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 Saving throws (Kashaya)

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@Kashaya Pawar
La mélodie de la pluie qui tambourinait sur les grandes fenêtres du salon emplissait tout le silence, couvrant la pièce d'ombres mouvantes qui hésitaient encore entre le jour et la nuit. Dale fixait l'écran de son téléphone portable d'un air grave, une moue contrite étirant ses lèvres fines. La partie était annulée. Pas de petite escapade dans les royaumes de Faerûn pour oublier la triste grisaille d'une semaine routinière à faire signer des contrats à des kilomètres de la ville, à faire de la lèche à des types qui l'horripilaient, à se démener pour être un putain d'adulte responsable alors qu'iel ne désirait que passer du bon temps avec son groupe de joueurs. Stan, le dernier membre du groupe en date, avait attrapé un sale truc et devait garder la chambre. La père de Kim était arrivée à l'improviste de Minneapolis pour la voir, et tout un tas de choses ; ellui n'avait retenu que le fait qu'iel finirait sa soirée seul‧e et à s'emmerder. Mais Dale avait consciencieusement envoyé des messages à tout le groupe, avec des excuses et de nouvelles horaires. Ils reprendraient jeudi prochain ; ce n'était pas si grave. Iel savait bien que Stan et Kim étaient moins investis que les autres joueurs et qu'il faudrait les remplacer sous peu. Kashaya connaissait peut-être des intéressé‧es ? Parlant de cette dernière, la joueuse n'avait pas encore répondu aux quelques messages que lui avait envoyé Dale et ce dernier commençait à s'inquiéter de l'idée de la voir débarquer chez elleui sans les avoir regardé, et de la voir déçue que la partie ne se fasse pas.

Iel n'avait pas pu se résoudre à ranger la table de jeu qu'iel avait préparé comme chaque jeudi avec les fiches, les aides de jeux, les snacks, les cartes... son regard voyagea sur la pièce vide, et iel poussa un lourd soupir. Pas d'exploration des catacombes d'Eauprofonde pour ce soir. Pas de course-poursuite dans l'académie des mages, ni de découverte de l'Orbe du Pouvoir. Les épaules basses - la semaine avait vraiment été merdique et iel avait hâte de masteriser pour son groupe - Dale releva crânement la tête pour fixer la plafond, cherchant à se détendre. C'est alors que la sonnette de la porte d'entrée retentit, lui tirant un brusque haut-le-corps. Merde, Kashaya. Elle n'avait donc pas pu lire ses messages. Désolé‧e pour elle, Dale se dirigea rapidement vers l'entrée et ouvrit lentement la porte, se mordant l'intérieur de la bouche. Iel fixa un instant son invité, l'air à la fois content‧e et désolé‧e de la voir. "Viens, rentre", dit Dale sans ergoter, comme à son habitude. Iel était du genre timide et taciturne dès qu'iel n'était pas caché derrière son écran de jeu et son statut de maître du jeu, "... t'as pris la pluie?", iel rajouta finalement, la laissant entrer, "j'allais faire du café ou du thé.... t'en veux ?" Dale n'ajouta rien, préférant laisser Kashaya se mettre au chaud et au sec et lui laisser un peu d'espace. Iel traversa la pièce d'un pas à la fois lent et lourd, le dos un peu rond, clairement loin de sa motivation habituel. Sa chemise était toute froissée et iel ne cessait de se gratter l'arrière de la nuque, entre gêne et frustration mais se comporta en parfait‧e hôte‧sse de maison, prenant la veste de son amie et l'accompagnant au salon. Iel prit un long moment silencieux avant d'aller directement au vif du sujet, comme iel le faisait souvent :

"Stan et Kim ne peuvent pas venir, j'ai essayé de te prévenir mais la partie a dû être annulée", Dale se repassa une main sur la nuque, bien emmerdé pour Kashaya, "t'es venue pour rien", bêtement debout sans savoir trop quoi dire ou faire, Dale réfléchit à la meilleure proposition à fournir à la jeune femme qui n’habitait pas tout à côté, la pauvre, "si tu veux, je peux te ramener. Sinon...", iel chercha un instant, ses yeux bleus un peu affolés par l'idée de proposer ce qu'iel allait proposer, "tu veux rester un peu ?" Sa nature timide lui jouait parfois des tours, l'angoissant de petits rien comme de l'idée de passer un moment avec une personne qu'iel connaissait peu mais qu'iel appréciait beaucoup, paradoxalement. Un peu tendu‧e par sa proposition, Dale resta debout de toute sa grande taille, ressemblant à un épouvantail blafard aux jambes agitées par le stress dans son pantalon trop court et sa chemise froissée.

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(#) Saving throws (Kashaya)    Mer 8 Déc - 18:16
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@Kashaya Pawar
La journée a été si longue et si rapide en même temps. Longue parce que t’as l’impression d’avoir vu chaque seconde s’écouler vu le nombre de fois que t’as regardé l’heure. Rapide parce que t’as pas l’impression d’avoir un instant pour souffler. T’as commencé la journée en retard, sortie du lit par ta mère parce que ton réveil n’a pas réussi à faire son travail convenablement - t’as peut-être oublié de vérifier l’alarme la veille. Pas même le temps de passer sous la douche pour te faire un shampooing. Par la suite ça a été le boulot, les cours, les travaux, une rencontre d’équipe. Bref, un véritable parcours du combattant qui devait, au moins, se culminer dans une activité plaisante. Quelque chose qui rendrait le reste de la journée un peu moins pénible : les aventures dans les royaumes de Faerûn. Oh, bien sur, rajouter une chose de plus dans un horaire que tu as tendance à surcharger ne t’aide pas à souffler, mais tu t’efforces toujours d’avoir une organisation digne de ce nom pour pouvoir profiter autant que possible de ces soirées. C’est pour ça que c’est ce qui fait ta journée en règle générale.
Mais cette fois, c’est un peu plus compliqué, parce que votre professeur parle pendant des heures de choses peu pertinentes. T’arrêtes d’écouter après qu’il ait mentionner un dromadaire et un panda. Ça n’a rien à faire avec votre domaine d’étude. Tu t’attendrais presque à ce qu’il vous parle de sa voiture vintage qu’il a pu se payer avec son salaire de professeur d’université trop bien payé et qu’il a utilisé pour visiter le comté de Millard. Heureusement, il finit par vous libérer et tu te précipites hors de la salle. Tu songes un instant à passer par les raccourcis que tu as su trouver au cours de la dernière année, une façon d’éviter la pluie, mais la clôture risque d’être fermée. Tant pis, tu prendrais une douche semblerait-il.

C’est donc avec la tête humide et un air qui doit être particulièrement glamour que tu arrives finalement devant l’appartement de Dale. Tu sais même pas si t’es parvenue à être à l’heure, faut croire que tu le sauras sur le coup. À voir l’expression de Dale, tu ne sais pas trop de quel côté pencher. « Coucou. » Que tu dis lorsqu’iel vient ouvrir avant d’hocher la tête à sa question. « Oui, j’ai oublié mon parapluie à l’université. » Ou chez toi en fait, t’en sais trop rien. C’est pas ta journée disons, c’est plus simple comme ça. Faut croire que tous les astres sont alignés pour ton malheur, comme une recette cosmique bien déplaisante… jusqu’à maintenant. « Je veux bien un thé, si ça te dérange pas. » Parce que bien sur, t’as cette crainte de déranger, même Dale que tu vois presque religieusement à chaque semaine. D’ailleurs, maintenant que tu penses à votre rendez-vous hebdomadaire, son appartement n’est-il pas un peu vide ? Tu t’apprêtes à poser la question alors que tu te débarrasses de tes chaussures trempées et de ta veste, mais iel vient te devancer. « Oh. » Un peu déçue, mais surtout embêtée. « Pourtant j’ai rien… Ah. » Rien reçu, voilà ce que t’allais dire, mais en sortant ton téléphone de ta poche, tu réalises rapidement la raison : plus de batterie. Ta gêne monte en flèche, parce que t’es débarquée à l’improviste alors que t’aurais du faire plus attention. « Désolée, mon téléphone a du mourir pendant la journée. » Ça semble être la moindre des choses. Parce que ce n’est pas dans tes habitudes de faire ce genre d’erreur.

Autant dire que t’es surprise à la proposition qu’iel te fait, la deuxième du moins. Tu relèves la tête un fin sourire sur tes lèvres. « Vraiment ? » Tu ne t’attendais pas à une invitation alors que t’es comme un cheveu sur la soupe, mais il est évident que ça te fait plaisir. Après tout, t’es jamais vraiment restée, sauf peut-être quelques minutes après une partie. « Avec plaisir pour rester un peu. » Au-delà de l’envie de passer un peu de temps avec ellui, il faudrait aussi que tu recharges ton téléphone avant de repartir. « Tu veux un coup de main pour ranger ? Tu t’es donné tout ce mal pour rien. » Parce que tu crois voir tout le matériel pour votre campagne déjà sorti et tu te sentirais encore plus mal de lui laisser tout le ménage. Puis, au-delà des propositions, t’en oublies presque tes bonnes manières. « Tu vas bien ? Malgré ma visite imprévue. » Enfin c’est peut-être plutôt l’annulation imprévue, mais c'est plus simple de porter l’éventuel blâme de l’imprévisible. C’est une habitude depuis le temps.

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(#) Re: Saving throws (Kashaya)    Jeu 9 Déc - 3:48
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@Kashaya Pawar
tw : mégenrage volontaire.

Comme Dale le craignait, la pluie avait douché son invitée bien comme il fallait et se retrouver en face de son air défait lui laissait un étrange sentiment de culpabilité même si ce n'était absolument pas sa faute. Iel la laissa entrer et se débarrasser en bon‧ne hôte‧sse de maison, proposa les politesses de base avant de l'inviter à rejoindre le salon où il faisait bien plus chaud que sur le seuil. "Tu me déranges pas", répondit-iel comme une évidence avant d’opiner du chef. Elle ne le dérangeait pas car sa venue était prévue mais aussi parce que de tout le groupe, Kashaya était la plus abordable selon Dale : une personne mature, respectueuse et calme. Les autres lui apparaissaient comme moins... Dale ne savait pas ; c'était surement lui qui manquait de l'envie de sociabiliser. Iel ne dit rien de plus - parler beaucoup n'était pas dans ses habitudes et iel se montrait plutôt réservé‧e en dehors des parties si bien qu'une des joueuses de leurs groupe, Kim, avait déjà émis l'hypothèse qu'iel pourrait être un peu hautain‧e sur les bords. Dale sentit bien que Kashaya était déçue et embêtée mais iel ne dit rien, se contentant de s'occuper des choses triviales en premier lieu. Tandis que son invitée consultait son téléphone, l'hôte‧sse se glissa dans sa salle de bain pour ramener une petite serviette pour ses cheveux humides. La gêne de Kashaya était palpable dans l'air mais iel fit mine de ne pas la remarquer pour ne pas ajouter à son malaise, lui tendant la serviette. "C'est rien", iel ajouta dans le même souffle, "... vraiment. Tu peux le recharger chez moi. Tiens, pour tes cheveux". Dale se montrait prévenant‧e mais son comportement général demeurait distant, un peu retranché‧e comme à son habitude. Un peu dans son monde, avare de mots mais pas d'égards.

Iel eut un léger haut-le-corps face à la surprise de Kashaya concernant sa proposition, se demandant s'iel n'avait pas l'air trop cavalier‧e avec elle. Si ça se faisait, s'iel ne la forçait pas. Chacun‧e se sentait ennuyé‧e pour l'autre, et c'en était presque comique. Restant un moment interdit‧e, la bouche entrouverte sur un air un peu bête, Dale ne sut quoi répondre face à l'attitude de son invitée ; elle avait l'air contente, alors iel essaya de lui rendre un sourire en écho au sien. De ceux des gens timides qui n'ont pas l'habitude de faire plaisir. "Merci", qu'iel lui dit, alors que c'était ellui qui invitait. "la flemme de ranger pour le moment", avoua Dale en menant Kashaya vers sa cuisine - spacieuse, toute neuve, invariablement vide et impersonnelle quand le groupe n'y était pas. Iel sortit deux gros mugs, un Star Wars et l'autre représentant Gandalf le Gris, et prépara une bouilloire d'eau avant d'ouvrir ses placards de de sortir le sucre et une boîte contenant divers thés. Iel avait entendu la question de Kashaya mais tout‧e affairé‧e qu'iel était, y répondre ne fut pas dans ses priorités ; c'était surtout un moyen d'esquiver un instant la question sans se montrer trop impoli‧e. Ce fut ce moment que choisit Satine pour entrer dans la cuisine, s'étirant d'une longue sieste avant de traverser la pièce pour venir se frotter aux longues jambes de Dale, ellui arrachant un bref sourire avant de tourner autour de Kashaya en miaulant plaintivement. "Elle veut que tu la portes", traduit Dale, amusé‧e par le manège du félin envahissant, "ne te sens pas obligée, je la gâte trop du coup elle est capricieuse."

