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 holy shit - pv bo

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[ holy shit ]
@Bo Harrison et @Amor Harrison

TW : obscénité, vulgarité, drogues (insinuations ou non)

-putain, t’fais chier !! pourquoi t’me fais ça maintenant !!
c’est comme un coup de massue qu’elle vient de se prendre en pleine gueule.
la dodge charger 1970 vient de lui claquer entre les mains.
la caisse certainement volée dans laquelle elle avait fait les quatre cents coups avec bo. celle dans laquelle elle s’était cassée pour de bon.
cette fameuse caisse dans laquelle elle avait baisé un nombre de fois. sans compter qu’elle était devenue à présent sa piaule.
-t’pouvais pas tenir encore un peu ?! t’as cru que j’avais les moyens de changer de caisse ?
comment je vais faire ? c’était ce qui me raccrochait encore à lui. à toi.

text to : andrew
t’es là ? j’ai un problème

text to : bitch
c’est quoi cette fois ?

text to : andrew
ma caisse m’a lâchée

text to : bitch
y a un garage

text to : andrew
l’est où ton putain de garage ?

text to : bitch
faubourg marigny

text to : andrew
j’veux pas y aller seule
viens

text to : bitch
j’suis occupé là

text to : andrew
t’es occupé à troncher ta pute ?

text to : bitch
ça te regarde pas

text to : andrew
allez… t’sais comment c’est ?
suffit que tu sois une gonzesse pour que les garagistes t’entubent bien comme il faut

text to : bitch
t’en as l’habitude, non ?

text to : andrew
va te faire foutre, connard

-sale enfoiré de merde !!
elle n’avait nul autre choix que d’aller dans ce putain de garage. seule.
s’installe à bord du bolide dans l’espoir qu’elle puisse avoir encore assez d’énergie.
ce ne serait pas le moment de la bousiller. c’est qu’elle en avait encore besoin.
si elle était vraiment morte comme elle le pensait, elle n’aurait plus de quoi tenir.
elle est arrivée au garage sans encombre.
le moteur n’a pas tenu le coup. fumée qui s’échappe du capot.
la carcasse se faufile avec lenteur de l’habitacle.
maudit cette soirée de merde. maudit ce patelin de merde. maudit encore plus ce connard de bo.
elle s’était encore entichée du mauvais garçon et même si ça faisait trois ans qu’elle avait fichu le camp, elle était encore obsédée par lui.
il devait mener la belle vie. probablement qu’il était maqué.
l’idée qu’il puisse être une autre qu’elle, la mettait encore plus en rogne.
elle ne se gênait pas pour s’envoyer en l’air, mais c’était parce qu’elle n’avait pas le choix.
et elle était partie par amour. c’était le plus beau geste qu’elle avait fait pour elle. pour lui. de toute façon, ils auraient fini par s'entretuer. elle en était convaincue.
-hého !!! y a quelqu’un ?!
avec sa chance de merde, elle devrait sûrement attendre jusqu’au petit matin.
il était quoi ? vingt-trois heures. c’était pas si tard.
à croire qu’ici, c’est le coin des p’tits vieux !
amor se décide d’aller vers ce qui semble une entrée, ou tout du moins une porte vitrée.
elle cale son visage contre la fenêtre dans l’espoir d’y voir quelqu’un.
putain, faites que je tombe pas sur un gros pervers.
-FAUT SUCER QUI ICI POUR AVOIR UN PUTAIN DE GARAGISTE ?
elle le déteste cet endroit. elle se déteste encore plus que d’avoir mis les voiles pour se retrouver ici. dans ce coin tout aussi paumé qu’elle.
les rangers démodées qu’elle traîne jusqu’au véhicule rouge.
se pose contre le capot, s’y allonge comme elle en avait l'habitude de le faire quand il faisait encore partie de ce nous oublié.
les yeux plongés sur le ciel presque étoilé.
le bâton de nicotine au bord des lèvres. crache le nuage nauséabond dans un soupir exagéré.
-t’sais quoi ? c’est pas ce soir qu’on va s’occuper de ta carrosserie. et si ça peut te rassurer, c’est pas ce soir que j’vais me faire sauter.
ouais, on mène vraiment une putain de vie de merde.
deux taffes plus tard, elle se relève négligemment.
un bruit de cliquetis au niveau de la porte.
une silhouette se détache de la porte.
-putain, c’est pas trop tôt !
un mirage. ou bien l’espoir même.
le fantôme du passé.
son fantôme.
-j’y crois pas, putain !
elle déglutit amèrement. incapable de parler. figée comme une statue de marbre.



