Gales + you make my heart beat faster than adrenaline

t'as enfilé une chemise blanche avec une cravate émeraude. et puis, t'as tout enlevé pour enfiler une chemise rose pale et une cravate bleu nuit. le résultat n'était toujours pas convaincu alors t'as enfilé une chemise sombre et une cravate plus claire. sans être plus satisfait, t'as préféré opter pour une chemise blanche - encore - et une cravate sobre qui ne jurait pas avec ton pantalon de la même teinte. t'as ajouté un gilet par-dessus et puis, t'as passé une heure dans la salle de bains. à choisir de quel côté rabattre tes cheveux sans savoir si c'était une bonne idée. ton corps tout entier bredouillait sans que tu ne parviennes à te faire obéir. ton esprit avait complètement abdiqué quand, dans l'entrée, sans t'en rendre compte, tu laissais s'échapper une flatulence devant le regard surpris de ta soeur.
- t'es sérieux Gabriel ? elle te dit en se pinçant le bout du nez. tonton il a fait prout. c'est la petite qui s'exclame en éclatant de rire, rapidement accompagnée par ta soeur alors que, d'un mouvement de main, tu brasses l'air derrière toi en rougissant comme un diable.
- pa.. pardon. tu dis, comme surpris de voir ton corps réagir tout seul. t'es mal à l'aise, bien sûr, parce que l'élégance fait partie de ton caractère et de ton charme. d'ailleurs, si Olivia est surprise, c'est avant tout parce qu'elle est la championne en matière de gaz d'ordinaire et qu'il est rare de t'entendre.
- pourquoi tu stresses à ce point, elle ne va pas te manger ? que tu l'entends te dire alors que, d'un mouvement rassurant, elle vient ajuster le noeud de ta cravate. fièrement, elle passe une main dans tes cheveux en ajoutant si elle ne craque pas, alors tu es une cause perdue. pour toute réponse, tu lui pinces le bras et lui tires la langue avant de disparaître dans l'ombre.
si elle ne craque pas,
ça se joue en boucle dans ton esprit alors que tu t'arrêtes chez le fleuriste du coin pour lui acheter un bouquet. pourquoi un bouquet ? parce qu'il paraît que c'est élégant et raffiné, que c'est normal d'en offrir aux femmes et que ça leur fait plaisir. ce sont les mots de 'Liv, tu te les répètes en boucle alors que le taxi te pose au pied de son immeuble. mais t'es pas plus rassuré, ça non. t'as l'ventre qui gronde, le coeur qui palpite et tu n'sais même pas pourquoi ton corps tout entier se tend alors que tu te retrouves face à cette porte. tu lèves la main mais t'arrêtes brusquement lorsqu'une vague nouvelle te surprend et s'échappe bruyamment dans le couloir. merde, tu penses en balayant à nouveau l'air du revers de la main.
ok, ça va aller, tu te répètes en reprenant ton calme.
c'est Jules, oui, c'est Jules.
tu frappes à la porte et la jeune femme t'ouvre. sa tenue te surprend, d'autant que t'as fait l'effort de t'habiller pour l'occasion. t'as l'impression qu'elle sort de la douche alors qu'elle t'invite à entrer, au beau milieu d'une conversation téléphonique.
- oui maman. oui alors... bah c'est un peu trop tard en fait. non mais vu ce qu'il reste du poulet je pense que le fait que le thym soit dans son arrière train ou ailleurs n'a plus vraiment d'importance. je dois te laisser. bisou. tu la regardes sans trop savoir comment réagir. tu veux pas l'interrompre et encore moins la déranger. pourtant, t'as le sentiment désagréable d'être arrivé trop tôt à cette soirée. elle se tourne vers toi en riant, chassant la fumée de la main - un geste qui te décroche un sourire au souvenir récent qu'il te rappelle - avant de te dire : tu aimes la pizza ? tu marques une pause, courte. avant de lui tendre les fleurs.
