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 why? why not (zach)

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[ why ? why not ]
@Zachary Gray
En vrai, ça aurait dû être une bonne journée ! Ça faisait maintenant quelques semaines que tu te sentais mieux. Que tu allais mieux, même. Peut-être parce qu’il y avait eu le thérapeute, enfin. Quelques jours après cette crise qui t’avait pris en pleine nuit à te laisser mort vivant, oui quelques jours après cet événement, tu avais demandé à Zach s’il n’avait pas le nom d’un thérapeute. Pour t’aider. Pour aller mieux. Parce qu’il te l’avait demandé peut-être, de ne rien lâcher. Alors, tu t’étais battu, débattu les jours suivant, les semaines suivantes. Oui, tu avais fait de ton mieux. À prendre une grande bouffée d’air lorsque les broches de ta main s’étaient faites retirées. Un sourire sur ton visage, mais aussi sur celui du médecin. Elle s’était parfaitement remise. Et même si tu devais quand même continuer les séances de ré-éducation encore un peu, ça t’avait fait un bien fou de retrouver cette main immobile depuis trop longtemps. Un regard un peu triste sur les tatouages déformés par les légères brûlures qui s’étaient éparpillées sur la peau. Bien moins grave que ta jambe. Elles avaient guéri bien plus rapidement et sans greffe. Mais oui, aujourd’hui aurait dû être une bonne journée alors que les mois passant te faisaient t’approcher bien plus de la fin que du début. Oui. Et pourtant.

Pourtant, tu étais là, trop silencieux dans la voiture qui vous ramenait chez toi. Zach à tes côtés, conduisant. Ton silence pesant. Mais, tu avais la haine glissée dans tes veines. Tu étais tellement en colère. En colère, parce qu’ils venaient de te dire que ça n’allait pas. Tu rejetais certains greffons sur ta jambe. Il fallait réopérer, recommencer et… et tu venais à peine de remettre ta silhouette sur deux pieds. Premiers pas balbutiants mais, tenant bon. Tu… La voiture se gare, le corps se redresse, doucement, une béquille après l’autre, pas un mot. Et pourtant te laisser aidé par Zach. Une raison de plus pour te mettre en colère ? Peut-être, tu ne sais plus alors que ton regard l’accroche, le transperce. Tu passes avant lui, démarche bancale, boiteuse. Mais, démarche quand même. Et pourtant, dans quelques semaines, tu devrais à nouveau te retrouver en fauteuil roulant. Dans… La porte claque, ton corps se tend et tu regardes autour de toi, tu es monté chez toi en mode robot. Tu soupires. À envie de tout balancer. Un pas, puis un autre un peu plus loin dans ton salon. Et Zach. Zach toujours là. Zach qui te regarde. Zach qui… « QUOI ?! »

Parce que y a cette colère qui gronde. Parce qu’il est là au mauvais moment au mauvais endroit ? Tu ne sais pas si les médecins lui ont dit. Sûrement, puisqu’il doit être au courant de tout concernant ta santé. Tu grognes. « Arrêtes de me regarder comme ça putain ! Va donc voir ailleurs si j’y suis ! » Et lui tourner le dos. Lui tourner le dos parce que putain, tu n’as pas envie de le voir. Tu ne veux plus qu’il soit là… Tu… Tu balances une de tes béquilles dans un excès de colère. Bruit sourd sur le sol. « Fait chier putain ! Putain ! » Parce que tu aurais dû passer une bonne journée, parce que tu pensais que tout allait bien. Parce que tu es aussi triste qu’en colère. Mais, tu n’aurais pas dû la lancer, cette béquille parce que tu vacilles, titubes. Parce que le corps perd son équilibre.
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(#) why? why not (zach)    Lun 26 Avr - 21:22
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[ why ? why not ]
@Sachay Duhart
Les choses allaient mieux entre vous. Et dans tous les sens du termes. Sachay faisait des progrès fulgurants dans sa rééducation et il t'acceptait enfin dans sa vie. Vous aviez de vraies discussions désormais, échangeant et partageant dans la joie et la bonne humeur, voire même en rigolant. Comme deux amis... Oui, les choses se passaient bien mieux et tu avais à cœur de te dire que tu n'y étais pas pour rien. Parce que tu n'as rien laissé tomber. Parce que tu étais là quand ça n'allait pas. Même quand il te rejetait. Mais surtout parce que tu lui as dit de ne rien lâcher. Que les choses s'arrangeraient. Et il t'a écouté. Depuis, Sachay faisait des progrès. De vrais progrès. Et ça te gonfle le cœur de joie. Et de fierté aussi. Parce que tu n'es pas inutile. Parce que c'est grâce à toi au fond. Cette journée aurait dû bien se dérouler. Mais c'est un silence de mort qui règne dans l’habitacle de la voiture alors que tu reconduis le tatoué chez lui. Vous aviez rendez-vous à l’hôpital. Pour voir l'évolution des greffons. Et si tout semblait bien se faire, vous êtes finalement tombés de haut. Sachay est sorti de la salle, visage fermé, passant devant toi comme si tu n'existais pas. Tu n'as pas compris, mais tu savais que quelque chose n'allait pas. Et c'est quand le médecin s'est approché de toi que la lumière s'est faite. Une nouvelle opération de la jambe. Parce que les choses ne se passent pas si bien finalement. Que la greffe est rejetée par le corps de Sachay et qu'il faut en faire une nouvelle. Tout recommencer. Comme si ces mois venaient d'être balayés. Tu as été silencieux de l’hôpital jusqu'à la voiture, et tu l'es encore tout le trajet. Tu ne sais pas quoi dire pour apaiser cette tension palpable. Tu ne sais pas quoi dire pour rassurer ton patient. Tout allait bien et voilà qu'un domino tombe entraînant les autres à sa suite. Un coup dur pour le brun alors qu'il apercevait enfin le bout du tunnel. Tu ne sais pas quoi dire mais tu sais que les mots ne seront pas assez forts pour le soulager et le rassurer. Alors tu ne dis rien tandis que tu le suis jusqu'à l'appartement et que tu verrouilles derrière vous. Ce silence pesant qui vous suit jusqu'ici, qui persiste alors que tu regardes Sachay. Et ce dernier finit par exploser. Il s'énerve contre toi, et tu ne dis rien. Tu fais juste un signe de la main en fermant les yeux, l'air de dire qu'il n'y a rien. Pas de problème. Visage fermé, tu le laisses faire, parce que tu sais qu'il doit extérioriser pour aller mieux. Tu restes impassible. Tu encaisses. Mais un signe te trahit. Tes mâchoires se serrent. Et tu roules des yeux en soupirant lorsqu'il balance sa béquille de colère. Sachay parvint à marcher, mais il est encore instable sans aide. De ce fait, tu sais ce qui va arriver. Et il ne faut pas longtemps pour que ça se produise. Il commence à vaciller, en seulement quelques secondes. Et encore une fis, tu ne réfléchis pas. Ton instinct qui prend le dessus comme à chaque fois que tu vois une personne en détresse. Quand tu vois Sachay avoir besoin de toi. Tu te précipites pour lui éviter la chute et qu'il s'appuie sur toi. « Tout se passera bien. Regarde, tu arrives te tenir debout et marcher. Ce n'est que l'histoire de quelques jours, le temps de récupérer » que tu dis finalement en affichant un sourire, essayant de l'apaiser et le rassurer alors que tu le tiens. Parce que tu sais à quel point il peut détester ce fauteuil roulant. Cette impression qu'il a d'être inutile et impuissant.
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(#) Re: why? why not (zach)    Lun 26 Avr - 21:58
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[ why ? why not ]
@Zachary Gray
Tu sais bien que ça ne sert à rien de te mettre en colère de cette façon. Que de toute façon, ça ne changerait rien, non. Mais, tu ne sais plus vraiment comment faire pour que tout s’arrête de tourner de cette façon dans ta tête. C’est si dur. Si dur. Bien plus que toutes les épreuves que tu as pu vivre jusque maintenant. Et même si les mois passent, presque un an maintenant que c’est arrivé. Oui. Même si les mois passent, t’as l’impression de ne jamais voir le bout du tunnel. Parce que chaque jour est un pas devant et le lendemain un pas derrière. Tu t’énerves. Parce qu’il n’y a plus le sport pour t’épuiser, plus le sport pour faire sortir ces trop-pleins d’émotions que tu gardes en toi. Le thérapeute a dit que c’était pour ça, que tu craquais, que ça n’allait pas. Parce que tu étais comme un tombeau égyptien, introuvable et fermé à clé. Tellement. Tellement au point que ça bout, que ça tourne. Avant d’éclater, d’exploser. Et c’est ce qu’il se passe aujourd’hui. Vraiment. Peut-être…peut-être que tu devrais te mettre au dessin, comme te l'a proposer le thérapeute. Une autre activité pour apprendre à extérioriser. Et ça te fait sortir un rire cynique lorsque tu y penses. Au même moment où tu perds l’équilibre, au même moment où il est là. Encore. Ses mains sur ton bras, ton corps. Pour ne pas chuter. Pour te soutenir. Quelques mots, pour faire de même. Mais, tu es trop en colère, trop en colère. Et il joue beaucoup à celle-ci, d’ailleurs. Beaucoup.

