mourir d'être aimé / (@Cassie Scoresby) quand t'as accepté de t'inscrire sur cette application de rencontre, t'étais pas persuadé que ça pourrait fonctionner. Sacha tatouée dans l'myocarde depuis votre dernière nuit, t'es pas sûr d'avoir envie d'passer à autre chose. comme si t'avais jamais voulu aérer ton appartement pour ne surtout pas que son parfum disparaisse. et pourtant, au fur et à mesure des nombreuses conversations lancées, il y a cette jeune femme qui se démarque, qui sort un peu du lot. une femme intelligente, drôle et avec de la conversation. un petit jeu de séduction qui s'installe, une envie brusque de l'emmener avec toi à l'autre bout du monde sans comprendre vraiment pourquoi tu te laisses tenter de la sorte et pourtant.. te voilà, assis à une terrasse sur les quais, à attendre qu'elle se pointe. comme un adolescent le soir de son premier rencard, t'as les mains moites et le coeur qui boîte légèrement. c'est limite si t'as pas mis une rose à ton veston pour te fiche encore plus de pression sur les épaules. ça ira, putain, ça ira. tu te répètes en regardant le fond de ton verre. pas d'alcool, c'est le plus important, surtout pas. alors t'as commandé un soda. c'est con, mais c'est mieux pour tout le monde. t'espères simplement qu'elle sera aussi enchantée que toi à l'idée de te rencontrer enfin. rasé de près, les cheveux longs mais coiffés, la chemise rose pâle et les santiags, t'as fait un sacré effort pour elle et t'espères bien que ça s'ra suffisant pour lui faire comprendre que t'es un mec bien. ta proposition, c'était pas pour lui faire peur.. mais t'as toujours aimé voyager. et rencontrer quelqu'un qui semblait prêt à te suivre.. merde, c'était chouette. ce sentiment de plonger sans même s'en rendre compte. tout abandonner et partir. si seulement, tu penses alors que sa silhouette se dessine devant toi. alors poliment, tu te lèves. - Cassie ? tu demandes en affichant un sourire poli. tu tends le bras pour l'accueillir et, en attendant qu'elle s'approche bien sûr, tu finis par lui faire la bise avant de la laisser s'assoir avant toi. je suis content de te voir. tu dis en t'asseyant à ton tour. je suis arrivé un peu en avance, du coup, j'ai déjà commandé un verre. mais je t'en prie, la première tournée est pour moi. tu lui dis en levant le bras pour appeler un serveur.
Naissance à NOLA le 3 janvier 1994 • parents allemands et coréens qui ne s'aimaient plus mais restaient ensemble pour elle • décès de ses parents en 2005 à cause de l'ouragan Katrina • placée en famille d'accueil à 11 ans • arrivée chez les Weaver à 12 ans • transition difficile, fermée, solitaire • retrouve finalement le goût de vivre et d'échanger avec les autres pendant l'adolescence • s'engage dans des associations pour reconstruire la ville et aider les personnes dans le besoin • passion pour l'humanitaire • fait des études courtes puis se lance de manière professionnelle • allers-retours constants à NOLA, elle fait des missions de plusieurs mois parfois à l'autre bout du monde, mais revient toujours dans ce port d'attache
altruiste | têtue | vive | franche | volontaire | pas du matin | organisée | rusée
trigger warning : warning : deuil, catastrophe naturelle, potentielles scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide). trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
gif :
âge : vingt-neuf ans - 03.01.1994
statut civil : ne reste pas assez en place pour garder une relation, célibataire par choix, effleure les corps par envie.
occupation : coordinatrice humanitaire, elle enchaîne les contrats auprès de diverses associations, tantôt pour reconstruire une ville, nettoyer les océans ou distribuer des médicaments.
habitation : #394 Vieux Carré, dans une colocation où elle ne vit que par intermittence.
L’idée de partir à l'autre bout du monde, comme ça, d’un seul coup, était bien trop tentante. Elle a hésité Cassie, sincèrement. Elle se voyait déjà visiter les plus grands musées italiens, les cathédrales qui ressemblent à des œuvres d’art, manger des glaces et des pâtes à longueur de journée. Elle s’imaginait les paysages qui peuplent son imagination depuis l’enfance, elle voulait prendre le soleil, découvrir de nouvelles couleurs, de nouvelles saveurs. Oui, l’espace de quelques instants, elle a voulu accepter la proposition de James. Le but d’Arrow n’était-il pas justement de l’aider à faire de nouvelles rencontres, à sortir de sa bulle ? C’était sur les conseils de Yaël qu’elle s’était inscrite, fortement poussée par ses sœurs également. Et c’est sur les conseils de ce même meilleur ami qu’elle s’est forcé à être raisonnable. Pas de voyage en Europe sur un coup de tête, d’abord un café pour vérifier que cet homme n’est pas un serial killer. Au fond, elle n’envisage même pas cette possibilité Cassie. Trop naïve, elle veut croire en la bonté des gens, d’autant plus que James lui a assuré être capitaine de police. Elle sait bien que dans le monde actuel, ça ne veut plus rien dire, pourtant elle a confiance, parce qu’elle ne réfléchit pas beaucoup là-dessus.
