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 when you go quiet, i hate myself (elena)

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Victoria Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Victoria Esteves
messages : 1959
rps : 118
name : dday, audrey.
faceclaim : kristina tonteri-young | boneecho (avatar) ; old money (signature) ; softavasilva (gif signature) ; aly&aj (lyrics)
multinicks : leah chatterton (v. kirby), charlotte cosgrave (s. c. hook), whitney reed (l. harrier), johanna huang (s. hsu) & noelle reynolds (e. purnell).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : parents toxiques, relation toxique, violences conjugales, infidélité, décès d'un proche, deuil, self hatred.
trigger : suicide, idées suicidaires.
gif : when you go quiet, i hate myself (elena) - Page 2 Gdv3rLb
âge : (vingt-sept ans) et pour une rare fois, une pointe d'optimisme pour ce que la vie te réserve, comme quoi tes trente ans à venir ne sont plus si terrifiants.
statut civil : (mariée à elena) une union célébrée à vegas sur un coup de tête, mais assurément la meilleure décision que t'as jamais prise.
occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
habitation : (33, faubourg marigny) un petit appartement que tu partages avec des colocs, c'est pas plus mal.
disponibilité : non dispo.
code couleur : #58A291


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[ when you go quiet, i hate myself ]
@elena esteves et victoria pearson
Il y a certaines évidences dans la vie, surtout entre vous deux. Tu n’as pas été capable de tourner la page sur votre relation. Tu l’aimes toujours autant et l’année de ‘séparation’ n’a pas vraiment changé la donne. Elle est encore - et toujours - ce qui se rapproche le plus d’une maison pour toi. T’as bien dormi pour la première fois en un an parce qu’elle était là, uniquement en raison de sa présence. La liste pourrait s’allonger à l’infini sans qu’un effort soit seulement nécessaire. Mais au-delà des belles certitudes et des évidences sur lesquelles vous pouvez vous reposer, il y a aussi les doutes, les ombres auxquelles vous ne pouvez pas échapper. Il y en a qui ne sont pas dramatiques comme le fait qu’un plan cul ne serait jamais assez pour vous deux. D’autres sont bien plus inquiétants, terribles, comme le spectre de Samuel continue de faire ses ravages.
Même quand t’essaies de t’en débarrasser, de faire un pas en avant pour qu’Elena puisse te faire confiance. Une piètre tentative qu’elle rebute bien rapidement. Elle a raison en soit, tu le sais pertinemment, mais tu ne peux pas t’empêcher de baisser les yeux, honteuse. « Sorry. » Les excuses te viennent un peu trop naturellement, mais pour ta défense, ça parait d’une bonne intention. Même si ton ex vise juste en faisant remarquer que supprimer le numéro uniquement pour lui faire plaisir ne changerait au fond du problème. Il est bien plus creux que ça, difficile à affronter. Ta main se pose presque automatiquement sur ton flanc, le réceptacle de bien des violences, lorsqu’elle souligne que t’as besoin de l’effacer un jour. Ça aussi tu le sais. « I’m sorry, I want to show you that you can trust me and I know it’s not that simple. » Ce n’est pas une demande que tu lui fais, plus un constat. L’énième rappel que les choses ne peuvent pas être si simples entre vous, qu’il n’y aurait pas de solution miracle. Peu importe à quel point tu le voudrais.

Alors comment mieux faire ? Comment bien faire les choses cette fois ? Encore une fois, c’est Elena qui vient faire preuve d’une maturité presque étonnante. Ce n’est pas le trait premier qui s’appliquerait à ton ex - pas plus qu’à toi en soit - et pourtant, elle le démontre parfaitement cette fois. Tu relèves un peu le regard pour l’observer alors que tu viens à nouveau essuyer les larmes qui recommencent à perler aux coins de tes yeux. Tu ne sais pas si tu veux laisser l’espoir qu’elle laisse miroiter te porter, pas alors qu’il est si tamisé, limité.
Comme si t’avais vraiment une chance de résister.
L’espoir te prend pleinement lorsque Elena s’approche et vient attraper ta main. Ton regard passe vers la sienne alors que tu la serres doucement. « Since when are you this wise Elena ? » Que tu dis finalement en forçant un mince sourire sur tes lèvres. Ce n’est pas facile, surtout pas alors que tout ce que t’as envie c’est de la prendre dans tes bras, de l’attirer contre toi. Tu te fais violence, prends une grande inspiration avant de finalement répondre avec tout le sérieux que la situation appelle pour toi. « I don’t think we’re very good at taking things slow… » La dernière année a prouvé que c’était un succès plus que relatif en ce qui vous concerne. « But I prefer having you in my life like this than not at all and you right, we need to do things differently if we want to make it work. » Est-ce que ça veut dire que vous devrez arrêter de vous voir constamment et de passer des nuits ensemble ? Sans doute que vous devriez, mais tu n’es prête à faire une croix là-dessus, maintenant. Tu fais déjà l’effort de retenir ton envie de caresser sa main de ton pouce. « I do pity the therapist that’ll get stuck with me though but I’ll try to find one to bother. » Une vague tentative d’humour, quelque chose pour désamorcer la tension qui continue d’habiter.  T’as les nerfs à fleur de peau, encore. Puis bon, tu ne peux pas nier avoir terriblement besoin d’un support psychologique vu tout ce que tu traverses.

