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 wicked ways of naughty girls · w/lana

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· It is a serious thing, just to be alive on this fresh morning in this broken world ·

· · · · · · · · · · · · · · · ·

@Lana Gonzales // FAUBOURG MARIGNY

La migraine.
Il tente de la déloger à grand renfort d'aspirine, mais c'est comme s'il essayait de planquer un chat enragé sous un tapis. Ça t'apprendra à t'soûler sur Bourbon Street. On croirait que l'enfant du pays sait, peut-être mieux que quiconque. Qu'il aurait pu contourner l'invitation, ou ne serait-ce que se restreindre à quelques verres, mais comme toujours à la Nouvelle Orléans, il se trouve toujours un bienfaiteur dans la salle prêt à lâcher quelques dollars pour régaler le public de quelques shooters ; et on ne refuse pas une telle offrande dans la capitale du vice. La tournée du patron était celle de trop et au petit matin, Dryden regrette amèrement d'être tombé dans ce piège si facilement, ce pour la millième fois. Aujourd'hui, il tourne une scène cruciale du script. Importante à ce point qu'on lui refusera la moindre fausse note. Parce qu'il est plus gentleman que ce que les évènements de la veille racontent pour lui, Dryden ne veut pas faire ça à Skye, qui a bien plus à prouver que lui et compte sur un partenaire impeccable pour le faire. Prisonnier d'une moitié de coma et d'un tourbillon d'odeurs, de saveurs et d'images regrettables, Dryden part en quête du seul remède connu et efficace en ce monde : nourriture grasse en grande quantité. Sa mère est déjà derrière les fourneaux depuis des heures, et il connait parfaitement sa routine. Natalia se lève aux aurores pour commencer ses préparations et parce qu'elle refuse de les déléguer à un commis, la marchandise étant trop précieuse, ses aurores sont bien souvent plus matinales que le soleil  lui-même. Il fait encore nuit noire lorsqu'il se pointe, sobre juste assez, lavé des effluves de comptoir et aussi propre qu'on puisse l'être sur le papier, mais pas encore tout à fait de ses pêchés.  Il prend un grand bol d'air bienvenue et se frotte les yeux de la pulpe de ses doigts avant de pousser la porte de service du restaurant.   “ Salut 'man ! Je viens p – ” hèle-t-il à la volée, sans s'arrêter sur le public inattendu du jour puisque persuadé que sa mère serait seule. Il connait tout de sa routine, certes, mais il a oublié, peut-être volontairement, une partie de son rituel lorsque ses yeux trouvent une ribambelle de nanas affalées derrière le comptoir.  À son entrée, le cortège se redresse immédiatement, presque brutalement. Certaines bouches s'ouvrent en un ' O ' d'ébahissement qu'on ne trouve que chez les femmes qui le reconnaissent, et s'intéressent inévitablement au concept qu'il incarne. Acteur, célèbre, pognon, beau gosse, bien élevé. Il persiste et signe en gratifiant sa mère d'un baiser distrait, suscitant l'attendrissement d'une cohorte de femmes, toutes d'une beauté retentissante et si peu habillée qu'il s'arrête malgré lui sur chacune d'elle. Cela en faisant fi de tout l'intérêt que sa seule venue suscite. Si les filles du club ont l'habitude d'être au centre de l'attention, Dryden ne s'est jamais senti aussi déshabillé qu'ici. Il n'y en a qu'une que ça présence n'intéresse pas. Il reconnait la longue et lourde crinière sur teint halé de Lana, postée en bout de comptoir, le nez dans son assiette. Elle aurait voulu lui dire ouvertement son désintérêt avec des mots qu'elle ne serait pas parvenue à être aussi claire. L'image le fait vaguement sourire, tout au plus.  