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(#) holy shit - pv bo    Sam 16 Oct - 17:01
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tw : drogues

holy shit Des pochons plein les poches, il est prêt à retrouver l’vice de la routine ; sait déjà quel club il va investir pour le reste de la nuit, à distribuer sa poudre bénie comme des churros à la plage, récolter l’papier qui lui permet d’rattraper les multiples échéances qu’il a pas pu assurer pendant l’été. Mettre maman au chaud, garder l’gang loin d’ses côtes de toute façon trop éprouvées en c’moment pour s’permettre un poids en plus. Putain d’monotonie qu’il exècre, qui lui a pourtant manqué. Il est à bout d’souffle, Bo, après avoir vainement cherché à s’fuir ; commence à s’faire à l’idée de c’qu’il est devenu, de c’que ça veut dire.

Et alors qu’il finit de se préparer, cuir enfilé à la va-vite et fourré d’quelques pochons supplémentaires, des cachets cette fois, il ignore l’bref bordel à l’extérieur, voix féminine noyée sous l’robinet de l’évier à qui il préfère un rail qui l’attend déjà sur le comptoir de la pseudo-cuisine ; ferait mieux d’se calmer, parce que ces derniers temps il consomme plus qu’il n’écoule, qu’même sans avoir été très attentif en maths il sait qu’c’est pas une économie viable. Ça l’empêche pas d’gliser un joint entre ses lippes, saveur caribéennes encore fraîches, dernière livraison dans laquelle il s’est pas gêné pour se servir.

Puis vient l’moment de sortir. Il a déjà oublié l’bruit, Bo, l’esprit déjà au club alors qu’il s’empare des clés de sa moto garée dans l’allée juste à côté, qu’il ouvre la porte avant de s’arrêter dans son élan, à moitié extrait d’son antre et déjà, les billes uniquement fixées sur l’bijou échoué sur son trottoir ; et son diamant, perché sur le capot d’la caisse disparue, qui relève la tête comme si elle l’avait senti à proximité. Putain. L’aurait reconnue entre mille, sa flamboyante, plus belle qu’dans tous les souvenirs qu’il a cherché à enterrer ; et l’palpitant qui chavire face à son minois constellé dans lequel perce c’te surprise que, clairement, ils partagent. Fragilité traître, à laquelle il s’laissera pas prendre ; parce qu’après la colère, l’ressentiment est presque immédiat. Trois ans qu’elle a interrompu leur dernière rixe, qu’sa furie à elle a été plus forte qu’sa rage à lui ; qu’dans leurs coups et leurs crachats venimeux, elle l’a lâché, la connasse. Tu t’fous d’ma gueule... il lâche, l’rauque de la voix qui trempe d’cette ironie qu’il arrive pas encore à saisir. Qu’est-ce que tu fous là ? il reprend, plus agressif, en claquant la porte derrière lui.

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(#) Re: holy shit - pv bo    Dim 17 Oct - 1:26
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[ holly shit ]
@Bo Harrison et @Amor Harrison

TW : obscénité, vulgarité, drogues, sexe (insinuations ou non)