En se mettant en route pour rejoindre James, une certaine nervosité monte tout de même en elle. Elle n’est pas douée pour faire la conversation Cassie, elle ne sait pas comment se comporter en société et ça l’angoisse un peu. En s’habillant d'un chemisier à manches courtes rayés et d'une jupe haute, elle a essayé de se faire une liste de sujets de conversation à évoquer, au cas où un silence planerait entre eux, mais ça n’a pas vraiment aidé à la rassurer. Le temps est passé trop vite, elle a passé trop de temps à choisir comment mettre ses cheveux, qu’elle se rend compte un peu trop tard que le temps presse. Sautant dans le premier tramway qui passe devant chez elle, elle se concentre pour trouver le bon trajet et arriver à destination le plus facilement possible. Au moins le soleil brille, elle se sent toujours un peu plus détendue lorsqu’il fait beau.
Assis à la terrasse du café préalablement choisi, James est bien apparent dans sa chemise rose pâle qui lui donne un air doux. Il est séduisant, c’est une chose qu’elle ne peut pas nier Cassie, bien qu’il soit indéniablement plus âgé qu’elle. Pas que l’âge importe peu, elle ne fait pas partie de ces femmes qui refuseraient de sortir avec un homme plus jeune, ou plus petit qu’elle. Elle accepte les gens comme ils sont la blonde, parce qu’elle a eu cette facilité pour voir les bons côtés. « Bonjour James. » répond-elle timidement lorsqu’il s’approche d’elle pour lui faire la bise. Elle ne s’attendait pas à une entrée en matière aussi directe, mais elle ne devrait pas s’en étonner, après tout cet homme lui a bien proposé de l’amener à l’autre bout du monde sans la connaître. Une fois assise face à lui, elle remarque qu’il semble un peu nerveux aussi, ce qui a étonnement le don de la rassurer. « Je suis contente aussi. » Derrière l’écran du téléphone elle se sentait protégée, mais même elle et sa timidité doivent bien admettre que rencontrer les gens en vrai est un peu plus plaisant. « Tu as bien fait de ne pas m’attendre. Je vais prendre un thé glacé, s’il vous plaît. » Ajoute-t-elle au serveur lorsqu’il s’approche de la table. Elle imite James dans son choix de boisson non-alcoolisée. Un bon choix d’ailleurs, pour elle qui ne tient pas l’alcool. « Je ne t’imaginais pas avec les cheveux aussi longs. Ça te va bien. » Un compliment sincère, qu’elle lui offre lorsqu’ils se retrouvent à nouveau tous les deux. Il faut bien commencer quelque part paraît-il et puisque Cassie fait souvent attention aux détails physiques pour les redessiner ensuite, elle fait attention à celui-là aussi. « Alors comment vas-tu ? »
(#)Re: mourir d'être aimé (cassie) Sam 12 Juin - 13:00
Invité
‹ Invité ›
mourir d'être aimé / (@Cassie Scoresby) t'es pas taillé pour les rencontres virtuelles, tu l'sais pertinemment. t'es trop direct pour ça, trop tactile également. t'es du genre sociable, tu l'as toujours été. alors cette application, même si tu y passes de bons moments, tu préfères ne pas y apporter trop d'importance. pour toi, le plus important reste ce que la personne dégage lorsqu'elle se retrouve face à toi. alors bien sûr, ton invitation lui avait parue sans doute saugrenue. au fond, tu peux pas lui en vouloir. être suspicieux fait aussi partie de ton quotidien. c'est ton métier après tout. te méfier des gens, rester sur tes gardes. réfléchir avant d'agir, surtout. alors forcément, tu te doutais bien les milles scénarii qui avaient dû lui passer en tête lorsqu'elle avait compris que t'étais sérieux dans ta proposition. non, tu lui en veux pas. le virtuel, c'est bien mais c'est trop facile. on s'cache souvent derrière une fausse image. combien de jeunes femmes ont été trompées par des hommes peu recommandables sous couvert d'une image plutôt lisse à l'écran ? tu vois ça tous les jours. parfois, tu t'dis que la confiance est un