Alors, ton regard se tourne vers lui le transperce de sa noirceur. Et ça s’enchaîne peut-être un peu trop vite pour que tu comprennes. Que tu l’as poussé. Violemment, là, contre le mur derrière lui. Tu l’as poussé en t’appuyant de tout ton poids contre lui. Tes mains serrées fermement contre ses épaules, ton souffle trop court. « T’as gueule ! T’as gueule ! » Et tu cries. Tu cries parce que tu n’y arrives plus, Sachay. Parce qu’il est toujours là. Parce qu… Mais tu ne fais que ça, peut-être en le secouant légèrement, parce que tu as appris, à ne plus taper sur les gens. Oui, tu ne fais plus ça. Plus ça. Et pourtant, t’as envie. Envie de le secouer plus fort. De le faire heurter le mur plus fort. Parce qu’il...parce qu’il… Et les images s’imposent dans ton esprit, violemment, comme une claque. Ton regard se noircissant encore plus. Pas pour la même raison. Non. Tu manques d’étouffer, alors qu’elles éclatent dans ton esprit, de toi, de lui, là, à se cogner contre le mur parce que tu le prends violemment, fortement. Comme jamais. Et ça te laisse le ventre brûlant, le cœur vacillant. En colère, peut-être un peu plus. « Pourquoi t’es là ! Toujours là ! Pourquoi pourquoi pourquoi ! » Et tu serres un peu plus ses épaules. Et tu cries toujours plus. Cette frustration qui s’est insinuée de jour en jour, de mois en mois. De cet homme qui s’est insinué dans ton esprit, ton corps.

Lui qui pourtant n’avait rien pour t’attirer. N’avait rien pour te plaire. Il est loin, très loin de ce que tu aimes habituellement. De ces hommes musclés et bien battis, de ces silhouettes sportives qui attirent ton œil. Non. Rien. Et même s’il est grand, pas aussi grand que toi. Il est longiligne, Zach. De ce corps svelte et souple. De cette silhouette douce et pourtant carrée. Parce que tu l’as vu qu’il cachait quelques muscles, là, sous sa blouse où ses vêtements de ville. Oui, tu l’as vu. Mais il n’avait rien. Rien pour te plaire. Rien. Et pourtant, il est venu à te plaire terriblement. Trop.