le corps s’é(mer)veille d’une douleur hématome. les viscères en charpie. remembrances de ces nuits de débauche. odeur de stupre qui flottait dans l’air. le temps suspendu alors qu’il n’y avait plus que lui qui comptait.
y a la douleur qui ressurgit. de cette journée qui se répète inlassablement dans sa tête. la brisure du palpitant qui ne bat plus que par nécessité. devenue coquille vide. géhenne qu’elle inhume à coups de pelle.
elle se veut inébranlable, amor. ne rien laisser paraître si ce n’est la stupéfaction qu’il peut lire dans ses iris glacés. l’écrin pareil à la glace. froideur austère sur le faciès presque décomposé de la pseudo junkie en manque.
les mots lui manquent. le blasphème qu’elle retient. crispation des membres. raideur dans son entièreté. les lippes s’ourlent. une grimace pareille à tous ses maux. reflet profond de son âme en perdition.
les premiers mots qu’il siffle entre ses dents. soupçon d’amertume dans le timbre. elle voudrait rire gorge déployée. mais elle est totalement coite, amor. éteinte comme la braise qui ne la consume plus depuis trois ans.
il n’y avait que lui pour lui apporter de la chaleur. il n’y avait que lui qui faisait vibrer sa carcasse. et quand il la regardait avec intensité, il n’y avait que lui pour provoquer le tumulte dans sa poitrine.
ils s’aimaient à leur façon. nul romantisme. dans l’adversité, dans la tourmente des corps à corps. dans cette chevauchée désertique.
un remake à la bonnie and clyde.
les vestiges du passé lui échappent.
il ne reste plus rien que des lambeaux éparpillés.
plus rien qui ne puisse être sauvé.
-je t’emmerde, bo.
c’est pas son genre de prendre des pincettes. il la connaît mieux que personne.
briseuse de rêves. briseuse de cœur.
dans un geste, elle envoie valser ce qui reste de sa misérable clope. bâton cancéreux qui s’échoue à ses pieds.
-ce que j’fous là, putain ?!
s'emporte poussée par ce besoin d'évacuer sa hargne. comme prisonnière de ses propres tourments. condamnée à perpétué à vivre et revivre son sombre dessein.
l'âme en peine. torturée. pauvre martyre.  
détourne la tête un vif instant. le regard rivé sur la bagnole. encore un putain de souvenir auquel elle s’est raccrochée. un putain de merdier dans lequel elle s’est embourbée.
-t’crois quoi, bordel ?!
que j’suis venue pour toi ? c’est ça que t’crois ? plutôt crever que de l’avouer.
-TAAA caisse. c’est pour elle que j’suis là. si j’avais su que t’étais là, crois-moi, j’serais pas venue.
mensonge.
tension palpable dans l’air.
plus la même tension qu’il y avait entre eux.
-puis t’sais quoi ?! j’ai pas besoin de toi ! t’peux aller te faire foutre !
j’ai jamais eu besoin de toi.
vive colère qui s’empare d’elle. les veines en ébullition.
tu croyais quoi, amor ? qu’il se jetterait à tes pieds ?
-j’crois que c’est le moteur, t’peux regarder ?
dépêche, putain. je crève à petit feu. je crève de te regarder. ça fait si mal que j’ai envie de gerber.
goût de la bile dans le gosier. elle ne s’était pas préparée à ce genre de rencontre.
y a plus rien.
comme si leur histoire n’avait jamais existé.
réel crève-cœur.
-... s’il te plaît.
qu’elle rajoute avec un peu moins d’effervescence.


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(#) Re: holy shit - pv bo    Dim 17 Oct - 11:13
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tw : drogues, vulgarité

holy shit La claque. L’joint à peine suspendu au bout des lippes, glissé entre ses phalanges ébranlées : à ça d’flancher pour l’hallu, d’celles qui foutaient sur le bitume alors même qu’il était parvenu à se remettre à genoux. Il l’attendait pas, celle-là ; l’attendait plus. Y’avait d’quoi finir par s’faire une raison, quelque part entre le cactus et la carcasse où elle l’avait lâché, où il s’était naïvement - si naïvement - dit qu’elle finirait forcément par revenir. Il lui demande c’qu’elle fout là, mais même lui il y croit à peine, à la vision sortie du méandre de ses meilleurs comme de ses pires souvenirs.

Et l’hallu qui pique. Rien qu’quelques jets acides qui le percutent en plein dans le spleen, ravivent une rancoeur jamais refroidie ; sent presque qu’ils pourraient reprendre leur embrouille, là, juste là, trottoir humide en lieu d’terre sableuse, qu’le sujet de base soit obsolète ou pas, les griefs n'manqueraient sûrement pas. Mais elle est pas venue pour ça, la déserteuse, elle non plus a pas l’air de s’être attendue à l’trouver ici.

