"Sur la musique, on va on vient..." - Sacha & Nath
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[ Sur la musique, on va on vient ]
On s'éloigne et on revient « Waouh, mais qu’est-ce qu’elle fait là-haut Sacha ? » Tu ne prends même pas la peine de tourner la tête vers ton frère qui s’installe à tes côtés, trop occupé à dévorer la scène des yeux. Scène où ta belle danse sensuellement depuis une dizaine de minute, sur une musique un tantinet trop suggestive à ton goût. « Keira est malade, elle a prévenu au dernier moment. Y’avait trop de monde pour annuler, du coup je lui ai demandé de la remplacer en urgence. Fais-moi plaisir et regarde ailleurs » Tu grommelles entre tes dents et tu lances un regard assassin à Derek qui rit ouvertement, sans quitter Sacha des yeux. « Fallait pas l’envoyer sur scène si tu veux que personne la regarde… Tu comptes demander ça à tous les mecs qui la matent et qui s’imaginent en train de coucher avec elle ? » Tu te mords la lèvre pour éviter de répondre rageusement à l’affirmative. T’as bien une idée de ce que tu pourrais leur faire, à tous ces hommes mais t’as aucune envie de montrer à ton frère qu’il touche juste. De toute manière, il te suffirait de tourner la tête deux secondes vers l'amas de gens derrière toi pour te rendre compte que tout le monde l’observe et que nombre d’entre eux se demandent certainement s’ils auraient leurs chances avec elle. Tous se voient certainement déjà en train de caresser ses courbes, superbement mises en avant par l’ensemble qu’elle a choisi de porter ce soir. Parce qu’elle est belle Sacha, resplendissante même. Parce qu’elle dégage ce truc incroyable quand elle danse. Cette aura qui t’as fait chavirer à la seconde où tes yeux se sont posés sur elle pour la première fois et que tu n’as trouvé chez personne d’autre par la suite. Elle donne cette impression de force et de fragilité mêlés, elle paraît se livrer toute entière, s’abandonner à son public. Certes, tu te consummerais probablement de jalousie si tu commençais à scruter autour de toi et à compter le nombre de regards lascifs qui déshabillent la jeune femme, qui la désirent. Mais c’est pas ce que tu veux faire et quand bien même tu le voudrais, t’en es incapable à cet instant. Parce que ce soir plus que jamais, tu ressens exactement la même chose qu’il y a deux ans, lorsque tu l’as vu à l’Eden pour la première fois. Le même sentiment d’urgence, la même vague d’émotions incontrôlable qui t'emporte, qui t’enivre. Le même besoin viscéral de la faire tienne là, maintenant. Absolument rien n’a changé. Bien au contraire d’ailleurs, tandis que la musique ralentit et que toutes les lumières se braquent sur elle, tu réalises que c’est encore plus vrai aujourd’hui, encore plus intense. Vos regards se croisent et l’espace de quelques secondes, tout disparaît. Il n’y a plus de scène, plus de musique, plus de gens, plus de club. Il n’y a qu’elle. Qu’elle et son regard océan qui t’appelle, qui te fait frissonner du plus profond de ton être. Plus qu’elle qui te happe, qui t’enivre. Plus que ton palpitant qui bat la chamade, qui voudrait partir en balade pour la retrouver et commencer un tout autre style de danse. Tu ne retiens pas ton sourire devant l’ovation et les sifflements admiratifs qui la récompensent lorsque la dernière note résonne enfin. Elle les mérite amplement et tu auras tout le temps de lui montrer à quel point elle est à toi lorsque vous vous retrouverez seul à seul. Tu te souviens de respirer et tu t’enfonces dans ton fauteuil, saisissant ton verre de whisky pour en savourer quelques gorgées tout en observant discrètement les coulisses d’où elle ne tardera pas à sortir. Tu remarques même pas l’air narquois de ton frère lorsqu’il te tappes sur l’épaule et qu’il s’en va, conscient qu’il ne ferait que tenir la chandelle s’il restait dans les parages. Tu n’as d’yeux que pour elle, mais t’es probablement le seul à pas remarquer à quel point.
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(#)"Sur la musique, on va on vient..." - Sacha & Nath Jeu 12 Nov - 18:07
statut civil : Célibataire. Le coeur qui ne bat pourtant toujours que pour un seul homme. James qui résonne dans tout son être dans toute son âme. Mais il est temps qu'elle se concentre sur elle et qu'elle se donne une chance d'être heureuse un jour.
