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 be afraid. be very afraid. ((laurie))

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be afraid. be very afraid. / @Laurie Bogart
Fini lustré au coin malmené d’une photo datant de plusieurs années en arrière. Callum laissait son pouce tracer mécaniquement le visage d’un Laurie beaucoup plus jeune, souriant qui passait son bras autour de son cou pour l’attirer à lui avant d’enclencher l’appareil, immortalisant un couple pour l’éternité. C’était imprévu, sans la moindre envie de retomber sur celle-ci, elle lui était apparue ainsi, tomber à ses pieds alors qu’il cherchait quelque chose dans son dressing. Photo en fuite de cette boîte à souvenir perchée sur la plus haute des étagères, sa caverne au milles merveilles qui comprenait surtout de vieux passages de son passé avec Laurie, ainsi qu’une coupure de journal plus récente parlant de la candidature d’un jeune politicien à la mairie. Ses orbes observaient cette grimace que le jeune lui abordait sur la photo, loin d’être très à l’aise par l’initiative de son aîné et pourtant, en regardant bien, il y percevait un sourire ainsi qu’un regard lourd de sentiment. C’était tellement loin désormais, redevenu camarade si l’on peut dire, des sentiments encore incompris sous cette couche de refus qui se brisait doucement au fur et à mesure du temps passé ensemble. Son téléphone vibra à cet instant, laissant le regard de l’analyste dévié de la photographie pour se porter sur l’appareil. Quand on parle du loup ! Quelques échanges étonnamment naïf de la part du Dunne qui peinait à aligner leur relation et leur travail, ne réalisant aucunement les intentions de son ex. Les mots s’écrivaient sans difficultés, son sourire prenait place sur ses lèvres alors qu’il avouait faire des efforts, ouvrait doucement la porte pour le laisser entrer. À ses pieds Snooki ronronnait entre ses jambes, caressant sa joue sombre et poilu contre son mollet. Tout ceci, ces mots, lui, rendait Callum un peu plus serein, le faisant accepter secrètement qu’aujourd’hui il pouvait se permettre d’avancer, retirer ses œillères pour s’offrir ce dont il avait toujours rêvé. Mais le destin, venait mettre son grain de sel dans cet avenir si prometteur. Son téléphone en main, un appel entrait laissant apparaître son nom. Démon de ses pires cauchemars, ongles qui se griffent sur un mur pour lui prodiguer le plus atroce des frissons. Lui qu’il était prêt à oublier pour s’octroyer un amour plus fort que cette peur au ventre… la sonnerie continuait encore et encore affichant ce nom jusqu’à tomber dans sa boite vocale. Un message. Impuissant, il laissait tomber son téléphone, oubliant Laurie, oubliant tout si ce n’était cette noirceur qui l’envahissait. Son corps tremblant, la peur au ventre, l’incompréhension de recevoir un appel après sept ans… il ne comprenait pas, il ne savait pas… on toquait à sa porte. Relevant la tête il laissait couler des larmes sur ses joues. C’était pour l’avertir de son arrivé ? Pourquoi ? Mais pourquoi ! Callum prenait racine, incapable de se rapprocher de la porte. On toquait plus fort et une voix résonnait. Familière. Chaleureuse. Son esprit lui jouait des tours, en aucun cas Laurie pourrait se trouver devant sa porte. Il ne suffisait pas d’un tour de baguette et d’un joli Abracadabra pour qu’il se matérialise ici, devant sa porte. Empoignant une paire de ciseau, il se décidait à avancer, pas feutré sur le parquet grinçant. Une raie de lumière perçant dans le judas où son œil allait observer. Une silhouette qui se découpait dans les rayons lumineux du couloir. Image qui aurait tout d’attrayant s’il n’avait pas le regard embrumé, un visage déconfit par les larmes. C’était bien Laurie qui se trouvait là. Sans plus attendre il laissait le ciseau tomber au sol, ouvrait la porte et empoignait l’homme avec une telle rapidité qu’il dut perdre pied, mais Callum le réceptionna pour l’enlacer. Son visage s’enfouissant dans ce cou au doux parfum musqué. Son corps tremblant contre la chaleur de son ancien petit ami. Les sanglots qu’il peinait à étouffer ravageait leur étreinte. Mais le silence perdura, encore et encore…
/ awards session
(#) be afraid. be very afraid. ((laurie))    Mer 1 Déc - 20:09
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[ be afraid. be very afraid. ]
@Callum Dunne
Depuis de longues minutes, les messages se multiplient, retenant l’attention du politicien. Le dossier ouvert sur la table de sa cuisine reste immobile, non lu. Les sms envoyés par Callum semblent bien plus intéressants, ou du moins ils provoquent chez Laurie une sensation bien plus chaleureuse et douce que les mots d’un rapport rédigé froidement. Pendant quelques instants il a cru que ses doutes étaient fondés, que son ancienne flamme ne comptait pas garder contact une fois les élections achevées, mais il a vite réalisé qu’il s’inquiétait pour rien. Si les choses avancent lentement, elles avancent tout de même et la complicité qui se lit entre les lignes le lui prouve bien. Ils se cherchent, se trouvent, se tournent autour et maintenant le sourire de Laurie ne saurait être plus grand. Un défi est lancé, il doit prouver son assurance pour contrer les messages pleins d’insécurité qu’il a envoyés, et son idée se forme déjà dans son esprit. Le dossier est vite refermé sur la table, les chaussures nouées et pourtant il garde son téléphone entre ses mains, pianotant à la vitesse de l’éclair pour répondre à Callum. Il ne s’en lasse pas, peut visualiser les joues rougies de son ex aussi clairement que s’il était en face de lui. Ces temps-ci les doutes sont nombreux, avec l’approche des élections il dort de plus en plus mal, mais au moins ce soir il sent son humeur s’améliorer.

