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stop the clock


Les arbres ondulent, les feuilles volent. La verdure s’agite sous la brise chaude qui balaye le parc. Les rayons sont chauds quand ils s’abattent sur son derme. Journée d’hiver douce, trop douce. Soleil au zénith, et sourcils froncés alors que ses azurés difficilement suivent la silhouette d’Oliver sur le terrain de baseball. Le dos est droit contre le dossier du banc. Rigueur dans l’échine, par habitude, par réflexe. Tiens toi droite, Lara. Les épaules conditionnées et les reins trop cambrés, parfois. Il y a l’équitation à blâmer, aussi. Compétition sur compétition, à forcer les muscles, à tendre les membres. Majestueuse sur son cheval imposant. Une décennie depuis qu’elle a rangé ses bottes. Pourtant, l’adrénaline vibre encore dans ses veines aux souvenirs qui dansent dans sa mémoire. L’aiguille de sa montre marque un tour de cadran. Il s’épuise à courir, Oliver, se dépense loin des différents écrans. Sa main sert d’ombrelle à ses yeux, et son regard s’aventure sur les passants occupés à fouler l’herbe fraîchement tondue. Elle se demande à quoi il ressemble, l’inconnu qui doit les rejoindre. Le bon samaritain, le sauveur. Celui qui va effacer la moue boudeuse de son neveu. L’humeur est changeante pour ce pré-adolescent grincheux. A cause d’un sweat égaré, oublié bêtement sur un autre banc. Pas n’importe quel sweat, qu’elle se rappelle constamment. Celui de son père, à Oliver. Et il le porte comme une seconde peau, s’accroche à l’odeur désormais factice d’un paternel disparu. Elle se redresse, décroise et recroise les jambes, met en évidence l’écharpe vibrante autour de sa nuque. Un code couleur pour se repérer facilement parmi la foule qui grouille. Les billes s’attardent sur une ombre qui s’avance, sur les traits qui semblent familiers à travers les rayons aveuglants. Elle plisse les paupières jusqu’à ce que le visage se dessine plus clairement. La surprise lui fait détourner le regard, puis la tête. Elle se lève dans un élan, tête baissée. Elle se trompe de direction dans la précipitation de vouloir s’éloigner avant qu’il ne la remarque, pour finalement se retrouver nez à nez avec lui. Pupilles rondes, les pas sont maladroits quand elle lui tourne le dos dans une dernière tentative de s’échapper, mais c’est les yeux clos et les lippes pincées qu’elle se retourne finalement pour croiser ses iris. Clark ! Hey, soufflé dans un raclement de gorge gêné. T’as pas changé. Un sourire discret étire les commissures. Et à aucun moment, ça lui traverse l’esprit qu’il pourrait être l’étranger qu’elle attend.
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(#) stop the clock, clark    Ven 18 Mar - 21:59
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Souffle chaud qui vint caresser son derme alors qu’il pressait le pas, le regard s’attardant sur le cadran de sa montre, remarquant les minutes qui défilaient plus vite qu’il ne l’aurait espéré. Heure du rendez-vous presque passée de cinq minutes déjà. Il était en retard, Clark. Absorbé par son travail, il n’avait pas vu l’heure passer. Comme à chaque fois. Perdu dans ses pensées lorsqu’il se mettait à créer, il oubliait tout ce qui se passait autour de lui, tout ce qui l'entourait. Et ce rendez-vous d’une importance capitale pour un petit garçon encore inconnu à ses yeux ; il l’avait presque oublié, lui aussi. Il avait rassemblé ses affaires et quitté l’atelier, espérant qu’elle l’avait