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 from now on (( joanne ))

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[ from now on ]
@Joanne Harel
Tourner en rond. Comme un lion en cage. Son retour. T’as presque attendu ça comme la venue du Messi. Depuis la lettre de ta mère quelques jours auparavant. A croire qu’elle a toujours eu un meilleur sixième sens que le tiens. Et pourtant, t’es intuitif comme gars. Tourner en rond à la gare. Surtout ne soit pas en retard. Comme si c’était dans tes habitudes. Oui. Le retard, c’est presque une religion chez toi. Sauf à la caserne, tu fais toujours en sorte d’être en avance et en cas d’urgence, d’arriver le plus rapidement possible. Tu souffles en la voyant arriver. La première à sauter dans tes bras c’est Alba, sa fille, ta nièce, ta filleule. Toute ta vie c’te gamine. De l’énergie sur pattes. Tu lâches la petite tête, Joanne junior, pour prendre ta sœur dans tes bras. Trop longtemps que vous ne vous êtes pas vu. L’impression que cela fait une éternité que tu ne l’as pas étreinte comme si votre vie en dépendait. Rompre l’étreinte, ce n’est pas de gaité de cœur que tu le fais, profitant pour avoir ce geste affectif, ruiner son brushing. La route depuis Seattle a dû être éprouvante, pour la mère comme pour la fille. Alors c’est de toi même que tu proposes d’emmener la petite troupe Harel à la pâtisserie que tu connais presque par cœur. Le Croissant D’or.

Comme avant, aller, j’invite.

Les mots à ne pas dire face à une adolescente aimant un peu trop le sucré pour son propre bien. Elle va dévaliser la pauvre boutique de prêt à manger. Tu en ris un peu d’avance, tu te charges des affaires de la petite famille. Les sacs de voyage, tu en fais ton affaire. Elles auront tout le temps de leur raconter ce qui s’est passé pendant que vous prendrez votre goûter. Divinité humaine qu’est ce petit temps de pause que tu t’octroies plus ou moins toujours, à l’aube des quarante ans. C’est un des rares vestiges de la vie d’enfant que tu gardes malgré les années qui passent parce que tu y tiens, à ce petit temps de pause dans la vie d’adulte, au milieu du tumultes d’emmerdes qui peuvent te tomber sur le coin de la tronche. C’est important de savoir souffler de temps en temps et c’est quelque chose que tes 6 mois d’hôpital et tes deux ans de rémission à coup de petites missions, de paperasse à faire t’ont appris. Que prendre du temps pour soi c’est important, chose qu’Alex t'a appris aussi, cette amie qui a bien voulu jouer la comédie romantique à tes côtés. La devanture de la pâtisserie se dessine devant vous alors que tu échanges un regard tendre avec ta frangine. Tu vas claquer un PEL entier juste pour ta nièce. Mais cela te convient parfaitement. La commande de la miss prise, tu joues la carte de la mémoire en prenant ce que Joanne préfère, ce dont tu te souviens qu’elle préfère, et quelque chose pour toi. Vous vous posez sur une table en extérieur, pour profiter de l’air frais. Deux parts de deux pâtisseries différentes devant les yeux de la plus jeune, tartelette et un café pour toi. Tu déposes devant Joanne ce que tu te souviens être son dessert préféré ainsi que sa boisson chaude favorite. Alba ne se fait pas prier pour commencer sans vous concerter après avoir pris une photo de la tablée. Le café entre les doigts, la petite trop occupée par sa nourriture et son chocolat chaud pour vraiment faire attention à vous. Le regard qui se pose sur la jumelle, la teinte d’inquiétude que tu as chassé en arrivant revenant au galop.

Comment s’est passé le voyage ..?