Ladies, ” finit-il par souffler, aussi charmant qu'on puisse l'être malgré que le paysage lui plaise bien moins qu'il ne devrait. N'importe quel homme se serait régalé d'une telle assemblée, mais il diffère en cela qu'il voit d'abord les détails d'un contrat qu'il trouve sordide avant de voir les petites culottes. Il n'aimait déjà pas beaucoup ça à l'époque, tout le moins c'est ce que l'adulte veut absolument croire, mais l'adolescent affirmerait le contraire avec véhémence et certitude.   “ Toujours pas ? ” Sa mère demande, mais elle sait. Elle sait parfaitement qu'il ne s'y fera jamais. Aujourd'hui peut-être plus que jamais. Pas qu'il soit dérangé par ces femmes, toutes ravissantes et certainement de bonne composition – il n'y pas de sot métier, après tout, mais plutôt par ce que leur présence implique.   “ Nop,  ” souffle-t-il, s'octroyant un rire joyeux de sa mère. Pas aussi à l'aise qu'il  ne devrait l'être, mais décidé à prendre malgré tout sa cure contre la gueule de bois et déguerpir pronto au travail, Dryden prend une assiette, des couverts et s'installe là où il reste de la place ; et où il est certain qu'aucune de ces filles ne laissera de paillettes sur sa chemise. Dans son monde, les amalgames se font bien trop vites et il est, après tout, sorti hier soir. Sa réputation est bien trop importante pour être gâchée par des rumeurs, et ce contexte s'y prête tant qu'il met un point d'honneur à ne croiser le regard de personne, même s'il sent qu'on le cherche.   “ Toujours dans ces histoires, uh ? ” ose-t-il à l'égard de la seule qu'il connait, plus par politesse que par réelle envie. Ça, loin de se douter que Lana est non seulement encore dans ce milieu-là, mais qu'elle a surtout bénéficié d'une promotion.
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(#) wicked ways of naughty girls · w/lana    Dim 7 Fév - 16:33
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Un dernier coup de chiffon passé sur le comptoir et le tour est joué. Du moins pour cette nuit. Toute l'équipe a bien travaillé et Lana est fière de ses filles. Elle lance le morceau de tissu à Caleb et le tance de tout terminer avant de rentrer chez lui. Digne héritier de la mère Smith, il garde cet éternel sourire narquois qu'elle meurt d'envie d'effacer. Au lieu de laisser libre court à son imagination pour le martyriser physiquement parlant, elle préfère largement le torturer en lui laissant les tâches de bas étage. Elle attrape sa veste, une écharpe et son sac et ferme la marche de toute sa tribu. L'heure de la récompense est arrivée. Une vieille habitude dont elle n'a jamais su se débarrasser et qui fait partie, à présent, du contrat. Les filles chantonnent dans les rues encore ensommeillées de la Nouvelle-Orléans. En tant que chef, Lana pourrait leur demander d'être plus modérées. Ceci dit, elle connaît assez bien le métier et le besoin de se défouler après des heures de boulot intense, parfois merdique, pour les réprimander quant à leurs rires et leurs parlotes trop hautes. Il y a de cela quelques années, elle était à leur place. Elle s'était murée dans un silence de mort alors que tout son être criait au désespoir. Si elle avait su extérioriser comme ses employées, peut-être qu'elle n'en serait pas là aujourd'hui. Peut-être. Elle s'extirpe de ses anciennes pensées pour revenir au présent et sort son téléphone pour noter sa to do list du jour. Elle entend plus qu'elle n'écoute les diverses conversations qui l'entourent. Certaines futiles, d'autres plus sérieuses. Aucune ne lui donne envie de participer. Elle se contente, spectatrice, de suivre le cours de la marche. Son attention se réveille brusquement lorsqu'elle foule le sol de la ruelle qui la mène vers son restaurant favori. Celui de Natalia. Cuisinière hors pair qui mérite toute la gloire du monde pour ses petits plats concoctés avec amour. Les voix se taisent et un silence quasi religieux s'installe quand toute la ribambelle de nénettes rentrent par la