allongée dans mon lit, je scroll sur mon téléphone à la vitesse de l'éclair. je tourne la tête quelques secondes pour voir ce que tu fais avant qu'une notification ne m'interpelle. un match. je me tourne vers toi, un sourire aux lèvres. « je me suis inscrite sur un site de rencontre et j'ai un match » je regarde mon écran, les yeux rieurs. « c'est un site pour les thanatopracteur » oui oui, un site où il n'y a que des croques morts. comme ça, pas de réaction étrange à l'annonce de mon métier, et des tas d'anecdotes à se raconter. trop fière de ma nouvelle trouvaille je l'agite sous tes yeux avant de sautiller doucement sur le lit. je le lève ensuite d'un bon, les mains sur les hanches. « bon on fait quoi ce soir ? » on a des tas de possibilités. se préparer et aller au resto, boire un verre dans un bar, aller en boite, faire un truc débile comme on a l'habitude ou alors... « on commande et on mate un film ? » mon côté flemmarde après une journée de boulot qui prend le dessus. puis en réalité, quand je suis avec toi, j'ai envie de profiter d'être que tout les deux. pas envie de te partager avec des nanas affamée ou que tu rencontres un pote à toi. non je veux mon Harlow pour moi toute seule, pouvoir accaparer ton attention. « tu choisis. pizza, burger ou sushi ? » pour ce qui est du film, j'ai une petite idée, un thriller dont j'ai seulement lu le synopsis mais qui me dit bien. quoi ? j'ai une tête à regarder des films à l'eau de rose où tout le monde s'aime et où la fin est prévisible ? non moi j'aime quand il y a du suspense, qu'on cherche le meurtrier tout le long du film avant de se manger un plot twist fantastique. je saute à nouveau sur le lit comme une enfant avant d'attraper ton téléphone dans mes mains. « monsieur Dixon, j'ai votre téléphone en otage, tant que vous n'aurez pas fait de choix, je serais obligée de le garder avec moi. faites un choix judicieux et je vous rendrais votre bien » que je dis, un sourire provocateur aux lèvres.
Je navigue sur mon téléphone comme Sienna peut le faire, attentif au moindre mot de sa part. Évidemment, je suis toujours plus ou moins pendu à ses lèvres. Mais ce qu'elle me dit ne me plaît pas toujours. Exemple parfait : "j'ai un match". Qu'est-ce que j'en ai à foutre moi ? J'en ai à foutre que ça me fout quand même un coup au coeur. Je la regarde sans savoir quoi dire. Bah, de toute façon, qu'est-ce que je peux dire ? "OK" ? Mouais, c'est un peu moyen comme réponse. Alors, je retourne simplement mon attention sur mon téléphone en secouant la tête, pour réagir un minimum, quand même. Sauf que cette fois, je ne suis pas pendu à ses lèvres comme j'ai pu l'être juste avant. Mon esprit reste focalisé sur son match et je ne sais même pas pourquoi. Qu'ils aillent s'amuser entre embaumeurs de morts, je m'en fiche. Mais j'suis en colère, elle me dit ça comme ça. Comme ça ! Je n'écoute même pas ce qu'elle me dit. Ah, si, on se commande un truc et on mate un film. Peu importe. Mais entre nous, ça ressemble à quoi, un mec thanatopracteur dans la vie de tous les jours ? Ça fait fuir les gens, non ? Je fuis pas devant Sienna mais c'est pas pareil. Nan, ça doit être comme tous les métiers. Et puis j'm'en fiche, non ? Me voilà les mains vides. L'expression de surprise orne mon visage et je la regarde un instant avant de lever les yeux au ciel. Néanmoins, un petit sourire s'installe sur mes lèvres, un peu camouflé. Et à mon tour, je me lève pour lui faire face. « Eh m'dame Blackfield, rendez moi mon téléphone ou alors... » Je fais mine de réfléchir un moment avant de hausser les épaules et de me raviser. « Nan, jette le sur le matelas, j'ai les mains pleines de toute façon. » Ainsi, je me penche uniquement pour que son ventre se place contre mon épaule et je la porte comme un sac jusqu'à la salle de bain, la tenant bien fermement. Tiens, est-ce qu'il peut faire ça, son match ? Je ne crois pas !
