- my loneliness is killing me.

31 ans | célibataire | peintre | straight forward


spontanée | désinvolte | sensible | intrépide | obstinée | curieuse | joueuse | rêveuse

Even if I'm not here to stay.(one) Elle n’a jamais connu son père. Elle aurait voulu être une femme forte, indépendante. Que ça ne l’affecte pas, que l’influence forte laissée par sa mère lui suffise. Mais, profondément en elle, elle a ce manque. Ce vide laissé par la curiosité inassouvie de la moitié de son héritage. Elle a appris récemment la mort de ce dernier. Une lettre destinée à sa mère et à elle, envoyée de New Orleans. Elle qui n’avait jamais connu les joies d’une présence paternelle, devait maintenant composer avec la mort de ce dernier, avec ce deuil qu’elle ne savait pas comment assimiler. La lettre, signée par un bon ami de cet homme, était accompagnée d’une photo. Un portrait de l’homme – banal et vieillit, quoi qu’elle pût lui deviner un certain charisme à l’époque – entouré de jeunes adultes. Ses enfants. Ses autres enfants. Elle réalisait qu’il ne pouvait pas y avoir une grande différence d’âge entre elle et les plus vieux. Elle n’eut qu’à lever les yeux vers sa mère, croiser son regard teinté de honte, pour réaliser qu’elle avait été l’autre femme. Et, elle, l’enfant issu d’une aventure. L’enfant qu’on ne désire pas. Du moins, celui qui n’existe pas officiellement. Celui qui grandit sans père. (two) Sa mère a toujours fait une priorité de garder sa vie romantique loin de sa fille. Loin de leur petite demeure. De peur qu’elle s’attache à eux, à la recherche d’une figure paternelle, et qu’ils ne les quittent. C’est sans doute pourquoi Laura est autant mystérieuse sur ses relations, n’arrivant pas à s’afficher, à même prononcer les mots je t’aime. Pourtant, malgré ses apparences détachées, Laura c’est une amoureuse de l’amour. Elle dévore tout ce qui a de plus romantiques et clichés. Elle se nourrit à coups de comédies romantiques et de romans à l’eau de rose. Elle recherche ce happy ending, même si elle repousse tout ce qui s’approche d’elle avec trop de sincérité. (three) Le dessin. La peinture, surtout. Toujours, tout le temps, partout. Elle traîne des calepins avec elle partout où elle va. Si, par malchance, elle n’a pas de papier sous la main, c’est les surfaces, les murs, ses bras, n’importe quoi qui a le malheur de lui tomber sous la main qui se transforme en canevas. Ce qu'elle aime par-dessus tout ce sont les murales. Des canevas géants, un mur, le plafond. Il n'y a pas un coin de son ancien appartement qui n'a pas été transformé en œuvre d'art (four) Si elle peut s'appliquer longuement et attentivement sur une peinture, Laura est d'ordinaire plutôt tête en l'air, sa durée d'attention très courte. Il n'y a que la peinture et la lecture qui sachent la retenir. Elle a cette façon de plonger dans sa lecture intensément. Elle peut commencer un ouvrage le matin et le terminer le soir - au diable les appels, au diable les repas, la vie autour. Elle est dans cette bulle et il n'y a absolument rien autour d'elle qui puisse la ramener dans le commun des mortels. Elle aime toutefois se trouver dans des pièces où il y a d’autres personnes, des discussions, de la vie. Il lui est aussi impossible de peindre dans le silence. Elle doit absolument faire jouer de la musique à tue-tête. (five) Laura ne conduit plus depuis quelques années. Lors d’une nuit orageuse, elle a eu un accident. Elle en est ressortie avec quelques ecchymoses au visage et un bras dans le plâtre. Rien de réellement grave, mais elle n'a pas repris le volant depuis. Elle dit qu'elle préfère marcher et ou se déplacer avec une bicyclette, qu'elle aime profiter de l'air frais. En vérité, elle a peur. (six) Laura adore la nuit. Le silence, les criquets, la noirceur et l'ambiance. Elle pourrait passer des heures et des heures couchées sur l'herbe à observer l'infinité du ciel. Elle se sent aussi particulièrement inspirée une fois la nuit tombée. Il n'est pas rare qu'elle ne sorte de son atelier qu'aux petites heures du matin en traînant les pieds avant de s'affaler dans son lit. Et elle a aussi cette fâcheuse habitude de dormir avec la fenêtre de sa chambre ouverte. Peu importe la saison. Belle journée, comme pluvieuse. (seven) Ales, l’ami de son père, l’a accueillie chez lui, dans son b&b. Elle avait hésité à accepter l’invitation laissée dans la lettre qui lui annonçait le décès de père biologique. Mais, pourtant, elle ne put se retenir de céder à sa curiosité. Toute sa vie, elle s’était questionnée sur son père, sur la moitié de l’être qu’elle était. Et elle avait enfin la chance d’obtenir des réponses, bien qu’il fût trop tard pour faire sa rencontre. Elle est débarquée chez Al es et il lui a ouvert grand sa porte. Refusant qu’elle lui offre quoi que ce soit pour son hébergement. C’est ce que ton père aurait voulu que je fasse. Ils ont fini par trouver ce terrain d’entente où elle fait quelques petites tâches ici et là, surtout pour se donner bonne conscience – ou se convaincre qu’on ne lui fait pas la charité. (eight) Il n’était pas prévu, lui. Le fiancé de sa sœur – demi-sœur. Rencontré par hasard, avant qu’elle ne débarque dans leur vie, avant qu’elle vienne chambouler leurs existences. Quelques regards, quelques sourires échangés au bar. Et, une soirée passée ensemble à se découvrir, à s’apprivoiser. Attirés comme deux aimants. Un simple baiser en guise d’au revoir. Puis, elle le revu, à sa grande surprise, alors qu’elle frappa chez sa sœur. (nine) Elle a de la difficulté à digérer le fait que sa vie aurait pu être très différence si sa mère n’avait pas été la maîtresse d’un homme marié. Il n’a jamais laissé sa femme pour elle, mais est tout de même la raison pour laquelle cet homme a vécu une double vie toutes ces années. L’incompréhension qu’elle se soit infligé une vie de solitude, à toujours être le secret, le numéro 2. Et, pourtant, la voilà elle-même à ne cesser de penser à un homme pris… (ten) Elle projette une image assez fausse de sa personne. On la croit vide, insipide ou stupide. Elle le sait et, en réalité, elle utilise cette image comme une carapace. Une façon de se protéger des gens qui pourraient s’approcher d’elle avec de mauvaises intentions. Elle n’est pas dupe. Elle se cache derrière le stéréotype qu’on prend pour acquis et c’est sa manière à elle de se protéger. C’est, en réalité, une personne sensible et fragile. Elle a déjà trop perdu, trop souffert. Elle ne sait pas si elle pourrait encore tenir le coup si on lui faisait du mal et, ainsi, elle s’assure que personne ne soit en mesure de le faire – elle ne laisse personne s’approcher de trop près.



