• Sujet commun : Cours de self-defense

[ Warehouse District, Priti Johnson ]

Cette semaine touche à sa fin, nous avons commencer la semaine par une femme et nous finissons avec une autre. Bonjour Priti Johnson, il y a longtemps que je ne vous ai vu. Il me semble que c’était encore hier que vous couriez pleine de boue sur ma pelouse. La belle époque. Eh bien, la jeune femme que vous êtes devenue ne manque pas de caractère et je suis bien emballée d’entendre votre point vu sur les sujets qui tournent sur la langue de vos concitoyens. Les gens de Warehouse District sont impatients de mettre une raclée à ces animateurs ! Moi la première, j’ai besoin d’exercices ! Bondissant sur ses pieds elle donnait des petits coups de poings en haletant, laissant la foule se moquer de cette manière qu’elle avait d’être si naturelle.

Vous êtes une femme d'affaire, une femme qui s'exprime, dynamique et énergique. Il semblerait que vous touchez à tous les domaines et que vous avez réponse à tout. Comment faites-vous pour être partout à la fois ?

Avec suffisamment de volonté et de détermination, tout le monde peut être partout. Je ne suis pas Wonder Woman, j'ai mes faiblesses comme toutes les personnes ici présentes, mais je fais de mon mieux pour les limiter et ne pas les laisser m'arrêter. Le secret est de rester curieux, de rester ouvert et de garder en tête son objectif. Je touche à tout parce que je souhaite conquérir chaque aspect que la vie a à offrir et avec moi pour guider la ville, je compte bien faire déteindre cette manière de vivre sur tous mes concitoyens.

Vous proposez aujourd'hui des ateliers de self-defense, pour que les citoyens et citoyennes de la ville se sentent plus en sécurité dans leur quotidien. Pensez-vous que nos valeurs, nationales et municipales, passent par la capacité à se défendre soi-même ?

Il y a une différence entre défendre ses proches, sa nation, et se défendre soi-même. Attention, je ne cherche pas à vous monter les uns contre les autres. rire mais bien à vous prouver que vous êtes capables de prendre soin de vous-mêmes. Il y a bien quelque chose de ce genre dans l'essence américaine : nous pouvons être qui nous voulons, construire notre vie comme nous l'entendons. Alors oui, il est important de se sentir à l'aise, de ne pas avoir peur et de pouvoir réagir en cas d'attaque.

Voici des propos qui feront germer les conversations. Avant de lancer cette activité haute en perspective, je vous laisse faire votre discours électoral.

« Merci. Je suis une femme et comme Mamie Blogueuse nous le montre bien, les femmes ont un rôle important à jouer à la Nouvelle Orléans. Il est nécessaire que nous prenions la place qui nous est due et que nous assumions les responsabilités qui l'accompagnent. A la tête de la ville, je veux être une source d'inspiration, un puit dans lequel vous puisez votre force pour continuer à avancer, à expérimenter et à trouver votre voie. Il paraît qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même et je crois à ce proverbe, mais je promets d'être une aide sur laquelle vous pourrez toujours vous appuyer. »

mise en contextedate et heure vendredi 17 septembre, 10h00
lieu de l'évent new orleans arena, Warehouse District
contexte Toute la journée dans le grand stade de la ville, seront proposés des ateliers de self-defense. Cours gratuits dispensés pour différents groupes de niveau, les plus motivés pourront même s'essayer à plusieurs cours. Le sol est recouvert de matelas, il y a des rafraîchissements et des petits gâteaux pour garder la forme et les coachs veillent bien à ce que personne ne se blesse.

Nous demandons donc aux membres d'êtres sûrs de pouvoir faire avancer l'intrigue et ne pas bloquer les autres. Pour cela, nous imposons des réponses courtes.

ps : Soyez vigilants, le pnj peut intervenir n'importe quand et faire de votre après-midi un enfer.

/ awards session

À peine son plâtre enlevé que la quadragénaire semble vouloir à nouveau martyriser son pauvre corps : aujourd’hui, elle participe aux ateliers de self-defense organisés par la ville, dont les fonds serviront à mieux protéger les concitoyennes et concitoyens, jeunes et moins jeunes, des gangs de rue saccageant les rues de la Nouvelle-Orléans. À une (lointaine) époque, sa ville natale se targuait d’être sécuritaire jour et nuit, et nuit et jour, mais les temps changent et il faudrait faire preuve d’une sacrée dose d’utopie pour croire, ou même espérer, que le danger planant au-dessus de leurs têtes, tel une épée de Damoclès, s’évanouira comme par magie. Alors, elle compte faire sa part, aussi modeste soit-elle.