ton ok il m'agace. on dirait que t'en as rien a foutre de ce que je suis en train de te raconter. et le pire ? c'est que si je te dis que j'ai un date avec un mec, tu vas me reprocher de pas t'avoir prévenu. t'es balance toi non ? je souffle et me retourne trois fois dans le lit pour changer de position. c'est pas que je suis mal installée, c'est pour avoir ton attention. un peu comme quand je t'arrache ton téléphone des mains, juste pour que tu daignes me regarder. oh Dixon, y a des mecs qui seraient même prêt à payer pour être dans mon lit et me donner de l'attention. tu me prends trop pour acquise... alors oui ok je te suis carrément acquise, mais tranquille quand même, prends pas trop la confiance. j'ai pas vraiment le temps de continuer mon acting incroyable qui mériterait un oscar tellement je fais compétition à Liam Neeson et son rôle dans Taken, que tu m'attrapes comme un sac de patate pour me porter jusqu'à la salle de bain. je ne balance pas le téléphone, je le tien bien précieusement entre mes mains, pour m'en servir comme moyen de pression quand le moment sera venu. « HARLOW TU ME LACHES » j'essaie de me secouer pour que tu me laisses tomber mais tu m'as bien agrippé. « NON NON TU VAS OU » que je crie à plein poumon. je commence à taper tes fesses de ma main libre.
Spoiler:
pas de pression, tu réponds quand tu peux/veux :heaart: pardon ma réponse est pas ouf....
Bon. Peut-être que je suis un peu jaloux de son appli de rencontre avec son match à la con. Mais sincèrement, elle a vraiment pas besoin de passer par un site comme ça pour se faire qui que ce soit. Elle n'a qu'à siffler ou jeter un coup d'oeil en bas de sa rue pour avoir une dizaine de mecs à ses pieds. Ils seront pas thanatopracteurs, mais ça c'est qu'un détail quand on ne désire qu'un coup de reins solide. Pis au moins, je peux les voir et les connaître et les suivre si jamais ils lui font du mal. Ses hurlements et ses tapes sur les fesses n'y changeront bien, je suis bien déterminé à la menacer jusqu'à ce qu'elle me rende mon téléphone, quitte à ce qu'elle doive me le changer. Elle a voulu la guerre, elle l'aura ! Une fois dans la salle de bain, je la pose dans la baignoire et je m'approche suffisamment de son visage pour que nos souffles se mélangent, plantant mon regard dans le sien. « T'es deux choix maintenant. Soit tu me rends mon téléphone, soit tu vas devoir m'en repayer un. » A ce moment là, il n'est plus question de son match. Il s'agit en vérité de petite taquinerie entre copains. Enfin, je crois ? En tout cas, pendant ce temps, j'ai attrapé le pommeau de douche pour le pointer sur elle, l'autre main sur le robinet prêt à l'ouvrir à tout moment. Je me suis un peu écarté parce que finalement, il n'y a qu'elle qui doit être trempé. Moi, j'ai rien fait ! « Dans tous les cas tu finiras trempée pour ton affront !! » dis-je comme si j'étais le méchant dans un film d'aventure. Je commence alors un rire gras et rauque, à la manière des plus machiavéliques. Faut préciser aussi à quel point je suis mauvais acteur... Mais j'espère qu'elle va rentrer dans mon jeu. « Alors, princesse Sissi ! Quelle est ta décision ?! Hâte toi avant que mon super pistolet aspergeur ne s'enclenche ! »
gamine capricieuse que je suis, je veux ton attention sur moi. j'ai essayé en te disant que j'avais un match sur une application, mais t'as même pas levé un sourcil. j'ai essayé en gigotant, tu n'a pas daigné lever les yeux sur moi. du coup je m'attaque à la seule chose qui semble capter ton attention plus que moi : ton téléphone. sans lui t'es perdu et ça je le sais bien. je préférerais que tu toi paumé sans moi mais bon, on ne peux pas tout avoir dans la vie apparemment. attrapé comme un sac de patate, j'ai beau frappé ton arrière train, t'es résolument décidé à me maltraiter jusqu'à ce que je cède. pourtant tu me connais depuis qu'on a quoi ? 15 ans ? tu sais que jouer j'adore ça, tu sais que perdre, ça m'arrive très rarement, tu sais que me brûler, ça me fait pas peur.
