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 one kiss and i was hooked (Callum)

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[ one kiss and i was hooked ]
@Callum Dunne
L’effervescence d’un nouveau semestre qui commence se fait sentir dans toute l’université. Dans les couloirs de la Tulane University, les étudiants vont dans tous les sens, retrouvant amis et connaissances qu’ils n’ont pas vu depuis des semaines. Les vacances viennent de s'achever, tout le monde a des histoires à raconter, des bobards inventés pour impressionner la foule. Mais en ce premier jour de cours, Laurie n’a rien à faire des racontages de couloir qui se propagent à une vitesse folle. Posté dans le bâtiment des sciences politiques depuis une dizaine de minutes maintenant, il garde les yeux rivés sur la porte d’un amphithéâtre. Il attend que le cours se termine, que les étudiants quittent la salle et qu’il puisse finalement faire la seule chose à laquelle il arrive à penser depuis ce matin. Il a passé de bonnes fêtes, en famille comme chaque année, puis il a passé le réveillon du nouvel an avec quelques amis. Rien de trop extravagant cette année, contrairement à d’habitude. Laurie n’avait pas vraiment la tête à faire la fête, l’esprit bien trop occupé par le baiser qu’il avait échangé avec Callum Dunne à la toute fin du semestre. Ce baiser, il n’en a parlé à personne, ni ses meilleurs amis, ni sa sœur, certainement pas avec ses parents. Il a embrassé son pire ennemi, et dire qu’il a apprécié serait un fort euphémisme puisqu’il n’a pas arrêté d’y penser. Rejouant le moment dans son esprit encore et encore pendant les vacances, il est en arrivé à se dire que c’était la pire erreur qu’il ait jamais commise. Pas parce qu’il regrette la douceur de ses lèvres ou le goût de sa langue, mais parce qu’il est persuadé que Dunne va utiliser ce moment de faiblesse contre lui. Qu’est-ce qui le retient d’en parler à tout le monde ? Peut-être a-t-il même déjà commencé à répandre l’histoire à travers le campus depuis qu’il est de retour. Des questions auxquelles Laurie compte bien trouver des réponses rapidement. Finalement les portes s’ouvrent et avec deux gobelets de café dans la main, il s’avance vers la foule d’étudiants, trouvant immédiatement celui qu’il cherche. Il se surprend à penser qu’il est séduisant, dans ce pull à col roulé, et cette simple idée le met un peu plus de mauvaise humeur. « Dunne. » dit-il sèchement en guise de bonjour. Malgré lui, il laisse son regard examiner ses traits, calquant la réalité aux fantasmes qu’il a eu en tête ces derniers temps. « Ravi de voir que tu es de retour, je m’attendais presque à ce que tu aies abandonné après ce premier semestre. Mais puisque tu es là, tu as cinq minutes pour qu’on reparle du projet qu’on a dû faire ensemble ? » Ce n’est qu’une excuse et le brun espère sincèrement que le plus jeune s’en rendra compte. Il s’en fiche de leur projet, ils l’ont rendu il y a des semaines et étonnement Laurie était assez fier de ce qu’ils ont fait. Non, il veut lui parler de ce qu’il s’est passé lors de leur dernière séance de révision, mais avec ces couloirs pleins d’étudiants aux oreilles baladeuses, il ne peut décemment pas en dire plus.