Et c’est cette colère, cette frustration qui te fait te retrouver là à serrer ses épaules sûrement trop fort. Et peut-être parce que sinon tu t’écroulerais. La deuxième béquille tombée au sol dans ton mouvement d’humeur. Et c’est tout ça qui te le fait secouer légèrement. Qui te fait perdre la tête. Qui te fait devenir cet être violent que tu voulais tant enterrer. Tellement. Mais, tu ne frapperas pas Sachay. Parce que tu as appris, qu’on ne frappait pas les autres. Mais, tu lui donnes sûrement cette impression, oui, de ce regard noir qui le fixe. De tes mots qui glissent sous la colère. À demander pourquoi. À lui dire que tu ne veux plus de tout ça. Que tu n’as plus l’envie, plus la force. Plus…

Et tu ne sais pas. À quel moment ça a fini par se terminer de cette façon. À quel moment une de tes mains, a lâché une épaule pour se glisser dans sa nuque. Oui, tu ne sais pas à quel moment, ta frustration a dépassé la colère. À quel moment tu t’es décidé de faire ce geste inconsidéré. Non. Tu ne sais pas. Mais, y a tes lèvres qui heurtent les siennes, dans un mouvement brusque. Loin d’un baiser tendre. Envie, désir, colère, frustration, un peu de tout ça. Un peu de tout ça. Mais, putain. Ça te fait cogner le cœur trop fort, le ventre trop chaud. À quel moment il s’est insinué à ce point-là sous ta peau, Zach ? À quel moment tu es passé de ne pas vouloir de lui, à vouloir l’attendre ? À détailler chaque courbe qu’il te présentait inconsciemment. Oui, à quel moment...
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(#) Re: why? why not (zach)    Mar 27 Avr - 9:22
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[ why ? why not ]
@Sachay Duhart
Tu es un éternel optimiste Zachary. Même quand les choses vont mal, tu trouves toujours le moyen de relativiser. Une force que tu as et sur laquelle les autres aiment se reposer pour se donner du courage. Aujourd’hui s’est mal terminé, mais tu sais que demain sera meilleur. Certes, les choses ne se passent pas comme il aurait fallu qu’elles soient, mais ce n’est que partie remise. La prochaine opération sera la bonne, et les progrès de Sachay ne feront qu’aller de façon exponentielle. Mais tu peux comprendre sa colère et sa frustration. Oui. Tu comprends pourquoi il s’énerve. Cette impression d’avoir fait tout ces efforts pour rien, alors que tu lui as dit, quelques semaines plus tôt, de ne rien lâcher. Échouer n’a rien d’agréable…

Une fois à l’appartement, il explose et paraît à deux doigts de chuter. Alors, tu ne réfléchis pas, et tu accours pour l’aider. Peut-être aurait-il mieux fallu que tu ne t’en mêles pas, que tu le laisses se débrouiller. C’est ce que d’autres auraient fait. Pour lui donner une leçon sûrement. Mais tu n’es pas comme ça Zachary. Une personne en détresse et tu ne peux te retenir de voler à son secours. Tu aurais pu abandonner ce poste depuis longtemps. Mais tu as ça dans le sang. C’est ta vocation. Et sûrement que d’autres auraient jeté l’éponge bien avant. Alors, même si le tatoué t’insulte et te repousse, tu tiens bon. Tu essayes de le rassurer, comme tu peux avec tes mots et ta sincérité, tandis que tu te mets en position pour qu’il prenne appui sur toi. Tu affirmes d’une voix franche que les choses iront pour le mieux. Mais Sachay ne t’écoute pas. Ou ne te croit pas. Peut-être un peu des deux. Il s’emporte contre toi, tourne sa colère vers la seule personne qui l’aide sans rien attendre en retour depuis des mois. Il te bouscule, tu ne t’y attends pas. Surpris, tu ne réagis pas et c’est tel un pantin que tu te retrouves projeté en arrière, ton dos venant violemment heurter le mur. Tu fermes les yeux et les traits de ton visage se tordent sous le choc qui t’a presque coupé la respiration. Ta colonne vertébrale a rencontré le béton et la douleur a raisonné jusque dans tes os. Mais pas le temps de faire le moindre mouvement, car le tatoué te maintient fermement par les épaules et te hurle au visage. Tu ne peux pas te dégager, sa poigne est bien trop forte. Tu n’essayes même pas. Et même si tu pouvais t’extirper de sa prise, tu ne le ferais pas.

Tu rouvres les yeux, les plantes dans les siens, visage fermé. Tu te laisses insulter, tu le laisses s’emporter contre toi. Tu le laisses te cracher toute sa colère au visage. Parce que tu sais que ça lui fait du bien, même si sa fureur est dirigée contre toi alors que tu n’y es pour rien. Impassible, tu le laisses s’énerver et resserrer sa prise sur tes épaules. « Je suis là parc'que tu as besoin de moi » que tu réponds d’une voix sérieuse et calme qui contraste complètement avec la sienne, alors que ses doigts s’enfoncent un peu plus dans ta chair et que ça te fait mal. Tu sers les mâchoires et tentes de rester impassible mais l’exercice s’avère compliqué. Parce qu’il te secoue comme une poupée. Tu tentes de résister mas tu ne fais pas le poids. Sachay est bien plus fort que toi, même diminué. « Tu peux m’insulter, m'frapper même si ça peut t'soulager, mais tant qu'tu auras besoin d'moi je serai là ! » que tu affirmes sur le même ton serein alors qu’au fond, tu n’en mènes pas large. Tu as peur Zachary. Parce que dans ses yeux brille une telle lueur que tu es persuadé qu’il va s’en prendre physiquement à toi. En même temps, tu viens juste de lui souffler l’idée… Alors oui, du fait de cet éclat noir au fond des iris, tu es certain qu’il va te mettre un coup de poings. Pourtant, tu ne détournes pas les yeux et soutiens ce regard qui lance des éclairs, comme si tu le défiais de se mettre à exécution. De fait, quand il arrête de te secouer comme un prunier et qu’il semble légèrement se reculer, tu fermes les yeux. Tu sers les paupières et esquisses une grimace, dans l’attente de la douleur qui viendra possiblement te fracturer le nez. Mais ce n’est pas ce qui arrive…

Sachay te lâche et l’une de ses mains passe dans ton cou pour t’attirer. Et si tu pensais qu’il allait te mettre un coup de boule, tu t’es lourdement trompé. Tu ne comprends pas ce qui se passe. Tout se déroule très vite. La douleur à laquelle tu t’attendais est remplacée par de la surprise. Tu rouvres les paupières dans l’instant et tes yeux s’écarquillent lorsque tu réalises que le tatoué est en train de t’embrasser. Tu ne réponds pas à cet échange. Bien trop surpris de ce qui se produit. Tu es figé, sous le choc, alors que ses lèvres se retrouvent sur les tiennes de façon un peu trop brusque. Baiser forcé, que tu n’as pas demandé… Enfin tu réagis. Tu reprends le contrôle de ton esprit. Ton corps bouge, et tu repousses Sachay. « Qu… qu’est c’que tu fais ?! » Les mots sont étranglés alors que de tes maigres forces, tu l’obliges à reculer. Tu es là, comme un con, le dos contre le mur, choqué par ce qu’il vient de faire. Le cœur qui bat à cent à l’heure. Parce que c’était inattendu, soudain. Mais surtout, parce que depuis le début, tu es persuadé qu’il n’est pas gay.
 