attendu, cette mère soucieuse du bonheur de son enfant, cette inconnue qu’il avait contactée quelques jours plus tôt pour un sweat trouvé, abandonné sur un banc. Sans doute qu’il n’y aurait pas prêté attention, Clark, si son regard ne s’était pas posé sur l’inscription notée à l’encre noire sur l’étiquette. Écriture légèrement bancale, presque enfantine. Celle d’un petit garçon, probablement. Curiosité qui l’avait poussé à déchiffrer ces quelques mots, cette inscription adressée à la personne qui tomberait par hasard dessus. Et il s’était imaginé ce qu’il devait ressentir, cet enfant, en pensant que le sweat était perdu. Il ne connaissait pas l’histoire qui le liait à ce vêtement et pourtant, son intuition l’avait poussé à croire qu’il ne s’agissait pas d’un vêtement comme un autre. Personne n’inscrivait son nom et son numéro de téléphone sur l’étiquette d’un sweat sans importance. Pourtant, il avait hésité un instant à le reposer sur le banc, mais, en fin de compte, il n’avait pas eu le cœur d’ignorer ces quelques mots. Il savait à quel point les enfants pouvaient s’attacher plus que de raison à certains objets. Il se souvenait des larmes qui n’avaient cessées de couler lorsque sa nièce, Ana, avait perdu son ours en peluche préféré, lorsqu’elle était enfant ; des heures qu’ils avaient passé à arpenter les rues de la ville pour retrouver l’objet tant convoité et de la joie qu’elle avait exprimée lorsque son père l’avait enfin retrouvé. Alors s’il pouvait éviter à un autre parent la lourde tâche de retrouver un objet égaré, c’était son devoir d’appeler le numéro inscrit sur l’étiquette. Le regard perdu sur la foule venue profiter de la chaleur généreuse qu’offrait cette journée ensoleillée, il n’avait pas remarqué la silhouette qui s’approchait de lui, manqua la percuter lorsqu’elle s’arrêta maladroitement face à lui. Sourcils froncés en observant cette silhouette étrangement familière qui lui tournait le dos, l’air agité. Il s’apprêtait à lui demander si tout allait bien lorsque son regard croisa le sien, son coeur manquant un battement en reconnaissant ces yeux azur dans lesquels il s’était tant de fois plongé. “Lara.” Surprise à peine cachée. Lara. Le prénom brûlant sur la langue de l’ébéniste. Celui qu’il n’avait plus prononcé depuis des années ; c’était bien plus facile ainsi. Un rire nerveux quitta ses lèvres à la remarque de la brune. C’était si banal, si anodin. “Peut-être pas physiquement.” Qu’il finit par répondre, la rancœur dans la voix. Les apparences étaient trompeuses, car il avait changé Clark. Sans doute plus qu’elle ne pouvait l’imaginer. Et elle en était la cause, Lara. Indirectement. Il voulait fuir Clark, s’échapper pour ne pas avoir à affronter le regard de celle qui l’avait trompé des années plus tôt, et alors qu’il allait s’éloigner sans un mot, un détail qui lui avait échappé jusqu’alors attira son attention. Comme un coup du destin, un coup du sort. Mauvaise plaisanterie de la vie qui s’amusait à torturer les cœurs brisés, il remarqua l’écharpe autour de son cou. Le signe distinctif proposé par l’inconnue qu’il devait rencontrer. “L’écharpe… C’est toi qui…” Sans terminer sa phrase, il tendit le sac contenant le sweat soigneusement plié et rangé à l’intérieur, attendant de retrouver son propriétaire. “Je crois que c’est à toi.” Et cette perspective laissait supposer qu’elle avait su aller de l’avant, la brune, contrairement à lui, que les fantômes du passé continuaient de hanter.