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(#) from now on (( joanne ))    Dim 27 Mar - 22:57
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[ From Now On ]
@Eli Harel
Je ne sais pas comment j'ai fais. Comment j'ai réussi à tenir tout le long du trajet pour ne pas pleurer. Verser des larmes, évacuer ma souffrance. Quitter Seattle était pourtant la bonne solution, je le sais au fond de mon coeur. Je ne pouvais pas rester dans cette ville qui m'a si mal accueilli. Dans laquelle j'ai tant souffert. Je ne fais qu'avoir des flashs, des fragments de souvenirs qui me torturent l'esprit. J'essaie de fermer les yeux, tâchant d'oublier ses gestes, ses coups, sa violence. Mais rien n'y fait : rien ne s'efface. Traumatisme indélébile, peur vacillant entre omni présente et extrême.

Partir, c'est plus simple que de revenir. J'ai si peur de raconter la vérité à mes proches, envers qui j'ai été plutôt évasive concernant les derniers évènements.

Je tourne la tête vers Alba, qui est scotchée sur son téléphone portable devant une série Netflix dont je ne connais même pas le nom. Je soupire devant mon ignorance : depuis quand suis-je devenue si vieille, hein? Bah, depuis que quand tu te regardes dans le miroir tu y croises des rides et de cheveux blancs, ma cocotte.

Mm. Je me demande si Eli aussi se préoccupe de son physique. Mon frère, mon jumeau, mon double. Il n'a pas besoin de s'en faire : il reste le plus beau à mes yeux. J'ai si hâte de le revoir, le retrouver. Me nicher dans ses bras pour oublier tous mes malheurs.

Quand le train ralentit enfin, mon coeur bat la chamade. Je suis fébrile, tremblante. Alba, elle, retrouve son parrain aussi vite sa batterie d'iPhone se décharge. Il nous attendait sur le quai, faisant les cent pas. Je souris, timidement je dois bien l'avouer. Mais quand nos regards se croisent, nous comprenons. Ce que l'un n'a pas besoin de dire pour l'autre saisisse l'objet de la discorde. Cette fêlure en moi qui ne veut pas se rétablir. Quand il me prend dans ses bras, je sens l'émotion me gagner et mes yeux s'embuent. J'arrive à lui cacher cette faiblesse, acquiesçant quand il propose de nous emmener manger un morceau. Je me souviens que le goûter a toujours été son repas préféré. Alba est ravie, moi pas tellement. Je n'ai pas faim, le ventre qui se tord. Je ne suis pas moi même, je me dégoûte d'être aussi faible. Je sens que mon souffle se coupe, je me sens oppressée, trop proche des gens. Soulagée de constater qu'Eli préfère s'installer en extérieur, je m'installe aux côtés d'Alba qui engloutie tout rond son premier dessert. Je m'octroie un rire, un peu timide je dois bien l'avouer. Eli me surprend quand il pose devant moi mon thé préféré et une part de flan pâtissier. Mon petit pêché mignon. Je limite autant que possible ma consommation de sucre mais ces derniers temps, j'essaie de ne priver de rien qui pourrait améliorer mon état physique et psychologique. Je commence par avaler un petit bout de mon dessert, mais rien n'y fait. Cette sensation de carton dans la bouche. J'attrape le gobelet fumant entre mes mains, faisant courir mes doigts le long du carton décoré aux couleurs de l'établissement "Le Croissant D'or". J'entend vaguement Eli me demander comment s'est déroulé le voyage. C'est étrange, j'ai compris ses mots, bien saisi sa question. Mais j'ai entendu autre chose dans sa voix : une hésitation. Une peur subtile mais bien existante.

Je prends mon courage à deux mains et inspire longuement avant de lui dire :


- Tout s'est très bien passé. Quelques minutes de retard, mais rien de très grave. Logiquement, le camion de déménagement arrive en fin de soirée. Et ma moto me sera livrée en fin de semaine. Je...

Impossible pour moi de continuer à balancer autant d'inepties. J'étouffe, j'ai besoin de vider mon sac. Seul mon frère est capable de supporter le fardeau de mes maux. Il me faut une excuse pour éloigner Alba, vite. Je ne tiendrais pas plus longtemps.