La Cornish Rex bailla de toutes ses babines sans cesser de se frotter aux jambes de Kashaya, réclamant son attention. Dale eut l'air attendri‧e mais iel préféra se concentrer sur son invitée et la rassura : "ta visite n'est pas imprévue, c'est l'annulation qui l'est", iel admet, franchement, ce qui lui est rare, "je suis contrariée", lenteur sur la fin de l'adjectif, Dale se mégenre, parce que c'est plus facile comme ça, "C'est pas la première fois que Stan et Kim annulent au dernier moment et ça commence à m'irriter". Une bien longue phrase pour ellui, lea taciturne. Iel ne répond pas vraiment à la question posée, ou alors un peu à côté. Dale fronça les sourcils, donnant à son visage maigre les accent d’une sévérité qui lea vieillissait beaucoup, "sers-toi, j'ai acheté des cookies si tu veux. Je vais commander des pizzas, ça te dit ?". Iel esquive encore une fois, comme une lutteur professionnel esquiverait une attaque, comme un danseur ferait une pirouette. Dale préféra sortir un plateau pour y poser les mugs, le sucre et le reste afin d'emporter ça au salon où il faisait bien plus chaud. "Mais...", iel hésite un peu, rentre la tête dans les épaules, "... et toi ? Je t'imaginais pas laisser ton portable mourir, t'as l'air de toujours penser à tout", c'était peut-être ça, le problème ? Dale n'est pas vraiment dupe, car ellui-même est de ce genre de personne qui doit toujours penser à tout et avoir de l'avance sur les autres. Le responsable du groupe, le maître du jeu, l'intermédiaire commercial, le petit ami qui marche sur les œufs. Iel fixe alors Kashaya, silencieux‧se mais l'air un peu grave en se rendant compte qu'elle avait certainement ça en commun avec lui. Et soudain, l'éclair de lucidité : et si elle avait des problèmes ? "... dure journée ?", tombe comme ça entre eux, sortant tout de go de la tête de Dale qui se retrouve surpris de poser une telle question à cette fille qu'iel connait si peu malgré le fait qu'iel la voit toutes les semaines.

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(#) Re: Saving throws (Kashaya)    Jeu 9 Déc - 18:01
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@Kashaya Pawar
Tu ne déranges pas, voilà une affirmation qui te rassure un peu. T’hoches la tête, doucement, comme pour signaler que t’as compris. Ça ne suffit certainement pas à chasser ta pleine gêne, mais Dale parvient quand même à l’amoindrir un peu. Pour qu’elle disparaisse complètement il faudrait sans doute que tu puisses retourner dans le temps pour ne pas arriver à l’improviste de cette façon. L’annulation de la partie est une chose, c’est nul oui, mais c’est rien en comparaison avec la réalisation que tu n’étais pas à ton affaire, tout simplement. « Merci. » Que tu souffles lorsqu’iel te ramène une serviette et te propose de faire charger ton téléphone, deux choses dont tu as très certainement besoin. Tu remets ton portable dans ta poche le temps d’enlever le plus gros de l’eau de ta chevelure. Ce serait bête que tu attrapes froid en plus de tout le reste des plans pour que tu éternues toute la soirée. Et il vaut mieux éviter si t’es pour passer la soirée avec Dale.
Tu ne t’étais pas attendue à ce qu’iel te le propose, mais t’en es bien contente. Ça te permet de garder la soirée spéciale du jeudi presque intact. Certes, ce n’était pas les contrées lointaine d’un monde inventé par ses bons soins, mais t’es certaine que ce serait un bon moment quand même. Puis, t’as besoin de souffler. Qu’est-ce que tu ferais sinon ? Réviser un peu plus surement. Non vraiment, passer un peu de temps ici est bien mieux, même s’iel ne veut pas que tu compenses ta présence en l’aidant à ranger. Et si tu te contentes d’hocher doucement la tête, gardant tout de même en tête de le faire avant de repartir. Ce serait la moindre des chose.

De toute façon, une autre surprise attire ton attention alors qu’une adorable minette vient faire son apparition. Tu ne peux que t’accroupir lorsque l’attention de la bête se tourne vers toi. T’as toujours aimé les animaux après tout, ça ne change pas parce que c’est le chat de Dale ou parce qu’elle est - selon ses dires - capricieuse. Déjà bien trop attendrie, tu ne te fais pas prier longtemps pour prendre la Cornish Rex dans tes bras lorsqu’elle commence à se frotter sur tes jambes. « Elle est adorable, je sais pas comment je pourrais résister. » Tu ne peux pas, tout simplement. T’as beau passé énormément de temps avec des animaux, tu ne t’en lasses jamais. Peut-être parce qu’ils n’attendent rien de toi, peut-être parce que c’est simple avec eux. Tu gratouilles doucement le cou du chat en repassant ton attention vers Dale qui te rassure. Ça aussi ça te fait sourire, un peu malgré toi. Tu retiens le commentaire qui te vient aussitôt à l’esprit, le fait qu’en temps normal t’aurais vu le message et tu ne serais pas venue. C’est ce qui aurait du se passer d’ailleurs, mais aujourd’hui n’était pas la journée pour ça tu supposes. « Je comprends, ça m’embête aussi. » Peut-être qu’il faudrait songer à trouver de nouvelles personnes pour votre troupe. « C’était pour des bonnes raisons au moins ? » C’est très subjectif, mais il y a quand même un lot de raisons pour lesquelles il serait difficile de leur en vouloir. Autant tu n’aurais pas été à l’aise d’annuler à la dernière minute de cette façon - ou d’annuler tout court - t’es tout de suite plus compréhensive quand ça concerne quelqu’un d’autre. C’est pour ça que tu n’insistes pas lorsque tu réalises que Dale n’a probablement pas l’intention de vraiment répondre à ta question. T’acceptes plutôt les biscuits qui te sont offerts. Tu déposes le chat au sol avant de le faire. « Avec plaisir pour des pizza, sans viande s’il te plait. » T’es pas vraiment végétarienne, mais la viande qui se retrouve sur les pizzas ne t’intéresse pas dans une règle générale, encore moins le pepperoni.

Suite à quoi tu lea suis au salon, pour le regretter un peu à la question qu’iel te pose. Tu grimaces sur le coup, incertaine de ce que tu peux bien répondre. En soit, c’est plutôt évident, parce qu’il est vrai que ce n’est pas ton genre, mais en même temps, n’est-ce pas trop te dévoiler que de le dire ouvertement ? T’as presque envie de l’imiter, de trouver mille et une choses à dire qui ne sont pas une réponse directe, mais ce que Dale ajoute te coupe l’herbe sous le pied. Tu ris, un peu jaune, comme un automatisme. « On peut dire ça oui. » S’il fallait être honnête, il faudrait plutôt que t’étendes ça à la dernière année voir à plus que ça. « Rien de grave hein. » Que tu t’empresses d’ajouter en ressortant ton téléphone pour pouvoir le brancher et ainsi le faire recharger. « Mon réveil n’a pas sonné ce matin, donc j’ai commencé la journée en retard et j’ai juste essayé de rattraper le coup jusqu’à maintenant avec un succès mitigé. » Pour pas dire un échec total considérant ta visite imprévue et le fait que tu cognais des clous dans ton cours. T’espères que t’auras pas mille et un messages de tes parents en rallumant ton téléphone, ce serait le dernier clou pour ton cercueil. C’est pour ça que tu le déposes face contre la surface avant de reporter ton attention vers Dale. « Le jeudi soir c’est un peu mon moment de battement. » Loin de tes parents, loin de tes cours, loin de tous tes problèmes. Et même si ce n’est pas la même chose que d’habitude t’es plutôt contente du retournement de situation. T’esquisses d’ailleurs un mince sourire, c’est l’occasion d’apprendre à lea connaitre. « Ça a été ta journée ? » Une variation sur la question à laquelle iel n’a pas répondu, mais surtout, une réalisation. « Je suis même pas certaine de savoir ce que tu fais dans la vie en fait. » Comme métier, comme tout en fait. Si ça se trouve, iel a un métier fascinant et t’en sais rien.

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(#) Re: Saving throws (Kashaya)    Ven 10 Déc - 15:28
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@Dale Caulfield @Kashaya Pawar
Le moment est pour le moins gênant. Dale et Kashaya semblent tou‧s‧tes les deux incertain‧e‧s sur ce qu'il faut dire ou faire. Les opportunités de se retrouver en tête à tête sont rares, et iels n'ont donc pas pris l'habitude de partager leur quotidien ensemble. La conversation s'éloigne de plus en plus des royaumes féériques et quêtes chargées d'aventures, et au fond iels préfèreraient sans doute pouvoir s'y évader. Mais un nouvel arrivant renverse la dynamique bancale qui s'était installée depuis de longues minutes.

Soudainement, Satine se positionne sur la pointe de ses pattes, hérisse ses poils et regarde fixement l'entrée de la pièce. Par une fenêtre entrouverte, un autre chat du quartier a réussi à entrer dans l'appartement. Les deux animaux se toisent, commencent à cracher et à se rapprocher. Le combat est imminent.
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(#) Re: Saving throws (Kashaya)    Ven 10 Déc - 22:16
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@Kashaya Pawar
tw : maladie animale, sang.

Même si Dale connaissait peu Kashaya, iel appréciait la politesse et le calme apparent de la jeune femme qui contrastait à la table avec les autres joueurs, plus volubiles, plus agités. Peut-être plus enfantins aussi. La laissant se sécher et déposer ses affaires, Dale la mena ensuite jusqu'à la cuisine pour lui proposer deux trois bricoles à manger tout en préparant le thé. Iel sourit brièvement, attendri‧e par la douceur avec laquelle son invitée prit Satine dans ses bras pour la grattouiller, faisant ronronner le félin comme un petit moteur. "tu ne peux pas. Elle obtient toujours ce qu'elle veut", qu'iel plaisantait tout en étant sérieux. Satine était absolument pourrie gâtée, capricieuse, parfois fuyante avec les gens. A l'image de son humain‧e, au fond. "Elle choisit chez qui elle vient... c'est plutôt rare qu'elle vienne comme ça". Si Satine l'a choisie, alors Kashaya était une bonne personne ; c'était aussi simple que ça même si Dale s'était rapidement fait un avis positif sur la jeune femme. C'était visiblement une fille simple à vivre, responsable, mature et bien élevée. Durant les parties, elle avait toujours des plans intéressants et sautait rarement tête baissée dans la mêlée. Et surtout, Kashaya n'était jamais en retard et ça, pour une personne aussi rigide et rigoureuse que Dale, c'était un gros point positif.

"Stan est malade et la mère de Kim est venue la voir...", répondit-iel à la question posée puis réfléchit un instant à ce que la jeune femme lui a dit, ".. je crois qu'elle ne l'a pas vu depuis quatre ans, c'est une visite à l'improviste", Dale hausse des épaules de manière un peu désinvolte, signe que c'est une bonne raison mais qu'iel s'en fichait un peu au final. Iel manquait un peu d'empathie en général et ne s'intéressait pas beaucoup aux autres. Satine déposée au sole, elle eut un miaulement un peu rauque en tournant dans la pièce pour essayer de se faire à nouveau remarquer des deux humains un peu affairés pour le moment. Dale hocha de la tête ; une pizza sans viande. Iel sortit d'un tiroir un prospectus d'une pizzeria du quartier, le faisant glisser sur le plan de travail jusqu'à son invitée pour lui laisser faire son choix. "Prend ce que tu veux, je t'invite", dit-iel avec un ton qui montrait que l'invitation n'était pas négociable. Lorsqu'ielles retournèrent au salon, la balance de la discussion devint un peu étrange. Aucun‧e d'entre ielles n'étaient visiblement à l'aise avec les questions personnelles et la discussion devint une sorte de ballet de pas chassés et d'esquives. Kashaya rit, donnant raison à Dale sur le fait que sa journée était pourrie : un rire nerveux. Iel ne répondit pourtant rien, préférant la laisser brancher son téléphone, suivant Satine du regard. Le greffier contourna le canapé pour errer près des grandes fenêtres du salon, levant le museau pour humer l'air du soir. "On va essayer d'avoir une bonne soirée", fut tout ce qu'iel trouva à dire, n'étant soudain pas très à l'aise. Dale tournait un peu en rond dans la pièce, ses jambes le lançant un peu. Iel fit quelques pas ça et là pour dissimuler sa gène, même s'iel était content que Kashaya lui tienne compagnie ce soir.

"Moi aussi", admit Dale a la mention de la journée de battement, "mes semaines sont chargées en général et le jeudi c'est mon petit moment". Iel s'assit sur un bout de canapé, déroulant lentement sa longue silhouette filiforme comme s'iel avait mal au dos avant de regarder la brune et de hausser vaguement des épaules à sa question sur sa journée, sans rien dire de plus. Pas terrible, mais pas horrible non plus. Une nouvelle question arriva, le prenant un peu de court ; iels ne se connaissaient pas du tout en fin de compte. "Tu es étudiante, c'est ça ?", qu'iel questionne sans répondre immédiatement, plus intéressé‧e d'en savoir plus sur Kashaya, "tu étudies quoi ?", puis, après un moment où Dale semblait réfléchir même s'iel n'en avait nul besoin, iel répondit enfin sur un ton un peu plat, guère enthousiaste, "je suis agent commercial indépendant. En ce moment je bosse pour Tesla et Panasonic... je vend des panneaux solaires, des systèmes de sécurité, des bagnoles ou des composantes électroniques. Ça dépend des contrats." Iel se tut rapidement, ayant l'impression d'avoir trop parlé, trop pris de place dans la conversation, rentrant curieusement la tête dans ses épaules comme pour se faire plus petit‧e. Et Tandis qu'iel attendit que Kashaya reprenne la parole, un feulement familier parvint à ses oreilles, ouvrant ses grands yeux bleus sur une surprise qui l'affola tellement qu'iel se releva d'un bond, heurtant son genou à la table basse.