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(#) one kiss and i was hooked (Callum)    Ven 12 Fév - 17:14
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[ one kiss and i was hooked ]
W/@Laurie Bogart
La période des fêtes, ce cauchemar pour le cadet Dunne qui se voyait passer le plus clair de son temps en famille. Si le réveillon de Noël se voyait fêté avec toutes les branches des Dunne, celui de la nouvelle année était tout à fait différent. Cloîtré à la maison et obligé d’endurer les invités de son père à grand sourire et discussions inintéressantes, si au moins on lui parlait politique ! À croire que le sujet leur était interdit. À force de ne plus savoir quoi dire, Callum avait fini par accorder un peu plus d’intérêt à ses pensées qui elles voguaient vers une personne qu’il était certain ne croiserait pas son chemin pendant les fêtes. Laurie Bogart. Il semblait être devenu une obsession pour le châtain qui certaine nuit se réveillait en sursaut alors qu’il atteignait l’orgasme au beau milieu d'un rêve — tout comme physiquement d’ailleurs. Tout découlait d’avant les vacances, alors qu’ils bossaient ensembles. Ce baiser, leurs lèvres qui se touchèrent, il en devenait obsédé, incapable de chasser cette image de sa tête, cette sensation de ses lippes. Il aurait aimé tenter plus, le laisser déguster son corps, mais rien n’était arrivé. Et rien n’arriverait sans doute plus, puisqu’un Bogart et un Dunne ne pouvait être liés d’aucune manière que ce soit. Même franchir le pas d’une relation entre deux hommes était interdit chez le républicain. Pourtant, lors de sa dernière semaine de vacances qu’il passait dans les montagnes du Vermont, bon nombre de regard avait été échangé avec un autre skieur. Lors de la dernière journée, il l’avait embrassé à l’abris des regards. Un baiser fade, sans grand intérêt qu’il comparait déjà avec celui de son aîné quelques semaines plus tôt. De retour désormais à l’université, son crayon entre ses lèvres et le regard tourner vers son enseignant qui abordait déjà ce nouveau semestre en grande, Callum soupirait en entendant ce dernier annoncer que le premier cours était terminé. Mettant ses livres dans son sac en bandoulière qu’il passait sur une épaule en remontant ses lunettes sur son nez. Il sortait de l’amphithéâtre, lorsqu’on l’interpella. Tournant la tête vers celui qui l’avait appelé, il croisait le regard de Bogart. « Hum. » soulevait-il en simple salutation, glissant une main dans la poche de pantalon alors qu’il attendait qu’il le rejoigne sans lever le petit doigt. « Désolé de te décevoir en t’affichant ma présence. Ce projet a été remis avant les fêtes, qu’est-ce qui pourrait être discuté encore ? » demandait-il en premier lieu, laissant son regard se poser sur les deux cafés qu’il tenait entre ses mains, puis remonter ses prunelles claires vers le visage de Laurie. « Mais comme j’ai pas cours tout de suite et comme j’allais m’en griller une, je peux bien t’accorder cinq minutes. » disait-il en se passant une main dans ses cheveux. Poussant un soupir pouvant ressembler à de la lassitude, alors qu’en vérité, il ne pensait qu’à une chose : comment serait-il seul face à lui ? « Et puis pourquoi tu te trimballes avec deux cafés ? Secrètement, tu serais pas venu me chercher au lieu de faire croire au hasard ? » Analyser c'était son domaine, une chose qu'il faisait avec aisance depuis longtemps. Il y avait assez de facteur pour que le Dunne soit mené à cette conclusion !

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(#) Re: one kiss and i was hooked (Callum)    Sam 27 Fév - 19:09
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[ one kiss and i was hooked ]
@Callum Dunne