occupation : Barmaid au Snug Harbor
habitation : 24 faubourg marigny avec Matthew, Charlie et Marvin
disponibilité : Disponible : 0/4
code couleur : #ff3366
sur la musique, on va on vient
Let me see you dance, I love to watch you dance. Take you down another level and get you dancing with the devil. Bring your love baby I could bring my shame. Bring the drugs baby I could bring my pain. I got my heart right here, I got my scars right here. Bring the cups baby I could bring the drank. Bring your body baby I could bring you fame. And that's my motherfucking words too, just let me motherfucking love you @Nathanael Svensson
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Ses mouvements sont lents, gracieux. Elle laisse son corps se mouvoir au rythme de la musique avec une sensualité qui n’appartient qu’à elle. Cette danse, elle l’a fait un bon nombre de fois et toujours avec la même intensité. Les regards braqués sur elle, elle savoure ces quelques instants d’une gloire pourtant misérable. Mais elle aime ça Sacha. Elle aime être cette femme mystérieuse provoquant le désir chez des hommes qui ne l’intéresseront jamais. Parce qu’elle a l’impression d’être une autre personne. Parce qu’elle se fond dans ce personnage devenu son exutoire. Sur cette scène, elle se sent davantage comme la diablesse qu’il espère trouver en elle. Femme fatale dont les charmes semblent pouvoir faire fondre n’importe quel homme présent ce soir. Elle, elle n’a d’yeux que pour un seul d’entre eux. Pour le démon aux yeux d’ange, le serpent diabolique. Elle est là ma tentation. Elle est là mon obsession. Son regard croise celui de Nathanael et le temps d’un instant, tout s’arrête. Son cœur loupe un battement tant leur connexion est forte, tant l’attraction est palpable. Ce soir, elle ne danse que pour lui. Parce qu’il est le seul à embraser son palpitant. Le seul à réveiller son âme. Elle sait qu’il déteste la voir là. Qu’il ne supporte pas les regards langoureux qui se posent sur elle. Elle, elle aime savoir que ça l’énerve, que ça le titille, car il montre davantage qu’elle lui appartient, qu’elle est sienne. Son comportement vient le trahir, dévoile ce qu’il pense, ce qu’il ressent. Même à plusieurs mètres de lui, elle peut sentir toute la tension qui l’habite et qu’il tente de calmer. Elle imagine sa mâchoire se crisper tandis qu’il attend avec impatience la fin de cette musique un brin trop longue, se retenant sans savoir comment de claquer toute l’assemblée. Cette idée la fait sourire parce qu’elle sait qu’à sa place, elle réagirait exactement de la même façon. Les dernières notes retentissent alors que son regard ne quitte plus celui de son homme. Un sourire vient étirer ses traits face au tonnerre d’applaudissements qui se fait entendre. Visiblement, ils ont apprécié. J’espère que toi aussi tu as aimé… Il n’y a que pour lui qu’elle veut être belle. Que pour lui qu’elle veut être séduisante. Elle se dirige rapidement vers les coulisses afin d’enfiler une tenue plus adéquate pour rejoindre le jeune Svensson. Ce soir, elle n’a pas envie de le provoquer, elle veut juste profiter. Quelques minutes plus tard, alors qu’elle s’apprête à rejoindre le carré VIP, elle sent une main forte l’agripper. « Bonsoir beauté. T’as été exceptionnelle ce soir tu sais ? Dis-moi… J’aimerai beaucoup une petite danse privée, si tu vois ce que je veux dire ? » Evidemment que je vois, enfoiré… Elle se mord la joue pour se retenir de l’insulter. C’est un client fortuné. Le genre de mec un peu trop souvent dans les parages mais qui rapporte au club et qu’il vaut mieux éviter de fâcher. Un faux sourire prend place sur son visage alors qu’il lui donne clairement envie de gerber. « Merci pour les compliments. En revanche je n’offre pas ce genre de service. Mais si vous voulez je peux vous appeler une fille qui sera ravie de s’occuper de vous. » Il s’apprête à répondre quand une voix grave vient les interrompre. Elle n’a pas besoin de se retourner pour savoir de qui il s’agit, elle l’a senti avant même qu’il ne se manifeste. « Un problème ? » L’air dur de Nathanael ne présage rien de bon. Elle lui attrape discrètement la main pour le détendre mais parvient à sentir toute la colère qui l’anime en cet instant. « Non aucun, Monsieur me demandait seulement si une des filles pouvaient venir prendre soin de lui. J’allais justement lui conseiller Stacy, qu’en penses-tu ? » Elle préfère cacher la vérité car elle sait à quel point Nath peut se montrer violent et impulsif. Inutile de déclencher une guerre pour si peu. Il n’est jamais bon pour le patron d’afficher ses mauvais côtés. Je veux seulement te protéger tu sais…
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(#)Re: "Sur la musique, on va on vient..." - Sacha & Nath Sam 14 Nov - 22:23
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[Sur la musique, on va on vient...]
@Sacha Lewis et @Nathanael Svensson Depuis qu’il a investi pour monter ce club, il en a vu des filles se mouvoir sur cette scène Nathanael. Il en a auditionné même, parce qu’avant de gagner assez pour pouvoir déléguer ce genre de tâche, il a bien fallu qu’il s’en occupe lui-même. Ils se sont construits tout seul Derek et lui, personne ne les a aidé à avoir le succès qu’ils ont aujourd’hui. Il est fier, quand il voit le nombre de gens présents ce soir, parce qu’il sait que cette réussite, il ne la doit qu’à son travail acharné. Sacha, elle aurait pu être seulement une poupée de plus parmi les autres, un objet qu’il ne verrait qu’au travers du profit qu’elle pourrait lui rapporter et du public qu’elle pourrait lui amener. Pourtant, ça n’a jamais été le cas. Pas une seule seconde. Dès que ses yeux se sont posés sur elle la première fois, il a su que c’était différent. Qu’elle n’était pas qu’un chiffre, pas qu’un corps. Il s’en cache bien sûr, parce que c’est dangeureux pour lui de montrer ce qu’il ressent vraiment, parce qu’il préfère la rendre folle plutôt que de s’avouer à lui-même la place qu’elle a prise dans sa vie. Pourtant, ça ne la rend pas moins réelle, cette place. Sacha, elle l’hypnotise, Sacha, elle a ce truc qui vient le prendre par les tripes, cette aura qui le rend dingue, qui le remue au plus profond de lui-même. Cette fêlure qui fait tant écho à la sienne et dans laquelle il s’est reconnu dès les premiers instants.
Parce que tu n’es pas qu’un objet de désir, parce que j’aime réveiller la lionne qui est en toi mais que j’aime aussi ta fragilité, ta douceur.