- Ma chérie, j'ai un mal de crâne atroce, il ne veut pas partir. Tu vas m'acheter de quoi faire passer ma migraine? Il y a une pharmacie à deux rues d'ici, tiens, laisse moi te donner de l'argent.

Après avoir négocié avec ma propre fille le prix de sa course et quelques billets verts de plus pour qu'elle puisse faire un peu de shopping en même temps, nous nous retrouvons en tête à tête. Enfin. Je tombe le masque que je porte depuis bien trop longtemps, attrape les deux mains de mon jumeau et le supplie :

- Eli, ça ne va pas... Je ne sais pas quoi faire, aide moi, je t'en prie...

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(#) Re: from now on (( joanne ))    Mar 29 Mar - 17:51
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[ from now on ]
@Joanne Harel
L’inspiration de la frangine qui n’annonce rien de bon. La petite qui engloutis, presque littéralement, sa première pâtisserie. Le regard qui se pose sur mademoiselle Harel première du nom pendant qu’elle commence à expliquer, à balancer trois conneries. Train en retard, tu bougonnes légèrement dans ta barbe que ce n’est pas étonnant, les chemins de fer, c’est toujours le bordel question organisation. Logiquement, le camion de déménagement devrait arriver en fin de soirée. C’est le logiquement qui dérange. Au pire, s’il n’est pas à l’heure, qu’il prévient d’un trop gros retard, Joanne à une place toute trouvée pour passer la nuit, tout comme Alba. Le canapé, ce n’est pas le plus confortable, mais pas le plus dérangeant non plus, surtout à ton niveau, proche de l’insomnie mais capable de dormir n’importe où et surtout dans n’importe quelle position. La moto livrée dans la semaine et le silence. Elle ne dit plus rien. L’inquiétude ronge son p’tit bout de pain en s'immisçant tranquillement chez toi. Tu l’as connu bien plus loquace ta jumelle. Inquiétude fondée lorsqu’elle annonce une migraine et demande à sa petite d’aller acheter de quoi faire passer le mal de crâne. Elle monnaie la gamine, c’est qu’elle ne perd pas complètement le nord. Elle connaît cette ville comme sa poche, ou presque, alors elle en profite. Tu participes à sa bêtises en lui donnant un peu de monnaie à ton tour, te disant qu’ainsi, elle prendra plus de temps à choisir les bonbons parfait avant de revenir, vous laissant un petit moment entre vous, pour vous retrouver, pour qu’elle puisse se confier sans les oreilles indiscrètes d’une adolescente. Ses mains emprisonnent les tiennes et par habitude, tes pouces font de petits cercles que tu veux rassurants sur la peau fine de ses mains. Elle te supplie, elle ne sait pas quoi faire, ça va pas. Elle te le dit rarement de manière aussi franche. Une de tes mains lâche les siennes pour venir se poser sur son crâne, caressant ses cheveux en arrière.

Hey … hey … respire doucement pour commencer d’accord … J’suis là. Dis moi tout … ou ce que tu te sens de me dire.

Aucun jugement, ni dans le regard, ni dans la voix. Tu serais mal placé, toi et tes problèmes, de la juger. De juger sa détresse. T’es là pour elle. Tu l’as toujours été, même à distance, ce que vous pouviez passer des heures et des heures au téléphone. Tu caresses deux ou trois fois son crâne, en douceur. Ton cerveau, il a cette capacité fulgurante de créer des scénarios catastrophes à la seconde. Une quinzaine à la minute et on ne s’amusera pas à faire le compte en une heure, de ce que tu peux imaginer comme merde qui lui est arrivé. Tu déglutis avec difficulté avant que tu ne cherches son regard. La main qui vient sur sa joue, geste que vous avez toujours eu, l’un comme l’autre. Le front qui vient se poser contre le sien dans un mouvement souple et tendre. Qu’elle se sente libre d’exploser, de se taire et juste de pleurer, de tout lâcher d’une seule traite avant de reprendre son souffle. Qu’elle se sente libre d’avoir la réaction qu’elle souhaite.