porte de service. Seules les papilles gustatives sont aux aguets. On les accueille avec un sourire bienveillant. Rien que ce simple geste met du baume au cœur. Il n'est pas rare qu'elles soient jugées de par leur accoutrement peu orthodoxe et leur métier que l'on devine avec aisance. Comme à son habitude, Lana part s'asseoir tout au bout du comptoir, après avoir salué leur hôtesse avec politesse. Cette routine matinale pour certains encore nocturne pour d'autres et bien huilée. Natalia connaît presque par cœur les goûts de ces professionnelles et les assiettes sont disposées en fonction. Plusieurs thermos de café attendent en fumant sur le comptoir. Lana, elle, préfère largement une bonne tasse de thé. Plus facile à digérer et moins compliqué pour s'endormir par la suite. Elle n'a plus ses vingt ans et elle le ressent. Elle a attrapé l'assiette qu'elle juge être pour elle et plante avec entrain sa fourchette dedans. Elle déguste tranquillement ses œufs brouillés lorsque la porte s'ouvre à nouveau. Elle saisit immédiatement le changement d'ambiance. Si ses jeunes enfants mangeaient avec appétit une seconde auparavant, c'est à présent une toute autre affaire. Elle n'a même pas besoin de lever le nez pour les savoir qu'elles ont modifié leur comportement. On n'entend plus le raclement des couverts ni les mugs reposés nonchalamment sur le comptoir. A croire qu'elles sont figés par l'apparition d'Apollon en personne. Lana n'est pas une oie blanche sortie du couvent. Seul un homme peut provoquer un tel séisme chez une horde de jeunes femmes. Et par n'importe lequel. Totalement désintéressée par le nouveau venu, elle poursuit son petit-déjeuner de son côté. Pas de question que son plat refroidisse pour les beaux yeux de Dryden Faulkner. Elle ne se fait pas de bile : il viendra lui parler. A lui de choisir le moment. Et il arrive plus vite que prévu. Sa question ne l'émotionne pas outre mesure. Il est en droit de la lui poser. Elle prend néanmoins le temps de boire une longue gorgée de son thé, repose la tasse en douceur et pose enfin son regard sur lui. « Hmm,hmm. » qu'elle lui accorde en réponse à son interrogation. La brune pose ses coudes sur le comptoir et croise les doigts sous son menton. « Impliquée jusqu'au cou. » Ajoute Lana sans ciller. L'explication est peu claire, elle l'admet. Du moins, pour une personne comme Dryden qui ne doit pas connaître tous les détails ni les noms figurant sur le contrat. Lana en est persuadée. S'il savait qu'elle est mentionnée d'une quelconque façon, il ne viendrait certainement pas prendre son petit-déjeuner à côté d'elle. Sans plus de cérémonie, elle se remet à couper son pancake en silence. Normalement elle devrait lui retourner la politesse et reprendre à son tour la conversation mais dieu que ça l'ennuie. Elle vient de s'enquiller des heures de boulot alors faire causette est le cadet de ses soucis. Néanmoins, elle ressent la présence de Dryden et se contraint à faire preuve d'un minimum de savoir vivre. « Tu sais que tu fais la fierté de ta mère ? Je n'ai même pas eu besoin de suivre ta carrière. Elle s'est chargée de m'expliquer tous tes films. » Dit-elle avec une pointe d'ironie. Elle ne compte plus les fois où Natalia  est apparue à ses côtés en lui fourrant son téléphone sous le nez pour lui montrer à quel point la réussite de son fils est grande. Si Lana était restée au bas de l'échelle, elle aurait pu être jalouse. « En détail. » Elle en a perdu de précieuses minutes à écouter une mère chanté les louanges de son merveilleux fils. S'ils étaient les meilleurs amis du monde, Lana en aurait été heureuse. Natalia a toujours cru qu'un lien particulier les unissait. Alors qu'un réalité, ils n'ont pas échanger un sms depuis le départ de Dryden. Tu parles d'une pseudo amitié.
