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 cold cold cold water, i come let me in... [juniper]

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Warning: Divers sujets sensibles peuvent être abordés avec ce perso. Chacun ayant sa propre sensibilité, énoncer et savoir tous les sujets pouvant heurter certains seraient impossible. Vous êtes prévenu
@Juniper Sloane  Feat  @Alesxandra branco #1


Montant Les marches menant au perron des Sash, j'ai l'impression que tout semble tourner au ralentit. Le soleil me semble plus brulant, l'air plus chaud et l'attraction terrestre plus forte qu'à l'accoutumé. Mes pas sont si lourd, que j'ai l'impression de devoir faire le double d'efforts nécessaires pour me mouvoir. Prenant une grande inspiration face à cette porte qui m'ait familière, je sonne  et ne tarde pas à voir Rebecca Sash m’accueillir à bras ouvert sous fond d'Aretha Franklin. La mère de kelly m'a toujours témoigné beaucoup d'amour et notre entente n'a jamais été factice. Même lorsque kelly nous avait quitté, elle avait toujours tenu à prendre de mes nouvelles et me faire savoir que je ferai toujours partie de sa famille..." Alesxandra! tu es venue, je suis si heureuse!" Me serrant contre elle comme une mère le ferait pour sa fille, je me contiens de fondre en larmes dans ses bras. Depuis ma sortie du centre dans lequel j'avais été internée, je n'avais eu que des contacts téléphoniques avec mes beaux parents, ou ex beaux parents à vous de voir ce qu'il convient de dire. J'avais appris par ma mère que Rebecca avait été un très grand soutien pour elle, et qu'elle avait tenu à prendre chaque jour de mes nouvelles lors de mon internement. Il faut dire que la dernière image qu'elle avait eu de moi était peu glorieuse. Disjonctant lors de la mise en terre du cercueil, je me m'étais mise à agresser et hurler sur les employés. Un nez cassé, une mâchoire fracturée à coup de pelle, il fallut cinq à six hommes pour me maitriser. Je n'en ai aucun souvenir, mais mes parents m'ont décrit suffisamment la scène pour que je puisse jusqu'à ce jour ressentir un profond sentiment de honte. J'enterrais peut être ma fiancée, mais Rebecca enterrait son unique fille. J'aurai dû me contenir, j'aurai dû faire preuve de respect... "Rebecca... je... je suis tellement désolé..." M'interrompant, me serrant plus étroitement... "Chuuut, ce n'est rien ma grande. Tu éclatée pour nous deux. Si tu ne l'avais pas fait, ça serait moi qu'on aurait interné à ta place. " Tapotant avec douceur mon dos, elle finit par relâcher son étreinte et me faire face, un magnifique sourire sur les lèvres... "Allez entre! Viens donc gouter à mes petits plats. Cela fait si longtemps..." Acquiesçant la boule à la gorge, je pénètre dans les lieux et reste un moment figée... "Rien n'a changé comme tu peux le voir." Me dépassant pour rejoindre ses invités à l'arrière de la maison au niveau du jardin... "Tu peux monter dans sa chambre... je n'y ai pas touché." Posant un regard ampli de tendresse sur Rebecca, je m'approche des escaliers le pas hésitant, avant de prendre une grande inspiration et gravir celui ci. Tous les souvenirs m'assaillent avec force, sans que je ne puisse les repousser. j'entends encore le rire étouffé de Kelly lorsque bourrées nous tentions de parvenir à sa chambre sans que Rebecca ne nous surprenne. Je peux encore sentir son haleine chaude aux embruns de rhum, sentir son corps se coller au mien et m'entrainer à l'étage... STOP! Alesx stop! Fermant un court instant les yeux, je serre de toutes mes forces la rambarde, et inspire profondément refoulant tout, enfouissant tout au plus profond de moi. Arrivée à l'étage, je prends à droite, passe la salle de bain et pousse la porte de la chambre de Kelly se trouvant à coté de la fenêtre en bout de couloir.  