Tu finis par ranger ton téléphone sans y jeter un autre coup d’oeil. Une grande inspiration plus tard, tu reprends. « We can try to find this stupid treasure for now. I don’t want you saying that I’m a bad friend because I distracted you. » Le terme amie roule difficilement sur ta langue tellement il te semble bateau, mais tu ne veux rien dire d’autre. T’essaies de vous pousser dans un semblant de normalité, loin des lourdes émotions qui vous écrasaient un peu plus tôt. Y aller doucement, voilà ce que vous vouliez faire.

/ awards session
(#) Re: when you go quiet, i hate myself (elena)    Lun 28 Nov - 4:04
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Elena Esteves
‹ the light of a real enemy ›
Elena Esteves
champ sous l'avatar :
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so i heard the bad news, nobody likes me and I'm gonna die alone in my bedroom looking at strangers on my telephone
liste des rps
prénom titre du rp.
prénom titre du rp.

résumé du personnage
petite flique merdique, copine merdique, amie merdique, sous ses grands airs qui puent la surdose de confiance, elena ne s'aime pas beaucoup. gamine de parents riches avec une jolie propension à délaisser leur gosse, elena s'est forgée sur le champ de ruines d'un mariage en lambeaux pour construire cet ensemble qui tient à peine debout, un peu poétique dans son chaos de vulgarité. elena, c'est une grande enfant qui pue le prosaïsme, l'inconscience de ses privilèges et l'auto-justification de ses comportements malsains, mais c'est quelqu'un qui essaie, qui crève d'envie de faire mieux, de devenir quelqu'un de sympa et de bien.

messages : 2605
rps : 89
name : gouinette parle trop, anna
faceclaim : alba baptista + murdock.
multinicks : elena esteves (a. baptista), abel cafferty (j. mullarkey), leo washington (f. pugh), clementine saylor (b. howey), ianthe braddock (h. schafer).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : relation toxique, quotidien policier, négligence parentale.
trigger : /
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âge : 27 ans tout rond (19/01), et pour une fois un grand optimisme.
statut civil : a épousé victoria dans un mariage hâté à vegas, qui s'avère être sûrement la meilleure décision de sa vie.
occupation : elle a abandonné une justice corrompue pour une autre en devenant assistante du procureur local, s'enfonçant encore plus dans de la paperasse de merde.
habitation : un petit appart avec beaucoup de plantes mortes dans le vieux carré
disponibilité : bientôt (0/4)


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[ when you go quiet, i hate myself ]
elena esteves et @victoria pearson
La vérité, et qu'importe si elle la cache bien, c'est qu'Elena n'a aucune idée de ce qu'elle fait, sinon tenter de rapiécer leur relation par à-coups approximatifs qui puissent les préserver en même temps. Elle a aucune foutre idée de si cette connerie d'amitié, de lenteur et d'avancer étape par étape a une quelconque chance de marcher ; tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle n'a aucune chance de survie si elle n'essaie pas un minimum de se protéger. Recommencer à coucher avec Victoria, à la voir de façon beaucoup moins anodine, à lui parler tous les jours, ça a fait remonter trop d'émotions qu'elle commençait à peine à enfouir et Elena n'est pas assez résistante pour faire comme si de rien n'était – ou pour prendre la seule vraie décision concrète : s'éloigner d'elle, une bonne fois pour toutes. « I watch a lot of TV », admet-elle pour toute réponse, un sourire contrit plaqué en guise d'excuse. Ils font souvent ce genre de trucs, dans les séries. Elle omet le fait que ça marche très rarement, que dans leur cas précis ça relève même de l'impossible y compris dans la fiction, parce qu'elle a besoin de se raccrocher à quelque chose de tangible pour ne pas basculer complètement.

Mais Victoria accepte. Relativise, parce que c'est un terrain miné qui se présente devant elles – et elle a raison, prendre les choses au jour le jour n'a jamais été dans leurs cordes – mais elle est prête à tenter, pour elle. Elles arrivent au moins au consensus que la situation actuelle n'est pas tenable et que retrouver leur relation d'antan ne fera que les enfoncer un peu plus en enfer, ce qui n'en ravit aucune. « Sounds peachy », conclut-elle en s'essuyant une dernière fois les yeux – les larmes ont arrêté de couler, cette fois, même si la perspective de ne plus toucher Victoria ni regarder ses lèvres, son décolleté, ses bras, ses mains ou quelque partie d'elle la fout plus bas que terre. C'est un sacrifice à faire pour que leur relation ait une seconde chance, doit-elle se rappeler. Commencer à aller contre alors qu’elles ont à peine serré une main métaphorique sur un accord encore bancal n’est pas l’idée la plus brillante qu’elle puisse avoir.