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(#) Re: wicked ways of naughty girls · w/lana    Mer 10 Fév - 11:15
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Elle en a strictement et ouvertement rien à secouer. Pas qu'il s'attendait à une fanfare, une parade, ou ne serait-ce qu'à une étreinte, mais Lana n'a pas même à coeur de lui adresser un bonjour, ou un regard. Difficile, pour un grand habitué des accueils avides, presque rapaces, d'être relégué au rang des figurants dont on se moque. La star, ici, c'est elle. Elle, et sa ribambelle de copines dont il sent le regard couler dans son dos comme une goutte de sueur incommode. Parce qu'il est doué pour ça, ou qu'il y est tristement habitué, Dryden ignore et se concentre sur son assiette. Bacon, oeufs, toast. Tout ce dont son ébriété provisoire rêve. Sa fourchette sur les lèvres, il fronce un sourcil à une réponse trop vague à une question pourtant simple.  ' Jusqu'au cou ', n'est peut-être pas le terme, mais il retient toute réflexion malvenue parce qu'il a été mieux éduqué que ça. Aussi parce que Lana n'a pas l'air d'humeur à tolérer un rien de plaisanterie, et à peine sa seule présence. Il y a aussi le fait qu'il ne sait jamais comment accoster une strip teaseuse de profession avec des intentions tout sauf lubriques ; faut dire que ce n'est pas sa came et que ce n'est pas un habitude qu'il veut prendre. À sa place, qui saurait ? Dryden se le demande brièvement en faisant mine de souffler sur son café, et puisque la réponse ne vient pas, il lâche rapidement prise. Faut dire que le contenu de son assiette est fabuleusement plus palpitant que celui de cette conversation qui n'en est pas tout à fait une. Il lui demanderait pas Quoi de beau ? Quoi de neuf ? La vie est belle ?  Mais il n'est pas certain qu'il y ait de bonnes questions à poser, qu'elle soit disposée à y répondre de toute façon, ou qu'il en ait quoi que ce soit à foutre. Elle est vivante, elle tient sur ses deux jambes, et il n'aurait aucun conseil valable et rassurant à offrir dans le cas où ça n'irait pas. Ce n'est pas à lui qu'elle se confierait et il peut parfaitement le comprendre. Eux, c'est une autre vie. Alors il sait, oui. Il s'imagine que sa mère est incapable de la fermer à son propos, et peut-on vraiment la blâmer ? Natalia n'a de cesse de le rabâcher sa fierté, et même s'il n'écoute plus, il sait pertinemment qu'elle n'a rien perdu de son panache de ce côté-là.   “ Je crois qu'on sait tous les deux que c'était un moyen comme un autre d'entretenir une flamme qui n'existe pas.    ” Une mère, en somme, quoi qu'au fond il s'imagine que sa mère ne lui souhaitera jamais vraiment de s'acoquiner avec une Lana.  Elle est belle, à pleurer même, mais il préfère ses conquêtes lorsqu'elles prospèrent et prolifèrent dans le monde du politiquement correcte. Ils sont au moins au diapason de ce côté-là, et savent aussi que sa mère voit des filles pour son fils partout, tant qu'elles sont un peu mignonne.   “ T'en as de la chance. T'as économisé du temps et du pognon,  ” lâche-t-il, le ton aussi léger que le sourire sur sa commissure. Il ne force personne à voir ses films, lui ne regarde qu'une fois pour constater les dégats, et le simple fait que Lana n'ait pas pris le temps d'aller soutenir son oeuvre ne le surprend pas le moins du monde.   “ Cela dit, y en a au moins deux dans lesquels je meurs, donc à l'occasion...  ” Allez, il est lancé. Le bon, sympathique, encore un tantinet éméché, Dryden Faulkner. L'homme à l'état naturel, le naturel, hors comédie, hors spotlight, droit dans ses pompes et dans ses principes. Sa mère se pointe avec un verre de jus d'orange pressé et un sourire sur les lèvres. Elle a un truc à dire, ça se voit sur ses lèvres et dans ses yeux, mais elle se retient parce qu'elle ne voudrait pas le ou les mettre mal à l'aise. Faut dire qu'il n'est déjà pas totalement dans son élément ici. Au moins la nourriture a épongé la liqueur juste assez pour qu'une bonne journée de tournage s'envisage. Pendant qu'on le débarrasse, il baille une fois, puis une seconde, avant de poser les coudes sur le comptoir et de se tourner de nouveau vers Lana.   “ Ta patronne, elle est encore dans les parages ? ” Certainement. Il ne connait pas tant la dame, mais assez pour s'être fait une idée. Comment peut-on être aussi abjecte et exploiter des nanas pour ça. Le burlesque, c'est une chose. On considère ça comme une forme de spectacle et l'idée lui plait. En revanche, le strip tease, et tout ce qui se passe très probablement dans l'arrière boutique de bourbier qu'elle appelle un club, c'est le déshonneur. Il dira qu'il ne juge pas, mais il juge, c'est inévitable.   “ Une conversation avec elle serait pas de refus,  ” finit-il par souffler, sans savoir ; comment pourrait-il savoir, de toute façon ? Il se passerait bien d'un moment avec un tel personnage, mais elle la dernière d'une longue liste et il refuse de faire l'impasse sur ces deals que sa mère a passé pour le restaurant et dont il veut la débarrasser. Le plus tôt sera le mieux.  Mécaniquement, il ne peut s'empêcher de chercher sa mère du regard, en sachant pertinemment qu'elle n'approuverait pas. Qu'elle s'est tristement habituée à être un pion dans un monde que lui trouve lugubre, dangereux et dont il n'a à dessein que de l'en sortir.
