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 let us feel the melody (Yaël)

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Adriel Tucker
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Adriel Tucker
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résumé du personnage
Né à New York en 1989 • Mère juive, avocate • Père chrétien, pâtissier • Petite soeur née quelques années après lui • Divorce des parents en 1999 • Vit à NY avec sa mère et sa soeur • Visite son père à NOLA tous les étés et pour Noël • Cousins des Lewis, vivant à NOLA également • Passionné par la musique, les films et le théâtre • Etudiant à Juilliard • Rencontre Helena à l'université • En couple quelques temps, puis séparation • Expérimente avec des hommes • Retrouve Helena, se remet avec elle • Mariage en 2017 • Décès de son père en 2019 • Déménagement à NOLA.

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rps : 101
name : Undecided. (Sophie)
faceclaim : Oliver Jackson-Cohen ; jojo (avatar) ; vvitchresources (gif) ; siren charms (code signature) ; crackshipandcrap (crackship signature)
multinicks : Isaac, Pandora, Mabel, Lucius, Bee, Laurie, Gina.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : adultère, décès d'un être proche, deuil, scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide).
trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
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âge : Trente-quatre ans (25 avril 1989).
statut civil : Marié depuis presque cinq ans, amoureux de sa femme, le regard qui se perd sur des corps masculins.
occupation : Compositeur de musiques de films, métier de l'ombre, métier de l'âme.
habitation : #639 Garden District
disponibilité : libre
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[ let us feel the melody ]
@Yaël Weisel
Adriel déteste être en retard, un trait qu’il a hérité de sa mère et qui lui complique bien la vie depuis l’enfance. Un transport en panne, un embouteillage, des gens qui marchent lentement sur le trottoir, il n’en faut parfois pas beaucoup pour que les minutes passent et que l’heure précise du rendez-vous soit mise en péril, et aujourd’hui c’est exactement ce qui lui arrive. Il soupire, passant et repassant sa main dans ses cheveux en jetant des regards mi-colérique, mi-désespéré à sa chienne, Lennon. Ca fait bien vingt minutes qu’ils tournent tous les deux dans le parc pour que l’animal fasse ses besoins, mais puisqu’elle est élevée comme une petite princesse par madame Tucker, évidemment aucune touffe d’herbe ne semble suffisamment adéquate pour elle. Il soupire Adriel, cet animal s’est fait une place dans sa famille et dans son couple, il n’a rien contre, mais en cet instant il a besoin d’être ailleurs. Une fois que Lennon s’est finalement décidé sur un spot particulièrement ombragé, Adriel la ramène rapidement à la maison, ignorant les regards implorant qu’elle lui lance quand il récupère des documents sur le piano, ses clés de voiture et qu’il ferme la porte derrière lui.

En quelques minutes il se retrouve au coeur du quartier français, cherchant le petit café dans lequel il a rendez-vous. Il se sent excité Adriel, sans bien savoir pourquoi. Un sourire sur les lèvres, il pousse la porte de l'établissement, lançant un bonjour joyeux à la personne derrière le comptoir et, sans perdre une seconde, il scanne la salle à la recherche d’une tête brune. Yaël Weisel. La plupart des échanges qu’ils ont eu ont été par téléphone au cours des dernières semaines et leurs conversations en chair et en os ont été assez rares jusqu’à présent. Ils ne s’étaient croisés qu’une fois ou deux à des festivals ou des galas, sans vraiment porter attention l’un à l’autre. Mais maintenant, les choses ont bien changé dans l’esprit d’Adriel. Il sait que Yaël possède quelque chose de précieux, quelque chose d’unique qui a le pouvoir de réellement faire une différence. Ca fait des jours qu’il ne pense qu’à lui de toute façon, qu’il se trouve obsédé par les mots du jeune homme et il ne perd pas de temps avant de s’avancer vers lui, déjà assis à l’une des tables. « Yaël ? Bonjour. » Dans un geste on ne peut plus naturel, Adriel lui tend sa main droite, posant l’autre sur l’épaule du jeune homme. Ils ne se connaissent pas suffisamment pour être aussi familier sans doute, mais après la lecture de ce script, le musicien se sent connecté au jeune artiste. « Pardon de t’avoir fait attendre, j’ai été retardé. Tu vas bien ? » Il lui parle d’une manière assez familière, avec un immense sourire sur le visage. Il reste professionnel, évidemment, mais il ne voit absolument pas l’intérêt de garder une distance entre eux, surtout depuis qu’il a l’envie irrésistible de plonger dans l’esprit de Yaël.

/ awards session
(#) let us feel the melody (Yaël)    Dim 18 Oct - 21:32
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Mica Welsch
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Mica Welsch
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trigger warning : warnings victime d'antisémitisme, scène intime/sexuelle explicite (sous hide avec partenaire consentant), nudité, victime d'homophobie, underco.