"Merde !", jura Dale en remarquant le chat qui était passé par la fenêtre, commençant à bêtement paniquer d'une situation qui n'était peut-être pas si grave... si Satine n'était pas un chat FIV positive et que la moindre morsure pouvait être contaminante pour les autres animaux. N’écoutant que son courage - ou plutôt sa panique totale - Dale fit à peu près n'importe quoi, boitant maladroitement vers sa chatte pour la saisir presque au vol et s’emmêler les jambes, tombant sur le flan dans un mouvement tragique. Le chat s'effraye et lacère par réflexe le bras de Dale qui perd un peu pied, lançant bêtement un "un Félin Sanguinaire apparaît !" à Kashaya pour essayer de dédramatiser le chaos qui était en train de se passer, "Kashaya, jet d’initiative, c'est ton tour !". Ce qu'iel pouvait être con, des fois. Iel allait se taper la honte.

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(#) Re: Saving throws (Kashaya)    Dim 12 Déc - 15:08
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@Dale Caulfield
T’as aucun mal à croire Dale sur parole quand iel parle de son chat. Toi aussi tu lui donnerais tout ce qu’elle veut sans hésiter un seul instant. Il faut dire qu’elle est adorable et que t’as déjà du mal à résister aux animaux en règle générale. « Oh, je vais le prendre comme le plus grand compliment qui soit alors. » T’as l’air de ne pas être sérieuse, mais au fond, il y a une pointe de vérité dans ce que tu dis. C’est toujours un grand honneur de se faire choisir par un animal de cette façon. Puis, au-delà de Satine, t’es aussi bien contente de l’invitation à rester malgré l’annulation de votre partie. Ça compense un peu la déception de ne pas pouvoir jouer ce soir. Ça t’évite aussi d’en vouloir à tes comparses qui ont, somme toutes, de bonne raisons de ne pas être présent.e.s. C’est pour ça que tu ne dis rien de plus, que tu te contentes d’hocher légèrement la tête. Il est plus intéressant de se concentrer sur ton hôte qui te tend un prospectus d’une pizzeria. Une part de toi ne peut pas s’empêcher de se dire que c’est toi qui devrait l’inviter considérant que t’es arrivée à l’improviste chez ellui, mais le ton de sa voix te laisser comprendre que ce n’est pas vraiment quelque chose à négocier. Alors tu te contentes de suivre et de regarder le dépliant pour faire un choix. « Une petite pizza végétarienne dans ce cas. » Le choix est assez simple, tu restes quelqu’un de peu difficile à ce niveau là. Puis, au fond, à défaut de pouvoir débattre sur qui devrait inviter l’autre, tu tentes au moins de rester dans la simplicité.

Et c’est même nécessaire pour que tu ne te sentes pas encore plus coupable alors que la discussion s’étend sur ta (mauvaise) journée. T’es pas pleinement à l’aise, jamais du genre à se plaindre de ce qui ne va pas. C’est pour ça que tu t’en tiens au minimum, au fait que la journée a simplement mal commencé et rien d’autres, pas de problèmes plus profonds à souligner. Tu te laisses même retrouver un sourire lorsque Dale parle de passer une bonne soirée. « Je ne m’inquiètes pas trop à ce niveau-là. » Que tu finis par affirmer, plus légère. T’as beau ne pas lea connaitre tant que ça, t’as une bonne impression d’ellui. Puis bon, à choisir, tu préfères la compagnie de Dale à celle de tes autres comparses d’aventure, donc ça tombe plutôt bien. Même s’il faut t’ouvrir un peu sur ce que tu fais dans la vie, sur ce qui se passe dedans aussi. Pour conserver votre journée de battement, de calme, ça vaut largement la peine. T’hoches la tête à la question, confirmant que t’es bien étudiante. « En actuariat. » Et vu la tête que tu tires, il n’est pas difficile de comprendre que ça ne te plait pas plus que ça. « Mes parents tenaient à ce que je rentre dans une bonne filière. » Que tu décides d’ajouter, une bribe d’information supplémentaire sur ta personne. Quelque chose qui en dit plus qu’il n’y parait d’ailleurs.

Mais au fond, c’est très secondaire, tu ne te considères pas intéressante. T’es bien plus curieuse taon vis-à-vis qui répond finalement à ta question. Tu ne peux pas t’empêchée d’être impressionnée par ce qu’iel fait, ça semble important. Tu t’apprêtes à poser une autre question, lui demander si ça lui plait, comment iel a fini par faire ça lorsqu’un feulement vient t’interrompre. T’avais pas remarqué le chat qui s’était glissé dans l’appartement si bien que Dale réagit bien plus vite que toi. Tu te redresses à ton tour, juste à temps pour assister à sa tentative d’éviter le conflit. Tentative qui se passe plutôt mal d’un point de vue extérieur. La panique aurait pu monter en toi, à lea voir chuter au sol, si ce n’était de sa réaction. T’es interloquée pendant un bref instant, juste le temps de reprendre tes esprits, avant qu’un petit rire traverse tes lèvres. Ça suffit à te calmer et te faire réagir pour vrai. Te rappeler que t’as un minimum d’expérience pour ce genre d’événement. T’ignores les pleins enjeux de ce qui se passe, mais c’est peut-être mieux ainsi. « Mince j’ai pas sorti mes dés. » Tu sonnes presque en décalage avec la situation, mais tu gères (presque). « Mais je vais tenter de le capturer. » Comme pour rester dans le jeu, dans l’ambiance que vous devriez avoir. Tu te rapproches du chat intrus pour l’attraper. Tu fais comme on t’a montré au refuge, la bonne façon pour l’empêcher de se débattre : un bras sous le corps, entre les pattes. « Tout va bien. » Que tu dis à l’intention du félin que tu tentes de calmer comme possible. Tu lui fais sentir ta main pour qu’il s’habitue à l’odeur. « Je pense qu’il a un maitre. » Si t’en crois le collier en tout cas, c’est ce qui te permet de te diriger vers la fenêtre, n’attendant, au fond, que l’autorisation ou la confirmation de Dale pour laisser le félin sanguinaire sortir sans plus d’histoire. « Tu n’as pas trop mal ? Il t’a griffé ? » L’inquiétude qui se trahit aussitôt la menace écartée, parce que ça aussi il faudrait vous en occuper. Tu voudrais pas que la plaie s’infecte ou quoi que ce soit. Au moins, une chose est sure, la soirée est loin d’être ennuyante.

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(#) Re: Saving throws (Kashaya)    Jeu 23 Déc - 4:10
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@Kashaya Pawar

Dale ne dit rien, se contentant de sourire timidement aux dires de Kashaya sur le privilège d'être choisie par Satine. Les chats étaient comme ça ; ils faisaient bien ce qu'ils voulaient et choisissaient celles et ceux qu'ils aimeraient sans que rien ni personne ne puisse les influencer. C'était en réalité parce que Dale était exactement pareil qu'iel aimait tant les félins : fuyant‧e, difficilement influençable, férocement loyal‧e, totalement indépendant‧e au point d'en paraître hautain‧e. Mais face à certaines personnes - dont Kashaya - iel ressemblait plutôt à un grand adolescent timide aux attentions maladroites et silencieuses mais bien présentes. Au final, iels se parlèrent assez peu mais le silence entre elleux n'était ni angoissant, ni malaisant, juste naturel. Dale pianota sur son téléphone et commanda deux petites pizzas végétariennes sans boissons, n'insistant pas sur la journée de son invitée chez qui iel devina une forme de pudeur, de gêne. Iel connaissait ça et la laissa donc tranquille, souriant discrètement quand elle lui assura que la soirée serait bonne. C'était gentil de dire ça. "tu étudies les statistiques d'assurance, de prévoyance, des choses comme ça ?". Iel n'était pas tout à fait sûr‧e mais connaissait le domaine de loin, plutôt renseigné‧e. "... je vois", ajouta-t-iel très sobrement à la mention des parents, qui n'avait rien d'anodin dans la conversation avant de fixer Kashaya d'un air entendu. Dale ne rebondit pas car iel avait compris ce qu'il y avait à comprendre et n'entendait pas mettre son amie plus mal à l'aise qu'elle ne l'était déjà. Si elle mentionnait ce détail, c'était qu'elle lui faisait confiance ; c'était déjà beaucoup. Tandis qu'iel cherchait des verres dans le placard du haut, tournant le dos à la jeune fille pour ainsi éviter de lui montrer ses émotions, Dale lui offrit encore une fois sa franchise la plus désarmante, "je t'aime bien, Kashaya. J'ai jamais eu l'occasion de te parler tranquillement."

Ça sonnait un peu hors de propos, dit comme ça. Mais Dale avait cette manière de lancer des bombes en plein milieu des moments les plus calmes et de se montrer parfaitement franc‧he alors qu'iel apparaissait souvent opaque et difficile à lire face aux autres. Il n'y avait pas grand'chose à dire de plus, rien à développer ; iel l'aimait bien. Elle était serviable, discrète, mature et iel se sentait proche d'elle sans la connaitre. Kashaya ne se plaignait jamais, était toujours à l'écoute des autres. Ellui était faussement calme, un‧e gamin‧e toujours énervé‧e mais incapable de le montrer. C'était drôle comme iel se sentait simplement bien quand elle était là. Mais l'arrivée d'un chat du voisinage que Satine voyait comme un intrus sur son territoire changea l'ambiance de la soirée et Dale s'était déjà maladroitement jeté‧e dans tous les sens pour éviter la rixe entre les deux greffiers, se cognant le genou et s’emmêlant ses longues jambes pour se ramasser par terre et faire peur à son chat qui lui griffa profondément l'avant-bras sous l'effet de la peur. La situation devint aussi surréaliste que drôle quand la notion de jeu y fut ajoutée pour dédramatiser et Kashaya s'en sortie très bien tout seule, avec un sang-froid admirable. Encore un peu sonné‧e, Dale hocha de la tête face à la question tacite de la jeune femme pour libérer l'autre chat et une fois cela fait, iel laissa Satine sortir de son étreinte. La chatte avait l'air d'en vouloir à son propriétaire et partit en boudant pour rejoindre la cuisine, le dos rond et la queue hérissée, ingrate mais encore sous l'effet de la crainte.

"Je lui ai fais peur", dit très calmement Dale en se relevant, se frottant le dos qu'iel avait de douloureux à cause de la chute, "ça va, pas d'inquiétude. T'as bien géré la situation, ça va te donner ton niveau, ça". Iel essayait de plaisanter avant de se rendre compte que du sang coulait le long de son avant bras, retroussant la manche de sa chemise pour constater les griffures que son chat lui avait laissé et dévoilant à l'occasion une drôle de cicatrice qui rejoignait son coude, ressemblant à une longue coupure qu'iel cacha rapidement, comme honteux‧se de sa présence, "je vais désinfecter et mettre un bandage, ça va aller. Je n'ai pas mal." Dale s'assombrit un peu, contournant Kashaya pour rejoindre la salle de bain. Iel mit du désinfectant sur ses griffures et enroula un bandage autour de son avant-bras en faisant au plus vite pour ne pas laisser son invitée seule. L'espace d'un instant, iel croisa son reflet dans la glace. C'était le reflet d'une visage fermé à l'air très sombre qui revivait un souvenir désagréable et douloureux. Iel tourna les talons, frotta son bras et revint à Kashaya en se passant une main dans les cheveux pour les plaquer en arrière, retrouvant son calme apparent ; son visage était un peu rouge si bien que ses tâches de rousseurs étaient un peu plus visibles que de coutume.

"J'ai paniqué, excuse-moi", commença Dale à l'intention de son amie, l'air un peu penaud, "Satine est fiv positive et je ne voulais pas qu'elle morde l'autre chat. C'est si vite arrivé...", iel chercha quoi rajouter, mais ne trouva rien du tout et se contentant de fixer son invitée en silence, se frottant l'arrière de la nuque qui commençait à le lancer désagréablement comme iel était plutôt mal tombé‧e durant sa chute dans le salon. Son regard gardait les étranges accents d'une émotion désagréable enfouie au fond d'ellui et dont iel n'avait pas à faire part et l'ambiance lui semblait devenir un peu étrange, "excuse-moi", bredouilla finalement Dale, ne sachant que dire.