La première chose qui me marque en pénétrant dans la pièce est cette odeur caractéristique du parfum de Kelly. Rebecca... Elle devait surement parfumer de temps en temps la chambre de sa fille, se donnant ainsi l'illusion qu'elle était encore présente. Dois je lui dire pour Kelly? Lui dire que je la vois, que je discute avec elle parfois? Lui dire qu'elle est encore là, enfin d'une certaine façon. Non! mauvaise idée! Elle en parlerait à ma mère, qui en parlerait à mon père, qui n'hésiterait pas une seconde à faire de nouveau une demande de tutelle. Poussant la porte du bout de mes doigts sans un regard pour celle ci, j'entends juste le 'clap' m'indiquant de sa fermeture. Posant mon regard sur le lit, je nous vois kelly et moi nous chamaillant comme des enfants, les oreillers nous servant d'armes et de boucliers improvisés. Posant celui ci sur sa fenêtre, je nous y vois assises sur le rebord, faisant des projets et nous promettant de ne jamais laisser qui que ce soit ou quoi que ce soit nous séparer. Déglutissant difficilement, je me dirige vers le bureau et me saisi d'une série de photos d'un  photomaton, épinglée sur son tableau en bois accroché à son mur. Un large sourire se glisse sur mes lèvres quand je nous vois heureuses et complément ivre l'une de l'autre. Un sourire qui se charge bientôt d'amertume et s'étire en une grimace teintée de colère. A quoi bon tout ca? Tous ces moments, toutes ces promesses, tous ces projets?! Sentant mon sang bouillir, je tente de me contenir, mais les images défilent, sa voix donnant corps à ces réminiscences d'un passé pas si lointain. Je la vois, la sens, perçois en écho ses mots d'amours, ses rires, ses "je t'aime". Fébrile, mes doigts glissent dans mes cheveux, mes mains trembles puis viennent mes jambes. Et pourquoi ais je autant de mal à respirer? De plus en plus rapide et profonde, ma respiration se fait bruyante, accompagnée par ce tapotement en rythme de mon pied gauche. Je la sens venir, cette rage, cette peine que j'ai tant de mal à contrôler lorsque je suis sobre...Calme toi alesx, calme toi... Voila ce que je me répète en boucle, mais plus ces mots tournent en dans ma tete, et plus les images et sons du passé m'assaillent... "je t'aime" "viens là" "je t'aime" "alesx... je suis à toi..." "je t'aime" Argrrr la ferme, la ferme... "ARGRRR!" poussant un cri de rage, j’envoie valser contre le mur opposé, le pot de stylos qui était initialement posé sur le bureau. Haletante, je tente de reprendre le contrôle et passe une main tremblante dans mes cheveux avant de pousser un long soupire histoire de faire redescendre la pression. Ma venue ici est une erreur, je ne suis pas prête pour tout ça, et rebecca ne mérite pas que je fasse de nouveau un scandale. Me baissant au sol pour ramasser les stylos éparpillés, je prends conscience d'une présence inconnue lorsque apparait dans mon champ de vision, une chevelure rousse dans le coin de la chambre, à coté de la porte. Me redressant précipitamment... "je ... je ne vous ai pas entendu entrer. Je... les stylos sont tombés, je les rassemblais pour les remettre en place." Confuse et quelque peu sur la défensive, je poursuis... "Vous etes une amie de la famille? Je veux dire... rebec... Mme Sash ne laisse généralement que peu de personne monter à l'étage, c'est pourquoi je vous pose la question." Je n'ai vu personne en entrant dans la chambre, mais il faut dire que je n'ai pas fait attention non plus. Pourvu que l'inconnue n'ait pas assisté à toute la scène.

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(#) cold cold cold water, i come let me in... [juniper]    Mer 1 Déc - 4:21
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tw : deuil
- cold cold cold water, i come let me in (@alesxandra branco )
Ça te fait bizarre de visiter les Sash, même après un an et demi. Tu les connais si bien pourtant, eux que tu as pu côtoyer pendant ton enfance et ton adolescence, lorsque Kelly et toi étiez amies, deux gamines avec pratiquement des ailes dans le dos tellement vous pouviez bouger à cent à l’heure. La réalité est bien différente maintenant, voilà ce que tu te dis alors que tu t’apprêtes à cogner la porte. T’as l’impression que ça fait une éternité que tu ne les as pas vus même si, en fait, c’est peut-être que tu ne les as pas vu heureux depuis trop longtemps. Tu ne peux pas imaginer ce que c’est pour eux, t’as juste ton propre deuil sur les épaules. Il n’est sans doute pas comparable, un petit pourcentage de ce qu’ils doivent supporter, mais c’est déjà lourd.