« I would never », se retrouve-t-elle à répondre à la place à une Victoria qui l’enjoint à continuer la chasse au trésor - et Elena s’en souvient pour la première fois depuis le début de leur discussion ; ah, oui, il y a un trésor à trouver, le temps est compté, il y a un autre monde à l’extérieur du leur : « Let’s get to it. » Elle s’empêche d’ajouter un friend à la fin, c’est presque trop agressif d’un coup. Un nouveau volte-face et Elena relâche la main de son acolyte, bravant la bouillasse pour se rendre jusqu’à l’arbre. « Can I get a push? » Elle désigne le tronc du menton et attend que Victoria la soutienne pour s’accrocher à la première branche. Elena grimpe comme un koala à l’aise sur ses branches, jusqu’à la plus haute, prenant soin de fouiller chaque creux qu’elle puisse trouver - en vain. La dernière branche ne lui offre qu’une récompense limitée : un petit papier dans lequel est inscrit un mot, bref, d’une écriture d’enfant de huit ans. SYKE. « Someone got here before us », signale-t-elle en tendant le bras vers le bas pour désigner le mot à Victoria, ce qui a pour effet de déloger son appareil de son oreille gauche, qui se heurte à trois branches et résonne dans l’appareil droit avant de tomber misérablement dans la vase. « Fuuuuck fuck fuck fuck. » L’abrutie serre les dents, retire l’autre appareil pour empêcher les crépitements et le fourre dans sa poche, désormais inutile. « My ear fell », qu’elle signale à sa coéquipière, dents serrées. « Jesus fucking Christ! Sorry. » Comme si le Jésus en question avait vraiment besoin de ses excuses maintenant qu’il avait foutu son appareil dans l’eau. « I’m mega-stuck. » Le signal est poussé d’une voix incertaine - elle ne sait pas à quel point Victoria l’entend. Ce qui est sûr, c’est qu’elle ne l’entendra pas en retour.


/ awards session
(#) Re: when you go quiet, i hate myself (elena)    Mar 29 Nov - 10:36
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Victoria Esteves
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Victoria Esteves
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occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
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[ when you go quiet, i hate myself ]
@elena esteves et victoria pearson
Se baser sur la télévision en guise de solution est sans doute une très mauvaise idée et surtout une façon presque certaine de vous planter la gueule, mais au point où vous êtes rendues, c’est peut-être pas plus étonnant que ça. Tu te contentes d’hocher la tête devant l’explication et d’accepter la proposition. Tu le fais sans nécessairement penser à tout ce que ça implique, au fait que ce serait pas seulement désagréable, mais plutôt impossible de revenir à la case de l’amitié avec Elena. Est-ce que tu saurais seulement être capable de ne pas le regarder avec des yeux pleins de tendresse ? De ne pas laisser ton regard se perdre sur ses lèvres ou toute autre partie de sa personne ? Probablement pas, tu t’imagines même pas arrêter de dormir à ses côtés alors que c’est une conséquence logique de la conclusion que vous atteignez. Des problèmes pour plus tard, une horrible solitude que tu devrais affronter au moment venu. Pour l’heure, tu te contentes surtout de retenir les élans de tendresse qui ne demandent qu’à montrer le bout de leur nez. Ce serait bien bête de tout gâcher alors que vous venez à peine de vous mettre d’accord pour la voie à suivre dans le futur.

Ce pourquoi tu vous ramènes à la chasse aux trésors, ce truc que t’est complètement sorti de l’esprit si seulement il y est entré un jour. Il n’en faut pas plus pour que ton ex se remette à l’oeuvre, retourne vers l’arbre au milieu du bordel de boue. Ton instinct premier est de retourner vers ce qui se rapproche le plus de la terre ferme, mais Elena t’en empêche en te demandant un coup de main pour grimper. T’aimerais avoir un argument pour l’en dissuader, pour lui dire que l’indice est surement ailleurs… mais tu sais que ça ne fonctionnerait pas. Tu soupires et te diriges vers l’arbre pour lui donner l’élan dont elle pourrait avoir besoin pour s’accrocher à la première branche. Tu l’observes grimper sans rien dire, t’es bien contente de ne pas être celle qui s’y colle

Mais forcément, fallait que le destin continue d’être contre vous. Déjà l’annonce que quelqu’un est arrivé avant vous est décourageante. « Maybe we can find them. » Y aller par procès d’élimination en vous concentrant sur les adversaires les plus crédibles. Tu penses déjà à la suite quand les malheurs continuent alors que tu t’étires pour attraper le bout de papier. Tu vois l’appareil auditif tombé, trop tard pour l’attraper, mais tu comprends bien le problème. « Shit. » Ça t’échappe alors que tu te penches pour essayer de fouiller la vase à la recherche de l’appareil tombé.
Une tentative vite avortée quand la voix incertaine d’Elena s’élève. Tu relèves la tête et t’approche de l’arbre. « I’m coming. » Comme si la phrase n’était complètement inutile, comme si elle pouvait t’entendre. Tu n’attends pas d’autres signes et prends un élan pour attraper la branche la plus proche. Tu n’as aucune grâce quand tu montes, mais pour ta défense, tu détestes ça. Ça te prend un certain moment avant d’arriver à la hauteur de la Brésilienne. Tu poses ta main sur son épaule, doucement, pour ne pas risquer de la faire sursauter - des plans pour qu’elle tombe en bas de l’arbre. « I’ll help you get down. » Tu sais qu’elle ne t’entend pas, mais peut-être qu’elle arrivera à lire sur tes lèvres si tu le dis lentement - ça marche dans les séries. Tu lui fais signe de descendre, lui offrant ta main pour la soutenir dans la descente.
Et, surtout, dans le moment le moins propice qui soit, tu peux pas t’empêcher de souffler autre chose. « I love you. » Elle pourrait déjà le lire dans ton regard, mais tu peux pas t’empêcher de le dire, encore. C’est sans doute injuste, surtout de le faire maintenant après votre consensus, alors qu’elle ne pouvait pas t’entendre, mais il fallait que tu le dises. Au moins t’aurais pas ça sur le coeur pour les prochaines semaines, ou pas autant.