Qu’est-ce qui t’arrive …? Il est revenu te voir ? Il fait chier pour la petite ?

La voix grave mais douce, aucune agressivité bien que ce ne soit pas l’envie qui t’en manque. Au début, avec son ex-mari, tu jouais au con juste pour jouer au con. Puis t’as appris la misère dans laquelle il a foutu la famille et ton sang n’a fait qu’un tour. Tu aurais limite pu le maudire, lui et sa future descendance, si seulement tu en avait eut les capacités - et que tu y croyais un minimum, à la magie vaudou.

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(#) Re: from now on (( joanne ))    Jeu 31 Mar - 0:31
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[ From Now On ]
@Eli Harel
Je sens que je perds le contrôle, et bien malgré moi. Pourtant, je ne me sens pas coupable, je n'ai pas envie de retenir mes larmes, mon angoisse grandissante. Les mains d'Eli contre ma peau me rassurent, je me sens enfin complète grâce à la présence de mon jumeau. Prête à déverser sur lui tous mes malheurs. Au fond de mon coeur, je culpabilise, me dit qu'il n'y est pour rien. Qu'il ne mérite pas de porter sur ses épaules le poids de mes propres traumatismes. Mais j'ai également un petit diable sur l'épaule qui n'arrête pas de me chuchoter que je suis faible, trop pour supporter toute seule l'écrasante vérité. Celle d'être une victime, tout simplement.

Quand Eli évoque, sans forcément être franc, mon ex mari, je me redresse, aux aguets. Mon frère se fourvoie, aveuglé par une haine viscérale mais honnêtement justifiée. Depuis toujours, il avait vu juste : la personne en qui j'avais placé ma confiance, le père de ma précieuse Alba, m'avait menti. Caché son addiction aux jeux, celle qui nous a mis sur la paille en moins de temps qu'il m'en a fallut pour me rendre compte de la situation. J'ai gagné le divorce, rapidement, sans bavure, sans discussions. Et depuis, je n'ai pas de nouvelles de lui. Tant mieux, je n'en ai pas besoin, ma fille non plus. J'ai enfilé la casquette de mère célibataire depuis longtemps maintenant et je ne regrette en aucun cas ma décision. Justement, en me souvenant de cette dure période de ma vie, j'ai le ventre qui se tord. Voilà la triste vérité : je ne suis plus cette femme là. La Joanne trompée, abusée, flouée avait su répondre aux coups donnés par la vie. Elle s'était défendue, avait cherché des solutions grâce à ce détective privé. N'avait eu besoin de personne pour changer de carrière professionnelle, avait simplement écouté ses envies, suivi son instinct.

Mais maintenant, cette Joanne semblait lointaine, inaccessible. Je n'étais plus cette personne, j'étais brisée, fatiguée, déçue et incertaine. Je voulais retrouver le contrôle de ma vie, tout simplement.

Le silence devenait gênant. Je planta mon regard dans celui de mon jumeau, comme dans un miroir. J'étais si fière de lui, de sa capacité à rebondir malgré les derniers évènements de sa vie. Il était mon inspiration, représentait la force que j'avais envie de retrouver. Je devais me livrer, autant pour mon bien que le sien. Il devait comprendre à quel point j'étais heureuse de le retrouver, de partager mon quotidien avec la moitié de mon âme. Mon jumeau adoré.

Je me perds depuis trop longtemps dans son regard, je sens que je dois enfin me livrer. Je dégage doucement une de mes mains pour attraper mon gobelet de thé, qui est devenu froid depuis tout ce temps écoulé. Je grimace, je déteste ce goût. Non chauffé, mon breuvage adoré est imbuvable. Je le repose doucement et répond enfin à Eli :

- Non, pas du tout Eli, ça ne le concerne pas. C'est moi... Tu sais, ce qu'il m'est arrivé à Seattle, je...