Beaucoup trop lourd.
Rien de tout ça n’apparait sur ton visage lorsque la mère de Kelly t’ouvre la porte. T’arbores un sourire de circonstance, contrit, mais sincère. Après les salutations et les discussions banales, tu te permets un peu plus de vulnérabilité. « Je suis désolée de ne pas avoir pu passer avant, ça a été compliqué. » Compliqué est le mot, entre les retrouvailles avec ta mère biologique et ton divorce, on ne peut pas dire que les derniers six mois ont été de tout repos. Qu’importe, tu ne comptes pas en dire autant. Tu ne veux pas dévoiler la réalité difforme de ta vie actuelle. Rebecca chasse tes excuses d’un geste de main, t’offres même un café pour la peine. Tu ne sais pas trop quoi dire, devenue presque étrangère face à ces gens que tu appréciais tant plus jeune. Peut-être devrais-tu te repentir, demander pardon face à la croix pour cet écart, pour cette nouvelle distance. T’en fais rien. Tu continues simplement de discuter comme si de rien était. Tu te dis qu’ils doivent avoir besoin de normalité depuis le temps. Peut-être de vacances sur la plage aussi. Faire du surf pendant une journée entière parviendrait peut-être à leur changer les idées.

Mais surement pas. Parce que certaines choses ne peuvent pas changer. C’est ce que tu réalises lorsque Rebecca te permet d’aller à l’étage pour passer un moment dans la chambre de Kelly. Tu ne sais pas ce qui trouverais, peut-être les sentiments que tu enfonces très loin dans ton âme. La porte ouverte te donne l’impression d’entrer dans une sculpture tellement tout est pareil à tes souvenirs. Il manque certaines choses bien sur, mais dans l’ensemble c’est assez frappant. Ça t’arracherait presque un frisson tellement tu te sens transportée dans le passer. Sa chambre, comme la tienne, était votre monde à l’époque, une partie de la galaxie dans laquelle vous évoluiez. Rien n’est pareil maintenant. Elle est sous-terre et toi t’es complètement perdue sur terre.
Tu ne sais pas combien de temps tu restes dans la chambre. L’arrivée d’une nouvelle personne aurait du être annoncée par un grelot pour que tu t’en rendes compte. T’es trop occupée à regarder les bouquins que vous avez annotés dans un cours particulièrement ennuyant. Tu t’en rends vite compte, cela dit, lorsque la dite personne s’énerve contre… quelque chose. Tu sursautes au cri de rage et tu te tournes pour assister à la scène, sans doute avec une tête digne d’une crevette perdue. Tu n’as même pas besoin de te racler la gorge ou le temps pour t’éclipser en silence qu’elle te remarque. Tu pourrais souligner qu’elle ment, ouvertement, en te disant qu’elle ne faisait que ramasser les stylos, mais tu n’en fais rien. Tu te contentes plutôt de t’accroupir pour l’aider ou essayer du moins. « J’étais une amie de Kelly oui. » Ça te fait toujours aussi bizarre de parler d’elle au passé. « On s’est connue gamine. » Que tu ajoutes, comme si la précision était vraiment utile. Tu te redresses, replace tes vêtements d’un geste habitué. Tu dévisages la nouvelle arrivante pendant un moment. « Alesxandra c’est ça ? » La fiancée de ta défunte amie, si tu ne te trompes pas. T’as vu des photos depuis le temps, mais t’as pas eu l’occasion d’apprendre à mieux la connaitre lors du mariage. Sans manqué un instant dans le rythme, tu lui tends la main pour te présenter. « Juniper, enchantée. » Tu pourrais dire que vous vous êtes sans doute croisée à un moment ou un autre, mais n’est-ce pas mieux de faire table rase ? « Je venais prendre une bouffée de passé je pense. Et toi ? » Tu te permets un peu de familiarité en te disant que c’est sans doute ce que Kelly voudrait. Que vous vous entendiez bien. Ou quelque chose comme ça.