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(#) Re: wicked ways of naughty girls · w/lana    Ven 12 Fév - 21:56
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Elle pourrait y mettre un peu de bonne volonté. Ne pas le snober pour qu'il se sente indésirable. C'est tout de même le restaurant de sa mère. Si Lana ressentait une vague émotion positive le concernant, c'est sûrement ainsi qu'elle agirait. La vérité est que la nuit fut éprouvante et qu'elle désire plus que tout au monde manger et qu'on lui fiche une paix royale. A son avis, pourquoi toutes les place autour d'elle sont vides ? Ces filles ne sont pas aussi idiotes qu'on veut bien le croire. Elles savent quand la laisser dans la bulle. Normalement un seul regard vers elle parvient à convaincre quiconque de la laisser respirer sans lui adresser la parole. Dryden passe outre et Lana se surprend à l'admirer pour son imprudence teintée de ténacité. Il n'a pas changé sur ce point. Toujours à venir vers la fille la plus associable. Elle lui octroie un léger sourire. Une flamme inexistante entre eux. Elle n'aurait pas dit mieux. « Elle te prend pour un vrai chevalier servant. Elle a cru que tu parviendrais à délivrer la pauvre fille que je suis de sa condition minable. » Par le passé, elle avait surpris plus d'une fois, Natalia louchait dans leur direction. Peut-être s'était-elle dit que Lana tomberait amoureuse de son fils comme la plupart des demoiselles qui franchissaient le pas de son restaurant. Ainsi, elle retrouverait une vie plus stable et une normalité qui lui manquait cruellement dans sa vie actuelle. Rien de tout ceci n'est arrivé. Parce que les contes de fées et les fins heureuses n'existent pas. Pas pour elle. « Faut croire qu'elle a confondu tes films et la réalité. » Dit-elle sur un ton badin, limite désolée de ne pas avoir su faire plaisir à cette femme qui mérite le bonheur. Il faut se rendre à l'évidence : ils n'ont rien à faire ensemble. Avoir Lana comme belle-fille est la pire chose qui puisse arriver à une mère aussi aimante que Natalia. Au fond, la brune lui a fait une fleur. Ne pas mettre le grappin sur Dryden est une aubaine. Notamment pour leurs affaires présentes Mais ça, c'est entre elles. Dryden n'a rien à voir dedans. Elle acquiesce d'un signe de tête. Les navets hollywoodiens ne l'enchantant pas particulièrement et il est assez intelligent pour ne pas lui en tenir rigueur. « Vu la longueur des résumés, je ne dirais pas que j'ai gagné du temps mais de l'argent, certainement. Sans remettre ton talent en doute. Je ne sais pas ce que tu vaux à ce niveau. » A vrai dire, leur relation est resté bien trop superficielle pour qu'elle puisse le juger sur un point bien précis. Elle grignote son morceau de toast et lève les yeux vers lui à son autre intervention mais sans prendre la peine de lui répondre. Hmm, cause toujours mon pote. C'est bien mignon de faire causette mais le but ultime n'est pas de prendre des nouvelles sans rien en retour. Ou son instinct lui fait défaut. Toutes les filles le mangent du regard à défaut de pouvoir manger autre chose et c'est pourtant vers elle qu'il s'est assis. Lana se demande à quoi elle peut bien lui servir quand la réponse apparaît la seconde d'après. Elle penche la tête sur le côté pensive. Il fallait bien que cette question arrive un jour ou l'autre. On peut dire que Dryden ne perd pas de temps. Lana réprime un sourire et enfourne sa fourchette dans sa bouche pour mâcher scrupuleusement sa bouchée avant de lui répondre. « Elle est même plus proche de toi que tu ne le crois. » Va-t-il comprendre le sous-entendu ? Probablement pas. Il est parti depuis tellement longtemps qu'il ne sait plus qui est qui et quelle fonction est occupée par telle personne. Du coup de l'œil, elle constate que l'acteur cherche la vieille blonde. Du bout des doigts, elle tapote