• rp d'intégration // Ana & Riley

[ rp d’intégration ]

@Ana Jenner et @Riley Mathias
Il est toujours un peu plus plaisant de partager les divertissements entre amis ou en famille. Pouvoir en discuter à plusieurs, échanger les idées et les opinions sur l'oeuvre qui vient d'être vue ou entendue. Ce soir pourtant, vous vous êtes rendu au cinéma tout seul. Peut-être parce que personne n'avait envie de voir ce film, ou peut-être aviez-vous seulement envie d'un peu de tranquillité en solitaire ? Quoi qu'il en soit vous avez passé plus de deux heures dans le noir et bien que le film soit terminé depuis quelques minutes, vous êtes toujours assis sur votre siège. Vous faites partie de ces personnes qui regardent le générique jusqu'au bout, peut-être pour attendre une scène post-générique ou alors par respect de toutes ces personnes qui ont durement travaillé sur le film. De faibles lumières se sont rallumées dans la salle, tout le monde est sorti. Il ne reste que vous et une autre personne, à l'autre bout des rangées de fauteuils.

Finalement l'écran redevient noir et vous récupérez vos affaires pour vous lever et partir. Mais lorsque vous essayez d'ouvrir la porte de la salle, vous vous rendez compte qu'elle est verrouillée. Vous êtes enfermés avec un.e inconnu.e et puisque c'était la dernière séance de la soirée, personne ne viendra faire le ménage de la salle ce soir. Comment allez-vous faire pour sortir de là ?

/ awards session

big screen, big problems
feat ana jenner

Tu viens, on va voir Freaky ? Un message qu’il avait cru envoyer il y a quelques heures, sans réponse de la part d’India alors qu’il regarde l’écran de son téléphone plusieurs fois en attendant dans la queue. Mais qu’est-ce qu’elle fous, qu’est-ce qu’elle attend, parce qu’il a déjà prit les places, parce qu’il a l’impression d’avoir l’air d’un con, quand il est tout seul au cinéma. Même en étant assit dans la salle, son sac posé sur un siège et il secoue la tête. La place est prise, bouge. Plusieurs fois au début, puis pendant le film, toujours à attendre India, sans réponse, sans rien.

Et puis, le film s’est terminé, les lumières faiblement allumées, et il a récupéré son téléphone pour trouver son excuse ou sa réponse. Toujours aucune, alors il s’est inquiété, a regardé ses messages. Message non délivré. Quel imbécile. Un soupir un peu trop bruyant qui lui échappe alors qu’il le supprime tout simplement, qu’il ne pense même pas à lui envoyer un message pour savoir si ça va, parce qu’après tout, du coup, c’était de sa faute. Et au moment où, enfin, il ramasse ses affaires, l’écran devient noir, et le monde autour de lui a disparu. Sauf cette jeune femme.

Haussement d’épaules.

Il s’est simplement levé, une main passée dans ses cheveux toujours parfaitement coiffés et l’autre qui replace correctement sa chemise rouge bordeaux, avant qu’il n’attrape la poignée de la porte, qu’il tire, pousse, fronce les sourcils. “...Euuuh..” Et puis à deux mains, à repousser encore une fois, tirer une nouvelle, et puis il lâche, recule, un rire gêné alors qu’il se tourne vers la jeune femme. “Tu vas rire, vraiment, maaaais..” J’crois qu’on est bloqués. “Eum, tu sais crocheter une serrure ?”