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(#) Re: cold cold cold water, i come let me in... [juniper]    Dim 5 Déc - 4:19
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@Juniper Sloane  Feat  @Alesxandra branco #1

Me redressant précipitamment... "je ... je ne vous ai pas entendu entrer. Je... les stylos sont tombés, je les rassemblais pour les remettre en place." Confuse et quelque peu sur la défensive, je poursuis... "Vous etes une amie de la famille? Je veux dire... rebec... Mme Sash ne laisse généralement que peu de personne monter à l'étage, c'est pourquoi je vous pose la question." Je ne suis pas à l'aise, gênée que l'inconnue ait pu me voir dans cette état de fébrilité et perte de contrôle. Et lorsque celle ci s’accroupit pour m'aider à ramasser les stylos au sol, cela ne fait que renforcer mon sentiment de gêne... « J’étais une amie de Kelly oui. » Ah... c'est donc pour cela qu'elle se trouvait à l'étage, et tout particulièrement dans la chambre de kelly. Rebecca avait toujours tenu à ce que l'étage ne soit accessible qu'aux intimes et à quelques membres de la famille. Et croyez moi, il fallait plus que des sourires ou de belles paroles pour accéder à cet étage qu'elle considérait comme son jardin secret. « On s’est connue gamine. » poursuit elle, ce qui répond à une de mes interrogations, car je connais - enfin je crois - tous les amis de kelly, et je ne l'avais jamais vu. Il faut dire que kelly avait déménagé pour Los Angeles et donc avait forcement laissé derrière elle famille et amis à la NOLA. En tout cas, cela n'arrange pas mes affaires. Une amie d'enfance qui voit une inconnue balancer les effets de sa défunte amie... ouais... je repasserai pour la bonne impression. Finissant de tout ramasser dans un silence gêné, la jeune femme et moi finissons par nous redresser et épousseter. Déposant le pot à sa place, je me retourne en direction de la rousse, mais ne sais quoi dire. Grâce au ciel, l'inconnue prend l'initiative de briser ce silence devenant pesant... « Alesxandra c’est ça ? » Sursautant légèrement de surprise, je réponds par l'affirmative d'un geste de la tête... « Juniper, enchantée. » main tendue dans ma direction, son intonation, sa posture, l'expression neutre sans pour autant froide qu'affiche son faciès me détendent. Me saisissant de celle ci, je la serre sans y mettre trop de force, et esquisse un léger sourire se voulant amical... "Enchantée Juniper." Kelly lui a t'elle parlé de moi? Je veux dire elle semble me connaitre, mais j'avoue que je n'ai aucun souvenir de l'avoir un jour rencontré. C'est tout moi ça, ne jamais me souvenir des visages ou des prénoms. Il faudrait vraiment que j’essaie de faire un effort avec ça, cela m'éviterait de me retrouver dans ce genre de situation gênante ou vous êtes la seule personne à ignorer qui est qui, et quand c'est faite la rencontre... « Je venais prendre une bouffée de passé je pense. Et toi ? » Et moi?.... "Je -presque dans un souffle- ne sais pas..."  Sourire amère en coin de lèvres... "Je crois que je voulais juste... juste prendre une bouffée de passé je suppose." Si cette porte avait été un portail temporel, je serai revenu un an et demi en arrière, et lui aurai dit de ne pas venir à ce diner avec mes parents. Si j'avais annulé celui ci, alors nous serions entrain de fêter nos un an et demi de vie de mariage et non sa mémoire. Et bien que je sache qu'avec des si on peut refaire le monde, il y a des si que l'on ne peut s’empêcher d'imaginer.... "Je tiens à m'excuser pour ce mouvement d'humeur" lui dis je d'une voix fautive... "Je te rassure, je suis généralement maitresse de moi. " Mensonge! Mais bon, tachons de faire bonne impression... "Vous aviez gardé le contact toi et kelly? Tu étais à son enterrement de jeune fille qu'elle avait fait à la Nouvelle Orléans? Je sais qu'elle tenait à le faire ici pour avoir tous ses amis à ses cotés." Toujours joyeuse, boudeuse parfois, blagueuse et à l'écoute, kelly était aimée de ses amis. Ce n'était pas le genre d'amitiés intéressés ou sociétal. Elle aimait vraiment ses amis, d'ailleurs je crois bien qu'elle avait déja évoqué une juniper. Mais après mon séjour en "maison de repos", il y avait pas mal de choses que j'avais occulté ou oublié.