Il brûle Nath. Son regard est un brasier qui ne cherche qu’à enflammer le cœur de sa belle, qu’à prouver à tous à quel point elle lui appartient. A quel point ils s’appartiennent. C’est pas sain, il le sait bien, mais il se consume autant de jalousie à l’idée de tous les regards qui la déshabillent que de fierté car c’est à son bras qu’elle finira la soirée. Il savoure autant qu’il se languit que sa danse se termine. C’est un doux supplice auquel il s’abandonne jusqu’à ce que la dernière note résonne, jusqu’à ce qu’un tonnerre d’applaudissement le libère enfin. Il ne joue pas pour une fois. Le sourire qu’il lui adresse est plus que sincère, il n’a qu’une hâte, c’est de la retrouver et de l’avoir tout à lui. Pas de dispute ce soir, pas de pique. Il veut tout autre chose et même alors qu’elle se trouvait à plusieurs mètres de lui, il lit assez bien en elle pour savoir qu’il en est de même de son côté. Ils l’ont mérité cette pause, cette trêve. Ils ont le droit de baisser les armes pour une soirée, de s’aimer plutôt que de se détruire, de savourer plutôt que de gâcher.
Installé dans son fauteuil au carré VIP, il sirote tranquillement son whisky, éternel bâton de nicotine au coin des lèvres. Personne ne vient le voir ce soir. Ses employés le connaissent assez pour savoir que ce n’est pas le moment et sans même qu’il n’ait eu besoin de le lui demander, il sait que Derek est là pour assurer en cas de pépin, comme toujours. C’est alors qu’il tourne une énième fois la tête vers les coulisses et qu’il l’aperçoit, cet homme qui se tient déjà bien trop proche de Sacha. Il remarque immédiatement la main intrusive sur son bras et l’air faussement poli qu’elle aborde tandis qu’elle s’adresse à lui. En un éclair, il bondit de son siège pour aller à leurs rencontres, endossant son rôle de taulier qui vient simplement s’assurer que les choses se déroulent bien. “Un problème ?” Pour le bonjour, on repassera. Parce qu’il sait exactement à quel type de personne il a affaire sans avoir besoin de demander et que s’il n’y avait pas autant de monde autour d’eux, il règlerait le problème à sa manière et fissa. Sa main se crispe d’instinct autour de celle de Sacha et il la tire doucement pour mettre une distance plus raisonnable - mais pas encore suffisante à son goût - entre eux et leur interlocuteur. Il est pas démonstratif, encore moins au club, mais là il réfléchit même pas. “Non aucun, Monsieur me demandait seulement si une des filles pouvait venir prendre soin de lui. J’allais justement lui conseiller Stacy, qu’en penses-tu ?” Elle ment, il le sent tout de suite. Elle ment pour pas qu’il s’énerve, parce qu’elle sait pertinemment comment il pourrait réagir pour ce genre de chose. Il passe un bras autour de ses hanches, conscient qu’il ne peut pas se permettre un esclandre et qu’il doit gérer cette situation comme un patron et non pas comme un homme jaloux. Cependant, il a besoin de la sentir contre lui. Son contact l’apaise un peu, ses traits se détendent. “Excellente idée. Monsieur devrait d’ailleurs savoir qu’on demande ce genre de service au bar et non pas directement aux filles ici, pour la sécurité et le confort de chacun. Les règles sont à l’entrée, au cas où il ait besoin d’un rappel.” Son ton est bien plus sec qu’il ne l’aurait voulu et quiconque le connaît un peu sentirait la menace sous-jacente à ses paroles mais probablement pas le cinquantenaire qui leur fait face.
Maintenant dégages loin d’elle et vite, ce sera mon seul et unique avertissement.
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(#)Re: "Sur la musique, on va on vient..." - Sacha & Nath Mer 18 Nov - 16:32
statut civil : Célibataire. Le coeur qui ne bat pourtant toujours que pour un seul homme. James qui résonne dans tout son être dans toute son âme. Mais il est temps qu'elle se concentre sur elle et qu'elle se donne une chance d'être heureuse un jour.
occupation : Barmaid au Snug Harbor
habitation : 24 faubourg marigny avec Matthew, Charlie et Marvin
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sur la musique, on va on vient
Let me see you dance, I love to watch you dance. Take you down another level and get you dancing with the devil. Bring your love baby I could bring my shame. Bring the drugs baby I could bring my pain. I got my heart right here, I got my scars right here. Bring the cups baby I could bring the drank. Bring your body baby I could bring you fame. And that's my motherfucking words too, just let me motherfucking love you @Nathanael Svensson
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Il y a bien longtemps que je n'ai pas ressenti ce que je ressens pour toi. Bien longtemps qu'un homme n'a su mettre la main sur moi. Tu es entré dans ma vie avec une facilité déconcertante. J'étais cet animal craintif et sauvage. Cette princesse des glaces. Et pourtant... De tes yeux perçants tu es venu conquérir ce cœur que je protégeais fermement.