/ awards session

rp d'intégration

Cela lui arrivait, parfois, de s’extirper de la maison et de s’adonner à quelques activités en solitaire. Peu à l’aise avec l’idée de se retrouver seule, source d’angoisse chez la blonde, ces moments où elle se coupait volontairement du monde, était plus ou moins nécessaire, à ce qu’elle se sente bien. Se vider l’esprit, éviter de penser au désastre de sa situation familiale. Ce soir, Ana avait choisi de se rendre au cinéma et s’était installée, un sac de provisions à ses côtés - hors de question de payer une fortune les gourmandises des cinémas. Prévoyante et pleine de ruses, elle s’était perdue quelques minutes plus tôt, au supermarché du coin, remplissant son sac, l’air de rien. Confortablement installée, le film défilait et une fois n’était pas coutume, elle restait jusqu’à la fin. Ce n’était pas tant les crédits à rallonge qui intéressait Ana, mais bel et bien la présence de scènes bonus ou de bloopers, bêtisiers, à la toute fin, qui la poussait à rester. Alentour, les quelques âmes tiraient leur révérence, pour une bonne nuit de sommeil. Dernière séance de la soirée rimait avec place moins chère et c’était tout là, l’avantage d’être un petit oiseau de nuit. Ainsi, de longues minutes après que la foule soit partie, Ana se débarrassait des déchets de son repas nocturne dans une poubelle et gravissait les quelques marches éclairées. Léger sourire aux lèvres, d’une poupée toujours aussi agréable, elle s’arrêtait à quelques pas du brun, tentant d’ouvrir la porte. Elle en eut le sang glacé, Ana et une expression paniquée étirait les traits de son visage. « Hein ? » L’impulsive s’avançait, donnait deux gros coups sur les poignets, mais rien à faire : le tout était bloqué, empêchant quiconque de s’extraire de la salle. « Ils ne pouvaient pas regarder les caméras avant de fermer ?! » Pas réputée pour être des plus patientes, Ana, elle reculait et tentait d’ouvrir l’accès d’un coup de pied. Elle en reculait, d’une jambe douloureuse, douleur saisissante, remontant le long de la gambette affaiblie. « Putain ! » Ana se plaignait, se laissant tomber sur les fesses. Tout simplement à court d’idées. Si ce type de situation était amusant dans les récits fictifs et livres qu’elle dévorait, la situation était tout autre lorsqu’elle se retrouvait dedans, prise au piège. Un long soupir s’ensuivait, attrapant son visage entre ses mains fébriles. « Et les issues de secours, peut-être ? » Qu’elle murmurait, en espérant que ce soit aussi facile que ça.

@riley mathias ∙ code par zaja

/ awards session

big screen, big problems
feat ana jenner

Cette soirée, c’était tout ce dont Riley n'avait pas l'habitude, et c'était également ce qu'il n'aimait pas. Il était quelqu'un qui n'aimait pas vraiment qu'on le pousse à sortir de ce qu'il savait faire, de ce qu'il faisait généralement. Seule l'absence d'India l'avait déjà irrité, alors maintenant que ces foutues portes ne s'ouvraient pas ? Gêne. C'est pourquoi il l'a dit à voix haute, histoire de voir si cette autre jeune femme savait comment ouvrir pour qu'ils n'aient pas à rester toute la nuit dans cette foutue salle, qui allait probablement devenir de plus en plus froide étant donné qu'ils avaient tout éteint.

"Tu devrais pas-.." Coup de pied déjà arrivé, qui le fait reculer légèrement, lever innocemment ses mains et l'observer pour voir si elle s'est faite mal quand elle se laisse tomber sur les fesses. "..C'était incroyablement stupide comme réaction, j'espère que t'es au courant." Une pause. "T'es pas consciente que les portes de cinéma c'est des coupe-feu ? Si ça peut retenir des flammes à des centaines de degré, explique moi comment ton petit pied est censé en arriver à bout ?" Comme si c'était l'heure pour le sarcasme et la méchanceté gratuite.