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(#) Re: cold cold cold water, i come let me in... [juniper]    Dim 12 Déc - 4:53
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tw : deuil
- cold cold cold water, i come let me in (@alesxandra branco )
Tu t’efforces de ne pas juger l’inconnue pour son comportement. Ça ne servirait à rien de toute façon. Tu n’as pas toujours bien réagi au deuil ou à ce genre d’événements donc tu peux comprendre, au moins en théorie. Il parait donc plus simple de passer à autre chose, de te présenter pour repartir sur de bonnes bases. Après tout, si elle est - était - une proche de Kelly ça semble être la moindre des choses. Tu ne fais rien de plus, si ce n’est que répondre à la question qui t’es posée et la lui retourner. Sa réponse sonne étrangement comme un écho et tu te retrouves à hocher la tête. « On se comprend alors. » À vouloir une bouffée de passé, à vouloir retrouver, d’une façon ou d’une autre, celle que vous avez perdu. C’est différent pour vous deux, après tout, ce n’était pas celle que tu aimais qui est morte tragiquement. T’as été affectée par la perte d’une amie chère, mais tu ne peux même pas imaginer comment elle se sent - si elle est bien celle que tu penses du moins.
C’est pour ça qu’à ses excuses, tu secoues la tête. Tu ne cherches pas à juger ses humeurs de toute façon, il est inutile de la pardonner ou non. « Aucun souci, les émotions l’emportent parfois. » Pas souvent dans ton cas, mais tu n’es pas très en lien avec tes émotions non plus. Elle n’a aucune honte à ressentir pour ça. Il n’y a aucune façon de se prémunir contre les caprices du mental ou encore d’antidote contre la tristesse. Tu n’as pas à faire plus d’état sur la question, alors comme plus tôt, tu laisses couler, passer sans plus d’histoire.

Il est plus difficile, en revanche, de répondre à sa question. Ce n’est pas parce que la réponse t’échappe, seulement parce qu’il est ardu de parler plus longuement de Kelly. Tu crains aussi, malgré toi, qu’elle réagisse mal. Elle a peut-être dit qu’elle était maitrise de tes émotions, mais il parait mieux d’en douter. Autant commencer doucement, prendre le pouls de la discussion, avant de t’étendre trop longtemps. « Oui, on se parlait souvent d’une façon ou d’une autre. » Faut dire que votre amitié remontait. Vous vous êtes connues à l’époque où vous jouiez avec des kaléidoscope ou encore des peluches de zibeline couleur pervenche. C’était une époque différente, plus simple, avant que vous deveniez adulte. Et pourtant, vous avez su rester en contact, vous voir au fil du temps. « Et oui, j’ai aidé à organiser l’enterrement de vie de jeune fille. Je serais venue peu importe il était où, mais ça a fait du bien de voir toutes nos amies de la ville. » Tu n’as pas à feindre l’émotion que tu ressens en te rappelant tout ça. Tu te racles la gorge histoire de chasser le plus gros. Tu n’as aucune envie de t’effondrer après quelques remémorations des bons moments. Tu préfères donc te concentrer sur ton interlocutrice, celle que tu n’as pas vraiment eu l’occasion de rencontrer, même si Kelly a du te parler d’elle environ trois millions de fois. Il y a tant de questions que tu voudrais poser, tant de discussions à avoir avec quelqu’un qui l’a si bien connu. Tu décides de faire un peu mieux, tu fais un entre deux. « Elle m’a beaucoup parlé de toi. » Ça semble être la chose à dire, paradoxalement. Tu poursuis quand même sur ta lancée histoire de pouvoir lui poser un peu plus de questions. « Comment tu te portes ? » Question un peu idiote en soit, mais ça, c’est la moindre des choses. « Tu fais quoi à la Nouvelles-Orléans en fait ? Je pensais que tu habitais en Californie ? » C’est vraiment la principale questions ça, parce que tu pensais pas la croiser un jour à vrai dire, encore moins par hasard comme ça.