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(#) Re: why? why not (zach)    Mar 27 Avr - 15:46
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[ why ? why not ]
@Zachary Gray
Tu t’emportes et tu ne t’en rends pas comptes. Tu t’emportes et tu lui fais mal. Cette chose que tu t’étais promis de ne plus faire. Mais, tu n’y arrives plus. À faire face à tout ça. Tu n’y arrives plus à faire face à cette douleur, à ces blessures qui ne veulent pas te laisser tranquilles. Tu n’y arrives plus. Non. À le regarder en le haïssant. Non. Tu n’y arrives plus à le regarder sans le détailler, le désirer. Et tu ne sais plus, dans tout ça, dans tes cris, dans tes mains contre lui, ce qui t’énerve le plus. Ce qui te fait le plus sortir de tes gonds. Non, tu ne sais plus ce que tu fais. Et c’est peut-être pour ça, putain que tu ne l’entends pas. Que tu as juste les oreilles qui bourdonnent alors que tu le regardes. Alors qu’il flanche, te laisse faire. Et ça t’horrifie, ça te glace tout comme, tout comme… Et ça craque. Ça explose et tu ne sais pas ce qui te prend. Enfin, si, tu sais très bien pourquoi. Tu sais très bien la raison pour laquelle tu te penches contre lui. Parce que putain, tu en rêves depuis trop longtemps. Et tu ne devrais pas. Parce que c’est comme les coups de poings, embrasser quelqu’un sans son consentement, ça ne se fait pas. Et pourtant, tu le fais. Parce que tu exploses, Sachay, de colère, de frustration. D’un cocktail molotov qui forcément finit par prendre flamme. Alors te pencher et l’embrasser. Y a rien de doux. Non. Y a rien de beau. Non. Mais, y a tes lèvres contre les siennes, ton ventre qui explose, ton cerveau qui vrille, reset. Tu ne penses à plus rien d’autre que la douceur des lèvres contre les tiennes un peu rêches. Putain. Putain. Putain.

Mais bien sûr que ça ne dure pas, bien sûr qu’il finit par te repousser. Toi-même réalisant ce que tu viens de faire, toute colère soudainement envolée alors que tu ouvres les yeux d’horreur. Tu as encore fait du mal à quelqu’un. Et ça te percute au point que tu titubes en arrière quand ses mains te repoussent plus loin. Au point de tomber lourdement en arrière. Lourdement, là, sur le sol. Alors que tu le regardes. Non. Non. Tu poses une main sur tes lèvres. Ne prenant même pas compte la douleur qui irradie violemment dans ta jambe. Non. Non. Et c’est bien sa voix à lui qui finit par te faire sursauter. Sa voix à lui qui te ramène sur terre. Putain. Tu ne sais pas quoi dire. Pas quoi faire. T’as l’air d’un con, tombé là, devant lui. T’as l’air d’un con. Mais, tu l’es, con ? Non ? « Putain...je... » Déglutir lourdement, le regarder difficilement. Qu’as-tu fait ? Pourquoi, pourquoi faut-il toujours que tu gâches tout. Pourquoi faut-il toujours que tu finisses par ne plus te contrôler. Pourquoi faut-il toujours que tu finisses par blesser quelqu’un. Unh ? Unh ? « Je suis désolé. Je suis désolé. » Et tu t’éloignes de lui à coups de jambes, glissant sur le sol sur les fesses. Juste pour te détourner, les mains qui tremblent. Détourner le visage. Détourner les yeux. Te détourner tout court, en essayant d’attraper une des béquilles à ta hauteur. « Je ne...je...tu peux partir si tu veux...je comprendrais. » Parce que putain, tu l’as claqué contre un mur. Parce que putain, tu l’as embrassé sans sa permission. Parce que tu ne sais pas quoi dire d’autres. « Je...pardon... » Et ne pas oser le regarder. Non. Non. Tu ne veux pas voir la douleur, la peur ou la tristesse sur son visage. Tu veux continuer à le voir sourire, faire le con. À le voir te prendre tête quand tu ne sais plus ce que tu fais. Tu veux juste...juste…