Au fond de lui, Riley savait qu'il allait certainement paniquer un peu plus, un peu plus tard. Parce qu'il savait, au fond, que personne s'inquiéterait ou viendrait le chercher. Il en venait presque à espérer qu'elle soit plus aimée que lui, sur ce coup-là. "Mhm, je vais voir." Alors qu'il descend les quelques escaliers pour aller pousser la porte, issue de secours. Un couinement de frustration quand elle reste bloquée, puis avec les deux mains. Toujours aussi frustré, il y a une ou deux insultes en espagnol qui lui échappent avant qu'il ne sorte son iPhone trop cher de sa poche. "..Ils vont se prendre une plainte en pleine gueule ceux-là." Merci papa avocat, ça allait aider. "T'as du réseau ? On peut appeler quelqu'un ?" Parce que lui, évidemment, il n'en a pas.

Même si au final, il a envoyé un message de SOS à sa mère. Bloqué dans le cinéma, tu penses tu peux trouver quelqu'un pour nous ouvrir ? Parce qu'elle n'était pas censée être de nuit, cette fois. Alors il retourne se poser dans un siège, un long soupir lui échappant.

Et puis après un instant, il l'observe de nouveau, la jeune femme. Elle est familière, il est certain de l'avoir déjà vue quelque part. "..T'es à l'uni, toi, non ? Lana, Jana..? Je t'ai déjà vue, ça je le sais."

hors-rp: désolé pour le temps de réponse • rp d'intégration // Ana & Riley 3930516263

/ awards session

rp d'intégration

Cet instant, qu’elle aurait aimé cotonneux, se transformait en source pénible d’angoisse chez la blonde. Facilement secouée, la joie devenait ombragée et ténébreuse. Il fallait bien que quelque chose vienne entacher ce moment agréable, passé en son unique compagnie - pour peu qu’elle se le permettait. Elle, qui n’avait jamais trop bien supporter la solitude, prenait goût à ces moments de repos accordés à son esprit tortueux. Mais, face aux imprévus ? Dans ces cas, elle n’était plus réellement en mesure de penser et d’aligner correctement ses pensées, Ana : reine de l’impulsivité et des colères violentes, elle ressemblait tant à son père, l’enfant éreinté. À agir impulsivement, elle secouait la porte, tentant de l’ouvrir d’un coup de pied, mais la douleur, saisissante et vibrante la faisaient reculer, chanceler. Croupe effondrée sur le sol, caractère rageur : Ana, elle s’imaginait déjà le pire, en se demandant combien de temps pouvait-elle survivre sans manger et boire. Le visage entre ses mains, les phalanges se noyaient dans la tignasse couleur de blé, avant de relever, d’un geste presque trop brusque, son minois. « Je ne pense pas t’avoir demandé ton avis ? » Désagréable, blessée, mais surtout terrifiée, elle se réfugiait derrière cet amas d’amertume, capable de bouleverser des climats et retourner des terres, Ana, lorsqu’elle était dans un mauvais jour. Elle ne bougeait même plus, la blonde - les fesses ancrées sur le sol, le temps que l’électricité du coup impulsif se taise. « Non, j’ai rien… » Qu’elle lançait, d’une voix plus soutenue et forte - ou comment avouer et dire, qu’à part la force, la poupée ne disposait de rien. Pas même de quoi les sortir de cette situation, en téléphonant à quelqu’un. Non, Ana se voyait déjà, morte au petit matin, entre deux fauteuils rouges et des pop-corn oubliés sur le sol. « Mh ? » Sortie de ses pensées, exhibant bien trop de scénarios catastrophiques, les prunelles ambrées se posaient sur le visage du blond, revenu vers elle, avec son téléphone en main. « Ana, et toi ? » Règles de politesse oubliées suite à cet élan de panique, Ana ne bougeait toujours pas : sol rendu confortable par la douleur, l’empêchant de se lever, pour l’instant. « Je suis en lettres. » Qu’elle détaillait un peu plus, pour qu’il sache qui elle était, cette tempête furieuse, qui pourrait bien tout casser dans cette salle de cinéma, si les choses dégénéraient et qu’ils se retrouvaient bloquer toute une nuit ici, avec pour unique compagnie, leurs angoisses.

@riley mathias ∙ code par zaja

/ awards session

/ awards session