luxe que plus personne ne devrait s'autoriser à offrir. et pourtant, tu restes un éternel optimiste. aussi, quand tu la vois, tu ne peux pas t'empêcher de sourire. bien que tu sois légèrement nerveux, tu fais de ton mieux pour la mettre à l'aise. - bonjour James. elle est intimidée, tu le remarques tout de suite. les longues heures d'interrogatoires poussées t'ont appris à comprendre le langage du corps. même quand tu te penches pour lui faire la bise, tu sens sa surprise et sa gêne. dommage, c'était pas ton but. être chaleureux est important pour toi. en dehors du job, t'as toujours été le genre d'homme plutôt ouvert et agréable. je suis contente aussi. elle s'assied, et tu l'imites. tu as bien fait de ne pas m’attendre. je vais prendre un thé glacé, s’il vous plaît. le fait qu'elle t'imite dans ton choix de boisson et qu'elle s'interdise l'alcool te touche, bien sûr. tu n'sais pas dire si c'est pour te soutenir discrètement ou un réel choix de sa part. tu préfères ne pas aborder la question et laisser les choses se faire naturellement. je ne t’imaginais pas avec les cheveux aussi longs. ça te va bien. comme un gosse, tu rougis légèrement. par réflexe, tu passes une main sur ta tignasse parfaitement coiffée. alors comment vas-tu ? elle engage finalement la conversation. tu te détends légèrement. le serveur ramène sa consommation, ça te laisse le temps de la détailler. charmante, apprêtée et naturellement jolie. - merci beaucoup.. pour le compliment. tu lui dis en premier lieu avant d'ajouter j'dois dire que ta photo ne te rend pas vraiment hommage, tu sais. c'est un peu beauf' et attendu comme phrase et pourtant, c'est sincère. tu la trouves vraiment stupéfiante. je suis un peu tendu. j'ai pas l'habitude de rencontrer des gens via des applications. je suis de la vieille école je crois. tu dis en riant doucement avant de porter ton verre à tes lèvres. avec nervosité, tu le poses sur la table et cherches à relancer la conversation. j'espère que je ne t'ai pas paru trop présomptueux. je suis assez impulsif quand je me laisse porter par un ressenti. tu dis en souriant un peu plus. je m'en voudrais de t'avoir mise mal à l'aise. là encore, c'est sincère.
/ awards session
(#)Re: mourir d'être aimé (cassie) Ven 18 Juin - 12:18
Mabel König
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live life from dream to dream
résumé du personnage
Naissance à NOLA le 3 janvier 1994 • parents allemands et coréens qui ne s'aimaient plus mais restaient ensemble pour elle • décès de ses parents en 2005 à cause de l'ouragan Katrina • placée en famille d'accueil à 11 ans • arrivée chez les Weaver à 12 ans • transition difficile, fermée, solitaire • retrouve finalement le goût de vivre et d'échanger avec les autres pendant l'adolescence • s'engage dans des associations pour reconstruire la ville et aider les personnes dans le besoin • passion pour l'humanitaire • fait des études courtes puis se lance de manière professionnelle • allers-retours constants à NOLA, elle fait des missions de plusieurs mois parfois à l'autre bout du monde, mais revient toujours dans ce port d'attache
altruiste | têtue | vive | franche | volontaire | pas du matin | organisée | rusée
trigger warning : warning : deuil, catastrophe naturelle, potentielles scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide). trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
gif :
âge : vingt-neuf ans - 03.01.1994
statut civil : ne reste pas assez en place pour garder une relation, célibataire par choix, effleure les corps par envie.
occupation : coordinatrice humanitaire, elle enchaîne les contrats auprès de diverses associations, tantôt pour reconstruire une ville, nettoyer les océans ou distribuer des médicaments.
habitation : #394 Vieux Carré, dans une colocation où elle ne vit que par intermittence.