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âge : 26 ans || 02.02.1996
statut civil : dans les méandres d'un secret lourd, il se dit en couple, le clame, mais jamais il ne parle directement de cette personne qui partage sa vie.
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[ let us feel the melody ]
w/ @adriel tucker
Se regardant dans le miroir, Yaël grimaçait en observant son reflet où autour de son œil droit un immense cocard avait pris place. La pulpe de ses doigts effleurait celui-ci, mais la douleur qu’il ressentait dans cette région irradiait violemment sous sa peau, lui décrochant une grimace. Il avait voulu être sympa, prendre la défense d’une fille et il avait gagné un poing dans la gueule par un alcoolique un peu trop lourdingue. Fermant son œil, il tentait de le camoufler avec quelques mèches de cheveux qui retombaient devant son regard. Ce n’était pas parfait, mais c’était toujours mieux que d’afficher une ecchymose bleue et violette. De son autre œil, il regardait l’écran de son portable, il ne pouvait s’éterniser plus longtemps. Aujourd’hui, il avait rendez-vous avec un compositeur, quelqu’un avec qui il n’avait jamais travaillé auparavant. Il avait besoin de renouveau – la véritable raison le dernier compositeur qui avait travaillé lors de son dernier film n’avait disons pas apprécié le jeune homme. Aussi poignant et ferme que l’avait montré J.K. Simmons dans son rôle de Terence Fletcher. Très peu de personne arrivait à travailler avec lui, exigeant, persévérant, chaque chose, il l’imaginait et faisait tout pour que ce soit comme dans son esprit. Un endroit bien difficile à atteindre en général et y mettre autant d’énergie qu’il pouvait le faire, très peu y parvenait. Yaël n’était pas facile, mais son art n’avait rien de commun non plus. Si tout allait bien, il était quelqu’un avec qui ça pouvait être plaisant de travailler, souriant, attachant. Le regard derrière l’objectif, cet air sérieux pendant qu’il regardait ses acteurs acter, très peu de personne pouvait se vanter et dire connaître le jeune homme ainsi. Prenant son portable qu’il glissait dans la poche de son jogging noir qui tombait bien trop bas sur ses hanches, mais tout de même caché par un long hoddy à capuche, il quittait le manoir pour se rendre à son rendez-vous. Comme toujours en affaire, il était ponctuel, son temps lui étant précieux. Chaque minute pouvait compter, surtout qu’il travaillait plus tard, il n’avait pas que cela à faire. Sur le chemin, il se fumait une clope qu’il finissait par abandonner à l’entrée du lieu de rencontre. En entrant dans le petit café, il commandait un allongé et se trouvait une table pour s’installer et attendre. Les chiffres de son horloge défilaient, les minutes s’épuisant tout comme la patience. Sa tasse finie, il pianotait ses doigts bagués contre la table. Il n’allait lui laisser que quelques minutes de plus et après une demi-heure de retard, il partirait. C’était ce qu’il s’était dit, bien décidé à partir malgré tous ces échanges qu’ils avaient eu au téléphone. Il regardait une fois de plus voir s’il n’avait pas reçu un sms. Rien. Les minutes arrivants à terme, il allait finir par quitter les lieux lorsqu’un homme qui semblait épuisé arrivait finalement. Si Yaël ne portait pas de réel intérêt pour les personnes, il pouvait tout de même affirmer que cet homme était difficile à oublier. De part sa grande taille avant tout, mais aussi son regard. Le laissant s’approcher, Yaël se levait de sa chaise, se besoin de déplier ses jambes. « Tu es en retard. » disait-il en simple salutation, posant son regard sur cette large main posée sur son épaule. Les contacts physiques, il avait toujours autant de mal avec eux. Ce n’était pas parce que l’homme devant lui avait eu quelques discussions ensembles, qu’il pouvait se permettre de le toucher ainsi. Il ne disait pourtant rien, posant son regard sur l’homme. Reprenant place sur sa chaise, il s’enfonçait dans celle-ci, croisant ses mains sur son torse et regardant le Newyorkais. « La prochaine fois, je ne resterai pas aussi longtemps. Donc aucun retard. » Il ne prenait même pas la peine de répondre à la question d’une banalité sans nom. Cette politesse à deux balles… Il passait une main dans cette mèche qui retombait devant ses yeux, plus par habitude que par désir d'afficher cette peinture marquant son visage. « Alors ? » demandait-il en parlant bien entendu de son script, de cette possibilité de travailler ensemble – si on mettait de côté le manque de ponctualité.
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(#) Re: let us feel the melody (Yaël)    Mar 27 Oct - 5:32
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Adriel Tucker
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[ let us feel the melody ]
@Yaël Weisel
Lennon court à l’oblique dans ce parc ensoleillé, mordillant les dernières fleurs automnales qui habillent encore l’herbe plus ou moins verte. Adriel en a assez du comportement de l’animal, mais il ne peut qu’attendre avant de finalement la ramener chez lui. Quand sa femme a insisté pour qu’ils adoptent la chienne, il pouvait déjà sentir au fond de lui que ce serait une mauvaise idée. Mais la petite cavalier king Charles était beaucoup trop adorable pour qu’il résiste aux arguments de sa femme. Alors le voilà, sortant un animal au moins une fois par jour, perdant ainsi du temps devant son piano ou dans le petit studio installé dans sa maison. C’est un compromis qu’il fait, par amour, puisque c’est ainsi qu’il voit les relations. S’il peut en faire avec sa femme, il sait toutefois que les relations professionnelles ne fonctionnent pas de la même manière et une fois qu’il a récupéré toutes ses partitions et le script écrit par Yaël Weisel, il ne met pas une seconde de plus à se mettre en route.

