, de là qu'il te dise cash que tu était parfaite et que tu le savais, ça te met un peu mal à l'aise. T'es loin de t'aimer : Scar. Tu te trouves petite, maigre, sans réel charme. T'es juste assez mignonne avec ton visage poupon et tes vêtements bien choisis depuis que t'es plus chez tes parents catholiques, que bon. T'aimer était un grand pas. Cela te réchauffe le myocarde cependant. T'es contente de voir que tu pouvais plaire à un type que tu trouvais réellement canon. Il l'était beaucoup trop même et tu te demandais clairement, ce qu'il pouvait te trouver. T'es pas stupide, t'as bien vue la fille qui était venue au bar, son ex. Elle était magnifique et surtout bien riche. Rien que de voir les vêtements de marques , le parfum super fort et ses Louboutins si reconnaissable...T'en avais déduis la suite. Oh oui, il serait terriblement déçue, Scar. De savoir, de connaître le vrai toi. Tu sens une boule grandir dans tes entrailles, un malaise qui te noie alors que tu sentais ses doigts chauds glisser sur ton dos mais...au lieu d'en profiter, tu commences à flipper. A te dire que oui, tu dois pas faire ça. Tu dois te protéger, lui il voulait sans doute que te sauter et zou.

Tu te crispes un brin, même si l'alcool te faisais croire, montrait sans doute à Alec que tu ne l'étais pas. Mais t'es dans le brouillard, ton regard se perd un moment sur la foule. Tu sens ton palpitant et ton rythme cardiaque frôler la panique en voyant une blonde, cette fille. Tu crois rêver, car aussitôt que tu retournes la tête dans la direction que tu crois l'avoir aperçue, elle n'y était plus. Tu déglutis avant de tourner le visage en direction du beau brun, étant totalement surprise de sentir ses lèvres d'une douceur et d'une chaleur incroyable se poser contre le coin de ta bouche, de ta joue. Tu t'y attendais pas vraiment. Même si c'était pas l'envie qui te manquais au fond. Mais t'avais jamais embrassé de mec toi. Alors oui, tu commences sérieusement à perdre face. Surtout face à ces mots.
« M-erci...» T'arrives même plus à parler, pauvre Scar. T'es bien conne, bien trop gamine et là, ça se voit. Tu as bien que dix-sept ans, car tu as peur de la suite, peur de tout ce qui suivait cette situation. Tu as surtout peur que cette ex était bien là et te pose problème. Tu poses tes belles iris sur son visage, seulement quelques centimètres vous séparaient. Tu sens que ses lèvres ont envies des tiennes comme inversement. Elles se rapprochent, tu le sens. Mais dans le fond, t'as envie de les toucher, juste un peu. Tu fermes alors les yeux, laissant la chose se faire. Mais au moment où tes lèvres effleurent les siennes, goûtant à peine au fruit défendue, que tu recules, lâchant la main du brun.
« Je...pardon... Je dois aller au toilette. » Quel excuse bidon. Tu es rouge comme un coq, tu sais que tu viens de casser sans doute ta seule chance, sans doute qu'il oserait plus jamais faire le premier pas, maintenant. Tu fuis donc, vite. Tu te frayes un passage vers les toilettes, bien que bondés. Tu te colles le dos contre le mur, glissant tes mains sur ton visage poupon.
« Bordel de merde...»

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Voilà ses lèvres qui frôlaient les siennes avec douceur, son cœur raté chaque battement tant ce moment avait été attendu par le jeune homme et pour une fois qu’il osait faire un pas en avant vers une femme, il avait envie de sauter de joie. Mais il sentait bien que quelque chose ne se passait pas comme prévu quand il senti qu’elle était de relâcher la main qui tenait la sienne, les sourcils froncé il baissa le regarde sur Scarlett contre lui. Une excuse complètement bidon s’échappa des lèvres de cette jeune femme. « Ah euh.. ok.. » Il n’avait aucune idée de quoi répondre, parce que s’échapper au moment d’un baiser c’était vraiment qu’on ne le souhaitait pas. A cet instant présent il avait l’impression qu’on venait de l’achever à la machette et qu’il allait bientôt faire un pas du côté mortuaire de la vie. Il avait les entrailles qui se contractait et le myocarde qui avait envie de se barrer en vacances. Il était en pleine déconvenue là, planté au milieu de tous ces gens qui n’avaient sans doute pas perdu une seule miette de ce qui venait de se passer entre les deux. Est-ce qu’il aurait dû lui courir après ? Il en savait strictement rien et c’était en train de commencer à le ronger de l’intérieur.

