La température qui marque la peau de ces sillons de sueur, l’éventail de papier qui bat avec frénésie pour forcer le courant d’air. Rien ne va plus, la chaleur étouffe, brûle la nuque. Seul le soleil qui se couche est un soulagement. Un bref soulagement lorsque sous la chaleur de la canicule, c’est aussi l’électricité de la ville qui s’endort. Plus rien ne fonctionne… Le réfrigérateur ne laisse même plus entendre le ronron de son moteur. Combien de temps durera cette panne ? Certain‧e‧s ne prennent même pas le temps de réfléchir ou de se dire que ça pourrait durer une heure ou plusieurs jours. C’est plutôt l’occasion de se retrouver pour s’amuser ! Dans le Faubourg plusieurs voisin‧e‧s commencent à se rassembler, vidant leur réfrigérateur et congélateur pour organiser un immense barbecue. La soirée chaude brille d’un nouveau regard, alors que toutes ces personnes festoient l’arrivé de l’été.
fonctionnement de l'intrigueVoilà, tu as choisi le troisième degré pour l’intrigue. En quoi ça consiste ? C’est simple, il suffit de rp normalement en pimentant l'intrigue sans savoir ce qui se produira lorsque tu lanceras le dé. Que de mystère !
Il faut savoir qu'il y a vingt facettes au dé et vous ne pouvez en tirer qu’un à la fois : Cinq facettes BONUS. Cinq facettes MALUS. Dix facettes nommées WTF qui comprennent des options un peu plus inattendues et saugrenues.
Tu es libre de jouer le dé quand tu veux, aucune restriction si ce n’est de mettre 1 pour lancer le dé. Ça peut venir après chaque poste ou alors après chaque tour (en gros quand chacun aura posté une fois). Pour votre intrigue, il faudra sélectionné le dé INTRIGUE : BARBECUE. Amusez-vous bien !
Le printemps était arrivé à la Nouvelle-Orléans et avec lui une chaleur qu'il était parfois difficile de supporter. Ce soir-là, Elijah revenait d'une journée d'interventions compliquées avec ses collègues pompiers. Il était rincé de sa garde et n'avait qu'une envie en rentrant chez lui : prendre une bonne douche et se poser sur sa terrasse pour profiter du peu d'air frais qu'il y aurait lorsque la nuit serait tombée. Peut-être même qu'il pourrait compter sur la présence d'un @Ashley Gilmore qui connaissait l'adresse maintenant et qu'il avait invité en sortant de la caserne. Mais le beau brun ne semblait pas disposé à le rejoindre, il avait semble-t-il quelque chose de prévu. Rien d'affolant mais quand il entretenait le mystère comme ça Ash, tout de suite Eli s'imaginait le pire. Peut-être qu'il voyait d'autres hommes. Peut-être qu'il n'avait pas aimé leur soirée dans le noir. Peut-être qu'il stressait pour rien, aussi. Alors il se contenterait d'une soirée en solitaire et d'une bière bien fraîche.
De retour à la maison il avait trouvé son chien Donnie couché sur le sol en béton du garage, profitant pleinement du frais du sous-sol. Une bonne douche plus tard et quelques ventilateurs branchés ici et là dans la maison, Elijah s'asseyait torse nu sur sa terrasse pour se désaltérer et répondre aux derniers messages envoyés par Ashley ou Soa, mettant par la même occasion son téléphone presque à sec en charge. Ce n'est qu'un peu plus tard, au moment de se demander ce qu'il allait bien pouvoir faire à manger pour ce soir qu'il constata avec effroi qu'il n'y avait plus de courant. Direction le sous-sol pour vérifier si ce n'était pas le disjoncteur mais non, ça semblait général. Il ne met pas longtemps à sortir du garage son groupe électrogène, l'emmenant aussi loin que possible au fond du jardin histoire d'éviter au voisinage des nuisances sonores. Ça sauverait au moins ce qu'il conservait dans ses congélateurs jusqu'à ce que l'électricité revienne. Pour l'heure il s'assurait que ses proches aillent bien : Ash, Soa, ses collègues pompiers et journalistes vivant dans le quartier... proposant son aide si nécessaire. Malgré la fatigue Elijah se décidait à sortir Donnie, prenant toutefois son téléphone et ses 6% de batterie avec lui, enfilant à la hâte un tee-shirt et des baskets avant de partir. Le chien gambadait comme un fou, profitant de l'air plus frais et plus respirable de la nuit tombante. Sur le chemin, ils avaient croisés Billy. Il l'avait déjà vue dans une émission de télé, certains en ville la trouvaient perchée, mais Eli ne lui avait jamais parlé avant ce soir, se contentant de brefs signes de la main quand il passait à côté d'elle les autrefois. Puis, sans trop savoir comment, ils s'étaient retrouvés à marcher ensemble le long de cette grande allée entourée d'arbres avant de croiser Sunil qu'il ne connaissait pas non plus. Une discussion entamée plus tard et les voilà en train d'organiser un barbecue pour sauver les vivres que chacun estimait périssable.