C’est avec un sourire aux lèvres qu’il entre dans le petit café, repérant immédiatement la silhouette de Yaël. Il ne perd pas de temps, se dirige vers lui et le salue chaleureusement. Évidemment qu’il s’excuse pour son retard, et c’est bien la seule chose que l’artiste lui dit. Pas de “bonjour”, pas de “ce n’est pas grave”, seulement un tu es en retard, pour bien appuyer sur la situation. Adriel ne perd pas sa bonne humeur cependant et prend place sur la chaise face à lui, écoutant attentivement son avertissement, amusé intérieurement. Il toise les yeux du dragon ou du moins ce qu’il peut en voir, à cause des boucles qui lui tombent sur l’avant du visage. Il aimerait y passer sa main pour les repousser, pour mieux l’observer, mais il comprend rapidement qu’il risquerait de s’y brûler. Yaël ne semble pas très commode et évidemment le musicien ne peut pas croire qu’il est de cette humeur exécrable simplement à cause d’un retard. Attendre n’est certes jamais agréable, mais il faut parfois faire des compromis pour vivre en société. « Ce n’est pas dans mes habitudes d’être en retard, ne t’en fais pas. On ne pas toujours anticiper les imprévus. » répond-il avec un sourire. Le fait que sa chienne était capricieuse quant à l’endroit où elle voulait faire ses besoins compte-il comme un imprévu ? Adriel ne le sait pas trop, mais il ne va certainement pas poser la question. Il pose sur la table, devant lui, la pochette en carton pleine de partitions et du script de Yaël. Un bien extrêmement précieux à ses yeux. Un simple mot de la part du cinéaste suffit pour entamer cette réunion professionnelle, mais le regard d’Adriel se perd sur le visage pâle du plus jeune. « Tu es blessé. » Ce n’est pas une question, simplement une observation. Instinctivement les sourcils du blond se froncent, son instinct lui crie de contourner la table pour regarder de plus prêt l'œil blessé, mais il n’en a aucunement le droit. Et puis il est loin d’être médecin Adriel, ce n’est pas les quelques informations qu’il a retenu en écoutant sa sœur parler de son métier qu’il est qualifié pour ausculter le jeune homme. « Comment tu t’es fait ça, Yaël ? Tu vas bien ? » demande-t-il d’une voix paisible. Il se rend soudainement compte que le brun ne lui a pas répondu à sa question, qu’il l’a ignoré avec acrimonie. Mais maintenant qu’il n’a plus son rideau de cheveux devant le visage, il ne peut plus se cacher. Adriel se doute qu’il ne veut pas en parler, ils ne se connaissent pas après tout, alors pourquoi détaillerait-il sa vie à un homme qu’il ne connaît pas ? Et si Adriel dépasse la relation professionnelle qu’ils veulent avoir en posant ces questions, il ne le regrette pas. A ses yeux être humain est bien plus important qu’être professionnel.