une fois le voyage terminé, tu me déposes dans la baignoire et me bloque avec ton corps, contre la céramique froide. moi ? je ris comme une gamine. « AZUUUUURIAAAAAA ! AIDE MOI » que je gueule en riant à moitié. tu viens planter ton regard dans le mien et soudain j'arrête de parler. « ouuuuuuuh dark Harlow c'est toi ? t'es sexy quand tu prends une voix grave comme ça » je te fais un petit clin d'oeil. c'est comme ça entre toi et moi. on passe notre temps à se clasher, à se taquiner. y a pas de limite à notre amitié et c'est ce que j'aime. on sait être sérieux parfois, toujours là l'un pour l'autre. la beauté de cette relation, c'est qu'elle est à nous et rien qu'à nous, sans jamais s'étioler au file des années. tu t'éloignes, la main sur le robinet. mes yeux qui suivent un match de tennis entre cette main et ton visage. « t'oserais pas hein ? » que je tente une dernière fois. faut dire que je suis en pyjama et que j'ai la flemme de devoir changer. « ... j'étais à deux doigts de prendre ma super voix de dessin animé pour rentrer dans ton jeu mais là.. mon super pistolet aspergeur ? on fait un jeu où on tourne un porno ? » j'explose de rire, serrant ton portable contre moi « si tel est mon destin... je ne te rendrais pas ton téléphone » tu le savais non ? j'abandonne jamais.
C'est vrai, elle a raison ded penser que sans mon téléphone, j'suis perdu. J'suis clairement un peu trop accro à cet appareil mais... Elle doit aussi savoir qu'en ce qui la concerne, je ne lâcherai rien. Tant pis si mon téléphone se noie. Je veux gagner. Elle gagne beaucoup trop souvent alors cette fois, je suis déterminé à gagner cette petite bagarre rigolote. Son clin d'oeil me fait sourire légèrement et je ne remarque pas les p'tits papillons s'agiter dans mon ventre. Ou alors je les remarque mais je les ignore. « Mhhh je sais ouais. » J'attrape donc le pommeau et je le dirige vers elle comme pour la menacer. Ce n'est qu'une de nos nombreuses chamailleries et je les adore. Je les adore, seulement quand ça reste de l'ordre de la chamaillerie. Parce que quand elle me fait la gueule pour un oui ou pour un non, j'avoue que ça ne me fait clairement pas plaisir... On peut même dire que j'en souffre même si je n'en dis rien. Trop de fierté par ici. Je lève un sourcil en l'entendant me demander si j'oserais. Bien sûr que je vais oser. « Ah, bah on peut faire les deux tu sais. » A mon tour de lui adresser un clin d'oeil, juste avant de la voir serrer mon téléphone et assumer sa bêtise. Je soupire alors d'une manière dramatique. Oh, aucun de nous ne sera gagnant ce soir. Mais j'ai la vague impression que j'en ressortirais quand même un peu gagnant. Ou au moins chanceux. Je déplace rapidement le pommeau au-dessus de sa tête et j'allume l'eau, l'arrosant ainsi dans des éclats de rire heureux. Je mettrais mon téléphone dans du riz, tant pis ! Et tant pis si je dois être mouillé moi aussi. « Mouahahaha !! Et voilà t'es trempée à cause de mon super pistolet aspergeur ! Heh, c'est froid hein ? C'est la température de ma vengeance suprême ! »
je suis trop bornée. je crois que je préfère me retrouver dans uen situation extrêmement dérangeante et possiblement dangereuse parfois, plutôt que d'assumer que j'ai tort. ouais, c'est moi tout craché ça. alors même si je risque d'attraper froid, même si c'est inconfortable, même si c'est gênant parce que mes vêtements vont devenir transparent, même si je vais tout salir, même si des tas d'autres choses, je décide de te tenir tête jusqu'au bout. « rêve, je fais pas de porno avec toi » que je lâche en souriant. avec personne d'ailleurs. concentré sur l'arme du crime que tu pointes sur moi, je suis prête à embrasser mon destin. je fais un signe de croix avant de sentir l'eau froide s'infiltrer de partout dans mes vêtements. « PUTAAAAAAAAAAIN C'EST FROIIIIID » vous voyez l'expression "la vengeance est un plat qui se mange froid" ? bah voila. c'est ça. la bouche ouverte, j'essaie de gérer la température. allez un effort Sienna, t'es une vraie chaudière, tu pourrais réchauffer l'atlantique à toi toute seule. « je m'en fou. je peux laver mes pécher en même temps » que je sors en rigolant. foutu pour foutu, je coule ton téléphone en le laissant sous l'eau avant qu'il ne remonte à la surface en faisant quelques bulles. et quand tu pensais être le roi de la situation, j'attrape ton bras et ton t-shirt et je te fais basculer dans la baignoire. bon comme je voulais être cool et pas te faire mal, je t'ai fais tomber sur moi, pour encaisser le choc. « oh bordel, tu manges bien à la cantine toi » que je lâche en riant.