Après avoir dessiné moult arabesques dans l’espace aménagé à cet effet, pâle et vaine copie de celles exécutées par les coaches, Rosamund reprend tant bien que mal son souffle, son visage luisant de sueur, contre lequel s’agglutinent quelques mèches de cheveux. Ses derniers efforts physiques lui brûlent la cage thoracique, ce qui lui rappelle non sans exaspération que son endurance n’est décidément plus ce qu’elle était. Il faudrait qu’elle se remette à la course à pieds cet automne, ça en devient ridicule. Elle s’éponge le front de sa serviette et s’autorise quelques gorgées d’eau bien méritées, de même qu’une pause de quinze minutes. Restée debout, elle observe ses semblables pratiquer les mouvements appris, encore et encore. Se demande si elle aura l’occasion de les mettre en pratique pour de vrai, un de ces jours.

/ awards session

En tant que militaire et résidant du quartier depuis de nombreuses années, Roan a été convié pour animer quelques cours de self-défense proposés par les autorités. S’il a accepté d’y participer c’est avant tout par pur intérêt, les promesses et autres discours politiciens ne sont pour lui que des foutaises, de la poudre jetée aux yeux d’éventuels et crédules électeurs aveuglés. Bon gré, mal gré le colonel s’est levé après une nuit agitée et en jogging froissé, cerné, a dispensé quelques cours toute la matinée.

Contre toute attente il s’y est plutôt amusé, surtout avec les enfants du district qu’il distrait plus qu’il ne les entraînent, mais aussi avec les grands-mères pour qui chaque mouvement est compliqué. Malgré tout, la fatigue et la lassitude de devoir constamment répéter ont eu raison de sa bonne volonté, le clown blanc s’accorde une pause bien méritée. Contournant les matelas étalés il rejoint le buffet, déplore qu’il n’y ait pas de café, se rabat sur un jus d’orange frais dont l’amertume le fait grimacer. Vodka, il manque de la vodka, pense t’il le regard perdu vers son gobelet plastifié qu’il sert à l’en déformer. Pour s’en détourner il s’approche d’une élève. Elle tient dans une main une bouteille d’eau vidée, dans l’autre une serviette épaisse et immaculée. Sans aucun doute la téméraire a dû se dépasser, la transpiration plaque quelques mèches platines sur son front épongé. Tu déclares forfait ?!

/ awards session

Elle s’essuie la bouche du revers de la main et referme le bouchon de sa bouteille d’eau, pas mécontente du tout d’avoir songé à en apporter une. Non loin des participants se dressent de longues tables où l’on a préparé des collations en tout genre, sans doute pour leur donner des forces après avoir sué sang et eau. Rosamund zieute les victuailles, devrait-elle s’autoriser un petit gâteau maintenant ou plus tard? Personne ne semble encore s’être servi, personne du moins ne se tient près des tables en ce moment, serait-ce malpoli que d’aller se servir? Elle regrette soudain de s’être pointée seule à cette activité, surtout que les visages autour d’elles ne lui disent rien, ce qui fait qu’elle n’a personne avec qui bavarder, c’est un peu ennuyeux.

Comme en réponse à ses pensées, un homme s’approche d’elle, avec à la main un verre de jus d’orange étrangement abîmé. Eh bien, en voilà un qui ne s’est pas gêné pour se servir, tiens. Elle arque un sourcil face à sa remarque familière, son orgueil quelque peu froissé. « Bien sûr que non, j’attendais seulement de m’entraîner avec un ou une adversaire à ma taille, » réplique-t-elle avec un sourire en coin. Elle sent qu’elle va vite regretter ses paroles, vu la carrure de l’homme. Si elle ne fait pas erreur sur la personne, il lui semble l’avoir vu montrer des mouvements à d’autres élèves non loin d’elle tout à l’heure. Mais c’est trop tard, le défi se consume dans les prunelles de la blonde, son ambition prenant le dessus sur sa raison. Ou, en l’occurrence, sur sa forme physique.