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(#) Re: let us feel the melody (Yaël)    Sam 14 Nov - 9:42
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Mica Welsch
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Mica Welsch
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[ let us feel the melody ]
w/ @adriel tucker
Aussi glacial qu’un iceberg, le bouclé transformé en cyclope pour la journée observait le musicien. Si Yaël pouvait mettre des heures à se préparer – aussi terrible qu’une femme qui cherche à se faire belle – il planifiait toujours son temps pour ne pas arriver en retard. En raison surtout que son horaire était souvent surchargé au point où ses créneaux pour certaine chose relevaient pratiquement du surnaturel ! À croire qu’il possédait un retourneur de temps pour être à deux endroits à la fois. Une chose qui lui serait sans doute très utile, mais hélas, il n’était qu’un homme surchargé par un horaire excessif. Donc son temps, il lui était précieux. S’il prenait le temps de l’accorder, ce n’était très certainement pas pour attendre qu’on arrive plusieurs minutes de retard un large sourire aux lèvres. « On peut toujours, suffit de ne pas partir à la dernière minute. » tranchait-il en regardant l’homme qui semblait déborder de joie. Une joie qui aurait pu être contagieuse avec n’importe qui d’autres que le juif. « Mais sinon prévenir c’est toujours mieux que de laisser poireauter quelqu’un qui attend. » ajoutait-il un peu plus conciliant. Ça ne l’empêchait pas d’aller droit au but. Il n’avait pas particulièrement envie de s’éterniser. Dans son attente, il faisait un geste qu’il regrettait aussitôt surtout avec les mots du trentenaire. « C’est rien. » disait-il d’un ton un peu sec, très peu enclin à parler de cet hématome qui maquillait son visage. Il se redressait dans sa chaise tendant le bras pour prendre le dossier poser devant le blond. Seulement, ce dernier ne semblait pas prêt à lâcher le morceau. Posant son regard sur ces saphirs, il repassait une main dans ses cheveux pour les lisser vers l’arrière. Inutile qu’il tente de le cacher à présent. « Une porte a voulu me saluer, ça te va comme réponse ? » sifflait-il légèrement agacé qu’il insiste. « Et c’est rien, je te dis. Je vais très bien. » Pourquoi lui faisait-il perdre ses moyens, il lui donnait presque envie de se justifier lorsqu’il regardait ces grandes opales inquiètes. Il s’y perdait un instant, se laissant bercer par cette chaleur qu’il ressentait malgré le froid de cette couleur d’iris. Dans un soupir, il laissait la pulpe de ses doigts agripper le dossier qu’il prenait avant de revenir s’adosser dans sa chaise. Il l’ouvrait, coupant le contact de leur regard. « On m’a frappé. Un ivrogne qui n’a pas apprécier que je lui dise d’aller emmerder une autre meuf. » Il ne l’avait pas regardé en parlant, haussant plutôt un sourcil en voyant toutes les annotations qui se trouvait sur son script. Très peu de personne l’avait lu. Si son premier film cachait son amour pour Ophelia et le second celui qu’il avait éprouvé pour Heath, deux façons d’évacuer des sentiments qui le dépassait. Le troisième, il allait dans un tout autre registre. Il rendait hommage à la personne la plus chère à ses yeux, cette personne qu’il avait perdu beaucoup trop tôt pour un garçon qui se cherchait encore à cette époque. Maintenant parti depuis bien des années, une décennie, il cherchait à lui rendre hommage, mais aussi à lui dire des choses qu’il n’avait jamais dit à sa famille. À l’époque, il aurait aimé lui présenter Heath, ô oui, il aurait adoré. Cependant, il savait que jamais ça ne passerait avec les membres de sa famille, l’homosexualité étant mal vu par sa religion. S’il s’assumait pleinement aujourd’hui et même encore à cette période de sa vie. Il n’en disait rien à sa famille. La femme de son grand-père qu’il avait perdu ne cessait de lui demander lorsqu’il leur présenterait une jeune juive. Si Yaël était en couple avec une fille et un garçon, aucune des options ne passeraient pour sa famille. Une athée versus un homme. Dans ce film, il faisait son coming out à travers une histoire qu’il avait inventée. « Tu as vraiment mis des annotations partout. » disait-il en relevant le regard vers le blond. Il ne s’attendait pas à cela, en général les compositeurs se limitaient à composer la musique sans porter vraiment d’attachement à des détails comme l’avait fait le trentenaire marquant page après page.
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(#) Re: let us feel the melody (Yaël)    Jeu 3 Déc - 5:50
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Adriel Tucker
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[ let us feel the melody ]
@Yaël Weisel
Sans perdre son sourire, Adriel l’écoute parler, hochant la tête régulièrement pour lui donner raison. Oui, il a été en retard et il est celui à qui on peut faire des reproches, mais il trouve les réactions du jeune homme légèrement démesurées. Il n’est pas un enfant, il n’a pas besoin de leçon de politesse sur l’importance de la ponctualité, mais Yaël est si sérieux qu’il ne peut s’empêcher de l’écouter. « Tu as raison. Ça n'arrivera pas à nouveau, mais si je suis retenu, je t’enverrai un message. » Il est sincère, mais ne peut lutter contre la pincée d’amusement palpable dans sa voix. Mais le sourire et la gaieté disparaissent rapidement lorsqu’il aperçoit la paupière noirci qui déforme le visage du bouclé. Ce n’est pas naturel, il s’est passé quelque chose et malgré l’agacement de Yaël, Adriel veut savoir. Non, ils ne se connaissent pas et rien ne l’oblige à se confier, mais Adriel ne peut s’empêcher de vouloir l’aider. Peut-être est-ce son éducation qui l’incite à vouloir être proche des gens, ou simplement sa nature, mais il ne peut pas faire comme si de rien n’était. Et la réponse sèche du jeune homme ne met pas fin à son inquiétude. « Je ne suis pas né de la dernière pluie, Yaël, ce n’est clairement pas une porte qui t’a fait ça. Tu n’es pas obligé de m’en parler, je veux juste m’assurer que tu ailles bien. » Quel genre d’homme serait-il s’il laissait quelqu’un dans la douleur et la détresse ? Yaël insiste pour dire qu’il va bien, ce que le musicien ne croit que moyennement mais il ne voit pas quoi rajouter. Ils ne sont pas amis, ni frères ou quoi que ce soit d'autre. Ce n’est pas à lui de le forcer à se confier. Le cinéaste s’empare du dossier posé devant Adriel et commence à l’examiner, mais seules quelques secondes s’écoulent avant qu’il ne reprenne finalement la parole. Ses yeux sombres restent fixés sur le papier, mais Adriel l’observe en silence alors que cette fois les mots sont empreints d’une nouvelle sincérité. « C’était fort louable de ta part. » Il ne voit pas quoi dire d’autre Adriel. Évidemment qu’il est désolé qu’il se soit fait frapper à cause d’une bonne action, mais c’est l’autre homme qui mériterait une leçon. Yaël observe attentivement ses annotations et il le laisse faire. Il aurait sans doute préféré faire les choses autrement, lui expliquer point par point ce que lui avait noté. En vérité certaines de ces notes n’étaient pas destinées au cinéaste, certaines n’étaient que pour lui, ses idées et ses ressentis. « Oui. » répond-il simplement. Pourquoi en dire plus alors que tout est sous ses yeux. « Mais ce ne sont pas des critiques, loin de là. » Il voulait le préciser, ne souhaitant pas envenimer à nouveau les choses avec le bouclé. « J’ai vraiment, vraiment aimé ton script Yaël, il est… poignant. » Le mot n’est pas parfait, mais il n’arrive simplement pas à placer des termes justes sur ce script. Depuis sa première lecture et toutes celles qu’il a faites depuis, Adriel se bat avec ce problème-là. Il n’arrive pas à poser des mots sur ce qu’il ressent. « Pour tout te dire je n’ai pas réussi à le lâcher depuis que je l’ai lu. Il dégage une justesse et une vérité que je n’avais lu dans aucun script auparavant. » Son sourire est un peu plus doux, dégageant la fascination qu’il ressent depuis des jours à l’égard de Yaël. « Enfin peut-être que ça vient du fait que je comprends, que ça résonne avec des choses que j’ai vécu ou vu de près. Quoi qu’il en soit, je veux vraiment travailler avec toi. » Il n’y a pas d’autres façons de le dire et aucune raison de tourner autour du pot. Adriel veut avoir la chance de composer la musique de ce film et s’il doit prouver à Yaël qu’il est le bon musicien pour ça, alors soit, il passera tous les tests imposés. « Au fond du dossier j’ai scotché une carte mémoire avec des morceaux. Il y a une playlist d’inspiration, des univers musicaux qui pourraient fonctionner. Mais surtout, ce qui t’intéressera principalement c’est le dossier démo. Ce ne sont que des bribes de morceaux, qui ne durent pas très longtemps, mais ce sont mes compositions. Des mélodies qui me sont venues en lisant tes mots. » Ca lui arrive souvent à Adriel d’entendre des notes alors qu’il lit un livre ou même parfois parle à quelqu’un. L’inspiration peut venir à n’importe quel moment, parfois quand on l’attend le moins. Mais à la lecture de ce script, les sons étaient omniprésents, des symphonies presque déjà entièrement écrites dans sa tête. Il a fait des efforts pour ne pas s’emballer de trop et ne pas tout enregistrer, parce que rien n’est encore signé et Yaël peut toujours refuser.
/ awards session
(#) Re: let us feel the melody (Yaël)    Sam 19 Déc - 16:52
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Mica Welsch
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[ let us feel the melody ]
w/ @adriel tucker
Un hochement de tête, signe qu’il acceptait qu’il pourrait lui donner une seconde chance. C’était bien ce qu’il se disait, même si le jour j où Adriel serait de nouveau en retard, Yaël serait sans doute tout autant de mauvais poil. Satisfaire ce jeune homme et réussir à attirer sa sympathie demandait beaucoup d’effort. Une chose que le compositeur viendrait à remarquer bien assez tôt, le bouclé ne se laissait pas marcher sur les pieds, il piétinait le premier. Montrant généralement les crocs avant bien d’autres facettes de sa personnalité, le juif n’étant pas non plus réputé pour son tempérament très appréciable. Peu de gens arrivaient à franchir toutes les couches qui le rendait finalement bien plus humain. Pas mêmes ses partenaires de vie, alors une personne inconnu tel qu’Adriel, il ne fallait pas vraiment espérer. Rien d’étonnant à ce qu’il se brusque en le voyant chercher à comprendre pourquoi son œil était marqué, enflé et bien dissimulé sous une large mèche de ses boucles sombres. De son œil intact, il observait le blond, le jugement se lisant bien dans cette iris d’un vert tout de même chaleureux. Il insistait, peu enclin à révéler la véritable raison. Et pourtant, sans savoir pourquoi, document entre les mains, il avait fini par parler. « Hum. » Il n’était pas vraiment de cet avis, mais il aurait sans doute l’air d’un véritable connard s’il disait ce qu’il pensait réellement. Autant se taire si les propos n’ont pas leur place dans la conversation. Ses jades rivés sur son script marqué d’encre, Yaël s’étonnait de chaque mot qu’il y trouvait. Lisant certaines d’entre elles, il ne relevait même pas la tête pour regarder le compositeur. Décidément, il était impoli, mais il prêtait tout de même une oreille à l’homme, l’écoutant tout en lisant ces mots. Il relevait brièvement son regard vers le trentenaire, juste assez pour croiser leur regard avant de retourner lire. Le dernier compositeur avec qui il avait travaillé avait peiné à rendre une mélodie au goût du cinéaste qui imaginait tout en détail. Leurs disputes avaient été nombreuses et il avait fait le choix de se tourner vers quelqu’un d’autre. Adriel lui ayant été recommandé, il tentait sa chance et il devait bien admettre que ces annotations ne lui déplaisaient pas. C’était à ses yeux signe qu’il avait vraiment lu son script, qu’il s’était laissé inspirer de celui-ci. Il tournait les pages pour trouver la carte mémoire qu’il retirait du dossier avant de poser celui-ci sur la table. Aucun mot n’était encore venu bercer leur conversation et posant son regard sur le blond, Yaël passait une nouvelle fois une main dans ses cheveux venant bloquer sa mèche derrière son oreille laissant apparaître son œil. « Tes annotations me plaisent, on voit que tu as réfléchi aux détails. Ça, je l’écouterai. » disait-il en montrant la carte mémoire coincé entre ses doigts. « Dis-moi ce que tu as le plus aimer de ce script. » Il était curieux, peut-être égoïstement, un désir de savoir ce qui pouvait lui plaire réellement. Qu’avait-il déjà vécu ? En quoi s’identifiait-il dans cette histoire ? Attendant que le trentenaire parle, il jouait avec la carte mémoire entre ses doigts, ce petit morceau de plastique qui l’intriguait mais n’ayant rien pour la lire sous la main, il jouait avec elle. « Et si au lieu d’attendre que je puisse l’écouter, tu me montrais maintenant ce que tu sais faire ? » disait-il alors qu’il regardait encore la carte, tournant finalement son regard vers le compositeur. « Il n’y a rien de plus vrai que la musique entendu d’un instrument. Il y a un piano communautaire non loin d’ici. »
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(#) Re: let us feel the melody (Yaël)    Mer 3 Fév - 5:53
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Adriel Tucker
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Adriel Tucker
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résumé du personnage
Né à New York en 1989 • Mère juive, avocate • Père chrétien, pâtissier • Petite soeur née quelques années après lui • Divorce des parents en 1999 • Vit à NY avec sa mère et sa soeur • Visite son père à NOLA tous les étés et pour Noël • Cousins des Lewis, vivant à NOLA également • Passionné par la musique, les films et le théâtre • Etudiant à Juilliard • Rencontre Helena à l'université • En couple quelques temps, puis séparation • Expérimente avec des hommes • Retrouve Helena, se remet avec elle • Mariage en 2017 • Décès de son père en 2019 • Déménagement à NOLA.