Pas de porno avec moi, je le prends pas trop mal venant de Sienna. C'est comme ça, elle et moi. On se chamaille comme des gamins, on se vanne. Je la connais comme si je l'avais fait, je lis en elle comme dans un livre ouvert et elle, c'est la même chose avec moi. Alors j'aurais dû savoir qu'elle n'allait pas rendre les armes mais elle... elle aurait dû savoir aussi que je ne le ferais pas non plus. Et c'est ainsi qu'elle se retrouve trempée et que... mon téléphone fait un bruit que je ne l'ai jamais entendu faire : bloup bloup. Ah, ben merde alors ! Tant pis, de toute façon, je pouvais le changer avec un nouveau forfait mais j'avais la flemme de le faire. Quand elle dit qu'elle peut laver ses péchés, je ris aux éclat. "Lave les bien alors !" Et puis, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je me retrouve moi aussi trempé jusqu'aux os parce qu'elle m'a fait basculer. Et je m'en rends pas compte tout de suite mais je vais souffrir, parce que je me suis pris le rebord de la baignoire sur la hanche. J'affiche alors une moue faussement outrée et je me mets à parler comme une de ces filles qu'on voit à la télé et qui font du drama pour rien. "T'insinue que j'suis gros c'est ça ? T'es sérieuse là ?" Un rire à nouveau et j'éteins l'eau puis je me redresse avant de l'aider à se redresser aussi. Maintenant, il va falloir se sécher. Une mine triste s'affiche quand je ramasse mon téléphone. Ah, s'il avait été étanche... "Mh... J'crois qu'il me reste du riz." Parce que même si je peux le changer, je vais devoir récupérer tout ce qu'il y a dedans. Et ce qu'il y a dedans équivaut à toute ma vie.
t'es l'homme en qui j'ai le plus confiance. celui pour qui je pourrais donner ma vie. si t'as besoin d'un rein ou d'un bout de foie ? je suis là. sans aucune hésitation. j'ai toujours aimé la dynamique entre nous, une des seule plus ou moins saine que j'ai dans ma vie. toi et Azuria vous êtes les exceptions à ma vie. d'ailleurs je retiens que la blonde n'est toujours pas intervenue pour venir me sauver. super les amis. je regarde ton téléphone remonter à la surface, en faisant des bulles et j'essaie de me retenir de prendre un fou rire. ce serait pas gentil de ma part, surtout que c'est moi qui vient de le bousiller. pourtant tu me connais par coeur et rien qu'en voyant mon regard tu vois bien te rendre compte que je ris intérieurement et que j'irais probablement en enfer à ma ma mort. surtout qu'après le téléphone c'est toi que je fais basculer dans l'eau. tu te retrouves immergé avec moi en dessous pour amortir ta chute. « j'insinue rien Dixon. je constate, c'est différent » que je te réponds en tirant la langue. on finit par se mettre debout dans la baignoire pour se sortir de là et quand tu récupères ton téléphone, je suis prise d'un petit élan de culpabilité. « je vais t'en racheter un. et l'emmener chez l'informaticien pour récupérer ce qu'il y a dessus » je suis quand même pas une connasse au point de te laisser te démerder. je sors en première de l'eau, j'attrape une serviette, me cache à moitié pour retirer mes vêtements et me retrouver nue sous la serviette. allez t'as déjà dû me voir à moitié à poil alors on est plus à ça prêt. je te tends une serviette et t'invite à sortir de là. « allez dépêche. je voudrais pas en plus que tu prennes une pneumonie par ma faute » manquerait plus que ça.