- je t'ai amené un bouquet. des gladys, t'aimes leur couleur et leur odeur. tu regardes la montre à ton poignet. je suis arrivé trop tôt ? tu lui demandes sans cesser de sourire. mal à l'aise, dans l'entrée. comme si t'étais pas au bon endroit. et pourtant, tout s'était bien passé l'autre soir. alors pourquoi serait-ce différent ?

tu t'sens bête avec ce bouquet dans les mains. comme si ça n'collait pas du tout avec l'homme que tu es d'ordinaire. pourtant, t'as toujours eu beaucoup d'assurance face à un auditoire. il paraît que c'est ta force, non ? surtout dans le domaine de la politique. alors pourquoi ne pas traiter tout ça comme une rencontre du même type ? parce qu'il n'y a pas d'enjeux politiques ici, non, il n'est question que de toi. et Jules. un sentiment qui fait chavirer ton corps tout entier, à la limite de la léthargie. tu voudrais réveiller tes membres mais ils sont presque endoloris tant tu te crispes à l'idée de passer une soirée seul avec elle.
quand elle ouvre la porte, ce sentiment ridicule ne fait qu'accroître. t'es beaucoup trop bien habillé. ou alors, elle n'a fait aucun effort pour te recevoir. t'es à deux doigts d'écrire à Olivia pour lui poser la question, mais tu luttes avec le besoin primaire de comprendre pour te concentrer sur la jeune femme qui te fait face, les cheveux dans un état proche du chaos et habillée comme si elle l'avait dans le noir complet.
- ah. euh. merci ? même ton bouquet, ça n'a pas l'air de lui faire franchement plaisir. une boîte de chocolat peut-être ? t'aurais dû y penser avant. fallait pas elle attrape un base et les glisse dedans avant d'ajouter elles sont très belles, comme pour te rassurer. t'as envie de lui dire qu'elle peut te le dire, si ça ne lui plait pas, mais la petite voix d'Olivia dans ton crâne te pousse à garder le silence.  non non pas du tout. toi t'es à l'heure c'est moi.. elle rougit encore, mais son regard ne quitte pas le tien. et tu sais, mieux que quiconque, de quoi vous avez l'air. deux imbéciles debout, à distance raisonnable, incapables d'être parfaitement à l'aise. la seule question qui subsiste, c'est pourquoi ? ok te moques pas.. je voulais te préparer un super diner. asperge, gratin de pomme de terre et du poulet. sauf que j'ai fourré le poulet comme une sauvage et que j'ai oublié dans le four pendant mon bain.. du coup tout à cramé et moi on dirait que je m'apprête à me coucher. elle passe une main dans ses cheveux hirsutes. je vais aller m'habiller et tenter un truc avec mes cheveux et mon teint de cadavre. c'est pas juste que toi tu sois beau. tu rougis cette fois. un compliment qui t'étonne mais te fait du bien. elle revient rapidement sur ses pas et dit : je te débarrasse de ça. en ôtant la veste de tes épaules. geste qui te ramène à de vieux souvenirs. ton ventre se tord, ton estomac se contracte. pire encore quand elle se hisse sur la pointe des pieds pour embrasser ta joue. je suis contente que tu sois là. elle ajoute avant de disparaître dans la chambre. et toi ? tu fais quoi maintenant ?
tu erres, déambules. tu t'avances dans cet appartement que tu n'connais pas et tu observes. le moindre détails, la moindre information qui pourrait t'en dire plus sur ce que vous êtes l'un pour l'autre ou ce qu'elle est, tout bonnement. parce que t'as besoin de te sentir à l'aise. alors tu regardes les cadres sur lesquels elle apparait.. tantôt entourée de ses collègues ou de ses amis. tu souris un peu, en observant la décoration assez simple de la pièce. t'as l'sentiment qu'elle y vit sans vraiment s'y être installée. comme si elle était souvent à l'extérieur, jamais trop là pour avoir le temps de s'occuper de plantes. toujours debout, tu joues nerveusement avec tes mains alors que tu l'attends. gargouillement dans le ventre, tu serres les fesses, mal à l'aise.