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faceclaim : Oliver Jackson-Cohen ; jojo (avatar) ; vvitchresources (gif) ; siren charms (code signature) ; crackshipandcrap (crackship signature)
multinicks : Isaac, Pandora, Mabel, Lucius, Bee, Laurie, Gina.
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : adultère, décès d'un être proche, deuil, scènes intimes/sexuelles explicites (sous hide).
trigger : pas de sujet particulièrement sensible tant qu'on peut en discuter.
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âge : Trente-quatre ans (25 avril 1989).
statut civil : Marié depuis presque cinq ans, amoureux de sa femme, le regard qui se perd sur des corps masculins.
occupation : Compositeur de musiques de films, métier de l'ombre, métier de l'âme.
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[ let us feel the melody ]
@Yaël Weisel
C’est tout naturellement que Adriel demande des détails sur l’état de Yaël. Le jeune homme ne semble pas prêt à lui répondre honnêtement, mais il ne peut rester les bras croisés en observant son œil blessé à travers ses boucles brunes. Le compositeur a toujours été empathique, prêt à tendre la main à ceux qui en ont besoin, et sans doute cela lui vient-il de ses parents. Adriel a des valeurs bien claires dans son esprit, il tente du mieux qu’il peut de mener une vie juste, d’être respectueux et ouvert envers tous, de ne pas blesser les gens. Il ne réalise évidemment pas qu’il se tient devant celui qui enverra valser la plupart de ces principes moraux, sans même s’en rendre compte. Il ne pense pas à tout cela pour le moment, s’intéressant plutôt aux explications de Yaël, puis au script qui les a amené là aujourd’hui. Les mots du plus jeune ont sincèrement envoûtés Adriel ces derniers temps, et il est heureux à présent de pouvoir lui en parler, bien que son intérêt semble étonner. Avec la carte mémoire tournant entre ses doigts, Yaël ordonne des explications sans même en faire la demande. Et ça le fait sourire Adriel, qu’un homme aussi jeune et frêle puisse être aussi autoritaire. Il n’est pas le maître ici, aucun contrat n’a été signé et ils devraient être sur un pied d’égalité, bien que le compositeur ait déjà montré une faiblesse. Il a avoué ouvertement que ce job il le voulait, que cette coopération entre eux était nécessaire pour lui. Pas pour l’argent, ça il n’y pense pas quand il crée Adriel, mais pour le script et Yaël tout entier. « J’ai aimé que tu dises la vérité. » répond-t-il avec un sourire. « Je suis Juif aussi, je ne suis pas sûr qu’on ait entièrement la même culture, nous n’avons pas eu la même éducation ou la même enfance, mais j’ai compris ce que tu voulais transmettre. La dualité entre respecter son identité et s'autoriser à aimer quelqu’un qui n’a pas la même… ce n’est pas facile. On se met tous quelques personnes à dos. » Le sourire s’est effacé peu à peu au fil de ses paroles alors qu’il réalisait la sincérité qu’il laissait entrevoir à un inconnu. Pas qu’il ait honte de lui révéler certaines choses de lui-même, mais ils ne peuvent pas prendre à la rigolade des sujets aussi sérieux. « Tu m’as fait ressentir des choses à la simple lecture du script. Je sais qu’une fois portée à l’écran, cette histoire aura un pouvoir que tu ne réalises sans doute pas encore. Parce que tu pourras aider des gens avec un film comme celui-ci. Et tu ouvres une fenêtre sur la culture juive, pour que des personnes venant d’autres univers puissent la comprendre et ça c’est extrêmement important. » Il hoche la tête, se sentant entièrement convaincu des paroles qu’il délivre. Tout le monde a des stéréotypes et des clichés dans la tête, Adriel en a bien conscience, mais ça ne peut jamais faire de mal de donner quelques informations plus justes, plus honnêtes, à des personnes qui n’y connaissent finalement pas grand-chose.