Puis il comprend ; la caisse, sa caisse, dernière vision d’sa belle disparue dans une brume de sable, son sac encore dans le coffre, et lui laissé rien qu’avec sa merde ; et quelle merde. Trois ans qu’auraient pu être hier mais qu’ils récupèreront jamais. Bo l’assassin, maintenant, et elle… l’inconnue familière, aux éclats d’humeur qui glissent l’esquisse d’un sourire, impétueuse et tempétueuse, impulsive et changeante ; lui chauffe déjà le chaud et le froid alors qu’il a pas eu le temps de bouger, soufflé par sa simple présence, et elle qui s’débrouille pour dérouler l’embrouille toute seule. Et il la laisse faire, Bo ; s’délecte de c’rappel théâtral qu’il avait pas demandé mais dont il profite pour la détailler, la scruter, reprendre ses esprits d’quelques bouffées du joint qui s’consume entre ses lèvres et ses poumons. Pas d’doute, c’est bien elle ; il aurait pas pu l’inventer, quand bien même il tournait limite taré ces dernières semaines.

Et quand ils semblent dans l’oeil de la tempête, il s’permet de descendre de son petit piédestal, marche qui le sépare du trottoir, d’lancer un T’as fini ou ? plus malicieux que sarcastique, les billes encore occupées à chercher dans les coins d’son visage les traces d’ces quelques années passées loin de l’autre, d’ces témoignages d’la vie qu’elle avait menée sans lui. T’as un putain de culot, il pouffe même en s’détournant d’elle pour venir taper le capot du bijou, poser une paume sur l’moteur bien trop chaud, laisser échapper un nouveau ricanement ironique contre c’putain de karma qui lui laisse vraiment pas un seul instant de répit. Tu casses les couilles… mais elle le sait, et sait aussi qu’c’est c’tempérament à double vitesse qu’a tendance à l’éperonner en deux-deux et à l’exciter encore plus vite.

Ils peuvent pas rester plantés là de toute façon ; clairement pas envie d’attirer l’attention maintenant, alors qu’les hématomes d’sa rencontre avec le pote de sa victime sont encore visibles sur son derme. Alors il soupire en s’retournant, vaincu, pour faire coulisser la grande porte du garage et désigner l’espace vide, main tendue vers elle pour prendre les clés. Vas-y, rentre, qu’il intime d’un ton qui laisse pas la place au débat, cette fois, et il s’débrouille pour redémarrer l’moteur capricieux assez longtemps pour rentrer la voiture et refermer la porte vers la rue. T’es en train d’me dire que tu savais pas qu’j’serais dans l’coin ? il demande avec rhétorique avant de se reconcentrer sur elle ; parce qu’y’a plus qu’elle, désormais, elle et au milieu d’eux, plus d’trois ans d’hiatus. Qu’est-ce que tu fous à Nola ? Tu sais qu’c’est mon terrain.

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(#) Re: holy shit - pv bo    Sam 23 Oct - 9:37
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@Amor Harrison @Bo Harrison
Difficilement, la voiture pénètre dans le garage faiblement illuminé. Il se fait tard et la boutique devrait être fermée, mais il semblerait que les horaires de travail ne font pas le poids devant ces retrouvailles inespérées. Frein à main serré, Bo n'a pas encore coupé le moteur que celui-ci décide par lui-même de s'arrêter. Rien de surprenant puisque l'engin a fait des siennes toute la journée. Mais alors que le mécanicien sort de la voiture, un nouveau phénomène s'enclenche. Les lumières de l'avant s'allument toutes seules, clignotent lentement et faiblement à un rythme aléatoire. Quelque chose cloche sur ce véhicule, ça ne fait aucun doute. Est-ce une nouvelle hallucination ? Vont-ils se rendre compte tous les deux que toute cette scène n'était qu'un vieux cauchemar ressassé de trop nombreuses fois ? Pourtant tout semble encore trop réel lorsque c'est l'auto-radio qui se met en marche. Aucune station, pas de voix ou de chanson, seulement un grésillement irritant et angoissant pour couvrir cette tension qui les entoure.
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(#) Re: holy shit - pv bo    Mar 26 Oct - 0:38
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(#) Re: holy shit - pv bo   
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