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 easy on me (w/ Eloïm)

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easy on me // @Eloïm Delcán
« Go easy on me baby, I was still a child, didn’t get the chance to feel the world around me… » Occupé, je le suis suffisamment pour ne même plus prêter attention à cette voix grave qui ne colle pas du tout à la nouvelle chanson d’une Adèle en très grande forme en dépit d’un classicisme légèrement frustrant. Suis-je le seul à entendre When we we’re young encore et encore sur ce titre ? Oui ? Non ? Whatever ! Je chante avec entrain, les yeux rivés sur ma pâte à choux. Les éclairs sont formés en de petits groupes caractérisés par le contenu que j’ai pris soin d’injecter au centre de chacun d’entre eux. Je resserre le plastique de ma poche à douille afin d’en expulser le surplus de crème chocolat blanc et jette un coup d’œil satisfait sur l’ensemble de mes préparations. J’ai mis les petits plats dans les grands en un temps record, conscient des enjeux liés à cette soirée. Je n’ai rien à prouver, certes, et pourtant très envie d’en découdre, de l’impressionner avec mes talents de pâtissier. C’est que j’ai une réputation à tenir et un challenge particulièrement amusant à relever : celui de le satisfaire par le biais d’un dessert qu’il adore, les éclairs. Ce sont eux que j’ai décidé d’utiliser à bon escient pour susciter la surprise. Le classicisme nécessaire à des préliminaires dignes de ce nom est bel et bien assuré par la présence de mets raffinés à la vanille, au café et au chocolat… Mais j’ose également faire le pari de la différence, en espérant l’intriguer sur mes trois autres propositions. Un éclair chocolat blanc framboise, un éclair mangue violette et un éclair façon Paris-Brest. Autant vous dire que j’ai une ribambelle de petites choses à lui faire découvrir et suffisamment de crème en supplément pour que l’on puisse éventuellement s’amuser différemment, si la tension continue à monter comme lors de nos précédents échanges par messages. Tout excité, je le suis. Je ne tiens plus en place à quelques minutes de le retrouver. Sensation étrange, assez inédite et palpable pour m’interpeler et m’interroger à la fois. Il ne devrait plus tarder. 7815, c’est le code de l’interphone, pour que tu puisses rentrer directement dans la cour intérieure de la maison. La porte n’est pas fermée à clef, ne t’embêtes pas à frapper avant d’entrer, je t’attends à la cuisine. Directif, certes, mais je me sais encore occupé à apposer les ultimes touches à mes pâtisseries.

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(#) easy on me (w/ Eloïm)    Mer 27 Oct - 23:10
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easy on me / @Beau Angyal
Phalanges caressant le cuir avant de repousser l’œuvre entre ses compères, coincé comme des sardines, alors que le jeune homme posait son regard sur la reliure. The Island of Doctor Moreau. Littérature étonnante pour des jeunes d’aujourd’hui, mais Eloïm n’oubliait pas cette conversation qu’il avait eu avec l’élève qui l’avait emprunté, laissant dévier ses pensées vers les mots qu’un jeune pâtissier lui avait fait part. Lui, bibliothécaire et fantasme des plus jeune, lui dont personne ne se doutait du monde qui prenait forme sous ses doigts et dans sa tête. Des semaines à dessiner encore et encore la silhouette aux courbes à brute de l’homme qui occupait momentanément son esprit à l’instant. Ses doigts rêvaient de tracer les lignes de cette sculpture plastique, alléchante et subjective. Un bref coup d’œil à sa montre lui indiquait qu’il était l’heure pour lui de fermer le local, il prendrait néanmoins son temps pour rejoindre le jeune à qui il avait donné rendez-vous, inutile de montrer son impatience lui qui n’est qu’indifférence émotionnellement. Il arrivait tout de même à l’heure, son regard s’abaissant sur son écran pour y relire l’adresse et le code pour entrer. Prenant son skate dans sa main tout en passant une main assurée dans ses boucles rebelles, il laissait résonner le code à chaque numéro enfoncé pour déverrouiller ladite porte. Petit palace constatait-il en avançant dans la cour, une maison comme il aurait pu s’offrir, mais dont il n’avait rien fait préférant un petit appartement, dissimulant ainsi sa fortune sous un loyer modeste. Sa main se posait sur la porte, elle coulissa sans mal comme son hôte l’avait prévenu, elle serait ouverte à son arrivé. Retirant ses chaussures vernis, pour fouler le sol en silence, avançant à pas félin vers l’arôme qui flottait dans l’air. Le garçon lui faisait dos, ce qui le fit sourire, lui permettant de l’observer quelques instants en silence. Pas de velours qui foulaient le sol en s’approchant, ses doigts glissant sur la manche de son pull pour agripper son poignet. Pourquoi s’annoncer quand tout deux savent très bien ce qui les attendent. Ils n’ont jamais cacher leur désir et l’envie de contact entre eux. Ses lèvres en approchent de l’oreille du châtain laissaient un soupir se perdre, avant de guider son poignet vers lui. La poche à douille dans sa ligne de mire, Eloïm laissait un sourire fendre ses lèvres avant de susurrer suavement « Tu me fais goûter ? » Audacieux. Malicieux. Érotique.