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(#) Re: stop the clock, clark    Mar 5 Avr - 15:47
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Les prunelles s’accrochent, les prunelles détaillent. Curiosité au bout des cils, alors qu’elle trace le contour d’un visage qu’elle a tant caressé de ses pulpes. Quelques rides en plus entre les sourcils, autour de la bouche, des yeux. La maturité du temps dessinée comme une carte sur le derme. Et ça lui fait bizarre, à Lara, de se tenir là, pieds joints, regard hésitant, face à lui. D’être le témoin d’un passé qu’elle pensait rangé dans une boîte. Puis il y a cette boule qui se loge au fond de la gorge. Grosse, imposante de culpabilité. Les souvenirs se confondent au creux des côtes. Une bague, un mariage. Un myocarde comblé de sentiments qu’elle voulait éternels. Oh, elle s’y voyait déjà, la brune. Madame Thompson. La femme de, à collecter ses sourires un à un pour les garder égoïstement. Mais la monotonie l’avait effrayé, alors que le quart de siècle tapait au carreau. Il était beau l’inconnu du bar, à papillonner des paupières et à lui offrir verre sur verre. Un shot d’adrénaline dans ses veines, et le goût du regret sur la langue au réveil. Elle n’avait pas su retenir Clark, et comment pouvait-elle lui en vouloir ? Elle se balance d’un pied à l’autre, sourcils haussés à sa remarque sèche. Evidemment… Hochement de tête, sarcasme contenu sur les lippes. Evidemment, qu’il a sûrement changé, qu’il lui en veut encore, qu’il la déteste aussi peut-être. Dix ans se sont écoulés. Dix longues années à naviguer sur des rives différentes. Elle ne doute pas qu’il n’est plus le même homme qu’elle a trahi. On a plus vingt cinq ans, qu’elle finit par ajouter. Elle se balance d’un pied à l’autre, les billes qui divergent vers la silhouette de son neveu, batte à la main. Son attention se reporte rapidement vers le blond à la mention de son écharpe. Sa main agrippe instinctivement les pans colorés, alors qu’elle croise son regard azuré surpris. Un rire s’échappe, sans qu’elle ne le contrôle. La probabilité que ce soit toi qui tombe sur ce sweat ! Elle s’empare du sac, jette un coup d'œil au contenu, les épaules secouées par le rire qui s’éteint doucement. On aurait voulu le faire exprès, on n’y serait pas arrivé. Parce qu’elle ne l’a pas croisé une fois, depuis la rupture. Et il a fallu d’un sweat égaré pour que leurs chemins se recroisent. Un simple bout de tissu. Quelle ironie. Merci en tout cas. Tu vas redonner le sourire à un petit de dix ans bien grincheux. Roulement des prunelles amusés, et le corps déjà prêt à s'éclipser vers le terrain de baseball.
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(#) Re: stop the clock, clark    Sam 14 Mai - 11:10
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Les regards se croisèrent, hésitants, fuyants. Il détaillait les traits de son visage comme pour s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un simple mirage, d’une invention de son esprit. Mais elle était bien là, Lara, face à lui, tel un fantôme de son passé venu le hanter. Et s’il mettait de côté ses traits marqués par la maturité des années écoulées, elle n’avait pas changé, la jeune femme. Toujours ce même regard envoûtant qui l’avait séduit, ces mêmes mimiques qu’il connaissait par cœur, ces lèvres qu’il avait si souvent embrassées, et ce sourire gêné qu’elle affichait et qu’il avait vu pour la dernière fois lorsque la vérité avait éclaté. Lorsque j’ai su ce que tu as fait. Il y avait tant de rancœur dans ce cœur qui avait souffert par sa faute, tant de colère dont il n’avait su se libérer. Passé douloureux qu’il avait tenté d’oublier et qui lui éclatait au visage comme pour lui rappeler qu’il n’avait jamais réellement tourné la page. Histoire qu’il pensait éternelle, avenir à deux qu’il avait imaginé, planifié dans les moindres détails. Tout était si parfait, et pourtant, tout s’était écroulé. En une fraction de seconde. Il était mal à l’aise, Clark, face à celle qu’il avait tant aimée et qu’il avait fuie, sans lui laisser la chance de se rattraper. A quoi bon ? Ça n’aurait servi à rien. Confiance brisée lorsqu’il avait réalisé qu’au lieu de partager ses doutes avec lui, elle avait partagé le lit d’un autre. “Non, en effet.” Elle avait raison, ils n’avaient plus vingt-cinq ans, de l’eau avait coulée sous les ponts depuis la dernière fois que leurs chemins s’étaient croisés. Mais ça ne rendait pas les choses plus faciles pour autant. Sa simple présence le déstabilisait, et ce rire. Ce rire dont il était tombé amoureux dès les premiers instants. Ce même rire, aujourd’hui, torturait son myocarde endommagé. Parce qu’il était synonyme de souvenirs douloureux, de ce mariage qui n’avait jamais eu lieu. Il aurait aimé rire, lui aussi, de l’ironie de la situation, et sans doute que ça l’aurait amusé s’il n’y avait pas cette rancune tenace qui l’empêchait de faire table rase du passé. “Il paraît que le destin a toujours eu un drôle de sens de l’humour.” Il fallait croire que ce n’était pas qu’une légende. “De tous les bancs de la ville, il a fallu que ce soit celui-ci sur lequel je décide de m’asseoir.” Il osa un sourire, faible, sans joie. Quelle était la probabilité pour que cela arrive ? Et dire qu’il avait hésité à appeler le numéro inscrit sur l’étiquette, peut-être qu’il aurait dû s’abstenir en fin de compte, peut-être qu’il aurait mieux fait de laisser une autre personne trouver ce sweat et se charger de prévenir son propriétaire. “Je t’en prie.” Son regard se porta sur le terrain de baseball où jouaient plusieurs enfants, où jouait ce jeune garçon qui avait été malheureux à l’idée de ne plus revoir ce sweat, et il savait qu’il avait eu raison de composer ce numéro. “Tu as un enfant de dix ans ?” Lâcha-t-il soudainement, troublé, son attention se reportant sur la brune. Dix ans.