Après quelques secondes, l’aîné réalise qu’il s’est peut-être emballé en donnant une réponse aussi longue à Yaël. Peut-être que simplement répondre l’histoire aurait suffi pour qu’ils passent à autre chose. Mais la réponse est sortie maintenant et il s’y tiendra, tant pis si le cinéaste la trouve trop longue ou pas assez intéressante. Ce qu’il propose ensuite étonne Adriel, mais ça lui fait également penser qu’une coopération est de plus en plus possible. « Si le piano est accordé alors allons-y. Mais je te préviens, quand je suis inspiré et qu’on me laisse commencer à jouer, c’est parfois difficile de m’arrêter. » lance-t-il sur un air blagueur. Ils ont beau être ici pour parler business, Adriel ne peut laisser bien longtemps sa bonne humeur de côté. Rapidement il se lève, laissant Yaël récupérer le dossier qu’il a amené, il lui tend tout de même sa main, comme pour l’aider à se relever, sans trop savoir pourquoi. Sans doute est-ce un contact un peu trop intime et pas assez professionnel, mais il n’y réfléchit pas Adriel, il laisse le feeling passer entre eux. « On y va à pied ou tu préfères qu’on prenne ma voiture ? » Non loin d’ici n’est pas assez précis pour qu’il puisse réellement savoir quelle distance les sépare du piano.

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(#) Re: let us feel the melody (Yaël)    Mar 16 Mar - 12:35
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Mica Welsch
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trigger warning : warnings victime d'antisémitisme, scène intime/sexuelle explicite (sous hide avec partenaire consentant), nudité, victime d'homophobie, underco.