Rendez-vous était donné dans le jardin du numéro 404, chez Elijah. Les saucisses et quelques côtelettes seraient bientôt cuites, les légumes aussi. L'ambiance était bonne et détendue, ça faisait du bien. - Vous êtes ici depuis longtemps ? une question comme une autre pour en terminer avec les sujets un peu bateau du style "il fait chaud" et leur permettant de commencer à parler un peu d'eux. - J'ai déjà vu ton émission qu'il adresse dans un sourire à Billy. - Ça fait longtemps que tu fais ça ? Il n'est pas au courant du lien qui unit la jeune femme à son ami @Toby Reilly mais peut-être qu'il aura l'occasion de l'apprendre plus tard dans la soirée. Il dirige son regard vers Sunil dont il ne sait pas grand chose non plus. - Et toi tu bosses dans quoi ? Ok c'est pas beaucoup plus original que la météo mais il faut bien commencer quelque part.
Cette chaleur me rappelle mon enfance. Je ne la crains pas, même étouffante, même aliénante. Elle fait partie de mon ADN, elle est même inscrite sur ma peau. Je me traîne alors comme un badaud, rentrant d'une journée plus difficile que d'autres du bureau, rentrant des courses. Rien d'autre de prévu que de m'affaler sur le canapé avec des bières bien fraîches et un bon classique de Thalaivar.
Sauf qu'en ouvrant le frigo, pour justement mettre les bières au frais, je constate qu'il n'y a plus de jus. Encore un truc qui me rappelle mon enfance. Je ris tout seul dans la cuisine, imaginant encore mon ancien voisinage s'engueuler à savoir à cause de qui l'électricité avait pété. J'étais pas dans un quartier trop pourri, ça marchait bien en règle générale, mais, par grande chaleur comme aujourd'hui, quand les pales tournaient à tous les plafonds de toutes les maisons, à une heure où tout le monde regardait la télévision, il suffisait que la voisine du bout passe l'aspirateur au moment où d'autres prenaient une douche à l'eau chaude pour que ça sature.
Qu'importe, y'a de l'inertie, dans ces choes-là. Tant pis pour les bières toutes neuves, mais celles déjà au frigo devraient être encore à une température agréable dans une heure ou deux. En attendant, je sors un peu chercher le fiston. Enfin, le chat. Mon autre fiston, il est assez grand pour rentrer tout seul.
En chemin, je croise des voisins, que je ne connaissais que de vue pour la plupart. J'ai pas des horaires commodes, ni un mode de vie qui me rend très sociable. D'habitude, quand je rentre, c'est alcool et canapé, et y'a plus personne jusqu'au lendemain matin.
À les entendre parler, il fallait vider les frigo et les congélo tout de suite. Je n'osais trop rien dire, et ma foi, puisqu'un barbuc géant se dessinait, qui étais-je pour m'y opposer ? Il n'y a jamais de mauvaise raison quand il s'agit de boire et de manger, même entre voisins qu'on ne connaît pas plus que ça. Alors allons-y pour ajouter un peu de barbaque, pour une fois, ça me fera du solide à avaler.
Billy et Elijah semblaient bien discuter, en tout cas le second avait l'air de connaître le métier de la première, ce qui n'était absolument pas mon cas. Et je crois qu'en l'occurrence, il valait mieux que je reste à l'écart. Athée convaincu venu d'un pays dont la religion principale est incapable de compter le nombre de ses propres dieux, il fallait pas me demander mon avis sur la question.