Il ne sait probablement pas Nath, tout ce qu’il a réveillé en elle. L’amour n’était pour elle plus que chimère. Mirage d’un bonheur disparaissant à son contact. Elle n’y croyait plus la belle, abandonnant toute idée d’aimer à nouveau. Le cœur encore trop meurtri de cette histoire qui n’aura jamais vu le jour. Douleur intense qu’elle voulait fuir à tout prix. N’avait-elle pas assez mal Sacha ? Elle avait suffisamment souffert Lewis. De tout ce qu’elle avait perdu. De tout ce qu’elle n’aurait jamais plus. À quoi bon aimer encore ? À quoi bon se donner si c’était pour revivre ce qu’elle cherchait à éviter ? L’attachement, l’espoir, la vulnérabilité… Elle ne voulait plus de tout ça. Elle ne voulait plus se sentir si fragile, si dépendante de quelqu’un. Pas quand la vie pouvait s’arrêter en une fraction de seconde. Pas après avoir vu son monde s’écrouler en un instant. Mais je n’ai pas su te résister… Je n’ai pas su empêcher mon cœur de fondre sous ton regard. Malgré la peur, elle avait plongé. Vivant cette passion qui n’a de cesse de la surprendre. Jamais encore elle n’avait connu ça. C’est à la fois merveilleux et destructeur. Doux mélange d’émotions contraires qui la rendent chaque jour plus accro à cet homme. Elle sait pourtant que c’est dangereux. Car à s’aimer trop fort, on finit par s’aimer mal. Et elle sait au fond d’elle que c’est probablement déjà le cas… Mais je ne veux pas partir. Je ne veux pas te quitter. Car tout ce que je ressens, que ce soit la peine ou le bonheur, tout cela me rend vivante Nath. Et ça, ça n’a pas de prix…
Elle n'a qu'une hâte Sacha, rejoindre l'homme qu'elle aime. Elle avait senti son cœur brûler de désir sous ces regards échangés. Un frisson parcourant son échine à l'idée de ces lèvres qu'elle allait retrouver. Ce soir, ils ont hissé le drapeau blanc. Brève interlude dans cette guerre qu’ils peinent à arrêter. Parce que les sentiments sont trop forts, trop prenants pour apaiser le torrent destructeur de leur jalousie. Mais il y a des moments où l'amour prend le dessus. Des instants où je veux t'aimer sans haine, t'aimer dans cette douceur que l'on sait parfois partager. Car il y a parfois ces moments où plus rien n’existe à part eux. Où leurs regards valent mille mots. Ces instants précieux où elle laisse tomber sa garde, se donnant à lui entièrement. Sans peur, sans crainte. Une soirée de calme leur tendait les bras, jusqu’à que cet homme ne vienne tout gâcher… La tension est palpable et elle sait qu'il suffirait d'un rien pour qu'il explose. En son for intérieur, elle prie pour que l'homme acquiesce et s'en aille car elle serait incapable de calmer l'ouragan Svensson. Elle sent Nathanael passer un bras autour d’elle et elle se retient de sourire à ce contact, à ce geste éloquent. Parce qu'il ne fait jamais ça le beau brun. Trop pudique. Trop joueur pour oser lui montrer qu'elle est sienne. Pourtant ce soir, tu n’hésites pas, comme un animal marquant son territoire, tu montres que c’est toi le roi. « Sauf que moi, c'est elle que je veux. » Elle sent l'emprise de Nath se resserrer, signe de la colère qui monte en lui. Elle cherche Derek du regard car elle sait qu'il ne faudra pas longtemps avant qu’il ne sorte de ses gonds. Ce n'est qu'une question de secondes, surtout au vu de l'air dédaigneux de l'homme face à eux. « Je crois que le client est roi non ? » Elle se mord l'intérieur de la joue dans l'espoir de contenir la rage qui commence à bouillir en elle. Mais elle doit rester calme car elle sait que ce ne sera pas le cas du beau Svensson. Elle doit rester à sa place Sacha. Laisser le boss gérer les conflits. Elle ne veut pas attiser le feu et rendre cette situation encore plus compliquée qu'elle ne l'est déjà. Elle sent pourtant que les choses vont prendre un mauvais tournant alors elle tente de se préparer au pire. Car elle sait la belle, que le silence de son homme ne présage rien de bon. Au contraire… « Alors c'est quoi le problème ? Le patron veut pas partager sa putain ? » Connard ! Elle a envie de le gifler tant ses remarques lui foutent la gerbe. Un coup d'œil jeté en direction de Nathanael suffit à lui faire comprendre que ça va très mal se passer. Son regard noir lui donne des frissons tant il est glacial. Elle ne peut imaginer la rage qu’il doit ressentir en cet instant. Elle aimerait pouvoir faire quelque chose mais elle sait déjà que c’est trop tard… Il venait de franchir la limite à ne pas dépasser.