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(#) Re: stop the clock, clark    Ven 27 Mai - 23:05
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Fortuna Major
‹ pnj, master of your life ›
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@Lara Dogan @Clark Thompson
Deux gamins non loin de là prennent le temps de s’entraîner, de parfaire leur lancer qui gagne à s’ajuster. Vêtis de leurs gants, ils s’amusent à se lancer la balle. Au début, tranquillement. Pour s’échauffer sans se donner plus de challenge. Sauf que l’un n’est pas là pour niaiser et passe directement aux choses sérieuses. Il arme son bras de toutes ses forces et lance la balle de baseball. L’autre tente tant bien que mal de réceptionner le boulet à canon qui file tout droit vers lui. Effrayé, au dernier moment, il s’écarte sans pouvoir l’intercepter. La balle fonce tout droit et même si elle perd un peu de sa vitesse en cours de route, elle finit sa course contre le front de Clark puis rebondit pour se cogner contre celui de Lara. Cupidon a visiblement changé de façon de procéder ou bien il a trop bu de vin aujourd’hui.
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(#) Re: stop the clock, clark    Dim 5 Juin - 14:21
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Le doux parfum des souvenirs amers. Saveurs âcres qui dévorent l’estomac. Papilles titillées qui provoquent sourires maladroits et malaise palpable. L’humour est gauche et le rire nerveux. Parce que Clark, il s’impose comme un mur inébranlable face à elle. Visage fermé, commissures plates. Brique par brique, il s’élève et s’éloigne, et Lara, elle vacille telle une feuille, se laisse porter par la brise et tâtonne d’un naturel déconcertant. Nuque relevée pour croiser les azurés qui l’observent, qui divergent et qui évitent. Lippes pincées, ses doigts s’emmêlent dans les anses du sac qu’il lui tend. Il y a pire, qu’elle commence, traits sérieux, prunelles rondes. T’aurais pu tomber sur l’ex qui t’a brisé le cœur. Haussement d’épaules, et malice légère dans la voix blagueuse. Elle retient le sourire, garde la face, s’enlise dans la morosité de ces retrouvailles en demie teinte. Celles redoutées, sûrement repoussées. Dix ans de vies parallèles, et l’inattendue comme une claque, comme une gifle qui secoue, qui réveille. C’est pas faute d’avoir essayé, une décennie plus tôt. Harceleuse débutante, à coup d’appels, de sms, de messages sur facebook. Il n’y a que la lettre qu'elle n’a pas tentée. Trop solennel, trop roman épistolaire, le bureau éclairé à la bougie de cire blanche. Et c’est résigné, qu’elle a abandonné, qu’elle l’a laissé partir. Qu’il est devenu l’ex fiancé qu’elle a trahi. Le corps se tourne presque, quand la question tombe. Oui, non, pas tout à fait. Son regard se plante dans le sien, l’échine se redresse, fausse confidence dans les épaules. Oui. Simple, direct. Il est à elle, Oliver. Officiellement, sur tous les papiers qu’elle a signés. Gardienne légale, c’est ce qu’on y lit. Mais elle ne veut pas s’étaler, la brune, elle veut taquiner un peu plus, se délecter d’une fausse surprise pour détendre un peu plus l’atmosphère. J’ai essayé de te le dire, je t’ai app-. Monologue interrompu par l’impact d’une balle de baseball contre son front. Paupières plissées, palme qui s’appuie instinctivement contre son derme. Un aoutch bruyant passe ses lèvres pour signaler la douleur qui prend doucement forme. Elle rouvre les yeux sur la balle au sol, sur Clark visiblement touché également, sur deux gamins qui courent vers eux, les mines désolées. Elle se penche, ramasse la balle. Tu vas bien ? qu’elle s’entend demander au blond, le rire reprenant le dessus sur le sérieux qui animait son visage quelques secondes auparavant. Et ça, c’est ce qu’on appelle le karma.