doucement sur l'avant bras de Dryden pour avoir toute son attention. Elle repousse assiette et mug pour croiser les bras sur le comptoir en se penchant un peu vers lui. Alors Dryden, tu comprends maintenant ? Non, toujours pas ? Lana consent à l'aider davantage. « D'habitude, je préfère terminer tranquillement mon petit-déjeuner avant d'ouvrir le bureau des doléances. Pour toi, je veux bien faire une exception. En souvenir du bon vieux temps. » Qu'elle assure avec un sourire enjôleur sur sa bouille de crapule. Elle laisse le silence les envelopper. Tout le monde a un temps d'arrêt lorsqu'elle annonce avoir pris la gérance du club et de toutes les autres affaires à la place de Smith. Elle se doute bien que Dryden va analyser sa réponse, ne serait-ce qu'une micro seconde avant de lui parler. De bon enfant, la conversation risque de devenir plus tendue. Au nom de leur pseudo amitié qui est quasi morte depuis qu'il a quitté la ville, Lana souhaite que le respect soit de mise. C'est pourquoi elle le relance en adoptant une attitude qui se veut plutôt joyeuse. Fait assez rare chez elle. « Oui la patronne, c'est moi à présent. Oui je te raconterais toute l'histoire si ça t'amuse. Et oui je m'assure que ta mère n'ait pas d'ennuis car j'ai une haute estime de Natalia. » Sur ce dernier point, Lana est plus que sérieuse. Elle apprécie la restauratrice. Elle la considère presque comme une amie. Evidemment, elle ne compte pas à ce que Dryden comprenne la relation qu'entretienne les deux femmes. Lana pousse un soupir et se cale contre le dossier de son siège. « Vas-y, je t'écoute. Qu'est-ce que tu veux Dryden ? » Au fond, elle a déjà deviné. Il n'a pas besoin de lui faire une dissertation. Il veut sa mère en dehors de tout cet engrenage. Cette requête est inenvisageable. Il aura beau tapé du poing sur la table, tempêté de sa voix la plus forte, ce n'est pas lui qui changera les règles du jeu. Elle n'est pas prête à accepter tout est n'importe quoi sous prétexte que fiston veut sauver maman des griffes des méchants. ça c'est bon pour ses films. Ici, à la Nouvelle Orléans, c'est la réalité. Et il le comprendra très vite.
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(#) Re: wicked ways of naughty girls · w/lana    Lun 1 Mar - 0:24
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Si seulement il avait un jour été intéressé par Lana. Sa mère s'est peut-être imaginé quelque chose, mais il n'a jamais été que le petit ami de Tina, et autre chose n'a jamais été qu'une fantaisie grotesque. C'était au moins le cas à l'époque. Aujourd'hui les rôles ont changés, les acteurs ont grandis, les relations se sont transformées. Pour autant, il n'envisage pas plus d'endosser un quelconque rôle auprès de Lana. Certainement pas après quelques pauvres phrases échangées à peine, où elle se sent obligée de déprécier tout ce qui se trouve devant elle, ça sans aucun motif.   “ Sans remettre mon talent en doute, mais en crachant dessus juste pour le plaisir de le faire, et aucun argument valable pour l'appuyer, ” marmonne-t-il, assez bon pour ponctuer d'un rictus moqueur. Il n'est pas particulièrement fier, rancunier, ou mauvais face à la critique. Il est même son premier critique, et certainement le pire. En revanche, Lana ne fait aucun sens dans ses pitoyables tentatives de le piquer au vif, alors elle repassera au tour suivant si le but est de le gonfler. Dryden est d'une patience infinie, surtout face à ce qui n'a pas la moindre importance. À son âge il répugne ce genre de filles. Celles qui lèvent les yeux au ciel à bonjour, et souffle à ça va ? , comme si elles étaient trop importantes pour souffrir de la moindre forme de courtoisie. L'homme commun serait agacé. Dryden, habitué à être au centre de l'attention et à ce qu'on s'émerveille de sa seule présence, ne tolère pas. Elle répond en donnant à croire qu'elle lui fait une fleur, et il devrait se faire à sa norme silencieuse alors même que ses questions sont simples, sans ambiguïtés, et plutôt bienveillante. C'est qu'il était bien plus tolérant et aimable lorsqu'il était gosse, ou bien elle est devenue aussi effroyable que la femme qui l'emploie ; certainement es deux.  