- c'est.. c'est charmant chez toi. tu dis. c'est con comme phrase, non ? comment un intérieur peut-il être charmant ? on dit ça d'un être humain normalement, ou de quelque chose de vivant, capable de faire ressentir une certaine chaleur ou alors qui provoque de l'attraction, du plaisir. ouais, c'est stupide comme phrase. et t'es à deux doigts, encore une fois, d'écrire à Olivia pour qu'elle t'écrive directement ce que tu dois dire pour ne pas avoir l'air d'être un pantin désarticulé.

c'est impersonnel comme endroit, tu dois bien le reconnaître. ce qui te surprend légèrement connaissant la nature plutôt chaleureuse de la jeune femme. si tu avais dû imaginer un jour son intérieur, tu y aurais vu des couleurs vives et des meubles anciens. des tapis un peu partout et un style plutôt bohème-chic que cette allure austère, presque froide. à l'opposé même de l'idée que tu te fais de Jules. pourtant, quelque chose t'attire dans cette manière si épurée qu'elle a eu de décorer son intérieur. c'est comme dans mon esprit, finalement, c'est fonctionnel. tout a une place bien précise et, surtout, tout serre à quelque chose. pas de fioritures, pas d'éléments outrageusement cher qui ne serviraient qu'à décorer un espace vide. non, ici, tout a un sens. et ça t'fait presque du bien, finalement. t'es en terrain conquis, fatalement. chez toi, pourtant, ça exulte de toute part. c'est Orphée qui s'était occupée de décorer votre intérieur, c'est pour ça que ça ne te correspond pas vraiment. si après son départ, tu avais voulu remettre un peu d'ordre dans ta demeure, l'arrivée d'Olivia et des enfants avaient à nouveau tout chambouler.
alors ici, tu te sens bien.
- c'est surtout impersonnel. t'as le droit de le dire. tu l'entends te répondre depuis la chambre. tu souris en coin.
- moi j'aime bien. et tu t'sens pas con quand tu l'dis. c'est comme ça. dans ta nature profonde. t'as jamais aimé les débordements, çA te met toujours mal à l'aise.
- oh allez tu pourrais quand même faire un effort bébé. t'es mal poli, je suis pas contente. tu tiques sur le terme bébé qui témoigne d'une réelle affection. t'as le sentiment qu'il y a quelqu'un avec elle dans la chambre puisque tu sais que ce n'est pas à toi qu'elle s'adresse. tu tends l'oreille, piqué à vif dans ta curiosité. observant la porte qui, rapidement, s'ouvre, comme pour justifier de ce qu'elle faisait. bon visiblement monsieur boude mais je te présente Mischief. Mis, je te présente Gabriel. tu vois le chien qui se retourne en grognant. pourtant, ce n'est pas ce qui attire vraiment ton regard, non. il est un peu jaloux. c'est plutôt sa tenue.. cette robe vaporeuse qui épouse ses formes. tu tiques sur ce détail parce que ça faisait longtemps que tu n'avais plus vu Jules habillée de la sorte. une femme, ça te saute aux yeux. pourtant, tu l'as toujours su.. que c'était une femme. mais brusquement, tu prends la mesure de ta condition d'homme et de ce que cette situation implique. le noeud se serre dans ton estomac.. gargouillis encore alors qu'elle se retourne vers toi, téléphone en main pizza, ça te va ? tu opines du chef, mal à l'aise. tu poses une main sur ton ventre. respire Gabriel, et tu penses aux encouragements d'Olivia. tu voudrais que ça se passe bien mais, brusquement, c'est comme si on t'avait ouvert les yeux sur ce qu'il devrait normalement se passer.

Citation :

rendez-vous galant + homme + femme + bien habillés + chez l'un ou l'autre = sexe ?!!