Et tu ne sais pas d’où il sort ce sanglot. Tu ne sais pas pourquoi, encore. Mais, il glisse entre tes lèvres, te fait gémir comme un animal blessé. Parce que tu l’es. Blessé d’imaginer lui avoir fait mal. Tu es un connard, Sachay. Et tu ne peux pas retenir les autres alors que ta main tremblante attrape enfin la béquille avec laquelle tu te bas depuis quelques secondes. Alors que tes doigts se serrent dessus, articulations trop blanches tellement tu serres fort. Non, tu ne peux pas retenir les autres alors que tout redescend, alors que la colère s’envole, que la honte arrive avec la douleur et la tristesse. La douleur physique, psychologique. Alors non, tu ne peux pas retenir les autres, comme les larmes qui s’égarent en silence sur tes joues. Tu as encore joué au con. Et tu ne peux que t’excuser, encore une fois. Parce que tu ne peux pas lui dire, à quel point, tu as envie de lui. À quel point ça noue ton ventre, brûle ton corps. À quel point… Mais en vrai, tu ne sais même pas, Sachay, s’il est gay ou pas. S’il… Pardon...
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(#) Re: why? why not (zach)    Mar 27 Avr - 16:24
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[ why ? why not ]
@Sachay Duhart
La quatrième dimension. Oui, voilà. Ce doit être ça. Tu ne vois pas d’autre explication à ses lèvres sur les tiennes. Tu es là, comme un con, choqué par ce qui est en train d’arriver. Sachay, yeux fermés, en train de t’embrasser brusquement. Les connexions ne se font pas tout de suite, il te faut un moment avant de réagir. Comment ? Comment la situation a-t-elle pu prendre cette tournure ? Quelques instants avant, il était près à te frapper et voilà qu’il se décide à t’embrasser. Tu n’y comprends rien. Rien de rien. Mais tu réagis enfin. Sans réfléchir encore une fois, tu le repousses. Tu coupes court à cet échange qui t’a surpris. Tu lui demandes ce qui lui prend, qu’est ce que ça signifie. Les yeux ronds, comme un animal apeuré. Tu n’as jamais pensé à plus avec Sachay. Parce qu’il n’est pas ce que tu recherches. Parce qu’il est ton antithèse parfaite. Parce que c’est ton patient mais surtout parce que tu le pensais hétéro. Alors, tu es sous le choc de ce baiser. Tu le regardes sans le voir, le cœur qui tambourine et deux doigts qui glissent sur tes lèvres où la sensation des siennes est encore présente. Tu ne sais pas quoi penser de tout ça. Comment interpréter ce geste. Tu es perdu. Complètement largué. Ne te détestait-il pas ? Alors pourquoi ? Tu en viens même à te dire qu’il s’amuse de toi. Qu’il a compris que tu aimais les hommes et que c’est sa façon de te torturer. Est-il seulement capable d’aller jusque-là ? Tu en doutes, mais cette idée te traverse l’esprit un moment. Le temps de le voir paniquer. De réaliser qu’il n’a rien prémédité. Tu le regardes, et tu te rends compte que tu l’as poussé. Lui, l’estropié. Qu’il se retrouve au sol par ta faute. Tu devrais avoir des remords, te lancer vers lui pour l’aider à se relever. Mais ce n’est pas ce que tu fais. Non. Son attitude te fige. Le tatoué ne semble pas te tenir rigueur de ce geste malheureux et paniqué que tu as eu envers lui. Au contraire. Il s’excuse. Pour ce qu’il a fait. Et paraît aussi perdu que toi. Il s’éloigne encore, comme pour te fuir. Aurait-il honte de t’avoir embrassé ? Tu te poses beaucoup trop de questions tandis qu’il continue de te demander pardon. Tu te passes une main sur le visage, rassurer de voir que tu ne l’as pas blessé, et… Et tu te mets à rigoler. Un rire nerveux, face au comique de cette situation. Tu ris de bon cœur, sans parvenir à te contrôler, les larmes qui te montent aux yeux. Surement Sachay va-t-il croire que tu te moques de lui, mais ce n’est pas le cas. Tu en as presque mal au ventre. Mal de toutes ces émotions contradictoires qui te submergent et font tambouriner ton cœur si fort. « Putain… et dire que j’pensais que t’étais hétéro » que tu lâches finalement en toute légèreté, avant d’inspirer un grand coup et te redresser en affichant un sourire avant de poser à nouveau ton regard sur Sachay. Sourire qui s’efface presque aussitôt. Le tatoué te tourne le dos, évitant soigneusement de te regarder tout en essayant vainement de se redresser à l’aide de ses béquilles. Sans toi, il n’y parviendra pas… Alors, après un nouveau soupire, tu t’approches de lui et t’accroupis à sa hauteur, pour l’aider à se relever. Évidemment, il ne doit pas comprendre pourquoi tu restes. Pas après tout ce qui vient de se passer. « Je ne compte pas partir » que tu lâches finalement d’une voix calme tandis que tu le l’attrapes et le laisse prendre appui sur toi. Une fois debout et après t’avoir assuré qu’il est stable, tu vas à l’autre bout de la pièce chercher sa deuxième béquille avant de la lui ramener. « Mh. Tu t’excuses pour quoi au juste ? M’avoir bousculé ou m’avoir embrassé ? » que tu lui demandes alors d’une voix sérieuse, tandis que tu te recules et croises les bras, l’air de le toiser. « Que je sache si je te pardonne ou pas. » que tu ajoutes en essayant de garder ta voix grave et ton sérieux. Mais un petit sourire en coin que tu parviens difficilement à cacher, te trahit. Mais Sachay évite toujours soigneusement de te regarder. Alors, tu fronces les sourcils. « Regarde-moi. » que tu lui ordonnes à moitié.
 
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(#) Re: why? why not (zach)    Mar 27 Avr - 17:32
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[ why ? why not ]
@Zachary Gray
Tu es tellement choqué par ce qu’il vient de se passer que tu ne fais pas attention. Non, tu ne fais attention à rien, le regard détourné, pour ne pas le regarder. Pour ne pas qu’il te regarde aussi, peut-être. Tu t’en veux horriblement et tu t’excuses, encore et encore. Parce que putain, putain. Pourquoi tu dois toujours tout gâcher. Toujours. Tu es tellement choqué que tu ne fais pas attention et que tu sursautes presque violemment quand ses mains se posent contre toi. T’aident à te redresser alors qu’il te parle, que tu l’écoutes enfin. Alors qu’il te dit qu’il ne partira pas. Et tu ne comprends pas pourquoi. Pourquoi il est si têtu. Pourquoi il est toujours là. Alors que toi...toi tu ne le vaux pas. Mais, tu te laisses faire, évitant toujours son regard. Tu le laisses faire alors que tu es maintenant debout comme un idiot, tes deux béquilles aux bras. Ta silhouette bien cramponnée dessus pour être sûr de ne pas retomber alors que tu fixes délibérément tes pieds. Ses mots glissant dans l’air. Alors qu’il te demande pourquoi tu t’excuses. Pourquoi tu...tu… Sursauter un peu et relever les yeux. Obéir. Obéir parce que c’est la première fois qu’il t’ordonne plus ou moins quelque chose. Putain. Relever les yeux et le fixer. Tu ne sais pas quoi dire. Tu te sens mal, con, horrible.