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w/ @adriel tucker
Froid, distant, c’étaient des traits de caractère que Yaël n’avait aucun mal à mettre de l’avant. Il n’affichait pas ces côtés plus réservés ou attachants, les gardant dans l’ombre à l’abris des regards. Seulement les mots du châtain venaient bercer cette part de lui qu’il enfouissait depuis tant d’années. Que l’homme soit Juif aussi ne l’intéressait pas, ce fussent surtout les mots qui suivirent. Bien qu’il sût que son script racontait une histoire de famille, une histoire d’amour, le simple fait d’y entendre ce qu’il ne pouvait lui-même dire ouvertement, le fit rougir. Sa peau de porcelaine qui irradiait d’un rose léger, barrant ses joues et lui faisant détourner le regard doucement alors qu’il repassait une main dans ses boucles folles. « Tu as connus ça ? » Son ton plus doux pourrait surprendre n’importe qui, alors qu’il observait le châtain qui ne connaissait rien de sa véritable histoire. Du fait, qu’une énorme part de lui-même avait été couché sur le papier pour donner vie à ce nouveau projet. Qu’il existait un homme qu’il aimerait éternellement et qui serait le seul qu’un jour il aurait le courage de présenter à sa famille, ce courage pourtant s’était envolé depuis des années. Comme l’homme qui l’avait quitté, laissant le bouclé face à une part de lui qu’il ne connaissait pas encore et découvrirait quelques temps plus tard. Un amour désormais fané qui habitait dans les songes de deux amis liés par un lien qui jamais plus n’existerait – s’il savait. Le compositeur continuait étonnant le cinéaste qui pour une fois s’intéressait réellement à lui, s’avançant un peu dans sa chaise et laissant même apparaître un sourire sur ses lèvres. « Eh bien monsieur Tucker » commençait-il même s’il était bien loin d’une politesse en l’appelant ainsi. « Tu me fais une meilleure impression que cette arrivée en retard. » Il soulignait encore cet aspect et sans doute que ça resterait à ses lèvres encore un moment. Mais avec une vision comme celle-ci, peut-être qu’il serait plus apte à voir le compositeur sous un autre angle, accepter ce défaut au détour d’une vision de son œuvre qui lui plaisait. Yaël pouvait mettre de l’eau dans son vin s’il voyait un réel potentiel et les minutes qui défilaient lui offrait quelque chose de bien.

Il évoquait une idée, cherchant à entendre le musicien le plus rapidement possible, laissant son impatience prendre le dessus. Il ne pourrait pas attendre de rentrer chez lui pour se livrer à l’écoute de cette musique qui se trouvait dans la petite carte qu’il faisait tourner entre ses doigts. « Aucune idée, mais on verra rendu là. » soufflait-il en haussant les épaules tout en récupérant le dossier confié par le blond. « Tu offriras un spectacle gratuit alors. » Se doutant que les gens s’agglutineraient autour d’eux pour écouter si Adriel se montrait doué. La race humaine était curieuse, ça Yaël ne pouvait pas le nier. Il venait pour se lever, croisant du regard cette main tendue vers lui. Il pinçait ses lèvres et sans poser ses doigts dans cette main large, il se levait sans son aide. Cette proximité, il ne savait pas trop quoi en faire, préférant garder une certaine distance. Debout, il glissait le dossier dans son sac. « À pied, c’est à deux coins de rue. » Sans trop attendre le blond, il se mettait en route, quittant le café pour prendre la direction du piano. Sur le chemin, il posait son regard sur le trentenaire. « Il me semble que tu n’es pas de la Nouvelle-Orléans, qu’est-ce qui t’as amené ici ? »
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(#) Re: let us feel the melody (Yaël)    Sam 26 Juin - 18:28
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Adriel Tucker
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@Yaël Weisel
Adriel avait gardé un sourire et un enthousiasme qui le caractérise en toute situation, mais au fond de lui il doit bien avouer que cette rencontre aurait pu mieux commencer. Yaël semblait froid jusqu’ici, jugeant et distant et si son script n’avait pas autant fait vibrer le compositeur, peut-être n'aurait t-il pas fait autant d’efforts pour être agréable. Mais maintenant que la conversation continue et s'approfondit, il découvre un autre aspect du jeune homme qui lui apparaît encore plus intéressant que ce qu’il a perçu jusqu’ici. Une curiosité d’en entendre plus, mais qui ne semble pas seulement venir d’une envie d'entendre des éloges et des compliments. C’est comme s’il recherchait un point de repère, une similarité à laquelle s’accrocher. Même sa voix se fait plus douce, ses yeux moins critiques et Adriel se détend en voyant que l’ambiance de ce rendez-vous est en train de changer. Il ne pensait pas parler ainsi de sa vie privée, mais puisque cette histoire a résonné avec lui de cette manière particulière, ça lui semble finalement naturel. « Tu vas sans doute trouver ça anecdotique, mais ma femme n’est pas Juive. Ça fait presque trois ans qu’on est marié et ma mère trouve toujours le moyen de lui lancer des piques à ce sujet. Si un jour on décide d’avoir des enfants… selon les traditions ils ne seront pas Juifs. » C’est un fait qu’il entend, mais avec lequel il a du mal à s’aligner. Ils pourront bien élever leurs enfants dans la culture et les traditions qu’ils choisiront, et lui-même a eu un héritage chrétien à travers son père. Mais ils ne sont pas là pour discuter de ça et il peut déjà anticiper le fait que Yaël n’en a rien à faire. Il pourrait dire autre chose, continuer avec sa propre expérience de la bisexualité mais il ne veut pas devenir le centre de la conversation ou donner l’impression de se livrer. Aussi fascinant que soit le cinéaste, ils ne se connaissent pas et il préfèrerait attendre d’en savoir un peu plus sur lui avant de s’ouvrir comme un livre. Ses compliments sont néanmoins sincères et en voyant le bouclé s’approcher et lui glisser quelques mots, il se dit qu’il a réussi à le convaincre. « Ravi d’avoir commencé à racheter ma faute. » dit-il avec un petit rire. Il faut croire que Yaël ne le laissera pas oublier son retard, mais il préfère s’en amuser plutôt que de s’en offusquer.