L’attente lui semble longue, malgré le fait qu’il ne soit dans ce couloir que depuis quelques minutes. La chaleur des cafés dans les gobelets lui brûle presque l’épiderme, mais ce n’est rien comparé à la nervosité qui l’habite depuis des jours. Laurie fait tout pour la cacher et, en bon futur politicien, il y arrive plutôt bien. Être ainsi obnubilé par une seule et même personne n’est pas commun chez lui, il passe de conquête en conquête, se lassant assez rapidement, ne comprenant pas pourquoi est-ce que tout le monde s’évertue à chercher la bonne personne. Il n’est pas sûr que ça existe lui, il ne croit pas en l’âme sœur, et personne ne lui fera croire que Callum Dunne pourrait être la sienne. Pourtant, depuis ce baiser échangé avant les trop longues vacances d’hiver, il ne peut s’empêcher de penser à lui. Son ennemi juré comme il aime l’appeler dans ses pensées, bien qu’en réalité il ne donnait pas autant de crédit à celui qu’il considérait seulement comme un rejeton républicain. Et maintenant le voilà, en train d’attendre qu’il finisse son cours pour espérer lui parler pendant quelques minutes. Mais d’où cela sort-il ? Laurie n’a même pas préparé son discours, il ne sait pas encore s’il devrait s’excuser ou se justifier, sachant simplement qu’il doit lutter pour ne pas recommencer. Lorsque finalement un flot d'étudiants de première année fait son apparition en dehors de l’amphithéâtre, il se redresse, guettant la foule à la recherche des cheveux châtains toujours parfaitement peignés. Il le hèle rapidement, attirant son attention et se dirigeant vers lui. Mais Dunne ne fait aucun effort, il ne bouge pas d’un pouce et ça le sort de ses gonds Laurie. L’air nonchalant et détaché du cadet l’agace, il n’en a apparemment rien à faire de tout cela. Évidemment qu’il n’en a rien à faire Laurie, pourquoi serait-il différent ? « Tu apprendras vite que c’est fort utile de retravailler des devoirs rendus quelques semaines après l'échéance. Avec le recul on peut mieux voir nos erreurs, anticiper avec plus de justesse le retour du professeur. Mais peut-être que tu n’es pas assez intéressé par les études pour y porter attention. » Il lève les yeux au ciel, se mordant presque la langue pour ne pas enfoncer plus le jeune homme. Son but est qu’il le suive, qu’ils puissent parler un moment et s’il l’insulte Callum ne voudra sans doute pas le suivre. Mais il n’a pas besoin d’argument longtemps, le garçon à lunettes accepte rapidement, seulement sa proposition déroute complètement l’aîné. Il voulait le voir dans une salle vide, espérait lui parler à l’abri des oreilles indiscrètes et des regards. Sait-on jamais jusqu’où ils pourraient aller si la conversation dérapait ? « Allons-y alors. » Sans perdre ses moyens, il se met immédiatement en route, prenant la direction de la sortie tout en étant bien décidé à aller suffisamment loin pour éviter la masse de fumeurs juste à l’entrée du bâtiment. Après tout, une cigarette pourrait sans doute l’aider à retrouver la contenance que Dunne ne cesse de vouloir abattre. « Et pourquoi est-ce que je te payerai volontairement un café, hein ? T’es pas le seul que je dois voir aujourd’hui, je rejoins une amie après ça. » Mensonge éhonté qui sort sans qu’il puisse le contrôler. Il ne sait même pas pourquoi il insiste sur le fait que c’est une fille qu’il rejoint, essaye-t-il vraiment de rendre Callum jaloux ? « Ne prends pas tes désirs pour la réalité. Tu ne pourrais pas m’avoir. » lui chuchote-t-il alors qu’ils traversent la petite foule pour s’éloigner. Il se bat intérieurement Laurie, presque honteux de sortir des absurdités comme celle-ci. Callum Dunne ne devrait pas pouvoir l’avoir, et pourtant s’il le voulait il l’aurait.

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(#) Re: one kiss and i was hooked (Callum)    Dim 28 Mar - 17:50
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W/@Laurie Bogart