Te mordre la lèvre, l’essuyer rapidement avec ta langue. Chercher. Chercher quoi répondre. Pourquoi tu t’excuses. Pour tout à la fois, tu crois bien. De l’avoir bousculé, de l’avoir embrassé. Putain. Tu… Te racler la gorge. « Euh et bien...je... » Et tu as presque le réflexe de détourner le regard, mais, tu te forces à ne pas le faire. Tu t’obliges à le regarder. Pour lui prouver que tu ne voulais pas lui faire de mal. Oui, sûrement quelque chose comme ça. « Les deux ? » Et bien sûr que ça sonne comme une question, parce que tu n'es pas vraiment sûr toi-même. Parce qu’en vraie putain, tu ne regrettes presque pas de l’avoir embrassé, juste à repenser à la douceur de ses lèvres. Chier. « Je veux dire… je n’aurais pas dû m’énerver comme ça sur toi et… encore moins t’embrasser sans... » Tu es gêné, et tu crois bien que ça se voit. Tu es gêné alors que ton cœur bat la chamade dans ta poitrine. « Sans ton consentement. » Bien que tu ne penses pas l’avoir un jour, celui-ci. Et le regarder, droit dans les yeux. Lui montrer que tu es vraiment désolé. Que c’est intolérable. Que ça n’aurait jamais dû arriver. Sauf qu’au bout de quelques secondes, tu te détournes un peu. Fronces les sourcils. Tu repenses à quelque chose qu’il a dit, il y a quelques instants.

Et peut-être que c’est parce que tu es encore tendu, peut-être parce que tout retombe, toute cette pression. Mais, c’est à ton tour de te mettre à rire. Aboiement qui glisse entre tes lèvres, tu as un rire grave, rauque, un peu comme un chien qui aboie. « Tu...Quoi ?! » Parce que putain. Il pensait que tu étais hétéro ? « Hétéro ? Moi, hétéro ? » Et tu ne sais pas bien pourquoi mais, tu éclates un peu plus de rire. C’est la première fois que tu ris devant lui. Réellement. « Je pensais que toi t’étais... » Et c’est tellement con comme situation. Il pensait que tu l’étais, tu pensais qu’il l’était. Et ça te fait rire plus fort. Et tu te rends compte à quel point ça te fait du bien. Punaise. De sentir ton corps bouger sous les soubresauts des rires, tes abdos brûler sous les contractions. Ça t’avait manqué, tu crois bien. « Dieu… hétéro ! » Parce qu’il n’y a pas plus gay que toi. « Nooon ! Gay, gay à mille pourcents ! » Et tu ris, souris, et tu retournes poser ton regard sur lui. Dieu, qu’il est beau. Et c’est peut-être pour ça. Peut-être autre chose. Mais, doucement, ton rire se calme, doucement, il ne reste plus que ton sourire et ton regard posé sur lui. Alors que tu le dévores des yeux bien inconsciemment. Alors qu… « Tu es si beau. » Et le rouge qui te monte aux joues, le regard qui vacille. Tu te demandes si tu n’es pas en train d’empirer ton cas, empirer votre relation. Mais, c’est sorti naturellement, sincèrement. Parce que c’est vrai. Vrai.
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(#) Re: why? why not (zach)    Mar 27 Avr - 18:31
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[ why ? why not ]
@Sachay Duhart
La tension et la pression retombent doucement. Toutes les émotions qui t'ont traversées en si peu de temps, se transformant en un rire nerveux lorsque tu réalises que tu as eu faux sur toute la ligne concernant Sachay. Jamais tu n'aurais imaginé qu'il puisse être gay. Mais maintenant que tu y penses, il y a eu quelques signes que tu n'as pas relevé. Des regards que tu as pu capter. Et notamment lors de la visite de Bran il y a de ça plusieurs semaines... tu pensais te faire des idées, mettant l'attitude du tatoué sur sa joie de pouvoir revoir un ami. Mais au final ton instinct allait dans la bonne direction. Sauf que tu ne réfléchis pas assez présentement. Pas suffisamment profond. Parce qu’autrement tu aurais compris. Tu aurais assemblé toutes les pièces du puzzle et compris que les deux hommes n'étaient pas juste amis. Mais tu ne fais pas les connexion. Là, tu es juste en train de rire comme un idiot, avant d'aller aider Sachay à se lever. Tu te sens plus léger, alors qu'il y a à peine quelques secondes, tu pensais devoir aller à l'hosto pour un nez fracturé.

Une fois sur ses deux pieds, tu t'éloignes du brun. Tu le regardes, le dévisages presque. Et tu veux savoir pourquoi il s'excuse à ce point. Pour quel motif. Est-ce parce qu'il regrette ce baiser ? Parce qu'il voulait te frapper ? Ou les deux ? Tu as besoin de savoir. Tu fais un trait d'humour mais au fond, tu es sérieux. Parce que tu n'es pas certain de pouvoir lui pardonner la violence dont il a fait preuve envers toi. Ça aurait pu être pire, tu le sais bien. Et puis, tu l'as un peu provoqué aussi. Tu relativises, comme à chaque fois. Il n'empêche que. Tu n'es pas un mec violent, tu es même contre ça. Préférant largement la discussion à la baston. Alors oui, tu as beaucoup de mal avec ce qui est arrivé, et pas sûr que tu puisses l'effacer si rapidement. Tu ne dis rien. Tu croises les bras, attendant qu'il te réponde. Lui sommant d'une voix plus dure de te regarder. Parce qu'il évite encore de poser les yeux sur toi, honteux.