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(#) Re: Saving throws (Kashaya)    Sam 25 Déc - 21:28
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@Dale Caulfield
Parler de tes études est toujours un sujet semi-sensible, mais étrangement, ça ne te dérange pas de t’ouvrir à ce sujet avec Dale. C’est peut-être parce que, de façon paradoxale, tu considères l’information comme moins gênante que t’étendre au sujet de ta journée catastrophique. Ou alors c’est parce que t’es somme toute à l’aise avec ellui. T’hoches la tête comme pour confirmer que sa description est assez près de la réalité. « Exact‧ On touche aussi beaucoup d’autres domaines comme l’économie et le droit pour pouvoir bien réaliser nos calculs. » C’est une approximation que tes professeurs détesteraient entendre, mais ce serait suffisant pour les bienfaits de la conversation. Tu n’as aucune envie d’ennuyer Dale avec les détails d’un programme qui ne t’intéresse même pas vraiment. À la place, tu prouves que la seconde hypothèse était sans doute plus proche de la réalité en ajoutant une bribe d’information supplémentaire, une explication pour ce choix de domaines d’études qui ne t’intéresse vraisemblablement pas. À sa réaction, tu peux supposer qu’iel comprend ce que ça impliquait et pendant un bref instant, l’envie de lui poser des questions supplémentaires sur sa vie se fait sentir. Tu finis par te raviser, Dale semble très privé‧e comme personne, autant ne pas gratter sur des sujets qui n’ont pas été mis sur le tapis.
De toute façon, l’envie passe rapidement lorsqu’iel reprend la parole, te surprenant du même coup. T’es prise de court par une affirmation que tu n’aurais pas pu prévoir, mais qui te fait plaisir. Le sourire qui se dessine sur tes lèvres en est une preuve évidente. Tu te laisses être aussi honnête qu’ellui après un moment d’hésitation. Les effusions du genre ne sont pas dans ta nature. « C’est réciproque. » Tu l’aimes bien, sinon t’aurais probablement pas accepté l’invitation à rester de toute façon. « Puis c’est agréable de pouvoir discuter comme ça. » Parce que ce n’est jamais vraiment une possibilité lors des parties. Elles sont certes toujours plaisante, mais ce n’est pas la même ambiance.

Il faut pourtant croire qu’un peu de chaos est nécessaire à une soirée avec Dale et toi. L’apparition soudaine d’un chat vient l’apporter et ce serait presque digne de vos parties. En bon maitre de jeu, iel réagit avant toi, venant dédramatiser la situation avec un appel au jet d’initiative. Ça te permet de te reprendre assez pour gérer un minimum et libérer l’intrus lorsque tu reçois l’approbation de ton hôte. T’en profites pour refermer un peu la fenêtre, histoire d’éviter une autre visite imprévue - ça commence tout de même à faire beaucoup dans une seule soirée. Tu reviens ensuite vers ellui. « Ah parfait, tout pour le niveau. » Comme si c’était la seule raison qui t’a poussé à réagir. Ça devient vite accessoire lorsque tu remarques le sang qui s’écoule de la griffure. Alors qu’iel remonte sa chemise, tu peux aussi voir apparaitre une cicatrice, mais elle reste un peu accessoire dans l’instant présent. Tant pis pour les questions qui se bousculent dans ton esprit, surtout lorsque Dale la cache prestement. « D’accord. » Que dire d’autre de toute façon ? Iel est assez grand‧e pour s’occuper d’une blessure et malgré l’inquiétude, tu ne peux pas lea forcer. Tu reportes donc ton attention vers Satine, que tu observes de loin, sans vouloir la brusquer.

Tu ressembles donc plus à un piquet qu’autre chose lorsque taon vis-à-vis revient vers toi. Tu secoues la tête à ses excuses, iel n’a absolument pas besoin de t’en offrir, encore moins vu l’explication qui suit. « Je comprends mieux maintenant. » Enfin, la panique aurait été compréhensible dans tous les cas, parce que l’autre chat aurait pu être porteur de quelque chose, mais ça explique tout de même l’empressement dont iel a fait preuve. Ton regard passe de Dale à son chat, contente que la situation ait été assez rapidement résolue. Puis, lorsqu’iel s’excuse à nouveau, tu t’empresse de lea rassurer, surtout en raison de l’étrange lueur dans son regard. « J’aurais pas su réagir sans toi, donc faut plutôt se dire qu’on fait une bonne équipe. » Ce qui, aux vues de vos caractères respectifs, n’a rien de si étonnant. Tu lui adresses un doux sourire. « C’est idiot en soit. Je bosse dans un refuge, j’aurais du savoir quoi faire. » Mais t’as figé sur le coup, peut-être en raison du stress ou de la surprise, un peu de tout ça même. Iel t’a empêché de paniquer complètement, ce n’est pas rien. Tu te permets de retourner t’assoir sur le canapé. Ça sert à rien de faire de continuer à faire le piquet dans le salon, ça ne ferait que rajouter à la gêne qui menace de s’installer entre vous. Tu décides d’ailleurs de tenter de chasser tout malaise à venir en tablant sur un point d’intérêt que vous avez vraisemblablement en commun. « Tu savais que Satine était fiv positive en l’adoptant ? » Tu sais que c’est quelque chose qui décourage de nombreux adoptants qui peuvent décider d’abandonner l’animal plutôt que de vouloir faire preuve de la prudence nécessaire pour s’en occuper. T’es donc curieuse, c’est plus fort que toi et ça semble préférable de poser des questions sur le félin plutôt que sur Dale. « D’ailleurs ça fait longtemps que tu l’as adoptée ? » Faut dire que tu l’as pas vraiment vue avant ce soir, l’énergie des aventures n’est peut-être pas la plus propice à faire sortir le félin de sa cachette en temps normal.
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(#) Re: Saving throws (Kashaya)    Mer 29 Déc - 16:24
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@Kashaya Pawar

Dale est pudique et s'exprime en définitive assez peu sur ses émotions. Content‧e de ne pas trop s'être trompée‧e sur les études de Kashaya, iel lui offrit un sourire un peu timide comme le signe qu'iel comprenait le sous-entendu sans vouloir la faire développer plus avant. Son invitée était un peu un mystère pour ellui mais le principe de base qu'avait Dale, c'était de ne pas poser de questions embarrassantes. Dire des trucs tranchants, tout de go, parce qu'iel les avait au bord du cœur ou en travers de la gorge, c'était son habitude. Mettre les gens qu'iel aimait bien dans l'embarras, beaucoup moins. Quand elle lui dit l'apprécier de même, Dale ne put cependant s'empêcher de rougir en se tournant pour que la jeune femme ne voit pas sa gêne à ellui ; c'était bête, un peu adolescent. Mais c'était sa façon d'être. Iel se tourne pour se cacher, pour ne pas montrer l'émotion très simple et très naturelle dans ses grands yeux d'habitude fixes et froids.

L'épisode de mêlée féline se termina sur un happy end pour les chats, l'intrus simplement mis dehors par Kahasya qui ue fois la stupéfaction passée garda tout son sang-froid au contraire de Dale qui se vautra lamentablement par terre en faisant peur à son propre greffier tant pour protéger ce dernier que l'autre. La plaisanterie sur le gain de niveau l'amusement tandis qu'iel se releva mais ne trouvant rien d'intelligent à offrir à la jeune femme, Dale préféra se taire. Il apprécia que Kashaya ne s'inquiète pas plus outre mesure, disparaissant dans la salle de bain pour se bander l'avant-bras, tirant la manche de sa chemise dessus. Souvent, la vue de sa cicatrice ne lui procurait rien du tout. Ce soir, avec les récents événements - la dispute avec Elena, la soirée des anciens du lycée - Dale se sentait l'humeur mélancolique et les souvenirs lui revenaient de manière bien trop sensible. Iel camoufla son humeur avec plus ou moins de succès pour rejoindre Kashaya dans le salon. Satine observait la brune du coin de l'oeil, encore un peu effrayée par tout ce qui venait de se passer ; si elle était affectueuse, elle était aussi assez craintive et semblait hésiter à revenir auprès des deux humains, préférant rôder non loin d'eux en faisant semblant de s'intéresser à un jouet qui traînait là sans les quitter du regard.

Dale prit place sur le fauteuil en face du canapé où s'était assise Kashaya, croisant ses longues jambes en posant son coude sur un accoudoir et sa joue sur son poing fermé. Comme à son habitude dès qu'iel était assis, sa jambe se balança dans le vide par habitude. Maudites jambes sans repos. La discussion prit quelques détours mais les explications furent visiblement bienvenues. Dale était à l'aise avec Kashaya et ce malgré le petit épisode qui venait de se produire ; peut-être était-iel à l'aise justement à cause de lui. Voir son invitée agir avec un tel sang-froid l'avait rassuré‧e, de même que le fait qu'elle tente de le réconforter quand iel s'excuse ; elle a beaucoup d’égards pour les autres, cette fille. Une chic fille. C'est pour ça que Dale l'apprécie, même s'iel ne s'est pas rendu compte de la mine sombre qu'il lui a offert quelques instants auparavant et qui est peut-être la raison de ces égards.

"Le travail d'équipe", répondit laconiquement Dale comme une évidence. Il était un groupe de rôlistes après tout et ils avaient menés ensemble bien des combats où chacun apportait sa force et sons avoir-faire. Contre les gobelins, les orcs, les démons, les mort-vivants. Chaque membres du groupe était une ressource pour ce dernier et Dale croyait en la valeur du travail d'équipe. Mais ironiquement, iel était solitaire dans la vraie vie, et faisant tout tout seul. Il n'y avait bien que dans le jeu de rôle qu'il maîtrisait les choses, et encore : il arrivait souvent que ses joueurs suivent leurs propres plans et qu'iel doivent improviser. Ces cessions étaient les meilleures : c'étaient celles où tous ensembles, ils écrivaient une histoire commune. C'était grâce à eux que Dale se sentait moins seule et avait l'impression de faire partie d'un tout, d'un groupe. Iel sourit timidement en écho à Kashaya, un peu perdu dans ses pensées. "Stan disait pouvoir gérer la liche avec son prêtre de Kélemvor, l'autre soir. Vous l'avez eu parce que vous avez dressé une barrière de résistance à la magie à trois et avez bien géré ensuite. Je pense que ça résume bien ce qu'on vient de faire", puis, iel tilte, "oh, tu travailles dans un refuge ?", le souvenir de la promesse faite avec le maire Bogart lui revient mais il ne lui semble pas encore de bon ton d'en parler à qui que ce soit, et iel n'a pas envie de le dire pour se faire bien voir de son amie, "oui, je le savais."

Le reste coulant de source, iel ne voit pas de raison de développer sur l'idée qu'iel avait choisi la Cornish pour lui donner une belle maison pleine d'amour. Un doux sourire orne pourtant ses lèvres en repensant à sa rencontre avec Satine, adoucissant ses traits habituellement durs et sévères. S'iel ne répondait en général jamais qu'à côté aux questions que Stan et Kim lui posait, Dale se montra plutôt franc‧he et ouvert‧e face à Kashaya, hochant de la tête à sa nouvelle question et y répondant bille en tête, "depuis que j'ai quitté la maison, soit...", iel ne dit pas la famille, mais la maison, "... sept ans." Ca fait long, quand iel y pensait. Trop long pour quelqu'un qui entamait à peine sa vingtaine mais Dale n'y pensa pas immédiatement, préférant rebondir en attendant leurs pizzas, "tu as des animaux ?" Peut-être vivait-elle encore chez ses parents et n'en avait-elle pas ? Dale ne savait pas, mais iel avait envie de prendre le temps de découvrir un peu plus cette fille qu'iel ne connaissait pas assez, flatté‧e qu'au fond elle lui pose des questions et semble exprimer de l'intérêt à lea connaitre en retour.

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(#) Re: Saving throws (Kashaya)    Jeu 30 Déc - 2:44
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@Dale Caulfield
La soirée est déjà passée par bien des stades. Entre les discussions plus calmes auxquelles vous n’avez pas l’habitude ensemble, à la panique en raison d’une visite surprise d’un chat du quartier, vous avez déjà fait dans les extrêmes. T’es contente que la situation se soit relativement bien résolue, du moins en oubliant le fait que Dale a été blessé‧e. Iel semble considérer que ce n’est rien et tu n’as aucune envie d’insister pour lea rendre mal à l’aise. Alors tu préfères faire le piquet et attendre qu’iel revienne sans faire plus d’histoire. De toute façon, t’as beau avoir des bases en premier soin, tu doutes pouvoir garder ton sang froid de la même manière qu’avec les chats. Tu ne serais que plus inquiète pour ellui et peut-être que ta curiosité l’aurait emportée sur ta retenue et t’aurais fini par poser des questions plus gênantes sur la cicatrice que tu as cru entrevoir. Faire le piquet apparait être le comportement préférable jusqu’à ce qu’iel revienne. Tu voudrais t’assurer que Satine se porte bien, mais tous les signaux qu’elle envoie te font comprendre qu’il vaut mieux que tu restes à distance.
Ce que tu fais.
Jusqu’au retour de Dale où tu te retrouves à chasser ses excuses. C’est grâce à ellui que tu as su garder assez de sang froid de toute façon. Un hochement de tête lorsqu’iel rebondit sur le travail d’équipe. Tu n’as jamais été la plus douée pour coopérer avec les autres, du moins pas de façon équilibrée. Tu prends souvent trop de choses sur tes épaules et tu ne laisses pas les autres prendre trop d’initiative de peur que ça ne fonctionne pas. Tu t’es améliorée avec le temps et le meilleur exemple reste vos séances de donjons et dragons puisque vous devez nécessairement coopérer et vous faire confiance. « Exactement, sauf que cette fois c’était contre un félin sanguinaire. » Et que vos deux compères habituels brillaient par leur absence, mais tu supposes que ce n’est pas un si grande perte. T’aurais pas pu voir Satine et tu n’aurais pas eu l’occasion de discuter calmement avec Dale. Ne pas avoir de séance est dommage, mais l’alternative est plutôt plaisante en fait.