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intrigue, cours de self-défense ― feat. @ qui veut

Son père lui a toujours dit qu'elle devait être prudente à la sortie d'un bar, que les rues n'étaient pas aussi sécuritaires qu’elles en avaient l’air. India n’a jamais vraiment écouté les paroles pourtant sages de son paternel, si bien qu’un soir, elle a eu la frousse de sa vie. Elle s’est fait suivre par un homme à sa sortie d’un bar, et même si, par chance, elle a réussi à le semer, depuis ce temps, elle rentre chez elle en taxi. Ce n’est pas le coût qu’elle doit débourser chaque fois qui l’incommode, elle a de l’argent à tirer par les fenêtres, mais le fait de sentir qu’elle est une proie facile pour tout prédateur. Pour cette raison, elle s’est finalement décidée à suivre un cours d’autodéfense, d’autant plus que ces jours-ci, le danger semble être plus présent en ville. Elle ne veut donc pas risquer de devenir une cible.

Vêtue d’un jogger gris, d’un débardeur blanc et d’un hoodie assorti à son pantalon, India observe rapidement la scène avant de se jeter à l’eau. Elle remarque qu'on l'interroge du regard, alors elle fait un signe de tête à l'attention du participant qu’elle veut bien se joindre à lui. Il a déjà pris place près d’un matelas, elle va donc le rejoindre afin de débuter le premier exercice. Ça lui rappelle un certain cours de salsa qu’elle a pris il y a quelques semaines. La seule différence, c’est qu’elle est ici de son plein gré, contrairement au cours de danse qui avait été une mauvaise blague de la part de Riley. Tiens, elle pourrait lui montrer son nouveau talent la prochaine fois qu’elle le voit. Perdue dans son scénario, imaginant une scène où elle jette au sol son meilleur ami en riant moqueusement, India donne un coup sec et frappe son partenaire sur la mâchoire.

- Oups, dit-elle, tout simplement, sans une once de regret. Faudra travailler tes réflexes aussi.

Spoiler:

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self-defense Ils avaient vraiment trouvé leur moment, ces sales bandits qui retournaient Nola depuis quelques semaines, faisaient pâlir les têtes pensantes du gang auquel Bo avait malgré lui juré allégeance plus de trois ans plus tôt ; alors qu'il aurait préféré passer encore une journée à s'oublier dans son garage, l'blond avait été condamné à rejoindre un cours de self-défense pour s'mélanger à la populace. Hors de question d'rester dans son quartier : y'avait une histoire de cuisine, d'gâteaux, Bo avait trouvé l'ironie trop grosse pour y participer, et l'idée des cours lui avaient semblé l'mieux pour lui. Au pire, il pourrait s'défouler sur un partenaire anonyme, il aurait pas tout perdu.

Sauf qu'les adversaires qui lui semblent dignes d'un vrai combat sont tous occupés, et qu'il repère qu'une jeune blonde à l'allure frêle qui semble encore à la recherche d'un partenaire ; elle semble remarquer qu'il est tout seul, lui aussi, et elle le rejoint sur le tapis moelleux installé pour éviter qu'les amateurs ne se blessent. Le blesser, elle ? Il en rigole intérieurement, alors qu'il a déjà le regard ailleurs, à s'demander quel genre d'info il pourra bien récolter et auprès de qui, si bien qu'il remarque pas qu'la blonde s'est mise en position. Elle lance le premier coup, plus fort que c'qu'il l'aurait pensé capable, et il a un léger mouvement de recul et sa paume vient frotter sa mâchoire endolorie alors qu'il s'tourne vers la brune, un peu amusé d'la surprise. Si tu retiens pas tes coups, j'retiens pas les miens non plus, fais gaffe, il répond, plus comme un défi que comme une menace, avant d'se mettre en position et, cette fois, d'se concentrer un peu plus sur son adversaire pour lui préparer une droite, dont il retient quand même la poigne.