une équation qui t'effraie.. tu recules d'un pas. tu la laisses passer commande en prenant appui contre un mur, discrètement. tu voudrais pas qu'elle remarque quelque chose. tu reprends ton souffle, sans dire un mot. inspire, expire, tu t'invectives sans la quitter des yeux. ses jambes découvertes... mince, tu sens à nouveau ton estomac qui danse la gigue. pas l'choix. tu cherches autour de toi un échappatoire mais tu n'en trouves pas.
- où.. où sont tes toilettes ? tu t'entends lui demander rapidement. un doigt pointé vers une porte et voilà que tu disparais rapidement. pantalon qui glisse sur tes jambes alors que tu baisses ton boxer et t'assieds sur le trône. contractant un maximum fesses et estomac pour éviter de rejouer la cinquième symphonie à la trompette.. la douleur est immense, les crampes aussi. les deux mains sur les murs autour de toi, tu te cramponnes à ce que tu peux en sentant ta dignité s'évacuer aussi nette dans le siphon des chiottes qui t'accueille pour ce tragique instant.

t'oses même pas imaginer ce qu'elle doit penser de tout ça lorsque tu t'retrouves à t'cramponner au mur tant la crampe qui t'tenait par l'ventre était d'une violence sans nom. t'oses même pas imaginer ce qu'elle doit entendre ou ce qu'elle doit penser de ton comportement et pourtant, t'en es là. et tu t'en veux, c'est sûr. tu t'en veux parce que t'es incapable de surmonter cette angoisse qui te gagne dès qu'elle est près de toi. à croire qu'elle représente, à elle toute seule, tout ce qui t'effraie le plus en ce monde. elle est ta vulnérabilité, cette faille par laquelle s'engouffre tous les monstres qui te font si peur et qui te font perdre tous tes moyens.
putain.
t'es avachi - littéralement - sur ses chiottes. le pantalon aux chevilles. tu t'vides sans même que t'aies besoin de faire le moindre effort. c'est ça l'amour ? dire que tu lui avais apporté des fleurs. tout avait pourtant bien commencé. ou du chocolat.. tu sais même plus. tu perds l'esprit. à deux doigts d'tomber dans les vapes. il y a tout qui s'évacue, jusqu'à ton âme. t'es sûr d'l'avoir sentie t'échapper, là, entre deux symphonies.
putain.
tout ça parce que l'idée d'avoir à coucher avec elle te rend complètement parano. tu peux l'faire pourtant, tu l'as déjà fait ? non, t'en es incapable. tu voulais même pas que ça arrive. enfin, pas ce soir. t'es pas venu pour ça. la toucher, l'embrasser. non, ça t'fiche mal, bien sûr. alors ouais, tu t'sens défaillir.
et quand tu crois crever.
tout s'arrête.
enfin.
ça s'calme.
la crampe s'fait la malle et le silence se prolonge. enfin, pas vraiment. parce que dehors, t'entends de la musique. et t'es pas assez con pour deviner que s'il y a de la musique, c'est qu'elle a tout entendu. alors, ouais, à bout d'nerf, tu craques, tu sens les larmes qui t'grimpent aux yeux. et tu pleures. putain, tu t'mets à chialer dans cette position saugrenue - la merde au cul - en t'disant que tu n'pourras plus jamais sortir de là. et ton premier réflexe n'est pas d'attraper un morceau d'papier, ça non. ton premier réflexe, c'est écrire à @Olivia Jenner, alors t'attrapes le téléphone dans ta poche et les mains tremblantes, tu rédiges un sms. t'as besoin de sa sagesse pour te reprendre.
et t'attends.
pourquoi ? tu sais même pas. au bout de ce qui te parait un moment plus ou moins raisonnable entre l'instant où tu t'es enfermé et où t'as commencé à revisiter la cinquième symphonie avec ton sphincter et l'instant où tout s'est brusquement arrêté, tu t'essuies - merci - et te rhabilles. face à l'évier, t'observes ton reflet dans la glace et t'essuies les yeux. tu fais couler l'eau, y passes tes mains et rafraichis le derme sur tes joues. t'as pleuré, comme un con. et maintenant ? maintenant il faut sortir. pas l'choix. alors tu presses sur la poignée et tu retrouves une pièce vide.