mes rps terminés :
get out of my brain w/ @louis baldwin
nom du rp w/ prénom nom
nom du rp w/ prénom nom

les femmes
@holly kehler demi-soeur
La plus jeune de ses demi-sœurs. Toute en douceur, en fragilité. Laura ne peut s’empêcher de regretter d’être débarquée dans leur vie quand elle voit le grand regard attristé d’Holly. Elle comprend qu’elle adorait son père – leur père. Qu’elle vient de lâcher une bombe au sein de leur famille. Mais, Laura, a besoin de savoir. Besoin de se rapprocher de cette famille dont elle ignorait l’existence il y a quelque temps à peine. Elle espère pouvoir devenir proche d’Holly comme cette dernière semble près de son frère et de sa sœur.

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@daisy kehler demi-soeur
Il serait difficile de ne pas faire le rapprochement entre Lya et Laura. Elles ont le même âge… Forcément, leurs mères ont été enceintes au même moment. La différence entre elles ? Une a grandi avec un père et l’autre non. Il a choisi Mme Kehler, il a fondé une famille. Ils sembleraient aussi que les demi-sœurs aient un autre point commun : un goût similaire chez la gente masculine. 

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@sonya watkins retrouvailles
Elle avait sept ans quand sa mère et elle ont déménagé loin de la Louisiane. La vingtaine d’année qui s’est écoulée depuis a œuvré sur bon nombre de ses souvenirs des premières années de sa vie. Pourtant, elle a reconnu ce visage instantanément. S’ils ne sont plus les enfants qu’ils étaient à l’époque, ils sont heureux de se réapprivoiser et de découvrir ce que la vie a fait de leur ancien partenaire de jeu.

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@Mónica Caleruega girl next door
C’était la fille d’à côté lorsque Laura était enfant. Leurs mères se serraient les coudes, elles avaient eu un parcours similaire. Deux mères célibataires élevant seules leur jeune fille. Il n’était pas rare que Laura soit gardée chez Mònica et vice-versa. Elles ont grandi ensemble les premières années de leur vie. Laura voyait la petite Mònica comme une sœur. Se raccrochant comme elle le pouvait à une impression de famille. Puis, elle et sa mère sont déménagées et elle a perdu contact avec la fille d’à côté. 

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@nilla birdwell 'voisine'
Les deux femmes sont actuellement logées au Burgundy's. Leur chemin s'est croisé à quelques reprises dans les couloirs avant qu'elles se retrouvent toutes les deux réveillées au beau milieu de la nuit. Dans le salon commun, deux inconnues qui apprennent à se connaître, qui s'écoutent et essaient de s'aider mutuellement. 

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les hommes
@louis baldwin fiancé de sa soeur/attirance
Elle ne s’ouvre jamais, Laura. Elle se protège et se referme. Se cache derrière un sourire aguicheur et des œillades langoureuses. Pourtant, ce soir-là… Elle s’est laissée aller. Elle s’est livrée à ce bel inconnu au bar. Et elle s’est surprise à penser à lui. Trop. Le souvenir de leur baiser lui brulant les lèvres. Et elle le revu … Louis Baldwin. Officiellement présenté à elle comme étant le fiancé de sa demi-sœur. 

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@reed kehler demi-frère
Le seul fils de la fratrie Kehler. Peut-être que ça les rend automatiquement moins en ‘compétition’ l’un et l’autre. Mais Laura le sent aussi très protecteur envers ses deux sœurs… chose qui l’attendrit énormément. Elle espère avoir l’occasion de passer plus de temps seule avec Reed et d’apprendre à le connaître. Elle espère trouver en lui des images de ce père qu’elle n’a jamais connu. Elle comprend qu’ils ont peur d’elle, qu’ils se méfient. Mais elle connait ses intentions et espère pouvoir se tailler une place au sein de cette fratrie de laquelle elle estime avoir une petite place.

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ales castro (pnj) allié, figure paternelle
C’est lui qui lui a envoyé cette lettre qui a changé sa vie. Il lui annonçait la mort de son père, mais lui offrait aussi un support inattendu. Il lui a laissé une adresse, celle de son b&b, si jamais elle avait besoin de quelque chose, il serait là. Elle a hésité avant de se lancer, de tout plaquer pour se rendre là. Il est devenu son point de repère, ici. Elle se plait à lui parler, poser des questions sur son père, l’observer et essayer de deviner si son père et lui avaient des manies et des tics en commun.

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