( @India Malone j'me permets )

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Il pourrait en rire Roan, de cette boutade grotesque, de cette provocation ubuesque si on compare leurs deux carrures. Il pourrait en rire oui, sauf qu’il ne le fait pas tant la dame a l’air sérieuse en le défiant, même le sourire coincé existe pour le narguer… Lui choisit de le copier et cache ses lippes étirées, son air amusé dans le fond de son verre maltraité. Les gorgées successives tombent lentement dans le gosier asséché, sans doute qu’il lui laisse le temps de la réflexion, peut-être reviendra-t-elle à la raison, mais pour tout avouer sans un mot, détaché et à sa manière il lui répond. Il cherche avant tout à l’agacer et découvrir jusqu’où peut aller cette bravade insensée, cet affrontement pratiquement imposé…

Finalement il pose son verre à terre et tend une main faussement chevaleresque. " Avant tout les présentations moi c’est Roan enchanté… " Qu’elle veuille ou non décliner son identité importe peu au guerrier, il attrape la sienne et lui fait un croche pied ! En voilà une qui a bien fait de se déplacer même s’il n’est pas aussi désinvolte qu’il n’y parait, il a amorti la chute de cette main toujours enlacée. Plus que satisfait, en l’aidant à se relever il rit enfin joyeusement et entonne allègrement : " T’as pas plutôt envie d’aller manger, il a l’air pas mal ce buffet ?! "

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En réalité, elle n’est pas crédule au point d’imaginer pouvoir mettre à terre ce grand costaud, peu importe leur différence d’âge, mais ne peut s’empêcher de prétendre le contraire, ne serait-ce que pour sauver la face. Le ton moqueur de l’homme lui hérisse le poil et elle ne comprend pas trop ce qu’il cherche en lui adressant la parole, surtout si c’est pour sous-entendre qu’elle a tort de se reposer pendant quelques minutes. Un regard autour d’elle suffit à lui démontrer qu’elle n’est pas la première personne à s’accorder une pause pendant les exercices, mais quelque chose lui dit — son instinct, qui sait? — que ça ne servirait à rien d’argumenter avec cet individu, qui ne cherche de toute évidence qu’à la taquiner un peu. Serait-elle en train de devenir susceptible à son insu? Ça ferait doucement rigoler Dahlia si celle-ci prenait la peine de s’informer de ce qui se passe dans la vie de sa mère.

Comme pour s’excuser de son comportement quelque peu grossier, l’homme lui tend la main et se présente : Roan, prénom inusité s’il en est. « Rosamund. » L’artiste-peintre s’apprête à échanger les banalités habituelles quand soudain le monde chavire autour d’elle en une poignée de secondes et si ce n’étaient de leurs mains enlacées, elle aurait valdingué sur le plancher sans autre forme de procès. Sans surprise aucune, la seule réaction de Roan est de pouffer de rire. La blonde se renfrogne et s’empresse de libérer sa main d’un mouvement brusque. « Qu’est-ce que c’est censé vouloir dire? Dois-je vous rappeler que je suis ici pour justement apprendre à me défendre contre de drôles de zigotos dans votre genre? » Elle garde la tête haute, les poings serrés. « Puisque vous tenez tant à m’en mettre plein la vue, pourquoi ne pas me montrer comment parer un tel coup bas? » Advienne que pourra.

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intrigue, cours de self-défense ― feat. @bo harrison

La réplique que lui lance son partenaire d’atelier l’effraie un peu, mais India ne se laisse pas déstabiliser si rapidement. Elle n’est pas de taille à se battre contre lui, malgré le coup qu’elle vient de lui donner, mais elle ne veut pas avoir l’air faible. Si elle a réussi à lui faire mal à la mâchoire avec son petit coup vif, c’est simplement parce qu’il ne s’attendait pas à ce qu’on le frappe. Ce n’est qu’un coup de chance pour elle et elle espère qu’il ne réalise pas trop vite qu’il a affaire à une débutante. Pourtant, le ton de son adversaire ne semble pas être celui de quelqu’un qui se moque ni qui la prend en pitié. On la met donc au défi? HA! India, petit rictus aux lèvres et lueur d’amusement dans le regard, rétorque :

- Parfait. J’suis là pour apprendre alors pas besoin d’être doux.

En réalité, au moment où il lui fera un peu mal, India se mettra à hurler, mais malheureusement pour le blond, il ne le sait pas encore. La fougue qui l’habite aujourd’hui n’est pas habituelle, mais son insolence l’est. Et même si elle n’en a peut-être pas l’air pour le moment, India reste une petite princesse capricieuse plutôt intolérante à la douleur. Alors qu’elle se met elle aussi en position, prenant bien soin de ramener ses deux poings devant son joli minois, la jeune femme se met à détailler subtilement les traits de celui qui se trouve face à elle. Est-ce que c’est lui, le mec qui l’a suivie l’autre soir? Elle le dévisage un court instant tout en essayant de se remémorer les caractéristiques physiques de cet homme, mais elle avait bu un peu ce soir-là, ce qui rend ses souvenirs flous. Si elle devait identifier le coupable entre six mecs qui se ressemblent, elle pointerait n’importe qui sans se soucier des conséquences d’un geste qui lui semblerait pourtant si anodin. Pas trop d’empathie pour le sort d’autrui, la Malone. Puis, sans s’interroger davantage sur l’identité de l’homme, elle déclare :

- T’as l’air de quelqu’un qui s’y connaît en bagarres. Tu veux me montrer ce que tu sais plutôt que de suivre les directives? Se défendre, c’est bien, mais savoir riposter, c’est mieux.