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(#) Re: stop the clock, clark    Lun 6 Juin - 12:38
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Douleur vive et brutale, comme un coup de poignard dans une plaie à moitié refermée, lorsque son regard vint se plonger dans celui de celle qu’il pensait oubliée. L'inattendu de la rencontre le bouleversait. Il n’avait pas imaginé la recroiser, Clark ; il avait tout fait pour l’éviter, pour l’effacer de sa mémoire. Mécanisme de défense derrière lequel il s’était réfugié, seule façon qu’il avait trouvé pour protéger ce cœur qu’elle avait brisé. Ne plus y songer, ne plus lui accorder une seule pensée. L’oublier pour mieux avancer. C’était si facile à dire, et pourtant… Il n’avait jamais réellement réussi à l’oublier, Clark. La distance et les années passées n’avaient fait qu’accroître cette rancœur qui était née de son infidélité. Et Lara, il la voyait partout. Dans chacune des relations qu’il avait eues. Dans chacune des femmes qu’il avait fréquentées. Elle était là, toujours présente. Confiance brisée qu’il n’avait su réaccorder à une autre personne. Par sa faute. Parce que c’est trop douloureux lorsque tout s’effondre. Sourcil arqué en l’entendant prononcer ces mots. Lara, elle était restée la même ; air désinvolte et sarcasme tranchant. Il voyait l’effort qu’elle faisait pour briser la glace, pour lui faire décrocher un sourire. Mais il restait de marbre, l’ébéniste. La colère et la rancune toujours présentes. “Celle qui s’est tapé un inconnu avant notre mariage ?” Qu’il laissa échapper. “T’as raison, ça aurait été pire.” La froideur dans le regard, dans la voix. Reproche balancé sans ménagement. Il n’était pas d’humeur taquine, Clark. Dix ans s’étaient écoulés depuis qu’il avait mis un terme à leur relation, une décennie passée loin de celle qu’il avait aimée, mais à la voir là, devant lui, c’était comme s’ils s’étaient quittés la veille. La douleur réveillée à son contact, la colère également. Il n’avait pas oublié le mal qu’elle lui avait fait, la peine qui l’avait envahi. Dix années et rien n'avait changé, il sentait toujours le poids de sa trahison peser sur ses épaules et étouffer ce cœur qui ne savait plus comment aimer. Dix ans, l’âge de cet enfant, son enfant. Et inévitablement, les questions se bousculèrent dans son esprit. Était-il de lui ? Son regard vint se poser sur le garçon, le détaillant, à la recherche d’indices, d’un signe distinctif. Tête blonde comme la sienne, mais ce n’était pas suffisant pour sauter à la conclusion qui s’était infiltrée dans son esprit. Tu me l’aurais dit si nous avions eu un enfant ensemble. La réponse tomba, directe et sans appel. Oui, elle avait un enfant. Maintenant, la question qui lui brûlait les lèvres était de savoir s’il était de lui ou de cet autre avec qui elle avait passé la nuit. Explications qui ne tardèrent pas à arriver, il l’écoutait, pendu à ses lèvres, le palpitant battant à tout rompre lorsqu’un impact vint couper court à cette révélation. Il laissa échapper un cri retentissant, mêlant la surprise du choc à la douleur du coup. Il porta sa main au visage pour masser son front endolori, la tête baissée sur l’objet qu’il avait reçu. “Ouais, ça va. Et toi ?” Demanda-t-il en remarquant qu’elle aussi avait reçu la balle de baseball en plein front. Pile au bon moment, songea-t-il. "Ça ne me fait pas rire. Tu les as payés pour faire ça ?” lança-t-il d’un ton boudeur avant de laisser échapper, malgré lui, un rire.
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(#) Re: stop the clock, clark    Sam 25 Juin - 13:49
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