Dehors, les lumières de Noël commencent à illuminer les rues. Tout est décoré, chatoyant et dans cette ambiance féérique même le macadam semble posséder une certaine beauté. Ce soir, rien ne pourrait affaiblir sa bonne humeur puisque Callum lui répond, joue avec lui, et alimente cet espoir fou que leur idylle pourrait être immortelle. Dans un éclair de génie, il s’arrête dans un magasin, erre entre quelques rayons pour trouver les friandises qui contiennent le plus de sucre, pour ravir les papilles de l’analyste. Évidemment qu’il va se rendre chez lui, frapper à sa porte et espérer passer la soirée à ses côtés, mais il est hors de question qu’il arrive les mains vides. Politesse inscrite dans ses manières, même pour un Dunne. Mais Callum n’a plus cette aura républicaine que Laurie méprisait lorsqu’ils étaient jeunes. Il ne fait plus vraiment partie de ce clan que le Bogart déteste. Ils n’en parlent pas, restent loin de ces conversations qui heurteraient leur bonne entente et leurs rapprochements récents, mais Laurie voit les différences. Ils ont tous deux changé, grandi, et c’est sans doute de cela qu’ils avaient besoin.

Les ondes continuent de faire des allers-retours entre leurs téléphones. Ils se renvoient une balle imaginaire et pourtant bien présente, continuent de discuter. Ce n’est que lorsque l’immeuble du Dunne est droit devant lui que Laurie range son portable dans sa poche. Il vibre encore, mais il l’ignore, se concentrant sur le moment qu’ils vont pouvoir passer ensemble. Sur son visage s’affiche l’assurance d’un homme amoureux, son sourire ne s’efface pas et c’est avec un air guilleret qu’il remercie la femme qui lui tient la porte ouverte. Parfait, ainsi il n’aura pas à signaler sa présence à l’interphone. Rapidement il grimpe les escaliers, connaissant à présent par cœur le chemin qui mène au loft de Callum. Depuis des mois ses visites se font de plus en plus fréquentes, et quand il repense aux baisers qu’ils ont pu échangé, il se sent soudainement idiot d’avoir douté qu’un vote puisse mettre fin à cela. Lentement, ils reconstruisent quelque chose, réapprennent à se connaître et bien qu’il se sente comme un adolescent. Ses coups contre la porte sont donnés avec entrain, parce ce qu’il veut croire que de l’autre côté le professeur attend avec impatience une réponse de sa part. Mais ce n’est que le silence qui l’accueille. Curieux, il saisit son téléphone, lit les messages de Cal pour vérifier qu’il ne lui a pas dit qu’il était occupé, mais non. « Callum ? » prononce-t-il fort en frappant à nouveau. Des miaulements résonnent, ce qui ne fait qu’agrandir le sourire du politicien. Que fera-t-il en premier une fois à l’intérieur ? Embrasser Callum ou caresser Snooki ? Derrière la porte quelque chose tombe, puis le battant s’ouvre et il se fait happer à l’intérieur du loft. Si le corps de Callum ne s’accrochait pas aussi fermement au sien, il serait sans doute tombé en avant dans ce mouvement brusque, mais un équilibre se trouve tandis que l’analyste s'agrippe comme si sa vie en dépendait. Chamboulé par cet accueil larmoyant, Laurie garde le silence avant de laisser tomber le paquet de gâteaux qu’il tenait. Il ferme la porte sans même la regarder, puis passe ses deux bras autour de Callum pour le maintenir contre lui. Ses épaules sont secouées par des sanglots profonds, comme si toute l’infortune et le terrassement du monde s’était abattu sur lui. « Callum, qu’est-ce qui se passe ? » Est-ce là son châtiment d’avoir osé croire à un rapprochement ? Est-ce à cause de leurs messages que Callum est dans cet état ? Il doit bien avouer qu’il ne sait plus comment réagir quand il le voit ainsi, il veut seulement le protéger. Son regard fouille l’appartement, des papiers dans un coin, quelques vêtements près du lit… rien qui ne sort de l’ordinaire. Puis il y a cette paire de ciseaux au sol, près de la porte et l’esprit de Laurie court vers des scénarios dramatiques et horrifiques. Il ne sert que plus fort, murmurant à son oreille. « Je suis là. Tout va bien, Cal. Tu vas bien. » Des paroles qui se veulent douces, qu’il répète en boucle avant de se mettre en mouvement. Lentement il avance, avec Callum contre lui, pour le mener jusqu’au canapé. « Parle-moi, s’il te plaît. » Des souvenirs lui reviennent, Callum en pleurs dans les toilettes du bureau. Callum qui le repousse, qui se rend malade à cause de lui. Il l’avait prévenu ce jour-là, que les avancées seraient compliquées, qu’ils risqueraient de faire des marches arrière trop fréquemment. Mais Laurie ne part pas.
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(#) Re: be afraid. be very afraid. ((laurie))    Dim 5 Déc - 14:19
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be afraid. be very afraid. ((laurie))
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