/ awards session
(#) Re: when you go quiet, i hate myself (elena)    Mar 29 Nov - 20:56
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Elena Esteves
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Elena Esteves
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elena esteves et @victoria pearson
Motus total. Un coup, les oiseaux qui pépient, le bruit de la flotte dans ses pompes, l’écorce qu’elle déchire du bout de ses pieds en s’agrippant pour grimper, puis le grésillement trop fort, trop envahissant et la seconde d’après, plus rien. Le monde s’éteint et se tait et il ne lui reste que l’écho étouffé de sa propre voix, ses mains tremblantes qui fourrent l’appareil sauvé dans sa poche, et une Victoria encore plus éloignée, dans un arrière-plan ouaté et si incertain qu’elle n’est pas sûre de ne pas l’imaginer. « Fuck », qu’elle répète une énième fois entre ses dents, trop bas pour que quiconque l’entende sauf les oiseaux qui la narguent depuis les branches au-dessus. Encore un de ces jours où elle regrette de ne pas avoir cédé à la flemme pour rester dans son lit en prétextant un truc à la con. Comme si la situation ne s’était pas déjà suffisamment enlisée jusqu’à présent. « You good down there? » lance-t-elle au hasard, baissant le nez en direction du sol où elle aperçoit Victoria en train d’essayer de la rejoindre. « Hope you don’t get stuck as well, otherwise we’re in some deep shit. » Ou en tout cas, l’équipe qui les retrouverait suite à un rapide appel se foutrait de leur gueule pour les années à venir. Et décidément, Elena ne participerait plus à aucune activité du boulot - trop de honte quant à son titre perdu.

Les vibrations environnantes lui signalent que Victoria est à sa hauteur, jusqu’à la main qui se pose sur son épaule ; Elena baisse le nez en sa direction, toujours avec la même tronche renfrognée et franchement peu amène. La main tendue est tout de même rejointe par la sienne alors qu’elle défait l’étreinte de ses genoux autour de sa branche perdue ; elle n’essaie pas de lire sur ses lèvres, comprend l’intention et opine du chef pour montrer son accord. « There’s a 99 percent chance we’re falling before we reach the ground », informe-t-elle de sa voix toujours incertaine, se forçant à se rappeler de comment elle la module quand elle est entendante. Les putains de trucs auxquels elle ne prête jamais attention, donc. Elle commence tout de même à s’appuyer, membres tremblants, sur la branche du dessous, pour rejoindre la jeune femme. Assez focalisée pour prétendre de ne rien avoir saisi, si elle le voulait. Mais pas assez intelligente ni suffisamment forte pour s’en prémunir. Si le monde se tait, cette fois, ce n’est pas à cause de son appareil ; le reste se tait, aussi, la rumeur constante dans son cerveau, les préoccupations qu’elle s’efforce de laisser en arrière-plan. Elle ne la dévisage pas plus de quelques secondes avant de céder.

Elle est timide, la main qui s’aventure jusqu’à la nuque de la jeune femme, elle ne passe pas une seconde sans se demander si elle ne risque pas de se percuter le front trois branches plus bas ; elle se penche presque trop pour trouver ses lèvres, mais tant pis : c’est de l’ordre du vital, cette fois, suffisamment pour occulter le reste, comme si la potentialité d’un adieu formulée plus tôt l’avait trop secouée pour qu’elle ne passe outre. Si leurs dernières rencontres ont été douces, ses lèvres se font plus impétueuses et possessives, cette fois ; les dents laissent leurs marques autour de la lèvre inférieure de Victoria, sa langue se fait plus fiévreuse, balaie en un temps infinitésimal toutes leurs belles résolutions. Elle aurait dû le savoir : avec Victoria, Elena a toujours eu plus de coeur (et d’hormones, s’il fallait être honnête) que de bon sens. « Shit », s’entend-elle soupirer dans un souffle heurté quand elles se séparent, qu’elle trouve en elle la force de se raccrocher à sa branche plutôt que de rester dans la position la plus dangereuse de sa vie. « I hope you said what I think you said », la méfiance cette fois, mêlée à un peu de culpabilité qu’elle n’arrive pas à pleinement ressentir, « otherwise I just made a gigantic ass out of myself. » Le coeur reste dans sa gorge sans qu’elle ne détermine s’il vient de l’échange spontané ou du léger vertige qui la prend maintenant qu’elle regarde en bas. « We should go. » Son côté party pooper reprend le dessus en même temps que la culpabilité rapplique pour s’imprégner, durablement cette fois. « Let's try to move quietly. And raise your hand if you see anyone around, I’ll knock the lights out of ‘em. » Ses dents claquent sous le stress, se rend-elle compte. Tout, absolument tout pour se distraire. « In a friendly civilized manner », ajoute-t-elle, bien décidée à reprendre la course là où elles l’ont arrêtée et ne jamais reparler de l’arbre, de l’appareil perdu, ou du baiser qui continue de déployer des papillons jusque dans le creux de son ventre.