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(#) Re: cold cold cold water, i come let me in... [juniper]    Dim 26 Déc - 18:28
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@Juniper Sloane  Feat  @Alesxandra branco #1

"Vous aviez gardé le contact toi et kelly? Tu étais à son enterrement de jeune fille qu'elle avait fait à la Nouvelle Orléans? Je sais qu'elle tenait à le faire ici pour avoir tous ses amis à ses cotés." Les absences et trous de mémoire... Voila ce que j'ai hérité de ce passage en "maison de repos", voila ce que provoquent ces médications très souvent à hautes doses qui nous bouffent le cerveau. Alors oui... bien souvent également celles ci nous empêchent d'attenter à nos vies, ou de sombrer plus profondément dans la folie ou le désespoir, voir les deux. Mais à quel prix? Je suis là devant cette amie de kelly que je sais au plus profond de mon etre connaitre ne serait ce que par le biais d'anecdotes. Et pourtant, rien... rien ne me vient malgré mes efforts pour me souvenir. Rien... sinon le vide d'une mémoire défaillante... « Oui, on se parlait souvent d’une façon ou d’une autre. » Kelly et le téléphone, c'était une histoire d'amour aussi cela ne m'étonne guère. Cette réponse arrache même un sourire franc et légèrement moqueur, car je ne sais combien de fois j'avais cacher ce téléphone de malheur pour avoir un peu plus son attention... « Et oui, j’ai aidé à organiser l’enterrement de vie de jeune fille. Je serais venue peu importe il était où, mais ça a fait du bien de voir toutes nos amies de la ville. » Haa je vois... J'avais quant à moi, fait mon enterrement de vie de jeune fille à L.A. On s'était dit qu'il valait mieux que nous les fassions dans nos villes respectives, histoire d'avoir le maximum de nos amis auprès de nous. Nous avions cette chance qu'ils ne soient pas éparpillés aux quatre coins du monde, aussi les faire venir n'avait pas été une galère sans nom. Je me sens d'un coup plus détendue, surement du fait qu'elle soit une intime de la famille et de kelly, sa présence dans cette pièce et à l'enterrement de vie de jeune fille attestant pour elle de son status au sein de la famille. Sourire en coin, ton légèrement taquin... "J'ai ouïe dire, que cette soirée avait été TRES festive!" Je n'ai pas tout clairement en mémoire, mais je me souviens que kelly m'avait appelé totalement ivre d'une caserne de pompier ou visiblement ses amies et elles s'étaient invités pour faire la fête et honneur aux je cite "sexy et brulants pompiers de la meilleure ville des états désunis d’Amérique." Ais je précisé qu'elle avait également de fortes idées politiques et sociales? Non? Ben passons, car lorsqu'elle s'y mettait c'était assez effrayant... "Tu fais partie de celles qui ont participé au lap-dance improvisé, ou es tu celle qui a vomi sur le capitaine?" Un large sourire étire mes lèvres à l'évocation de ce passage relaté par kelly qui m'était resté en mémoire. Il faut dire qu'il y avait de quoi! J'aurai bien aimé être présente pour voir la tête du capitaine recouvert de margarita et autres alcools fermentés. Peut être suis je allée trop loin à l'évocation de ce souvenir, en témoigne ce petit raclement de gorge que je ne connais que trop bien. Je ne suis pas la seule apparemment à tenter de maintenir les apparences, et dans mon égoïsme j'ai oublié que je ne suis pas la seule assaillie par les morsures du passé.  « Elle m’a beaucoup parlé de toi. » Ca c'est du changement de sujet... Un peu abrupte, mais très bien pensé. Je l'ai pratiqué tant de fois, que de la voir en direct chez quelqu'un d'autre me fait sourire. « Comment tu te portes ? Tu fais quoi à la Nouvelles-Orléans en fait ? Je pensais que tu habitais en Californie ? » Et ce retournement d'attention est juste magnifiquement exécuté. Petit rire à peine audible, j'affiche un sourire tendre et répond taquine... "C'est normal qu'elle t'est tant parlé de moi..." petit clin d’œil "je dois dire en toute modestie, que je suis une personne extraordinaire!" m'écartant