- Ju.. Jules ? tu t'entends prononcer, le ventre noué. la honte qui te colle aux basques, comme si t'avais oublié un morceau de papier toilette sous ta chaussure. tu ajoutes exc.. excuse moi, vraiment. à petite voix alors qu'elle réapparait devant toi. j'voulais pas.. enfin.. j'suis désolé. et te voilà qui rougit. t'as l'air d'avoir couru un marathon.. c'est pas l'cas, mais ton arrière-train, lui, il vient d'en prendre pour vingt ans, c'est sûr.

les paroles de ta soeur qui raisonnent dans ton esprit et te donnent finalement le courage de sortir des toilettes. non, j'peux pas rester ici, même si j'aimerais, mais la femme que t'aimes se trouve de l'autre côté et il est sans doute temps d'affronter tout ce qui t'a toujours profondément angoissé. admettre tes sentiments, c'est avancer sur un terrain inconnu. le savoir, la science, voilà des terrains conquis. pas celui de l'amour. et pourtant, pour elle, t'es prêt à te pencher et ramasser la première fleur que tu croiseras juste parce que c'est ce que le bon sens voudrait que tu fasses. romantisme, une définition que tu connais par coeur mais que tu n'arrives pas à mettre en pratique, la preuve. sortir des toilettes le ventre noué et les joues rouges, c'est comme un aveu. si tu croyais pouvoir passer entre les mailles du filet, c'est que t'es assez bête pour croire qu'elle n'a rien entendu.
même la musique ne te calme pas. un autre aveu de sa part.
comme pour dire : j'ai tout entendu mais je ne veux pas que tu sois gêné. c'est gentil et en même temps, ça n'fait qu'accentuer ce sentiment inconfortable d'impuissance qui te gagne depuis que t'es ici. tu retiens ton souffle, la cherches et l'observes. tu t'excuses, même. le comble du ridicule, non ? si après ça, tu n'meures pas, alors c'est qu'il n'y a pas d'place pour toi au paradis.
- c'est rien t'en fait pas. ça arrive. c'est le stresse ? parce que si c'est le cas et si ça peut te rassurer, j'arrive plus à respirer depuis que t'es là alors j'suis à deux doigts de m'évanouir et en même temps j'ai une envie de vomir.. le miracle opère, toujours. Jules ne t'accuse pas, ne te blâme pas, au contraire, elle t'accompagne dans cet instant qui peut être douloureux. et là où n'importe quelle autre femme se serait enfuie en courant, elle se contente de te tendre la main en disant : tiens, ouvrant la paume pour y découvrir une gélule. t'es pas branché médicaments en temps normal pour connaître que trop bien les effets qu'ils ont sur l'organisme. trop d'études prouvent que la médecine naturelle est meilleure pour nous que... non, c'est pas le moment d'étaler ta science. fais toi tout petit, reste tranquille, prends là et accuses le coup. santé ? un verre d'eau dans une main, une gélule dans l'autre. hashtag couple goal ? pas vraiment, mais à quoi bon se formaliser désormais ?
- santé. tu dis d'une petite voix, faisant taire celle qui t'invective de trahir tes propres idéaux. tu souffles, avales cul sec, fermes les yeux. tu vas pas crever pour ça, si ? non, pas ce soir. quand tu ouvres les yeux, elle te regarde. tu souris du mieux que tu peux. je suis minable, désolé. j'espérais tellement que cette soirée serait... tu roules des yeux, tu trouves même pas tes mots. romantique ou magique.. j'sais pas. j'avais l'impression qu'il était temps qu'on passe un cap, tu vois ? qu'on arrête d'être gêné quand on est ensemble et pourtant.. c'est horrible, t'es à deux doigts de lui dire : tu m'refiles la diarrhée.. on r'passera pour le romantisme. tu souris à peine. je t'ai dit que tu étais magnifique ? comme pour changer de sujet, n'est-ce pas ?