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(#)Re: "Sur la musique, on va on vient..." - Sacha & Nath Dim 27 Déc - 13:24
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Sur la musique, on va on vient
@Sacha Lewis et @Nathanael Svensson Nathanael, il a jamais fait parti de cette catégorie de gens - la plupart de ceux qui l’entourent en réalité - que l’on peut dire accroc à l’amour. Tout jeune déjà, il voyait son frère enchaîner les relations sans jamais rester célibataire plus de quelques semaines sans déprimer et chercher inévitablement la suivante et déjà, il peinait à comprendre pourquoi. Bien sûr, les plaisirs charnels ont ce goût de toujours plus auquel on revient inévitablement mais pourquoi le couple ? Pourquoi se condamner à vivre toujours avec la même personne lorsque l’on peut varier les partenaires soirs après soirs sans s’encombrer de choses futiles comme la dépendance, l’attachement ou la fidélité ? Pourquoi s’enchaîner à quelqu’un pour le restant de ses jours lorsqu’il est si agréable, si jouissif et si vital de se sentir libre ? Il le pense toujours tout ça mais tandis qu’ils se regardent avec Sacha, elle du haut de sa scène et lui quelques mètres plus loin, assis sur son fauteuil, lui vient également la pensée étrange et effrayante qu’aujourd’hui, il n’en verrait aucune autre qu’elle à ses côtés. Et puis il y a cet homme qu’il aperçoit soudainement beaucoup trop proche de sa belle et tous ses radars qui s’allument. Il bondit Nath, sans même prendre le temps de réfléchir une seule seconde. Il bondit et tel un coq au milieu de la basse court, il marque son territoire en passant un bras autour des hanches de la jeune femme. C’est pas son style, absolument pas. Pas quand je me plait tant à jouer de mes charmes avec d’autres pour te prouver à quel point je suis libre, à quel point je ne t’appartiens pas, à quel point je ne te dois rien. Pas quand montrer ce que je ressens pourrait te mettre en danger. Pas quand cette main possessive signifie à quel point tu comptes pour moi. Mais là c’est instinctif, animal. L’idée de ce que pense cet homme, de ce qu’il s’imagine fait monter en lui une colère sourde qu’il sent l’envahir progressivement malgré sa main dans celle de Sacha, son bras autour d’elle. Mais il faut qu’il garde contenance parce qu’ici, au club, elle n’est censée être qu’une danseuse parmi les autres et lui le maître des lieux. Nulle surprise à ce qu’un client puisse faire une telle demande quand on sait à quoi sont prêtes les autres filles pour quelques centaines de dollar. Nulle surprise quand lui-même encourage ouvertement ces pratiques et qu’elles ont mêmes clandestinement fait la renommée de l’Eden pour beaucoup.
Il le supporte pas pourtant, ce regard lubrique et ses yeux imbibés d’alcool qui scrutent la jeune femme, qui la déshonorent. Parce que c’est pas elle ça, parce que ça l’a jamais été. Parce qu’elle vaut tellement mieux Sacha. Parce que je n’ai jamais vu ça chez toi. Parce que tu n’es pas cette simple poupée dont les hommes peuvent abuser au gré de la grosseur de leur porte monnaie. Parce que même si c’est la solution de facilité que beaucoup choisissent, ou peut-être aussi parce qu’elles n’ont pas d’autres choix, pas elle. Pas une seule fois. Il boue, Svensson, parce qu’il voit bien qu’il est pas prêt à lâcher, l’homme qui lui fait face. Il voit bien que c’est le genre de connard à qui on dit jamais non parce qu’ils proposent toujours un billet de plus pour obtenir ce qu’ils désirent. Mais pas ce soir, pas cette fois. Et il lutte pour pas lui sauter à la gorge, il lutte et son regard se fait plus noir encore tandis qu’il écoute le quinquagénaire parler. Il ne le coupe pas, il l’observe simplement tandis que Sacha se tend elle aussi contre lui de la rage qu’elle tente tant bien que mal de contenir pour, il le sait, ne pas envenimer d’avantage la situation. « Alors c'est quoi le problème ? Le patron veut pas partager sa putain ? » Tout se passe en un éclair parce que là encore, il n’a le temps de penser à rien Nathanael. Il peut pas calculer, peser le pour et le contre de sa réaction, aussi stupide et insensée soit-elle. Il avance, d’instinct et sa main se porte à la poche de son pantalon d’où il sort un canif à la lame bien affutée, assez pour briller et être visible de son interlocuteur. Le carré VIP offre au moins ce luxe d’être assez à l’écart du reste de la clientèle pour que personne ne remarque rien, tout du moins pour le moment. « Un mot, un geste et t’es mort, c’est clair ? » Son ton ne laisse aucune supposition possible quant au fait qu’il puisse mettre ou non ses menaces à exécution. Il imagine déjà une pièce sombre dans laquelle lui et son couteau pourraient s’exprimer en toute liberté pour apprendre à cet enfoiré à tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de l’ouvrir. Ou à la lui couper définitivement d’ailleurs. «Ici le roi, c’est moi. Et elle n'a rien d’une putain. » Il est maintenant si proche du visage de l’homme que leurs fronts pourraient se toucher. Il n’est qu’un lion Nathanael, prêt à bondir définitivement sur sa proie à la moindre occasion. Le monde extérieur n’existe plus, il n’y a plus qu’eux deux et sa lame, exactement comme à l’époque où plus rien n’importait pour lui que de faire payer l’homme qui avait déshonoré sa soeur. «Nathanael ? » La voix et l’ombre de son frère dans son dos sont comme deux chocs électriques qui le ramènent brutalement à la réalité mais il peine à décrocher Svensson, même s’il ne doute pas une seconde que maintenant que Derek est là, jamais son désir de vengeance ne sera assouvi comme il le souhaiterait. « Monsieur va s’excuser auprès de Sacha pour le dérangement et je le raccompagne calmement à l’entrée, ok ? » Sa question n’en est pas vraiment une et la main de son aîné vient lui presser l’épaule avec fermeté pour l’obliger à se détourner. Il serre les poings de frustration mais s’exécute, repliant son canif pour le ranger dans sa poche et portant de nouveau son regard sur la jeune femme. Car il n'y a que pour elle qu'il peut ainsi perdre les pédales. Parce que l'idée qu'un autre te salisses de ses mains m'est insupportable.
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(#)Re: "Sur la musique, on va on vient..." - Sacha & Nath Mar 20 Avr - 23:27
statut civil : Célibataire. Le coeur qui ne bat pourtant toujours que pour un seul homme. James qui résonne dans tout son être dans toute son âme. Mais il est temps qu'elle se concentre sur elle et qu'elle se donne une chance d'être heureuse un jour.