Ma gorge se sert, les larmes inondent mes joues. Je me sens minable, noyée sous toute cette pression qui ne semble jamais diminuer.

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(#) Re: from now on (( joanne ))    Jeu 31 Mar - 17:07
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@Joanne Harel
Lourdeur d’un silence que tu n’as pas voulu à l’origine. Elle plante son regard dans le tiens, un miroir aux alouettes reflétant la part manquante de chacun de vous. Toi, sa version masculine et elle, ta version féminine. Les deux faces d’une seule et unique pièce. Elle se perd dans tes yeux et c’est ta main qui se perd sur sa joue, tout en douceur. Douceur qu’elle te connait depuis toujours, que Reid te connaît aussi depuis toujours. La famille c’est quelque chose de sacré. Elle boit son thé et cela te rappelle que tu as une boisson chaude à descendre toi aussi. Elle grimace, écho trouvé sur ton visage marqué de fines rides laissées par la vie et ses emmerdes dans lesquelles tu t’enfonces très souvent tête baissée. Cela ne concerne pas son ex-mari. Tu ne sais pas si tu dois être soulagé ou d’autant plus inquiet pour elle. Cela ne le concerne pas lui, mais bien elle. Elle est ce qui lui est arrivé à Seattle. Elle est ce qui t’a donné des cheveux blancs d’inquiétude. Elle se laisse submerger par les émotions et tu ne sais quoi dire, pour l’instant, si ce n’est simplement te montrer présent à ses côtés. Tu la prends contre toi, venant poser sa tête contre ton épaule. Qu’elle prenne le temps qu’il lui faut pour se confier, vous avez toute votre journée, toute votre après-midi. L’épaule réconfortante, l’oreille attentive. Ta main glisse dans sa chevelure sombre, venant jouer avec quelques mèches alors que tu ne sais toujours pas quoi lui dire. Tu sais ce qu’il s’est passé. Tu n’en connaît pas les détails exactes, mais tu sais assez de choses pour comprendre son état. Tu perds un baiser sur son front, avec délicatesse, pour la rassurer.

Eh … c’est fini … c’est loin tout ça. T’es à la maison maintenant … d’accord ? Tout va bien se passer … On est tous là pour toi ma chérie. Et puis … bon sang chasse moi ce regard, t’as pas à te sentir honteuse de quoi que ce soit … ça arrive à tout le monde une mauvaise aventure, cela ne fait pas de toi une mauvaise personne pour autant ou … ou quelqu’un qui ne sait pas y faire. T’as une fille formidable, t’es encore là. Et j’pense que c’est le principal ma poupette.

Tu fais de ton mieux, pour la réconforter, pour l’inciter à sortir tout ce qui doit sortir. Parce que s’il y a bien une chose que tu as fini par apprendre au fil du temps, c’est que de laisser les gens se dévoiler tout seul est bien plus bénéfique que de poser 15 questions à la suite et de noyer la volonté de la personne, de la faire se sentir de trop. C’est ce que tu veux éviter à tout prix, qu’elle se sente de trop. Ici, c’est votre ville, votre fief. Qu’elle se sente libre de tout te dire, aucun secret entre vous. Règle d’or pourtant tant de fois laissée de côté par ta propre pomme. Tu laisses traîner, tu laisses sous un tapis certains de tes problèmes. Tu ne parles pas de tout, mais peut-on vraiment dire que ce sont des secrets ? Pas vraiment. Frère et sœur par hasard, amis par choix. Voilà ce que vous êtes. La paume de la main, avec douceur, essuie les larmes de la frangine.

tu n’as jamais été seule et là tu l’es encore moins …

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(#) Re: from now on (( joanne ))    Dim 1 Mai - 13:52
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