• rp d'intégration // Noah & Cassie

[ rp d’intégration ]

@Noah James et @Cassie Scoresby
Pour certains jeunes la vie ne semble pas leur faire de cadeau. Tristement. Mais aujourd’hui, le musée ouvre ses portes pour les plus démunis, ceux sans foyer. Ces enfants délestés de leur parent ou qui n’ont pas eu la chance de tomber dans un foyer aimant. Ils sont amenés à visiter le musée, découvrir l’art dans toute sa splendeur. Une façon de leur montrer qu’il y a du beau dans la vie, que tout n’est pas morose et sombre comme leur vie le laisse à croire. Ils trouveront le chemin de leur nouvelle maison. Un tour fait avec une guide dynamique, qui amène le petit groupe d’enfants dans une salle où bon nombre de table sont disposées. Des pots à crayons ornent le centre, délivrant un arc-en-ciel de choix.

Tous les enfants se sont installés à des tables, formant des petits groupes, discutant. Alors qu’à l’une d’elle, un garçon s’y tien seul. Personne pour l’accompagner, mais ça ne semble pas le déranger. Ce qui n’échappe néanmoins pas à une employée qui s’approche doucement et vient prendre place à ses côtés. Et si cette rencontre berçait l’espoir de voir un rayon de lumière traverser cette solitude…

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âge : vingt-neuf ans - 03.01.1994

[ intégration ]

@Noah James

Les premiers ateliers qu’elle a dû faire ont été compliqués pour Cassie, elle qui a du mal à se mettre en avant, à ouvrir des discussions et à prendre la parole en public. Elle est suffisamment douce pour travailler avec des enfants, c’est vrai, mais peut-être n’a-t-elle pas encore l’âme qu’il faut pour les guider et les encadrer. Pourtant elle apprend, elle s’affirme un peu plus à chaque fois qu’elle participe à ce genre d’actions et ces derniers temps elle a au moins pu se donner un peu plus à fond dans son travail. Quand elle est au musée elle ne pense à rien d’autre Cassie, elle oublie le monde, les problèmes, les responsabilités. Ne compte plus que l’art, les rêves et les espoirs. Aujourd’hui c’est ceux des enfants qu’elle veut mettre en avant, pour leur donner la chance de coucher sur le papier leurs imaginaires variés.

Les enfants bougent, les enfants parlent. Pour la plupart, ils ne s’arrêtent plus, faisant tomber les crayons sur le sol et froissant les feuilles sans même s’en rendre compte. C’est assez attendrissant à voir et la blonde sourit en voyant tout cela. Puis finalement, elle sourit encore plus en voyant un petit garçon bien plus discret que les autres, seul à une table. Ça la questionne, peut-être même l'attriste un peu, bien que lui semble déjà plongé dans son œuvre. Il ne fait pas attention aux autres, dessine pour lui et d’un pas discret Cassie s’approche pour s’asseoir à ses côtés. Mécaniquement elle se saisit tout de suite d’une feuille elle aussi, comme un réflexe contre lequel elle ne peut lutter. Puisque le petit garçon garde le silence, elle ne dit rien pendant près d’une minute, traçant quelques traits sur son papier. « Comment est-ce que tu as décidé ce que tu allais faire ? » demande-t-elle finalement, avec un doux sourire. C’est peut-être une question un peu trop complexe pour un enfant aussi jeune, mais son manque d’expérience ne l’aide pas à anticiper ce genre de chose. Ce qu’elle sait, c’est que ça ne sert à rien de lui demander ce qu’il dessine - parce qu’il lui suffit de baisser le regard sur sa feuille. « Parfois je trouve que c’est le plus difficile, de commencer. Tu te débrouilles très bien toi. » Des encouragements elle en donne à tous les enfants qui viennent ici, parce qu’au fond on s’en fiche de la technique. L’important est qu’ils s’amusent, qu’ils développent leur créativité. « Comment est-ce que tu t’appelles ? » finit-elle par demander. Sans doute est-ce trop de questions d’un coup.

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@Noah James et @Cassie Scoresby
Aujourd’hui on a fait une sortie au musée. C’était génial. La guide nous a donné plein d’explications, et on a vu des trucs incroyables. À l’entrée du musée il y a même un grand dinosaure tout en squelette, et je n’ai même pas eu peur. J’espère qu’on va vite retourner au musée, c’est bien mieux que l’école. C’est grand on pourrait se perdre, mais pas moi, non moi je suivais la maîtresse. Après la visite la dame nous a emmenés dans une salle, là il y avait plusieurs tables avec des feuilles et des crayons de couleur. On nous a donné l’autorisation de dessiner. Tout le monde s’est jeté sur la première table s’arrachant presque les feuilles et les crayons. J’avais peur quand les enfants réagissent comme ça. Alors je me suis dirigé vers une autre table tout seule. J’ai pris une feuille quelques crayons et je me suis mis à dessiner tranquillement.

Puis une dame est arrivée et a pris une faillite assise à côté de moi pour dessiner. J’ai à peine relevé les un mondes ça, à la loi de faire ce qui lui plaît. La dame était très jolie, elle avait les cheveux couleur de l’or est un très beau sourire, moi je ne souris pas. Je n’ai pas le droit c’est une faiblesse, c’est comme parler ça sert à rien. Mais après une bonne minute sans rien dire à ce même parlé je pose mon crayon, et la regarde. Sa première question me surprend comment ai-je décidé de dessiner cela, même si je savais parler ou avais envie de parler de me dire, je ne saurais quoi lui dire. Elle me fait plaisir, mais je ne montre pas quand elle me dit que je me débrouille très bien je suis content, recevoir un compliment et nouveau pour moi, je ne sais pas comment me comportait et j’ai peur que cela me coûte ma place dans la famille à laquelle où je suis.

Puis voilà la question à laquelle je ne voulais pas répondre, que je ne voulais pas compose : comment je m’appelle. Toujours en gardant le silence regarde la dame. Après tout elle n’a pas dit comment s’appelait-elle. Je tapote alors mon T-shirt au niveau je porte un petit badge accroché la page ce dernier, dessus on peut voir deux mots en lettres capitales : Noah James. Puis juste en dessous écrit au stylo avec une écriture hésitante et infantile on pouvait voir le mot Weaver. C’est moi qui l’avais rajouté je montrais par là que j’étais content où je vivais.

J’ai neuf ans et pourtant je suis dans une classe qui est réservée aux enfants qui n’ont pas le niveau qu’il devrait avoir. Je pousse mon décès verse la dame afin qu’elle voit et lui montre mon œuvre : une grande maison et trois personnages deux adultes et un enfant. Au-dessus des adultes écrits papa maman et au dessus de l’enfant moi. Oui c’est très enfant mais c’est moi qui l’ai fait. Une nouvelle fois je montre à la dame mon badge, elle a désigné du doigt je veux savoir comment il s’appelle, j’espère qu’elle aura compris.

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