Le retour sur les bancs d’école, la tête remplie de pensées qui n’avaient pas leur place dans sa caboche. Des souvenirs brumeux d’un baiser éphémère, le genre qui ne laissait pas place à quelque chose de bien vaillant. Callum se sentait encore déboussolé par cet échange inattendu entre eux et pourtant, il ne laissait rien paraître, pas même à l’instant où celui qui occupait ses pensées l’interpellait. Sans une once d’émotion, le républicain l’attendait, le laissant venir jusqu’à lui. « Ou peut-être que j’ai assez confiance en moi pour ne pas ressentir le besoin de retravailler un vieux devoir. Ce qui ne semble pas être ton cas. » lançait-il en haussant un sourcil, peu à même de se montrer faible devant le Bogart. Non, Callum gardait la tête haute, les épaules droites et il affichait cet être suffisant qui lui allait assez bien. Il ne craignait pas sa note, enfin la leur, puisqu’il avait bossé durement pour rendre ce devoir. Maintenant que c’était dit, il pouvait laisser le brun retourner à ses occupations. Du moins, c’était ce qu’il aurait aimé s’évitant de laisser son regard s’attarder sur ses lèvres trop longtemps. Sa raison qui lui dictait de s’en éloigner, alors que sa passion elle faisait mouvoir ses lèvres dans le simple but d’accepter de discuter. Des mots qui semblaient lui avoir échappés plus qu’il ne le pensait. Comme preuve de ses dire, il ressortait la main de sa poche, sortant son paquet de clope froissé, donc il glissait l’extrémité à ses lèvres bien qu’ils furent toujours à l’intérieur. Un enseignant passait, raclant sa gorge et faisant rougir le cadet qui s’empressait de glisser le cylindre à son oreille. Il suivait le brun vers la sortie tout en le questionnant sur les cafés qu’il avait en sa possession. Ses prunelles l’observèrent, alors qu’il cherchait son briquet. « Alors tu aurais dû acheter tes cafés après m’avoir parlé. Donner un café à une AMIE alors qu’il est froid, ça le fait moyen. Et je ne tiens pas à être ton excuse pour ça. » Il avait insisté sur le mot amie, hésitant à y voir une autre signification. Après tout, ils n’avaient échangé qu’un baiser, Callum ignorait même si Laurie possédait une copine ou un copain lorsque c’était arrivé. Ils passèrent les portes les menant à l’extérieur et il entendit les mots du brun à son oreille. Il ne répliquait pas, très loin de vouloir allumer les poudres devant les autres. Ça ne l’empêchait pas de lui agripper le poignet et le forcer à venir avec lui cette fois. Au diable si l’envie du brun était de parler de devoir, Callum ne resterait pas là à se faire traiter comme de la merde par ce mec. D’un pas décidé, il le trainait sans porter un regard sur son aîné, sans même voir la tête qu’il pouvait faire alors que ses doigts tenaient fermement son poignet. Il longeait les murs de l’école, puis trouvait un racoin qui échappait aux regards indiscrets. Plaquant Laurie contre le mur de brique, il s’imposait face à lui, remontant ses lunettes sur son nez. « Qu’est-ce que tu veux me dire ? Mmh. » Ses prunelles l’observaient avec vigueur, détaillant son visage et bordel, il était canon. « Mes désirs ? Tu crois quoi, que je te veux ? Il est tant que tu arrêtes de te prendre pour un Don Juan, ce baiser, il ne voulait rien dire, capiche ? » Mensonge. Il avait soulevé une volée de papillon ce jour-là, son parfum comme à cet instant lui faisait tourner la tête. Il se perdait dans son regard ombrageux. Qu’est-ce qui tournait pas rond chez lui ?

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(#) Re: one kiss and i was hooked (Callum)    Lun 14 Juin - 3:08
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@Callum Dunne
Laurie savait qu’il jouait avec le feu. Il aurait dû tourner la page et oublier ce baiser, ou du moins prétendre que ça n’était jamais arrivé. Ca aurait été plus simple, plus raisonnable également, mais l’aîné Bogart n’était pas connu pour être raisonnable. Il gardait toujours sur lui la fierté familiale, la tête haute et les épaules droites, mais dans une manière qui lui appartenait, il aimait aussi chambouler les traditions. Faire ce qui lui plaisait, sans demander la permission à qui que ce soit. Peut-être était-ce pour ça qu’il avait fini par embrasser Callum Dunne à la fin d’une séance de révision. Pour faire ce qu’aucun Bogart et aucun Dunne n’avait jamais fait auparavant. Peut-être était-ce seulement une pulsion, qu’il s’était perdu dans le moment. Peut-être… mais alors comment expliquer cette envie de regoûter à ses