Les bras ballant le long de son corps il regardait la petite blonde s’éloigner dans la foule, ce bruit ambiant qui n’était devenu rien d’autre qu’une cacophonie qui retentissait partout dans cette boîte. Cette foule qui se refermait autour de lui, l’entourant dans sa solitude qu’il ne comprenait pas, il n’arrivait pas à comprendre pourquoi elle s’était enfuie de cette manière. Est-ce qu’il avait dépassé les bornes ? avait-il mal compris le message qu’elle avait essayé de lui faire passer. « Quel con.» Il avait envie de se mettre des claques, de se frapper aussi fort que possible et de tomber dans un profond coma tellement il se sentait bête à l’heure actuelle. La solitude au milieu de cette foule commençait à devenir anxiogène et il n’aimait pas du tout ce ressentiment d’abandon et il n’allait tout de même pas se mettre à lambiner au milieu de tout ce monde. Il fallait qu’il se reprenne le garçon après tout un vent d’une telle force ça devait remettre les idées en place. Après tout il fallait bien qu’il l’accepte, si au final il n’y avait pas cette connexion entre eux, mais plutôt une grande divergence d’opinion entre ce qu’elle voulait et ce que lui pensait.
La vie n’était pas comme un manga, ces livres d’images japonais dans lesquels il aimait ce plongé quelque fois, où tout finissait toujours presque bien entre deux personnages, mais là c’était loin d’être le cas. Les gens dansaient autour de lui, le bousculant un peu alors qu’ils essayaient de suivre le rythme de la musique qui avait changé depuis le départ de la blonde, mais lui était toujours planté là. Son visage éclairé par les lumières du plafond qui changeait de couleur au fil des secondes, son visage peint en rouge, bleu, violet comme si il défilait au carnaval, ou un cirque. Le cirque représentait bien son état d’esprit actuel surtout, un vrai bordel. Tel une analepse dans l’écriture, il aurait souhaité faire un retour en arrière et ne rien tenté envers elle, ne pas se coller à elle, ne rien lui dire et encore moins avoir essayé de l’embrasser d’avoir frôlé ses si douces lèvres qu’il en aurait presque eu une montée d’endorphine rien qu’avec ça tant elle l’avait bouleversé.

Alec venait donc de quitté la piste, bousculant les gens à son passage tout ça pour se rendre au bar où il commanda un whisky au premier qui passait derrière le bar. Cette situation n’était pas cocasse, elle était surtout extrêmement gênante pour lui et encore plus car il ne la voyait toujours pas revenir et puis même si elle revenait qu’est-ce qu’il allait bien dire ? Rien. En dehors d’une honte magistrale, c’était un véritable cataclysme qui venait de s’enchaîner à la vue d’une autre blonde qui elle aussi lui était que bien trop familière, pensant à une hallucination il n’y prêta finalement pas plus attention que ça, préfèrent se concentrer sur le verre que l’on venait de poser devant lui.

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Hélas, tu le décevais, le beau Alec. Tu oses même pas imaginer ce qu'il pouvait penser. Lui qui semblait être quand même un gars sympa, tu lui avais mis le plus gros vent que tu avais pu mettre dans ton existence. Après...tu étais pas forcément habituée à ce genre de situation. Tu as pas eu de mecs dans ta vie, Scar. Alors oui, s'il savait...il te comprendrait sans doute et n'aurait peut-être pas été aussi rapide. Mais bon. Tu avais laissé parler tes envies, tu avais été plus que réceptive mais surtout tu l'avais quand même cherché, tout ça. Tu t'adosses donc au mur en attendant ton tour pour aller dans les wc, soupirant dans le plus grand des brouhaha. Tu passes bien inaperçue, c'est certain. Ton palpitant batifole à mille à l'heure, tu as presque envie de vomir tellement t'es au bord du précipice. Un vrai cataclysme, alors que tout aurait pu aller pour le mieux. Tu aurais pu être à la quintessence de ton existence, mais non. T'as encore tout fait foirer, tout faux.