Enfin, il redresse la tête. Il hésite, se racle la gorge. Tu arques un sourcil, dans l'attente de sa réponse. Et enfin, il précise. Il s'excuse pour les deux. Mais semble indécis. Tu pouffes légèrement. Il est touchant. Doucement, tu secoues la tête de gauche à droite en le fixant, sans te défaire de ton petit sourire alors qu'il parle de consentement et tout le tralala. On dirait un enfant qui est en train de se faire gronder. « Ralala, qu'est c'que j'vais faire de toi, j'me l'demande ! » que tu lances alors sur le ton de la plaisanterie, le sourire qui s'agrandit tandis qu'il continue de te regarder. Silence un instant, avant qu'il ne fronce à son tour les sourcils puis éclate de rire. Tu ne comprends pas pourquoi, et c'est un regard interrogateur que tu lui lances. Mais comme toi tout à l'heure, Sachay est pris d'un éclat de rire incontrôlable. Et ça te fait bizarre, parce que c'est bien la première fois qu'il agit ainsi devant toi. Sans comprendre pourquoi, ça te fait quelque chose. Tu as le cœur qui palpite et les joues qui rosissent. Mais heureusement, Sachay ne semble pas le remarquer, finissant par s'expliquer. Sacré quiproquo dans lequel vous vous trouvez. « Hé, j'ai jamais dit que j'étais pas hétéro ! » que tu finis par lui rétorquer d'une voix sérieuse et faussement outrée tout en plissant les yeux pour accentuer l'effet dramatique. Silence quelques secondes. Un ange passe... Et quand tu le vois interloqué, tu ne parviens pas à garder ton sérieux et tu finis à ton tour par rigoler, pour signifier que tu plaisantes. « Je suis bisexuel » que tu finis par lui révéler sur un ton léger, en haussant les épaules. Quant à Sachay, il avoue préférer les hommes et uniquement ces derniers. Sourire qui vient étirer ses traits, et ça fait de nouveau boum dans ta poitrine. Tu n'as pas l'habitude de le voir ainsi. Souriant, amical et avenant... « Pardon?! » que tu demandes, alors qu'il te complimente. Tu ne t'y attendais pas. Pas une seule seconde. Et tu le vois rougir, signe qu'il ne s'y attendait pas non plus. Phrase sortie spontanément, sur le moment très certainement. « Qui êtes vous et qu'avez vous fait de Sachay ?? » que tu questionnes d'une voix amusée, pour masquer le trouble qui commence à t'habiter.
 
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(#) Re: why? why not (zach)    Mar 27 Avr - 19:49
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[ why ? why not ]
@Zachary Gray
La situation est assez folle pour que tu la marques d’une croix rouge sur le calendrier. Peut-être aussi, parce que tu passes par trop de sentiments, les uns après les autres. Montagnes russes dans ton corps, tu vas finir par craquer, peut-être de fatigue. Peut-être de… tu ne sais pas trop. Mais, tu passes de la colère aux rires. Au bonheur d’apprendre que Zach est bisexuel. Parce que quelque part, tu te dis que y a peut-être une petite chance, un petit quelque chose pour que ça aille quelque part. Tu ne songes pas une seconde que...qu’il est ton infirmier et que ça ne se fait pas ça, de sortir avec son patient. Non, tu ne penses pas à ça. Parce que y a ton regard sur son visage, ton sourire d’après rire sur tes lèvres. Et tu ne peux pas t’en empêcher de lui dire. À quel point tu le trouves beau. Punaise, si seulement il savait. Si seulement. Rougir violemment de cette confession, tu ne t’y attendais pas. Et tu te sens un peu bizarre. Un peu gêné, tu es… Te racler la gorge, hausser des épaules, juste pour dire y a rien. Que tu lui avais juste jamais montré, le vrai Sachay. Même si celui que tu lui as laissé voir fait bel et bien partit de toi.

Un petit rire et une fatigue qui tombe. Vous êtes un peu tous les deux idiots, là, debout dans ton salon. Tu oscilles entre vouloir te rapprocher et l’embrasser. Encore. À juste t’asseoir sur le canapé et ne plus bouger. Le laisser gérer le repas, la fin de la journée. Fermer juste quelques secondes les yeux. Juste ça. Parce que finalement ça t’a épuisé cet éclat. « Tu l’avais juste jamais vu entièrement, c’est tout. » Parce que c’est juste ça. Parce que tu crois que y a pas grand-chose à ajouter. Et que tu voudrais éviter, à nouveau, de sortir quelque chose de gênant. Te racler à nouveau la gorge et doucement, te diriger vers le canapé, un peu boitant, tu as mal à la jambe à cause de la chute. Mais, tu ne diras rien, tu ne lui diras pas. Sauf que tu te laisses lourdement tomber sur le canapé en soupirant doucement. Lâchant les béquilles et te passant une main sur ton visage, dans tes cheveux. Un grognement entre tes lèvres. « Faudrait vraiment que j’aille me faire couper les cheveux. » Devenus bien trop longs par rapport à ce que tu portes d’habitude. Et peut-être que tu dis ça pour désamorcer un peu la situation. Peut-être. Une chose est sûre, tu ne te rends pas compte que de ton autre main, tu masses inconsciemment ton genou et le haut de ta cuisse brûlés. Tu as mal. Mais tu n’y fais pas attention, ton regard se posant sur Zach, puis cherchant l’heure. Tu as faim. Mais, revenant sur Zach. Putain. Est-ce que tu as créé une situation particulièrement gênante ? Peut-être.