lèvres maintenant qu’ils peuvent se reparler ? « Il ne faut pas abuser des bonnes choses Dunne, ça tient pour la confiance en soi également. » Hypocrisie totale venant de sa part, si Callum est coupable d’une telle chose alors lui l’est également. Mais qu’importe, Laurie ne veut plus discuter de ça, le devoir n’étant qu’un prétexte quelconque pour approcher l’être de ses désirs. Il a encore du mal à croire que cet homme puisse être défini ainsi dans son esprit, mais quelques minutes en sa compagnie suffisent finalement pour se rendre compte qu’il est bien plus désirable dans ses pensées que dans la réalité. Dans les scénarios qu’il s’est imaginé tout au long des vacances, le châtain était un peu plus docile, moins agaçant en tout cas. Là, aujourd’hui, chacune de ses répliques irritent ses nerfs, lui donnant presque envie de faire demi-tour pour ne plus l’entendre. Ou peut-être de le faire taire par ses propres moyens, en occupant ses lèvres pâles d’une toute autre manière. Il se reprend, observant du coin de l'œil lorsque le républicain se fait doucement réprimander. Le rouge lui monte aux joues, et discrètement Laurie ne peut s’empêcher de sourire, réalisant à quel point il peut avoir l’air innocent ce Callum, quand il n’est pas trop sûr de lui. L’apercevoir ainsi, soudainement vulnérable pour une demi-seconde, ça fait trembler son cœur parce qu’il a l’impression de voler un instant qui ne lui était pas destiné. Un instant qui, maintenant, n’appartient qu’à lui. Mais ça ne dure pas, bien évidemment. « Sauf qu’on est actuellement à l’intercours, ce qui veut dire que la file pour aller acheter du café est bien trop longue pour que tout le monde soit rassasié. Et ne va pas croire que notre entrevue va durer des heures, le café sera pile à la bonne température pour le boire. » C’est pourtant lui qui avait lancé cette histoire ridicule d’amie, mais maintenant il choisit de ne plus en parler. Parce que finalement, il a eu ce qu’il voulait, Callum a bien remarqué le mot. Se pose-t-il des questions maintenant ? A travers la foule Laurie pousse la plaisanterie trop loin. Lui-même trouve ses propos ridicules, mais la réaction du Dunne le pousse à croire que pour une fois ils sont d’accord. La main de l’étudiant se referme sur son poignet, c’est lui qui prend les devants cette fois et docilement Laurie le suit. Ce n’est pas son genre pourtant, il n’est pas celui qui se fait mener, mais le contact de sa peau entourant la sienne lui envoie des décharges brûlantes, comme si les chairs cherchaient irrémédiablement à se fondre l’une dans l’autre. Sans vraiment comprendre ce qu’il lui arrive, le démocrate se fait plaquer contre un mur, dans un recoin peu fréquenté. Enfermé entre les briques et le corps du Dunne, il ne peut réprimer son sourire carnassier. Il n’est pas très à l’aise dans cette position Laurie, il manque un peu trop de contrôle à son goût. Et pourtant il entre dans le jeu, parce que cet énervement que Callum veut laisser paraître ne se lit pas dans ses yeux. « Donc maintenant que je suis plaqué contre un mur, totalement offert, tu n’as pas envie de m’embrasser ? » Sa voix est calme, posée. Il observe avec plaisir le visage du plus jeune, dévorant finalement ses lèvres du regard. Pourtant une voix en lui le fait douter. Et si ce baiser ne voulait vraiment rien dire pour lui ? Lentement, il rapproche tout de même son visage de celui de Callum, avant de passer une jambe entre les siennes, pour entourer sa cheville et s’aider à faire basculer la position. Autant qu’ils s’accordent tout de suite. « Donc ça ne voulait rien dire. On ne recommencera pas et puisqu’on n’a absolument rien en commun, on ne se croisera plus. Une fois de temps en temps à la bibliothèque peut-être, ou entre deux salles de cours. Mais aucun contact, aucune discussion, aucun baiser. C’est ça que tu veux ? » En imaginant cette situation son regard s’est durci, sa voix rafraîchi. Il ne veut pas vivre ça Laurie, mais il n’est pas prêt à se ridiculiser au point d’en demander plus à un Dunne.