À la question qu’iel te pose, t’hoches la tête à nouveau. « Ouais, depuis que je suis arrivée en ville ou presque. » C’est l’une des premières choses que tu as décidé de faire, une façon comme une autre de pouvoir avoir un contact fréquent avec des animaux et de pouvoir faire quelque chose qui te plait davantage que tes études. « Au début j’étais bénévole, mais avec le temps j’ai pris un peu plus de responsabilités. » Tu continuerais à le faire dans le futur. Comme vos rendez-vous du jeudi soir, c’est quelque chose qui te permettait de tenir dans ton quotidien. Parfois ça faisait beaucoup, même trop de responsabilités sur tes frêles épaules, mais ça vaut toujours la peine. Ça te donne l’impression de faire quelque chose d’utile, d’important. Ça vaut aussi toutes les journées où c’est plus difficile et que tout ne va pas si bien. Peut-être que tu ne pourrais pas y passer toutes tes journées pour ça, mais au minimum, ça t’intéresse et c’est déjà très bien dans une vie où tu passes le plus clair de ton temps dans un domaine qui t’ennuie.

Tu pivotes finalement la conversation vers Dale. Le fait qu’iel a adopté Satine en sachant qu’elle était fiv positive t’en dit beaucoup sur ellui et t’admettrais que ça lui donne des petits points bonus. Tu réalises du même quoi que plus tu en apprends à son sujet, plus tu l’apprécies. Vous semblez avoir certains points communs et son attention pour les chats est un bon signe lea concernant. Cela dit, tu ne vois rien à ajouter sur la question et tu préfères en poser une autre. Tu ne réalises pas immédiatement ce que la réponse implique. T’hoches simplement la tête. « Ah je vois, ça fait un moment déjà. » Ça implique aussi que Satine est plus veille que tu pensais… Dale aussi d’ailleurs. Il te faut un moment pour réaliser que le calcul ne fonctionne absolument pas que soit iel est plus âgé‧e que tu pensais, soit qu’iel a quitté la maison très jeune. Tu ne sais pas ce qui te surprendrait le plus à vrai dire. Mais t’as pas le temps de poser la question, de vérifier que t’as bien entendu que la conversation est ramenée vers toi. Et tu y réponds, comme un automatisme. « Non, mes parents n’ont jamais voulu en avoir. » C’est en partie ce qui t’a motivé à devenir bénévole dans le refuge après tout. « Donc tant que j’habite avec eux ce n’est pas une possibilité. » Et tu trouves ça dommage, mais tu ne te sens pas encore de te lancer seule dans le monde des adultes. Tu ne veux pas vivre seule, tu n’es pas certaine de vers qui tu pourrais te tourner pour être en appartement. Tu te laisses encore un peu de temps, de toute façon, t’as pas encore l’indépendance économique pour le faire. Ça viendrait un jour et lorsque tu serais en appartement t’adopterait surement un animal - chat ou chien qu’importe.

Sauf qu’après avoir répondu à la question, tu peux difficilement retenir la curiosité qui revient au galop. « Mais... en fait. T’as quel âge ? » Pas exactement la meilleure façon de poser la question, mais ça paraissait le plus simple. « Enfin t’es pas obligé‧e de répondre, juste je faisais le calcul avec sept ans à vivre seul‧e et… » Et tu partais du principe qu’iel n’était pas beaucoup plus âgé que toi. Faut croire que tu t’es trompée ce qui n’est pas un problème en soit. Sauf peut-être aux yeux de tes parents qui n’apprécieraient probablement pas de te savoir avec des gens qui n’ont pas ton âge. C’est pour ça - en général - que tu ne dis rien de précis sur vos soirées de donjons et dragons. « Je suis pas certaine de ce que ça veut dire. » Faut dire que t’es bien loin de t’imaginer qu’iel s’est émancipé‧e à seize ans. Ce n’est même pas quelque chose que tu considères en fait.
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(#) Re: Saving throws (Kashaya)    Ven 7 Jan - 18:52
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@Kashaya Pawar
tw : dépression, négligence maternelle.

Le calme revient après la tempête et lorsque la surprise et la crainte sont passés il ne reste que qu'elleux, et l'apaisement des sourires polis mais sincères voilés d’une anxiété contre laquelle on ne peut rien malgré tout. Iels en reviennent au moment qu'ils avaient suspendu avant l'incident, plaisantent sur cette chose qui était la seule à les lier précédemment. "c'était un gros félin", iel sourit comme à son habitude à moitié, comme si c'était difficile pour lui avec son visage à l'air toujours un peu tragique ou boudeur, "tant pis pour les autres." Il y a une sincérité un peu blessante dans la voix de Dale, un caractère entier, un peu bilieux facile à sentir entre ses rares mots. Iel apprécie ce moment avec Kashaya qui lui fait oublier la frustration de ne pas jouer ce soir et l'absence de Kim et Stan qui bien qu'ils aient de bonnes raisons agacent lea rouquin‧e, égoïstement. Prenant à nouveau place dans le canapé du salon, Dale pose par réflexe sa main sur son bandage ; les griffures de chat lancent et brûlent mais ce n'est pas un drame. Non, c'est qu'iel a un peu les yeux dans le vague, perdus dans une époque à laquelle iel ne voulait pas repenser. Ça lui passe dans l'instant, Kashaya reprenant la parole pour parler d'un sujet qui l'intéresse : son bénévolat dans un refuge. "c'est un bon choix pour se responsabiliser", dit-iel tout en trouvant ça un peu plat, alors iel enchaîne dans le même souffle, "les gens sont ingrats, pas les animaux" ; ce n'est pas vraiment ce qu'iel aurait voulu dire mais la seule chose qui lui vient en tête. Dale n'aime pas les gens et tout comme les chats, iel est dans l'évitement, la provocation, la distance. Ceux qui l'approchent lea font facilement fuir et iel ne donne pas facilement sa confiance. C'est peut-être pour cette raison qu'iel aime tant les mirons : ils sont comme ellui.

Ses yeux bleus toujours un peu humides accrochent ceux de Kashaya sans rien lui répondre, simplement silencieux‧se et en réflexion sur ce qu'impliquait ce qu'iel venait de dire. Iel hoche simplement du chef à la mention du temps. Oui, ça faisait un moment déjà. A nouveau sa mine s'assombrit, et lea rouquin‧e serre les dents, la mâchoire un peu crispée dans une attitude rentrée. Dale le remarque bien : son invitée compte les ans et voit bien que quelque chose cloche. Iel essaye alors de se sauver - qu'y a-t-il réellement à sauver, à cacher ? - en répondant tout de go aux dires de Kashaya. "C'est ça qui te motive à travailler en refuge ?". Des fois, iel a des éclairs de génies. D'autres, iel est complètement bouché‧e. "Tu verras quand tu vivras seule" ; iel a conscience d'être peut-être un peu trop laconique et rajoute alors dans un sourire vague, presque un peu embarrassé, "les premiers temps sont durs mais après...", Dale cherche un peu ses mots, perd ses idées, à l'air soudain mal à l'aise, "c'est... vraiment chouette." C'est difficile de partager une expérience avec quelqu'un, et iel a peur sans savoir de quoi. C'est dur de s'ouvrir, même si le lien se développe facilement avec Kashaya. Iel la regarde, garde le silence. Son visage pâlit un peu, et ses yeux s'affolent. Iel a l'air de paniquer sans vouloir le montrer, d'être comme un canard à la surface de l'eau qui à l'air tranquille mais qui pédale à fond sous l'eau. Iel a l'air soudainement affreusement vulnérable. "Vingt-trois ans", répond pragmatiquement Dale à la question posée comme si une réponse terre-à-terre allait lea sauver de la crise d'angoisse internalisée qu'iel est en train de se taper.

La réponse n'est pas suffisante et Dale le sait mais une boule dans sa gorge l'empêche de répondre naturellement et il lui faut un peu de temps à fixer le sol pour retrouver la contenance nécessaire pour continuer à parler à son amie à laquelle iel ne veut offrir que la vérité. Iel a envie de s'en faire une amie proche, de s'ouvrir, de la découvrir. Mais on ne peut se faire apprécier sans retirer son armure et iel le sait, comme iel sait qu'iel n'est pas obligé‧e de répondre. "Ça va", bredouille Dale pour rassurer Kashaya parce qu'iel comprend bien que son comportement est bizarre. "je vis seul‧e depuis mes seize ans parce que je...", aller Dale, aller. Ouvre-toi. Iel serre les dents, hésite, puis accepte de baisser son bouclier et son épée pour Kashaya. la démarche lui en coûte et cela se voit, tout comme le fait qu'iel veut le faire tout de même, "je me suis émancipé‧e. Négligence parentale, ma génitrice ne voulait pas de moi et me le faisait comprendre". Dale ne connait pas les raisons et la vie de sa génitrice, les troubles secrets qui agitent et ont agité la vie de Rosamund. Ce qu'iel sait, c'est qu'elle ne lea regardait pas et que finalement, iel a été seul‧e depuis les premiers temps de sa vie. Qu'elle n'a rien fait pour ellui, pour le défendre de tous ceux qui au lycée lui faisait du mal, émotionnellement comme physiquement. En repensant à tout ça, ses grands yeux clairs s'humidifient sans qu'iel ne puisse rien y faire, se sentant faible, stupide, et honteux‧se. pas devant Kahaya, elle va se sentir mal à l'aise. "... e-excuse-moi. Et... et j-je ne suis pas mal à l'aise... ne t'en veux pas, okay ?", sa voix tremble tout comme ses grandes mains, et iel s’essuie les yeux d'un revers de l'avant bras bandé, livide mais volontaire. Iel veut s'ouvrir, poser les armes. Iel veut combattre sa dépression, se faire des ami‧es. Iel veut s'en sortir.



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(#) Re: Saving throws (Kashaya)    Lun 10 Jan - 0:52
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@Dale Caulfield
Tu ne sais pas si t’irais jusqu’à dire que c’était un gros félin (sanguinaire), mais la réponse de Dale arrive à te faire sourire à nouveau. Peut-être que tu t’habitues en fin au côté direct qui se retrouve un peu trop dans ses réponses, peut-être que c’est parce que tu prends l’affirmation comme une plaisanterie plus qu’autre chose. « Tant mieux pour moi surtout. » Et si tu prenais ses mots comme étant rien de (trop) sérieux, tu restes plus que sincère. Certes, t’aurais voulu que votre partie de donjons et dragons se donne comme à l’habitude, mais passer la soirée avec ellui est une excellente alternative. Ça te permet d’en apprendre un peu plus à son sujet et même l’intervention de du félin sanguinaire ne parvient pas à te faire changer d’avis. Même que ça vous amènent à parler de sujets différents dont la condition de Satine, mais aussi de ton bénévolat dans un refuge. T’es d’accord avec Dale en soit, c’était une façon de te responsabiliser. T’as beaucoup appris là-bas, tu serais même à dire que t’as plus appris dans le refuge que dans tes cours, mais c’est peut-être parce que le premier t’intéresse bien plus. T’es de mauvaise foi quand ça concerne ton cursus au fond. Peut-être un peu comme ellui et les gens vu ce qu’iel ajoute. « Ce n’est pas vraiment comparable faut dire. » Parce qu’à choisir, tu préfères les animaux avec qui tu es bien plus à l’aise, pas que ce soit bien étonnant en soit. Pour autant, tu ne serais pas du genre à critiquer l’humanité entière en pensant que tout le monde est nécessairement ingrat. Même si ton peu d’expérience, ton jeune âge donne plutôt raison à Dale.

Ellui qui vise encore juste avec sa question. Tu hoches la tête en guise de réponse immédiate. « Pas que pour ça, j’avais envie d’aider une bonne cause aussi. » Mais oui, le fait que tu ne pouvais pas adopter un animal pour toi-même a joué dans la balances. Plus jeune ça a été ta grande déception le refus de tes parents. Ce l’est encore aujourd’hui, mais t’as appris avec le temps que ça ne servait à rien d’en faire un cas. Tes parents ne changeraient pas d’avis parce que tu insistais ou que tu faisais un caprice. Même tes arguments les plus sérieux n’ont jamais suffit à les convaincre de te laisser adopter un animal. Ça changerait lorsque tu vivrais seule, un jour que tu appréhendes autant que tu redoutes. Les dires de Dale sur la question sont somme toute rassurants. Tu supposes qu’iel sait bien de quoi iel parle, surtout si tes calculs concernant son âge sont moindrement justes. « J’en doute pas, j’ai hâte de pouvoir être par moi-même. » Enfin, t’as autant hâte que ça te terrifie, ça s’entend peut-être dans ta voix. Tu prends tout de même la peine de le préciser : « Enfin pas que je me sens prête de le faire. » T’es pas assez indépendante financièrement pour ça et tu doutes que tes parents verraient l’idée d’une colocation d’un bon oeil. Alors t’entreprends de ramasser ton argent, doucement, peu à peu. Ça viendrait un jour ou l’autre.