Commentaire empli de préjugés, India est loin de se douter que son adversaire fait réellement partie d’un gang de la ville. Elle n’émet cela qu’en se fiant aux allures de dur du blond et à ses tatouages. Si seulement elle savait.

(T'as tellement bien fait, j'pouvais pas imaginer un meilleur adversaire )

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self-defense Léger rictus amusé quand elle lui précise qu’il a pas besoin d’être doux ; il connaît pas, de toute façon, même s’il voulait il saurait pas, toujours été trop brusque avec tout et tout le monde. Celle qui se trouve en face de lui, néanmoins, tiendrait pas longtemps sous ses assauts & il en est conscient ; ça l’intéresse d’ailleurs pas, d’lui en foutre une plus que nécessaire, la vraie bagarre il sait où la trouver s’il a besoin d’se défouler, la vraie bagarre elle va pas tarder à l’trouver aussi quand les proches du mec qu’il a envoyé à l’hôpital retrouveront sa trace. Et elle a l’air d’le deviner, la brindille, à lui demander sans gêne de lui apprendre deux-trois astuces plutôt que d’se lancer bêtement dans l’exercice de l’apprentissage par chute ; coup, dans c’cas-là. Il ricane un peu en maugréant un merci ? incertain mais toujours amusé, avant d’jeter un oeil au superviseur de l’animation qu’a pas l’air d’être trop attentif à eux de toute façon. Il hausse les épaules, l’air d’accepter c’que lui propose la blonde, mais il précise j’suis pas prof moi, histoire de la prévenir ; mais l’petit rictus de ses lippes laisse aussi entendre que, ouais, il s’y connaît un peu. Il semble réfléchir un instant, à s’demander c’qu’il peut lui apprendre, et finalement il reprend. Tiens, si tu veux faire mal à quelqu’un, on pense qu’un poing peut défoncer mais la paume, ça peut faire mal aussi. Faut viser le visage, du coup, mais j’te fais absolument pas confiance, tu vas viser là, il explique en désignant son torse, de toute façon plus à la taille de la jeune femme pour s’entraîner. Puis il fait brièvement le mouvement dans le vent pour lui montrer la puissance qu’elle doit mettre dans son coup, paume tendue vers son agresseur, avant de la laisser essayer.

( @India Malone )

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Sans vraiment le vouloir, il a apparemment froissé la bourgeoise Roan, la seule qui peut-être prend au sérieux les cours de pacotilles livrés aux ingénues dans son genre. Parce qu’il faut l’être, rien qu’un peu, pour croire qu’un simple cours de self-défense fera la différence lors d’une attaque. Il sait de quoi il parle le militaire, l’armée l’a forgée, préparée, entraînée, pour pouvoir répondre à chacune d’entre elle. Le zigoto est alors tenté de proposer la fuite, courir loin et vite, mais il ne veut pas fâcher la dame plus qu’elle ne l’est. La manière brutale dont elle a retiré la main de la sienne, dont elle le regarde et le défi - encore, est à n’en point douter le signe, ou plutôt l’alarme, que les blagues potaches sont désormais prescrites, terminées !

- Ok Rosa… mund, puisque tu insistes, je vais te dire comment agir si on t’fait chier… Le colonel ne prend pas de position conventionnelle d’attaque. Il reste droit, le torse légèrement bombé et les abdominaux contractés. Ce qu’il va lui suggérer et l’état d’énervement dans lequel il l’a involontairement plongé lui suggère la prudence ou la fuite plus tôt évoquée, pourtant ses poings serrés sont tranquillement posés de chaque côté de sa taille affutée. Le secret est de créer la surprise et de viser le point faible… C’est exactement ce que j’ai fait ! Et il espère qu'elle ne le prendra pas au premier degré...

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