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(#) Re: when you go quiet, i hate myself (elena)    Ven 2 Déc - 11:54
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Victoria Esteves
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[ when you go quiet, i hate myself ]
@elena esteves et victoria pearson
Ce serait bête oui, s’il fallait que tu te retrouves coincée dans l’arbre avec Elena. Peut-être que la chose intelligente à faire aurait été d’aller chercher des collègues présent‧e‧s dans les parages pour qu’iels puissent venir vous donner un coup de main, mais non. T’as même pas considérée l’idée à la fois parce que tu gardais jalousement ce moment en solitaire avec ton ex et pour préserver l’égo de cette dernière. S’il fallait que tu restes coincée avec elle par contre, ce serait la honte totale, t’es pas certaine que tu pourrais toi-même t’en remettre. T’es pas la plus à l’aise dans les airs, pas la plus confortable à l’idée de grimper, mais tu le fais quand même. T’allais pas la laisser dans le haut de l’arbre, surtout pas alors qu’elle ne peut rien entendre. Tu te dévoues comme tu peux, comme tu le fais nécessairement à chaque fois qu’aider la Brésilienne est une possibilité. Peut-être qu’elle avait pas tord quand elle disait que t’en fais trop pour les autres pour les autres - toujours pour elle.

Qu’importe, tu continues ton ascension jusqu’à être presque à sa hauteur, jusqu’à ce que tu puisses poser une main sur son épaule pour lui proposer ton aide. Elena a raison, encore une fois, quand elle fait remarquer que vous risquez fort bien de vous écraser au sol plutôt que redescendre adéquatement. « We’ll be careful. » Que tu réponds de la façon la plus inutile qui soit. C’est pas dans votre nature de toute évidence. Tu devrais te concentrer là-dessus, sur la tâche qui est la votre plutôt que profiter du moment pour faire une déclaration qui n’a ni sa place dans le moment, ni entre vous considérant la discussion que vous venez d’avoir. Tu lui déclares ton amour encore, toujours, peut-être parce que tu sais que ça te boufferait de plus pouvoir lui dire après aujourd’hui.
C’est peut-être aussi la peur irrationnelle qui lui arrive quelque chose de grave, si vous chutiez de l’arbre. C’est présent maintenant en toi, cette terreur qu’elle te soit arrachée avant l’heure elle-aussi.
Et tant pis si tu te détestes un peu plus après l’avoir dit, si la culpabilité vient te serrer le coeur. C’est balayé d’un coup sec lorsque la main d’Elena trouve ta nuque, lorsque ses lèvres retrouvent les tiennes. Le moment valait l’erreur commise, vaut très certainement le risque de t’effondrer au sol. Il n’y a que peu de choses que tu ne ferais pas pour l’autre jeune femme - pour ne pas dire rien du tout - mais alors que le moment perdure, que ses dent te marquent, tu te dis que t’irais certainement en enfer pour pouvoir être avec elle.
C’est bien ça le problème.

Il n’y a donc rien d’étonnant au fait que ton coeur chute lorsque le baiser cesse et que l’air revient à tes poumons - à ton cerveau aussi. Tu sais qu’Elena doit regretter la chose, toi t’y parviens pas, même si tu sais que t’as merdé - encore. « I did. » Tu veux le dire à nouveau, lui assurer qu’elle n’a pas fait erreur et que le sentiment brille encore. Mais tu te tais. Tu te mords l’intérieur de la joue pour te ressaisir et te contente d’opiner de la tête à titre de confirmation silencieuse, si elle était nécessaire.
Tu t’efforces aussi d’ignorer ton coeur qui s’écrase un peu plus alors que la Brésilienne reprend du sérieux, revient à la tâche première. Cette fois tu secoues la tête, l’air de dire que taper vos collègues n’est pas l’idée du siècle - même si elle est tentante pour sécuriser la victoire. « Maybe not. » Elle doit connaitre ta réponse sans l’entendre, tu l’aurais jamais encourager là-dessus. Alors t’entreprends de descendre lentement de l’arbre, t’arrêtant à chaque branche pour essayer de soutenir ta partenaire de galère (ou de vie au choix). Le but c’est de ne pas tomber.
Ce que t’accomplis presque jusqu’à ce que tu perdes l’équilibre vers le bas de l’arbre en raison de ton empressement évident de descendre. Tu parviens à atterrir sur tes pieds, par chance plus qu’autre chose. Une grimace vient salir tes traits, mais ça va. Rien de trop cassé. T’estimes que tu l’aurais mérité, ça aurait chassé la douleur que tu ressens dans ta poitrine, mais qu’importe. Tu attends qu’elle te rejoigne en bas - espère qu’elle le fera sans s’écraser - avant de sortir la carte. « Where to ? » La question n’atteindra peut-être pas ses oreilles, mais elle reste évidente. C’est elle l’experte, elle pourrait peut-être trouver le chemin sans même l’indice. Sinon, toi t’irais au pif, vers une zone où tu cacherais quelque chose si c'était toi l'organisatrice.