Et, de toute évidence, à un âge bien plus avancé que celui où Dale a volé de ses propres ailes. Tu réalises rapidement que t’as mis les pieds dans les plats. T’as beau lui avoir assurer qu’iel n’avait aucune obligation de te répondre, tu vois bien que ça ne passe pas. Iel te répond quand même - confirmant du même coup l’approximation que tu avais en tête - mais iel ne s’arrête pas là. Tu voudrais presque qu’iel le fasse, parce que tu tu ne peux que culpabiliser à l’idée d’avoir toucher une corde sensible. Qu’iel te dise que ça va n’aide pas vraiment à calmer le sentiment, même si tu t’efforces de l’écouter. Tu ne dis rien pour lui laisser tout l’espace dont iel pourrait avoir besoin. Autant dire que tu ne t’attendais pas à ce qu’iel finit par dire. Émancipé‧e ? Négligence parentale ? Ça semble énorme. T’es aussi contente de ne jamais t’être vraiment plainte de tes parents devant ellui, ça t’aurait semblé déplacé. « Ce serait plutôt à moi de m’excuser, j’aurais du faire attention avec mes questions. » Mais puisqu’iel te dit qu’iel n’est pas mal à l’aise, tu t’efforces de lea croire sur parole. Raison pour laquelle tu ne t’étends pas avec plus de culpabilité. Tu préfères tendre la main, la déposer sur son bras, dans un geste qui, tu l’espères, ne sera pas déplacé. « Je suis désolée que t’aies eu à vivre ça. » Bien sur ce n’est pas vraiment pour toi que tu dis ça, c’est le même niveau que lorsqu’on donne des condoléances aux funérailles, c’est extérieur. Ça te semblait la moindre des choses à dire, parce qu’iel ne méritait certainement pas ça. Tu regardes Dale en silence un bref instant avant de te permettre d’ajouter. « Mais ça va ? Je veux dire, t’es bien maintenant ? » Enfin, tu doutes que le fait d’être tranquille dans son appartement n’efface pas les marques laissées par des parents négligents, mais tu t’inquiètes (tardivement). « On peut parler d’autre chose aussi si tu préfères. » Ça te semble important de lui laisser une porte de sortie, peu importe à quel point t’es curieuse. Si tu ne te penses pas capable de voler de tes propres ailes à presque vingt ans, tu ne sais même pas comme Dale a pu le faire à seize ans. Ça ne fait qu’augmenter ton envie d’apprendre à lea connaitre en fait, cette pointe d’admiration. « Mais si ça te dérange pas, ça a été une décision difficile à prendre ? » T’oses quand même poser une question sur le sujet, tout en acceptant que tu n’aurais peut-être pas la réponse. À sa place, tu ne sais pas si tu t’ouvrirais sur la question.

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(#) Re: Saving throws (Kashaya)    Sam 15 Jan - 22:37
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@Kashaya Pawar
tw : depression, négligence maternelle.

Dale n'avait jamais vraiment aimé les gens, ces autres qui ne font jamais partie que du décor quand ils ne sont pas dans la foule anonyme qu'on pointait du doigt dès que le sort s'acharnait sur nous ; "l'Enfer, c'est les Autres". Tout dans son attitude, du tranchant de ses dires à son attitude un peu rentrée quand iel parlait des gens, attestait de ce mépris pour sa propre espèce, née de la crainte. C'était pourtant un sourire timide, presque pusillanime qu'iel offrit à Kashaya quand elle invalida la comparaison ; au fond, iel savait bien que la jeune femme avait raison. Mais ellui manquait de courage, de caractère, et fuyait les responsabilités. C'était toujours plus simple de s'apitoyer sur son sort et d'accuser les autres que d'ouvrir les yeux. Fixant un instant le sol en réfléchissant à ce qui venait de se dire, Dale fut alors affreusement silencieux‧se. Kashaya était bien plus mature qu'ellui et lea mettait devant ses propres contradictions. "Hm", bredouilla lea rouquin‧e sans trop savoir quoi répondre. "T'as bon cœur", admit-iel sans fard ; bien plus qu'ellui. Dale recouvrit ses esprits lorsque son invitée changea de sujet, pas avant. Iel releva son regard bleu sur elle, hochant silencieusement du chef en percevant l'envie mêlée de crainte qu'elle pouvait ressentir. "C'est le temps de passer le sentiment d'absence" ; iel admit tacitement que Rosamund lui avait manqué, mais Kashaya ne pourrait pas le comprendre, n'ayant pas le contexte et c'était tant mieux. "... après, on apprend petit à petit." Parce qu'on avait plus le choix, parce qu'on devait adulte et qu'on forgeait sa vie tout‧e seul‧e malgré tout.

Quelque chose chez Kashaya l'attirait, lea mettait en confiance et en sécurité. C'était sûrement la maturité de la jeune fille ou son évidente capacité d'écoute ; beaucoup de gens parlent, peu savent écouter. Iel faisait partie des deux catégories, selon ses humeurs et sa prise journalière de médicaments. Mais aujourd'hui, les hauts murs de la forteresse mentale de Dale ne tenaient pas le coup. Assis sur son bout de canapé, le teint livide, les yeux chamarrés par une humidité qu'iel jugeait honteuse, iel ne savait se défendre contre ce genre de chose ; contre la brutalité, iel encaissait. Contre la méchanceté, iel avalait. Contre la tristesse, iel se roulait en boule. On ne peut pas lutter contre la gentillesse et les bonnes intentions qui pavent l'enfer comme le paradis et si Dale n'avait aucune envie de charger Kashaya de ses états d'âme ou de lui faire de l'emotional dumping, iel lâcha. Son amie s’efforçait de l'écouter et ellui s'en rendait bien compte. Pourquoi s'intéressait-elle à cette histoire ? Pourquoi s'intéressait-elle à ellui ? Iel se sentait ridicule et pathétique. La sollicitude de la brune lea toucha réellement et iel fit son possible pour avorter ses pleurs, essuyant ses yeux de son avant-bras bandé. "... t-tu n'as rien fait de mal", Dale renifla, prenant une grande inspiration, "... c'était stupide de ma part d-".

Iel s'interrompt rien qu'un instant, surpris‧e de sentir le geste de soutien sur son bras. Ses iris clairs se relèvent sur la jeune femme, touché‧e encore une fois par sa sollicitude, sa gentillesse. Ça lea touche, parce qu'on l'a rarement entendu‧e quand iel avait mal. Ça lea touche et iel rougit brutalement comme un‧e adolescent‧e grandi‧e trop vite qui ne sait pas accepter l'empathie des autres mais la désire confusément. Le geste l'apaise, comme tout ces gestes que Rosamund ne lui avait jamais offert et qu'iel avait imaginé si fort que c'en était devenu presque douloureux. Ça lui fait tout drôle, et iel demeure un long moment silencieux‧se alors que son amie lui parle. Cette dernière ne le sut peut-être pas mais à cet instant, elle parvint à arracher Dale à tous ces sentiments négatifs dans lesquels iel se noie au jour le jour ; la main tendue pour sortir de l'eau. Alors sur son petit bout de canapé, lea rouquin‧e se demande s'iel peut montrer ce qu'iel ressent. Montrer qu'iel est reconnaissant‧e. Mais comment on fait, en fait ? Ses parents ne lui avaient livré aucun mode d'emploi. "Merci, Kashaya...", fut un bon début : sincère malgré la timidité qui colorait ses joues, lui donnant l'air d'un‧e gamin‧e mal dégrossi‧e. Puis, doucement et avec une certaine crainte, sa main de posa sur celle de son amie dans un geste authentique et spontané. Iel la regarda un instant, craignant de mal faire puis retire sa main aussi vite qu'iel l'a déposé sur elle. "Je...", Dale prit un instant, refusant de la charger plus avant de ses problèmes car iel savait que ça n'allait jamais vraiment. Sa dépression rendait les beaux moments éphémères et les laids complètement tragiques. Mais force était d'avouer une chose : "ça ira." Ça ira, petit à petit, mieux. Dale ne ment ni ne travestit. Iel ne parle ni des médicaments, ni de la thérapie. Iel n'a pas le droit d'imposer ça à son amie, sentant cette inquiétude qui perversement le rend heureux‧se, complet‧e, désireux‧se de cette attention qu'iel avait recherché toute son enfance. L'inquiétude dans les yeux de l'autre, l'intérêt. Mais iel savait aussi que c'était mal de sa part.

"Ça ne me dérange pas", admit alors Dale, parce que c'était vrai. Ça lea perturbait juste un peu, enfoncé‧e dans son canapé, timide. Pourquoi osait-elle ces questions ? Pourquoi s'intéresser à lui ? Que faisait le livreur avec les pizzas ? Depuis combien de temps avaient-ils commandé ? Les questions se bousculaient dans son esprit même s’il n'y en avait qu'une à laquelle iel devait répondre pour l'instant. "Oui et non". Conscient‧e d'être un peu vague, Dale continua, "quitter ce qu'on a connu, même si on y est malheureux, j'imagine que c'est toujours dur. Accepter de laisser ça...", iel fronça les sourcils, se concentrant pour avoir l'air de savoir se contenir, "j'ai laissé tout ça pour bien mieux." Puis, se rendant compte qu'iel parlait bien trop d'ellui, Dale se redressa un peu dans le canapé et releva le tête vers son invitée, "tu as de bons rapports avec tes parents, de ton côté ? Tu n'es pas obligée de répondre, c'est de la curiosité", et un peu de masochisme, très certainement, se dit-iel. Une réflexion lui échappa, sans rapport : "j'avais jamais remarqué à quel point tu étais attentive aux autres." Dale serra alors un coussin qui traînait par là entre ses bras, sans trop savoir quoi dire d'autre ; iel se sentait soudain tellement bête.

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(#) Re: Saving throws (Kashaya)    Lun 17 Jan - 23:07
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@Dale Caulfield

Le compliment que t’offre Dale te fait sourire un peu, sans que tu ne sois pleinement convaincue. Tu fais de ton mieux, t’essaies d’apporter un peu plus de douceur lorsque tu en as l’occasion. Ça se voit avec ta décision de faire du bénévolat dans un refuge, d’y consacrer pas mal de temps malgré tes horaires de ministres. Ça se devine facilement avec ta manie de materner tes ami‧e‧s, de prendre soin d’elleux, et ce, peu importe les circonstances. Quoi qu’il en soit tu préfères ne rien répondre. Refuser le compliment serait plus de la fausse modestie qu’autre chose, l’accepter parait te semble moyen comme réaction. C’est plus simple de laisser la conversation suivre son cours, parler de l’avenir, lorsque tu serais plus indépendante que tu vivrais seule. C’est une éventualité aussi plaisante qu’inquiétante, mais, encore une fois, ton ami‧e arrive à trouver des mots presque encourageants. T’hoches distraitement la tête, prenant une note mentale de la difficulté qu’iel présente. Bien sur, tu ne comprends pas la subtilité de ce qu’iel affirme, mais tu supposes qu’elle coule de source, tout comme ce qu’iel a ajouté ensuite. « J’imagine que ce n’est pas simple. » T’imagines parce que t’en sais rien à vrai dire. Tu continues ta réflexion sans vraiment t’arrêter : « Après je ne pense pas que je pourrais vivre complètement seule, il me faudrait un‧e colocataire au moins. » Bien sur ça ne remplacerait pas tes parents, leur présence dans ta vie de tous les jours, mais ça t’éviterait de te sentir complètement seule. Tu ne sais même pas si ça te conviendrait à vrai dire, mais tu supposes que ce serait un bon premier pas dans la vie d’adulte.

Au moins, tu peux te dire que t’auras le temps de penser et imaginer tes différentes options. C’est plus que ce Dale a eu - du moins c’est ce que tu en déduis de ce qu’iel te dit. T’aurais du faire attention avec tes questions, c’est une évidence, mais t’étais curieuse lea concernant. Ça te fait réaliser que tout le monde n’a pas eu ta chance, à quel point t’es privilégiée aussi. Pas que ce soit le temps de t’autoflageller pour la cause. Non, tu essaies de faire preuve d’assez de compassion, de sensibilité vu le sujet délicat dans lequel vous vous êtes empêtré‧e‧s. Tu culpabilises aussi, mais t’espères pouvoir rectifier le tir sans trop t’étendre en excuses. Pas parce qu’elles ne seraient pas sincère, non, juste parce que tu n’as aucune envie qu’iel se sente encore moins à l’aise.
Et pendant un instant, tu penses avoir accompli l’inverse complètement. Parce que Dale s’interrompt dans ce qu’iel disait et qu’iel que le rouge vient envahir ses joues. T’hésites. Est-ce que tu devrais retirer ta main ? T’excuser à profusion ? Attendre de voir ce qu’iel en pense vraiment ? Toutes les options se valent à tes yeux, mais iel vient y couper court en te remerciement. Tu restes interdite jusqu’à ce qu’iel te surprenne en posant sa main sur la tienne. « C’est normal. » Ça te semble être la moindre des choses de faire preuve d’un peu de sollicitude envers quelqu’un que tu apprécies. Iel retire la main aussi rapidement qu’iel l’a déposé et tu te demandes à nouveau si tu n’as pas fait une bévue. Tu décides de ne pas trop t’en faire, tu supposes qu’iel te l’aurait dit si c’était le cas. « Tant mieux alors. » Si ça ira. T’aurais été plus rassurée s’iel t’avait dit qu’il va bien, mais c’est déjà ça. Puis bon, autant l’admettre, tu doutes que la majorité des gens seraient prêt‧e‧s à affirmer qu’iels vont bien.