Décidant de suivre l’idée de Yaël, il se lève pour aller trouver ce fameux piano. Il ne dirait jamais non à une opportunité de jouer, et si le jeune homme a besoin d’entendre la musique en live plutôt que sur son ordinateur, il peut bien lui donner ça. « Rappelle-moi de parler rémunération avant qu’on se quitte. » Il lève les sourcils, un sourire taquin au coin des lèvres. C’est évidemment tôt pour parler d’une telle chose et Adriel n’est pas dans le business pour l’argent, bien qu’il faille tout de même payer les factures. Sans trop savoir pourquoi, il propose sa main à Yael, souhaitant l’aider à se relever alors qu’il est bien capable de le faire seul. Ce qu’il fait, sans adresser ce geste déplacé. Alors lui non plus n’en parle pas, hochant juste la tête en entendant que c’est à deux rues d’ici. Ils peuvent marcher, en effet. Le suivant à l’extérieur du café et dans la rue, il apprécie de retrouver l’air libre et observe ce qu’il se passe autour d’eux, avant d’être surpris par la nouvelle question. Pas de sourire cette fois, alors que les explications restent un peu douloureuses malgré le temps qui passe. « Mon père était originaire de la Nouvelle Orléans. Il est décédé il y a un an et demi, et m’a légué son business. Je suis venu pour m’en occuper. » Sur ce sujet-là il ne développe pas vraiment, se disant que ce n’est pas vraiment la peine de lui expliquer les détails émotionnels derrière tout cela. Il aurait pu venir, vendre la pâtisserie et retourner faire sa vie à New York, mais il est toujours là et compte y rester encore un peu. « Tu as toujours vécu ici toi ? » enchaîne-t-il. Après tout, s'ils en sont à se poser des questions privées, autant passer tout de suite à Yael plutôt que de devoir gérer des condoléances et de la pitié.

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(#) Re: let us feel the melody (Yaël)    Dim 12 Déc - 19:27
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Mica Welsch
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w/ @adriel tucker
Héritage qui s’effritait à mesure que les mots sortaient d’entre les lèvres du compositeur. Yaël pouvait comprendre, en quelque sorte, mais l’étendu de sa compréhension n’allait pas si loin. Elle lui semblait même limité, alors qu’il savait pertinemment qu’il n’aurait pas d’enfants. Sans livrer de paroles constructives sur le sujet, il hochait vaguement la tête. Ses doigts parcourraient la ligne sculptée de sa mâchoire, alors qu’il se perdait dans ses songes. Lui qui était aussi en relation, certes depuis moins longtemps que le châtain, n’imaginait même pas ce que pourrait dire sa famille. Il taisait encore l’étendu de ses relations, encore plus celles qui existaient avec des hommes. Cependant, il commençait peu à peu à s’intéresser au musicien près de lui. Son regard parcourant ses traits, cet arc de cupidon bien prononcer se soulignait par une barbe coupée courte. Un regard clair qui étincelait d’une intelligence que le bouclé ne prendrait pas la peine de soulever. Ainsi se déroulait cette première rencontre, où Yaël perçait un peu plus l’homme, l’autorisait à le voir sous un nouvel angle en quelque sorte.

Une idée lancée, celle qui résonnait toujours à l’esprit du cinéaste, bien décidé à entendre la musique de l’homme bien avant d’arriver chez lui pour se poser et écouter. Au manoir se serait la folie, la dégringolade de cri dans des conversations animés entre ses colocs. Il n’aurait sans doute pas la tête à écouter de la musique s’il sait que tôt ou tard quelqu’un entrera dans sa chambre pour lui demander quelque chose. Il ne pouvait pas non plus espérer échapper à son copain ou sa copine s’il recevait un sms lui proposant de se voir. Le temps était donc parfait pour entendre l’homme, apprendre à le connaître et le voir sous pression. Cette fois, elle ne serait pas causée par lui, mais par tous les passants qui écouteraient sa mélodie. « C’est vraiment ce qui t’intéresse dans tout ça ? » demandait-il en fronçant les sourcils. Bien entendu, il serait payé, Yaël payait toujours ses collaborateurs, mais lui-même ne le faisait pas pour l’argent. L’art, le vrai, n’avait pas de prix si ce n’était le plaisir que les gens avaient à le regarder. Ignorant cette main tendue, il sortait du café se dirigeant vers ledit piano dont il avait parlé. Sur le chemin, il s’osait à une question qui filait un peu malgré lui. Et du coin de l’œil, il perçu l’air renfrogner d’Adriel. Il regretta presque sa question, mais Yaël ne regrettait que peu dans la vie, s’assumant ses choix et vivant avec eux. Le trentenaire lui confiait le triste sort qui l’avait mené jusqu’ici. Pinçant ses pulpeuses dans un geste navré, Yaël détourna le regard un bref instant. « Je suis navré de l’apprendre, toutes mes condoléances. » soufflait-il en sachant pertinemment que ces mots n’étaient que politesses aux oreilles de l’endeuillé. Une formule dite et redite par les gens qui ne trouvaient d’autres mots à lui souffler. Comprenant que la question était un signal pour changer de sujet, se tourner vers lui plutôt que sur l’histoire d’un père récemment décédé, Yaël se prêta au jeu. En d’autres circonstances, il aurait éludé la question, mais cette fois, il offrit une réponse. « Je suis né ici, j’y ai grandi et je ne me vois pas allez ailleurs. » disait-il en laissant tourner dans ses pensées les visages de ceux qu’il ne pourrait laisser derrière lui. « Peut-être qu’un jour je changerai d’avis, mais c’est pas dans mes projets. » Hollywood. New York. En fait, très peu pour lui. Sur le chemin de la conversation, il dévia de sujets pour éviter ce qui pourrait mettre mal à l’aise son aîné. « Et pourquoi les musiques de films ? Pourquoi pas la musique tout simplement ? »

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(#) Re: let us feel the melody (Yaël)    Lun 13 Déc - 6:34
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