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Let me see you dance, I love to watch you dance. Take you down another level and get you dancing with the devil. Bring your love baby I could bring my shame. Bring the drugs baby I could bring my pain. I got my heart right here, I got my scars right here. Bring the cups baby I could bring the drank. Bring your body baby I could bring you fame. And that's my motherfucking words too, just let me motherfucking love you @Nathanael Svensson
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Tout se passe en une fraction de secondes. À peine a-t-elle le temps de comprendre ce qu'il se passe que l'homme se retrouve menacé par un Nathanael vert de rage. Elle a peur Sacha. Pas de lui, non. Mais de ce qu'il pourrait faire et de tout ce que cela entraînerait s'il venait mettre sa menace à exécution. Car si cet homme la répugne au plus haut point, il ne mérite pas la mort pour autant. Par pour des mots qui, aussi rabaissant soient ils, ne devraient même pas les atteindre. On est au-dessus de ça mon ange. Au dessus des paroles d'un connard arrogant. À vrai dire, c'est loin d'être la première fois qu'on lui parle ainsi à la blonde. Lors de ses premiers mois ici en tant que danseuse, nombreux sont les hommes qui ont tenté d'obtenir d'elle plus que ce qu'elle n'était disposée à leur donner. Il y a eu les mots à vomir et les mains baladeuses. Et tu n'étais pas toujours là. Tu deviendrais fou si tu savais ce qu'ils faisaient. Ce qu'ils disaient. Car à leurs yeux, elle n'est qu'un vulgaire objet présente pour assouvir leurs désirs. Elle n'a pas son mot à dire. Jolie poupée qu'ils veulent posséder pour quelques liasses de billets. Mais le roi diabolique est arrivé, venant délivrer la princesse abandonnée. Tu es venu me faire tienne, privant tous ces hommes de ce corps que tu ne voulais que pour toi. Parce que toi non plus tu supportais pas de voir dans leurs yeux toutes les choses qu'ils rêvaient de me faire. Et tu l'acceptes pas plus aujourd'hui. Pas maintenant que tu affiches de plus en plus que la princesse devient doucement reine. Il y a alors un sentiment étrange de fierté qui la gagne. Oui elle est fière. Fière de voir qu'il veut qu'on la respecte. Fière qu'il se batte pour que personne ne la souille. J'aime te voir comme ça. J'aime te savoir fou à l'idée qu'un autre me salisse. Qu'un autre me déshonore. J'aime voir cette rage qui brûle en toi lorsque ça me touche. Tu deviens ce loup sauvage prêt à montrer les crocs. Et c'est ce qui me fait fondre davantage pour toi…
Elle voit Derek au loin et lui fait signe de venir car elle sait qu'il est le seul à cet instant qui pourrait calmer la fureur de son frère. D'un coup d'œil rapide il comprend ce qu'il se passe et intervient rapidement pour apaiser les tensions. « Merci. » souffle-t-elle doucement alors qu'il part, soulagée que la situation n'aie pas dérapé davantage. Son regard vient se poser sur Nathanael qu'il la fixe, comme pour savoir comment elle va. Elle attrape la main de son homme, s'approche de son oreille pour lui murmurer ces quelques mots. « Suis moi. » Un sourire tendre étire ses lippes dans l'espoir d'apaiser sa rage. C'est main dans la main qu'ils montent à l'étage jusqu'au bureau du maitre des lieux. Elle l'amène à son fauteuil, va fermer la porte à clé avant de venir s'installer sur ses jambes. De ses mains elle attrape son visage. « Hey, regarde moi. » Elle peut sentir toute la tension qui l'habite. Ses muscles sont raides et son regard toujours noir de colère. Alors je caresse tes joues, tendrement. Je suis douce. Câline. Car je veux être celle qui t'apaise. Celle qui t'aime. Je ne suis pas toujours cette diablesse prête à te rendre fou. Je suis aussi cette femme dont le cœur s'embrase par ta simple présence. Ses lèvres viennent se poser sur les siennes. Sa main glisse de sa joue à sa nuque alors qu'elle caresse ses cheveux, intensifiant leur baiser. Et déjà je sens ton corps qui se détend. Ce contact leur fait du bien. Je savoure cette proximité, ce silence apaisant qui règne dans la pièce. Il n'y a plus que toi. Plus que moi. Plus que nous… « Oublie cet enfoiré d'accord ? Il ne mérite pas que tu te salisses les mains. » Il vaut mieux que ça Nath. Mieux que ce bâtard qui croit que l'argent fait de lui quelqu'un de supérieur. « Merci de m'avoir défendu. J'aime te voir comme ça… C'était presque sexy tu sais ? » Elle rit légèrement, tente de détendre l'atmosphère. Pourtant, elle mentirait en disant que ce n'est pas vrai. Elle sait de quoi il est capable, elle l'a vite compris en arrivant ici et davantage encore après en être tombée amoureuse. Et peut-être que je devrais être effrayée. Peut-être que je devrais te craindre. Mais étrangement, tu n'es que plus attirant à mes yeux. Tu es ce danger, ce feu brûlant qui ne cesse de m'appeler. Et je crois que pour toi, je serai prête à plonger.