OK, je ne dirais rien de plus sur cette "constatation". Je ne suis pas gros ! Je suis clairement bien taillé en plus. Mais je sais qu'elle ne le pense pas, au fond, ce n'est qu'un jeu. Voilà pourquoi j'en ris encore alors que je me redresse avec mon téléphone. Du moins, ce qu'il en reste. Quand elle me dit qu'elle va m'en racheter un, j'hésite sincèrement à la laisser faire. Après tout, c'est un peu de sa faute s'il est foutu... Non, c'est carrément sa faute, en fait. "Nan, t'inquiète. J'peux renouveler mon abonnement et en prendre un pas cher. Par contre, tu peux bien l'emmener chez l'informaticien..." que je dis avec un fin sourire. Au moins, c'est partagé. Visiblement, elle n'a pas besoin de mon aide pour sortir de la baignoire et je finis par me désaper presque entièrement devant elle sans aucune gêne. Elle en fait de même, jusqu'à enrouler une serviette autour d'elle et étrangement, je sens mes joues en feu. Alors, je préfère lui tourner le dos en prétextant essorer mon t-shirt. "Ben pourquoi ? J'aime bien te voir faire l'infirmière !" Encore une petite taquinerie mais mon sourire disparaît un peu au souvenir de son match. Ah ouais, c'était ça. Un match avec un croque-mort. Je laisse un léger soupir s'échapper de mes lèvres, peut-être un peu trop bruyant pour qu'elle ne le remarque pas. Et une fois sec, mes fringues en boule dans les mains, j'ouvre la porte à moitié pour me glisser derrière. "J'vais m'habiller dans ta chambre, du coup." Parce que forcément, j'ai des fringues chez elle. Avec tout le temps qu'on passe ensemble, c'est bien normal ! Et peut-être qu'en attendant qu'elle se sèche correctement les cheveux, je pourrais faire foirer son match... Je pourrais ? Je pourrais. Je vais le faire ? Je... Non. Oui. Dans la chambre, seul, je ferme la porte, je m'empare du téléphone de Sienna et je tapote un message sur sa nouvelle appli. Berk. Qu'il est... Non, ça va en vrai. Elle a de bons goûts. Mais voilà. C'est pas un mec pour elle. Une fois le message envoyé et bien lu, je m'arrange pour le supprimer puis bloquer son match. Qu'il aille se faire foutre ce thanatopervers !
« je t'en achète un autre j'te dis. je vais pas te laisser mettre de l'argent là dedans alors que c'est ma faute » oui tu entends bien. je suis parfois capable de me remettre en question. assumer mes torts tout ça tout ça. non sérieusement j'ai abimé ton téléphone, c'est à moi de m'en occuper. « dis merci à tata Sienna » que je dis en souriant avant de pincer tes deux joues. je sors de la baignoire et commence à me déshabiller sous ma serviette. « alors j'aime bien jouer les infirmières mais pas les pneumologues à t'entendre cracher des mollards dans un mouchoir » que je dis en rigolant. mais toi tu te mets à soupirer. « qu'est-ce qu'il y a ? » t'es chelou d'un coup. tu pars te changer dans la chambre et je hausse simplement les épaules en continuant de me sécher. j'enfile un nouveau pyjama : jogging et pull des chicago bulls. je débarque ensuite dans la chambre, m'installant dans mon lit à tes côtés. « bon alors ? on commande quoi ? » non parce qu'on s'amuse mais en attendant moi j'ai super faim !
Accueil