Quand on me demande alors ce que moi je fais dans la vie, j'ai un temps d'arrêt, j'affiche un grand sourire, m'imaginant sortir mon badge et lancer une enquête sur la provenance des produits circulants alors. Mais je me retiens, et annonce simplement :
- FBI. C'est comme à la télé, mais avec moins de tirs et plus de temps pour taper et recevoir les rapports.
C'est pas du tout comme à la télé, donc. Et puis, je me retourne en changeant totalement d'attitude en voyant arriver Flint, mon chat, que j'étais à la base venu chercher. D'habitude, il a les mêmes rituels que moi. Dés que je rentre, c'est ronron et canapé. Mais pas là. Monsieur faisait le fier, une grenouille entre les babines. La malheureuse semblait encore vivante, comme si elle attendait que quelqu'un l'embrasse pour révéler sa vraie nature et pouvoir ainsi échapper au félin. Elle peut toujours rêver ! Si je me penche pour attraper un animal, c'est rien que le mien, que je présente fièrement à l'assemblée :
- Mon deuxième fils, Flint ! Le premier devrait pas tarder à arriver, enfin, il est étudiant, on sait jamais trop quand ils rentrent, à cet âge là... vous avez des rejetons, vous ?
La question ne s'adressait à personne en particulier, et à tout le monde en général. C'était juste histoire de faire la conversation.
statut civil : besoin de liberté, de voir le monde sous un angle loin de celui qui l’a aimé. partie sans demander plus, sans lui offrir plus, elle vit sa vie comme celle qu’elle est.
occupation : miroir de l'au-delà. elle les voit. elle leur parle. elle les chasse. fiction aux yeux des plus rationnels, croyance dans le regard de celleux qui espèrent. entre la vie et la mort, elle anime une télé-réalité où elle tient le rôle d'enquêtrice paranormal. chimère. vérité. tout cela se retrouve ailleurs pour elle.
habitation : dans les montagnes russes qu'elle partage avec lily et reid
disponibilité : busy but ask ; 8 en cours
blackout / @Elijah Tate & @Sunil Kumarantw : hypersexualisation Ongles griffant l’écran de son portable, lèvres qui marmonnaient des mots alors que les emojis d’appréciation virevoltaient sur son écran. Elle parlait avec autant d’enthousiasme qu’elle le pouvait en enjambant les boîtes disposer un peu partout. « Non mais vous vous rendez compte, je change de coloc et me revoilà empêtré dans des cartons ! Par chance, il est mignon… Je rigole, il est super canon ! Il est pas là malheureusement, sinon je suis sûr il se baladerait topless sous cette chaleur, mais… » Blackout. Fin. « C’est quoi ce bordel ? Vous avez toujours de l’électricité ? » Continuant de parler à ses abonnés, Billy allait chercher une lampe torche, kit important pour toute ghosthunter. Filet de lumière éblouissante qui caressait les murs, moulant les racoins d’une douce lumière. Poussant un soupir, elle leur souhaitait une bonne soirée dans l’espoir d’économiser sa batterie le temps de la panne. Hic pour la poupée, sans portable, sans histoire à raconter, sa vie ne semblait pas complète. Elle n’était pas le genre de personne à pouvoir s’en priver, véritable addiction. Besoin vital. Sang qui circulait dans ses veines tel l’électricité dans un fil. Tapotant sa main avec sa lampe, elle avait l’impression que le temps jouait contre elle. Si elle ne pouvait pas rester là à ne rien faire, autant faire ce qu’elle aimait le plus en dehors de tout cela. Trouver un nouvel endroit hanté. Sandale à plateforme démesurée, short beaucoup trop petit qui moulait le courbe de ses fesses et croctop sans soutif, la jeune femme quittait son appartement déjà hanté par les souvenirs de ceux qui y logeaient. Elle dévalait les marches aussi lourdement qu’un éléphant, son regard se posant sur le faisceau de lumière que sa torche projetait. Dans la cage d’escalier, la chaleur se faisait sentir, plus pénible que son appartement où quelques minutes plus tôt la clime ronronnait encore, dorlotant sa chair d’une douce caresse fraîche. Là c’était plutôt la chaleur assommante qui se glissait sur chaque parcelle de sa peau, venant imprégner les plies de perles. Franchissant la porte, elle poussait un souffle se désolant de ne pas voir une différence entre intérieur et extérieur. Le soleil couchant qui offrait un panorama de feu la fit tout de même sourire. Économisant la pile le temps que les cieux enveloppent la ville de son drap étoilé, Billy s’engouffra dans les rues de son quartier.