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(#) Re: when you go quiet, i hate myself (elena)    Ven 2 Déc - 18:35
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Elena Esteves
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Elena Esteves
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so i heard the bad news, nobody likes me and I'm gonna die alone in my bedroom looking at strangers on my telephone
liste des rps
prénom titre du rp.
prénom titre du rp.

résumé du personnage
petite flique merdique, copine merdique, amie merdique, sous ses grands airs qui puent la surdose de confiance, elena ne s'aime pas beaucoup. gamine de parents riches avec une jolie propension à délaisser leur gosse, elena s'est forgée sur le champ de ruines d'un mariage en lambeaux pour construire cet ensemble qui tient à peine debout, un peu poétique dans son chaos de vulgarité. elena, c'est une grande enfant qui pue le prosaïsme, l'inconscience de ses privilèges et l'auto-justification de ses comportements malsains, mais c'est quelqu'un qui essaie, qui crève d'envie de faire mieux, de devenir quelqu'un de sympa et de bien.

messages : 2605
rps : 89
name : gouinette parle trop, anna
faceclaim : alba baptista + murdock.
multinicks : elena esteves (a. baptista), abel cafferty (j. mullarkey), leo washington (f. pugh), clementine saylor (b. howey), ianthe braddock (h. schafer).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : relation toxique, quotidien policier, négligence parentale.
trigger : /
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âge : 27 ans tout rond (19/01), et pour une fois un grand optimisme.
statut civil : a épousé victoria dans un mariage hâté à vegas, qui s'avère être sûrement la meilleure décision de sa vie.
occupation : elle a abandonné une justice corrompue pour une autre en devenant assistante du procureur local, s'enfonçant encore plus dans de la paperasse de merde.
habitation : un petit appart avec beaucoup de plantes mortes dans le vieux carré
disponibilité : bientôt (0/4)


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[ when you go quiet, i hate myself ]
elena esteves et @victoria pearson
C’est plus fort qu’elles et en même temps, c’est tellement stupide et risible qu’elle s’en veut de ne pas avoir vu venir - ou même voulu empêcher - la chose. Avant qu’elle ne le conscientise leurs lèvres se rencontrent et un soupir d’aise s’écrase contre le visage de sa partenaire ; elle s’aperçoit qu’elle se languissait déjà de son contact, se rend compte du même coup que cette idée d’amitié à reconstruire est davantage une montagne infranchissable qu’une épreuve à surmonter. Il suffirait à Elena une demi-seconde de non-réflexion pour s’autoriser à replonger, à lui dire qu’elle s’en foutait, finalement, qu’elles prennent leur temps pour se reconstruire, que si elles le voulaient vraiment elles arriveraient à faire mieux qu’avant, qu’elle n’avait pas besoin d’attendre et de se recentrer sur elle-même pour savoir que Victoria était la femme de sa vie et qu’elle ne voyait même plus l’intérêt de se guérir loin d’elle.

C’est une drôle de pulsion qui l’anime et la force à se concentrer sur la redescente de l’arbre, pourtant, et elle choisit de la suivre : elle ne dit rien de plus, sinon des excuses à peine sincères qu’elle formule au milieu de pensées incohérentes sur lesquelles elle n’arrive pas à mettre de mots. A elle de prétendre qu’elle ne voit pas la confirmation de Victoria, que chaque fibre de son corps ne la supplie pas d’ignorer cette chasse à la con pour se consacrer à elle, aux étreintes qui lui ont manqué, à la confirmation de ce qu’elle cherche à entendre depuis des semaines. « You alright there? » crie-t-elle plutôt un peu trop fort alors que son acolyte atterrit avec une grimace visible, tentant de la suivre sans trop savoir comment s’y prendre. Elle tombe finalement sans trop de dégâts à ses côtés et se force consciemment à garder ses distances pour jeter un oeil sur la carte - elle est sourde, pas aveugle. « Fuck if I know. » C’est grommelé, cette fois ; elle a utilisé son joker, persuadée de trouver le trésor en haut de l’arbre. Et maintenant ? Aucune idée. Et son cerveau a la fâcheuse manie d’être en panne quand elle est à proximité de son ex. « Sorry. I just- I can’t focus. » Il n’y a aucune trace de colère dans sa voix, ni de déception ; rien qu’une immense frustration liée à une conversation qu’elle pensait achevée mais qui n’aura servi à rien. Tout ça, songe-t-elle, pour se retrouver au même point : dans ce flou, cet entre-deux inconfortable qui a fini par caractériser leur relation post-rupture. « This is dumb, right? I mean, where does that leave us? » Ses mains s’agitent dans un agacement caractéristique dirigé envers elle-même, enfant contrariée qui s’acharne à faire rentrer le carré dans un rond. « I mean, fuck, I can’t look you in the eyes without thinking of us or looking at your lips and I pretend I’m all grown up, talking about friendship but then I just kiss you on a tree for shits and giggles. And now we’re looking for soap. » Le rire est nerveux et totalement superflu, s’achève sur une conclusion qui ne l’amène guère plus loin : « What the fuck are we doing here exactly, Vic? »