« Tu...erm... » Te racler encore une fois la gorge. Putain, putain. Tu n’arrives pas à savoir quoi dire. Tu n’arrives pas à t’arrêter de le regarder. Parce que...parce que tu viens implicitement de lui dire, montrer, qu’il te plaisait. Parce que… et tu es gêné. Tu es gêné parce que ça fait quelques années maintenant que tu n’as eu personne. Parce que tu ne sais pas trop quoi penser de toute ça. Tu… Tu te demandes même s’il ne va pas réellement partir. Pour… tu sais éviter toute gêne. « Est-ce qu’on ferait pas le dîner ? » Parce que bon, finalement, c’est l’heure et que maintenant, tu peux l’aider un peu. Et ça te fait du bien de pouvoir retourner derrière les fourneaux. « J’ai commandé de quoi préparer des fajitas, tu veux ça ? » Tu ne sais pas vraiment s’il aime ça, en vrai, tu ne connais pas vraiment ses goûts. Tu te demandes un peu, quand même, comme est-ce que l’ambiance a pu passer du tout au tout. Tu te demandes comment tu peux passer du tout au tout. « Peut-être... » Arrêter de masser ton genou et te redresser doucement avec les béquilles. « Peut-être que je devrais retrouver voir le thérapeute ? » Et tourner ton regard vers lui alors que tu vas doucement vers la cuisine. Putain. Putain. Rien que le voir te coupe la respiration. Il… Inspirer brusquement, glisser ton regard le long de son cou, sur la courbe de ses épaules et te détourner un peu trop brusquement pour être discret. Ouvrir le frigo.
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(#) Re: why? why not (zach)    Mar 27 Avr - 20:40
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[ why ? why not ]
@Sachay Duhart
Tu es rarement gêné. Mais là, c'est différent. Sensation bizarre qui te parcourt lorsque tu comprends. Ou du moins, que toutes les pièces s'assemblent. Tu as encore du mal à y croire. L'impression que tout ceci n'est qu'une farce et que tu vas tomber de haut. Pourtant, le tatoué semble sincère, même mal à l'aise de ses révélations. Le rouge lui monte aux joues et tu trouves cela attendrissant. Tu fais de l'humour, comme à chaque fois pour te défaire d'une situation tendue. Mais ça n'empêche en rien que tout cela est beaucoup trop étrange. Sachay d'habitude si antipathique avec toi. Voilà qu'il te trouve beau... Tu as des palpitations rien qu'à l'entendre prononcer ces mots. Si tu le pensais hétéro, tu ne t'es pourtant pas fait prier pour le reluquer discrètement lors de ses soins. Notamment sous la douche. Vous êtes si différents, à tel point que tu t'es même dit, dans l'optique où il pourrait être gay, que tu n'étais pas du tout son genre, tout comme lui n'est pas vraiment le tien. Et pourtant...  Tu ne sais pas quoi faire de plus, parce que tu n'as jamais envisagé aller jusque là avec lui. Tu n'as jamais envisagé un plus. Parce que c'est ton patient avant tout. Et parce que tu étais absolument persuadé qu'il n'était pas intéressé par les hommes et encore moins par toi. « Ouai... Ou c'est plutôt toi qui l'a jamais montré. » que tu rétorques peut-être de manière un peu trop virulente en arquant un sourcil. Sachay bouge et tu es aux aguets. Il se dirige vers le canapé, pour s'y installer. Toi, tu restes planté là, au milieu du salon, à le regarder faire, prêt à agir au moindre souci. Il se traîne un peu, et tu te souviens que tu l'as poussé violemment sans réellement maîtriser tes gestes. Souvenir qui se rappelle d'autant plus à toi que tu le vois se masser le haut de sa jambe blessée. « Je suis désolé de t'avoir poussé. C'est juste que... fin.. .J'm'y attendais pas. » que tu finis par t'excuser maladroitement en te passant une main dans les cheveux. Manie que tu as quand tu ne sais plus où te mettre et que tu perds un peu tes moyens.  Remarque sur sa tignasse à lui, que tu ne relèves pas. Parce que déjà et sans attendre, tu t’éclipses dans la salle de bain de sa chambre, pour aller récupérer de quoi le soulager. Tu fouilles dans l'armoire à pharmacie, attrapes ce que tu cherchais, avant de revenir dans le salon. « J'te prendrais rendez-vous chez le coiffeur semaine prochaine si tu veux. » que tu finis par dire alors que tu te rends dans la cuisine pour remplir un verre d'eau. « J'te dirais bien je m'en occupe mais à moins de vouloir ressembler à chaussé au moine j'pense pas que tu sois partant ! » que tu plaisantes en te dirigeant vers Sachay avec le verre dans une main et un cachet dans l'autre. « Prends ça. Pour la douleur » que tu précises avant de lui tendre le tout, petit sourire coupable. Tu t'en veux, parce qu'il a mal à cause de toi. Parce que tu l'as poussé alors qu'il est handicapé. Tu sais que c'est ta faute, et tu as bien difficile cacher la culpabilité qui se lit aisément sur ton visage. Mais Sachay ne t'en tient pas rigueur, détourne la conversation. Il parle de manger, et tu réalises subitement l'heure qu'il est d'un coup d’œil vers l'horloge. Toutes ces émotions et sentiments t'auraient presque fait oublier que tu as faim. Tu vas dans la cuisine histoire de voir ce qu'il y traîne. Et tu es surpris, de voir le frigo rempli. A croire que le tatoué lit dans tes pensées. Il s’agit d'une commande qu'il a passé. Sûrement quand tu étais absent. « C'est parti pour les fajitas alors ! » que tu lances avec entrain, tandis que tu sors tout ce qu'il faut. Au même moment, Sachay se décide à se lever. Tes yeux se posent sur lui. Tu esquisses un geste pour aller vers lui, puis te ravises en voyant qu'il parvient parfaitement à se débrouiller sans toi. Et tu souris, satisfait et soulagé, avant de focaliser de nouveau ton attention sur les aliments devant toi parce que tu te rends compte être en train de le regarder un peu trop longuement. Et tu restes là, planté comme un idiot, tandis que Sachay parle de voir un thérapeute en allant vers le frigo dans ton dos. « Si ça te fait du bien, alors oui c'est p'tetre une bonne idée » que tu te contentes de dire, pendant que tu regardes la nourriture comme si tu la voyais pour la première fois et que tu ne savais pas de quoi il s'agit. « Faut faire quoi au fait ? J'en ai jamais fait... » que tu fins par avouer, un peu honteux, tandis que le tatoué s'approche de toi. Si tu en as vaguement entendu parlé, tu n'en as jamais mangé. En fait, tu n'as jamais mangé mexicain de ta vie et sûrement que tu as sorti des choses qui ne sont pas nécessaires.
 
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(#) Re: why? why not (zach)    Mar 27 Avr - 21:30
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(#) Re: why? why not (zach)   
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