Au final, tu décides de pousser un peu plus, de poser une question supplémentaire s’iel te le permet. T’es soulagée d’entendre que ça ne lea dérange pas, mais tu n’insistes pas pour autant. Tu n’as pas besoin de le faire alors qu’iel te répond. Et tu ne peux qu’écouter avec attention, quelque peu surprise par ce qu’iel affirme. Bien sur tu n’as jamais été à sa place, mais tu te demande comment ça peut être bien mieux. « C’était un mal pour bien donc ? » Une façon sans doute bien simpliste de résumer les choses. « Je sais pas si j’aurais eu le courage à ta place. » Que tu ajoutes, un peu pensive. Oh, bien sur, il n’y a aucun comparable, tu ne peux qu’imaginer, mais tu ne penses pas que t’aurais été à un tel extrême, même si c’était la meilleure chose pour toi. Heureusement, c’est un hypothétique que tu n’aurais jamais à affronter. La question que Dale te pose te le fait réaliser. « Hm ? Plutôt normale j’imagine. » Une réponse un peu floue, tu t’en rends bien compte. Ce n’est pas que ça te dérange d’en parler, loin de là, c’est seulement que tu ne sais pas trop quoi dire sur le sujet. Tu réfléchis un instant avant de t’interrompre sur ta lancée à l’affirmation qu’iel fait. Ça te prend par surprise, ça te fait pouffer. « Je sais pas si j’irais jusque là. » T’essaies toujours de faire attention aux autres, mais tu ne dirais pas que tu es spécialement attentive en comparaison. Tu fais de ton mieux, rien de plus. « Mais il faut dire que la plupart du temps, quand on se voit, je joue un personnage. » Et par-là, tu n’essaies pas d’être profonde, c’est juste un fait parce qu’en temps normal, vous vous voyez pour des expéditions fantastiques.
Une fois que c’est dit, tu reviens à la question qui t’a été posée, celle à laquelle tu n’as offert qu’une réponse insatisfaisante. « Je m’entends bien avec mes parents. Ils sont… très présents. » Trop serait sans doute le mot que tu voudrais utiliser, mais ça semble ingrat et déplacé dans la discussion. À la place tu préfères enchainer. « Je suis la plus jeune de la famille, donc j’ai aussi des frères et soeurs en prime. » Et étonnamment, t’es moins proches d’elleux, peut-être parce qu’iels passent le plus clair de leur temps à t’embêter. Ce qui te fait penser. « Du coup t’es enfant unique ? » Encore une fois une question qui t’échappe, parce que tu t’es simplement dit que même si tes parents avaient été horribles, tes ainé‧e‧s auraient fait quelque chose. Tu penses, t’espères en tout cas.

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(#) Re: Saving throws (Kashaya)    Jeu 20 Jan - 3:36
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@Kashaya Pawar
Dale commençait à mettre le doigt sur ce qui lui plaisait chez Kashaya : elle n'était pas le genre de fille qui racontait à qui voulait l'entendre comment elle se sentait, et comment elle se voyait. Une fille qui prend le temps de parler, de décider, mais qui ne lutte pas contre la marée. Peut-être - sûrement - se trompait-iel sur son amie mais l’impression qu'elle lui donnait lui laissait une sensation d'apaisement, de familiarité. Les compliments acceptés mais pas relevés, les moments de pause dans leur discussion lui plaisent. Iel a avait souvent l'impression que les gens n'avaient aucune pudeur - parce qu'iel les jugeait durement, tout simplement, dès qu'ils se laissaient aller à leurs émotions. Ellui n'aimait pas ça : les effusions sentimentales, les déballages de traumatisme ou d'émotions. Sa mère lui avait enseigné une seule chose : on vit seul avec ses bagages émotionnels et personne ne peut les porter à votre place. Dale était une personne dure et injuste avec les autres, forgé‧e non pas à coup de marteau mais sur le fer de l'absence et de la solitude ; iel ne savait pas y faire avec les autres. Pour cette raison, la colocation ne lui était jamais venue en tête et entendre la brune en parler l’étonna sincèrement. "Oh, c'est vrai". Iel haussa des épaules, un peu pris‧e au dépourvu, "je n'y avais jamais pensé", Dale ajouta alors, comme une épiphanie personnelle, "ça ne te fait pas peur de vivre avec une personne inconnue ?". Iel se mordit l'intérieur des joues en demandant ça comme s'iel essayait de se signifier ce que ça pouvait être de devoir vivre avec un‧e inconnu‧e. Et ça lui semble affreux. Pas d'intimité, pas de calme. Une présence sur son territoire. Une autre vie qui croise la sienne, avec ses problèmes, ses histoires. Iel s'imagine être débordé‧e par l'autre, que cette personne pourrait être impudique ou séductrice à son endroit, mal éduquée, malpropre, bruyante ou sans gêne. Dale ne parviendrait même pas à vivre avec la personne qu'iel aimait tant iel était tel un chat, farouche, routinier‧e et territorial‧e.

Et lea voilà à présent comme un‧e idiot‧e à ne pas savoir comment se comporter face à l'empathie d'autrui. Iel craignait les rapprochements parce qu'iel ne les identifiait pas bien ; aucun de ses deux parents ne l'avaient jamais réellement réconforté‧e. Tassé‧e dans son bout de canapé, il se jouait dans la tête de Dale une révolution ordinaire et son geste anodin pour la plupart était tout nouveau pour lui. Un pas de plus dans son envie de s'ouvrir et d'accepter de s'entourer. Devait-iel s'excuser ? Kashaya allait-elle lea trouver bizarre, voire ambigu ? Est-ce que c'est étrange ou malvenu de poser sa main sur une autre quand ce n'est pas celle de votre petite amie ? Est-ce que c'est mal ou anodin ? Iel n'en sait rien du tout mais décide de passer outre pour ne pas gêner plus avant son amie, apprenant d'elle autant qu'iel le pouvait. En l’occurrence, son geste devait être plutôt clair vu que la jeune fille n'avait pas semblé offusquée par ce dernier. Iel retourne dans ses pensées et hoche distraitement de la tête aux restes des dires de Kashaya qui elle à l'inverse l'écoute avec attention. "Un mal pour un bien, oui", ça résume tout à fait et Dale ne trouve pas meilleure formulation. L'entendant parler de courage, iel hausse à nouveau des épaules, un peu blasé‧e, "ce n'était pas du courage dans mon cas". Dale ne développe pas, mais son visage trahit ses sentiments : selon ellui, iel a simplement fui ses problèmes et s'est montré veule. Lea rouquin‧e se tait alors, et détourne le regard.

"Normale ?", demanda Dale bille en tête. Mais qu'est-ce que ça veut dire, normale ? Kashaya elle-même se rendit compte qu'elle était un peu floue et précisa sa pensée mais Dale n'eut pas plus de facilités à s'imaginer une relation familiale normale autrement qu'avec des images stéréotypées tirées de sitcoms à la con aux rires préenregistrés. Le rire de la brune le prit un peu au dépourvu et iel n'eut qu’un sourire réservé, un peu pris au dépourvu ellui aussi. C'était vrai qu'iels parlaient peu en dehors de leurs parties. "Je comprend", lança Dale en baissant les yeux sur les tasses de thé qui refroidissaient sur la table basse, "moi aussi, je joue un personnage". Iel aurait du dire des personnages, les PNJs, mais iel utilisa le singulier bien qu'iel comprit parfaitement ce que voulait dire Kashaya. "Trop ?". La question est franche et directe. Dale a relevé le nez de la table pour fixer la jeune fille avec curiosité sitôt qu'iel comprit l'allusion. "C'est dur d'être la plus jeune ?" Dale ne se signifie pas ce que c'est d'avoir une fratrie, pas plus qu'il n'imagine ce que ça fait d'avoir une famille qui n'est pas désunie ou qui se montre fonctionnelle, même en apparences, si bien que ça lea rend curieux‧se de manière presque masochiste. La nouvelle question de la brune le surprend à nouveau et perdant un peu ses moyens iel répond au plus simple : la vérité. "j'ai une demi-sœur plus âgée". Juniper. "Mais...", il y a un mais, bien sûr. "Je ne connais son existence que depuis le mois dernier. Je l'ai appris par hasard, on bosse ensemble sinon... on a aucune relation en particulier." Voudrait-iel d'une grande-sœur dans sa vie ? Dale baisse à nouveau le regard, soudainement pris‧e de mélancolie. La réponse était oui, mais iel savait qu'iel ne représentait rien pour Juniper et par une analogie perverse et résolument cruelle, Dale s'imagine qu'iel ennuie Kashaya avec tout ça. Elle n'est pas son amie et iel ne représente rien pour elle. Et la panique le prend, dansant dans ses yeux agités soudainement rivés sur la jeune femme.

"Dis, je sais que c'est un peu bizarre...", amené comme cela, très certainement. Iel hésite, se tasse un peu plus dans le canapé comme s'iel craignait de la heurter, "... tu reviendras me voir comme ça ?" Faut-il expliciter ? "... j-juste toi, je veux dire". Iel bafouille à nouveau, craint d'être mal compris‧e et prend une grande inspiration pour se lancer : "tu crois qu'on pourrait devenir ami‧es ? Ça sonne bizarre ?", iel fait claquer désagréablement sa langue contre son palais, signe qu'iel s'agace contre ellui-même dans un geste d'humeur alors qu'iel voudrait rire et se moquer d'ellui-même, "je ne suis pas doué‧e avec les gens..."

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(#) Re: Saving throws (Kashaya)    Jeu 20 Jan - 17:23
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@Dale Caulfield

La discussion est facile avec Dale, même lorsqu’elle se lance sur des sujets moins simples. L’idée de vivre seule est démystifiée par taon vis-à-vis et tu peux songer au moment où tu serais prête à passer le pas. Pas seule, tu ne penses pas que tu y arriverais, mais c’est tout de même une étape que tu franchirais un jour ou l’autre. « Oh non, définitivement pas un‧e inconnu‧e. » Ce serait une trop grande adaptation pour toi et tu ne sais même pas si tu pourrais être en confiance avec quelqu’un que tu ne connais pas. Non, il te faudrait un‧e colocataire que tu connais suffisamment pour être à l’aise. « Mais avec un‧e ami‧e ce serait bien. » Que tu dis sans pour autant savoir avec qui tu pourrais t’installer comme ça. Le choix évident aurait été ton ex, mais c’est maintenant une idée à enterrer. Tu t’efforces pourtant de ne pas trop penser à ellui, de ne pas t’attarder sur son cas. Tes ami‧e‧s se sont efforcé‧e‧s de te réconforter sur ce point - du moins les rares à qui tu en as parlé - ce n’est pas pour que tu t’effondres à la première pensée lea concernant.

Non, il vaut mieux te concentrer sur Dale, sur ce que tu apprends lea concernant. Tu ne sais pas exactement sur quel pied danser avec de telles révélations, mais t’essaies de réagir au mieux et ça semble être bien accueilli. C’est tout ce qui importe, tant que tu ne lea rend pas encore plus mal à l’aise. « Si tu le dis. » Tu ne te vois pas lea contredire alors que tu n’as qu’une compréhension minime de sa situation. « Mais je pense que ça implique tout de même un minimum de courage. » Parce que peu importe ce qui l’a poussé à demander son émancipation, tu sais qu’à sa place, t’aurais pas osé le faire. Ça impliquait quand même de voler de ses propres ailes à un jeune âge, de faire sa vie sans aucune aide.
Et peu importe ce que tu penses de tes parents, tu ne te lancerais pas dans la vie d’adulte sans elleux dans les parages. Bon peut-être qu’il faudrait une meilleure explication de votre relation parce que y appliquer le terme normal ne semble pas illustrer suffisamment la chose. Ça te prend un moment pour le faire, l’interruption de ce qui semble être un compliment venant chasser tes réflexions sur le sujet. « Voilà, on se comprend. » Pas trop le choix considérant que vous vous voyez presque uniquement pour un jeu de rôles. Certes, dans le cas de Dale, c’est plus d’un personnage, c’est l’univers entier qu’iel joue, mais tu ne feras pas un cas pour si peu de différence. De toute façon, tu sais même pas si c’était un véritable compliment, si c’est une si bonne chose d’être attentive.

L’interlude étant réglée, tu peux revenir à la question de tes parents et de ta relation avec elleux. Taon vis-à-vis comprend le sous-entendu que tu laissais planer sur la description et tu ne peux qu’hocher la tête pour le confirmer. « Trop. Ça m’étonnerait pas que ma mère m’aie laissé mille messages parce que mon téléphone était mort. » T’exagères, mais il ne faudrait pas s’étonner qu’elle appelle à un moment ou un autre. Il faudrait probablement que tu t’expliques une fois rentrée, mais tu préfères ne pas y penser trop longtemps - ce ne serait qu’une source de stress supplémentaire. « Pas nécessairement. » Dur n’est pas le mot que tu utiliserais. « Ça implique d’être souvent taquinée et ce n’est pas toujours agréable, mais je peux me tourner vers mes ainé‧e‧s quand j’ai besoin d’aide. » Et même s’iels sont toujours prêt‧e‧s à se moquer de toi, t’as aucun doute quant au fait qu’iels t’aideraient aussitôt si tu leur demandais. C’est peut-être pour ça que t’es surprise d’entendre que Dale a une demi-soeur dont iel ne connaissait pas l’existence avant le mois dernier. C’est encore plus étrange considérant qu’iel la connaissait vraisemblablement du travail avant leur lien familial. « Mais vous pourriez en avoir une non ? Si tu le voulais. » Et si la demi-soeur en question en veut une aussi, mais c’est un détail que tu passes sous-silence. Tu connais pas suffisamment de détail sur leur lien pour vraiment te prononcer. Tu supposes que ce n’est rien de très simple, rien que tu peux comprendre facilement.