Cassie, elle n’est pas à l’aise avec les gens. Elle ne sait pas comment leur parler, comment entamer une conversation ou comment se rendre intéressante. Plus du genre à écouter, à apporter de calmes conseils quand ses proches en ont besoin, elle aime être cette fille de l’ombre qui disparaît quand quelqu’un de plus lumineux entre dans la pièce. Enfin, ça dépend, évidemment. Si l’objet de son attention l’oublie soudainement et fait comme si elle n’avait jamais existé, elle pourrait être profondément blessée. Mais il est rare qu’elle le montre Cassie, parce qu’elle préfère le bonheur des autres plutôt que le sien. Et petit à petit, elle commence à comprendre. Si l’homme qu’elle désire ne daigne pas la remarquer, alors peut-être qu’il vaut mieux qu’elle se tourne vers d’autres personnes. Qu’elle se lance dans de nouvelles expériences. Ça pourrait être une bonne chose, si justement son incapacité à communiquer ne refaisait pas surface. Contrairement à James, elle ne peut pas dire si elle préfère voir les gens en face ou être derrière l’armure sécuritaire de son téléphone portable. L’un et l’autre comporte des dangers auxquels elle n’est pas encore immunisée. Mais finalement, une fois qu’elle le voit en chair et en os, avec les cheveux plus longs que sur sa photo, ses yeux plus perçants et sa silhouette plus imposante, elle se rend compte de la réalité de sa proposition.
Nerveuse, elle prend tout de même place face à lui et essaie le plus possible de garder ses bonnes manières. Elle repense aux conseils parfois étranges que ses sœurs ont pu lui donner en termes de flirt et de rendez-vous galants, ainsi que les rappels d’adultes qui lui disaient de se tenir droite, de ne pas poser ses coudes sur la table. Polie et élégante, c’est ainsi qu’elle veut se présenter. Mais Cassie, elle est incapable de garder un masque très longtemps. Si elle sait s’habiller, elle n’a rien d’une gravure de mode et il suffit de quelques mots de la part de James pour que ses joues reprennent une couleur écarlate. « Il faudrait peut-être que je la change. » Elle se sent embarrassée, comme si l’homme venait de lui faire un reproche sur sa photo de profil alors que ce n’est pas du tout le cas. C’est un compliment qu’il lui fait, et elle le remarque un peu trop tard. Passant une mèche de cheveux imaginaire derrière son oreille, elle lui offre un sourire timide, mais radieux. « Merci. » Il faut dire que c’est agréable d’entendre des compliments et de recevoir des attentions masculines. Elle garde les paroles de Yaël en mémoire, qui lui disait de ne pas faire confiance à un homme qui veut l’emmener à l’autre bout du monde aussi rapidement. Il avait raison, mais lorsque James annonce être nerveux, Cassie ne peut faire autrement que de le croire. « Je n’ai pas l’habitude non plus, ce n’est pas… je ne suis pas très douée pour ça. » L’imitant, elle rit légèrement avant de continuer. « Mais peut-être que si on est tous les deux aussi nerveux, c’est qu’on est au même niveau. Et on peut donc se détendre parce que personne ne cherche à prendre l’avantage sur l’autre ? » Elle s’emmêle avec ses propres pensées la blonde, mais au moins elle essaie de le mettre à l’aise. Parce qu’elle a un peu peur qu’il trouve une excuse polie pour fuir, et quand elle racontera tout cela à ses sœurs, Orlane lui hurlera qu’elle lui a fait peur avec ses nerfs tendus. Mais il semblerait que James aussi cherche à la mettre à l’aise, et il est plus doué qu’elle pour cela. « Non, je ne l’ai pas pris comme ça du tout ! » dit-elle avec entrain, pour rattraper l’erreur qu’elle a l’impression d’avoir commise. « J’étais sincère quand je te disais que j’avais envie d’accepter. Mais… on ne sait jamais vraiment à qui on a affaire sur ce genre d’application, et mon meilleur ami m’a dit de faire attention. J’ai tendance à faire confiance aux gens un peu trop facilement et à les idéaliser, et il ne voulait pas qu’il m’arrive quoi que ce soit. » Elle essaie d’expliquer, mais elle se rend compte que ses propos pourraient être mal interprétés. « Enfin je ne suis pas en train de dire que tu cherches à me faire du mal, ce n’est pas du tout ça. Je te fais confiance, mais je ne pouvais pas savoir si c’était réellement toi qui me parlait, si tu me disais la vérité sur ton métier par exemple, ou si tu étais réellement l’homme de ta photo. Je… m’embrouille, non ? » Un sourire gêné sur le visage, elle prend son verre pour en boire une longue gorgée et ainsi s’assurer qu’elle ne parlera plus. Timide Cassie, mais quand elle est gênée, parfois les paroles ne s'arrêtent plus.
Spoiler:
Je vais l'écrire dans tous nos rps, mais pardon de t'avoir fait attendre comme ça
/ awards session
(#)Re: mourir d'être aimé (cassie) Jeu 30 Sep - 16:29