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(#) Re: one kiss and i was hooked (Callum)    Dim 4 Juil - 22:13
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W/@Laurie Bogart
Un simple haussement de regard, voilà les non-dits qui traversaient Dunne à chaque réplique de son aîné. Il lui laissait certes le dernier mot, mais ses sous-entendus relever par son non-verbal lui accordait bel et bien le point de ce tournois verbal. Quittant l’intérieur pour se glisser sous la lumière du soleil, le temps d’une discussion sur un devoir qui n’avait aucun intérêt pour le cadet. Ils ne s’arrêtaient pas à balustrade de l’entrée principale où ils auraient pu discuter à la vue de tous, non ils s’éloignaient de plus en plus. Callum n’avait jamais cru qu’un jour, il se retrouverait ainsi face à un Bogart. Plaquant ce dernier contre un mur de briques, soutenant son regard de ses prunelles plus clairs. Son myocarde vibrait dans un ascenseur d’émotion, souvenir de leur échange brulant au détour d’un grain de folie. Vase qui engloutissait ses pieds l’immobilisant pour laisser ses oreilles entendre la salade que lui servait son homologue. « Pas le moins du monde. » marmonnait-il entre ses dents. Et si seulement c’était vrai… Leur visage qui se rapprochait, le rythme de son cœur battait dans une cacophonie susceptible d’enterrer les oiseaux en train de chanter, étouffant tout bruit aux alentours. Il basculait sous la manœuvre du brun, se retrouvant à sa merci. Souffle coupé. Regard écarquillé. Les mots résonnaient et Callum aurait aimé être muni d’un oreiller pour cacher ses oreilles et couvrir les paroles du Bogart. Parce que jamais au grand jamais il ne voulait lui céder une fois encore. « Non. » Mot fuitant trop rapidement pour qu’il puisse le reprendre, il détournait la tête observant non loin d’eux un élève assit sur un banc. Si ce dernier relevait son couvre-chef, il pourrait très bien les voir. Qu’est-ce qu’on dirait ? Il laissa tomber son regard sur le sol, reprenant la parole. « C’est bien ce que je veux. » En parlant, il avait relevé son regard pour le toiser, l’affronter dans cette bataille infernale. Mensonge si géant, qu’il le rendait immédiatement mal à l’aise. En vérité, il ne désirait qu’une chose se perdre à nouveau contre ses lèvres, sentir la pression de leur corps s’enlacer. Mais il ne pouvait pas, jamais. Le manuel du parfait Dunne empêchait cela. Deux hommes ne pouvaient être vu ensemble, c’était impossible, hors norme. Les images qui marquaient l’esprit du cadet l’épouvantait encore, les paroles de son père résonnaient comme un malheur. Jamais il ne pourrait être lui, jamais on ne l’acceptera. Pourtant, il défiait depuis bien longtemps les lois désigner par son père. Il aurait pu flancher, l’embrasser et simplement reprendre le cours de sa vie, il l’aurait fait. Mais un Bogart… Un Bogart, c’était un risque qu’il ne pouvait pas prendre. Car si on scrutait sa vie à la loupe, ce péché serait sans doute le pire de tous. Le pire. Le pire. Le pire. Pire. Pire. Son regard se perdait dans cet océan sombre, hypnose improbable qui brisait ses convictions, coupant la transmission entre son cerveau et sa logique, l’idée même qui le propulsait à faire un pas vers lui. « Ce n’est pas ce que je veux. » soufflait-il. « Non ce n’est pas… » Une tentative vaine qu’il comprenait que trop tardivement lorsque ses lèvres s’écrasèrent sur celles de son aîné. Le temps d’un baiser, il levait le drapeau blanc, s’accordait à grignoter ses lèvres comme écureuil déguste un champignon. Sa main remontait sur le bras de l’étudiant, venant se poser sur son épaule qu’il serrait doucement. La balle n’était sans doute pas dans son camp, mais il se risquait à introduire cette serpentine pour venir caresser sa jumelle. Provoquant. Endiablé. Il s’abandonnait à ce baiser qui n’avait rien de chaste comme le tout premier. Il se libérait de ses pulsions, sachant bien que Bogart se prendrait le melon après un tel exploit en escaladant le temple de la renommée. Celui qui le menait à la victoire sur un Dunne. Celui qui avait fait flancher l’un d’eux pour une simple question de plaisir, d’envie. Callum reculait la tête, brisant leur caresse. « Je ne veux pas. » soufflait-il à nouveau, en relevant son regard vers Laurie, dévoilant des joues d’un rose indécent. « Je ne peux pas. » rectifiait-il en observant ses lèvres. « Nos familles… » Il secouait la tête, c’était ridicule… Vraiment. Bogart ne lui proposait rien, pas même un rencard. Il allait rejoindre cette amie d’une minute à l’autre en laissant Callum pantois dans ce racoin. Il lui donnerait sans doute l’étiquette du mec facile après cela… C’était simplement pour le piéger et il était tomber dedans en moins de deux. Faible. Enfant loin de ce qu’il connait. Il se sentait honteux, laissant le vernis lustré de son héritage fondre sous cette imposture. Il n’était pas aussi mauvais qu’on le pensait, il ne faisait qu’entretenir cette idée pour ne pas être blessé, mais cette fois, cette fois c’était aussi douloureux que si Bogart avait utilisé un tire-bouchon pour le poignarder. Pourquoi avait-il laissé son instinct primaire parler ? Il le regardait encore, les mots mourants sous sa langue encore tiède de leur contact. « Tu ne devais pas rejoindre une amie. » formulait-il finalement pour se libérer de cette charge, pouvoir ainsi aller se cacher et se maudire. Mais ils furent interrompus par un chat de gouttière qui vint parcourir un huit entre leur jambe, miaulant pour attirer leur attention et peut-être obtenir une gâterie au passage.