Lui se demande d'où lui vient cette attitude méprisante, et il obtient rapidement sa réponse lorsqu'elle explique, très sobrement et visiblement la poitrine gonflée d'une fierté que lui ne peut pas même s'imaginer, que la tête pensante c'est désormais elle. Pas de quoi se la jouer, en somme. Un ricanement arrogant coincé dans la gorge, il fixe sur elle un regard sans émotion et la laisse jeter ses petites remarques et ses faux sourires sans y répondre à son tour. Il l'avait peut-être lorsqu'il était plus jeune et qu'il l'avait en pitié profonde, parce qu'il ne souhaite sa situation à personne, mais depuis le temps, il y a prescription. Si elle avait voulu se tirer, elle aurait pu le faire depuis bien longtemps. Quand on veut, on peut, c'est un adage qui lui est précieux. Visiblement, elle a profité du filon pour en devenir la reine mère, et il ne lui fait pas l'affront de le lui dire, mais elle a mal négocié son deal. Elle est donc passée de la pute à la maquerelle, et vu la fierté qu'elle a l'air d'en tirer, il est attendu qu'il l'a félicite. Il ne se fait pas prier, même s'il est tout à fait d'accord avec le reste du monde à penser qu'il n'y a franchement pas de quoi bomber le torse et se la jouer. Lui ne le fait déjà pas tant pour sa carrière. “ Félicitations. Belle progression. Pas intéressé par l’histoire, non. Certains mystères sont très bien laissés là où ils se trouvent.” À savoir dans peu importe ce qu'elle porte sous sa jupe. Probablement rien, donc droit au but, direct, pas de détour. Sinon dans peu importe quelle lingerie putassière elle s'est dégotée au secours populaire du coin. Allez, c'est un stéréotype et il est gratuit.   “ Je veux savoir combien elle doit à ta petite entreprise pour lui éviter qu’un jour on vienne lui prendre son restaurant.” Simple, clair, efficace. Aucun détour, aucune entourloupe, aucun sens caché.   “ Je me moque du fait que tu viennes prendre ton petit déjeuner ici. Continuez autant que vous voulez, vos habitudes ne m'intéressent pas. En revanche, ce restaurant appartient à ma mère, et je ne veux pas prendre le risque qu'on lui enlève le travail de toute une vie. Par exemple si un jour ça te pète que t’aies pas assez de billets accrochés à ta ceinture, et que tu veuilles toujours plus. Ce qui arrivera tôt ou tard, puisque tu me parles d'économies et de pognon depuis vingt minutes.  ” Lana ne touche aucun profit quant au restaurant. Son club est seulement propriétaire d'une infime partie du restaurant de sa mère ; il a déjà signé les chèques à qui possédait le reste. Il ne reste qu'un actionnaire dans son jeu, et elle se trouve devant lui. Dans les faits, ce n'est rien, et ça ne changera rien tant que sa mère consentira à servir à manger aux filles du clubs. Même s'il estime qu'elles ont toutes largement consommés ce que sa mère devait à l'ancienne patronne, Dryden est prêt à faire un effort et à payer, avec des intérêts si elle veut ; encore faut-il que Lana ne soit pas trop gourmande. “ Grosso modo, ça change rien à ton quotidien, et c'est une sécurité pour ma mère.  ” Mais il sent qu'elle va trouver moyen de les lui briser juste pour le plaisir de le faire. Il sait pour le gang qu'elle cache, et il sait qu'elle trempe dans tout ce qui se fait de moins net à la Nouvelle Orléans. Est-ce que ça l'impressionne ou l'émotionne ? Pas le moins du monde.
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(#) Re: wicked ways of naughty girls · w/lana    Mer 3 Mar - 19:24
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