Tu joues nerveusement avec tes collants, allant donc t'enfermer un court instant sur le trône, fixant à la poubelle devant toi. Tu sais plus quoi faire, quoi dire. Rentrer et être déçue d'avoir tout faire foirer ? Y retourner l'air de rien ? T'excuser et dire que t'es juste pas prête, que tu le connais pas suffisamment ? T'en avais rien à faire, pour être franche. Tu avais envie de vivre un semblant d'attachement avec un être du sexe opposé. Une situation bien cocasse, c'est certain. Il faut que tu prennes le taureau par les cornes, t'avais pas le choix. Tu essaies de trouver une force mystique au fond de ton âme pour t'aider dans la situation mais tu sais une chose : tu dois t'excuser. Il a pas mérité ça, Alec. Tu glisses tes doigts sur ta bouche, ayant presque encore l'impression de sentir ses lèvres sur les siennes. Ton coeur rebondit à nouveau en y pensant. Tu finis par reprendre ton courage entre les doigts, avant donc de sortir, te remettre un peu de rouge sur tes lippes fines, espérant quand même qu'il ne soit pas parti. Et que la vision de son ex copine, n'ai été que le fruit de ton imagination.

Tu cherches du regard le brun, le cœur légèrement émietté d'avoir été aussi méchante. Ce garçon t'avais un peu ouvert son cœur sur son histoire passé et tu lui faisais déjà des sales coups. Mais bon. Tu ne pouvais pas être parfaite, t'étais tellement loin de l'être. T'es presque soulagé de le voir, même s'il semblait un peu déconfit, déstabilisé. Ou même pire. T'as envie de prendre tes jambes à ton coup mais le manque de courage...c'est pas toi. Pas toi non, sinon tu aurais pas cette fichue carte d'identité mensongère encore entre tes doigts. Ni même eu le cran de continuer ton job au bar.
« Excuse moi, j'ai été un peu longue..» Désamorçage en cours. Tu essaies d'esquisser un petit sourire gênée, avant de regarder devant toi, tapotant de tes paumes le comptoir, nerveusement, en rythme avec la musique. Tu finis par le regarder de coin, te sentant terriblement mal à l'aise. Tu souffles profondément avant de te retourner, te collant un peu de côté au comptoir, glissant tes doigts sur le verre pour qu'il le pose et te regardes :
« Je suis désolée...d'avoir filer comme ça... Mais...j'ai eu peur. Je sais pas ce que tu attends de moi...enfin...» Tu cherches tes mots, tu sais pas trop comment dire ce que tu ressentais.
« Je veux dire que, voilà, moi être qu'un coup d'un soir, ça m'intéresse pas. On se connait pas alors bon...j'ai pris peur en me disant que voilà, t'imaginais que j'étais dans cette optique... » Dans le fond oui. Tu pensais clairement qu'Alec n'attendait que ça. Il te trouvait magnifique, jolie, mignonne mais ne savait rien de toi. Alors oui, tu pensais presque totalement qu'il te voulait juste dans son lit.
« Si tu pensais que c'était mon objectif, que j'ai laissé une porte à ça...je suis désolée... c'était pas l'but. C'est peut-être bête mais...j'ai...j'ai pas envie d'être qu'un coup d'un soir quoi. » Tu te mords légèrement la lèvre, qui tremblait même. Cela te ressemblais pas mais d'un côté, t'étais en train de te livrer. Tu sentais clairement qu'il allait se lever et foutre le camp. Une fleur bleue ? Une gamine qui sait pas ce qu'elle veut ? Clairement, qu'il y avait plus probabilité qu'il se tire que l'inverse.

« Je...je ferrais peut-être mieux de rentrer, te laisser tranquille...» Et oui, tu fuis quand même, car tu baisses clairement les bras. Ce gars...il était pas pour toi, tu y pensais pas une seule seconde. Il est différent de toi, il semble aimer un genre de filles que tu étais pas vraiment. Tu sais pas, mais t'a l'impression d'avoir grillé ta cartouche, ta chance. Tu te sens mal, le cœur en a prit un coup.C'est certain.

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