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(#) Re: easy on me (w/ Eloïm)    Mer 3 Nov - 21:58
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easy on me // @Eloïm Delcán
Pâtisser, encore et encore, pendant des heures et des heures sans même réaliser à quelle vitesse le temps s’écoule. Je ne connais aucune autre activité capable de m’apaiser à ce point, au point de m’apporter la clarté nécessaire pour avancer et prendre les décisions qui s’imposent parfois à moi comme à n’importe quel autre quidam au quotidien. À vrai dire, si… Je pourrais vous parler pendant des heures du sport et de ses effets sur mon corps, certes, mais aussi, et surtout, sur ma santé mentale. Deux passions qui convergent parfois lorsque je dois, par exemple, battre des blancs en neige à la main, comme avaient l’habitude de le faire nos grands-parents à l’époque, eux qui étaient dépourvus des robots pâtissiers dont nous disposons aujourd’hui. Une réduction un peu honteuse, je vous l’accorde, quand on sait la complexité de mes entrainements sportifs au quotidien, mais une manière de connecter mes différentes passions comme s’il était nécessaire de multiplier les associations logiques. Le cœur léger, mes doigts épais pressés contre ma poche à douille, c’est un nouvel éclair que je termine de garnir d’une crème généreuse, gourmande et peu écœurante. J’ai mis le paquet spécialement pour l’occasion, avide de surprendre Eloïm, de lui en mettre plein la vue… Plein la bouche, surtout… Est-ce toujours aux éclairs que tu fais allusion lorsque tu affirmes cela ? Bien-sûr, à quoi d’autre pourrais-tu donc bien faire référence, voyons ? Je n’entends pas la porte de la maison s’ouvrir, pas plus que je ne suis alerté par l’ouverture de la grille à quelques dizaines de mètres d’ici. Je dispose d’une propriété confortable, à hauteur de tout ce dont j’ai pu rêver lorsque j’étais gosse, seul, sans ses parents pour le pousser à viser plus haut encore ou, à contrario, pour l’aider à garder les pieds sur terre. Une construction loin de la singularité des plus belles histoires de réussite, mais une progression qui force tout de même le respect quand on sait d’où je suis parti en premier lieu. Suis-je un exemple à suivre ? J’imagine que les esprits les plus étriqués vous répondront à l’excès que non, bien au contraire. Qui voudrait que sa marmaille s’affiche dans des émissions de télé-réalité plus ou moins régulièrement ? Pire encore, qui voudrait que ses enfants s’affichent frontalement ou presque constamment sur Onlyfans pour attirer l’abonné aux hormones enflammées et à la libido débordante ? Peu importe la manière, du moment que tu arrives à gagner ta vie plus confortablement que la moyenne. N’est-ce pas une forme de jalousie, que de pointer du doigt les autres pour ce qu’ils parviennent à accomplir en ayant recours à d’autres outils que ceux traditionnellement envisagés ? Un félin se glisse contre mon dos, le torse bombé à peine appuyé contre mes omoplates. Ce n’est pas son corps, qui le trahi, mais son odeur… Ce parfum que j’adore, celui qui demeure sur ma peau des heures durant après son passage. J’ai ce sourire aux lèvres à le (re)ssentir de la sorte, près de moi. Douce appréciation, rappel à toutes ces sensations (re)découvertes pendant l’été, sous une toile de tente qui a été durement éprouvée par nos ébats enflammés. J’en frissonne, le palpitant malmené par les émotions qui me gagnent. Il m’attrape le poignet et j’opte pour une ignorance que nous savons tous les deux feinte… Comme tout le reste. Il est au centre de mon attention, même si je prétends l’inverse en gardant les yeux rivés sur les éclairs. « Tu veux goûter ? » Je pointe l’index face à mon autre main et presse légèrement la poche pour en faire jaillir une crème onctueuse que j’applique avec gourmandise le long de ma phalange supérieure, tout cela pour la porte contre ma nuque, là où son souffle se meurt systématiquement depuis quelques secondes. « Vas-y, tu m’en diras des nouvelles ! »

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(#) Re: easy on me (w/ Eloïm)    Lun 27 Déc - 22:58
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