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(#)Re: "Sur la musique, on va on vient..." - Sacha & Nath Mar 4 Mai - 20:01
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Sur la musique, on va on vient
« If you love me With all of your heart. If you love me I'll make you a star in my universe. You'll never have to go to work. You'll spend everyday, shining your light my way. »
Colère noire. Rage brûlante qui fait s’emballer son myocarde, pulser le sang qu’il sent battre jusque dans ses tempes. Mots qu’il peut pas entendre, qu’il peut pas accepter. Parce que même s’il dépense une grande partie de son énergie à montrer le contraire, elle compte Sacha. Il l’aime. Il lui a fallut beaucoup de temps pour l’accepter et il lui en faudra probablement encore. Mais il ne peut supporter qu’on la salisse ainsi, qu’on piétine ce qu’elle est. Ou plutôt qu’on la fasse devenir ce qu’elle n’est pas et ce qu’elle n’a jamais été. Cette femme facile et avide d’argent sur laquelle on enchérit, que l’on achète. Elle est l’insaisissable Lewis. C’est d’ailleurs précisément ce qui l’a fait craquer en premier chez elle, ce qui a fait naître dans ses tripes l'envie qui le guide encore aujourd’hui ; qu’elle soit sienne. Alors pour la protéger, pour sauver cet honneur qui a tant d’importance à ses yeux, il fonce Nathanael, sans hésiter une seule seconde. Sa réaction est brutale, violente. Il se délecte de la stupeur mêlé à l’horreur qu’il voit naître sur le visage de l’homme acculé. Du sourire arrogant qui s’évanouit alors qu’il cherche autour de lui une échappatoire. Sauf qu’il n’y en a plus, aucune. Il aurait dû saisir la chance laissée quelques secondes auparavant de tracer sa route. Maintenant, il ne peut qu’affronter les foudres du lion qu’il a lui-même enragé. L’adrénaline est telle qu’il ne l’entend pas tout de suite, Derek. Il reprend pieds avec le monde extérieur seulement quand la main de son frère s’agrippe à son épaule. Putain, ce qu’il voudrait l’ignorer, cette poigne qui l’oblige pourtant à reculer. Ce qu’il voudrait l’ignorer et voir la vitesse à laquelle l’homme qui lui fait face se viderait de son sang après qu’il lui ait tranché la gorge. Ou à quel point il perdrait sa belle assurance, une fois le visage entaillée par la lame.
Mais il est trop tard désormais, son aîné s’éloigne déjà alors son regard - toujours assombrit par la colère - se porte à nouveau vers la blonde. C’est sans doute la première fois qu’elle le voit s’emporter ainsi mais étrangement, l’éclat qui brille au fond de ses prunelles ne l’étonne pas le moins du monde. Elle sait, Sacha. Sans qu’il n’ait jamais eu besoin de l’exprimer, elle sait qui il est, ce qu’il a fait, ce dont il est capable. Elle sait et elle est quand même là, en toute connaissance de cause. Sans mot dire, il serre sa main et se laisse entraîner jusqu’à son bureau, loin de la foule et de l’agitation qui règnent au club ce soir. « Hey, regarde moi. » Enfin, les voilà seuls. Cette simple pensée suffit à faire naître un sourire sur ses lèvres. Leurs iris se trouvent et ne se quittent plus, la tension redescend déjà d’un cran alors qu’elle caresse doucement ses joues et vient l’apaiser d’un tendre baiser. Son corps se colle d’instinct au sien, ses mains trouvent place sur ses hanches. « Oublie cet enfoiré d'accord ? Il ne mérite pas que tu te salisses les mains. » Il semble si loin désormais, l’homme qu’il rêvait pourtant d’étriper l’instant d’avant. Parce qu’il n’y a plus qu’eux. Eux et ce désir qui refait surface, qui vient le consumer, encore : qu’ils ne fassent qu’un. Il acquiesce, caresse à son tour son visage et sa nuque, cachant à peine l’envie qui réchauffe soudainement son regard. Pas de dispute à l’horizon ce soir, aucune envie qu’ils s’abîment. Simplement celle qu’ils s’aiment, comme ils savent aussi si bien le faire. Celle de cette tendresse et de cette complicité qu’ils partagent depuis leurs premiers instants et qui ne cesse de se renforcer jour après jour à mesure qu’ils se dévoilent un peu plus l’un à l’autre. Ça l’effraie Nath’, autant qu’il adore ça. « Merci de m'avoir défendu. J'aime te voir comme ça… C'était presque sexy tu sais ? » Il rit lui aussi mais devine la vérité cachée derrière la boutade, la fierté qui l’habite sans doute à l’idée qu’il n’ait rien pu dissimuler de ce qu’il éprouve pour elle, qu’il se soit ainsi dévoilé auprès de tous. « Presque, c’est tout ? » qu’il demande, moue boudeuse aux coins des lèvres. « T’y habitues pas trop… » Elle pourrait cependant, car il est vrai que sans réellement en avoir conscience, il l’affiche de plus en plus leur relation. Elle ne fait plus aucun doute auprès des employés du club en tout cas et il n’a jamais manqué de rappeler à l’ordre ceux qui s’intéressaient à elle d’un peu trop près. Elle est à lui, nul ne l’ignore mais il devient aussi évident pour tous qu’il lui appartient tout autant, même s’il ne se l’avoue pas encore totalement. « Toi, tu étais très sexy ce soir… » Trop, sans doute. À son tour, il s’avance pour l’embrasser avec une douceur qui lui est peu commune. Ses mains encadrent un moment ses joues puis se perdent un peu plus bas, glissant sous son t-shirt pour caresser ses hanches et le bas de son dos. Je t’aime tatoué au fond des prunelles alors qu’il dépose quelques baisers dans son cou. 2981 12289 0
statut civil : Célibataire. Le coeur qui ne bat pourtant toujours que pour un seul homme. James qui résonne dans tout son être dans toute son âme. Mais il est temps qu'elle se concentre sur elle et qu'elle se donne une chance d'être heureuse un jour.