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(#) Re: one kiss and i was hooked (Callum)    Ven 3 Déc - 1:13
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@Callum Dunne
Plaqué contre un mur par Callum Dunne, c’est bien une chose que Laurie n’avait jamais imaginé. Ou peut-être que si, mais avant il s’agissait d’un scénario où ils étaient en train de se battre pour défendre leurs opinions politiques sur tel ou tel sujet. A présent, les images qui défilent dans son esprit sont bien plus chaudes, tentatrices et charnelles. Il aimerait que la situation soit inversée, pouvoir sentir le souffle du plus jeune contre ses lèvres, son corps contre le sien. Des films se jouent, il s’amuse de cette position et cherche Callum par la même occasion. Le pauvre rougit, balbutie quelque peu. Sa contenance est craquelée et Laurie en profite. Comme dans son esprit la position s’inverse, il se retrouve libre avec Dunne entre ses bras, contre le mur. Dans ses mains il tient toujours les tasses qui l’encombrent un peu, mais ça lui est égal pour le moment. Il y a d’autres choses bien plus importantes sur lesquelles se concentrer. Parce qu’avec une rapidité fulgurante, l’ennemi a avoué vouloir le revoir. Le cœur de Laurie saute plus vite avec ce simple mot, il y a un espoir qui s’insinue, bien qu’il n’ait rien à faire là. Ce n’était qu’une histoire de baiser. Sans signification. Sans destin. Il aimerait que ça se reproduise, ils le veulent tous les deux, bien que le plus jeune se voile la face et essaie de rattraper son impatience. « C’est ce que tu veux ? » répète-t-il après que Callum vienne de l’affirmer. Il en doute beaucoup Laurie, parce que les propos changent d’une fois sur l’autre, ça ne fait pas sens. Un coup oui, un coup non, ça l’amuse un peu, mais il n’est pas connu pour sa patience. Il sait bien que la conversation est brusque, que Dunne espérait sans doute qu’ils n’en parlaient jamais et qu’il serait bon de lui donner du temps pour y réfléchir, mais le temps est une denrée rare. Seulement une vingtaine d’années et pourtant ils ont tous deux conscience que le temps passe vite, qu’il ne faut pas le gâcher. Alors il voudrait une réponse maintenant Laurie, pour tourner la page et revenir à leurs querelles habituelles. Mais la réponse vient, finalement. Callum dit une chose, ses lèvres tout le contraire. Sans s’y attendre Laurie accueille les lippes avec appétit, ravi de ressentir à nouveau celles qui lui avaient manqué pendant les vacances. Un baiser fiévreux, attendu, qui les faisait languir tous les deux. Cette fois les tasses dans ses mains l’embêtent réellement et il se retient pour ne pas simplement les faire tomber au sol. Il aimerait toucher Callum, passer ses bras autour de son corps et le maintenir contre lui, mais il semblerait que c’est lui qui s’en charge pour eux deux. Laurie sent la main monter jusqu’à son épaule, il espère qu’elle grimpe encore plus, se perde dans ses cheveux mais elle arrête là sa course. Et lui, tant bien que mal, rapproche ses bras de Dunne pour qu’il le sente présent, investi. Sa langue le dit pour lui, alors qu’elle joue avec la sienne et qu’elles se découvrent pour la première fois. Puis vient la fin. Laurie rouvre les yeux en entendant la protestation. C’est faux, il le sait. Personne qui ne voudrait pas ne l’embrasserait ainsi, c’est ce qu’il se dit. Puis la phrase change et l’explication vient. Bogart lève les yeux au ciel, avant de mordiller sa lèvre pour y retrouver le goût fraîchement retrouvé. Il