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(#) Re: when you go quiet, i hate myself (elena)    Mer 7 Déc - 12:09
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Victoria Esteves
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Victoria Esteves
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rps : 118
name : dday, audrey.
faceclaim : kristina tonteri-young | boneecho (avatar) ; old money (signature) ; softavasilva (gif signature) ; aly&aj (lyrics)
multinicks : leah chatterton (v. kirby), charlotte cosgrave (s. c. hook), whitney reed (l. harrier), johanna huang (s. hsu) & noelle reynolds (e. purnell).
intervention fortuna : oui
trigger warning : warning : parents toxiques, relation toxique, violences conjugales, infidélité, décès d'un proche, deuil, self hatred.
trigger : suicide, idées suicidaires.
gif : when you go quiet, i hate myself (elena) - Page 2 Gdv3rLb
âge : (vingt-sept ans) et pour une rare fois, une pointe d'optimisme pour ce que la vie te réserve, comme quoi tes trente ans à venir ne sont plus si terrifiants.
statut civil : (mariée à elena) une union célébrée à vegas sur un coup de tête, mais assurément la meilleure décision que t'as jamais prise.
occupation : (policière) un métier qui te passionne pas plus que ça, mais au moins la paie est décente.
habitation : (33, faubourg marigny) un petit appartement que tu partages avec des colocs, c'est pas plus mal.
disponibilité : non dispo.
code couleur : #58A291


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[ when you go quiet, i hate myself ]
@elena esteves et victoria pearson
Résister aux impulsions du moment semble être une tâche herculéenne que vous êtes plus qu’incapable d’accomplir. Ce n’est pas étonnant, n’importe qui vous connaissant un minimum aurait pu le prédire, mais ça ne change rien à la sensation désagréable qui suit le baiser. Tu ne le regrettes pas, tu regrettes plutôt le fait qu’Elena s’est éloignée, qu’elle soit revenue à la tâche qui vous attend, l’exercice de teambulding dont tu te contrefiches. T’y es ramenée de toute façon, malgré toi. « I’m fine. » Pas trop, mais la douleur que ta cheville t’a fait sentir n’est rien en comparaison de ce que tu ressens ailleurs. Autant dire que tu préfères ne pas t’y attarder, si bien que tu te contentes d’un pouce en l’air pour ponctuer la phrase comme si ça suffirait à convaincre ton ex que tu vas parfaitement bien.
C’est donc naturellement que tu te remets à la quête de savon, plus pour la forme qu’autre chose. T’es toujours aussi peu intéressée, mais c’est la seule chose que vous avez sous la main pour vous distraire alors tu t’y colles. Tu te remets surtout à la Brésilienne dans l’espoir qu’elle ait un éclair de génie sur la direction à prendre.
Ce n’est pas le cas.
T’essaies donc de lui offrir un sourire désolé, quelque chose pour la réconforter dans le moment. « Don’t worry about it. » Même si tu sais que c’est pas vraiment ça le problème, que la chasse aux trésors, aussi cruciale soit-elle pour la réputation d’Elena, n’est pas vraiment le problème actuel.

C’est plutôt votre situation, vos agissements qui ont gâché une conclusion atteinte il n’y a même pas cinq minutes de ça. Le flou est inévitable entre vous, un combat constant entre une raison qui sait où ça vous mène et un coeur qui ne peut que s’élancer sans réfléchir. Il n’y a donc pas de réponse aux questions de ton ex, pas de solution magique qui pourrait vous sauver. Parce que ce qu’elle dit, tu le penses. Toi aussi t’as du mal à ne pas la regarder sans penser à plus, sans vouloir plus. T’as même pas réussi à te retenir de lui dire que tu l’aimais. Oui certes, tu le faisais en pensant qu’elle ne t’entendrait pas, mais c’est presque pire comme ça. « We’re losing badly this treasure hunt ? » La tentative d’humour tombe à plat, même à tes oreilles. Tu voudrais éviter la conversation, t’emmurer dans une familiarité en sachant qu’elle vous est nocive. Ça revient toujours au même, au fait que tu ne peux pas (veux pas) te passer d’elle. « I don’t know Elena. » Vous en revenez toujours à ça au fond. « I want to do this right but, fuck, how am I supposed to pretend I don’t love you with all of my heart ? » Question hypothétique, aveu potentiellement gênant. Tu ne t’y attardes pas dans tous les cas, espérant à moitié que ton ex ne capterait pas tous les mots. « I was sincere the other night, I want to be with you. I’m fine with waiting and trying to regain your trust but I can’t turn off how I feel. I don’t think you can either. » T’es complètement en train d’écraser toutes vos belles résolutions et tu te sens qu’à moitié coupable de le faire. Tu passes une main énervée dans ta chevelure, venant défaire les restants de ton chignon. « I don’t want screw things up again. » C’est finalement ta conclusion, la vision des choses qui t’affecte depuis votre rupture. T’en veux à Elena parfois, quand tu la penses dans les bras d’autrui, mais au final, tu t’estimes toujours responsable de votre rupture. Et ça fait mal, ça te déchire.
Tant pis pour la normalité.