Puis, de toute façon, Dale vient te surprendre à nouveau. Le début est bizarre et tu ne peux t’empêcher de froncer les sourcils. Est-ce qu’il y a de bonnes choses qui commencent avec la qualification de bizarre comme ça ? T’en doutes, mais il faut croire que oui. La question est surprenante, mais pas déplaisante, c’est au moins le signe qu’iel t’apprécie. Ou peut-être pas tant que ça. Ce qu’iel ajoute vient mettre un doute dans cette conclusion. Tu te risques tout de même à avancer : « Je pensais qu’on l’était déjà en fait. » Ami‧e‧s. Pas forcément les plus proches qui soit, peut-être que parler de vous comme de bonnes connaissances serait une meilleure représentation de votre relation, mais bon. Quand tu apprécies quelqu’un suffisamment, tu lea considère comme un‧e ami‧e et Dale entre certainement dans cette catégorie. Peut-être qu’un jour tu serais plus difficile dans tes qualifications. « Mais avec plaisir pour revenir et devenir ami‧e‧s. » Tu ne vois pas pourquoi tu refuserais alors que tu réalises que tu t’entends bien avec ellui et que vous avez certains points en commun. Ça te suffit, ça te donne plutôt envie d’apprendre à lea connaitre mieux. « Pourquoi tu dis que t’es pas doué‧e ? » Ça semble être une question un peu trop sérieuse, peut-être un peu gênante alors tu préfères plaisanter un peu: « Tu me laisses m’inviter sans prévenir, t’as un chat et t’offres des pizza, ça me semble couvrir toutes les bases imaginables. » D’ailleurs maintenant que t’y penses, les pizza devraient sans doute pas tarder à arriver, ça te ferait quelque chose dans le ventre. Pas que ce soit le plus important dans la présente situation. « Puis j’aime bien discuter avec toi. » Tu l’as déjà dit en soit, même si ce n’était petit-être pas aussi direct.  
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(#) Re: Saving throws (Kashaya)    Ven 28 Jan - 3:50
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@Kashaya Pawar
L'idée de Kashaya de s'engager dans l'idée de la colocation avec un‧e ami‧e lui semblait plus raisonnable qu'avec une personne qu'elle ne connaîtrait ni d’Ève ni d'Adam mais Dale lui trouvait du courage, surtout. Iel n'était pas sûr‧e de parvenir à vivre ne serait-ce qu'avec Elena dans son propre cas car son quotidien était son terrain sûr, son cocon. Le partager serait s'ouvrir à ses faiblesses, ses goûts, ses routines... bien sûr qu'il serait certainement possible de continuer à cultiver les plus belles fleurs de son jardin secret dans son coin, mais voir une personne s'en approcher, c'était difficile. Nulle doute que Kashaya y parviendrait, car elle avait les qualités pour outrepasser ce qu'ellui ne savait pas encore accepter. "... peut-être que... je devrais demander à ma petite amie de vivre avec moi...", se dit alors Dale à mi-voix pour ellui-même, hors sujet. Ielles en virent alors à la notion de courage et de lâcheté et Dale ne sut pas trop quoi répondre, peut-être tout simplement car iel était d'accord avec son interlocutrice et savait bien son propre problème : iel ne cessait de se déprécier. "T'as raison", admit-iel alors dans un sourire qui portait pourtant une sorte de mélancolie douce-amère qui couchait dans le même lit que la tristesse et lui avait donné un bel enfant : la résignation. Pourtant, ielles se comprenaient et cela lui faisait simplement du bien. Leur discussion avait quelques maladresses mais rien ne semblait vexer, faire souffrir ou mettre réellement mal à l'aise plus que quelques instants. Tout s'articulait sans peine comme si Kashaya était une amie de longue date, perdue et retrouvée, cachée entre les souffrances de son enfance et que Dale n'avait jamais eu le luxe de pouvoir croiser. Une amie retrouvée à peine connue. Une amitié essentielle et pourtant en pleine construction. C'était une sensation étrange de familiarité qui n'avait rien de désagréable mais tout de perturbant.

Iels en revinrent à la famille de Kashaya que Dale s'esquissait en pensées en essayant de faire fi des clichés et des premières impressions. Sous l'hyperbole, iel comprenait ce qu'il y avait à comprendre : une famille peut-être un peu pesante, avec des espoirs que la brune portait sans peut-être avoir envie de les partager. Cependant Dale ne se risqua pas sur ce terrain glissant et préféra laisser son amie lui parler de ses frères et sœurs. Iels étaient tant opposé‧es : une famille distante, l'autre omniprésente. L'une se désintéressant d'ellui et lea laissant grandir seul‧e et sans repères, l'autre chargeant ses épaules à elle des toutes leurs espérances et attentions. Accepter d'être taquinée mais avoir du soutien en échange.... "comme une sorte de compromis ?". La question était posé sur un ton étrangement enfantin, comme si Dale ne savait rien des relations entre adelphes. La discussion glissa vers sa propre adelphie en devenir, si les deux parties le désiraient. "On pourrait, et je voudrais mais...", Dale haussa des épaules, "je ne me sens pas légitime à essayer d'entrer dans sa vie", puis se justifia comme s'il le fallait : "je veux dire... elle a eu le sentiment que notre génitrice l'avait remplacée par moi et moi, j'ai eu l'impression qu'elle ne m'a jamais aimé‧e parce qu'elle pensait à son premier enfant", alors que le problème ne venait ni de Juniper, ni de Dale ; pas celui-là, en tout cas. "Enfin, on se parle, on apprend à se connaitre. On verra bien". Dale n'avait pas vraiment envie de s'tendre sur le sujet et le fit simplement comprendre, sans colère ni animosité mais juste comme un fait. Iel s'en voulait un peu de incruster dans la vie de celle qu'iel avait envie de voir comme une demi-sœur car iel rêvait d'une famille ; Juniper en avait déjà une, peut-être n'avait-elle pas besoin d'un‧e inconnu‧e geignard‧e en quête d'attention.

En voyant Kashaya fronçer les sourcils, Dale se demanda s'iel n'avait pas mal formuler les choses et iel rentra la tête dans ses épaules de manière à se mettre sur la défensive, craignant de l'avoir blessée. Lea rouquin‧e serra plus fort son coussin contre son torse et avala bruyamment sa salive, le rouge au front. "Excuse-moi, bien sûr qu'on l'est déjà, je suis bête...", iel se fustigeait de sa maladresse, comme toujours, "tu vois, je ne suis pas doué‧e, c'est ce que je disais." Au moment où Kashaya lui disait qu'elle appréciait de discuter avec ellui, la sonnette de l'interphone retentit et Dale sursauta brutalement, son cœur manquant un battement. Iel se releva d'un bon pour se diriger vers la porte d'entrée, jetant un coup d’œil à son invitée. "Je reviens", fut tout ce qu'iel dit en descendant dans les escaliers communs pour réceptionner leurs pizzas avant de revenir dans la même minute. Dale les déposa sur la table basse. Elles étaient encore bien chaudes. "Tu dois avoir faim", iel se releva pour aller chercher une cruche d'eau et deux grands verres ainsi que des serviettes qu'iel disposa sur la table puis toucha son mug du bout des doigts, "le thé est encore chaud, j'aurai pas crû.", puis, conscient‧e qu'iel avait changé de sujet, "j'aime bien discuter avec toi aussi, c'est facile. Puis on a quelques points communs" ; bien plus qu'ielles ne l'auraient pensé, en réalité. D'autres questions lui venait, comme par exemple si Kashaya était en couple ou pas mais cela lui semblait un peu déplacé à demander alors iel préféra ne pas aborder le sujet, prenant une part de pizza au passage.

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(#) Re: Saving throws (Kashaya)    Dim 6 Fév - 21:09
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@Dale Caulfield

Tu n’oses pas te prononcer sur la réflexion que semble se faire Dale au sujet de la colocation. Ça te semble être une bonne idée, mais tu n’es pas suffisamment au fait de sa relation avec sa petite-amie - t’es même pas certaine que son cas soit réellement venu sur le tapis - pour pouvoir donner ton opinion. Il faut dire qu’au-delà de ton manque de connaissances sur sa situation, c’est un sujet sensible pour toi. Pas par rapport à celle qui partage sa vie, non, mais parce que ça te rappelle ton ex. Parce qu’iel aurait été cellui avec qui tu te serais installée si ce n’était de la fin (tragique) de votre relation. Mais tu te sens pas prête de parler de tout ça, pas avec Dale, pas avec personne. Ça viendrait avec le temps tu supposes, pour l’heure c’est un semi-secret honteux. Tes ami‧e‧s savent que vous avez rompu, mais illes ignorent les détails. Ça te convient comme ça pour l’instant et ce pourquoi tu te lances pas dans plus de réponses sur le sujet. Au final, taon vis-à-vis est aussi plus à même de savoir si l’idée de vivre avec sa petite amie l’intéresse vraiment. Et toi tu ferais ton cheminement quant à ton avenir d’adulte semi-responsable qui vivrait seule ou non. T’as encore le temps pour te décider, il te faut ramasser de l’argent pour pouvoir voler de tes propres ailes.

La conversation continue de bon train jusqu’à se poser sur le sujet de tes relations familiales. Tu ne peux pas vraiment te plaindre, surtout pas après avoir appris que Dale s’était émancipé‧e à seize ans, mais tu essaies d’offrir un portrait juste de ta famille. Ce n’est pas une chose aisée, en partie parce que tes sentiments sont plutôt contradictoires les concernant. C’est plus difficile au sujet de tes parents avec qui ta relation dépend de beaucoup de choses. Tu ne penses pas que leur amour est vraiment conditionnel en soit, mais tu te sens bien incapable de même prendre le risque de les décevoir. Il est donc plus simple de parler de tes ainé‧e‧s, votre relation est plus simple, plus directe. La conclusion qu’en tire Dale te surprend un peu, mais au final, c’est une assez bonne description de la dynamique. « Quelque chose comme ça oui. » Autant dire que ce n’est pas aussi réfléchi que ça, après tout, même avec ta propension à trop réfléchir tu ne t’es jamais vraiment penchée sur le sujet. « On fait au mieux disons. » Même si tu n’as pas toujours beaucoup d’affinité avec elleux, même s’ils sont parfois lourd‧e‧s. Il faut dire qu’illes sont pas mal plus âgé‧e‧s que toi pour la plupart.
Mais au final, encore là-dessus tu te sens pas particulièrement légitime de te plaindre en comparaison de ce que vit Dale. Au-delà du fait que la conversation est plaisante, elle te fait surtout réaliser que t’es plus chanceuse que tu ne l’aurais cru à la base. Au moins ta famille est présente, aimante, même si c’est à leur manière. Au moins c’est plus clair que la situation qu’iel vit avec sa demi-soeur. T’hoches la tête histoire de montrer que tu comprends, ne serait-ce que sur un plan théorique. « Ce n’est pas une situation simple à vivre pour elle ou toi j’imagine. » T’imagines parce que tu ne peux pas faire autre chose que se mettre à sa place dans ton esprit. « Mais si je peux me permettre un conseil. » Tu prends une pause au cas où iel refuserait catégoriquement que tu le fasses, ce serait son droit. « Si tu as envie de faire partie de sa vie, tu ferais mieux de lui dire honnêtement, au moins comme ça vous serez fixé‧e‧s. » En bien ou en mal d’ailleurs. Tu ne vois pas pourquoi la demi-soeur ne voudrait pas d’ellui dans sa vie, mais t’es bien loin de parfaitement comprendre toutes les facettes de leur situation.

Après tout, il faut croire que tu ne comprends même pas votre propre relation ou du moins, pas comment Dale la voit. Tu secoues la tête face à ses excuses, jugeant qu’elles ne sont pas vraiment nécessaires. Ça ne te blesse pas qu’iel ne voyait pas votre relation comme une amitié, vous ne vous connaissiez pas plus que ça. T’essaies d’ailleurs de rectifier le tir, de lui faire comprendre que ça te plait de pouvoir discuter avec ellui comme ça. Tu ne sais pas si t’étais convaincante ou claire que la sonnette vient t’interrompre sur ta lancée. Tu lea laisses partir récupérer les pizzas, ton regard cherchant Satine du regard sans parvenir à la convaincre de revenir vers toi. Lorsqu’iel revient avec les pizzas tu ne peux pas t’empêcher d’esquisser un sourire. « Beaucoup oui. » Ton ventre te fait même comprendre que t’es même plus affamée que tu le pensais. Faut dire que t’as pas beaucoup mangé dans la journée, comme ça t’arrive un peu trop souvent quand tu es trop occupée. Dale te fait penser du même coup que t’avais complètement oublié le thé, trop concentrée sur votre conversation. « Plus que je pensais oui. » Des points communs. « Enfin en dehors des jeux de rôles et le côté geek en général. » Parce que bon, ça c’est plutôt évident, c’était facile à comprendre de vos interactions de tous les jeudis. Tu prends une gorgée de thé avant de te porter sur les pizzas, commençant par prendre une pointe. Ça te fait un bien fou, immédiatement. Tu soupires de soulagement pour ton ventre qui se rempli enfin. « Mais en fait je crois que je ne suis pas si observatrice que ça. » Déjà parce que tu n’as pas vu tous vos points communs. « Je ne me souvenais pas que t’es en couple. » Quoi qu’à bien y penser, iel ne te l’a peut-être pas dit. Faut dire que ce n’est pas exactement le sujet principal de vos histoires du jeudi. C’est pour ça que votre conversation actuelle est si différente, si plaisante aussi.

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(#) Re: Saving throws (Kashaya)    Mer 16 Fév - 4:07
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