cherche quoi dire, comment s’exprimer, mais un chat vient arrêter ses pensées. « Oh. » Syllabe attendrie qui sort de ses lèvres tandis qu’il fait un pas en arrière, donnant un peu plus d’air au Dunne pour que ses joues reprennent leur couleur naturelle. Sans rien dire de plus, il se penche, tend la main vers le chat qui ne demande que des caresses en plus. « Tiens-moi ça. » Pas de s’il te plaît, pas d’interrogation. Il met dans les mains de Callum les deux tasses de café, pour pouvoir prendre dans ses bras l’animal qui déjà le fait sourire. Il se retient pour ne pas sortir des mots doux et insensés, pour ne pas dire à ce chat qu’il est adorable et merveilleux. Non, il se contente de le caresser en lui souriant, espérant ainsi que ses prochaines paroles passeront inaperçues. « Tu peux boire un des deux cafés. Il est pour toi. » Peut-être qu’il ne sera pas à son goût, mais Laurie n’a aucune idée de la manière dont l’étudiant boit ses cafés. S’il a pensé à lui pendant la majorité des vacances, il ne peut pas dire qu’il connaisse la moindre chose à son sujet. Callum est un inconnu, dont il ne connaît que le nom et les traits de caractères les plus horripilants. Mais comment savoir s’il ne possède pas aussi certaines qualités derrière ses allures républicaines ? « On a une nouvelle amie maintenant… et elle ne boit pas de café. Non, tu ne bois pas de café toi ! » La dernière phrase lui échappe d’une voix ridicule, destinée au chat qui se laisse caresser en ronronnant et qui rend le Bogart plus heureux qu’il ne peut l’admettre. Les félins l’ont toujours fasciné et les chats, en particulier, font partie de ses préférés. Depuis tout jeune il aimerait en avoir un à lui, à adorer au coin du feu et avec lequel jouer en lisant un livre. Ses parents n’ont jamais accepté, alors il se contente d’aimer ceux qu’il croise par hasard. Prenant une inspiration, Laurie finit par relever les yeux vers Callum. Sur son visage un air sérieux a repris sa place, il n’y a plus de sourire niais. « Je ne sais pas à quoi tu penses quand tu embrasses quelqu’un, mais personnellement j’évite de penser à ma famille. Ou à la tienne d’ailleurs. On avait envie de s’embrasser avant les vacances, on l’a fait, c’était bien. Et le baiser que tu viens de me donner là… il était plus que bien. » Doucement un sourire étire à nouveau ses lèvres, dans lequel se cache la fierté d’avoir fait craquer Dunne pour la deuxième fois. « Tout ce que je te demande, c’est si tu veux que ça se reproduise. Pas devant nos familles, pas devant nos amis, juste toi et moi. Ca ne veut pas dire qu’on est d’accord sur tout, c’est évident que ça n’arrivera jamais, mais ça n’empêche pas que tu embrasses bien. Et je n’ai pas le temps de me poser des questions Dunne, clairement toi non plus. C’est oui ou c’est non, pas de jugement, pas de critique. Tu me donnes ta réponse et on reprend nos vies. » Le terrain sur lequel il s’aventure est dangereux, Laurie en a bien conscience. Si quelqu’un entendait ses propos, sa réputation en prendrait un coup. Parce que personne ne sait qu’il est autant attiré par les hommes que par les femmes et lui-même ne devine pas encore que ses sentiments amoureux ne seront jamais destinés aux femmes. Il se cherche encore un peu Laurie, et bien que ça paraisse fou, il a peut-être envie de trouver un bout du puzzle avec Callum.
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(#) Re: one kiss and i was hooked (Callum)    Jeu 5 Mai - 16:54
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