Tournant sur un coin de rue, l’enquêtrice tombait nez à nez avec un homme accompagné de son chien. Petit brin de femme qui s’imposait, aimant la conversation, mais aussi les animaux. Son attention bien plus porter sur l’animal que son maître, Billy se retrouva bien vite emballée par une conversation canine. Les hauts et les bas des plaisirs que l’on pouvait ressentir ça et là sans ressentir la solitude. Billy, elle comblait sa solitude par un coloc, toutou du nom de Kalev. coucou karine si tu lis, oops, love you Elle ne le dirait pas à voix haute cela dit, mais ça possédait son charme un coloc, surtout le sien. Discutant, elle finit par avouer dans une moue délicieuse « Je sais pas cuisiner… Et là… Avec cette panne, je suis mal barrée. » Triste réalité, mais surtout délicate tentative de se trouver une solution en papillonnant de ses longs cils sombres. Bien loin du flirt, elle cherchait simplement à être opportuniste et si elle déboulait chez Reid avec l’intention qu’il fasse comme à son habitude, Bram ne ferait que la mettre dehors à coup de pied ! En moins de temps qu’il n’en faut, voilà qu’ils étaient trois voisins organisant un barbecue à la bonne franquette. Quelque chose de conviviale qui la projetait des années en arrière alors qu’elle n’était qu’une petite fille admirative de son père. Ce dernier qui possédait une chaleur envahissante, proposant souvent aux voisins de se joindre à eux. Dans la petite cour de leur appartement grotesque, les voisins se retrouvaient discutant et riant comme si leur vie avait toujours été liée. À cette pensée, Billy laissa un sourire prendre place sur ses lèvres.
Revenant avec quelques aliments de son frigo, notamment un lait aromatisé à la fraise, Billy laissa Elijah et Sunil s’occuper du barbecue. Elle allait pas prendre le risque de se briser un ongle, enfin, c’était surtout pour eux s’ils ne désiraient pas une indigestion en plus d’une panne électrique ! La paille de sa boisson laitière coincée entre ses pulpeuses, elle sirotait en laissant ses billes basculer sur l’un et l’autre des deux hommes. « Depuis mon enfance. » Une vérité, mais depuis quand, elle l’ignorait. Pour elle, la Nouvelle-Orléans c’était sa famille, elle ne pouvait pas s’imaginer ailleurs. « Oh c’est vrai ! Comment tu trouves ça ? Reid est un tantinet trop rigide, j’ai beau lui dire qu’il devrait se détendre, mais il ne fait rien. Du coup, on doit reprendre certaine prise, c’est pas vraiment pratique. » blablata-t-elle en gesticulant de sa main libre comme pour mieux exprimé ses paroles. « Hm. À MTV ? Ça va faire deux ans, enfin on commence le tournage de la seconde saison prochainement. Avant, j’avais une chaîne youtube et je fais aussi des podcasts sur le sujet. » finissait-elle en reprenant sa paille entre ses lèvres. Sunil, le plus discret d’entre eux, finissait par faire entendre un peu plus sa voix, relevant en coin les lèvres de la jeune femme. « Waouh le FBI vraiment ? Dans quel département ? Je suis sûr que vous vous amusez à montrer votre badge pour frimer ! » Avoir sa langue dans sa poche c’était pas vraiment le genre de Billy, elle disait souvent ce qui lui traversait l’esprit avant même de penser. « Et toi ? » demandait-elle finalement à Elijah qu’elle ne connaissait pas non plus, mais étant assez polie pour retourner la question et cela juste avant de voir un chat arriver grenouille à la bouche. L’adorable bête fit pousser un cri à la jeune femme, envoyant son lait à la fraise en pleine face du propriétaire de la maison. « Mais il est trop adorable ! Et cette grenouille, vous croyez que c’est un prince transformer en batracien ? » Entrant dans son propre délire, elle n'écoutait plus vraiment la discussion, éludant ainsi la question des enfants. Ce qui n’était peut-être pas plus mal vu son manque de talent avec ceux-ci !
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