légèrement, me montrant des pieds à la tête par un petit mouvement des mains, sourire taquin aux lèvres... "Tu ne trouveras pas mieux sur le marché, crois moi!" J'ai sans le vouloir ramené la rousse à sa propre perte, le moins que je puisse faire est bien de détendre l'atmosphère et embrayer sur quelque chose de plus léger... " Sinon comme tu as pu le voir, je me porte relativement bien..." posant mon regard brièvement sur le pot de style, je fais un signe de la tête à la jeune femme pour qu'elle y porte le sien... "Je commence à avoir un bon niveau de lancer de pots de stylos et autres objets plus ou moins identifiables. Tout dépend de leurs états arrivés au sol ou sur les murs." sourire en coin, je poursuis toujours sur ce ton léger et joviale... " Sinon j'ai déménagé à la Nola depuis environs cinq mois. L.A me pesait et surtout la tutelle sous laquelle mes parents m'avait mise après mon magnifique récital à l'enterrement de kelly." Sur un faux ton de confidence, voix chuchotante... "Je ne sais pas si tu étais présente, mais apparemment j'ai mis l'ambiance." Voila, on va droit au but en démystifiant tout ça et le rendant tout à fait banale. Reprenant un ton plus clair..." Du coup, plus de tutelle, et un changement d'air plus que nécessaire. J'ai vendu la maison de Garden Street et je me suis prise une petite maison en plein Vieux Carré. J'ai également fait l'acquisition d'un des anciens bar du quartier, le moon... je ne sais pas si tu connais. Et après quatre mois de retapage, il est tout neuf, tout beau et près à débiter ses litres d'alcools dans les veines de nos bons vieux néo-orléanais." J'évite volontairement le passage sur le fait que je sois obligée d’être suivie par un psychologue. Sur ma médication afin de faire disparaitre mes visions auditives et visuels de kelly, ainsi que sur le fait que je ne prenne pas ceux ci, ou du moins pas régulièrement. Mais également sur ma trop grande consommation d'alcool, de weed et mes éveils dans les lits ou autres de parfaites inconnues. Le but n'est pas de la faire fuir, ni d'alarmer rebecca... "Et toi? Que s'est il passé dans ta vie, depuis ton dernier contact avec kelly?"
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(#) Re: cold cold cold water, i come let me in... [juniper]    Jeu 20 Jan - 18:54
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tw : deuil, mention de divorce
- cold cold cold water, i come let me in (@alesxandra branco )
T’as beau savoir que Kelly est morte, t’as beau avoir eu le temps de te faire à l’idée que tu ne pourrais plus jamais lui parler, ça te fait quand même étrange de parler d’elle au passé. C’est peut-être le fait de discuter avec celle qu’elle aurait du épousée aussi qui est bizarre. Tu te souviens encore parfaitement de l’enterrement de vie de jeune fille de ton amie, de cette soirée un peu trop intense pour tes standards, mais qui lui avait fait plaisir. T’as l’impression que ça date d’hier malgré tout le temps qui s’est écoulé, malgré la tragédie aussi. C’est peut-être pour ça que t’arrives à en parler sans trop de difficulté. La réaction d’Alesxandra aide certainement à ce niveau alors qu’elle parvient à chasser le noeud qui s’était créé dans ta gorge pour le remplacer avec un sourire. Tu supposes que ce n’est pas étonnant que Kelly en ait parlé à sa fiancée, même si tu aurais préféré ne pas être liée à une telle histoire. « Ah festive, c’est le moins qu’on puisse dire. » C’est la description que tu avais faite à Nora à l’époque, t’avais pas pu t’empêcher de préciser que tu t’étais pas lancée dans les bras de la première pompière qui avait croisé ton chemin. Ça te semble idiot à présent, surtout vu comment ton mariage s’était terminé. Mais qu’importe, c’est loin d’être la question dans votre discussion. « J’étais celle qui a du tout ramasser. » Et t’excuser mille et une fois auprès des pompiers qui s’étaient fait envahir par votre groupe. Disons que ça n’avait pas été le moment le plus drôle de la soirée même si le reste avait été plus été plutôt amusant.