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(#) Re: when you go quiet, i hate myself (elena)    Mer 7 Déc - 17:17
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Elena Esteves
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Elena Esteves
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statut civil : a épousé victoria dans un mariage hâté à vegas, qui s'avère être sûrement la meilleure décision de sa vie.
occupation : elle a abandonné une justice corrompue pour une autre en devenant assistante du procureur local, s'enfonçant encore plus dans de la paperasse de merde.
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elena esteves et @victoria pearson
Elle pourrait laisser couler le sujet, rigoler à la blague qu’elle devine sur les lèvres de son acolyte et repartir à la chasse au trésor, parce que pourquoi pas, après tout ? Compte-t-elle obtenir ne serait-ce qu’une seule réponse à ses interrogations, ici, les pieds trempés et aussi mal à l’aise qu’un ours la tête coincée dans une chatière ? Et quelle réponse cherche-t-elle même, alors que Victoria n’en avait aucune à lui offrir il y a à peine vingt minutes de cela ? Rien qu’elle n’ait pu trouver sur ses lèvres quelques minutes plus tôt, et rien qu’elle ne trouverait de toute manière convaincant. La jeune femme fait écho à ses pensées : aucune ne sait quoi faire, ni où ça les mène. Elles se rendent tout juste compte que c’est incroyablement délétère, probablement intenable, et qu’elles en ressortiront plus égratignées encore qu’elles ne l’étaient déjà.

Elle s’accroche à ses lèvres pour comprendre ce que Victoria lui transmet et dans le même temps, elle se rend compte encore une fois de combien ça lui a manqué, tout ça ; le simple fait de pouvoir regarder ses lèvres sans avoir peur de tout gâcher, d’accepter qu’il y aura des répercussions et qu’elles n’y peuvent de toute façon pas grand chose. « I know », enchérit-elle, tristement d’accord ; elle n’a jamais été très douée pour faire semblant, de toutes les manières, et elles ne s’aident ni l’une ni l’autre à rester dans un code de conduite bien mal défini. Elle aimerait prétendre que c’est aisé de se forcer à agir en tant qu’amie envers son ex, mais elle sait que ce ne sera qu’illusoire : les dernières nuits qu’elles ont partagé, le baiser de tout à l’heure, rien ne va en le sens d’une amitié résolument platonique et elles le savent l’une comme l’autre. C’est courir droit sur l’échec que de se fourvoyer en prétendant l’inverse. Victoria a le courage qu’elle n’a pas pour l’avouer, elle balaie tous leurs faux semblants d’un revers de main et de quelques mots qu’Elena n’osait pas rappeler, des mots qui étaient restés bloqués à leurs nuits ensemble et qui n’auraient jamais dû revenir, si elles avaient su se tenir à leurs résolutions : Victoria veut être avec elle. Le simple aveu rouvre le champ des possibles, la force à contempler l’idée, sérieusement cette fois, sans se cacher ni derrière l’alcool ni derrière la tristesse. Elles pourraient retenter, forcer les astres à s’aligner car ils ne le feraient pas tout seuls. « You’re right. » A elle de l’avouer, si tant est qu’il y avait besoin d’éclaircir le fait qu’elle était tout sauf douée avec tout ça. Il y a une raison pour laquelle elle est infoutue de décrocher, de passer à autre chose ; la raison fait 1m75 et la regarde avec des yeux suppliants auxquels elle n’a jamais su résister. Peut-être qu’elle est là, la réponse. Peut-être qu’elle n’a pas besoin d’y résister.

« I don’t either », répond-elle, les paumes ouvertes rabattues contre ses cuisses, l’air vaincue ; peut-être que la solution, c’est de retenter, quoi que ça signifie, rien que pour voir si ça peut fonctionner, cette fois. Tant pis pour le fait qu’elles n’aient pas tant changé, tant pis pour les astres qui ne se bougent pas le cul pour elles. C’est sûrement une folie, mais c’est la seule solution qu’elle veut bien considérer. Se séparer réellement d’elle lui semble parfaitement impensable. « But I don’t know how to not screw th- » Elle ne termine pas sa phrase alors qu’on la chope par le col comme un chaton puni ; la grande gamine se retrouve alors soulevée hors du marais, les pieds en l’air et les mains qui s’agitent, se débattant furieusement contre la carrure d’un collègue de quinze fois sa masse musculaire. « ESTEVES », qu’elle l’entend gueuler ; même pas besoin d’appareil pour comprendre ce qu’il tonne tant la terre retentit autour de lui, « where’s-the-damn-soap. Give it. » Cette fois, elle ne comprend pas les paroles, mais ça ne l’empêche pas de saisir l’essence de la menace alors qu’il lui colle un pistolet Nerf contre le bide : pas de quoi blesser, juste de quoi lui laisser un bleu à la con avec une cartouche en mousse. Elle se rétracte instinctivement, autant que possible sans qu’aucun membre ne touche le sol, jusqu’à ce que le boss sonne la fin de la récré en distribuant un tirage d’oreilles collectifs.
La fin de la journée est un flou artistique auquel la jeune femme n’essaie pas de donner de sens : elle voit les collègues se disperser, suit vaguement une Victoria toujours affectée par la conversation sans savoir comment la reprendre, comprend d’un esprit un peu abattu qu’elle a perdu la chasse au trésor pour la première fois et répond en doigts d’honneur à quiconque s’adresse à elle dans le bus du retour, sans arriver à trouver Victoria des yeux.

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