occupation : Barmaid au Snug Harbor
habitation : 24 faubourg marigny avec Matthew, Charlie et Marvin
disponibilité : Disponible : 0/4
code couleur : #ff3366
sur la musique, on va on vient
Let me see you dance, I love to watch you dance. Take you down another level and get you dancing with the devil. Bring your love baby I could bring my shame. Bring the drugs baby I could bring my pain. I got my heart right here, I got my scars right here. Bring the cups baby I could bring the drank. Bring your body baby I could bring you fame. And that's my motherfucking words too, just let me motherfucking love you @Nathanael Svensson
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Je ne te crains pas. Même quand elle voit son regard devenir noir. Je ne te crains pas. Même quand elle lit dans ses prunelles qu’il serait prêt à le tuer. Parce qu’elle a toujours su l’homme qu’il est. Parce qu’elle sait ce qu’il fait et ce dont il est capable. Attirée par cet homme à l’aura inégalable. Roi qui règne en maitre dans ces lieux. Elle a tout de suite vu son côté sombre la belle. Et je suis tombée amoureuse de toi… Rassurée par cette noirceur qui faisait tant écho à la sienne. Cette fêlure qu’ils semblaient partager. Souffrance et égo qui ont lié ces cœurs abîmés. Elle aurait pu fuir pourtant. Chercher enfin la lumière après ces années terrée dans l’ombre. Poursuivre le bonheur plutôt que s’enfoncer davantage dans sa peine. Mais elle est devenue accro Sacha. À lui. À ce monde. À celle qu’elle est devenue. La froide. La glaciale. L’inaccessible. Elle se complaît à jouer la garce qui repousse, qui juge et qui méprise. Parce qu’avoir le mauvais rôle c’est plus facile. Ça fait moins mal. Et toi tu m’acceptes comme ça… Il essaye pas de la changer Nath. Jamais. Il l’a aimé telle qu’elle est arrivée dans sa vie : détruite et perdue mais au tempérament de feu.
Voilà pourquoi je n’ai pas peur. Voilà pourquoi je t’aime. Je ne crains pas ta violence. Je ne crains pas tes démons. Je te vois, tel que tu es. Dans le bon comme dans le mauvais.
Le calme, enfin, après la tempête lorsqu'ils rejoignent le bureau. Silence qui résonne dans la pièce, qui détonne de la musique assourdissante du club que l’on entend plus bas. Les regards se croisent et les cœurs battent à l’unisson, retrouvant leur cadence. « Presque c’est tout ? » L’air boudeur qu’il affiche le rend incroyable craquant et la fait fondre davantage pour celui dont elle est déjà folle. Que tu es beau… Ça la frappe tout à coup, comme si une vague d’émotion s’emparait d’elle. Y a des moments, comme celui-ci, où elle réalise la puissance de ses sentiments pour lui. Amour violent qui vient faire battre le myocarde. « Tu étais terriblement sexy. Mais je ne voulais pas que tu prennes la grosse tête. » Elle se mord la lèvre, joueuse et pourtant foncièrement sincère. Difficile ne de pas désirer l’homme qui lui fait face. Charisme envoûtant. Regard captivant. Combien de fois s’est-elle perdue dans ces perles bleutées ? Ces billes azurées qui donnent envie d’y plonger. Y a quelque chose dans ses yeux qui marque, qui hypnotise et déstabilise. Quelque chose qui vous attire immédiatement. Elle aime le regarder. Observer chaque petit détail de son visage. Beauté imparfaite dont elle est folle. « T’y habitues pas trop… » Le fier qui ne veut assumer, qui ne veut davantage perdre le contrôle par sa faute. Après tout, il est le chef ici. Il ne peut se permettre de réagir au quart de tour dès qu’on l’approche un peu trop. Pourtant Sacha, elle adore le voir se battre pour elle. Elle aime qu’il la protège. Parce que je suis à toi… Tout comme tu es à moi. Et c’est ainsi depuis l’instant où ils se sont mis ensemble. Car je ne supporte pas qu’une autre puisse t’approcher… Jalousie intense qu’ils ont bien du mal à réfréner. La preuve en est avec cet homme qu’il a bien failli amocher. « Ah bon ? Pourtant j’aime que tu prennes ma défense. Je ne m’en lasserai jamais je pense… » Au fond, ça la rassure. Car ainsi, ils affichent cette relation qui ne fait pourtant aucun doute aux yeux des autres. « Toi, tu étais très sexy ce soir. » Elle sourit, heureuse du compliment qu’il lui fait. « Ah oui tu trouves ? Tu sais, je ne dansais que pour toi. » Vérité qu'elle admet sans honte ni gêne. Elle n'avait d'yeux que pour lui. Ne pensait qu'à lui alors qu'elle laissait son corps bouger avec sensualité. Il l’embrasse avec douceur. Frissons qui parcourent son échine alors que les mains de l’homme qu’elle aime glisse sur sa peau. Elle penche légèrement sa tête sur le côté alors qu’il vient dévorer son cou de baisers. Envie qui prend vie. Désir qui se réveille. Nombreuses sont les fois où ce bureau a été témoin de leur passion. Elle soupire, appréciant le contact de ses lèvres sur son derme. « Si tu continues je ne vais pas pouvoir me retenir très longtemps bébé… »
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(#)Re: "Sur la musique, on va on vient..." - Sacha & Nath Jeu 12 Aoû - 10:51
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(#)Re: "Sur la musique, on va on vient..." - Sacha & Nath
"Sur la musique, on va on vient..." - Sacha & Nath
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