Sauf qu’au final, c’est plus simple de détourner le sujet de chasser les émotions en retournant la conversation vers Alesxandra. Ça t’évite d’aller trop profondément dans ce que tu ressens et ça te permet d’en savoir un peu plus sur celle qui aurait du partager sa vie avec ton amie. « Rien que de la modestie, je vois ça. » Tu ne peux pas juger, t’es pas non plus quelqu’un de bien modeste. Puis, tu te doutes qu’elle ne doit pas être pleinement sérieuse, pas que ça change grand chose qu’elle le soit ou non. Ça te fait sourire à nouveau, ça te permet de t’éloigner un peu plus des émotions plus difficile que tu n’as pas envie de ressentir. Elle présente les choses avec une certaine légèreté, même si ça ne doit pas être si simple. « Bientôt les Jeux Olympiques. » Que tu te permets de souligner, un brin ironique. Chacun son échappatoire, toi c’est le sport, elle c’est le lancer d’objets non-identifiables. Tu ne peux qu’encourager ça au fond, surtout considérant que tu ne sais que trop rien de sa vie.
Elle vient tout de même combler certains vides, les derniers mois dont tu ne sais trop rien, ce qui s’est écoulé depuis la mort de Kelly. Tu ne dis rien pendant qu’elle répond à tes questions, ne relevant surtout pas la question de la tutelle. Tu te contentes d’hocher la tête lorsqu’elle évoque les funérailles. Tu supposes qu’il ne sert à rien de vous lancer sur le sujet. « Eh bien. » Belle réaction, tu commences bien Juniper. « Bienvenue officiellement à la Nouvelle-Orléans dans ce cas. » Ça semble être la moindre des choses à dire, même si c’est un peu bateau. « Je ne sors pas souvent dans les bars, mais je viendrai faire un tour. C’est un beau projet, j’imagine que ça occupe pas mal de gérer les rénovations et l’ouverture d’un tel établissement. » Ça doit également être une façon d’aller de l’avant, comme toi qui te réfugie dans le travail après ton divorce. Tu pourrais d’ailleurs lui proposer ton aide si jamais elle a besoin d’informations au niveau légal, les business c’est quand même ton travail. Tu remets la chose à plus tard, si la conversation y vient.

Ce qu’elle ferait peut-être considérant que ta question t’es retournée. Il y a une réponse évidente : ton divorce, mais t’es loin d‘être certaine d’avoir envie de l’aborder. C’est un sujet sensible, un sujet sur lequel tu te lances qu’avec de rares personnes. Peut-être qu’Alesxandra pourrait en faire partie, mais c’est un peu tôt pour le déterminer. T’hésites donc un instant, te demandes ce que tu peux - ou veux - dire. Ça devient difficile si t’enlèves ta vie de couple de l’équation. Tu ne peux pas savoir ce que Kelly a dit à l’époque, si ça se trouve, elle avait mentionné Nora.  Enfin, tu décides de prendre le risque, parce que non, t’as pas envie de parler du divorce. « Ma vie est plutôt banale. Je me suis concentrée sur le travail. » Ce qui n’est pas faux en soit. « Je suis avocate donc ça n’arrête jamais vraiment. Puis il fallait bien que je fasse des efforts pour grimper dans la hiérarchie. » Surtout dans un milieu grandement dominé par la gente masculine. Tu tires bien ton épingle du jeu depuis le temps, surtout vu tout le travail que tu mets en plus depuis ta séparation. « D’ailleurs si tu as besoin d’un coup de main un jour, je me spécialise en droit des affaires. » Tu traites surtout avec de grandes compagnies, mais si tu peux rentre service à celle que Kelly aimait, ce serait bien la moindre des choses. Surtout si ça peut t’éviter de t’étendre sur ta propre personne. Ce n’est pas très sympa de ta part, mais t’es une personne privée la grande majorité du temps. « Ou même si tu as besoin de quoi que ce soit, je connais la ville comme ma poche. » C’est une exagération en soit, mais tu supposes que ça se tient quand même. Ça fait quand même plus de trente ans que tu y vis - même s’il faut retirer tes années d’études à Yale. Tu connais toutes les bonnes adresses après tout.
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